CCTEN RECHERCHANT
er MARTIN BORMANN
JE DECOUVRE
DEGRELLE
/ DANS UNE CLINIQUE
~SUD-AMERICAINE
{ | PAR
i GUY M. FRERE
Eurppe-Amérique vous présente ici un document sensationnel.
Tout comme notre confrére Le Peuple, qui ayant rencontré Degrelle en Espagne,
| Pinterviewg longuement, en 1946, nous publions, & notre tour, des déclarations du chef rexis
qu'un journaliste a découvert dans sa retraite actuelle.
Nos informations tondont & prover que Degrelle ne bénéficie plus de
Ia criminelte hospitalité du général Franco >, comme disent les journaux
de gauche. | 9
Quant qux paroles de Degrelte tui-mi
lement, |
me, nous les relatons toxtuel-
On retrduvera @ailleurs dans ces lignes la verve et la « modestie » bien
aon tetany
Avent snogrophi los dlartins degalicantn nous croyons que
tan Aiortnd ccf Te cemeror seals manuar ser rigs te fsa dino
laires de [information comme de Uhonnéteti
Nous leur abons done laissé tout leur piment et toute leur... fantaisie.
Nous alonsgependent supprimé qualqeslongueurs dang losqueles le
4
Tiel We Ree cabee tn peu trop complement ses eats Bama
(Ge quo ebot que le hasad Ln, Oe Val teneonteé? Jo voudeainChoaus s Martin Bormann, te
1 . a Je dire, car la Iangue me _pent de mer du journalisme d'optttf
Lorsqu’il 'y a deux mois, je quit fucrre, mane 2 tout, méme 2 12
tai "Europe dans le dessein d'entre Sef de Rex.
prendre ap anqetie oor ta atu A
tion politique dans les différents ue | que ‘avec quelques éraflures
pays de TAmérigue Iatine, Tidée SMtiive done de savoir que la clink, visage et une entaille dans Te cl
fe ln surprise dimportance qual: ue ei, west fate ln tusprenante chevelu, Dex Te. dousitme jt
lait me réferver' mon voyage ne rencontre ge situe dans la trés mo-
iwavait-mgjue pis eleuré Feapr. emeeapitle aux immeubles haute Jou
— es veer com he eh lmponatiy aux artrey lagen, Hnfniar mexpligu gil y at
ne: tombor — eat Te Sten et dtomamment,longeen, Wh autte patent tanger a Vet
eas do le dito — qur. Degrelle | Etro m jays de T'Amérique du Et, étonnée sans doute de mon "1
damm 1h pootbilté de Tui par an grand paye de Amérique du Th tena an aoa ala a
7 ler} pouvgje en prendre dea pho- i ., ajouté : «Ce doit étre un de 19
| ASealfS"Y “Saelit® dnc Dam guts siete eT Leis
| Quon’ voit partont qu’on ne cone rencontré ? Cela, est toure une MPT ite aije
4 de rechercher et qu'on ne trouve été.
jamais ! Ine saerée veine pour un ‘Un stupide accident d’automobile — Oui, on dit qu'il est Ale
Seumalioelt avait hit éehover dane une el manda
4Pagne,
existe,
aapris
ater
Te cuit
xe jout
anger #l
1 Veta
‘mon #
Te aval
de vt
je
st Alle
cidossus : Ces deux photos, lune prise en 1944 et Vautre en 1951, mow
fat combien Léon Degrelle a maigri. Malgré la moustache @ la Errol
Flynn, Cexpressidn de la bouche ost identique.
Pauvre fille! Elle _confondait
oot Et jfeus beau lui expliquer
que PAllemagne était une chose et
[pBelgique une autre, rien n'y fit,
gentil, Te 226, avait
tlle poursuivi. il_me raconte
mais rien de sa vie.. Tout lé mon-
de ici Tappelle Monsieur Jean... Ce
test pas son vrai nom... on le sait,
tisis M1 nous a été strictement dé
fendu den parler. A Tinfirmerie,
oa ruconté que cest un grand per
tonnage allemand qui doit se cx
ther, parce qu'il est recherché com:
ime criminel de guerre. On dit que
ett Bormann...
Comment Bormann % fisje,
stupéfait, Martin Bormann 2.
= Oui, eeat cela, avait répondu
1a jeune personne, visiblement oa
lisfsite avoir réussi a m'intéres.
— Th ost tre
Le lendemain 4 Pheure reuse
Eee vers 4 heures de Papres
tid quand. la. chaleur eat elle
tue tout le monde dort, fo mtais
tripe vers la chambre’? 226,
Taate bout du couloir, Mon plan
eit simple “= falls pousecr_ Ia
pers sane Trapper, puis, une fois
foo pite, je dirs simplement =
Gller Bormann Hefet desu
Fie que he manguertient pas de
provoquer ces mots, plus “qu'une
ressemblance avec les
phies que jevais
Groit> Hitler, m’indiquerait si ce
qu'on racontait était vrai,
Doucement, jai ouvert Ia pore
te et suis entré dans Je chambre.
homme qu'on devinsit sur Ie Jit,
car Ia chambre était plongée dans
la pénombre, n'avait pas bougé.
‘me sais approché, et quelle ne fut
sant dans le malade, non pas Martin
Bormann, comme le personnel! de
Ja clinique le eroysit, mais Ug
Dogrelle.
Malgré le manque de lumiére, je
pouvais tres bien discerner ‘ses
tea
maigri, des rides ereu-
ient son front, une moustache
noire qu'il_ne portait
ourlait ea Tevre supérieure,
était Ii, ineontestablement lui.
Féin sore setourad wir mes
aa et avais fraps 3 a porte,
Pe te Timdrieur, Danse lit,
Thomme murmur’: < Oui >,
fon poussant un soupir, Je mvStais
lors avancé :
Bonjour, monsiour Degree.
Coat ‘une surprite, n'eatee. pa.
Vous permetter qué je reléve un
peu Ie jalousie, avaisje encore
Mjouté tout en me dirigeant deja
vers a fenétee,
Dans Je lit, Degrelle navait
aucun mouvement. Il répondit sim
plement
— Faites,
Puig, aprés un court silence, il
demanda
= Qui
vous ?
tes-vous 2x. Que voutex
Cieontre +, La photo qui illustre
notre couverture a éé faite peu
‘avant Popération du. « beau Léon >
‘Au dos de celleci, un paraphe bien
conn Uauthentifie..
owEntre temps, javais relevé Ja per
sienne, Je me présentsi,
Tl me demanda comment j'svais
réussik retrouver sa piste>. Je
Ini monteai mon banda
inchainant, je Tai demandai s'il
voulait_m'accorder une interview
et s'il ne voyait pas dinconvénient
ce que je prisse quelques photo:
‘Voulant sane, doute se montrer
eau joueur, il consentit aussitot,
LES FAUX PAPIERS
DE DEGRELLE
Jo ne fis qu'un saut jusqu’a me
chambre, pour me munir du ma.
ériel nécoseaire : papier, stylo et
appareil photographique.
Degrelle avait di remarquer ma
é, car il me dit =
— Vous étes content, bein ? Mais
je Ie comprends) car jo suis. susst
journal
‘acquiescai et je demandai aussi-
A la suite de quelles aventu:
res aver-vous abouti dans cette cli-
sux cadeaux de Ja
guerre en Russie! Au Cauease, en
octobre 1942, jfavais été légbrement
Dlessé au bras droit par Pexplosion
un obus de 105 qui, tombé a 80
centimdtres de moi, mfavait envoyé
voltiger i 5 ot 6 mitres en
Vaic (1). Cest cela que je paie au.
jourd’hui. Mon estomac complite.
ment disloqué par la déflagration
stait tordu en forme de 8 j.Je pne-
sage central sest resserré d'année
en année, étranglé par des membra-
nes qui se formérent autour du
neond. Le ecour aussi avait été com-
platement’ rejeté et s'était placé
presque horizontslement. Bref,
dégringolé de plus en plus : deux,
trois hémorragies par jour, perte de
32 kilos en six mois, I n'est plus
resté autre solution que de me
Taieser taillader, in extremis, sur 17
centimétres de hauteur, Sales mo-
ments, @autant plus qu’a cause de
la position, ingolite du ewur, on
niavait pas osé me chloroformer.
Le «chiechae, chie-chae> des
seaux taillant dane le lard — on
‘Gempeune de Russie » (Edi.
Sie) fous Sek habitat
oe gente Gaventyren “den plus” netur
renee, 203.
Le film une carriére :
Cleontre + 1) Les meetings «ba
layeurs >. — 2) Le Parlement, ot
Ton allait voir ce quon allait voir.
3) Le premier départ en «Feld.
‘grou > pour le-front de'TBst. — 4
et 5) Feldpost et coup de schnaps
en URSS.
6ee qui ‘en restait! — faisait_ un
bien dréle effet.
— Et maintenant ?
— Maintenant, ca va, On n’aura
pas encore mes os cette foi
— Estee que vous voyager beau-
coup ? Car on prétend vous avoir
va de tous etés, en Argentine, en
Uruguay, en Colombic, en Egypte,
a Tanger et tout récemment en
Espagne.»
Et je m'apprétai a raconter & De-
grelle ce que les derniers journaux
regus de Belgique
Ia ‘révélation sensat
Piérard et le bruit qu'elle avait pro-
voqué. Mais il savait Tl me
Aésigna wn paquet de journeux em-
pilée sur sa table de nuit : le New.
York Times, le New-York Herald
Tribune, la Prensa, la Nacion et des
Journaux belges et frangais, mais
plus yieux couxla,
— On rita bien Je jour ob j'ex-
pliquorai ob fai &é, irée loin par.
foie et parfois beaucoup plus prés
que Te brave Piérard ne Vimagine,
fut aa réponse. Cest bien simple,
ajoutatil, je vais ot i me plait et
quand ga me platt, en train, en au-
to, en bateau, en avion.
“—'Et vous avez des papiers ?
en ai vous imagines bien,
tune collection mirobolante, et pi
‘venant des pays les plus inattendus.
Jai été Frangais pour les Suisses,
apatride pour les Argentins, Polo-
nais pour les Portugais..
‘Les Portagais ?
jtement | Les Portuguis !
sme de mon évasion de
wn, un Polonsis qui me
‘comme un frére ju
mean enteait diserétement au Por-
tugal !
Comment, ce jourli, aver-
vous pu filer si vite?
— Dans la Mercédés. d'un diplo-
mate tres en vue, adversaire «i
Franco | Mes amis
sn monté le coup !
étion, comme dans
etices de police |
Célérits ot
les meilleures
Cheontre 1 1) A lu onserne du «Per
tit Chateau» & Bruxelles, (mais en
ocenpant»), — 2 et 3) Retour
« triomphal » @ Charleroi avec
ekitterkreuz», Sepp Dietrich, Jung:
claus, Gruselin, mutons, nutonnes,
tem (1944 : cos photos, extraites
@une brochure intitulée et «Mélés au peuple + @ tre
vers les rues de Charleroi, débor-
— 4) Mystére et ré
vune elinique a anv|
| BANDE
| ee
|
|
|
ETRE QU NE PA
— Mais votre eXtra
repris.
— Extradition, pourquoi ? sex:
lama braya Degrelle,_ mal:
gré son état. D’abatd, depuis le
foment jie condarinant cn décem-
Bre 1944, je ne suis plus Belge
Bien | Mais si je ne suie plus Bel-
ge alors de quel drpit me réclamer
fv gouvernement espagnol, en tant
que Belge? Etre, gu ne pas Sire t
De plus, extradition d'un condam:
né politique belge n’était pas pos
sible en Espagne. en 193 ou. en
1946, interdite qu’flle était par Ia
convention belgo-espagnole de 1870.
— Mais, me suipje permis din-
terrompre, Tes jourpeus belges par-
dent on ne pout plu clacement dau
tre chose, Tls disent de vous : de publier
do Conseil ele Guerre
Quel jugement ?
Tons, lequel ? Ditesie mioi, yous ?
Plus simplement : diteemot quel
tribunal a eu i
Non seulement il n'y a pas eu
de jugement, mais il n'y « méme
pas eu de procés !
Yai 616 tondamné par le Tribue
itaire de Bruxelles, en 1944,
des motifs purement polit
et un grotesque attendu :
ia Te téte de bandes,
mées pour semparer des d
publies, propriétés, places,
appartenant a I'Etat>. Cos
helges, ai prestement volées, fasse
le Ciel qu'on les ait retrouvées de-
puis lore!) et pour avoir formé,
inspiré, commandé’— c'est Thon
La brochure officielle sur les événements de Bande, ouxqueh
Pex-« commandeur > ne semble, en effet, nullement avoir été mélé.
justice
eur de mu vie —~ les milliers &
hhéros, volontaires de la Légiy
eWallonie » qu'on singe si td
vement aujourd'hui, & grot pit
etn a petite échelle.
Nous avons vu clair & tempt
nous navons pas bétement attend
Taffaire de Corée. Et nous avail
risqué notre peau, offert not
sang, dés 1941, pour sauver Iu)
pe, ¥ compris les troupeaux de at}
tions (1) qui nous ont perséctl]
depuis lors, »
‘que M. Spaak a parlé d'autre chet}
dans 1a plainte qu'il adressa cont)
vous 4 10. N. Us!
jen stir, répondit Degrel
Then a parlé, puis... il n'en sp
parlé, confiné brusyuement det
silence bizarre! Mais nous all
vider le sae, Me permettes-vout 4
vous poser une question ?
— Je vous on prie.
— Eh bien, si Speak avait cut
ment des erimes de droit comm]
a me reprocher, eroyes-vous av lf
belge n'aurait pas
Sag saettton pee
Bon Mporsancae te Beeme
S
B
cette
chow
conte
vogrlle
+ pl
staves frac, dane un proces
ss tolaine 2 Vous en vee ot
pari, rou de ee procesla®
voit pre cate dérobede, comble
eee a ton de peer
i agement | Je vous Te répete
ie nt ugement |
Li Mple histoire towt de meme,
natin Feats #0 bout di monde,
Hee de me détendre, St les
ieefments de Spauk avaient eu Ta
erie valeary cat te. du tout
are Tribunal, ie condammait
sour attant.>
ie enfin, on cite des fats
sin
re Oh
7 ‘Teds précis | Si
east que je vais vous Tes répéter.
| yAPPAIRE PETRE
Degrelle, autoritaire, enchaina :
—Vallaive massue que Spaak
Fiwais assassin Te bourgmestre
Pitre | Spaak le dissit. Le journal
La Cité Nouvelle’ proclamait sur a
moitié de sa premiéro page du 21
foptembre 1946 : « Mme, fin du
‘un agent de la Gestapo le e
(une sinistre fripouille
Mareovitz, A Ja veille
| aire fusillé, et gui brilait, ca se
‘ongoit, du désir d’stre retenu au
prdomanger de StGilles comme
et éventuel !).
raliasime Franco, on
mo Ta dit depuis, fut ébranlé, d'au-
rand hotelier belge Marquet, fort
‘tannu a Madrid, pour eoutenir cette
Un évéque belge avait
mime éerit pour insister.
aJe savais bien, moi, que je
-rlavals &té pour rien dans cette his:
! role 4 Ta queue
Dendant longtemps, jusqu'au mo:
ment o& toute Paffaire Pétre fut
nite au grand Jour. Les exéeuteurs
de ce dirigeant frane-magon n'a:
‘uient absolument rien voir avec
toi, ni de prds, ni de loin, He
étaient des membres du groupe fe:
mand De Vlag. Ils se nommsient
Verbelen et Van Doren, Ils furent
condamnés & mort. Liaceusateur pu-
blic Tuiméme abandonna en pleine
audience, et de fucon définitive,
Taeeusation contre moi.
‘>Nempéche que fai Btee
extradé pour ce prétendu crime.
Paurais eu raison & six pieds sous
terre, Mais je n'eus pas beaucoup
apprécié cette raisomla |»
~ Mais le reste ?
— Bon, Vous allez avoir, le res:
te, Que youlez-vous que je vous ex:
plique autre #
= Laffaire de Bande, par xen
ple t
ON NE PRETE
QU'AUX RICHES...
— Cost vrai ! Les journaux bel
ges m'endostent encore cette affaire
de Bande, C'est quand méme formi
Gable | Pai totalement ignoré, & PS.
poque, cette opération du 8. 'D. al
Temand, Je ne V'ai connue que par
Tn presse belge, bien aprés la guer-
>Evidemmént, on dira que je
9 Facile ! Mais la Commission des
Grimes de guerre, elle, mentelle ?
> Car, enfin, iI y a en Belgique
une Commission officielle dex Cri-
mes de guerre présidée par le pro-
fesseur Van der Essen, de Louvaii
compasée d’ennemis ‘rabiques de
votre visdvis Degrelle, tels que
Fexministre Delfosse, Wauters, De-
housse, ete. Ces messicurs se sont
rendus & Bande, JIs y ont interrogé
tout Ie monde. Tis ont ensuite rédi-
6 une brochure officielle contenant
Jes conclusions de leur enquéte, ot
publiée sous la responsabilité de
Etat belge.
>Tenes, fouillez dans ma valise,
elle eat 18.
Degrelle me fit retourner des
chaussettes blanches roulées en bow-
Te et des mouchoirs, Enfin, je tome
Ci-dessous :
pal sur une deidouisine de bro
Bhures, couleur sain, |
wherchez, | Clest éerit dessus
«Bande >, t }
état exact, I y avait une bro
chure sur Bande.| Degrelle iriom-
oh
isos, Mogirér moi une, p
ve contre moi danb ce texte? Sim-
plement une. apeusation ? Simple.
nent une présdmption ? Plus fort
Give tout ¢ mon hota n'est mémd pas
Ghd une seule fois dans ce rapport !
‘cOn'y explique tout, on y établit
Videmtié et Ia hatfonalité- des. peé
umés coupables, Mais il n'y est ab
Solument pas question nulle part
de Degrelle =| :
Dogrelle avait Iché son panse
ment et feuilleait ous. mon ez,
tine par une, les pages of des pas
‘sages étaient soblignés ou anhotés.
Sf “Alors, eqtce suffiamment
clair ? Vous y efoyée encore alt true
{de Bande, maintenant ?
TL avait les yeux! cernés par Tef-
fort.
LES FRERES LEONARD
= Je seni bbn prince, eottinus
Degrelle. Je vous dis : mettons que
la presse sembrouille et qu'elle con-
onde, aprés six années, Bande aver
LimerléStembach. | ‘
“Ausitt, un nom ime revint b Tes
prit sles fréres Léonard, |
Ab oui f dieje,les.frérés Léo-
ard ! |
= Parfaitement, laquicsg Tan-
sien chef de Rex. Li, également, on
des histoites,
sexactement ce quil y 2
cou, car ich —~ ot cet justerient de
cette affaice 14 qu'on ne parle plus
sits il y a eu quelgue chose.
>Le 27 on le 28 décembre 1944,
arrivais avec Vavantgerde de mes
troupes au village | ardemiais de
bach.
>Que sestil passe & Sfembach
mime ? Rien. Lede gehs m'inv
cher eux gentiment mater les
se expression mélancolique de Degrelle né rappelle en
rien la mine triomphante que nous lui connaissions,Forricon da] 45 p'c. de Io totaifié du Hitech
je, wlan
iF cont pour
|
ign proce eee, de
#3) nouvelle dupres Ina Léon
iginihe'? 0" | giale teal he "bien eo Bape
Degrelle en Espagne
Nous avons puOHE, comme ioute ssncoitte,, Sour Je wnine senza.
Ne Glemeut au. lle lata eSactemtn
im
lent sie foewement sur cof
i | Ere. ca dap der osauanees don
wns SH | Bdes pr Bruben ait gouneesement
nprend na- [eee qu Nena Teediuon mudejse en sonpasnis Se tat |
Tee i Si Goninace, a "ann coe Brent, i fare coil et ae Mt
les Wale y |munigue par laimbetade wBepe dah de & gual 9 th a
Nat, gui eat] ine @ rksaues nen est pag tn. La Jeine homme fit nombie de| Shee
ae Ee" ero, scale 8 la"Gham pote ae. Lian", goeammaens | el
Bre age
‘blegad aupees ay Pre
EY
desde ‘envoye ane
tune a four (ou jel‘ engial 8,100
Souveat, “ny avi pag de me
Wis
aur Sletfe pote te esisir a nggyeen ds prac: Je’ nalts” Vind, |
| Ad wrix’ dol ens. ‘Hemrele “Cale “ellgation, Pour ravoir'ne foe awaporoch | AB
sinpagie de" wou, Louls Witcurd. Henne n ere, et pits Gea | rat
(Ge Sweumen'a dv reeig par Mt Seles poten, nits
ie"qitan Sf
late at de zee emis ptencn
blement om qua ra Léon De
f, | tee vesomiméat eo Eapaane,
Vole la etre
4 Mon’ her Dépate,
Au ours gun voyage cue
ufecuid'ey Baoeene’ eh Tanger,
ects in
rey
Cidossus : Lorsque Louis Piérard mont
Phovien "gut n proms ge abr de
ition ‘Mb vanectand ty
aige evenuliement, en pacil
au Conga aes Sei Lacte
Be Uennde a IM Phase de in
Ex'Septembre Gesier, et iit one
Bales & Tanger, my, |
cone ann cai is |e
Baie Tomelemps, eel” fou te | 8 7
fouls rotctiot ae a Bs
Fe peice que ons cuelanes ro
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‘tr Eauie ele be dBfendagk. n
MP delat att co |
pasate len Ie sealnige ae crete | Sve
Feet eunt tlt eonbance eo [Ot
Son hoor ato,
ua’ dans «Le Peuple » Vaffaire dela
mosquée de Cordoue, il ne cherchait probablement qu’a rendre difficile
Venvoi d'un ambassadeur belge chez Franco, Cette mancuure de derniére
heure. de notre ami «Rarefoot » n'a pi
(Notons, en passant, que M. Pholien,
tour de ta lettre — un certain Maurice
garant de rien du tout.)
pommes de terre au lard et Jes gau-
fres (bien entendu, tous ont procla-
mé aprés Ia guerre quills nox
avaient regu avee fureur, mai
croyezmoi, les gauires étaient bon:
nes et Je réveillon fut tres animé),
Je me promenais dans le patelin,
tans armes. Je n’avais fait procéder
i aucune mesure de précaution.
> Ladessus, aprée buit jours, un
hopital allemand vint s'insteller &
Stembach et je transportai mon
P.C.a Limerlé, Li encore, accueil
on ne peut plus gentil : des frites
au liew de gavfres (1). La pateonne
de la maison oi je logeais était une
fort brave femme qui_m'embrassa
avec bemeoup d’émotion au mo-
rient du départ
> Mais avant ce départ, #était pro:
duit un ineident,
»T'éinis sorti — etait quelque
chose comme le $ ou le 4 janvier —
sur le pas de la porte, dons la nei
xe, Il était onze heures et demie ou
midi. Un vieux soldat allemand ap-
parut a droite, débouchant du che-
iin de notre ancien village de
Stembach, I] convoyait quelques ei
vile: suivi auire vieuwx soldat
me reconnut ot #6
+ ¢Sauver-nous, Bf. Degrelle ! >
2) Cette interessante
a gnttrencstrites se aes
aE Bln eenaat tet
opéeation
10
mbler subtile qu’a luiméme.
mis en cause, ne connatt pas Pau
— et ne se porte, en conséquence,
« Céteit un gargon jeune, eostaud,
ougeaud : « Quiestce que tas, mon
«lls _viennient de nous. arréter.
Faudrait que je vous explique.. >
«Je donnai Pordee aux soldats al-
Jemands de faire halte et je fis on
trer dans la maison mon gros gail-
Jard, suivi d'un autre beau gergon
ron frére, »
LA RESISTANCE
CHEZ DEGRELLE
4s m'expliquérent leur histoire.
La siuit, Ie etble téléphonique de Ia
‘Wehrmacht avait é6 coupé a Stom-
monde. Par malheur, les deux gar-
{gons en question portaient sur cux,
4 ce momentli, leur carte der
tent, Leur ess
Svidence,
>A les entendre d'ailleurs, ajoute
Degrelle, ironique, ils n'avaient été
résistants en rien du tout et s'étaient
tout juste cachée dans les bois on
1944, afin de ne pas aller trevailler
en Allemagne.
> Au fond de moiméme, ;'étu
bien un peu sceptique, mais je leu
répondis, bonhomme : ¢ Vous étes
Ardennais, je suis Ardennais, nous
servirons tous votre petite histoire
> Je fis appeler Van des garg
aHlemande Vous diter 4 we]
thef de venir me trouver my
tement
> Nous offrimes des cigtéta
age deur vi
Latmosphire? était dovenus tou
fait ameale, avait dix per
net dane non, bureau. ‘Tous ma
Compegnons alors ont él
on 1bi8 3 lr
In promt, on lon a ealinge
et on «bien aa vapercoral a
Festi de co gh 0 orl
> Je petal wx dou Drier
sc moment du depary qe fof
tricone Jour thine? «Je. d
fest de ne pas tre parti en Allen
gue et qu‘on ne peut vous faire a
tre chose qué.de vous envoyer ty
vailler en Allemagne >.
LES PHOTOS P
DU MONSIEUR PRissst.,
— Lee
poursuivit Degrelle, avaient & & ff
bonne composition : la halte anil
duré une heure, ot elles teansmiret§
‘mon message, L'aprésimidi, un ol:
ficler supérieur du S. D., un major
(SS. Sturmbannfiihrer) “se présn
ta Amon B.C. Teus du mal i hi
faire admettre Vhistoire de mes 16
sistantonon-résitants, Pet
tais la Ritterlrevz et los Feuiles de
Chéne, et cela impressionnait tw
jours ; bref, ledit major se alls ff
our finir a’ mon avis et me promi
de tirer mes deux guillards du pb
twin, Tout ae terminait done come
nablement.
> Mais, deux ou trois jours pt
tard, nouvelle visite, eatasteophiait
cette foisei, Le major du $. D. 16 |
venait avee une nowvelle stupétat
— Voe deux résistonts, simple!
fuyards det bois ? me Jang
Mais nous venone de trouver ust |
grande photo deux i la vitrine @
Pliotographe de Bouvy, bardés
munitions et brandissant des i
traillettes |
Oui, ponctua Dogeelle, figures
‘yous quium idiot de photographe é 4
Bouvy eétait bel et bien enful &
ant dans son étalage un agri
ssement photographique sett |
tionnel qui éerasait Jee deux ines:
pés, et deux de leurs fréves par d* J
sus Te marché { (Il y en avait cnt Be
en tout, parattil). *
Degrelle me fit remarquer €¥"f
ton confidentiel : « En fait, la pret
se belge Ve reconnn plus tard, m2 [By
gaillards avaient été bel et ‘bie?
dans le coup, comme on'dit>.
‘MPayant demandé de Tui passer #
valise, Léon Dogeelle en sortit 1 4
numéto dela Derniére Heure, Void
le 6 mars 1946, ee jour
des fréves Léonard : «Lornt la Libération, on los vit
es forces de la’ Résistance,
fire In chasse aux inefviques et aux
jfilemands isolés dans les bois.>
i, ajouta Degrelle, aprés
choir Te numéro de Ia
lure sur le lit, en étais
duplement alors au stade de Ja
Keuse photo, Pessayat done de pl
_ pla forfanterie humaine, le dé
ifépater Ia. galerie. apres Tarrivée
{es Anglo-Américains. Mais Ten
jor resta de glace. 1! portait sous le
jas un album entier, saisi an chi
tou du comte de Limbourg-Stirum,
tai tur des dizaines.de photos, des
‘artarins locaux bombsient Je torse,
irinés jnsqu'aux oreilles
>Pour la Gestapo, repérer les ré-
armés parmi les suspects ar-
‘était plus qu’un jeu «enfant
ces conditions. >
ye
bd
LE DRAME...
Le sujet devait passionner, Degrel-
Ie, ear il ne sTarrétait plus’ de
— Le major du $ D., continua
vil, me Isissa développer pendant
tout um tenipe mon plaidoyer. Il ne
nie licha Ja vérité que pour finir,
a photo avait constitué une. prew.
ve décisive, Jes accusés navaient
mséme plus cherché 4 nier. Comme
iy avaient 6
‘mbine oft un acte de sabotage grave
tchevait de ae commettre ot comme,
ailgré leur appartenance prouyée
davouée a un groupement armé, ils
ient absolument aucun des
inctifs ot obligatoires
uniforme, képi, voire un simple bras-
turd, qui permettent échapper 3 1a
dssification juridique de frantic
reur, ils avaient été condamnés &
mort, en tant que tela, et exéeu
ve
»Le débat deamatique avec of
fier du 8, D. m’ayait improssion-
16 4 un tel point que j/en_parlai
vingt personnes le jour méme, no-
lumnient notte hétesse, a Pin
site
ella
wdéa de
des mk Jf trice da village, a des réfugiés,
; >Un jour ou deux plus tard,
figuer 7
twas partimes. Nous wavions plus
aphe dt fevu le major du 8. D. et je gar-
nfui e Y aais toujours Pespoir que Vanion-
ce de Vexéeution navait té que du
Wuff, comme dans d'autres a ie
nilaies, Ce n'est que plusieurs an-
nes plus tard que
aadavres de quatre
vant été ‘retrouvés pros dele
frontiére du Grand-Duché de Lusen-
burg.
>Sajome que ni mes soldats ni
il evins 66 mls em view
ln garde de ees prisonniers : jigno-
'e méme encore aujourd'hui of ils
ut 648 détenus avant do périe,>
1) Vols & ce sujet ta Convention de
a Haye (wf)
fet aac tirdite’ b hark o
lufjeak i deleewcant Precternied fps [odes
da tern Bt, acart his dois. (ea, terw ! Cas’.
hich { feaat pei Pera lacs Reamcnp fer
dare Ofer Gherkask dest foe! bee ype
de Creandine, ¢¢ beak farcitte !
Aaeee
he We 4
2 ede Wi.
Cidossus +
ibre on Belgique.
otha
Oui Monsieur, c'est peuvétre étonnant, mais la presse est
(Ces coramentaires de la Hinin de Léon Degrelle accompugnatent Ia présente
interview et Pauthentifient)
— Voli, conelut Degéelle. Mon
cxime dans tout cela?!
Plus Ie temps passera, plus on
vverea que co quo je vous dis est la
vérité, toute In vérité, rien que Ja
visite, Ma vieille mamany morte A
plantehuit ans, aprés daffreuses
toulfrances dans’ vos prisons, était
du pays des quatre moris : sur son
souvenir tant aimé — voyer se pe-
tite photo & mon chevet — je vous
Te jure, tout s'est passé ainsi, Nom
seulement je n'ai pas fait mourir
es résistante — ou ces. francst
reurs, qu'on les appelle comme on
yeut — mais j'ai tout fait pour les
Sauver, Cat ainsi, Clest Ta vérité
absolue.>
ET LA COMMISSION
DES CRIMES DE GUERRE ?
Degrelle fit une pause. Puis il
terpella =
— Mais au fait, il est une ques:
tion que Yous ne me potez pas.
— Laquelle ?
— Quel est mon avis sur Is bro-
chure des Crimes de Guerre ew
Ggard a Vexécution des fréres Léo:
nard ?
‘Un peu surpris, je demindai done
ce que eontenait ladite brochure &
‘ce propor.
— Ce quielle contient ? éclata
Degrelle, Elle ne contient rien!
‘Vous imagines si on a pioché ec
dossier LimetléStembach ! La pres:
se publiait des déclarations ébourif-
fantes des célébrités du cru. Lat.
fire Pétre avait raté ! Liaffaire de
Bande avait raté! C'était la der.
igre cartouche. Cette dernitre ear
touche n’était qu'un pétard mouillé,
Elle n'a jamais éclaté, Le rapport
aia jamais pers, dt reo que Je
UNE INVITATION
AM, LOUIS PIBRARD
Lrancien chef de Rex avait cer:
tainement surestimé ses forces, car
iI haletait maintenant aprés Jeffort
quil yenait de faire et le sueur lui
couvrait le vieage.
Pourtant, je me risqu:
ser une derniare question
— Que comptezvous faire a pré-
sent ?)
— Me retaper naturellement, ¥é
ponditil, Dans quelques semaines,
e pourra, jo Vespére, faire i now.
veau usage de ma jolie collection
de faux passeports,
> Dites bien Piérard de se met.
tre alors & Vaffat & Pentrée de Je
mosquée de Cordoue... On ne sait
jamais |
> Et maintenant, —_Jaiesezsnoi
dormir, On ae reverra bieatdt, sans
doute, quand, les Soviets aux te
re operas
jait le grand plongeon vers mes
eaux rivages loimtains. En atten
dant, bien du plaisir |
Ini po-
uw