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C HA PI TR E I : NOTI ON S DE PHYSIQU E NU CL ÉA IR E
1. Le noyau atomique
1.1 Caractéristiques :
- très petit
- très dense
- très lourd
- dont le diamètre est approximativement égal à 10-14 m
Remarque :
1
1 uma (unité de masse atomique) = masse d'un atome de 12C = 1,660610-27
12
Un isotope est une espèce nucléaire qui possède le même nombre de proton(s) et
un nombre différent de neutron(s).
Exemples :
12 13 14
6C 6C C
6
6 n° 7n° 8n°
Remarque :
On utilise la manière d'écrire les atomes pour les éléments qui les constitue :
Le proton L'électron Le neutron
- +
e p n°
0 1 1
−1 e 1H 0n
intenses (car elles luttent contre la répulsion électriques). Elles existent entre tous
les nucléons et elles agissent à très courtes distances (de l'ordre du fm).
1.6.3 Explications :
Si on veut séparer des nucléons, on doit fournir de l'énergie. Cette énergie va se
transformer en masse selon la relation E = mc² qui établi l'équivalence entre la
masse et l'énergie. De ce fait, les nucléons séparés sont plus lourds que ceux
présents dans le noyau.
E = énergie
m = masse
c = vitesse de la lumière (3 . 108 m/s)
Gain d'énergie,
augmentation de la
Dans le noyau masse Nucléons séparés
Nucléons liés
Perte, libération
d'énergie, diminution
de la masse
2. La radioactivité :
2.1 Introduction :
1896 : Becquerel -> expérience avec les sels d'uranium sur la fluorescence (sans
lumière, il y a quand même une trace sur la plaque photo) les sels d'uranium
émettent un rayonnement invisible qui impressionne les plaques photos
1900 : Pierre et Marie Curie découvrent des éléments qui émettent un rayonnement
plus intense que l'uranium : 84PO, 88Ra
2.2 La radioactivité :
La radioactivité est l'émission spontanée d'un rayonnement par un noyau.
Source radioactive
2.4 Remarque :
Tous les noyaux n'émettent pas toujours tous les 3 rayonnements (α, β, γ)
Chapitre 4
2.4.1 Exemples :
14
C émetteur de β
β- 14
6 C → −1 e + 7 X qu'est-ce ce X ? c de l'azote :
14 0 14
7 N
238
U émetteur de α :
α 234
92 U → 2 He + 90 X X = 90 Th
238 4 234
210
Bi émetteur de γ
γ
83 Bi * → γ + 210
210
83 Bi
3.2 La demi-vie :
Au départ : N0 (nombre de noyaux)
On a constaté que la durée nécessaire pour qu'il reste la moitié des noyaux de
l'élément présent est une constante (pour un isotope donné) : on l'appelle la demi-
vie.
La demi-vie est la durée après laquelle le nombre de noyau de départ d'un isotope
donné soit réduit de moitié par désintégration.
Symbole : T
Unité : s
Chapitre 5
Graphique :
Cette courbe est un exponentielle
décroissante
Nombre
de noyaux N0
N=
2n
n = nombre de demi-vie
N0
N0/2
1T 2T 3T t (s)
3.3 Exemples :
Isotope Demi-vie Isotope Demi-vie
238
U 4,5 109 y 131
I 8d
224 234
Ra 1600 y Th 24d
213 234
Po 4 µs Pa 6,5 h
14 234
C 5730 y U 2,5 106 y
230
Th 800 000 y
4.1.1 Remarque :
Il y a toujours conservation du nombre de charge et du nombre de masse
4.1.2 Exemple :
Le lithium bombardé par des p+ se transforme en 2 noyau d'hélium
3 Li+ 1 H→ 2 He + 2 He
7 1 4 4
Chapitre 6
= un électron
écran
4.4.1 Interprétation :
L'atome est fait d'une majorité de vide, le noyau est compact et très petit. Le noyau
est positif
Certain rayonnement α sont "rejeté" et
d'autres sont déviés, cela est dû à la
positivité du noyau. Quand les α
s'approchent trop du noyau, soit ils sont
repoussé (très près du noyau) soit ils sont
déviés de leur trajectoire par leur
charges.
4.4.2 Découverte du p+ :
Si l'on met une source radioactive (émettrice d'α) dans une "boite" contenant du gaz,
aucun α n'apparaît sur l'écran dans le fond de la "boite" car la distance étant longue,
et les particules alpha perdant vite leur énergie (masse importante), celles-ci ne
peuvent se déplacer.
Gaz écran
Chapitre 7
Si le gaz utilisé pour l'expérience est de l'azote des particules apparaissent à l'écran
ce sont des noyaux d'hydrogène qu'il baptise proton.
En quoi ces noyaux sont-ils différents des noyaux d'hydrogène normaux ? Ceux-ci
proviennent d'une réaction nucléaire.
1
N + α 1 H + 17O
4.4.3 La découverte du n° :
S'est fait aussi par réaction nucléaire…
4 Be + 2 He→ 0 n+ 6 C
9 4 1 12
EL/nucleon
fission
fusion
50 Ar (uma)
5.2 Rappels
Gain d'énergie,
Dans le noyau augmentation de la Nucléons séparés
Nucléons liés masse Ou moins liés
Ou nucléons plus liés
Perte, libération
d'énergie, diminution
de la masse
5.3 Pour produire de l'énergie :
- soit de gros noyaux on fait de plus petits : c'est la fission nucléaire
- soit de petits noyaux on en fait des plus grands : c'est la fusion nucléaire
La fission est une réaction nucléaire qui consiste à casser de gros noyaux en
noyaux plus petits afin de récupérer de l'énergie
La fusion est une réaction nucléaire qui consiste à faire fusionner de petits noyaux
pour en obtenir des plus gros.
Chapitre 8
5.4 La fusion :
5.4.1 Sur les étoiles :
- distance très petite entre les noyaux sinon ils ne fusionnent pas ( petite
distance des forces nucléaires). Seulement les noyaux se repoussent (charge
positive). Pour vaincre cette répulsion, il faut que les noyaux aient une grande
vitesse et qu'ils se trouvent dans un état d'excitation : une température très
élevée donne une agitation suffisante aux noyaux pour permettre une fusion
- sur les étoiles la température > 107°C la Température est suffisante pour faire
la fusion. On appelle une réaction nucléaire permise par une température élevée :
les réactions thermonucléaires.
- Exemples (voir cours)
- Problème 1 : pour réaliser une fission sur terre, il faut une température de 106 °C.
Et il n'existe aucun solide résistants à ces températures. On peut confiner le
mélange deutérium et tritium grâce à un champ magnétique. Car le plasma
(mélange de noyaux à grande température) est ionisé (donc conducteur
d'électricité).
- Conséquence : à cause de ses problèmes ont ne peut pas utiliser la fusion pour
créer de l'énergie à grande échelle.
5.5 La fission :
Quand on dit qu'un matériau est fissile cela signifie qu'il peut subir la fission (tous les
noyaux ne le sont pas)
Etre fissile = quand un noyau est frappé par un n° le noyau se casse en 2 noyaux
libérant 2 ou 3 n°
5.5.1 Exemple :
235
U+ 01 n→ 94
38 Sr + 34 Xe + 2 0 n
140 1
235
U+ 01 n→101
42 Mo+ 50 Sn + 3 0 n
132 1
Les n° libérés par une réaction de fission ne savent pas obligatoirement induire une
nouvelle fission car leur vitesse est trop élevée. Certains peuvent induire une
nouvelle fission à condition que sa vitesse soit la bonne.
Si les n° produits induisent à leur tour un nouvelle fission, on a ce que l'on appelle
une réaction en chaîne explosive.
voir documents
(a) Composition :
1 réacteur
3 circuits d'eau (primaire, secondaire, de refroidissement)
1 turbine
1 alternateur
1 tour de refroidissement
1 condensateur
(b) Fonctionnement :
1. la fission produit de la chaleur dans le cœur du réacteur : l'eau du circuit primaire
chauffe
2. l'eau du circuit primaire va chauffer l'eau du circuit secondaire
3. l'eau du circuit secondaire devient vapeur dans le générateur de vapeur
4. la vapeur actionne la turbine (Energie thermique énergie mécanique)
5. la turbine actionne l'alternateur (Energie mécanique énergie électrique)
6. de l'eau pompée dans un fleuve va dans le 3e circuit pour refroidir la vapeur dans
le condensateur et la retransforme en eau liquide
Chapitre 10
7. cette eau réchauffée passe dans la tour de refroidissement puis retourne dans le
fleuve.
- réaction nucléaire : les n° agissent plutôt avec les noyaux des atomes qu'avec les
électrons (car ils ne sont pas déviés par leur charge). Ils induisent alors une
réaction nucléaire. Ils ont de très grand parcours dans l'eau.
- la dose (D) est l'énergie reçue par une unité de masse absorbante.
Unité : le gray (Gy) = J/kg
l'équivalent dose (ED) grandeur qui caractérise la nocivité et les dégâts que va
-
faire un rayonnement sur un tissus biologique :
ED = D . FQ
FQ = facteur de qualité type du rayonnement
unité : le sievert (Sv)
7. Applications de la radioactivité :
Voir la production de l'électricité dans les centrales.
Chapitre 12
1. Systèmes oscillants :
1.1 Définitions :
Il existe des phénomènes qui sont dit : "périodiques"
Ex : marrées, horloge, …
Ex : pendule, ressort, …
La période est le temps (la durée) nécessaire pour revenir à l'état initial (à la même
position)
Le hertz est la fréquence d'un oscillateur qui décrit une oscillation en une seconde.
Pour déterminer l'élongation, on prend un axe que l'on fait coïncider avec la
trajectoire et son zéro correspond à la position d'équilibre de l'oscillateur.
Symbole : y(t) unité : le mètre (m)
2. Le mouvement harmonique :
2.1 L'élongation en Mouvement harmonique :
Un ressort = un pendule élastique
0,050
0,8 0,081 0,000
1,0 0,100 -0,050 0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0
La période
1,2 0,081 -0,100
1,4 0,031 -0,150
1,5 0,000 t (s)
1,6 -0,031
1,8 -0,081
2,0 -0,100
2,2 -0,081
2,4 -0,031
2,6 0,000
A = 0,100 m
T = 2s
F = 1/2 Hz
ω = 2π / T ou ω = 2 π f
Pour que deux oscillateurs soient en opposition de phase, leur déphasage doit être
égal à un nombre impair de fois π radian.
Remarque :
Il existe des miliers de valeur pour le déphasage, différentes des multiples de π il
peut y avoir des cas fort différents du déphasage et de l'opposition de phase.
y( t 2 ) − y( t 1 )
v( t ) = lim v
t1− t 2→0
m = lim
t1− t 2→0 t 2 − t1
= y ( t ) (par définition d'une dérivée)
Dans un MH :
- l'amplitude de la vitesse = A ω
- la fréquence et la période sont égale à celle de l'élongation mais la vitesse est
déphasée de π/2 par rapport à l'élongation
- la v(t) est nue grandeur vectorielle :
- intensité : formule
- direction : la même que celle du mouvement
- sens : le même que celui du mouvement
- la vitesse peut être négative, cela indique juste que le vecteur change de sens
graphique :
v( t 2) − v( t1)
Am =
t 2 − t1
v ( t 2 ) − v ( t1 )
a( t ) = lim a
t1− t 2 → 0
m = lim
t1− t 2 → 0 v 2 − v1
= v( t ) = y ( t )
en MH :
v(t) = Aω . cos(ωt + φ)
a(t) = -Aω² . sin(ωt + φ)
a(t) = Aω² . sin(ωt + φ+π)
Différents dessins :
- l'amplitude de F = A m ω²
- la fréquence et la période sont = à celle de l'élongation
- il y a un déphasage de π : opposition de phase avec l'élongation
- renseignements supplémentaires ?
F = -Aω²m . sin(ωt + φ) = -ω²m . y(t) = -4π²f²m. y(t)
Cela veut dire que -4π²f²m est une constante selon un
mouvement. Et que l'intensité de la force est directement proportionnelle à
l'élongation.
On appelle cette force une force de rappel, car elle ramène un mobile vers sa
position d'équilibre.
L'Ep caractérise l'interaction avec le milieu. Son intensité = F.d (ou F.d.cosα si la
force n'est pas dans le même sens que le mouvement)
Ep + Ek = constante
Em = Ek (max) + 0 = 2 π²f²A²m
L'énergie mécanique est liée à l'amplitude au carré : plus l'amplitude est grande plus
l'émergie mécanique est grande.
L'intérieur des crochets est égal à 1, l'énergie mécanique est bien constante
3. La résonance :
1. Deux oscillateurs de même fréquence (car
de même longueur) sont couplés (par un
lien matériel).
Si on fait osciller le 1er, on constate que
l'autre se met à osciller avec une
amplitude de plus en plus grande, alors
que celle du premier oscillateur devient
nulle. Ensuite le phénomène s'inverse.
L'oscillateur A est en opposition de phase
avec le second.
Pour interpréter les observations, on doit supposer un transfert d'énergie qui se fait
d'un oscillateur vers l'autre. Ce transfert est maximum si les deux oscillateurs ont la
même fréquence et surtout quand un oscillateur transmet l'énergie avec une
fréquence qui correspond à la fréquence propre de celui-là.
Chapitre 19
1. Notion d’onde :
1.1 Introduction :
1.1.1 Un Bouchon :
Bien que les voitures avancent peu, un « signal » arrive et parcourt toute la file.
Les ondes longitudinales sont les ondes dont la direction de vibration est la même
que celle de la direction de propagation.
Ex : le son
v.τ est la distance parcourue par l’onde pendant une période : c’est la longueur
d’onde
Symbole : λ unité : m
λ = v.τ ou λ = v /f
Chapitre 22
y en t3 en t1
x
en t2
y
P1 x2-x1 = λ P2
P3 P4
x
Donc, comme la différence de phase est la différence du déphasage des deux point :
Δ φ = φ1 – φ2 = -2π.x2 / λ + 2π.x1 / λ = 2 kπ
-x2 / λ + x1 / λ = k
x1 – x2 = k.λ
La longueur d’onde est la distance qui sépare deux point consécutifs d’une onde en
concordance de phase.
Δ t = (2k+1) τ/2
Or, comme la différence de phase est la différence du déphasage des deux point :
3. Superposition d’onde :
3.1 Principe de superposition :
3.1.1 Enoncé :
Si plusieurs ondes atteignent le même point au même instant, elles s’y superposent
de telle manière que :
1. l’élongation résultant du point est la somme algébrique des élongations données
par chaque onde en cet instant.
2. Après la rencontre, les ondes continuent à se propager indépendamment.
3.1.2 Schémas :
Chapitre 24
nœud
ventre
source Extrémité
fixe
fuseau
Les ondes sont envoyées par la source et renvoyées quand elles rencontrent
l’obstacle. On ne voit donc que les superpositions d’onde.
Les points qui ne bougent pas sont appelés des nœuds. Les autres points on une
amplitude variable (0 à max). Les points dont l’amplitude est maximale sont appelée
des ventres. Les points de deux fuseaux voisins vibrent en opposition de phase.
Plus la fréquence augmente, plus il y a de fuseaux.
3.2.2 Equation : x d
P
Onde réfléchie :
y(t, x) = A sin [2π (t.f – (L+d)/λ) + π ]
+ π car une onde réfléchie est toujours en
opposition de phase avec l’onde incidente.
Le point P sera un ventre si les deux ondes arrivent en concordance de phase sur ce
point P
Ventre Δφ = kπ
Δφ = | -(L-d)2π / λ + (L+d)2π / λ + π | = kπ
|4d/λ – 1| = 2k
4d/λ = 2k +1
d = (2k+1) λ/4
L = k . λ/2
f = kv/2L
4. Le Son :
Il faut, pour créer du son, un objet qui vibre (corde, lame, diapason, …). Cet objet qui
vibre transmet des vibrations à l’air et de cette manière il y a création d’une onde.
4.1 Caractéristiques :
- longitudinale dans l’air
- tridimensionnelle
- le sont ne se propage pas dans le vide, il a besoin d’un milieu pour se propager.
- La hauteur d’un son dépend de la fréquence de ce son. Plus le son est aigu, plu
la fréquence est élevée.
L’oreille humaine entend des fréquences compris entre 16 Hz et 20 000 Hz
- L’intensité d’un son est liée à son amplitude
- Le timbre d’un son : en général un son est la superposition de plusieurs
fréquences. Plus il y a d’harmonique plus le timbre est clair.
4.2 Le battement :
S’il on met deux diapason de même fréquence en même temps, l’amplitude du son
augmente
S’il on en met seulement un en vibration, par phénomène de résonance, le deuxième
se met à vibrer.
Le battement est la variation d’intensité que l’on aperçoit dans un son résultant de
la superposition de deux sons de fréquences voisines.
Chapitre 26
Front d’onde
5.1.5 La Diffraction
Les ondes se diffractent : elles ont la propriété de contourner
les obstacles. Les ondes changent de direction lorsqu’elles
rencontrent un obstacle.
Chapitre 27
Plus l’espace entre les obstacles est petit, plus le phénomène est important.
5.2 Interprétation :
5.2.1 Le Principe d’Huygens :
Tout point touché par une onde devient à son tour une source d’ondes. Il produit des
ondes circulaires élémentaires de même fréquence que l’onde. L’onde visible est
l’enveloppe des ondes élémentaires.
5.2.2 Explications :
L’onde visible, son front d’onde est la résultant des
t+Δt différentes ondes élémentaires. Comme les ondes
P P élémentaires ont même fréquence, même vitesse que
P l’onde de départ, elles ont toutes le même rayon en un
t
même instant.
.S
Pour une onde plane à une
dimension :
P
L’onde avance :
- en t +Δt : A’ devient source
- en t +2Δt : B’ devient source
- en t +2Δt : C’’ devient source
Le lien entre î et r^ :
Sin î / sin ^r = v1/v2 = constante N
Si ^r < î v2 < v1
Si ^r > î v2 > v1 αr
v1/v2 = constante dépend des deux milieux traversés par l’onde.
v1/v2 = indice de réfraction du milieu 2 par rapport au milieu 1
5.2.6 Interférences :
Voir documents
d1 P
d
2
Chapitre 29
L’onde des deux sources arrive en P à un moment différent. La distance qu’elles ont
parcouru est différent. Elles arrivent à un temps différent : il y a donc un déphasage.
t1 = d1/v
t2=d2/v
Δ t = t2 - t1 = | d2 - d1 | / v
| d2 - d1 | = k vτ | d2 - d1 | = k λ
Pour avoir un point d’une figure d’interférence qui vibre avec une amplitude
maximal, il faut que la différence de marche (càd : la différence des distances qui
sépare les sources au point P) soit un multiple de la longueur d’onde. On parle
d’interférences constructives.
Δ t = (2k+1) τ/2 = | d2 - d1 | / v
Pour avoir un point immobile dans une figure d’interférence, il faut que la différence
de marche soit égale à un multiple impair de la demi-longueur d’onde.
(a) Exemple 1 :
- source immobile S
O
- observateur immobile
L’observateur perçoit la λ comme elle est réellement.
(b) Exemple 2 :
Chapitre 30
- La source approche
- L’observateur est immobile
le on est ressentit comme plus aigu, pourtant la
fréquence de la source est toujours la même. C’est S
parce que la λ perçue par l’observateur, est plus O
petite que la λ « normale ». Alors, comme la vitesse
est constante, on a l’impression que la fréquence a
augmentée le son est plus aigu
(c) Exemple 3
- La source s’éloigne
- L’observateur est immobile
Le son paraît plus grave
(d) Applications :
C HAP IT RE IV : L A LUMI ÈR E
1. Comportement de la lumière :
- propagation dans le vide
- elle se propage en ligne droite dans un même milieu
- elle subit une réfraction au changement de milieu
- elle peut être absorbée par un milieu
- elle peut être réfléchie
- elle transporte de l’énergie
- la lumière blanche peut être décomposée en différentes couleurs. Un couleur qui
ne peut plus être décomposée est qualifiée de monochromatique ou spectrale
- quand on croise deux faisceaux de lumière, il n’y a pas de perturbation à la zone
de superposition.
2. Modèles :
2.1 Newton :
1704 – essaie sur sa lancée (la Gravité) d’expliquer la lumière
Quand î > ^r la lumière entre dans un milieu plus réfringent. Il conclut que v2 >v1
car la bille prend de la vitesse.
2.2 Huygens :
1691 – continuant sur son modèle ondulatoire.
La lumière est une onde, c’est un signal qui se propage de région voisine en
région voisine (dans le vide, elle se déplace dans le milieu éther). Chaque couleur
correspond à une fréquence particulière.
Par contre, par rapport à Newton, il conclut que la lumière, après la réfraction dans
un milieu plus réfringent, que la vitesse est moins importante. Il conclut donc l’inverse
de newton.
2.3 Fizeau
1850 – mesure la vitesse de la lumière
Ce qui est étonnant. Par exemple, la lumière qui est émise d’une voiture en
mouvement a la même vitesse qu’une lumière venant d’une source inanimée.
3. Propriété de la lumière
3.1 Propriétés générales :
L’amplitude Intensité de la lumière
La fréquence la couleur
La phase le relief
3.2 Interférences :
3.2.1 Expérience :
On envoie de la lumière laser
(monochromatique) sur une dia qui
est percée de deux fentes. Les deux l a Ecran
fentes vont devenir les deux
nouvelles sources cohérentes car D
comme elles sont
monochromatiques, elles ont la même fréquence et elles sont en concordance de
phase. Sur l’écran se forme une figure d’interférence qui est faite d’une série de
franges alternativement claires et obscures. Ces franges sont équidistantes, de
même taille et de même largeur.
L’interfrange est la distance qui sépare deux raies voisines.
3.2.2 Interprétation :
Frange noire pas de lumière les ondes arrivent en opposition de phase à cet
endroit.
|d2-d1| = kλ
On peut remplacer d2+d1 par 2D vu que les distances entre les sources et l’écran
sont beaucoup plus grandes que les dimensions de la figure d’interférence.
Chapitre 33
d2-d1= ax/D
P est dans une frange claire d2-d1= ax/D = kλ
Si x = l’interfrange k = 1
i = λD/a
Cette formule permet le calcul de λ .
3.3 La diffraction
3.3.1 Par une fente :
- sélection en différents faisceaux : un centre très lumineux, puis une tache noir,
puis une frange moins lumineuse, …
- les taches lumineuses sont de moins en moins larges et de moins en moins
intenses que l’on s’éloigne de la frange centrale.
- Plus la fente de la diapositive augmente, plus les franges sont serrées et les
maximums plus visibles.
(a) Interprétation :
En vertu du principe d’Huygens, tout point de la fente devient source d’une onde
élémentaire circulaire.
La frange centrale :
Certaines ondes vont rester dans le sens de la source. Ses ondes parallèles et on
parcouru le même chemin, elle sont en concordance de phase. cette frange est
très lumineuse
P
Dans la figure de diffraction :
Les ondes parcourent des distances différentes. a
L’onde issue de S1 et l’onde issue de S2 ont une différence de marche de d/2 donc
de λ/2
Le retard est de τ/2 car l’onde est arrivée en opposition de phase (la différence de
marche est de λ/2) l’Amplitude est égale à 0.
sinθ = 2λ/a
sinθ = λ/a
(b) Mesure de λ :
λ = a sin θ dans le minimum 1. Frange
On sait donc calculer la
longueur d’onde en sachant
centrale
que nous sommes dans un
triangle rectangle, donc que
sinθ = x/√(D²+x²)
avec x = a la distance entre le milieu de la frange centrale et le point P
λ = a x/√(D²+x²)
La figure de diffraction par un réseau est une série de raies, très lumineuses
symétriques par rapport à la raie centrale et très espacée les unes des autres.
(a) Interprétation :
On est dans la même approximation que pour la diffraction
précédente. On considère que les rayons sont parallèles
car la distance entre le réseau et la source est très grande. a d
θ
d est la différence de marche entre une onde issue de S1
et une onde issue de S2
(b) Mesure de λ :
Chapitre 35
λ = a x/√(D²+x²)
3.4 Polarisation :
Une onde est polarisée quand elle n’a qu’une seule direction de vibration.
Les ondes longitudinales ont toujours une seule direction de vibration, on ne parle
donc pas de polarisation.
Les ondes transversales peuvent être soit polarisées, soit non polarisées (un fuseau
avec une corde par exemple).
On peut transformer une onde non - polarisée en une onde polarisée grâce à un filtre
à polariser.
Un filtre polarisant set une ouverture qui ne sélectionne qu’une seule direction de
vibration.
On prend deux filtres, on les met de telle sorte que la direction du filtre 1 soit
perpendiculaire à celle du filtre 2. On ne voit plus la bougie.
Lumière filtre1 onde polarisée filtre2 onde toujours polarisée. On observe de la lumière
non polarisée
La lumière des étoiles n’a pas un spectre complet. On observe des raies noires. Ces
raies s’appellent des raies d’absorptions, parce que l’énergie qui correspond a cette
couleur a été captée par l’atmosphère de l’étoile (changement de couches
électronique besoin d’énergie). Les couleurs absorbées sont caractéristiques de la
nature de l’atome qui absorbe.
Il y a aussi des raies d’émissions qui sont les raies qu’un électron envoie pour
descendre de couche électronique. Chaque atome a ses raies propres.
En 1868, on observe que toutes les raies d’absorption qui se trouvent dans le
spectre de certaines étoiles sont décalées soit vers le rouge, soit vers le violet.
Malgré cela, l’inter - raie ou la différence de distance entre les raies reste la même.
Ce phénomène est dû à l’Effet Doppler. On voit une modification de fréquence.
D’après les calculs de Maxwell, la vitesse de propagation devrait être égale à 300
000 000m/s
Chapitre 37
4.2 Hertz
A partir d’un courant alternatif, M. Hertz crée des ondes dont la λ est égale à 1m. Il
vérifie toutes les propriétés des ondes ainsi que la vitesse prévue par Maxwell.
Ces ondes électromagnétiques ont des fréquences comprises entre 1 Hz et 1025 Hz.
Dans l’ordre de fréquence de plus en plus élevée :
Ondes hertziennes (radio), micro-ondes, infrarouge, lumière visible, ultraviolet, rayon
X et rayons gamma.
Plus la fréquence est élevée, plus l’énergie transportée par l’onde est importante.
5. L’effet Photoélectrique
5.1 Résultats expérimentaux :
vide
Hertz : surface métallique + lumière émission
d’électrons.
Cette émission d’élection par une surface métallique est
appelée l’effet photoélectrique.
(a) Observation :
- quand il y a émission d’électron, le nombre d’e- émis
(I) est directement proportionnel à l’intensité de lumière.
- Il existe un seuil de fréquence : pour un métal donné, il existe une fréquence
minimum en deçà de laquelle l’effet photoélectrique ne se fait pas. Par exemple,
Na 4,39 1011 Hz. Le seuil de fréquence est fonction de la nature du métal.
- L’émission d’e- est quasiment instantanée, en 10-9s. dès que la lumière est là, il y
a émission d’e-, même si celle-ci est faible.
(b) Interprétation :
On suppose que l’onde interagit avec le métal, donne de l’énergie aux e- qui
absorbent cette énergie. Il vibrent de plus en plus en plus fort jusqu’à s’extraient de
l’atome.
Ilum > Elum > nombre d’e- > car énergie de vibration >
Si dans un atome, un e- change de couche, l’énergie libérée par cette émission sera
égale à E = h.f ce qui explique que selon les atomes, la couleur soit différente. Car
la fréquence est « déterminée » par l’atome.
Pour tout ce qui est échange d’énergie entre la lumière et la matière on utilise le
modèle avec les photons.
Ex : l’effet photoélectrique
Il y a une manière géométrique d’aborder la lumière, mais elle ne donne pas lieu à
des lois.
2. L’énergie :
2.1 Les sources d’énergie :
- sources nucléaires dont on récupère l’énergie par fissions et fusion.
Ex : uranium, hydrogène
- sources fossiles dont on récupère l’énergie par combustion
Ex : le pétrole, le charbon, le gaz naturel
- sources renouvelables
Ex : nourriture, la biomasse, le bois de chauffage, le soleil …
2.2 Définition
L’énergie est une grandeur qui caractérise la capacité qu’à un système à agir sur
un autre système.
moteur
Combustion de l’essence
E. Chimique qui disparait E mécanique qui augmente
Enrte les deux systèmes, un transfert d’énergie appelé le travail (W). Ce transfert
s’effectue grâce à la force de la grue. On dit que la grue fournit un certain travail.
La grue est appelée machine.
Une machine est un convertisseur d’énergie.
Système 1 W Q
qui fournit
Résistance L’eau
de l’énergie
3. La chaleur :
3.1 Mesure de la chaleur
On ne peut mesurer la chaleur que par ses effets.
augmentation de la température (dillatation, changement de pression, …)
Changement d’état.
Ex :
- eau : 4180
- fer : 450
- éthanol : 904
Chapitre 41
m : la masse
L : chaleur latente de fusion ou de vaporisation
La chaleur latente est la quantité d’énergie nécessaire pour faire changer d’état une
substance.
Ex : la chaleur latente de :
- glace – eau : 335 000
- eau – vapeur : 2 259 000
- vaporisation de l’aluminium : 11 400 000
La conductivité est la puissance qui est transférée par mètre et par degré.
3.2.3 Le rayonnement :
C’est la propagation de la chaleur par une onde électromagnétique.
il n’y a pas besoin de support.
Tout objet dont la température absolue est différente de zéro émet un rayonnement
dont la longueur d’onde est dans les longueurs d’ondes d’infrarouges, jusqu’à l’ultra-
violet.
La quantité d’énergie émise dépend de la température du corps.
UV bleu rouge IR
Ex : on chauffe une barre de fer :
1. on n’observe rien de visible le rayonnement est faible ,de plus, il est en grande
majorité dans les rayonnements infrarouges.
2. Le fer devient rouge le rayonnement a augmenté, et il est en grande partie
composé de lumière visible.
3. Le fer devient blanc le rayonnement est de plus en plus important, et il est
quasi entièrement dans le visible.
Plus l’objet est froid, plus la longueur d’onde du rayonnement de l’objet a une
longueur d’onde petite.
réfléchit et reste à l’intérieur de la serre. Il finit donc par faire beaucoup plus chaud à
l’intérieur de la serre.
Dans l’atmosphère, ce sont le CO2 et H2O qui jouent le rôle de la serre. La terre a
cette température grâce à l’atmosphère (sinon, ce serait invivable).
Intensité du
rayonnement
visible
Ré-
Soleil
émission
6000 K
de la terre
Explication du schéma :
La plus grande partie des rayons du soleil passent par la première fenêtre, ils
arrivent donc au sol.
La deuxième fenêtre permet au rayonnement terrestre de repartir vers l’univers (λ =8
à 12 µm)
2. Les gaz à effet de serre suppriment la 2e fenêtre, donc le rayonnement terrestre
va être piégé. la température augmente.
Ex :
Eau chaude + eau froide eau tiède ΔU = Q
Dans une machine thermique, on une matière qui est soumise à des transformations
cycliques. Cette matière s’appelle agent matériel.
Ex d’agents matériels :
l’eau car : elle se transforme en vapeur, elle actionne un piston (ou une turbine) qui
fournit un travail, la vapeur se refroidit et redevient de l’eau. (transformation cyclique)
Ex de machines :
Le moteur à 4 temps, les machines à vapeur, …
5.2 Représentation :
Source chaude
W Qc = Qf + W
Qf
Source froide
W = énergie utile
Qc = énergie fournie
rendement de 100 % Qf = 0
impossible car il y obligatoirement échange de chaleur avec la source froide
(entropie)
Chapitre 46
Source chaude
Qc Ex: le frigo
Un moteur compresse un gaz, quand il se dillate il
machine prend de la chaleur à l’intérieur puis se libère dehors.
W
Qf
Source froide