[1] Mirbeau y transgresse un tabou destiné à durer encore plus d’un siècle : il y traite de la séduction
et du viol d’un adolescent par un jésuite, dont le modèle n’est autre que Stanislas du Lac, qui sera le
confesseur et l’âme damnée du haut état-major pendant l’affaire Dreyfus. L’action se déroule dans
le collège des jésuites de Vannes, où le jeune Mirbeau a été pensionnaire pendant quatre ans – « un
véritable enfer », écrivait-il à 14 ans.
[2] Voir notre édition critique de l’Œuvre romanesque de Mirbeau, Buchet/Chastel, 3 volumes,
2000-2001, et de son Théâtre complet, Eurédit, 4 volumes, 2004.
[3] Voir ses Lettres à Alfred Bansard, Le Limon, Montpellier, 1989. Elles sont recueillies dans le
tome I de sa Correspondance générale (L’Age d’Homme, Lausanne, 2003).
[4] Pour le libertaire Mirbeau, les élections ne sont qu’une duperie, par laquelle les moutons
humains choisissent le boucher qui les tuera et le bourgeois qui les mangera. Son appel à « la grève
des électeurs » (1888) sera diffusé à des centaines de milliers d’exemplaires à travers l’Europe.
[5] Voir son article « Cartouche et Loyola » (1894), recueilli dans ses Combats pour l’enfant (Ivan
Davy, 49320 – Vauchrétien, 1990).
[6] Elle est recueillie également dans les Combats pour l’enfant.