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"entre mains et visage"

Travailleurs de la façons en zone euro-med

Pierre Jarlan
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5 pays et 10 usines

5 pays et 10 usines visitées dans un dialogue autour des


savoir-faire qui nous rapprochent de Paris à Vilnius, de
Bucarest à Casablanca en passant par Tunis. Un jeune
photographe nous fait partager son regard humain et
sensible à la rencontre des travailleurs de l’industrie de
l’habillement textile et cuir.

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« Dans «entre mains et visage» je veux partager mon regard
contemplatif qui valorise le savoir faire et revalorise le travailleur »

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« Je me rends compte qu’un cadrage très
serré sur les mains et le visage du tra-
vailleur, le regard concentré sur son ou-
vrage correspond graphiquement à ce
qui m’intéresse de montrer. Mais ce ca-
drage peut également unir graphique-
ment les différents métiers et ou ethnies
par-delà les pays et les religions.»
Pierre Jarlan

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C’est en octobre 2008 que le concept
« entre mains et visage » est né. Vou-
lant témoigner des savoir-faire arti-
sanaux de la petite ville d’Asilah au
Maroc, ma recherche graphique m’a
conduit à ce concept et de remarquer
que s’éloigner c’est perdre en intensi-
té (de l’image), s’approcher plus c’est
perdre en identité (du personnage).

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Le rendu esthétique, comme la thématique ont
rapidement reçu un écho favorable. Remarqué
dans le monde de la mode et de la confection de
vêtements, j’ai pu poursuivre ce travail dans 10
entreprises européennes de la confection à façon.
Et réaliser une vaste exposition sur le salon zoom-
byfatex de première vision à Paris Villepinte.

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L’intérêt de la série et de la technique est de concentrer le regard du spectateur sur la qua-
lité du savoir-faire de chaque petite main, ainsi étape par étape l’histoire de la confection
du produit se raconte. En regardant ces images, j’espère que l’on a réellement l’impression
que ces hommes et femmes, par la communion qui existe entre eux dans le travail, sont
ensemble, des maillons d’une chaîne, harmonieuse.

Ce témoignage a aussi des fonctions anthropologiques, le savoir-faire ici ou là-bas qu’en


est-il ? De ces différences ou de ses ressemblances ? Comment est-il considéré, comment
est-il valorisé ?

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J’espère pouvoir continuer le projet pour combler les
énormes lacunes qui existent dans le champ des mé-
tiers (de la mode pour le moment).

Une fois ces lacunes comblées, il serait intéressant d’en-


visager de publier un livre, ou de réaliser une exposition
permettant au grand public de mieux se rendre compte
de la réalité de la confection de leurs vêtements. Comme
je l’ai souvent dit, avant de réaliser ce reportage, moi-
même, je n’aurais pas été étonné de voir d’un côté d’une
gigantesque machine rentrer le coton, et de l’autre sor-
tir le jean ou la chemise. Or, il n’en est rien, je pense
qu’une trop grande partie du grand public n’en est pas
conscient.

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Remerciements : Sylvie Maysonnave , Agnes Etame-Yescot, Eurovet ,
Les employés des sociétés : Cofivet , Conflux , Intimo, Klasikine ,
Omniteksas , Quatro-confection , Rony’s , Ulysse Fashion.

Suite de l’expo sur www.pierrejarlan.com

Graphisme: Veronica Pirim


www.veronicapirim.fr

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