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36 alors Fouvert Eno, r+ 1,9 2s... ne contient aucun point de 4 distinct de 1p. Ainsi no > 36 n'est pas un point limite de 4” Par conséquent Fensemble dérivé de A est A" = {1,2, 3,.-5 34, 35, 36) (Gi) Si B est un sousensemble infini de N, alors & nest pas msjosé, Ainsi tout ouvert contenant un point quelconque © N va contenir des points de F autres que p. Ainsi f= N. En revanche, si & est fini alors & est majoré, par exemple par ng EN. Alors Vouvert Eng-1 ne contient aucun point de E, Ainsi ng + 1 EN n’est pas un point limite de f et done BNCHAPITRE 5 Espaces topologiques : définitions SPACES TOPOLOGIQUES Soit X un ensemble non vide. Une famille T de parties de X est une topologie sur X ssi T (rifie les axiomes suivants, 0,] Xet@ appartiennent a T. 02] La réunion d'une famille quelconque de parties de T appartient & T. 05] Liintersection de deux parties quelconques de T appartient a T. Les éléments de T sont alors appelés ensembles T -owverts, ou simplement (ensembles) ouverts , X et T,ensemble, c’est-i-dire le couple (X, T) est appelé un espace topologique. Exemple 1.1: Soit U la famille des ensembles ouverts de nombres réels étudige au chapitre 4. Alors ‘U est une topologie sur R ; on Vappelle la topologie usuelle de R. De maniéze analogue, 1a famille U des ensembles ouverts du plan R? est une topologie et celleci est aussi appelée la ropologic usuelle de R?, On admettra toujours que R et R? sont munis de leur topologie usuelle sauf mention expresse du contrare. x Exemple 1.2: Considérons es famille suiventes de patties de X= (a, 8, od, c}. KP, @), a), Cored), Bede) K, 9, (@, Cd, (ered), (0.0.0) T. = OB (ted Tarera), (050,709) Remarquons que T, est une topologie sur X’ puisqu'elle véritie les trois axiomes requis [0;], [02] et [05], Mais 7, n'est pas une topologie sur X puisque la reunion fae.d) U (bed) = {a,b,0,0) dde deux éléments de 1, n’appartient pasa 7, c'estidire que T; ne vérifie pas V'axiome {02} De meme ‘T, n'est pas une topologie sur X puisque V'intersection feed} 0 {abde) = (0,0) nlappartient pas a T,, c'estadire que T,,ne vérifie pas 'axiome (03) Exemple 1.3: Désignons par 1p la famille de toutes les parties de X. Remarquons que .D vérifie le axiomes d'une topologie sur X. Cette topologie sappelle la topologie discréve ; et X, ‘muni de ta topologie discréte, c'est-dire le couple (X, ), est appelé un espace ropolo -sique discret ou plus simplement un espace diseret, Exemple 1.4; Comme on le voit d'spr’s Vaxiome [0], une topologie sur X doit content les ensemble X et O. La famille J = {¥, O} constituée par ¥ ot O seuls est elle-méme une topotogi sur X. On Pappele la copoiogie grosséve de X ; et X muni de sa topologie grossire, cst Actire (X, _J)est appelé un espace topologique grossier ou plus simplement un espace grosserChapitre /Espaces topologiques : définitions 75 Exemple 1.5: Considérons tous les sousensembles de X dont le complémentaire est fini ainsi que Vensemble vide @, Cotte famille T est également une topologie sur X. On T'appelie la topologie cofinie ou la Ty-topologie sur X. (La signification du Ty apparaitra dans un chapitre ultérieur.) Exemple 1.6: intersection T, A Ts de deux topologies queleonques T; et Tp sur X est également une topologie sur X, En effet d'aprés (0,], X et appartiennent chacun a la fois 47, et ‘Tq; ainsi X et O appartiennent chacin 4 Vintersection 71M Ta, ; c'estaedire que T, A Ty vitifie [0], De plus si G, H © T, O Tz alors, en particulier, G, HE T,. et G, HE T,. Mais pusque T, et Tz.sont des topologies, G NH E Ty et GAH E To Par conséquent, GnHE TOT, En d'autres termes, 7; O Ty vérifie [05]. De manitre analogue 7, A; vérifie [02]. La proposition démontrée dans exemple précédent peut en fait étre généralisée A un ensemble quelconque de topologies. A savoir, ‘Théoréme 5.1 : Soit (T; : i © J une famille quelconque de topologies sur un ensemble X. Alors intersection /, T; est également une topologie sur X. Dans notre dernier exemple nous allons montrer que la réunion de topologies n'est pas en général une topologie. Exemple 1,7: Chacune des families T= (%P,(0}) et Te = 9,10) est une topologie sur X= (g, b,c}. Mais la réunion TLUT, = K9, (0), n'est pas une topologie sur X puisque Maxiome [Og] n’est pas vérifié. Cestaidire que (@) ET,UTs, 0} ET,UT, mas fa) U {6)= {e, b} n'appartient pasa T, U T;. Si G est un ouvert contenant un point p € X, alors G est appelé un voisinage ouvert de p De meme, @ privé de p, c’est-adire G \ {p} est appelé voisinage ouvert pointé de p. Remarque : Les axiomes [0,], [02] et [03] sont équivalents aux deux axiomes suivants : [O#] La véunion d'un nombre queleonque de parties de T appartient & T. [OF] L'intersection de toute famille finie de parties de T appartient 4 T. En effet [Of] implique que @ apparlient a T puisque UGET:GEG) = 9 clest-i-dire que la réunion d’une famille vide d’ensembles est ensemble vide, De plus [O$] implique que X appartient 4 T puisque NGET:GE9) = X clesL-i-dire que intersection d'une famille vide de sous-ensembles de X est X lu-méme. POINTS D’ACCUMULATION Soit X un espace topologique, Un point p © X est un point d'aecumulation ow un point limite dun sous-enserable A de X ssi tout ouvert G contenant p contient un point de A différent de p, c’est-i-dire si Gouvert, pEG implique (G\())NA4O L'ensemble des points d’accumulation de A, noté A’ est appelé l'ensemble dérivé de A.FE Chapitre 5/Espaces topologiques : définitions Exemple 2.1: La famille T = {X, 0, (6.4), (0,4), {b,ede}) étinit une topologie sur X = {a, 8, ¢, d, e}. Considérons la partie A = {a, b, e) de X, Remarquons que bEX est un point limite de puisque les ouverts contenastt 5 sont {b, ¢, d, e} et X et quills contiennent chacun un point de 4 différent de b, c'est-ddire ¢, Par contre, le point aX n'est pas un point limite de A puisque l'ensemble ouvert {a} qui contient @ ne contient pas de point de 4 différent de c. De maniére analogue les points d et ¢ sont des points limites de A et le point n'est pas un point limite de A. Ainsi A’ = {d,b, e} est Vensemble dérivé de A Soit 1X un espace topologique grossier, cest-addire que X est sont les seuls ouvorts de X, Alors X est fe seul ouvert contenant un point queleonque p €X. Ainsi p est un point @accumulation de tout sousensemble de X excepté l'ensemble vide Q et Vensemble formé de p seul, c’esta-dize le singleton {p), Ainsi ensemble dérivé 4’ de tout sous: ensemble A de X est : > a 4=0 @ = X\G) si A= i) lx si A.contient deux points ou plus Remarquons que pour la topologie usuelle de la droite R ou du plan R?, la définition donnée ci-dessus d'un point d’accumulation est la méme que celle qui a été donnée au chapitre 4. ENSEMBLES FERMES Soit X un espace topologique. Un sousensemble A de X est un ensemble fermé ssi son complémentaire A® est un ensemble ouvert, Exemple 3.1: La famille T = {X,9, @), ed}, (ed), Godel) détinit une topologie sur X = (a, 8, 6 d, e}. Les fermés de X sont les sous-ensembles DX, (re,deh, (4,20), bye), {a} cestalite les complémentaires des ouverts de X. Notons qu'il y a des sous-ensembles de X, tels que (4, c, d, ¢} qui sont a la fois ouverts et fermés, et qui existe aussi des sousensembles de X tels que {¢, b} qui ne sont ni ouverts ni fermi Exemple 3.2: Soit X un espace topologique discret, c'est-adire tout sousensemble de X est ouvert. Alors tout sousensemble de X est également fermé puisque son complémentaize est toujours ouvert. En d'autres termes, tous les sousensembles de X sont a la fois ouverts ot fermés, On rappelle que A® = A pour tout sous-ensemble A d'un espace X. Ainsi Proposition 5.2 : Dans un espace topologique X, un sous-ensemble A est ouvert si et seulement si son complémentaire est fermé, Les axiomes [0,], [0,] et [0,] d’un espace topologique ainsi que les lois de De Morgan donnent le ‘Théoréme 5.8: Soit X un espace topologique. Alors la famille des ensembles fermés posséde les propriétés suivantes : () Xet Q sont des ensembles fermés, (ii) Lintersection d'une famille queleonque de fermés est un fermé. (iii) Laréunion de deux fermés queleonques est un fermé. Les ensembles fermés peuvent également étre caractérisés par leurs points limites de la maniére suivante :Chapitre 5/Espaces topologiques : définitions 77 goréme 5.4: Un sous-ensemble A d’un espace topologique X est fermé si et seulement si A contient chacun de ses points d’accumulation. En d'autres termes, un ensemble est fermé si et seulement si ensemble dérivé A’ de A est sous-ensemble de A, c’est-adire A’ C A. RMETURE OU ADHERENCE D'UN ENSEMBLE Soit A un sousensemble d'un espace topologique X. La fermeture ou ladhérence de A ee AoA fest intersection de tous les ensembles fermés contenant A.En d’autres termes si (F,:/EJ} est Ja famille de tous les sous-ensembles fermés de X contenant. A, alors Aah _ _ Remarquons d’abord que A est un ensemble fermé comme intersection de fermés. De plus F est le plus petit ensemble fermé contenant A, c’est-i-dire que si F est un fermé contenant A alors e AcAcF Ainsi un ensemble A est fermé si et seulement si A = A. Nous énongons ces résultats de maniére plus formelle : Proposition 5.5: Soit A l'adhérence d’un ensemble_A. Alors : (i) A est fermé ; (ii) si F est fermé et contient A, alors A CAC F; ot (iii) A est fermé ssi A= A. Exempke 4.1: Considérons la topologie T sur X= {a, b, c, d, ¢} de Vexemple 3.1 ot les fermés de a Ce Par conséquent —{B} = (0,0) Grd} = (b,c, dse + Exemple 4.2: Soit X un espace topologique cofini, c’est-dire dont les ouverts sont les complémen- taires des parties finies ainsi que Q. Alors les ensembles fermés sont précisément les sous- ensembles finis de X ainsi que X. Ainsi si C X est fini, son adhérence 4 est A.tuiméme pubque A est fermé, D'autre part si A CX est infini alors X est le seul sousensemble fermé contenant A ; ainsi A est égal 4 X. En résumé, pour tout sousensemble d’un espace cofini X, (Asia est tint (si est intini Ladhérence d’un ensemble peut également étre complétement décrite en termes de ses points limites de la maniéze suivante ‘Théoréme 5.6: Soit A un sous-ensemble d’un espace topologique X. Alors I’adhérence de A est la réunion de A et de l'ensemble de ses points d’accumulation, c'est dire A= Ava Un point pEX est appelé point adhérent de A CX ssi p appartient a Padhérence de A, c'est-adire si pA. En vertu du théoréme précédent EX est un point adhérent aA C X ssip GA ou p est un point limite de A, Exemple 4.3: Considérons ensemble Q des nombres rationnels. Comme on I’a vu précédemment, pour la topologie usuelle de R, tout nombre r6el a@ & est un point limite de Q. Ainsi d’adhé- rence de Q est l'ensemble R des nombres sécls tout enties, c'esta-dire O78 Chapitre 5/Espaces topologiques : détinitions Ya sousensemble A d'un espace topologique X est dit dense dans B C X si B est contenu Gans Vachérence de A, e’est-Adire si B CA, En particulier A est donse dans X00 ef Gent ensemble dense de X ssi A = X. Exemple 4.4: | Remarquons dans "exemple 4.1 que jd=x ct Ba = ede PRES le . & a, €)- Ainsi ensemble (a, c} ext un sousensemble dense de X tandis quo ensemble (b, d }n'en est pas un, Exemple 4.5: Comme i's 6 indigué dans Vexemple 4.3, = R. En autres termes, pour I topologie usuele, Vensemble Q des nombres rationnels est dense dans R. Vopératour “fermeture” ou adhérence, qui a chaque sous-ensemble fermofure ou adhérence 4 CX, vérifie les quatre propriétes dels pro appelées axiomes de fermeture de Kuratowski, En fé détinir une topologie sur X, comme on le démontrera ul¥érieurement. Proposition 5.7 : INTERIEUR, EXTERIEUR, FRONTIERE Soit A un sous-ensemble d’un espace topologique X. Un intérieur de A si p appartient a un ouvert G contenu dans A : PEGCA oi G est ouvert ‘Lrensemble des points intérieurs de A noté int(A), A ow Ae point pA est appelé point Set Appelé Vintérieur de A. L'intériour de A peut également étre caractélisé de la maniére suivante : } Proposition 5.8 Lintérieur d’un ensemble A est, la réunion de tous les ensembles ouverts contenus dans A. De plus : (i) A° est ouvert ; (ii) A” est le plus grand ouvert contenu dans A, c'est-i-dire si @ est un ouvert contenu dans A alors GCA’ CA; eet (ili) A est ouvert ssi A = A’, rafientiére de A noté (A) est Vensemble des points s’appartenant ‘ni 4 Tisteine 1 ‘Théoréme 6.9: Soit A un sous-ensemble quelconque d'un espace topologique X. Alors Tadhérence de A est Ia réunion de T'intérieur et de la frontisre de A cata, dire A = A° U8 (A), Exemple S.1 Considérons les quatre intervalls [a 5], (, ), (a 5) et [e, 6) dont les extrémités conta $2 Lintérieur de chacun est l'intervalle ouvert (2, 6) et la frontidre de chacun est ensemble des extrémité, c'est--dire (a, 5} Exemple 5.2: Considérons la topologie T = (XD, a}, fed), (aed), Besse) sur X= {a b. @ d. }, et le souscnsemble A'= (6,"o, d} de X, Les points ¢ et d sont checun des points intériours de A puisque ad fed} cA $2 {ed} est un ouvert, Le point EA n'est pas un point intéricur de A ; ainsi int (4) = {¢ ad}. Seul e point «EX est extérieur A A, c'esta-die intérieur au comple. mentaire 4° = {a, ¢} de 4; ainsi int (4°) = {a}. Par conséquent la frontitre de tect formée des points b ete, c'est-i-dire b (4) = {b, e).Chapitre 5/Espaces topologiques : définitions 79 Exemple 5.3: Considérons l'ensemble Q des nombres rationnels. Puisque tout ouvert de R est formé & la fois de points rationnels et irrationnels, il n'y a pas de points intérieurs ou extérieurs 4.0 ; ainsi int (Q) = @ ot int (Q®) = 9. Ainsila frontiére de Q est l'ensemble des nombres réels tout entier, cest-tire b (Q) = R. Un sous-ensemble A d’un espace topologique X est dit non dense ou rare dans X si l’inté- rieur de son adhérence est vide, c’est-d-dire int (A) = 0. Exemple 5.4: Considérons le sousensomble A = {1,2,4,4,...}de R. Ains qu'il ad noté précfdem- ment, A a exactement un point limite, 0, Ainsi 4 = {0, 1, 44,4, ..}. Remarquons que Fava pas de pont inteiour ainsi A es rae dans R Exemple 5,5: Soit A Vensemble des nombres rationnels compris entre O et 1, c'sst-dire A= :2€Q,0¢x< 1). Remarquons que Vintérieur de 4 est vide, c'est-ddire int (A) =. Mais A n’est pas rare dans R car Vadhérence de A est (0, 1] et ainsi vest pas vide, YVOISINAGES ET SYSTEMES DE VOISINAGES, Soit p un point d'un espace topologique X. Un sous-ensemble N de X-est un voisinage de p ssi N contient un ouvert G contenant p : p € G CN ot G est un ouvert En d'autres termes, la relation “N est un voisinage d’un point p” est synonyme de “p est un point intérieur aN”. La famille de tous les voisinages de p € X notée 7, est appelée un systéme de voisinages de p. Exemple 6.1: Soit a un nombre réel, cestAire «ER. Alors chaque intervallefermé [a ~5,a + 6] de centre @ est un voisinage de a puisquil contiont Vintervalle ouvert («-5, @ + 6) qui contient a. De maniére analogue si p est un point du plan R? alors tout disque fermé Aq ERE: dip,q)< 80}, de centre p, ext un voisinage de p puisqu'll contient le disque ouvert de centre p. Les faits les plus importants concernant le systéme de voisinages XN, a’un point quel- conque p= X sont donnés par les quatre propriétés de la proposition ci-dessous appelées axiomes des voisinages. D’ailleurs ces axiomes peuvent étre utilisés pour définir une topologie sur X comme nous le montrerons par la suite. Proposition 5.10 : (i) ‘N, n’est pas vide et p appartient a chaque élément de la famille N,- (ii) Ltintersection de deux éléments quelconques de la famille 2X, appar- tient & 2, (iit) Toute partie contenant un élément de la famille N, appartient a la famille ‘N,. (iv) Chaque élément NEN, contient un élément @EX, oi G est un voisinage de chacun de s¢s points, e’esta-dire GEN, pour tout g EG. SUITES CONVERGENTES Une suite (a), a3, . . .) de points d’un espace topologique X converge vers un point b EX oud est la limite de la suite (a, ), ce qu’on note lim dy = b, lima, = b ou aa>b ssi pour sont ouvert @ contenant b il existe un entier positif ny EN tel que50 Chapitre 5/Espaces topologiques : définitions n>ny implique a, € @ C’est-a-dire si G contient presque tous les termes de la suite, c’est-A-dire tous sauf un nombre fini, Exemple 7. Soit (a1, #2, ..) une suite de points d'un espace topologique muni de sa topologie gros sire (X, ff. Notons que: ().X est le seul ouvert contenant tout point b =X set (i) que X contient tous les termes de la suite a, Per conséquent la suite (ai, a2, .. .) converge vers tout point =X. Exemple 7. Soit (ay, a2, . ..) une suite de points d'un espace topologique discret (X, 2). A présent our tout point 6 X, le singleton {0} est un ensemble ouvert contenant b, Ainsi si aq > b, Vensemble {b} doit contenir presque tous les termes de la suite, En d'autres termes la suite (a, converge vers un point b © X ssila suite est dela forme (@,,23,. Ang: 2,6... Exemple 7. Soit T la topologie sur un ensemble infini X formée de @ et des complémentaires des Parties au plus dénombrables (voir probléme 56). Nous affirmons qu'une suite (a,,2, ..) de X converge vers b © X ssilasuite est également de laforme ay, ¢3,...,4dny,:8,B,..>, Cesta-dire que Fensemble A formé des termes de (a,) différents de b est fini. A présent A est au plas dénombrable et donc A° est un ouvert contenant b. Alors sia > b, A contient tous les termes de la suite sauf un nombre fini, et done 4 est fini, TOPOLOGIES MOINS FINE ET PLUS FINE Soient 7, et Ta deux topologies sur un ensemble non vide X. Supposons que chaque sous-ensemble “Tj -ouvert de X est également un sous-ensemble ,-cuvert de X, C’est-i-dire, supposons que 7, soit une sous-famille de 3, cest-A-dire que T, C 7. Alors nous dirons que T; est moins fine que T, ou que T: est plus fine que T;,. Remarquons que la famille T = [113 de toutes les topologies sur X est ordonnée par inclusion ; ainsi on écrira également TiSTs pour T:1C Ts et nous dirons que deux topologies ne sont pas comparables si l'une n’est ni moins fine ni plus fine que autre, Exemple 8.1: Considérons la topologic diseréte , la topologie grossiére J et toute autre topologie 1 sur un ensemble quelconque X. Alors T ost moins fine due Det T est plus fine que §. Cestisire que JT < D. Exemple 8.2: Considérons la topologie cofinie T et la topotogie usuelle 1/ sur le plan R®. Rappelons ue tout sousensemble fini de R? est un ensemble U-fermé ;ainsi le complémentaire de tout sousensemble fini de R?, c'est-d-dire tout élément de T, ost également un ensemble ‘U-ouvert. En d'autres termes, ‘Test moins fine que U, c'est-idire T XU. SOUS-ESPACES, TOPOLOGIE INDUITE. Soit A un sous-ensemble non vide d’un espace topologique (X, T). La famille T, de toutes les intersections de A avec les sous-ensembles T -ouverts de X'est une topologie sur A; on Pappelle la topologie induite sur A par T ou topologie trace sur A, et espace topologique (A, T,) est appelé un sous-espace de (X, 1 ). En d’autres termes, un sous-ensemble H de A est un ensemble T,-ouvert, c’est-adire ouvert relativement & A, si et sculement si il existe un ensemble T -ouvert G de X tel que H=GnA Exemple 9.1; Considérons ia topolosie T = (% 0, @, tds eid, 0.6.09) sur X= {a b, 6 4, e} et lesousensemble A = (ed, e} do-X, Remarquons que KnA =A, {a)A = (a), (oed)nA = (ad) dna =a, (edenA = (aeChapitre 5/Espaces topologiques définitions 81 Ainsi le topologie induite par T sur A est Ty = (A, 9 to), fed), (003) Exemple 9.2: Considérons la topologic usuelle U sur R et Is topologie induite T, sur l'intervalle fermé A = [3, 8}, Notons que lintervalle semi-ouvert [3, 5) est ouvert pour la topologie induite sur A, cestacdire est T,-ouvert puisque (3,5) = @5)04 oit (2, 5) est un sousensemblo T-owvert de R. Ainsi nous voyons qu'un ensemble peut etre ouvert relativement & un sousespace mais ni ouvert ni fermé dans 'espace tout entier, INITIONS EQUIVALENTES D'UNE TOPOLOGIE, Notre définition d’une topologie partait, des axiomes des ouverts de l’espace topologique, dire que nous avons utilisé la notion d’ensemble ouvert comme notion premiére définis- tune topologie. Nous allons énoncer deux théorémes mettant en évidence d’autres méthodes définir une topologie sur un ensemble, utilisant comme notions premiéres les notions de ‘sinage d’un point” et de “fermeture ou d’adhérence d'un ensemble”. me 5.11: Soit X un ensemble non vide et supposons qu’d chaque point p © X soit associée une famille of, de parties de X vérifiant les axiomes suivants : [Ai] ofp n’est pas vide et p appartient & chaque élément de la famille 0, [Az] Lintersection de deux éléments deo, appartient a o1,. [As] ‘Toute partie contenant un élément de o#, appartient & 4. [Ay] Tout élément N € ef, contient un élément G € ofp tel que 6 E ody pour tout g©G. Alors il existe une et une seule topologie T sur X telle que of, soit le s ‘tame de T -voisinages du point p ©X. Soit X un ensemble non vide et soit & un opérateur qui associe & chaque sous-ensemble A de X le sousensemble 4* de X, vérifiant les axiomes suivants appelés les axiomes de fermeture de Kuratowski [Ki] B= [Ky AcA* [Ki] (AUB) = AtUBE [Ki] (4¥)* = 4* Alors il existe une topologie T sur X et une seule telle que A* soit la T- adhérence ou T-fermeture du sous-ensemble A de X. PROBLEMES RESOLUS TOPOLOGIES, ENSEMBLES OUVERTS Soit X = {a, b, c, d, e}. Indiquer si chacune des familles suivantes de parties de X est ‘une topologie ou non. @ Tr = (49. (a), (ab), (40)} {X, 9, a,b,c}, (a,b, d}, (a,b, ¢,0}} = {XD (a), (6,0), (Gerd), (4 Be dyy82 A 5 Chapitre 5/Espaces topologiques : définitions Solution (7 west pas une topologie sur X puisque {4,0} ae) € 7, mais {6,8} U (a,c) = (0,0,0) € 7, GH. Ty west pas une topologie sur X puisque {a,b,e),(a,0yd) € Ts mais (0,0,6) 0 fa, 4) = (0) Ty (Gi)_ Ty cst une topologie sur X puisqu’elle vérifie tous les axiomes nécessaires. Soit T la famille formée de R, @ et de tous les intervalles infinis ouverts A = (q, =), 4 © Q, ensemble des rationnels, Montrer que T n’est pas une topologie sur R. Solution : Remarquons que A = Uf4g:4€Q,9>V2) = (2) est réunion de parties appartenant a 7, mais que 4 €7 puisque VT est irrationnel, Ainsi 7 ne v¥tific pas [02] et n’est done pas une topologie sur R Soit T une topologie sur un ensemble X formée de quatre parties, c’est-A-dire de T = (X,9,A,B) oit A et B sont deux sous-ensembles propres non vides de X. Quelles conditions doivent satisfaire A et B? Solution : Puisque 4 # doit également appartenir a +r, il y a deux possibilités : Cas ANB=O Alors A U B ne peut étre égal nid A nia Bj ainsi AUB = partition de X, Ainsila famille (4, 8} forme une Cas, ANB=A ow ANB=B Dans Yun ou Vautro cas I'un'des ensembles est un sous-ensemble de autre, et les éléments de T sont totalement ordonnés par inclusion: @CA CBCX ou P@CBCACK Déterminer toutes les topologies sur X éments, {q, 6, ¢} qui comportent exactement quatre Solution : Chaque topologie T de X qui comprenne quatre éléments est de la forme T = (X,Q,A, B}od A et B comespondent au eas | ou Il du probléme précédent. Casi, {A,B} est une patition de X. Les topologies dans ce cas sont les suivante Tr = OG, 0,0), Tr = O98 Cael), Ts = 1,0, (0, (3) Cas H, Les éléments deT sont totalement ordonnés par inchusion, Les topologies dans ce cas sont les suivantes : AX, 9, (a) (a,b) 7, {ED (o {aol} Ts {9,00} T 9, (0), ,0)) {%, 9, {0}, fo,0}} AX, 9, (0h red} Soit 7 : X > Y une application d'un ensemble non vide X dans un espace topologique (¥, U ). De plus, soit T la famille des images réciproques des ouverts de ¥ : T = ¢[@):¢eu ‘Montrer que T est une topologie sur X. ae“chapitre 5/Espaces topologiques : definitions 83 ‘Solution = Puisque U est une topologic, y,geu or F=f [YJ et 9 = F-71] alors X, OST eT verifie (0) ae a une fame ensemble de. Par abfiition, st exit dex Gj 1 Pose resquels Ay= feniGios upd = Vt Gd = #7 ( 6) Paiaue U ea une topotoee, UGE U ail UArE Tet T vee {02} Enfia, sient Ay,42€T- Alors 26,6, © tols que A= SIG Ax 316d or Ay dg = F11G OFAC = F*1GiN GL ot Gy NG, EU Aish Ay VA2 ET ct [Os] est également vérifié, 6. __Considérons le deuxiéme axiome d'une topologie T sur Sp ensemble X [0,] La réunion d'une famille queleonque a’éléments de T appartient & T- Montrer que (0, ] peut étze remplacé par Vaxiome plus faible suivant + 103) Eee ‘d'une famille queloongue de parties de T\ (X,9) appartient ar. En d’autres termes montrer que les axiomes [0; axiomes [0, }, [2 ]¢t [Oa}- Soltion : «1, [04] et [5] sont équivalents aux Soit T une famille de parties de X vérifiant [0], [02] et [03}, et soit of une sousfamille de T+ Nownations montrer que T wésifie également [Oa}, c'est ie que (Hs MET. Cast, XGA. "sors UE: € of) = Ket doncapparient & 7 dupes [O} Cas. XE. Alors: uu@:Beo = UE Beet \ CO) Mais Versemble vide @ ne contibue par aucun élément dans une eunio® arensombles ainsi UE Bes) = VUEEes\a = Ul €of\ KO} © Puisque of est une sousfamille de T, of \ (+) est une sousfamille de T\{X,0), ainsi daprés [Op] la éunion figurant dans (1) abpartient 4 +. Démontrer que si A ext un sous-ensemble d'un expece toperoeidse X ayant la propriété ceeghaque point p € A appartient & un ensemble ouvert G, contenu dans A, alors A est ouvert. Solution : Posi agua pointe. © A, p EG) CA) Aes Ip? EAP drensombles ouverts ot 'apres [Oz] est done un ouvert, ‘4 et done A est une reunion soit 7 une famille de sous.ensembles de X totalemert ‘ordonnée par inclusion. Montrer Que verifie [O3], c'estadite que V'intersection ‘de deux éléments queleonques de T appartient & T. Somition | Soient A,B ET. Puisque T est totalement ordonné par incision sot ANB=A soit ANB=B Dansiun ou autre cas ABE T, et ainsi 7 versie [Os}CChapitre 5/Espaces topologiques : définitions 83, Solution Puisque UW est une topologie, Y,€U . Or X vésifie (0, Soit (4,} une famille ensembles de T. Par définition, il existe des GU pour lesquels y= £7 '1G;] Or A[¥Jet 9 = f-"[9] alors X,OET et T ede = UPI) = FUG Puisque U est une topologie, WjGpEU_ainsi"UjAy = Tyet Te veife [03]. Enfin, sient Ay,42 © 7. Alors 40,6, © U tels que A, = "4 [6)), 42 = "(Gal or Aras = F116) 0f-(G) = 1-116.) et Gy 1G, EU. Ainsi Ay M4 ET et [Og] est également vérifié, Considérons le deuxiéme axiome d’une topologie T sur un ensemble X : {0,] La réunion d’une famille quelconque d’éléments de T appattient a T. Montrer que [0, ] peut étre remplacé par ’axiome plus faible suivant : [04] La réunion d'une famille quelconque de parties de T\ (X,O) appartient at. En d’autres termes montrer que les axiomes [0, ], [0] et [05] sont équivalents aux axiomes [0, ], [O, ] et [05]. Solution : Soit 1 une famile de parties de X vérifant [0,], [05] et [O3} et soit of une sousfamille de 7. Nous voulons montrer que T vésifio également [Op], Cvst-é-ire que U(E: E € of) € T. Cast, XE oA. ‘Alors U(H :# € of} = X et done appartient & d’apres [0] Cast. XGA. Alors UE:Bes) = UB: Bet \ OO} Mais ensemble vide @ ne contribue par aucun élément dans une réunion d’ensembles ;ainst UEEEA = ULE: EeA\(M) = UG: BEANO) 0 Puisque of est unc sous-famille de T, of \ {X,@} est une sousfamille de T\ (X, 9}, ainsi d’aprés {0} la xéunion fgurant dans (1) apparient& Démontrer que si A est un sous-ensemble d’un espace topologique X ayant la propriété que chaque point p © A appartient a un ensemble ouvert G, contenu dans A, alors A cst ouvert. Solution Pour chague point p © 4, p © Gy CA. Ainsi U (Gp =p © A} =A et done A est une réunion aensembles ouverts et d’aprés [02] est done un ouvert. Soit T une famille de sous-ensembles de X totalement ordonnée par inclusion, Montrer que T vérifie [O,], cest-A-dire que Vintersection de deux éléments queleonques de T appartient & T. Solution : Soient A,B ET. Puisquo T est totalement ordonné par inclusion, soll ANB =A soit, ANB=B Dans /'un ou l'autre cas A OBE T, et ainsi T vérifie [03]a 10. Chiapitre $/Espaces topologiques : définitions Soit T la famille des sous-ensembles de R formée de R, @ et tous les iniervalles infinis ouverts Z, = (a, °°) avec a€ R. Montrer que T est une topologie sur R Solution = Puisque R et @ appattiennent 4 7, 7 vérifie (0,}, Remarquons que T est totalement ordonné par inclusion jainsi 7 vérfe [Os] ‘A présent soit of une sous-famille de T \ {X, @}, c'esta-dire que of = {By 71} of Fest un certain ensemble de nombres réels. Nous voulons montrer que Uy appartient a ‘7, $i neat pas minors, cestcire si inf) =~, alors UyFy = R. Si J est minore, admetions par exemple cee in) ~ fo, alors UF; = (fo, *) = Eig Dans Pun ou Pautre cas Uji; © 7. ot 7 veifie [0] Soit T la famille des sous-ensembles de N formée de @ et de toutes les parties de N de laforme E, = (n,n + 1,n + 2,...} avec nEN, (i) Montrer que est une topologie sur N. (ii) Déterminer les ouverts contenant lentier positif 6. Solution @) Puisque @ ot £, = (1, 2, 3,...} = N appartiennent aT, 1 vérfie [0], De plus puisque T est totalement ordonné par inclusion, vrifie également [05], A présont soit of une sousamille de T\ {N, } cest-i-dire of = (Fy 2 1} ob Jest un certain ensemble d’entiers positifs. Notons que / contient un plus petit entier positif my et UB, nel) tho to tL, m2, 0} = By qui appartient & . Ainsi 7 vérilie (O4]et done est une topologie sur N. Puisque les ouverts non vides sont de la forme By = (antl nee.) avec n EN, les ouverts contenant Pentier positif 6 sont les suivants Bo=N=(93)..0 Bim {45,6)4-.) By =.(2,3)4,...) = 6,6,7,...} By = (8,4,5,...) By = (67,8...) POINTS D’ACCUMULATION, ENSEMBLE DERIVE, a1 Soit T une topologie sur N formée de @ et de toutes les parties de N de la forme Ey = {mn 4 1,n + 2,...} olin © N comme dans le probléme 10, (i) Trouver les points d’accumulation de Pensemble A = (4, 13, 28, 37} (i) Trouver les sous-ensembles Z de N pour lesquels E’ = N. Solution : @_Remarquons que les ouverts contenant n’importe quel point p © N sont les ensembles Eo i
Hafod Heh) hemdhy $F
_ (ii) La topologie discrete.
wees) wR
(i: (1) [a], (2) [a, =) U {p}, (8) RY. Gi) Les sous-ensembles non bornés de R.
X= (he, T= 19,80), (0)
(i) A, (ii) Ae, (iil)
Soit X = {a, b} muni de la topologie grossiére et soit A = {a}.CHAPITRE 8
Espaces métriques et normés
DISTANCES
Soit X un ensemble non vide. Une fonction a valeurs réelle d définie sur X x X, c'est-i-dire
sur les couples d’'éléments de X, est appelée une distance ou une métrique sur X ssi elle vérifie,
pour tout a, 6, ¢ © X, les axiomes suivants :
[M,] d(a,6)20 et d(aa) =0.
{M,] (Symétrie) d(a, b) = d(b, a).
[M,] Inégalité triangulaire) d(a, c) H* définie par /((a,,az,...))=
(0, ¢,, ag, est bijective et conserve les distances, Ains espace de Hilbert est isomé-
triqué a tn de ses sousespaces propres.
\VERGENCE ET CONTINUITE DANS LES ESPACES METRIQUES
Les définitions suivantes de la convergence et de la continuité dans les espaces métriques
Fréquemment utilisées. Remarqy ‘ne leur ressemblance avec les définitions usuelles faisant
ni € et 5.
La suite (a,,a,,..,) de points d’un espace métrique (X, d) converge vers
b EX si, pour tout ¢ > 0, il existe un entier positif ng tel que
m>m —s d(Qa,b) You might also like