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L’EXPLOITATION DE L’OR PAR LES ENFANTS EN AFRIQUE

PAGE DE TITRE
(image à trouver ?)

Remarques sur mes annotations :

J’annote mes remarques en bleu

En violet : éléments à discuter/retirer

En vert : éléments à ajouter

Trucs généraux à faire :

- Choisir précisément la manière de présenter chacune des flèches (texte suivi / point par point)

Groupe 12

Vincent Humphrey
Méline Huynh
Lisa Jaccoud
Christophe Isely
Caroline Hostettler
RÉSUMÉ
(1/2 page, grosses retouches à faire)

Le niveau de vie très bas observé dans les zones rurales de l’Afrique de l’ouest, notamment au Mali
au Burkina Fasso et en Guinée ne permet plus aux familles souvent très nombreuses de survivre avec
les revenus de l’agriculture. Nécessitant une autre source de revenu, il devient de plus en plus
fréquent que les jeunes enfants de ces familles soient envoyé à travailler dans des mines d’or
implantée après défrichement de forêt et de terres arables. La très faible quantité d’or présente dans
le minerai ou la boue ne permet pas la mise en place d’infrastructures industrielles. Les techniques
d’extraction sont donc dangereuses pour l’organisme humain et affectent négativement
l’environnement. La situation politique délicate dans laquelle se trouvent la plupart de ces pays ne
permet pas de lutter contre le travail des enfants et encore moins contre la mise en place de ces
mines.
INTRODUCTION
(à rédiger)

Identifier brièvement la complexité du problème, spécifier le but de la modélisation,


dépendant du point de vue et des limites, ainsi que le niveau de détail.
DESCRIPTION DES VARIABLES
Pauvreté :

Travail dans les mines : encore du travail !

Éducation :

Natalité :

Impact environnementaux : Il s’agit de la contamination des agents naturels. Teneur en mercure


des sols, de l’eau, de l’air. Quantité de parcelles défrichées en km2.

Agriculture : culture des terres par des agriculteurs particuliers. En général, il s’agit de cultures
vivrières mais également de cultures vouées à alimenter les marchés locaux. Cette variable peut être
mesurée par le nombre d’hectares cultivés par chaque agriculteur ainsi que le rendement par hectare
et la proportion de récolte vendue ou consommée par le cultivateur. (la proportion de récolte
vendue/consommée, c’est une très bonne idée, pour les deux autres ce serait difficile à mesurer en
l’état car il n’existe pas de cadastre foncier dans les zones rurales. Sinon autre idée plus simple :
nombre d’hectares utilisés pour l’agriculture (ça se mesure assez facilement grâce aux photos
satellite).

Perte des savoirs faire : En Afrique, il n’existe aucun enseignement des méthodes d’agriculture.
L’art de cultiver un champ est donc un héritage familial qui est en péril dans de nombreuses régions.
Il est difficile de mesurer la perte des savoir-faire, on pourrait la quantifier en recensant le nombre
d’enfants d’agriculteurs, non-initiés aux techniques. (impossible à réaliser en l’état, il faudrait
essayer de trouver quelque chose de plus simple. Peut-être le nombre d’agriculteurs ; s’il diminue on
a bien une indication que les savoir-faire se perdent).

Dépendance alimentaire : L’alimentation en zone rurale est rendue difficile dès le moment où les
habitants de ces régions ne cultivent pas leurs aliments et doivent aller se ravitailler sur des marchés
relativement éloignés. Il est possible de quantifier cette variable en calculant la proportion de denrées
importées que doivent acheter les habitants en zone rurale.

Dépendance alimentaire : La dépendance alimentaire se mesure, par exemple, par le nombre


d’importation ou la part de consommation entre produits importés et produits locaux. Il y a
dépendance alimentaire, lorsqu’un pays ne produit pas assez de denrées de bases (nourriture) pour
subvenir aux besoins de sa population.

Économie locale : L’économie locale peut être mesurée par le PNB, par le nombre de PME crées ou
par le niveau de qualification de la main d’œuvre. L’économie locale c’est ce qui enrichit et « fait
tourner » un pays. Une économie est forte lorsqu’il y a beaucoup d’échanges et de création de PME,
un PNB élevé et une main d’œuvre qualifiée. En Afrique de l’Ouest, l’économie est basée sur
l’exploitation des minerais. Les richesses sont importantes au niveau des matières premières (or,
uranium, cuivre, etc..), mais mal exploitées. Le gouvernement n’exploite pas lui-même les
nombreuses ressources mais loue les terres à des multinationales étrangères qui s’engagent à extraire
une certaine quantité de minerai sur un délai déterminé. Elles doivent, en outre, aider au
développement du pays (en construisant des routes par exemple). Malheureusement elle ne tiennent
pas leurs engagements et la corruption qui règne au gouvernement empêche d’améliorer la situation.
(attention ça devient un peu trop explicatif, n’abats pas toutes tes cartes trop vite ^^)
Chômage : Le chômage est une variable importante lorsqu’il s’agit de mesurer la santé d’une
économie. Elle peut être mesurée tout simplement par le taux de chômage d’un pays.

La criminalité : En Afrique de l’Ouest, la criminalité provoque un sentiment d’insécurité dans la


population. Cette insécurité est due principalement à quatre « types » de criminalité :
- Le trafic d’enfants (orphelins ou vendus aux trafiquants par leurs parents).
- La présence de multiples réseaux de contrebande, contrôlés par les milices locales (notamment
destinés à l’exportation de l’or vers des pays étrangers). Il n’est pas rare que les rivalités entre ces
groupes armés soient à l’origine de troubles et de conflits dans la région.
- La concurrence entre équipes de mineurs provoque parfois des règlements de compte meurtriers.
- Les ouvriers sont souvent confrontés à des problèmes typiques des quartiers miniers (alcoolisme,
prostitution).
LA BOUCLE DE BASE
Cette boucle comprend quatre variables : le niveau d’éducation (déterminé par exemple par le taux
d’alphabétisation), le niveau de pauvreté (revenu par habitant), le taux de natalité, et enfin une
dernière variable intitulée Travail dans les mines, prise volontairement dans un sens large, elle
représente à la fois le nombre d’enfants travaillant dans les mines et l’activité minière en elle-même.

On peut premièrement décrire l’interaction entre pauvreté et éducation qui forme une boucle de
rétroaction positive. Lorsqu’une population est frappée de pauvreté, son accès à l’éducation se
retrouve particulièrement limité et ce pour plusieurs raisons, entre autres : priorités plus urgentes
pour les familles, coûts liés à l’acquisition matériel scolaire, peu d’infrastructures du fait de la faible
demande en éducation. De plus, dans le cas des populations rurales d’Afrique, les habitudes
traditionnelles s’opposent aux systèmes éducatifs gérés par l’Etat, car l’éducation est en général
prodiguée à la maison et il existe un important clivage entre filles et garçons.
On peut identifier ici une première rétroaction positive, en effet une hausse du niveau d’éducation
engendre une diminution de la pauvreté car un niveau de formation plus élevé permet aux jeunes de
trouver un travail mieux rémunéré ou de lancer leur propre affaire. Toutefois, il convient de préciser
que cette rétroaction n’aura pas d’effet direct à court terme. En effet, l’éducation d’un enfant se
faisant sur une dizaine d’années, l’école sera synonyme de manque à gagner pour les familles durant
un certain temps.

Décrivons maintenant l’interaction entre pauvreté et travail dans les mines. Dans le contexte des
régions pauvres, le travail dans les mines est plutôt bien payé et attire donc les travailleurs, (d’où la
présence d’une flèche positive). Conséquence logique ; le travail dans les mines permet de diminuer
la pauvreté en faisant augmenter les revenus, nous avons donc une rétroaction négative. Mais à court
terme uniquement car, comme nous le verrons par la suite, une série de boucles de rétroaction liées
aux activités minières ont pour effet d’accentuer certains phénomènes de pauvreté rurale.

On peut également ajouter une flèche négative entre le travail dans les mines et l’éducation, en effet,
les jeunes qui travaillent dans les mines ne vont plus à l’école et par conséquent le niveau
d’éducation diminue, ou du moins, reste très bas.

La natalité est quant à elle corrélée positivement à la pauvreté. Effectivement chez les populations
rurales pauvres, les enfants représentent une source de revenu pour la famille et une sécurité
supplémentaire pour la vieillesse. Dans le système des familles nombreuses, le rôle traditionnel de
l’enfant est de générer plus de bénéfices qu’il n’engendre de coûts. Il n’est donc pas rare de voir de
jeunes enfants accompagner leurs aînés dans les champs ou dans les mines artisanales de la région,
souvent pour accomplir les tâches les plus pénibles et les plus ingrates.

Cette situation où la natalité est élevée est doublement problématique puisqu’elle pousse les familles
à accroître leurs revenus afin d’assurer leur subsistance. Or comme nous l’avons vu, obtenir un
salaire supplémentaire consiste le plus souvent pour les parents à envoyer leurs enfants travailler
dans les mines avoisinantes.

Enfin il existe une corrélation négative entre l’éducation et la natalité, en effet, un niveau d’éducation
en hausse permet de sensibiliser efficacement les populations aux moyens de contraception tout en
faisant évoluer les mœurs et les habitudes rurales.
BOUCLE ENVIRONNEMENTALE
Le travail dans les mines affecte l’environnement de plusieurs façons, la plus importante est le
procédé d’extraction de l’or qui s’effectue de manière artisanale à l’aide de mercure. Il est utilisé
pour dégager l’or fin de la boue. Si la récupération du mercure évaporé ne se fait pas, ce qui est
souvent le cas, le mercure devient gazeux et se transforme en méthylmercure, dangereuse source de
pollution. La vapeur de mercure peut être transportée par les vents sur des distances de l’ordre du
kilomètre et se dépose sur les sols, les végétaux, les plans d’eau et les aliments, ou même être
précipitées sous forme de pluies acides. Il est démontré que « pour chaque gramme d’or obtenu par
amalgamation, environ deux grammes de mercure s’échappent dans le milieu ambiant, polluant
directement les sols, les eaux, sans compter l’inhalation de gaz par les utilisateurs et leur voisinage »1

De plus, l’emplacement des mines est souvent choisi sur des terres arables ou encore dans des forêts,
ce qui implique de défricher des parcelles entières de forêts et de sacrifier des terres propices à
l’agriculture. Les enfants qui vont travailler à la mine délaissent non seulement leur scolarité mais
perdent aussi l’habitude d’aider leurs parents aux champs. Ceci a de graves conséquences car,
n’ayant plus besoin de cultiver les terres pour vivre, cette nouvelle génération perd le savoir faire et
les traditions agricoles. Seulement, les mines contiennent une très faible quantité d’or et pourraient
vite être abandonnées, cette nouvelle génération se retrouverait alors désemparée devant un taux de
chômage important et l’impossibilité de se reconvertir en agriculteur pour pouvoir cultiver ses
propres aliments et les vendre, dans un deuxième temps (pas joli, à reformuler).
La perte des savoirs faire est un problème réel dans des régions où le climat est peu favorable aux
récoltes et où le savoir se transmet dans la famille plutôt qu’à l’école. Les impacts environnementaux
sur l’agriculture provoquent une dépendance alimentaire (cette phrase arrive trop tard, ou trop tôt).
La contamination des terres ainsi que la perte de savoir faire entraînent une diminution de
l’agriculture. Or la population en zone rurale cultive généralement des aliments de base qu’ils
consomment eux-mêmes et le manque d’agriculteurs dans une zone rurale peut mettre en péril la
subsistance de plusieurs familles. Il leur sera indispensable d’aller acheter leurs aliments ailleurs et
ceci implique un déplacement vers un marché régional plus important. (ça se répète un peu avec ce
qu’il y a plus haut)
Le manque de denrées alimentaires sur le marché local encourage la mise en place de (peut
augmenter un) systèmes d’approvisionnement globalisés. En effet l’importation de certaines denrées
revient moins cher que de les cultiver sur place, ceci n’encourage pas l’économie locale et contraint
les familles qui n’arrivent plus a gagner un salaire suffisant sur le marché à envoyer leurs enfants
travailler à la mine, (formulation assez bof) sans lui transmettre le savoir-faire adéquat pour qu’il
puisse plus tard, cultiver à son tour des terres (ça fait quand même la troisième fois qu’on le dit là
^^).*

Il faut mieux décrire les étapes du processus car c’est un peu flou dans ton explication, dans les
grandes lignes, il me semble que c’est :
1) a) Impact sur l’environnement (mercure, défrichage), donc réduction des surfaces cultivables et
par extension de l’agriculture.
b) Perte des savoir-faire et donc réduction du rendement et du nombre d’agriculteurs.
2) L’offre locale diminue, or la demande reste la même, donc les prix sur place montent.
3) Le déficit de l’offre locale est compensé par l’importation de produits étrangers, vendus
désormais moins cher (puisque les prix ont augmentés sur place).
4) Les derniers agriculteurs sont « achevés » par la venue de la concurrence étrangère (tout ce petit
monde se retrouve donc au chômage). La dépendance alimentaire s’installe et l’économie locale

1
http://www.mediaterre.org/afrique-ouest/actu,20061121095625.html (par Aboubakar Hermann OUEDRAOGO)
n’est plus stimulée. (peut entraîner un exode rural, une fragilité alimentaire, etc.. mais là on sort
du sujet).
5) Je viens de remarquer qu’il faut inverser le sens des flèches « économie-agriculture » et
« dépendance-agriculture » ^^.

En conclusion, la boucle environnementale rétroagit positivement car la pollution engendrée par


l’extraction d’or dégrade les sols, et incite donc les parents à envoyer travailler leurs enfants dans les
mines d’or afin qu’ils puissent ramener un salaire, qui permettra de remplacer ( le salaire engendré
autrefois par la culture des terres) les revenus anciennement issus de l’agriculture.

Alors j’ai encore pas tout capté ce boucles de rétroaction positive ou négative, mais en gros, plus ya
de contamination de sol, plus y a de travail dans les mines… c’est donc positif ??? ( oui ! ^^)
BOUCLE ÉCONOMIQUE
Travail dans les mines – économie locale

Le travail dans les mines a une influence néfaste sur l’économie locale du pays pour plusieurs
raisons. Tout d’abord, la politique des pays d’Afrique de l’ouest, qui axent leur économie sur
l’exploitation minière et ne la diversifient pas assez. Les autres secteurs, qui pourraient créer des
emplois, sont peu stimulés et l’économie finit par tourner au ralenti. De plus, le fait que ces pays
louent les terres (plutôt que des les exploiter) où se trouvent les gisements de minerai ne profite pas à
l’économie (sûr qu’ils les louent ? et le lien est pas très évident). Ce sont les multinationales
étrangères qui en profitent et les habitants ne sont employés qu’à titre d’ouvriers, les postes à
responsabilités revenant aux étrangers. En outre, les revenus générés par le travail dans les mines ne
profitent pas à l’économie, car ils ne sont pas réinvestis (il faut mieux expliquer ça, et au passage,
attention de ne pas sortir du cadre, on parle de production artisanale, pas des multinationales). Ils
suffisent tout juste aux habitants pour subvenir à leurs besoins et servent la plupart du temps à
acheter des médicaments. Le travail dans les mines par les enfants, plus spécifiquement, a aussi des
répercussions négatives à long terme. En effet, ces enfants ne reçoivent aucune formation et ruinent
leur santé à cause des mauvaises conditions de travail. Pour ces raisons, ils ne pourront pas travailler
efficacement plus tard, dans un autre secteur par exemple. Nous pouvons donc établir que plus les
ouvriers - enfants ou adultes – ( les enfants, et même d’une manière générale, plus les habitants
locaux) travaillent dans les mines, moins bien se portera l’économie locale.

Economie locale – dépendance alimentaire

Lorsque l’économie d’un pays se porte bien, il n’y a pas lieu de s’inquiéter d’une dépendance
alimentaire. En effet, une bonne économie signifie beaucoup de production, en tout cas suffisamment
pour subvenir aux besoins de la population. Malheureusement, en Afrique de l’ouest, l’économie se
porte mal et une dépendance alimentaire se crée, à cause de problèmes liés à l’agriculture. Les
enfants, qui travaillaient aux champs pour aider leurs parents, travaillent à présent dans les mines. Le
savoir faire se perd et le rendement baisse. L’agriculture se raréfie et cette raréfaction entraîne une
hausse des prix. Les gens préfèreront alors acheter des denrées importée qui seront moins chères.
Comme les gens achèteront plus de denrées importées, l’agriculture sera de moins en moins rentable
et tendra à la disparition. Les habitants deviendront dépendants de l’importation des denrées de
bases. Une économie en bonne santé tend donc à empêcher une dépendance alimentaire. (super bien
expliqué, mais ça se recoupe avec la boucle environnementale, il faudra impérativement revoir la
répartition des flèches).

Economie locale – chômage

Une économie en bonne santé se caractérise aussi par un faible taux de chômage. Plus l’économie est
stimulée, plus le marché du travail l’est également, le taux de chômage reste donc faible. Cependant,
en Afrique de l’ouest, comme la politique économique est axée sur les mines, les autres secteurs ne
sont pas assez développés et créent trop peu d’emplois. Il y a donc un très fort taux de chômage. De
plus, les jeunes peinent à trouver du travail car ils ne reçoivent aucune formation. Au Sénégal, le taux
de chômage chez les jeunes citadins atteint 40%. (alerte rouge, on parle d’un phénomène rural, pas
urbain ^^ mais si tu peux obtenir un taux pour les jeunes à la campagne, ce serait génial)

Chômage – pauvreté
Ce lien est assez évident, en effet dans les pays où l’assurance chômage n’existe pas, lorsqu’on n’a
pas de travail, on n’a pas de salaire. Le chômage engendre donc la pauvreté.
BOUCLE DE LA SANTÉ
La santé est très importante pour chaque être humain car elle représente son état physique et mental.
Si un individu n'a pas une bonne santé, il ne se comportera pas bien, ses compétences seront alors
réduites. Quatre variables interviennent avec celle de la santé. Il y a le travail dans les mines, l'impact
environnemental, la criminalité et la pauvreté.

(Tout d'abord, nous pouvons “discuter” à propos du travail dans les mines qui répercute sur la santé
car) Les enfants qui travaillent dans les mines sont constamment confrontés à des conditions des plus
difficiles, souvent lourdes de conséquences pour leur santé future. En effet, (il est possible qu’ils
doivent travailler) il n’est pas rare qu’ils travaillent jusqu'à douze heures par jour, dans la chaleur et
l'humidité, avec une pause ne dépassant jamais soixante minutes. Les circonstances dans lesquelles
ils travaillent est sans assurance, il n'y a aucune protection, ni d'équipement. Ils (risquent alors
d'attraper) contractent alors des maladies respiratoires en inspirant les poussières produites au cours
du processus d’extraction (qu'ils créent en cassant de la terre ou d'autres charges pour trouver de l'or).
Il arrive que les enfants doivent descendre dans des puits profonds et étroits où ils doivent évoluer en
rampant ou en ayant le dos constamment courbé. La santé est alors mise en danger, car ils prennent
de mauvaises postures et transportent des charges trop élevées pour leur poids. Leur croissance ne se
développe donc pas normalement. Enfin, lors de l'extraction de l'or, les enfants versent du mercure
sur leur mains et les frottent dans la boue pour enlever tout ce qui était autour de la pépite d'or. Ils ne
sont pas conscient des risques qu'ils encourent et ne reçoivent aucune formation pour l’utilisation du
mercure, qui est une substance particulièrement toxique (une substance très dangereuse pour l'être
humain qui la touche). Ce sont ces raisons qui nous ont mené à dire que la santé se détériore lorsqu'il
y a plus de travail dans les mines.

Le mercure est très dangereux quand on le touche mais aussi lorsqu’on en respire les vapeurs(son
odeur). Effectivement, cette substance attaque le cerveau, créée d'autres symptômes et peut même
rendre aveugle. L'environnement peut être facilement atteint par ce métal car des particules peuvent
s'envoler et atterrir sur les territoires qui sont aux environs de la zone minière. Il se peut que ces
territoires soient des terres cultivables et des gens mangeront alors ce qui a été produit (du coup, quel
rapport avec les vapeurs de mercure ? La première phrase du § n’est pas au bon endroit). Sans le
savoir, ils consomment du mercure. L'eau que la population boit est aussi contaminée par ce métal
car les ouvriers se lavent les mains et boivent ensuite cette eau (je pense pas qu’ils soient si cons que
ça, ça doit plutôt venir d’une contamination de la nappe phréatique). L’Institut Universitaire Romand
de Santé au Travail (IST) de Lausanne a montré que la concentration urinaire en mercure est bien
plus élevée dans les pays d’Afrique (on peut mettre Afrique de l’Ouest ?) que dans d'autres
continents, en effet 68,8% des personnes testées montrent (de ceux qui ont faits les tests ont) des
concentrations urinaires supérieurs à l'ordinaire. Le mercure provoque aussi des risques
d'empoisonnement aigu. La pollution au mercure peut provoquer des fausses couches ou une
paralysie, notamment chez les villageois des alentours. L'impact environnemental nous montre donc
qu'il fait diminuer la santé. (il est vachement sympa ^^)

Des accidents mortels à cause des éboulements ou des explosions sont omniprésents car le travail
dans les mines, notamment dans les puits, est très dangereux. La prostitution et l'alcoolisme sont
fréquents dans les zones minières. Le phénomène de contrebande pour éviter de payer des taxes
d'exportation est risqué, mais malheureusement, très courant (pas assez précis). C'est pour cela que
nous avons mis que plus il y a des travaux dans les mines, plus la criminalité augmente.

Le virus du sida est très répandu en Afrique. En effet, deux tiers des porteurs de HIV dans le monde
sont des africains. Les enfants orphelins sont très nombreux car leur parents meurent de cette
maladie, ils sont alors contraints à travailler pour survivre. Les maladies et les accidents sont la
principale source de décès pour un grand nombre d'africains. Ils contractent entre autres des maladies
sexuellement transmissibles à cause des prostituées qui travaillent près des mines. La criminalité fait
alors diminuer la santé. (ça va dans le § du dessus ça non ?)

Ce dur travail dans les mines leur fait subir une santé des plus médiocre. Ces enfants souffrent
physiquement et doivent alors acheter des médicaments pour soulager leurs maux. Etant donné qu'ils
ne peuvent pas économiser beaucoup puisqu'ils gagnent le strict minimum pour leur survie, ils se
ruinent alors lorsqu'ils doivent acheter ces médicaments pour améliorer leur mimimum de bien être
(phrase pas belle). Cela nous montre alors que plus il y a de la pauvreté, moins il y aura de la santé,
vu qu'ils n'arriveront pas à se soigner correctement.

Nous constatons que la santé se dégrade de plus en plus pour ces enfants qui travaillent dans les
mines. La boucle est donc positive. (en même temps je me demande si on peut parler de boucle,
puisqu’il n’y a pas de rétroaction…)
BOUCLE DU POUVOIR JUDICIAIRE
Le système judiciaire est un paramètre essentiel pour évaluer comment se porte l’état de droit dans
un pays car le but premier du système judiciaire est d’appliquer le droit, surtout celui des droits de
l’homme. Dans les pays d’Afrique de l’Ouest, cette application du droit de l’homme et de l’enfant est
très faible. Elle est faible dans ces pays là car elle est coûteuse et lente puis on rajoute à ceci le
manque d’infrastructure, de personnel compétent, d’équipement et de financement. De plus dans ces
pays, le pouvoir judiciaire est souvent sous l’emprise de la dictature qui s’approprie les trois pouvoirs
alors que pour être efficace le pouvoir judiciaire doit être séparé afin de pouvoir lutter contre les
corruptions. D’un côté le pouvoir judiciaire est inefficace et de l’autre les citoyens de ces pays ne
connaissent pas leurs droits ni ceux des enfants (ignorance).

La corruption est une cause essentielle de la non-efficacité du système judiciaire en Afrique. Elle
consiste à détourner un processus afin d’obtenir des avantages pour son enrichissement personnel et
à des fins privées. Dans notre cas, deux éléments permettent la corruption dans le système judiciaire
en Afrique : le type de gouvernement, dans le sens où les pays qui exploitent l’or en Afrique de
l’Ouest sont des dictatures ou l’ont été. La deuxième cause est le fait que le système judiciaire n’est
pas adapté au pays (pourquoi ?). De plus, la corruption est un frein au développement du pays. Si
l’on prend exemple sur trois pays d’Afrique de l’Ouest qui exploite de l’or : Le Mali et la Guinée
sont des pays à dictature où la corruption est habituelle et où aucune lutte ne sera possible contre la
corruption tant que les trois pouvoirs sont aux mains d’un dictateur. Le Ghana quant à lui, est un
ancien pays dictateur dont les trois pouvoirs sont séparés mais la corruption y est possible car le
système judiciaire n’est pas efficace.

Education – Système judiciaire

Les variations du système judiciaire (qu’est-ce que c’est ?) sont dues à la politique interne du pays et
à l’éducation qui est donnée dans le pays. Si l’éducation est à la portée de tous et que les enfants
peuvent la suivre n’ayant pas de problème de pauvreté, ils pourront s’instruire. Le fait de s’instruire
permet aux gens du pays de prendre conscience de leurs droits en tant qu’homme mais aussi en tant
qu’enfant. De ce fait ils pourront lutter contre la corruption qui fait parti d’un système judiciaire
inefficace et donc d’améliorer le pouvoir judiciaire (comment ?). L’éducation a une autre influence
sur l’efficacité du judiciaire et qui a la même finalité lutter contre la corruption (formulation lourde).
Cette autre influence est le fait de (idem) donner une éducation plus poussée qui serait basée sur une
éducation dans le droit. Dans ce sens là, les futurs membres de la branche judiciaire viendront du
pays et auront reçu les compétences nécessaires pour appliquer le Droit dans le pays et pouvoir lutter
contre la corruption. Le fait de savoir écrire va permettre aux citoyens d’évoluer dans les procédures
administratives. En clair, plus l’éducation augmente en efficacité, plus le système judiciaire est
efficace.

Système judiciaire – Travail dans les mines

L’efficacité du système judiciaire a une influence sur le travail des enfants dans les mines. Car si le
pouvoir judiciaire n’est pas efficace, la corruption peut exister et s’il y a corruption cela veut dire
qu’il n’y pas d’application de la justice dans le pays (si A=B, alors B=A ^^) et enfin s’il n’y pas de
justice l’exploitation des enfants pourra continuer à se faire même si cela est contraire aux droits de
l’enfant. Dans le cas contraire, le pouvoir judiciaire va lutter contre cette exploitation qui a des
répercutions sur l’enfant. En clair, plus le système judiciaire est efficace, moins il y a de corruption et
moins il y a de travail infantile dans les mines.
Système judiciaire – Criminalité

L’efficacité du système judiciaire a une influence sur la criminalité. Dans cette partie de la boucle, on
entend par criminalité : des gens, souvent des propriétaires terriens, qui engagent des enfants pour
extraire de l’or car c’est la main-d’œuvre qui coûte le moins. Si le système judiciaire est efficace, la
justice va lutter et réprimander les responsables. Mais cette répression des exploitants a un côté
négatif car si le système judiciaire est efficace et décourage l’emploi d’enfants mais que la pauvreté
reste constante, les enfants chercheront à trouver un autre travail parfois pire, par exemple en se
prostituant (tu le dis plus bas dans tes exemples). En général, plus le système judiciaire est efficace,
moins il y a de criminalité.

Un exemple : Un pays développe une éducation mais par besoin les enfants quittent l’école pour aller
travailler dans les mines où ils seront sous-payés, exploiter et dont l’hygiène de vie y est mauvaise.
Dans ce cas, le système judiciaire doit se montrer efficace et réprimer cette exploitation en désaccord
avec les droits de l’homme et de l’enfant. Deux situations peuvent se présenter : 1) Le système
judiciaire n’est pas indépendant et il est lié au pouvoir législatif ou exécutif. Donc le système
judiciaire ne sera pas efficace car il sera réprimandé ce qui aura pour conséquence que rien n’aura
changé. Car dans ce cas, le pouvoir législatif/exécutif est corrompu et il va récupérer des profits à
cette exploitation de l’or qu’elle soit infantile ou non. Dans ce sens, il n’a aucune raison de réprimer
l’exploitation pour le profit personnel. 2) Le système judiciaire est indépendant des deux autres
pouvoirs. Il va donc réprimer l’exploitation de l’or infantile mais il y a deux conséquences à ceci : a)
La mise en danger de l’économie locale car le coût de la main-d’œuvre est plus élevé et donc les
exploiteurs vont engager moins de personne et ainsi le rendement d’or de la mine sera moins grand.
b) Les enfants ne pourront plus travailler dans l’extraction d’or pour gagner un minimum d’argent
car ceci est devenu illégal. Ils vont donc se tourner vers d’autres gagne-pains tel que la prostitution.
En conclusion le problème n’est pas régler dans les deux cas.
6.
Nous sommes en présence d’un système stable. En effet, la population ne peut pas devenir
indéfiniment pauvre. Les pays d’Afrique de l’ouest touchés par le problème de l’exploitation de l’or
par des enfants, soit la Guinée, le Burkina Faso, le Mali peuvent être classés dans les pays moins
avancés, leur indice de développement humain est donc très bas et on aurait tendance à dire qu’il est
difficile de faire pire.
Cependant, malgré la relative stabilité de la boucle, on peut anticiper une dégradation au niveau de
l’agriculture. En effet, aujourd’hui encore beaucoup de familles africaines en zone rurale cultivent
des terres. Ceci pourrait se dégrader si la pollution des sols et des eaux continue et si les agriculteurs
se voient dans l’impossibilité d’exploiter leurs champs. On pourrait alors s’attendre à une
recrudescence de chômage et une augmentation de travailleurs miniers, où alors un exode rural
important qui augmenterait l’habitat sous-intégré dans les principales grandes régions urbaines.
Nous pouvons différencier deux sortes de solutions. Les solutions à court terme et les solutions à
long terme. Il est clair qu’idéalement la mise en place des solutions à long terme serait capable de
modifier durablement le système dans la perspective d’une amélioration définitive.
Malheureusement, les solutions à court terme sont plus nombreuses et plus accessibles.
Solutions à court terme
ONG
• Dans un premier temps, l’aide des ONG qui agissent déjà depuis de nombreuses années sur le
terrain peut modifier certaines variables telles que la pauvreté en fournissant des vivres, des
vêtements. Les ONG peuvent aussi améliorer l’éducation des enfants en proposant plus
d’infrastructures et de personnels enseignants. Cependant, cette solution ne modifie pas
durablement le système dans le sens où l’aide permanente est indispensable et le retrait des
organisations donnerait au système l’occasion de rétroagir.
Les ONG peuvent aussi améliorer l’information sur les risques liés au travail dans les mines
ou aux problèmes environnementaux. Mais nous avons à faire a une société très pauvre qui se
soucie avant tout de recevoir un salaire pour pouvoir se nourrir demain plutôt que de prévoir
de quelle maladie ils seront affectés dans vingt ans.
Solutions à long terme
Politique et système judiciaire
• La situation politique du pays joue un rôle primordial pour proposer et maintenir des
solutions. Le pouvoir judiciaire doit être amélioré et devrait pouvoir sévir dans des cas
d’abus. Premièrement il est indispensable que le pouvoir judiciaire soit indépendant des deux
autres pouvoirs. Il va donc réprimer l’exploitation de l’or infantile mais il y a deux
conséquences à ceci :
La première est la mise en danger de l’économie locale car le coût de la main-d’œuvre est
plus élevé et donc les exploiteurs vont engager moins de personne et ainsi le rendement d’or
de la mine sera moins grand. La deuxième conséquence est le fait que les enfants ne pourront
plus travailler dans l’extraction d’or pour gagner un minimum d’argent car ceci est devenu
illégal. Ils vont donc se tourner vers d’autres gagne-pains tels que la prostitution. En
conclusion, dans les deux cas, le problème n’est pas réglé.
Education
• La mise en place d’un programme d’éducation évolué pourrait avoir des effets bénéfiques à
long terme. Il est malheureusement impossible de forcer les familles à envoyer leurs enfants à
l’école. On pourrait alors imaginer un dédommagement financier aux familles dont les
enfants suivent des cours. Interdire les enfants d’aller travailler dans les mines d’or est
également impossible, il faudrait alors imposer l’école jusqu’à midi, et laisser l’après midi
libre aux enfants afin qu’ils puissent effectuer un travail rémunéré. Leur enseigner les
rudiments de l’agriculture, les risques encourus lors de travaux miniers autant au niveau
sanitaire qu’environnemental permettrait une prise de conscience même si leur situation
économique ne leur laissera pas le choix de continuer d’extraire l’or avec du mercure.
Discussion :
Le travail dans les mines pourrait être un bon moyen de lutte contre la pauvreté dans les pays
d’Afrique de l’ouest, lors d’années de mauvaises récoltes. Mais ce travail ne devrait pas être effectué
par des enfants et ne devrait pas affecter l’environnement naturel.
Pour améliorer durablement le système, il faut prendre le problème à sa source, ou plutôt la source la
plus influente. Une amélioration économique pourrait modifier la plupart des variables. En effet, si
l’économie locale est soutenue par une interdiction d’importer des produits moins chers, alors, les
paysans, pourront vendre leur culture et ne seront alors pas obligés d’envoyer leurs enfants à la mine.
L’extraction artisanale de l’or, ne serait plus assez rentable et diminuerai fortement. On assisterait
donc à un retour des exploitations agricoles ce qui pourrait faire baisser le chômage. Les sols et les
eaux ne seraient plus contaminés, la santé des habitants locaux ne serait plus dégradée. La pauvreté
reculerait petit à petit, ainsi que la natalité. En parallèle, il faudrait instaurer un système
d’information sur l’agriculture, qui enseignerait à la population comment cultiver le plus
rentablement et écologiquement leurs champs, afin que les sols puissent se régénérer durablement.
Le scénario le plus probable est loin d’être optimiste. Mais si on prend en compte la situation actuelle
des pays d’Afrique de l’Ouest où est pratiquée l’extraction artisanale de l’or par des enfants, les
solutions sont difficiles à appliquer tant que la corruption perdurera.
A l’heure actuelle, ce sont les ONG qui semblent pouvoir fournir une aide concrète, à l’éducation et à
la sensibilisation, même à court terme. L’apport direct à la population reste une bonne alternative à la
misère. Certaines ONG pratiquent le microcrédit qui consiste à prêter des petites sommes d’argent à
la population afin de leur permettre d’améliorer leur activité commerciale. En outre, il faut garder à
l’esprit que l’aide financière directe a souvent un effet pervers, l0argent n’étant pas tjrs correctement
géré…

Je veux dire par la que donner de l’argent aux gens n’est pas las solution car ils sont plus riches pour
un moment et subissent « creux de la vague » après…. Si tu as une formulation miracle…

Il manque encore le scénario catastrophe.

Solutions pour le système judiciaire :

Il y a deux solutions afin de rendre efficace le système judiciaire :


- Simplifier le processus judiciaire afin de garantir une administration de la justice adéquate
car le processus est tellement complexe et surtout lent que le jugement/action en justice
prend tellement de temps que le système prend en compte les plaintes des années après.
Maintenir l’indépendance du système judiciaire car sans ceci, la simplification du processus ne sert à
rien si toutes les affaires gênantes sont étouffées par le pouvoir exécutif.

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