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Le

  Parasitisme

Madame De Lemos

                                Le 21 octobre 2010

Dans un écosystème, il existe toute sorte de relation, autant entre le biotope et la biocénose
que dans la biocénose elle-même. Des relations dans un même domaine sont nommées
relation intra spécifique. Dans la biocénose, on peut retrouver les termes de symbiose,
commensalisme... etc. 

Dans la biocénose, la relation la plus présente est le parasitisme. Mais qu’est-ce que le
parasitisme et quelles en sont ses conséquences ?

Dans un premier temps, on détaillera le rôle du parasite, puis ensuite, la nuisance que celui-
ci fait subir à l’hôte. Et enfin les avantages et inconvénients de ce parasitisme abondant.

1.  Le parasite

Définition : 
      C’est un organisme vivant qui se nourrit, s’abrite ou se reproduit en établissant une
interaction durable avec un autre organisme appelé hôte. Il est physiologiquement ou
métaboliquement dépendant de celui-ci.

      Le parasite ; être vivant, vit en liaison organique avec un autre de manière plus ou moins
temporaire : soit à l’extérieur de cet hôte (ectoparasite), soit à l’intérieur de son organisme
(endoparasite) ou d’une de ses cellules (parasite endocellulaire).

      Les parasites se trouvent (à l’exception des échinodermes), et existent dans l’ensemble
du monde vivant. Les vertébrés comportent très peu d’espèces parasites. Il y en a
uniquement parmi les poissons :

-Les lamproies : rongent la peau des poissons pélagiques.

-Les poissons vampires : sucent le sang des gros siluridés amazoniens.

-Les poissons-perles : parasites des holothuries.

Enfin, il existe un parasite intra spécifique chez les baudroies abyssales.  Les mâles
minuscules se fixent à la femelle aux dépens de laquelle ils passent toute leur vie.

Leur physiologie :

   Les parasites peuvent être des insectes, des nématodes (vers ronds), des champignons, des
protistes (procaryotes unicellulaires), des bactéries, virus ou encore des plantes. Cependant,
la majorité des parasites, étudiés et répertoriés sont des insectes. Exemple de parasites :
Punaise de lit, poux, différentes mouches, charbon du mais, ergot du seigle, grippe du H1N1,
VIH, Hépatite, bacille de koch (tuberculose), bacille du tétanos...

Fécondité- reproduction :

   Par rapport à d’autres espèces, les parasites pondent un nombre plutôt moins élevé
d’œufs, mais souvent étant déposés directement sur la proie. Le taux de succès est élevé.
Quelques espèces sont un  taux de fécondité exceptionnel. Quand elles pondent un seul ou
quelques œufs, ces derniers se divisent par la mitose afin de former plusieurs individus :
C’est la polyembryonie.

 
     Les parasites sont des insectes qui pondent leurs œufs dans les larves d’autres insectes ou
dans les larves d’autres parasites ; ils jouent pour cette raison un rôle important dans les
équilibres écologiques, en tant que régulateurs des populations d’insectes parasites.

     Beaucoup de parasites pondent directement sur l’œuf, ou la larve de leurs hôtes. Certains
parasites pondent leurs œufs sur leur hôte à d’autres stades du développement. (Jeunes,
adultes)

Quelques espèces de parasites parasitent un stade de développement pour émerger au


stade suivant. Par exemple, l’hyménoptère holcothorax testaceipes pond dans les œufs de
papillons de la famille des lépidoptères, la larve y commence sont développement mais le
termine dans la chenille d’où elle émerge en la tuant.

Quelques espèces pondent dans un environnement susceptible d’abriter leurs espèces-hôtes


ciblent. Et ce sont les larves une fois écloses qui devront trouvées leurs hôtes. Ainsi, chez le
Coléoptère, les œufs sont pondus près de la plante favorite où la larve, à son premier stade
trouvera probablement des pupes de certains Diptères à parasiter.

Remarque : Le coléoptère à l’état adulte est aussi un prédateur de ce diptère, dont il


consomme jusqu'à 23,8 œufs ou larves de mouches par jour.

Leur classification – Typologie :

   Comme d’autres parasites, on peut les classer selon qu’ils sont des parasites externes (on
les dit extoparasitoïdes quand leur larve s’alimente sur la surface externe de leur hôte, et
endoparasitoïdes lorsqu’elles s’aliment à l’intérieur de leur hôte). Ils sont solitaires (un seul
œuf est pondu sur la larve d’un seul hôte) ou grégaires (plusieurs parasites, parfois jusqu’à
plusieurs centaines s’alimentent aux dépends de leur hôte).

On parle aussi de :

-super parasitisme : plusieurs œufs de la même espèce sont déposés par des individus
différents sur un même hôte

-multi parasitisme : des œufs de différentes espèces sont disposés sur un même hôte

-hyper parasitoïde : l’hôte est un autre parasite

-hyper parasitoïde facultatif : une espèce normalement parasite devient hyper parasitoïde


par nécessité quand elle manque de son hôte normal

La plante parasite :
    Une plante parasite est une plante qui vit et se développe au détriment d’une autre plante
hôte. Les plantes parasites se rencontrent seulement chez les angiospermes dicotylédones.
Elles présentent généralement une régression plus ou moins marqué de l’appareil végétatif.
Elles peuvent être selon le cas des parasites spécifiques de certaines espèces ou bien plus
généraliste.

Toutes les plantes non-chlorophylliennes ne sont pas nécessairement parasites. Il peut aussi
s’agir de plantes saprophytes, qui puissent leur alimentation dans la matière organique en
décomposition.

Exemples de plantes parasites : -la cuscute

                                                 -les diverses orobanchées

Cohabitation – intérêt du parasite. ?

     Le « le bon parasite », dans son propre intérêt, ne tue pas son hôte et même le dérange le
moins possible. C’est ce qui se passe en particulier pour un parasite parfaitement adapté
lorsqu’il se trouve chez son hôte spécifique.

     Inversement, un parasite peu spécifique, c'est-à-dire admettant volontiers  plusieurs


hôtes définitifs comme possible, et bien souvent un parasite « jeune » en cour d’adaptation
parasitaire et encore très agressif. De même un parasite spécifique fourvoyé chez  un hôte
inhabituel déclenche chez celui-ci des réactions toujours beaucoup plus violentes, que chez
l’hôte de choix.

   L’immunologie parasitaire moderne a puissamment éclairé ces constatations, qui d’ailleurs


n’ont rien d’absolues, en mettant en évidence les communautés anti génétique 
prédisposant certains parasites à s’adapter à certains hôtes et même semble t-il, la
possibilité pour certains parasites de calquer, a la longue, leur mosaïque anti-génétique de
surface sur les schémas anti-génétique de leurs hôtes, rassurant ainsi les cellules
immunocompétentes  de ce dernier.

     Dans la majorité des cas, le parasite grève l’autre, parfois très sévèrement et trop souvent
même à la longue aux brèves échéances, il le tue.

Ceci explique quand on connait leur diversité et leur prolifération habituelle, que les
parasites soient en fait à l’échelle du globe, la cause de  beaucoup la plus fréquente de
mortalité de l’espèce humaine pour ne citer qu’elle.

Les problèmes médicaux liés à la parasitose, même s’ils n’apparaissent pas encore aux yeux
de tous dans leur véritables ampleur, concernant en réalité 6 a 8 dixième de l’humanité.

 
 

2.  L’hôte

Définition : 

     Les parasités des parasites sont appelés des hôtes. L’hôte est celui qui va accueillir
généralement inconsciemment le parasite. C’est un organisme parasité. Comme l’homme et
le ténia.

L’hôte, organisme qui héberge un parasite, un partenaire mutuel ou un partenaire


commensal, lui fournissant en général, le gîte et le couvert.

Les concernés: 

Les proies des parasites sont presque exclusivement des insectes, mais on connait quelques
espèces de parasites spécialisés (presque tous les diptères) qui pondent leurs œufs sur les
araignées, et des vertébrés.

Leur défense: 

     L’immunité de l’hôte défend ce dernier contre les parasites : certaines espèces parasitées
peuvent encapsuler l’œuf du parasite et inhiber son développement, mais certains
endoparasitoïdes évitent cette encapsulation en pondant leurs œufs dans une zone
inaccessible aux haemocytes de l’hôte, responsables de l’encapsumation. Les femelles
d’autres endoparasitoïdes injectent a l’hôte un virus inhibant son système immunitaire.

     Les proies d’ectoparasitoïdes peuvent chercher à se débarrasser du parasite, risque que
quelques espèces éliminent en sécrétant une toxine paralysant partiellement ou totalement
l’hôte. Par exemple, une cellule peut être l’hôte d’un virus, une légumineuse peut être l’hôte
d’une bactérie, un animal peut être l’hôte d’un ver parasite, comme un nématode.

      L’hôte doit s’adapter pour ne pas rencontrer le parasite (par exemple en modifiant son
comportement). Si la rencontre a eu lieu, l’hôte doit s’adapter pour se débarrasser du
parasite (immunité).
 

Différence entre l’hôte primaire et l’hôte secondaire: 

Un hôte primaire ou hôte définitif est un hôte chez lequel le parasite atteint sa maturité ; un
hôte secondaire ou hôte intermédiaire  est un hôte qui héberge le  parasite seulement pour
une courte période de transition.

Le parasite introduit, va entrainer des actions qui vont s’exercer sur l’hôte (primaire ou
secondaire) et lui nuire plus ou moins.

Leur importance respective varie tant avec la nature du parasite en cause qu’avec la 
localisation, la taille et le nombre des individus hébergés.

A son tour, l’hôte va répondre à cette agression en mettant en jeu des réactions locales et
générale : surtout production d’anticorps. 

Toute la destinée de la relation hôte parasite tient dans ce conflit qui, pour atteindre son but
idéal, doit parvenir à un équilibre sans se terminer par la mort d’un des êtres.

 
 

3.  Le parasitisme

    N’existant pas de définition suffisante du parasitisme, nous avons comparées et


complétées chaque définitions trouvé afin d’en trouver une assez satisfaisante. Le
parasitisme se définit comme une relation étant écologique entre deux organismes
eucaryotes qui sont le parasite et l’hôte, vus si dessus.

C’est un mode de vie d’un animal ou d’une plante qui survit en tant que parasite ; existence
de parasites. (Leurs comportements et leurs modes de vie.)  Le parasitisme est le plus
commun des modes de vie sur cette planète. C’est la relation entre les êtres vivants donc le
parasite vit aux dépens de l’autre, l’hôte.

Il  peut être local ou total, par exemple, une plante parasite, dépourvu de chlorophylle,
tirant de son hôte toute son alimentation, ou bien partiel, la plante parasite ne prélevant
que l’eau et les éléments minéraux mais conservant son pouvoir de synthèse
chlorophyllienne, on parle alors de plante hémiparasite.

Exemple de plantes hémiparasites :

-le gui

-le santal

Le fait parasitaire:

     Pour comprendre le fait parasitaire, il faut remonter le cours de l’évolution. Dans un
premier temps, les lieux minéraux naturels se peuplent rapidement de végétaux et
d’animaux. Cette multiplication des espèces engendre la compétition vitale, donc même les
milieux naturels extrêmement durs à vivre se retrouvent colonisés par la vie. Et tout ceci
entraine un monde nouveau et vaste de milieux particulièrement riche : les milieux
biologiques vivants.
Ce sont souvent des prédateurs qui tuent obligatoirement leur proie pour se nourrir, il y a le
monde a part des parasites vivant autant que possible sans les détruire aux dépens d’autres
êtres vivants.

Le degré de parasitisme:

             Il y a deux degrés de parasitisme :

·         Les parasites facultatifs qui sont très souvent des sapprophytes ou des saprozoïtes
pour lesquels le parasitisme n’est qu’une option possible nécessitant certaines conditions.

·         Les parasites obligatoires, au contraire, ne peuvent vivre que liés a un hôte où on
distingue :

             ->les ectoparasites qui vivent au contact de leurs hôtes. Leur

parasitisme est soit temporaire comme les mouches piqueuses, ou soit permanent comme
les poux.

             ->les endoparasites vivant à l’intérieur de l’organisme de l’hôte. On atteint ici      le


stade ultime de l’adaptation parasitaire qui se produit par un bouleversement parfois
considérable, de la morphologie ou de la physiologie parfois primitive de ces espèces.

    Le parasitisme nécessite une existence cyclique, de reproduction et de développement


des parasites.  Il en existe deux types :

-cycle monoxène, ne faisant intervenir qu’un seul hôte

-cycle hétéroxène, qui implique le passage par un, deux ou plusieurs hôtes intermédiaires

v Avantages :

        -Pour les biologistes : La parasitologie, qui est l’étude du parasitisme. Plus précisément
de la biologie du parasitisme, de leurs modes de rencontre, mais aussi d’infection de l’hôte,
des interactions durables qu’ils y établissent et des pathologies qui y sont associées.

Concerne et intéresse tout autant les domaines de l’évolution que ceux de la taxonomie, de
la biologie moléculaire, de l’écologie, la physiopathologie, l’épidémiologie ou encore la
pharmaco-chimie.
 

Pendant de très nombreuses années, la recherche en parasitologie est restée à l’étude de la


morphologie des parasites et de leurs hôtes des modalités de leurs cycles biologique et à des
recherches biochimiques.

      

       -Grâce à son hôte, le parasite est déchargé de la plupart des contraintes de la vie libre
(défense, locomotion, recherche et souvent assimilation de la nourriture). Il ne s’occupe que
de sa reproduction.

Les scientifiques portent aussi un intérêt pour les scientifiques qui étudient l’écologie et
l’évolution, mais surtout en raison des maladies que causent les parasites. Ils s’intéressent
donc à la recherche médicale et agronomique. Les parasites sont si bien adaptés à leur mode
de vie qu’ils sont difficiles à détruire. Tous ont développés des moyens de contourné les
mécanismes de défense de leur hôte et nombre d’entre eux montre une résistance  aux
médicaments et insecticides employé pour les détruire. Des vaccins sont disponibles contre
de nombreuses bactéries, mais ils n’existent qu’un vaccin vraiment efficace contre les
protozoaires, les vers et les champignons parasites.

       

     -Utilisation comme auxiliaire agricole

De nombreux insectes parasites (hyménoptères et diptères essentiellement) sont utilisés en


agriculture bio ou pour la lutte intégré, car ils contribuent à diminuer la population
d’insectes ravageurs ; sans utilisation de pesticides. Leur capacité de coévolution avec leur
hôte (s’ils sont élevés et utilisés avec une biodiversité suffisante) permet de limiter le risque
d’adaptation des insectes dits « nuisibles » aux pesticides et à ces  parasites. Ces derniers
sont parfois classés dans les bios pesticides avec des prédateurs directs tels que la
coccinelle.

Les trichogrammes sont par exemple élevés et relâchés dans les cultures pour lutter contre
la pyrale du maïs. Cette famille contient plus de 600 parasites répertoriés dans le monde.
Elle comprend les insectes les plus petits au monde (mesurent moins d’un millimètre, mais
parasite efficacement les cultures.

Des trichogrammes sont répandus chaque année dans les champs, plus de 20 cultures
différentes (couvrant 30 millions d’hectares), et forêts d’environ 30 pays.

Les principaux pays qui les utilisent sont l’ex l’URSS suivit de la chine et du Mexique.
Ce type de lutte biologique est plus rare en Amérique du nord ou dans les cultures intensives
d’Europe, car la pollution générale de l’environnement par les pesticides tue les parasites
eux-mêmes.

v Inconvénients :

•Pour les parasites : ils nécessitent une existence cyclique (pour leur reproduction et leur
développement). Il y a 2 types :

-Cycle monoxène : ne fait intervenir qu’un hôte.

 -Cycle hétéroxène: passage dans un ou plusieurs hôtes intermédiaires.

Conséquence pour le parasite ; il est dépendant de son hôte et il doit être capable de le
rencontrer. Si le parasite est trop agressif vis-à-vis de sa population hôte (Par exemple, s’il
tue rapidement et systématiquement son hôte), il fait disparaitre ses propres ressources
alimentaires et de transport.

•Pour les hôtes: Le parasite peut leur être plus ou moins nuisible.

L’hôte, dans la plupart des cas reste inconscient du parasite s’étant installé sur lui. .

Le parasite introduit, quatre sortes d’actions vont pouvoir s’exercer sur l’hôte : spoliatrice,
toxique, traumatisme et mécanisme.

 
 

Conclusion  de Noémie.

Pour comprendre ce fonctionnement, il ne faut pas simplement étudier son impact à travers
les mécanismes, mais en étudier la globalité.Nous avons ainsi observé et analysé les
différents rôles que tiennent les parasites dans le changement, l’évolution et l’équilibre de
l’écosystème. Les défenses et comportements des hôtes peuvent varier suivants les
différents organismes-parasites. Le  parasitisme sur le fonctionnement de l’écosystème est à
la fois positif si l’on considère qu’il sert à réguler la population de certaines espèces en les
tuant ou en éliminant les sujets affaiblis ou malades et est négatif si justement, au contraire,
il peut décimer des populations et certaines espèces d’organismes qui sont rares. 

Conclusion de Robin.

Le parasitisme est donc le fait qu’un parasite profite sans nuire, ni détruire toutes les
ressources  de cet hôte  jusqu’à sa mort ; d’autant plus que l’hôte est tout à fait soumis à son
parasite. C’est ce qui différencie le parasitisme à la prédation, la mort est moins radicale. Ses
avantages sont d’autant plus bénéficiaire pour l’homme pour éviter la prolifération de
d’autres espèces mais ces inconvénients sont rapportés directement au parasite et l’hôte.
Mais est-ce que l’inexistence de ce parasitisme aurait bousculé cette biodiversité si riche en
espèces ?

Conclusion de Océane.

 Vous l'aurez compris, le parasite ne peut donc vivre qu'au dépend d'un ou

 plusieurs hôte(s). Il existe donc différents parasitismes possibles, entre


 végétaux, entre animaux, entre bactéries.... Le parasitisme se distingue du          
commensalisme dans lequel une espèce profite de l'autre sans pour autant

 lui porter préjudice et de la symbiose dans laquelle elles tirent toutes les

 deux profits de l'association.

Sources

fr.wikipedia.org/wiki/Paratisme.

www.cosmovisions.com/parasitisme.htm.

www.universalis.fr/encyclopédie/parasitisme/.

Ecologie : Approche scientifique et pratique p200 à 216

http://australie.uco.fr/~cbourles/Ethology/Glossair/Parasiti.htm

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