You are on page 1of 10

Dans un immeuble plusieurs appartements semblables comme

autant d’habitants comparables. Dans cet immeuble trois individus


coexistes. D’abord il y a Patrick qui, chez lui, rassemble des cartes
postales et les retravaille. Il en efface le contenu original et le
remplace par d’autres images (clichés de pays tout autour du
monde), d’autres mots. Il œuvre seul d’arrache pieds en suivant une
longue liste de noms, prénoms. Patrick est également cuisinier, son
appartement est fonctionnel pour remplir ses deux missions. Dans
l’autre appartement vit Erwan qui lui ressemble traits pour traits.
C’est la principal commanditaire de Patrick. Il lui achète ses repas
pour lui et pour son colocataire enfermé dans la salle de bain par
peur de l’extérieur qu’il justifie par une suite de maux le cloitrant
sous sa douche. Les deux hommes (au même visage) vivent ainsi
séparément. Entre eux deux un dialogue impossible : ils finissent
toujours par parler tout seul. L’homme sous la douche évoque des
bribes de l’extérieur, de ce qu’Erwan, sorti, a loupé. Il est le messager
au courant de tout, taquin il rappel à sa moitié (Erwan) tout ce qu’il
essaye d’enrayer du monde étranger. Par exemple les aventures
caquasses qui, tout autour du monde arrivent à sa mère, liée à eux
par l’intermédiaire de cartes postales qu’Erwan ignore et brûle
systématiquement sur le pas de leur porte. C’est seul, le soir, avec ses
plats en trop, dans son appartement, que ce dernier se rend compte,
étonné, que la douche est encore restée ouverte toute la journée et
que personne n’y habite. Au réveil, { la place de Erwan, Mathieu lui
ressemblant traits pour traits… Son appartement est aménagé en
épicerie du monde. Il sert de trait d’union entre « le dehors » et le
reste des habitants. Au contraire d’Erwan il lit avec le sourire les
lettres qu’il reçoit tout comme celles qu’il trouve durant ses rondes
dans l’immeuble a déposer les ingrédients et autres paquet réclamés
par les habitants, (directement chez eux). Nouveau regard sur ces
pièces vides. Il prend son temps alors qu’il s’invite chez les autres. A
sa fenêtre il observe une silhouette furtive, posée comme lui, chez
Erwan alors qu’il s’était habitué au vide de l’immeuble, en journée.
Rentré chez Erwan en prévenant de sa présence par le langage des
signes (sous-titré) il trouve les cartes postales identiques à la sienne
et en lit le contenu avec joie. La douche coule, personne. Il va à la
fenêtre et aperçoit quelqu’un qui l’observe depuis un appartement
(chez lui), il se retire de sa vue, comme apeuré. Il y a dans cette
rencontre quelque chose d’étrange. Mathieu va prendre une douche
(toujours chez Erwan). Il est à la place de son occupant habituel et
remplit le même rôle : être une oreille attentive et messager pour
Erwan. Au besoin il lui invente une présence à qui répliquer. Erwan
Fin alternative : Erwan se
arrive et sur le palier semble prendre { parti Patrick qu’on entend
rend compte peu à peu
pas mais dont Mathieu invente les mots (en langage des signes, hors
qu’il vit seul dans son
champ : sous-titré), la présence… Il instaure le conflit. De la même
immeuble, plans sugges-
manière il invective Erwan qui, en allant voir s’il est dans la douche
tifs intercalés dans le
se retrouve seul, dans un appartement vide.
scénario alors centré sur
lui. (cf. 1, 2, 4 et 5)
« Plus rien ne te retient » est susurré à son oreille (sous-titré).
Plan intérieur : appartement parisien. Deux pièces proposants deux espaces
privés mais raccrochés chacun de leur côté à la salle centrale : la cuisine dans
l’entrée, la salle de bain de l’autre côté. Cette configuration de l’espace est
nécessaire pour avoir deux hors champs séparés, distincts. Deux fenêtres.

PATRICK
Peu éclairé, début de soirée. Eclairages ciblés sur le bureau de travail encombré. Lumière
suspendue au plafond.
Peu de bruit, uniquement ceux des ciseaux, pinceaux, ouverture de pots de peinture…

- Générique -

Alternance des plans court et du contenu de texte (voir intégration)… c’est la fin du
générique, le début (dans une présentation classique : hiérarchiquement) prend place à la
fin (Voir). Les noms des participant sont à mettre en rapport avec le listing qui sert à
Patrick (il prend place en début et en fin du scénario Alternatif* ou non).

- Au travail -

Plans rapprochés sur les mains, la table de travail ou les outils. Plans court, arythmique.
Seul un déplacement du sujet peut justifier un zoom extérieur.

Patrick est assis derrière son bureau, face à la fenêtre fermée, la tête baissée sur son bureau
de travail, l’englobant presque… Il sort un pot de peinture blanche sous sa chaise, l’ouvre au
tourne-visse qu’il lâche (tombe au sol) pour prendre un pinceau au mur à hauteur de main
(bras tendu). Autre bras tendu, la chaise basculée vers l’arrière (ou sur roulettes), revient
vers son bureau la main pleine de cartes postales qu’il place sur un bord de son bureau. Il
décroche une corde de son croché adapté sur son mobilier : une liste de mots se place face à
lui. Le même système est utilisé quand il veut lire le nom suivant sur sa liste.

Zoom intérieur sur la liste de noms tapée { l’ordinateur et parsemée d’indications


particulières, griffonnées à la main (encre / mine plomb). Va et vient entre la liste, le coup
de peinture qui recouvre la face illustrative des cartes postales puis les écritures au verso ;

* Une fin alternative est proposée à la fin et reprend une partie du scénario… Liens dans le sommaire 2
le pinceau reposé dans son pot ; le dispositif qui lui permet de faire défiler les noms de la
liste ; la liste de nom lorsqu’il en barre un (d’un trait) – cadré sur le nom barré – …

NB : Le but n’est pas uniquement de montrer une systématisation du geste, il est préférable
que les plans énumérés juste avant soient filmés sous différents angles, rythmes (gros plans
qui suivent le mouvement, qui ne le suivent pas, qui l’interprètent, s’attendent { une
répétition pas toujours exacte…)

Après l’effervescence répétitive les plans se mélangent, l’ordre établi plus haut n’est plus
respecté, la machine s’emballe. Puis le rythme est moins rapide, les gestes redeviennent
posés, calmes et précis.

- En cuisine -

Patrick se lève : gros plan sur ses chaussures, le sol plein de peinture.

Il se rappe du gingembre : main et rappe filmées, plan sur bassine d’eau bouillante,
champignon et autres aliments chinois (dont des pates) jetés dedans. Vapeurs, buée.

Plan sur les gazinières éteintes en même temps qu’on entend un claquement de porte.

- Seul -

Plan sur la salle centrale, lampe au plafond pendue par un fil balance…

Plans sur le bureau vide (Patrick est absent) filmé du dessus, on voit les outils qui ont servi,
les tas de cartes postales blanche, les pots de peinture, sol protégé (bâchage transparent
laissant visible le parquet, traces de peinture blanche, d’encre, morceaux de papier).
Attente, silence.

La lampe a suspendue ne bouge plus, demi-tour : plan sur la cuisine tout autant éclairée,
pleine de légumes, racines, marmites… présence du temps, regard sur l’appartement vide,
comme au repos, nature morte : plans fixe, attente.

3
ERWAN
- Autre lieu -
Plan extérieur sur le pas de la porte, entre deux étages. La lumière s’éteint. Patrick remonte
-vêtu autrement ?- (Erwan), la lumière revient. Leur visage n’est pas filmé attentivement et
les protagonistes ne sont presque pas visible. La nuit commence à tomber.

Erwan ouvre la porte en face de l’appartement d’où Patrick sort (au besoin, la configuration
des appartements étant semblable, une mise en miroir peut suffire).

Plan { l’intérieur, plan fixe en hauteur sur la salle principale, laissant la cuisine hors champ
ainsi que la salle de bain dans un renfoncement. La porte est ouverte, la douche coule (on
l’entend), la lumière est allumée (jaune), le reste de l’appartement est dans l’ombre.

Le logement est similaire que celui de Patrick (autre disposition dû à la position dans
l’immeuble). Les volets des fenêtres sont ouverts, rideaux. Tapis au sol, cadres { photos
vides aux mur, plusieurs lampes directionnels un peu partout (cinq ou six), canapé, écran
de télévision allumé, table basse...

A peine rentré Erwan invective en direction de la douche, il est hors champ, dans la cuisine,
la porte d’entrée n’a pas été fermée. On entend qu’Erwan cherche des choses dans les
placards, le réfrigérateur.

Erwan : « Dis-donc j’ai pas l’impression qu’il nous en reste. Je devrais peut-être aller voir
s’il en a ! Peut-être que cette fois il aura pas oublié tes maux d’estomac… Ah oui je lui
prend des bougies. Je l’ai croisé toute à l’heure, il m’a donné ça, je le pose ici, ça me
répugne tout ce bleu. Et toi, ton dos ça va mieux, je lui prend quelque chose pour cette
nuit ? Il faut que je tarde je l’ai vu remonter ! »

Il sort, on ne l’entend pas, silence complet.

((ALTERNATIVE – quand tout recommence du début – Voir la note dans le générique de fin… –
Plan sur la boîte au lettre débordante de cartes postales et autres prospectus
à un étage inférieur, lumière blanche, petit matin.
Erwan trébuche, remonte effrayé))

4
- Douche -

Sans coupure, même plan. Extinction des lumières.


La voix d’Erwan depuis la salle de bain, sous sa douche, parlant fort pour être entendu mais
avec difficulté ((ou sous titrage – utilisé plus loin pour traduire les échanges en langage des
signes de l’homme dans la douche – et plan face à la porte de la salle de bain fermée)).

Erwan (sous la douche) : « Tu crois que si je sors de l’eau je vais avoir moins mal ? Depuis
que ça a commencé j’ai rien trouvé de mieux ! J’alterne eau froide et eau chaude, c’est fou le
bien que ça me fait ! Je t’ai parlé de ma théorie comme quoi j’ai grandi trop vite ? Si si, je ne
trouve aucune autre explication plausible et crois moi j’y réfléchi ! Es-que tu avais mal au dos
toi, à mon âge ? Si je sors je me demande bien ce qui va encore m’arriver ! La dernière fois
que j’ai essayé j’avais la tête qui tournait et puis… Tiens où sont mes chaussettes, tu n’as pas
changé les placards de place au moins ? Déjà que j’ai du mal à respirer avec tes huiles
balsmisées, tes racines de coriandre. Au fait, on a sonné te déposer de quoi manger, je sais
pas trop ce que je vais faire ce soir. J’étais sous la douche, je l’ai laissé entrer ! Tu pourras me
prendre de nouveaux chaussons, rouges bien sûr, semelles naturelles, tissus naturels… et
pas de peau, hein ! Et si il y en a qui me foutent pas le vertige ça pourrait être pas mal… mes
pieds sont tellement loin quand je me lève ! Ah, j’ai l’impression d’avoir trouvé la bonne
position là, je te dirai toute à l’heure… Et toi ; oh tiens devine qui… pardon pardon, ta mère
nous a envoyé une lettre… Je te laisses pas deviner où elle se trouve, t’as déjà dû tomber
dessus… Tu pourrais au moins lui répondre, je sais pas moi, tu as vu le nombre de cartes
postales qu’elle nous a envoyé ? Au fait le voisin du dessus ou je ne sais d’où, veut que « tu
arêtes de brûler tes saletés dehors sur le pas de la porte », il dit que « c’est pas parce que le
paillasson nous appartient que la cage et l’escalier sont à toi »… Il a laissé un message sur le
répondeur… Je te comprend à vouloir t’en débarrasser mais tu as pensé à des méthodes
plus vodou ? Tu me la liras toute à l’heure, elle a dû se faire une nouvelle implantation
customisée ! La plus belle sa reste l’arrestation pour désossage des cabinets du saint père de
chez plus quoi du Vatican. Elle va faire mieux qu’au musé… mais si à Londres, "l’Exhibition",
oh me dis pas que ça te fait plus rire ! Désapée dans le grand hall, vestiaires face aux
guichets… Quand on a déjà pissé cul nue dans un ascenseur en verre, à croupi, au centre
d’une galerie marchande sans se douter de rien, le ridicule ne nous tue plus (même à son
âge). Tu devrais lui écrire, lui dire combien je suis fan ! Hein, tu me la liras, avec le thé ? Tu
m’as entendu ? Avec le thé ? T’es déjà sorti ? Tu m’entends ? ».

Silence, temps d’attente, plan fixe Dans la salle de bain fermée, lumière. En seul fond sonore
l’eau qui ruisselle. (Intérieur de l’appartement, nuit sombre.)

5
Erwan parti chercher à manger entre dans la salle principale dans le champ de la caméra,
va fermer l’eau dans la salle de bain (vide), ferme { moitié la porte (autre source de
lumière).

Plan impérativement en hauteur, tourné vers la salle centrale, la télévision s’allume au


centre de la pièce (écran blanc) dans l’obscurité.

Erwan va dans la cuisine (hors champ). Il revient les mains pleines, trois plats à emporter
(confectionnés par Patrick), la carte postale, et ses couverts. Il s’affale dans le canapé,
devant la télévision, déchire la carte sans la lire. Il mange ses trois plats, seul. Une fois son
repas fini il s’endort après un moment { avoir fixé l’écran de la télévision.

La lumière de la télévision, de plus en plus bruyante, est seule { l’éclairer. Gros plan sur ses
narines, perte de repère d’espace, sons de respiration de plus en plus lente.

MATHIEU
Autre lieu, appartement semblable, lumière du jour, matinée, fade out du son de la
télévision.

Zoom extérieur sur Mathieu (même acteur, même posture que Erwan –narines et visages
dans la même position que le plan précédent–, vêtements différents).

Il se réveil est désorienté, se demande un moment où il est, tombe sur une carte postale.

Fin du zoom extérieur. Plan sur la carte postale illustrée, sa main qui la soulève, le visage et
la carte durant sa lecture attentive, le sourire aux lèvres. Plan sur sa poche où il range la
carte.

Plan sur la fenêtre, vers l’extérieur.


Il s’allume une cigarette (hors champ), regarde par la fenêtre donnant sur une cour
intérieure et fenêtres d’appartements jumeaux (caméra au niveau de son épaule, derrière
en direction de l’autre fenêtre, chez Erwan).

Un homme (cf. plus bas : lui-même) entre ouvre ses rideaux (en face), le regarde puis s’écarte de la
fenêtre. Mathieu finit sa cigarette.

6
Son réveil mécanique sonne, (début / fin d’après-midi) réveil de nouveau, il est vêtu
différemment (zoom arrière sur la pièce). Intérieur plein d’objets, de produit de
consommation, d’ingrédients pendus en hauteur.

Il lit la carte postale qu’il trouve dans une poche (autre) en cherchant son paquet de tabac. Il
ne la lit pas, il se contente de l’empiler sur un tas près de la fenêtre.

- Commande -

Zoom extérieur finit au niveau d’une armoire d’où Mathieu va sortir des commandes pour
Patrick et Erwan.

Il remplit un paquet pour Patrick : ingrédients, racines, œufs blanc, branches de thym,
épices… Il y ajoute des ustensiles de cuisine après réflexion. Le deuxième paquet (pour
Erwan) est rempli de bougies, de savon, de piles…

Plan extérieur dans les escaliers, la porte de Mathieu s’ouvre. Il monte { l’étage.

Plan { l’intérieur, derrière la porte, chez Patrick, ingrédients visibles et identifiables,


semblables à ceux vus dans le premier plan chez lui.
La lumière dans la salle principale est allumée.

Mathieu frappe à la porte, personne ne répond, on entend une clef tourner dans la
serrure, Mathieu franchit le pas de la porte et va directement dans la salle principale,
hors champ. Il ressort. La porte, qu’on entend pas, se referme (moins de lumière).

Plan fixe, en hauteur dans l’appartement de Erwan (comme précédemment). Après un


moment on entend frapper { la porte (Mathieu), la porte s’ouvrir { l’aide d’une clef, des
paquets posés dans la cuisine (tout hors champ). L’eau coule dans la salle de bain fermée,
les lumières directionnelles sont presque toutes allumées.

Plan court sur les mains de Mathieu usant du langage des signes pour annoncer sa
présence (aucune réponse) : sous-titré.

7
Plan depuis la fenêtre ({ l’extérieur) Mathieu retire une carte postale de sa poche, la lit,
sourire aux lèvres tout en s’approchant de la fenêtre.

Plan extérieur depuis une autre fenêtre (autre angle) ou toujours en même position (la
caméra finira derrière lui). Il dépose la carte postale sur la télé et regarde par la fenêtre.

Plan sur la fenêtre, vers l’extérieur par la fenêtre donnant sur une cour intérieure et
fenêtres d’appartements jumeaux (caméra au niveau de son épaule, derrière en direction
de l’autre fenêtre).

Mathieu entre ouvre les rideaux. Un homme est posé à la fenêtre (en face) et le regarde,
une cigarette à la main (Erwan – comme Mathieu plus tôt s’y tient –). Mathieu s’écarte de
la fenêtre en fermant les rideaux.

- Douche -
Plan le plus éloigne, mais dans l’axe, de la porte de la salle de bain.

Il se déshabille, allume une bougie qu’il a amené dans le paquet pour Erwan. Il rentre dans la
salle de bain, la douche est sur le pas de la porte qu’il ferme.

On entend l’eau couler. La nuit est tombée. Petit temps d’attente.

FINAL

- Réalité -

On entend Erwan depuis l’extérieur de l’appartement criant sur son voisin de palier :
Patrick. Sous titrage (on peut imaginer que c’est Mathieu qui parle avec le langage des
signes) pour ce dernier, inaudible (la première réplique n’est pas imaginée par Mathieu, le
dialogue n’a pas encore commencé) :

Erwan : « Et puis quoi après vous voulez rentrer ?

Patrick (Mathieu) – Ce n’est pas…

Erwan – Vous gênez pas, la porte est grande ouverte !

Patrick – Il se trouve que j’ai à faire (…)

8
Erwan – Comment ça la fumée vous dérange ?

Patrick – Vous avez des nouvelles de…

Erwan – Cet escalier est autant à vous qu’à moi, et de quoi je…

Patrick – Son mal de dos il a aimé ma…

Erwan – Et quoi, que je les brûle à l’intérieur ?

Patrick – Faites en bon usage.

Erwan – Allez plutôt voir en haut si j’y suis !

Patrick – Très bien, oui, d’accord…

Erwan – Mais oui… très bien, bon-soir… »

Erwan rentre (hors champ), on l’entend ouvrir la porte d’entrée.

Erwan : « Quel con celui-là alors, heureusement qu’il fait à bouffer pour huit si non… Je sais
pas ce qui me retient, vraiment ! Il m’a remis une autre de ces cartes… s’il veut que j’arrête
de lui brûler sous le nez qu’il arrête de me les remettre ! Après il va venir se plaindre que la
boîte aux lettres déborde, oh le vicieux, je sais pas ce qui me retient ! »

Plan sur la fente sous la porte : deux cartes postales de pays différents y sont glissées.

Plan extérieur, dans le couloir Erwan ouvre violemment la porte pour voir qui les a
déposées : personne, il referme la porte.

Sous-titres (Mathieu) : « Plus rien ne te retient ! »

Plan intérieur face à la porte de la douche.

Erwan court voir dans la salle de bain, porte ouverte, douche encore ruisselante, robinets
ouverts : personne.

Plan général de la pièce, vide, Erwan écroulé (assis) par terre visible dans le
coin, presque hors champ : contre la porte de la douche qu’il a refermé.

9
- Générique de fin - (coïncide avec celui du début)

Plans alternés rapidement entre Erwan, seul dans l’appartement, la liste de nom de Patrick
utilisée dans sa confection de cartes postale et le collage d’images sur a face blanche des
cartes postales. Ajouter des images de la boîte aux lettres débordante*…

(( *La caméra l’a suivi alors qu’il descendait les marches d’escalier
– sorti acheter de quoi manger au début –))

((Retour au début du film, disparition de toutes formes de dialogue et


autres personnages que Erwan.))

Retour au début, Fade-out général.

10

You might also like