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Le narrateur sjourne Tansonville chez Gilberte et Robert de Saint-Loup.

. Gilberte lui apprend quelle tait tombe amoureuse de lui le jour o ils staient aperus Combray. Cela le laisse indiffrent sur le plan des sentiments mais sa vision de son pass en est bouleverse. A la lecture du Journal des Goncourt que lui prte Gilberte, il constate son absence de dispositions pour les lettres en mme temps que son indiffrence lgard de la littrature. Aprs avoir pass quelques annes en maison de sant, le narrateur rentre deux fois Paris pendant la Premire Guerre mondiale. Il constate lvolution des personnages quil connat bien et les transformations que la guerre provoque dans la haute socit : le salon de Mme Verdurin est devenu lun des lieux les plus minents de Paris, ses amis publient quotidiennement des articles creux et patriotiques, Saint-Loup est devenu sur le front un glorieux meneur dhommes. Lors dune dambulation nocturne, le narrateur rencontre M. de Charlus qui lui parle de la guerre. Il est devenu mconnaissable tant linversion la transform. Aprs lavoir quitt, le narrateur se perd et trouve un htel o il sarrte. Cest un htel de passe pour homosexuels tenu par Jupien. Le narrateur surprend M. de Charlus en train de se faire voluptueusement battre dans une chambre. Le narrateur y trouve aussi la croix de guerre de Saint-Loup. Une alerte pousse le narrateur se rfugier dans un abri souterrain et met fin cet pisode. Bien des annes plus tard, le narrateur rentre encore Paris aprs un autre sjour en maison de sant. Il sest compltement dtach de sa qute artistique mais, en route pour une matine organise chez la princesse de Guermantes, plusieurs impressions familires et anciennes le remettent brusquement sur la voie de la littrature. Forc dattendre la fin dun morceau de musique dans une bibliothque, il tombe dans une profonde rflexion qui lui livre les cls de la cration littraire. Il comprend que sa vie entire a t un long apprentissage de lart et doit constituer la matire de son livre. En entrant dans le salon des Guermantes, il reoit un seconde rvlation : la vision de tous les visages vieillis quoique connus des invits lui fait apprhender la dimension du temps. Dans ce salon, le temps lui apparat sous une forme sensible quil dcide de donner son uvre venir. Il passe le reste de ses jours crire, aiguillonn par limminence de la mort.

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