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ance, BErayés Ma fo arsivent > les ee ie incipal de cette Fenalssance eee eee ‘Hans ia Solence, 2 constituer la Sythe ap snetode snalogique des anelons aux découvertes analyriques ~ Geparimentateuce contemporaine, Cee "Dane in Religion, donner soe bye saded Ie More cache at clielome ale secersmesous re, : erent tous los phénomnts ‘phenomen avappa or ‘de ces curieuses études. se partie (Bxoterigue) exp: re qu’elles savent toujours appr losophigue et Scientifig isitme par a Revive: [Unitiatigue) contient sau lesturs deja amiliines avec Te érades de VIENT DE PARAITRE PAPUS — LE LIVRE ° eo Horoscope individuel de la Chance >. pes Secrets des Talismans. ‘Magie Lunaire go Tabiecue ot FiENFOP x bolume in-S. Priv. g PARIS. > LIBRAIRIE DES ‘PUBLICATIONS. POPULAIRES. ve, aig rossds saescnuss > bt TOUTES LES LIDRATRIES-DB L/OCCULTISHE DIRECTION 5, rue de Savole, 5 settraone — 0996 PARIS-Vr ‘commposs davance “ euplus tot que le L Initiation est, en France, le seul organe. officiel des entres suivants : ra soups. Independent. tides Esotériquee,’i.600 Mem. .io7 Branches et Coreespondants. 2 PARTIE EXOTERIOQUE @RYSTAL:GAZING (Suite) Certaines visions dans le cristal peuvent parfaite- ment étre dues & la suggestion ou a Lauto-sugges- tion. Nous allons en dire un mot aujourd’hui. Lest incontestable que si l'on prend une personne sensitive et trés passive au médium, méme & l'état de sera possible de [ui faire voir un objet, un tune scéne quelconque, a été prouvé pardenombreuses expériences. sment dans un miroir tune projection, un refiet de cerdé en astral par Ja parole, ou méme la pensée forte d'un megnéti- sear. ‘Voici un cas de vision, produite par la suggestion, ite en astral d'une sctne com- Test raconté par « Une personne inconaue me demandaun jour si je pourrais lui rappeler en regardant dans Je cristal une circonstance qui Ja proccupait beaucoup & ce mo- 8 snsles déplacements d'objets sans con- inexpliqués, dans ce que Ton hantées, le tout considéré au Rabelais, de Montaigne, de Vol- ames portés a rire de tout ce qui touche - humaine, Ce i jugé bten des ce ue de femmes mettent leur pativee petit ‘comme che les rystriques leurs, Sai vu call ‘inriaion sur de VObservatoire de Milan. il faut nous y soumettre, ‘exces monvements,sont- je cite A cacheter ou un verre’ = parcgiles de papier ou “Comment un morceau defer adhéve-ti ’Yaimant dont o5 Vapproch “Comment! électrcit lede “pour d'eau, dans les molécules d'un auage, ju “donner naissance A la foudre, & Véelair, a torinerre ‘et leurs formidables effets ?: ‘Et méme, tout simplement, sans sortir de Vétet, ‘normal et vulgai rons:nous le bras “TTL — Void, maintenant, un second genre de felts bservés': [ee medium pose sa-miain sur ceile d’une persona ‘et, dePautre main, frappe, dans Fair, uns deux, “quatre coups. Ces coups sont entendus dans Ja ‘pose_en méme temps que nous, ‘able, Des coups se font entendre dans cuble, plus Zorement que dans te cas précé- ‘et des, réponses a ‘questions par des conventions simples, dé par exemple, que trois coups sigaifieront oui, que debx coups signifieront non, et quien lisant les “ettres dum alphabet, des mots pourront fue dictés par-des coups au moment o8-l'on nomme le lettre, ~My — Pendant nos expériences,: tar i ur d'une table, demandant nlabontit. pas, tin Fautenil, © sid Wenyi ‘(sur lequel j'ai posé mon‘pied pour étre sir qu'il ne peut Sen servi), un fauteuil, dis-je, se déplace et ; scant jusqu’d nous. Je le repousse, il est un pout tres lourd, vinrarion LES FORGES RATURELLES INCONNUES 209 photographe'a d Demandez done a I'dlectrictité pourquoi elle passe, instentanément, d'une extrémité & autre d’un fl de fer dé mille kilométces, traverser un. re, lui ofire de faire som portrait par ce procédé. La dame ne veut pas tre prise pour dupe et refuse. Mais Vhabile artiste plaide si bien se cause qu'il obtient son triomphe et le dame consent a poser is elle y met une condition, une mais se sent par- fois un peu fande dans le lumigre crue du grand joar. curité! Donnez-moi ia raison dela respiration diurne et nocturne des végétanx, et de Ia production de la — Mais, madame, c'est impossible!... — Et pourquoi? Vous affirmez que votre reproduit trait pour trait: je préfére mes traits du'soir a ceux du matin, — Madame, cest la lumitre elle-méme qui dessine, ex sans elle je ne puis rien. —Nous allumerons un lustre, des lampes, tout ce quill vous plaira. — Non, madam: me faut. — Et pourquoi, s'il vous plait? — Parce que la lumitre du soleil est doude dune active qui décompose Piodure dargent. Jus« deYacide carbonique pendant la nuit, tandis qu’elles font Fopposé sous le soleil ! Changez donc les équive- Tents des corps simples en chimie, et ordonnez que = les combinaisons se produisent! Défendez & commander a 'eatt de bouillir & zéro : la nature vous, obéira, messieurs, comptez-y. Un grand nombre de plissent que dans 'obscur animaux, humains, ne forment un nouvel étre que dans lobscuri 1 cest la lumitre du jour qu'il ehydrogene et de chlore. Si vous voulez que te mé- lange se conserve, il faut (que cela yous plaise ow vous faut laisser le flacon dans Lobscurité, Lian et Pantre s'obstingrent! La dame prétendant que ce gui pouvait se faire & dix heures du m ssi bien se faire A dix heures du soir affirmant le contraire. Tumiére de noircir Viode, ou ‘ordonnez-lui de noitcit la cheux et condamaee le conservera, Mais si, inspiré par ier, vous exposez ce mélange a. soudain une violente explosion se drogine et le chlore disparaissent, et vous retrouver u 210 Eineriatton dans le facon une nouvelle substance: de l'acide chlorhydrique. ‘Vous aurez beau épiloguer, Hobscurité respecte les deux corps, tandis que le lumitre les brise, ‘Si nous entendions dire par un élégant sceptique d'un club quelconque: « Je ne croirai aux feux fol- Jets que quand je les auirai vas pendant lejour», que penserions-nous de sa mentalité> A peu prés ce que nous en penserions s'il ajoutait que les étiles ne sont pas bien sbres, parce qu’elles ne se montrent que la nuit. TLy a, dans toutes les observations et expériences de physique, des conditions accepter. Dans celles dont nous parlons ici, une trop vive lumiére sest toujours montrée contraire a la production dés phé ‘noménes. Mais il va sans dire que les précautions de garantie contre 1a supercherie doivent s'eccroitre en raison directe de la diminution de la visibiité et des autres moyens de contrdle, Reverions & nos expériences. ‘VI, — Des coups se font entendre dans latable, ou bien elle se meut, se souléve, retombe, frappe du pied. Il se produit dans le bois une espéce de travail intéricur parfois assez vidlent pour la briser. Le gué- ridon dont je me suis servi ici, entre autres, a &té dislogué et réparé plus d’une fois, et ce n'est nulle~ ment le pression des mains posées dessus qui aurait pu produire ces dislocations, Mais il y a quelque chosede plus que cette force physique; il y.a, dans les agissements du meuble, Pintervention mentale dont nous avons déja parlé, [LES FORCES NATURELLES INCONNUES at On interroge la table, par les signes de convention résumés tout A V'heure, et elle répond. Des phrases sont frappées, généralement banales et sans aucune valeur littéraire, scientifique ou philosophique. Mais enfin, des mots sont frappés, des phrases sont dictées, Ces phrases ne se font pas toutes seules, et ce n'est pas non plus le médium qui les frappe... consciem- ment, soit avec son pied, Soit avec sé main, soit & Taide d'un muscle craqueur, car nous les obtenons dans les séances faites sans médiums professionnel et en des réunions scientifiques od toute tricher serait de la dernidre absurdité. L'esprit du médiuim et celui des, expérimentatenrs n'y sont sdrement pas Girangers: les réponses obtenues correspondent gé- agralement avec cet état intellectuel, comme si les facultés mentales des personnes présentes s'extériori- salient de leurs cerveaux et agissaient dans la table, en une complate inconscience des expérimentateurs, Comment ce fait peutil se produire? Comment Pouvons-nous construire et dicter des phrases sans le savoir # Parfois les idées émises semblent venir d'une personnalisé étrangére, et Mbypothése des esprits se présente tout naturellemenit. Un mot est commencé, On croit. ea deviner la fin. OA Merit pour perdre moins de temps j la table riposte, sagite, s*impatiente: ce n'est pas cela, Clest un autre mot qui est dicté. Hyadonc la un élément psychique que nous som- mies obligés de reconnaitre quelle que soizd'ailleurs, sa nature. La réussite des expériences ne dépend pas toajours de la volonté du médium. Assurément, ily la plus LIwrrtaTiox ‘grande part ; mais certaines conditions indépendantes de lui sont nécesseires. Le milieu ambiant eréé par Jes personies présentes @ une action non négligeable.. Litat de santé du médium n’est pas non plus sans influence. Avec la meilleure volonté du monde, s'il est fatigué, Ia valeur des résultats s'en sessentira. Sai ‘eu une nouvelle preuve de ce fat, tant de fois observé, Je 30 mai 1906, chez moi, avec Eusapia Pala Elle souffrait depuis plus d'un mois d'une mala d'yeux assez douloureuse et, de plus, avait les jambes enflées, Nous étions sept, dont deux observateurs assez incrédules. Les résultats ont été & peu prés nuls : un soulévement, de deux secondes a peine, d'un guéri- don pecant environ six kilogrammes ; celui d'un seul cbté d'une table de quatre pieds, de quelques coups frappés. Cependant le médium paraissait animé d'un, réel désie @obtenir quelque chose. Il m'a avoué, tou- telois, que ce qui avait le plus paralysé ses facultés était Vesprit sceptique 2t narquois de Mun des deux incrédules, dont je connaissais le scepticisme absolu, qui nes'était manifesté d'aucane fagon, mais qu’'Eu- sapia avait devin¢ immédiatement. Liétat d’ esprit des assistants, sympathique ou ant pathique, agit sur 1a production des, phénoménes.. Cest Ih un fait observation incontestable. Et il ne agit pas seulement ici d'un médium traqueur mis dans limpossibilité d'agir par suite d'une inspection critique attentive, mais encore d'une force contraire x plus ou moias les facultés les plus sincéres. N'en est-il pas de méme, d’ailleurs, dans les asserblées, nombreuses ou restreintes, dans les MRS FORCES WATURELLES miconnues 213 conférences, dans les salons, ete, ? Ne voyons-nous pas des étres & funeste influence arréter net dans leur essor les meilleures intentions? Voici une autre soirde du méme médium, quelques jours eprés:_ Le’S juin 1906, javais 6 averti par mon emi le docteur Ostwalt, Vhabile oculiste qui donnait alors ses soins & Eusapia, qu’elle devait venir ce soirla chez lui, et que peut-tire je pourrais faire une noa- velle expérience. Jacceptai avec d’autant plus d’em~ pressement que la belle-mére du docteur, Mme Wer- ner, & laquelle une amitié de plus de trente ans m’a- vait attaché, était morte depuis un an et m'avait maintes fois promis, avec lintention la plus formelle, de venir, aprés sa mort, compléter mes recherches psychiques par une manifestation, si le chose était possible, Nous avions si souvent traité ces questions ‘ensemble, et elle s'y était si fortement intéressée, que sa promesse avait &t6 renouvelée avec insistance pew de jours avant son décts, Et, en méme temps. elle avait fait la méme promesse & sa fille et son gendre, D'autre part, reconnaissante des soins qu'elle avait regus du docteur, et de la guérison de son cil, Eusa- pia désirait en tout lat éire agréable Les conditions étaient de tous points excellentes. Dis lors, je convins avec le docteur que nous étions en face de quatre hypothéses possibles, et que nous devions chercher & déterminer la plus probable: 1° Cequi se produisait pouvait étre di & la fraude, consciente ou inconscientes 24 Unertation| 2° Les phénomanes pouvaient atre produits par une force physique émanant du médiv: 3° Ou parune ou plusieurs entités invisibles se ser vant de cette force i 4f Ou par Mme Werner elie-méme. Nous etimes, ce soir-la, des mouvements de le table, et un soulévement complet des quatre pieds, & environ 20 centimetres. Nous Ietable : Eu- sapia, M. et Mone Ostw Pierre, agédequa- torze ans, ma femme et moi. Nos mains, posées sur Jatable, la toucheient & peine, et en dtaient presque ‘toutes détachées au moment du soulévement. Aucune fraude. Pleine lumitre. La séance se continue ensuite dans Vobscurité Deux portitres garnissant une grande porte & deux battants, contre lesquelles le médium était assis en leur tournant le dos,’ se sont, pendant pres d'une heure, gonfides quelquefois assez violemment pour aller encapuchonner Ja tte du docteur et celle de sa femme. Cette grande porte a été, & plusieurs reprises, se~ couée tres violemmient, et d’énormes coups ont. été frappés sur Nous avo1 essayé d'obtenir des mots par V'alpha- bet, sans réussir, Remarquons, & ce sujet, qu’Eusa- pia ne sait ni lire ni écrire. Pierre Ostwalt put éorire un mot au crayon, e force invisible conduisait la main. le prénom de’ Mme Werner, bien connu de lui. Malgré tous nos efforts, nous-n'avons pu obtenir ULES FORGES NATURELLES INCONNUES 215 une seuile preuve d'identité. 1 edt été cependant trés le Mme Werner d’en trouver une, comme elle ‘nous lavait si formellement promi Malgré annonce, pai les coups, d'une apparition nous permettant de la reconnaitre, nous n’avons pa apercevoir qu'une forme blanchétre, sans contours précis, méme en faisant Vobscurité presque com- Pl De cette soirée nouvelle résuitent les conclusions suivantes: 1° La fraude ne peut pas les expliquer, notamment ‘en ce qui conceme Ia Iévitation de a table, les coups violents frappés dans la porte secouée, et la projection ines sont certainement produits par tune force émanant du médium, car ils se passent tous dans son voisinage immédiat ; 3° Cette force est intelligente. Mais il est possible que cette intelligence, qui obéit nos demandes, ne soit pas autre que celle du médium ; 4 Rien ne prouve que esprit évoqué ait eu la au- cane action. Toutes ces propositions seront, du reste, examindes et développées dans les pages qui vont suivee, Lrensemble des expériences rapportées dans ce pre~ mier chapitre nous montre en jeu des forces incor nnues. Hl en sera de méme dans les chapitres sui wants. Ces phénoménes: sont si inexpliqués, si inexplica- bles, si fantastiques, si peu croyables, que le plus sim ple est de les ‘Malheureusement pour les négateurs, cette hypo- LES FORCES NATUNELLES INCONNUES 217 Newton découvre que les astrés se meuvent comme these est inadmissible. Remarquons ici qu'il y a trés peu d’hommes, —et surtout de femmes, — dont esprit soit complétement libre, en iat d'accepter, sans aticune idée précongue, des faits nouveaux ou inexpliqués. En général, on est disposé & n’admettre que les faits ou les choses aux- quels on est préparé par les idées qu'on a regues, cul- tivées et entretenues. Il n’y @ peut-étre pas un étre humain sur cent qui soit capable d'enregistrer si plement, ibrement, exactement, comme un appare de photographie, une impression nouvelle, Lindé- pendance absolue est trés rare dans Vespéce hu- maine. Unseul fait bien observé, lors méme qu'il contredi- rait toute la science, a plus de poids que toutes les hypotheses, Je connais des hommes de valeur, fort instruits, membres de 'Académie des sciences, PUniversité, mattres en nos grandes écoles, qui rai- sonnent de la meniére suivante: « Tels phénomenes sont én contradiction ‘metire que ce que nous pouvons expliquer. » Is appellent cela un raisonnement scientifique ! Exemples : Fraunhofer découvre que le spectre so- claire est traversé de lignes. noires. Ces lignes noires sont inexplicables de son. temps. Done, on n'aurait pes da les admettre. méme de déclarer qu'il ne veut pas faire d’hypothése : Hypotheses non fingo, Done, dans le raisonnement précédent, nous ne devrions pas admetire la gravita- tion aniversel devrions pas admettre le fait. Des pierres tombent quelquefois du mie des sciences, au dix-hi deviner dod observé de- puis des milliers d’années. Elle niait également que, des poissons et des crapauds pussent tomber des nua- ‘ges, parce qu’on nlavait pas observé alors que des trombes peuvent les aspirer et les transporter. Un mé- dium pose sa main sur une table et Vanime. Crest LiAcade- ne pouvant grand nombre de « savants », Ils ne veulent admet- tre que ce qui est connu et expliqué, Ils ont déclaré que les locomotives ne pourraient pas marcher, ou elles marchaient, cela ne changerait rien aux ne pourr vaccine n'avait aucune influence, et, autrefoi longtemps — que la Terre ne tourne pas. It para mémequ’on a condamné Galilée. Tout a été ni¢ ‘A propos de faits inexpliqués assez Yoisins de ceux 218 Lintriation que nous étudions ici, & propos des atigmates de Louise Latéau,un savant allemand tres célébre,lepro- fesseur Virchow, aconchuson rapporta Académie de Berlin par c& dilemme: Supercherie ou miracle. Ce jugement a été adopté et répété par ua geand nombre demédecins. C’étaitlA une erreur, caron sait mainte- nant que, dans ces stigmates, iln’y a ni supercherie ni miracle, Une autre objection assez fréquente est présentée ns esprits d'apparence scientifique. Confon= dant Pexpérience et observation, ils s*imaginent que pour étre réel, un phénoméne physique doit pouvoir Sire reproduit & volonté, comme dans un laboratoire, Diaprés ceite manitre de voir, une éclipse de soleil ne serait pas réelle, ni un coup de tonnerre qui incendie une maison, ni un aérolithe qui tombe du ciel. Un tremblement de terre, une éruption volcanique sont des phénoménes d’observation et non d'expérience. Ils Yen existent pas moins, souvent au grand dommege de Fespice humaine. Or, dans Vordre des feits que nous étudions ici, nous ne pouvons presque jamais, expérimenter, mais seulement observer, ce qui réduit sonsidérablement Je champ d'études, Et quand nous faisons des expériences, les phénomenes ne se pro- duisent pas & volonté; des éléments divers, dont plu- sieurs restent encore insaisissables, viennent les tra verser, les modifier, les contrarier, et, la plupart du temps, nous devons nous borner au rble d’obser= vateurs, C'est une différence analogue a celle qui distingue la chimie de Fastronomie, En chimie, on expérimente; en astronomie, on observe ; ce qui UES FORCES NATURELEES CONNUES 219 n'empéche pas T'astronomie d'étre ia plus exacte des sciences. Les iaits d’observation produits par les médiums, notamment ceux qui sont rapportés plus haut, sont ‘pour mot absolument certains et incontestables, et suffisent amplement pour prouver que des forces na- xurelles inconnues existent en dehors du cadre de Ix physique classique. Ces forces nécessitent Ja présence de certains organismes spéciaux. Je pourrais leur en sjouter d'autres, par exemple des suivants: VIL. — Pendant les expériences, on voit parfois des fantomes apparaltre, des mains, des bras, une téte, un baste, un étrehumain entier. Sai & témoin dece fait, notamment Je 27 juillet r897, & Montfort-A- ‘maury. M, de Fonteney ayant déclaré qu'il apercevait tune ombre au-dessus de la table, entre Ini et moi {nous nous faisions fece, controlant Eusapia, et lui tenant chacun une main), et moi, ne voyant rien du tout, jelut demandai de changer de place avec lui. Et alors jfapergus aussi cette ombre, une te d’homme barbu assez vaguement esquissée, qui passait comme ‘une silhouette avangant et recilant devant une lan= terne rouge posée sur un meuble. Je n’avais pu la voit de ma premitreplace, parce que la lanterne était alors detritre moi, et que ce fantdme était formé entre 1M. de Fontenay et moi.Comme cette sithouette noire restait assez vague, je demandai si je ne pourrais pas toucher cette barbe, Le médium répondit: Etendez Jamain. Alors, je sentissur le dos dela main le frble- ment dane barbe fort douce, viwnarion Cotte observation n’a pas, pour moi, la méme cer- titude absolue que Tes précédentes. Tl y a des degrés dans la sécurité des observations. En astrone! méme, ily a des étoiles & ta limite de le visibi- lite Et pourtant, un truc n'est pas probable, de ['avis de tous les expérimentateurs. De plus, une autre fois, apergt une autre figure, celle d'une , commen le verra plus loin. |. — Le méme jour, 8 Mi ‘on avait rap- pelé dans Ja conversation que « les esprits » ont par- fois imprimé dans de la parafiine ou du ma: preinte de leur t&e ou de leurs mains — ce qui sem- nurs, de la dernitre absurd chez va ble, 2’ avions et dum une figure, dans ce m absolument certain qu'il n'y cherie possible, Nous ea reparierons. On trouvera d’autres manifest Je ne suis pas non plus ea 14 aucune super- terai aux six. précédentes, comme incontes- tables pour tout homme de bonne foiet pour tout ob- -ommencé par Ii, c'est pour répon- feurs de mes ouvrages qui me réclament agtemps mes observations personnelles. depuis La plus simple de ces manifestations, celle des coups frappés, par exemple, a’est pas une valeur né: aligeable. 11 est certain que c'est l'un ou autre des 18S FORCES NATURELLES INCONNUES 221 expérimentateurs, ou leur résultante dynamique, qui frappe, sans savoir comment, des coups dans la table, Lors méme que ceserait une entité psychique étran- gire aux médiums, elle se sert deux, de leurs pro- priétés physiologiques. Un tel fait n'est pas sans inté- rét scientifique, Les négetions du scepticismene prou- vent rien, sinon que les négateurs n’ont pas observé eux-mémes les phénomenes. Ce premier article n'a pas d’autre but que d’expo- ser une premitre représentation sommaire des feits observés. Je ne veux émettre, dans ces pages pré aucune hypothése exp! ront eux-mémes par les re mon dernier chapitre sera consacré aux théories, Je crois toutefois utile de faire remarqiier tout de suite que la « matiére » n'est pas, yeux, mais quelle ne fait qu'un avec I'énergie, et nest qu'une manifestation du mouvement d’élé- ments invisibles et impondérables. L'anivers est un dynamisme. La matiére n'est qu'une apparence. est utile avoir cette vérité présente & Vesprit pour comprendre les études dont nous allons nous ‘occuper. Les forces mystérieuses que nous étudions ici sont clles-mémes des manifestations du dynamisme uni- versel, avec lequel nos cing sens ne nous mettent en relation quetrés imparfaitement. 22a Luvmistion Ces faits sont d'ordre psychique autant que physi- que. lls prouvent que nous vivons ausein d'un monde inexploré, dans lequel les forces physiques jouent um Ble encore trés incomplétement observé. Nous sommes ici dans une position analogue & dans laquelle se trouvait Christophe Colomb la veille du jour of il apergut les premigres terres du Rouyeau monde: nous voguons en plein inconnu. Caiute FuanaaRion. HISTOIRE BE DRIGANDS aqt dait & sa demeure, Comme il traversait un bois, ua cheval lui apparut tout & coup, laissant deviner des intentions hostiles. M. C. coup de baton criant : « Hippolyte, tu m Si extraordinaires que puissent parattre ces ils rentrent néanmoins dans le domaine du possible et Sexpliquent facilement par la théorie du corps astral, Les sorciers, par certains procédés qu’ils se trans- mettent de pire en fils, réussissent & produire le dégae gement de leur astral, et Leo formes que cet astral emprunte alors correspondent celles qu pées dors de précédentes incarnations (ga, est une idée nouvelle émise, —a noter); c'est gentes mauvaises (?)... — Que ces forces portent le nom d’élémentaires ou de démons, peu importe, Leur role consiste A préserver Ptre malfaisant qui tente premier que je cite: un malfaiteur tegoit plus de cin- 6 24a Vourriation quante coups dé feu et pas un seul proj vient a Patteindre. Autrefois, on envoyait les sorciers au biicher et " ont réussi A se je, et précisément par ceux qui, souvent, sont ne par- Gastox Boursear. Bourgeat est sans doute un sre méme les deux & sorciers ou des cas dits de sorcellerie, considérés actuellement comme sats par tous ceux qui se piquent de quelque instruction, — question qu'il feu ‘drat pourtant bien titer an clair um jour ou Pautre nde plus démontant que les procts, n'y 2 pas bien des sidcles, procés relatan analogues A ceux rapportés par M. Bourgeat? savants (?) dat hallucination, de grande névrose, de folie conta gieuse, d'auto-suggestions maladives, etc, (qu'est-ce, ‘au fond, que tout ce charabia?) — En tout eas, it certainement Ia des médiums... qu’on tortur gens et choses de sorcell istent, ce’ne sont pas les dénégations dédaigneuses qui les empéchent dexisier. ‘De méme qu’on ne veut pas entendre prononcer Je HISTOIRE DE. BRIGANDS 243 sme, qu'on raye aussi le mot sorcier, si on quion étudie d’abord sérieusement si.cela est et comment cela est. Timerrogeais un jour un vieux berger guérisseur & iste). «< Mais, me en estqui, comme moi, sont doués d'une bonne influence,— sans savoir pourquoi, — par contre, d’autres existent qui jouis- sent d'un pouvoir opposé. C'est une conséquence forcée le bien a le mel pour contre-pavtie. » < Comme ces choses ont grand besoin d'étre Gtudiées! » me disait de son obté Varchevéque de Toray que certains de ses prétres (Jes povres, — terme ardent comme bien crédule parce qu'il obsession ou de possession bien virus du sidcle a vant A douter... de ‘Malgré tout, 1a croyance populaire demeure ou perdure. En particulier, il n'y a pas trés longtemps encore {il fallait entendre cela aux premiéres années ger les hommes en bétes, de leur faire courir le garou, de faire des: tours ceux qui leur déplaisaient, etc. Dans la haine intense qui poursuit actuellement les hommes noirs, il y a 244 Lneriarion bien, certes, quelque chose provenant de cette ville tradition. ’ Diautant que, il faut bien le reconnaitre, plus les Gnonciations sont bétes, plus elles ont chance d’étre crues (voyez. notamment en politique)... N dans mon enfance, entendu dire que si la Loire avait inondé en 1856, c'est que les curds avaient jeté du sel Béni & sa source! Et les fameuses voitures en caowl- choue au moyen desquelles nobles et prétres commu: niquaient de nuit avec les Prussiens en 18701 Paisque la mode est au folklore, on ferait bien d'y comprendre les récits d’envoitement (par le cour de boeuf piqué d'épingles notamment), de sorcelage (comme on dit), de bétes frappées de stérilité, de fer- mitres rendues impuissantes faire Jeur beurre ou lear fromage, de gens suxquels st jent la gale sons, les. cons ‘mals (cic) de saints, & la statue desquels, dans cer~ taines églises, on fait ou fait faire des voyages (resic) etdire des évangiles, les enfants voués au blanc ou au bleu ou préaommés Silvain ou Silvine, pour qu'ils sance et bien portants, sans compter, en outre, les tireuses de cartes, les voyantes ‘au mare de café, les bonnes femmes qui, faisant dé- plomb fondu dans un seau d’eat tion que vous avez (un mal de saint généralement); ‘ceux ou celles qui arrétent, aprés morsure, le venin des serpents, etc. ‘Abt si on parvenait a faire causer les gens, quelle HISTOIRE DE. BRICANDS 245 jolie collection folklorique on recueillerait! — Car ‘et méme vigoureusement, malgré (Au fond, ily a peut- spirites n’avaient attiré existat, a 1a barbe ers et des médecins persécuteurs, autant de guérisseurs et de guerisseuses, d’augures et de né tants! Et ce, en per aeT... En terminant, souvenirs de jeu ferai, de nouveau, appel A mes ot je suis né, pour un rien on était réputé je mal de saint Jean, de saint Christophe ou de etc.; et, dans les grandes occasions, cest= ire en cas de maladie grave ou pers rendait ou on: envoyait quelqu’an & -Aygues-Vives), ancienne abbaye of subsiste encore tune chapelle dédige saint Gilles ou & la Mattresse Place (ce qui est tout un}. On ¥ va presque toujours auitant et, ma foi, en présence de tant de gens (méme de personnes me touchant de prés), qui soutienaent avoir été soulagés, eux on d'autres, par suite de cas pilerinages, je n’ose plus alléguer quills sont tous fous ou insensés, et je me demande si, derrigre toutes es formes puériles ou ridicules, il ne sau: comme & Lourdes, quelque influence occul sante qui intervient en faveur des simples (bienheu- reux les pauvres en es traient guére, & nos yew on se, Vowmarros ‘Ainsi,au temps dont je vous parle, lorsqu’on avait quelgu'un de malade et qu'on ne pouvait faire soi- méme le voydge, on allait chercher le pare Ch... qui, lui, sen chargeait et se rendait a jeun Aygues-Vives (10 a 15 Tieues & faire en grande partie & pied). Ce pare Ch..., monopoleur attitré des voyages d’au- teui, était brave homme, mais singulier type. Il ne chomait jamais, que les fétes supprimées par le Con- cordat, comme s'il edt fait partiede ce qu’on appelait jadis la Petite Eglise. En fait d’ame, il yous avancait que son soufilet en avait une... Puis, que fe bon Dieu, c'était le Soleil et In Lune la bonne Vierge... ‘Avec des eroyances pareilles, comment ses voyages nvauraientils pas fait guérir ses commettants! Mais, comme contraste, ce qu’il y avait encore de. carieux dans cet homme pour ainsi dire place en marge du culte, cest qu’an pays sa famille passait pour renfermer des sorciers ou plutst des sorciéres + sa tante, sa belle-sceur, sa nice, etc. (ce qui n’était pas sans leur causer du tort). Entre autres choses censées diaboliques, chacune de ces femmes faisait parfois danser ses sabots devant elle, — ou, peut-etre mieux,c'étaient les sabots qui dansaient d'eux-mémes (et pourquoi pas, en présence des faits de maisons hhantées et des dires précédents de M. Gaston Bour- geat, ainsi que des antidiableries od plutot oceulteries de Papus et consorts). Tai, depuis, demandé a la derniére, qui fut ma camarade d’école, si le fait dela danse des sabots était vyraie. Elle ne m’a pas dit non; mais je n'ai pu le faire causer... LG. Le Sphinx a parlé Une découverte sensationnelle vient d'etre feite, dansundocumentd'origineégyptienne, parunhomme ‘qui, depuis vingt ans, vit exclusivement dans l'étude et la pratique des sciences positives. Devant ce grand mouvement de découverte, qui vva toujours s'accélérant, depuis trois ou quatre géné- rations, transformant tout & chaque pas ea avant,on peut tre amené & se demander si! ne se manifeste pas une sorte de changement dans la race humaine sur la terre, Phomme moderne semblant avoir tout fait dans le domaine des sciences, et son ancétre paraissant n’avoir brillé que dans le domaine plus primitif de 'ert. La question, bien remanide, pouvait prendre cette forme : L’Antiguité ayait-elle: des sciences * Rome et la Gréce nous sont bien connues toutes deux ; aucune ne nous a légué de documentation scientifique véritablement originale. Limrtiatt0% re, a le mystérieuse épogue du Sphinx égyptien que pareille question pouvait étre poste. Tous les documents qui remontent authentique- ment a la période égyptienne, sont invariablement crits en higroglyphe pierres ou d’empreintes sur briques a’argile la régle est générale, Cependant, chose singuliére, un docu- ment tris étendu, d'origine authentiquement égyp- tiene semble faire complétement exception & cette régle ‘Ancien Testament, et en particu ‘mentaux du Pentateuque attribué a Moise. (Qui ne connait cette grande figure, immortalisée eaux, et élevé & la cour d’un Pharaon 2... Une langue hiéroglyphique est naturellement une r, de toutes pices, vons un exemple ppartiel dans le langage et la notion chimiques. Une fois composée, puis entrée dans ‘une pareille langue peut perdre, sans in apparent, l'ensemble des régles qui ont ps formation de ses mots ; Ja notion claire de ceux-ci suffisant a tonsles usages. 1 restait donc place pour une hypothése: la langue 1m senna A paRLé 249 hébraique (1) ne serait-elle pas une langue hiérogly- phique dont la clefa été perdue? En admettant un instant Je fait, dans quelles parties de ces écrits pourraitsil y avoir place pour une documentation scientifique quelcongue ? Place & ce double point de vue, il suffit de jeter un coup d’ceil sommaire, sur les principaux chapitres, ‘pour se endre compte que Ja traduction que nous en. possédons est totalement insuffisante et pleine tun peu au hasard. le chapitre X de la Gentse qui renferme ‘94 noms propres. ‘Logiquement nous ne devons pas perdre de vue aque ces g4 mots onté:éécrits & une épogue, o8 chaque verset de ro-t2. mots exigeait Vemploi d'une brique de glaise, lourde, encombrante, et par suite ennemie de toute prolixité ou superfiuité. Or, sur les 94 mots cités, quatre seulement jouent tun sole dans l'ouvrage ; — deax en téte ; Noé, pour le déluge, et Cham, pour avoir mangué de respect & son frére ; — deux & la fin: Abraham comme pa- triarche et Nacor pour une aventure. Que font a les go autres mots, si colteux, enca- drés entre cette avant-garde et cette arritre-garde? Le chapitre XIV relate une guerre incompréhen- sible de cing rois contre quatre, ce qui lui permet de citer 48 noms propres, dont trois ou quatre & peine ‘ont un role dans Vouvrage. Le chapitre XV déerit le sacrifice fentastique d'une sgénisce de trois ans, d'une chivre de trois ans, d’un, 250 LinaTiaTion bélier de trois ans, d'une colombe et d'une tourte- relle ; Je tout suivi d'épaisses téndbres au milieu desquelles apparatt un four de flammes, et un brandon, qui passent a travers les animaux partagés, chacun, en deux moitiés. Ici les trois derniers versets renferment une énumération de douze noms propres gui n'ont aucun rapport apparent avec ce sacrifice. ‘Au chapitre XXII Abraham, devant sacrifier son fils, Isaac, le remplace par un bélier. Les six derniers versets renferment une énumération de dix-buit moms propres qui n'ont aucun autre réle & rem ailleurs. Partout des aveatures singulitres, bizarres, souvent incompréhensibles ou inexplicables. L’Ancien Testa- ‘ment renferme ainsi prés de deux mille noms propres sur lesquels plusde dix-neuf centsn’ont aucunemploi apparent. En réalité l,y alé 1900 mots non traduits : il en feud aux narrations les plus claires. Les apparences jusquiiei semblent done entiére- ment favorables & cette idée que 'ouvrage pourrait bien éler autre chose qu'un ensemble de légendes plus ou moins claires. Restait & savoir si le texte était réellement hiéro- glyphique et a trouver une piste sérieuse pour en entreprendre étude. La preuve du caractire higroglyphique a été relati- Le SPHINE A PARLE a5 yement facile & établic, Ha effet, les grammeiriens nous enseignent tous : 1° Que tous les mots hébreux détivent du verbe ; 2° que tous Jes verbes hébreux ont trois syllabes. ‘Comment tous les verbes hébreux — et par suite tous Je mots, sauf adjonction de préfixes ou" de suffixes, — peuventils avoir invariablement trois syllabes, si le fait n'est pas dordre essentiellement arbitraire et youl. Dans toutes les langues connues, le nombre des syllabes dans les mots, est capricieusement variable, et ancune académie ne seurait en limiter le nombre. Rien, au contraire, ne serait plus facile que de fixer arbitrairement a trois le nombre des syllabes & faice intervenir pour 1a formation des mots, dans tune langue artificielle, nouvellement créée de toutes pitces. Lrargumentation nous parait plus que sufiisante. Quant le piste qui a permisde retrouver le sens des higroglyphes, le point de vue quia servi 4 leur création, leur role et les régles de lecture auxquelles jis sont soumis pour permettre Ia genése des mots, ainsi que la description des objets et des idées, elle appartient &un domaine de discussion trop ardupour pouvoir étre abordée utilement dans une sim ple no- tice. ‘Qu’il nous suffise de dire que le travail de recherches, qui a duré trois longues années de ‘pénibles analyses, s'est effectaéen deux phases aiffé- Fentes.-Dans le premiére, auteur est arrivé, par de patientes observations, & se faire ne idée suffisam- 25a LinwertaTtON ‘ment nette de la valeur de chaque signe, en fonction de la place occupée dans le mot, pour pouvoir tenter ‘enfin le déchiffrement de ces famenses énumérations de noms propres si fécondes en promesses. Dans la deuxiéme phase, il a pu retrouver, dans le Penta- teuque lui-méme, la description de tout le systeme de notation higroglyphique, cest-a-dire Je sens exact, indépendant de la forme littérale, qu'il faut attribuer d chaque consonne, les régles de lecture étant indi- aquées par Ja notation musicale que constituent les voyelles (1). Du coup la victoire était assurée Joscurité, toute 'imprécision des premiéres Teeuvre entidre prit, subitement ‘pour ainsi dire, son véritable caractére. Et maintenant qui est le Pentateuque (2)? Sous sa forme apparente religicuse, forme voulue dansun but de réalisation pratique, le Pentateuque est, en réalité, un traité complet d'une science wee mot idroglyphigue est ane phrase complete Secntement le sens que le mt doit avoir, Elle se invariableraent d'un i ‘Sun terme up semnex A PARLE 253 sublime, capable @'élever homme & la hauteur des ‘Voici une idée trés nette de cette science. -s contemporaines ont reconnu jusqu'ici deux domaines trés distincts dans la nature: 1° le e brute, ob prennent place les niques; 2° le domaine de T'Zther (des phy’ fe placeat les phénoménes ordre électrique, les radiations Tumineuses, les champs magnétiques, ete. ‘ajoutons, et le déteil a son importance & Mheure actuelle, que denos jours la science, grice aux décon- vertes du docteur Gustave Le Bon, a méme établi le phénoméne de Péranouissement de la matitre, est, dite le passage graduel de V'tat de Matiére & Yétar @bther. "A cbté de ces deux domaines Jes a : celui de PEsprit, de forces psychiques. ‘Les anciens semblent avoir su manier cet Esprit eesti-dire la matidre premiére de ce troisiéme Gomaine, avec autant d'aisance que nous savonss prous, modernes, manier aujourd'hui l'élecricité ov Jes champs magnétiques. ‘Cet Esprit, apres eux, semble etre comme us tyoisitme état dans la nature, une force naturelle souverainement paissante, commandant & VEther et termédiaire, & la Matiére. Les multiples phénoménes actuellement observés sous les formes diverses de magnétisme, d’hypno- 254 Lrwrmarion tisme, de télépathie, de somnambulisme Iucide, de mat jon de fantdmes, etc., ete., me-sont que les péles reflets de cette Lumidre antique, V'Indra manié par les initiés de Inde, Esprit manié par ‘ésus et certains de ses apérres. i lerque, de nos jours encore, VInde posséde une vi dont les échos parfois arrivent jusqu’a nous. L’Angleterre a envoyéaux Indes plusieurs missions scientifiques chargées dobserver et d’étudier les divers phénoménes prétés a la puissance des fakirs. Certaines observations faites par ces commis: peavent etre résumées en quelques mots; mnent & des conclusions trés intéressant x Les phénomnes bien observés sont de deux sortes: Un fekir s'élbve au-dessus du sol, en plein air, et ‘sans moyens apparents. Un autre plante une graine et fait pousser un arbre en-une heure ou deux. Dans le premier cas le sujet observé voulut si po timeétres au-dessus du plateau de n’en marqua pas moins le ‘hés photographiques, pris & ce moment, sujet comme placé normalement sar 1a Le SrA A PARLE 255 bascule, et non point A 20 centimetres au-dessus. Ik sagit donc d'une illusion produite par voie de suggestion sur tous les témoins. Ni la bascule, ni le cliché photographique ne pouvaient se préter & cette suggestion | Tans le deuxiénie cas, trois ou quatre cents specta- it cercle et voyaient pousser I'arbre. ci ent atteint-un développement suffi- ‘sant, le phénoméne donna lieu aux observatiotis sui- ‘vantes ye Liarbre, quoigu’en plein soleil, n'avait pes sombre 2° Qusiques membres de 1a Commission anglaise, arrivés vers la fin de Vopération, ne voyaient pas Yarbre, vu cependant par tous les autres spectateurs 3 Les clichés pris indiquent bien la présence du ‘mais nulle trace de Warbre poussé devant lu Tei encore il ne s‘agissait que d'une illusion par voie de suggestion! Le phénoméne n'en est que plus intéressant, quand fon songe qu'ua homme est capable d’exercer une pareiile puissance sur plus de quatre cents personnes 3a fois. Rangez dans cétte catégorie le baton de Moise changé de manifesta tions Notr propre que celui qui nous fait reculer devant Vétude de certaines eroyances sous préexte qu’elles sont Papanage des simples. a 286 ivenattOs {pécenmes Supposer parillefaculté de suggestion aequise Ban orateur ; oD aYarriveraitil pes de nos ours? jecas de ce jeune Angiais, Brown, 5, conver g oliques les tissant et ramenant plus invétérés? ‘Ses discours étaient aussi simples que modestes, ¢t son charme semble sre évanoui depuis. “Accidentellement oa physiologiquement, Brown rempliseit sans doute les conditions voulues at moment de sa puissance Quelles sont done les conditions de ces phéno- = puisaientils cette force vivante s demandé sérieusement, de n05 joars, 4 quoi servaient les sacrifices @aniznauss chez Jee anciens, et pourquoi ils apportaient de tieuses précautions au choix des victimes? ‘Vous poavez entrevoir A présent la raison dre de ces sacrifices. ‘Lea memes faits vous expliqueront Ja puissance he caractore saceé du prétre& Porigine de toutes Tes sociétés. 1 déerit, par le menu, le tail de toutes les opérations. Quoi qu'll en soit, la mi de cette force, par la science moderne, porterait d'un seul coup, & 190} vesartns 4 vanes 257 seg gota eae més cout Faber f sage de Va dans Pap, " i dans Papplication de ces spose cheat pt 8 gi, coi ire dsparaire, & dere ane maladie, Tors Sagisat Cua cas grave. A Vines ds patent fec- tuait simplement le transert’de la maladie sur un a robuste et sain inversement, il transfert far le patient humain toute la puissance vitele de imal sarifié. es cas les plus bénias, la propre puissance piderme, de vor “gtise, ou de fine chartreuse dont se piment les sujets fémninins les phénomanes, dits d'Bnvoittement, . de Rochas, auraientils que des effets Or il’ ne stagit i tentatives & cOté du savoir réel et positif des anciens. ‘Avun autre point de vae, ces memes sages de an- ne connaissaient rien de notre jectrique, avaient les entendre, alent & 258 us donné ce qui se passait sur niimporte quel point du ATION dans le haut monde musulman. IL en est de méme pour les méthodes quis prati- invisibles; ces méthodes sont je menu, dans le texte hiérogly- phigué, quoique soigneusement interdites aux pro- fanes dans le sens apparent. Inutile dinsister sur des phénoménes plus simples, tels que ceux qui servent a maiateair chez Vinitié un iat de santé florissant et, indirectement, & assurer sa d'applicetions pratiques tout aussi rationneiles. Et maintenons concluons. La pabsibilité de ces phénoménes est parfaitement invraisemblable, tographie & travers une plaque d'ac mécanique pardes fils qui ne bougent rage et la télégraphie par les mémes et la télégraphie, & grande distance, sens fil aucun. Quelle immense étape fournie par la science entre ce cadavre de grenouille s'agitant sous les yeux de jectricité moderne domptte et asservie Et quiest-ce done que cette électricité > 1p SPHINX A ranLé 250 Estil anatomie plus singiliére que celle d'une mé- chine dynamo? Un paquet de fils métalliques tournant d'un mou- deux blocs de fer, eux-mémes est tout. Et quels effets. Linvraisemblable de la lendemaia! est encore le peu la sagesse de nos pas de erédit que nous avons f aleux. Quell aux origines si Jo Ily @ 4.000 ans le contenu la pierre angulaire sur lag sations de Egypte et de stest répandue & de siinfilter en Europe, Réouvert par Jésus,il y a dix-neuf sidcles, le méme livre @ conquis, depuis, l'Europe et Jes deux Amé- riques. ‘Aujourd’hui a Vaube du vingtiame sidcle, ce livre va souvrir & nouveau; il fournira sans doute une Lineman ge nouvelle A la colossale civilisation qui s’orga- Plus que jamais I'Humanité a besoin d'un point appui et d'une base solide pour asseoir sa morale hes des déchifirements est close. | reste A commencer dds ce printemps les vérifica- tions expérimentales et pratiques. Pour ce faire, des moyens matériels relativement modestes pensables. II faut des locaux, une sorte de ferme; il faut da bétail et un Laboratoire; le tout dans une campagne solitaire et propice aux ob- ns. sous la grande impulsion donnée par Pasteur nous voyons partout, en France, en Allemagne, en Italie, nos plus célebres médecins se lancer dans cette voie et poursuivre Pétude des plus graves problémes en opérant sur di Lillustre Bebring, & Marbourg, a’at soa laboratoire dans une ferme, ea pl ‘au miliea de nombreux troupeaux lui appartenant Et ce n'est la qu'un début;il n'y « 1a qu'une maigre piste! Lantiquité possédait un secret formidable qui demain sera le notre. Dis a présent Phumanité souffrante peut fonder sur ces travaux les plus antes espérances. Josep Heteums. (Journal du Magnétisme), LE PARADIS" Ce, soir, je rentrais furieux d'avoir é1é trompé par P... Je me comprends pas qu’un voyant trompe tun martyr. aun cadavre, ais aussit6t dans les airs trés vite, car Pacis t assez loin. Dela, je vis P. et compris & quel degré pagné de deux personages qui avaient chacun une épée flaraboyante et nous laissions derrigre aous une grande lueur. Par devant I ne se trouvail : le Verbe est présent dans chacun de ces aspects du Cantique. Comme pastorale, Il est dans Vharmonie du chant et de Jamusique. Hest dans amour complet des deux époux, selon Ja mesure od ils Lui consacrent leur vie test dans lathanor de Valchimiste sicelui-ci a en trepris I'osuvre avec un coeur absolument pur : sans cupidité, sans curiosité, sans orguell, sans nocuité. Test dans les parfums de Fautel, méme pour le magicien ou le prétre qui croyant adorer le Pére selon esprit, n’en adore qu'un des lieutenants selon certaines formes. Mnatt dans fe cceur del’homme, lorsque Jean-Bap- tiste le pénitent ¥ a passé, lorsque nous sommes de- ‘venus une vierge pure. est perpétuellement vivant au milieu deses amis, de ses disciples parfaits. Enfin, il est avant tout dans le royaume de son ére, ou plutot Il est, ce royaume lui-méme. Ii faatdone prendre garde aux doctrines qui n’ac- ceptent Sa présence que dans un département do ‘monde, & exclusion des autres. Le philosophe a tort qui ne yoitle Fils de Dieu que dans les idées 'oc- cultiste matérialiste est aveugle de ne Le chercher que dans la terre; le potte est fou de mettre & Sa place ce qu'il appelle Pamour; le fanatique devrait LESSAT SUR LE CANTIQUE DES CANTIOUES 273 comprendre que le Verbe Jésus-Christ anime non seulement son Dieu, mais tous les Dieux ; [Ine nalt pas seulement dans Je cceur, comme lenseignent les Orientaux, mais Il est nd aussi matériellement; et il continued vivre dans le miliew du Temple spiritue! od se réunit son Eglise triomphante, ainsi que le sa- vent les mystiques, et aussi dans les temples et les higcerchies visibles, comme le croit la masse des fiddles. Crest au cinguidme de ces points de vue que je veux m’attacher, parce qu'il a trait A la purification du coeur, base de tout édifice; Jean Tauler, et Jena Ruysbrerck ont donné la-dessus des idées générales, Je premier dans son sermon sur ta PAUYRE Wie DU Camsr, le second:dans son Ornement des noces spi- rituelles. L’tme ‘capable de vivre Je Cantique est tds élevée. Elle a fait pénitence, le Christ est né en tile, elle a rega un baptéme puissant,mais qui n'a pas &é encore celui de IEsprit; elle sait prier, ses de~ ‘mandes sont exaucées tant pour les maladies que pour les malheurs : la matiére lui obéit, la mort peut dere méme; elle en est au dix-huititme des vingt etun chapitres du récit da Jean : i] lui est permis de sentir le coeur du Verbe qui bat pour elle et pour TUnivers, dela joie du Sacrifice imminent : les pa- roles du Roi-mage sont Vesquisse de ce colloque muet. Pour les comprendte, il faut avoir conau lexquise fratcheur de Yamour vrai; ce que homme appel de ce nom est une boisson chaude et spiritueuse, qui laisse aprés soi Iéeceurement et Ja fidvre; mais une 272 LinwniATION seule goutte de la fontaine des eaux vives suffit & ré- conforter pour toute une vie: ét un seul regard du ciel qui nous semble avoirété comme un éclair,donne dela lumitre et de la foi a jamais. Le nombre des chapitres du Cantigue (8) i UN SECRET PAR MOIS Voici deux fagons de faire soi-méme & bon marehé de Venore de couleur. Enore verte — Broyer ensemble du vort de gris, da safran, du jus de rue: délayez dens do Teau gomméo, fil Enore rouge — Pret ne connais pas la science théosophique des nombres, et je me bornerai par suite A dégager 1 ans chercher dans le texte nous échappe et lescend ennous; dans un mortier de pierre solver dans de eeu de gomme. Prentive Mulford est un rénovateur des ancieines ories de Paracelse ot Agrippa, — cas géants inte ‘récurseur du mouvement de néo-psycho- Saifirme depuis quelques années aur Etats~ ‘a su exprimor en lengage moderne et au, moyen D. Le D) ATION Tidées modernes quelques-unes dos vieilles théories de TOceuitisme; surtout il a su les rajeunir et les faire cadrer avee la fouraure mentale contemporaine : cest ‘ar aucun des nom- ‘vos FORCES 274 réalllé de la religion so prouvent par le simple iln'y avait pas de Dieu, nous-memes nous dieux, ne comptant que sur_nos propres fot vivre ot dominer los autres. S'il y a un Dieu, deat qu'il ¢ eu de notre nourritire animique {grand souci que de notre nourriture corporelle: ebaque Févdlaton rolgluse content done, de néeatt ssolas, ola pour tous les hommes qui 80 jamais sons son égide ‘est eupposer que Cotte piece central semblée de nos coau: facullés réalisateices aucun penseur ne re vie ou de Ja vie du monde sans toucher & cette le qui soutient pendant des : e. Bt plus. aux autres comment riches, — bien q igene, — aucun de ces’ mal= jon mentale » ne prononce le nom ford. Ils fui ont pris eependa rudiments des méthodes au moyen fest IA Te lug : échapper & signe dune ame ph et Venselgnement de Pre rd n'empbchent pas fr quelque partialité dans ses points de lacunes dans ses développement aes ; elle est comme un Dourgeon de yurgeon plus ou moins sein, plus ou prémeturément. It importe pea a xpligue Iui-méme peut découvrir es sublimes de science et de heaulé, et ne pas passer dans le do- maino do la vie pratique. Mais nous ne som que des instruments, quoi qu’on dise: deyons ne ohercher los uns chez les autres q ous pouvons nous donner mutuellement, 5 @'un four nouveau, soit ces points de vue inédits; ear ppersonue n'a ancote offert au monde la clé de taboo, ‘et de longtemps encore, personne oft Getta ete Sopendant, on nous a wontré le gardien aul le porte & sa esinture ; co gardien est au-dedans de nous- vigoureux, ifié par la séve méme du trone ; jon quill faut avolr présente a la mémoire ee que Nouveau Testament, centre méme de sa qui nous éolairera Maltord da Pensée. OF, quo nous spprend une eture rapide de ses fopuscules le sucois, la fortune, la réputetion, te bon- jos buts, vers Tesquels mméimes et ee sont Les livres szorés, a quelque a aeaeaigles Pa aueie ethane 7 ‘av'ils appartionnent, qui nous font apereevoir do ple, Par quelle méthode ?. Par un. emp) sence muelle de eo voilleur. Aux yeux d'un obso ade, atigue, importance et Ja initiation Ja Puissanoe supreme. Ea quol cela peut-il se résumer ? ‘Aide-tot, Ie ciel Taidera; {sis tout ton possible, ardem= ‘ment, sagement Quelle es ‘Gevient possible ? L'Bvangile nous le ‘appéralt done, je ne direi pas comme un mais comme un valgarisatsur de la Foi. It n'a pas de grendo berbe, ni un verbe maguiique, amples vetomente, ear les contemporains se désintére sent de la forme exiérieure. Il est comme un de ces mi Viardaires, ses com) tent des fruits pendant beaucoup de génerations. nous pouvens découvrir 1a lacune do seconde table de la spérance qui emprunte & Ja Fol pour sou! its et la Charité pour dynemiser la Foi. jederniere est A nos yeux comme une force toute créatare, par le ‘vie,a on ello-méme le désir de re qu'ayant wb commen an de la Nature, quelle que soit Ia qu’ ‘ne pourra mais développer indéfiniment sa force” musculeire. fais qune clrconstance grave excite les énergies se frétes de gon cour, il trouvera dans une rive de pas- sion ott Genthousiceme, lo moyen de décupler sa force physique, pour un cerisin temps. Tel est le mécanisme de la Foi ; quand, dans un étre jaaad notre courage ne trouve plus de Foi va chercher par un provédé mystérieux, dans Je tré= Foyaume du Pare,’ une énergie. ise obstacle 0 que le vulgaire appelle wn ue l'on peut comprendre Ja perfe aie de homme. Le domaine de Tutopfe, du réve, de [peut devenie réel, grace a Ia Foi. Cest cette po (Soovulte dol'tme dont Mulford nous {que nous avons été placés sur ee Duts secondaires. La vie nous a éts dot Et c'est la Charité qu Revaltés, ceux 4) cependant ils fo Tal, est le seal g on aurait été un pou ardue. rat eas, sachons reconnaitre Ia si ‘santé morale que respirent tout ses livres ; sachons mettre ces bonnes choses & pr ‘quand les recettes qu'il agus done suront été diment utilisées, quelque autre sera eavoyé, pour nous découvrir de nouveaux et plus sublimes horizons. ° Seo. 2 noveinbre, 1200. 78 LnarrixTio8 NOTRE CONGRES ‘Ainei qvon a pate lire dans nition et Ye Vole eon idis preyarons les oseises dun grand Congres ie Mommat de Toccullisme dont 18 preiniére session ‘ura View on mei 1907, pa Nedgnner acs congres wn careotare qampleut avniversalite; nous faisons un pressant appel €U% oc dai gce deus mondes, afin de ui imprimer le each {Tu Tul est dds haute eatture intellestuels us cuvettons procbeinenent. une circulaire explice tips seu db nos amis qui voudront bien nous apporter ours concours Te principe de Fadbéston est entiérement gtathity mais Hous agvepterons de la générouse sympatitie de 908 ra aos, tee couscripiions frcultatives quils voudropt Anéren's? adressen pour couvrit les frais nombreux dt Congres. METS. ag des souscripleurs et le montant des sommes versées seront publiges dens le Voile 4’. ‘Eu ronsequetice, nous prions tous nos envoyer sans retard fear adbésion, sits veulent comme saved Gonper 2 ce Congrés Le retontissement qu'il come ports. nnecresser les adhéstons et les demandes de renscign meni ga Seorétaine général, 11, quai Saint-Michel, ‘Pour le Bureau provisoire : . président. ft seorstaire général. ‘socrétaire trésorien ‘M. Paul Marcbat cours p'uvrigurris séeroaines LA VERITE EN MARCHE Nous epprenons avec plaisir 18 création. & Avignon, aren groupe independant @'Etades Psyebiques qui rénnit Gaga bu. asses grand nombre dadhérents désirenx de Sranobir des préjugés routiniers de Je Science off- ‘Suite of d'éludior les phénomenes dordre psychique des GGnels, nv reste, celts méme science officielle, $° Fep~ proche & grand pi ‘Beaucoup d’étudiants isolés de la région vauclusienne seyont cartainement tres boureux de trouver 1a un moyen STuntt four travaux el de progresser par la foree mbine de oetts union. ‘Le 'programme du < Groupe @Avignon > embrasse tonles es branches do a sofence universe, dite ocaulte, vee ee nest, naturellement, que par une progression Tents et dautant plas eure, que les edhérents passerobt we tetude de thypnotisme moderne, du megnétisme et A spiritiomea celle dos phéuoménes ordre plus, sevé {fui exigent de bons guides, aussi bien que des étndlents {Teja famitiarisés 8 08s sciences. ‘Kontos les demendes Sadbésion et de renseignements oivent sire adressées a M. L, Gastin, président, du SGroupe a'Eudes Psychiqees >, 4, rae du Gal, Avie ‘gnon, ——— ‘couuics DE FRANCK Cours @Antiquités Americaines. (Fondation. du Duc de Lovsar). Mo La Lejeal reprendra son ours, Je satuedl 8 6¢— ‘combre 1904, & 8 heures, salle n° 3, et lo contiausra, les meteredis ef semedis suivants, @ la meme beure, 280 Liwrriation Cette année, Je professenr exposera les Elément de la grammaire mesicai de textes hisio~ ~ Figues ef religiew Sorcelle Projections. — Visites de Musées. LIVRES NOUVEAUX Nous signalerons & ratten tion pa dela B "8s pratiqaes pour l'étude progressive des ‘ouvrages. Crest Jb une tres houreuse innova nous complimentons tres sinctrement son autew «é ce autres et ressemblant de notre cher directeus pos Lectears nous saurons gré do leur avoir signalé le ue catalogue de théque Chacornee, , fichel qui leur sera envoyé sur simple jemande, ‘Viennent de pat fe des Sclences. psy- chigues, 42, rue Sai Litre supréme, OEuvre médianimique du haron de Potet. 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Nus, Aoi . ® Les Conlemporaine (ot c'est la pat portante do I ‘ont bien vould exposer dans spart inédites, lear opinion sur le ee paycbique. ranger, outre les Vietorien a, Fi ion, professeur Richet, colonel de Ro- Emmanuel Vaucher et autres, nombre de person es études, pour la LINITIATION couféreniciers, des artistes, des savants, des médecins, ae hauts fongtionoatres et professeurs de Univer des officiers supériours do Farmée, d’anciens perlemet taires, des gens du monde, ete. ‘Aulmisme ot spicitieme,par Aksokot, conseillor d’Btat de ‘SM. Vemperour de Russie. 1 vol. 100 pages. Pri 20 francs. Novs savons tons qu'elle profonde estime il convient ‘de professer a 'égard de la phalange des Piouniers du Spititualisme moderne. Permit ces maltees vénérés, l'une ‘dos pretaldres places appartient au eélabre Aksik seiller d'Blat de S. M. !Emperour de Russie. Son ou- rage, Animisne eb Spiritiame, eet un des piliers ssekof est une das plas comprend tous les phénoménes ale Féside dans Tindaence personnel sans interven tion des invisibles, et le Spivitisme proprement dit traite des relations évidentes entre le monde invisible et fe monde ceeulle, partic essoatielle au point de vue de la certitude de se6 relations, basse sur un ensemble de faits Figoureux. ‘Les quatre premiéres sleurs millers d'exemplaires, étant complétement épui- ‘sées, Ja Librairie des Sciences psyobigues vient den faire paraitre une cingnieme. Les trésors scientifiques gui sont contenus dens ect oxceltent ouvrage en font Freeque une relique pour coux qui le possédent. Son LULL est incontesteble au moment précis od la science officielle, qui a fait si longtemps la sourde oxeille, e'in- ‘bresse enfin au Spiritisme. Essai sur Le Gantigue dos Cantiques, par Sédir (500 exem- plaires numérotés non mis dans le commerce). ‘Le long des pages ol Je style superbe soutient limspi- ration la mieux venue, Sédir so plait aveo cette delice tesse patiente qui est tout lui & nous pelndce tes travaux de Thomme captif de ce bas monde, les inguiétudes ot Jo jette la présence de Yabime qu'il voit partout & ses LIVRES NOUVEAUX ebtés, mals aussi sos foles délirantes quand sur la nacelle gui porte Ja fortane de son our 1) aborde enfin aux ppieds du Maitre. Cola console ineffablement de s'entendre dire qu’on a Diow pour pare, que malgré nos ehutes et Jerire dont on nous befoue, malgré le grandeur inso- Tente de la Nature autour de nous et sur nous, nous mnmes plus gtands qu’elle et quvaprés tout nous avons ‘aroit, & Vexemple du Christ, de lui répondre : Fenme, qu’y a-til de commun entre yous et raoi? Quelle noble joie de nous sentir les trancés de la Gloire! et qu'un {jour ou Fantre, demain pent-etre nous briserons, thom Phants, nos ebatnes, que nous connattrons sur notre pss sage le prosternement indéfini de a Création! Comment, nepas sourire & nos eccablements quotidiens,8 nos fantes, A nos miséres si irrilantes et si minusoules? Este qu'aa, eroeau de chacun de nous quelgu'an, gui est bien plus qo'une fée, ne lui a pas dit ¢ lu seras roi» Est-ce que Condition n'épouse pas toujours le prince Charwant? Lrogre ne mangera jemals Petit Poucet, méme s'il Yen~ ferme dens se buche, méme quand il aiguisera sou grand ‘couteau, Nous 801 chevalier errant qui s'est perdu Sang Ta forét; s'il fait le charité A la mendiante qui ‘cusille du bois mort, celle-ci deviendra soudain une trés ‘grande dame qui le fera monter aveo elle dans un earrosse je diamant Lratné par des abeilles et Vemportera vers la iberts, Quoi qu'on fasse, Je conte finit toujours bien. TL de se désespérer ; Tame Ie plus mélanco~ Tique avec réeonfort et galté, Jageité qui n'est pos la dissipation meis prolonge le reoueillement et dgoourage l'enneml. Et puis os livre est tune ovcasion de faire du bien. Sédir ne laisse jamais jFasser ees oocasions, au besoin il les crés. Vous qui vi- brez & tout ce qui est beau et vrai, achetes I'Hssoi sur le Cantique dont ie prix Isissé au bon coxur de chacun est desting & venir 6a aide & un pore de famille pauyre et souffrant. [I était du destin de cet ouvrage de n'etre pas: mis dans Ie commerce, @aller & ceuxla que Ia ebanité rend déja dignes de le lire. Si vraiment ces petits jou- Joux, qu'on eppelle des livres, sont autre choo qu'un vein’ assemblage de mols, qu'un essemblage plus vain didées, sills ont une Ame ¢ vivante, ntelligente et libre » Yame de essa! Denétique, puisqwelle a pour moyen ane langue st une pensée toujours admirables et la charité pour bu. Raovt Gaunenr. leurs en trahissant Notre-Seigneur 1 au jardin des Oltves. ‘Répéter les 3 Soutfles du commencement, ie on prendsa un morceau do lard que Von fora dans un papier ct du résidu on badigeannera la Dralure qui sera complétement guérie au bout de 3 jours (leas usité dans le Bas-Languedoc). A cuiore. st dans les brumes de l'histoire de notre pays uno -st bien celle do Louis Charles ortuné Dauphin & qui la f ©. Bouncear. ny a ntméme persoanege, ans Vouvrage que nous venons de jira, M. Phanog, vec le style clr, le précision ete ghar qui carats BIBLIOGRAPHIE H. Donyiius. — Pour combattre 1a constip 4 figure. In-t8 de 48 pages. Prix +4 feeno, ala du Magnétisme, , Paris 1V*, ‘Lorsque i ‘se font normeloment, Je récit de Ia facon dont M. Phaneg fut poussé jroher dans Yonomentie la réalité de ‘Tava slende énergiquement, Louis XVII un précicux EAL Rédemption (Roman satanique) par Raymond Maygrier. Editeur Flicker, 4, rue de Savoie, Paris, Guvrege tres bien nous recommandons 8 Patten rede, nos leo: tears et dont nous donnerons un comple rendu aétaille, du plas grand nombre Aisparatire lorsqu’elle négligenes de notre part, faire comprendre.. Aprés av sommairement ‘comment se fait Ia digestion, i1 expose les principales ‘causes de la constipation ot indique les remédes & opposer @ chacune de ces causes. Ges remides sont le Sagnétisme gai peut toujours at dévous, Ie mas FORMULAIRE DE LA MAGIE DES CAMPAGNES \ Pour avréter le feu des brélures Souler 3 fois (soulle froid; en trarant une eroix avec le soufle sur la partie bralée et réciter mentalement la {guérison qui pourront| traitements. ‘Francis ANDRée, — La Pacelle ot les Sociétée socrdtes scieune collection du ¥¢ atsie, sur Jeanne @’Are. Ses ennemis, fon. In-18, de 396 pages, aves 19 franes, aia Librainie du Maanétieme, 93, rue Saint Merri, Paris-1V*. On a beaucoup cerit sur Jeanne d'Are, ot il reste encore bien des choses & dire au sujet do colte hércine qui compte & juste titre parmi Tes gloires les plus pures de la France, M. F. Andrée, quia puisé aux sources plus autorisées, nous Ia présente sous un jour noures fen expliquant sa Ais tisme. Iv nous a fait une histoire qui est eartainement sinoa toute la oérité, du moins une vérlts relative La Pucelte est non soulement un beau mais tia bon livre dont on ne sauait trop conseiller Ja lecture. H, Duaviuts. — Pour Ia Liberté de la Médecine. Deuividme Congr’s. Compe rendu. Arguments en fave de cette Liberté. In-{8 de 108 pages. Prix: 4 franc, la Librairie du Magnétisme, 28, rue Saint-Merri, Paris. Pour faire comprendre limportanee de Is question, un historique tres: Ligue pour le libre exer- és et dela cam- précéde le compte rendu Congrés. Vouvrage se termine par des i importance capitale. s'adresse & tous ceux qui s'intéressent Ja semt6 publique. I! expose clairement état de la ques tion; et Yon voit que, noa seulement le plus grand nom- bre des savants et des penseurs, mais aussi beaucoup de médecins distingués sont partisans de 1a Liberté de la médecine avec Responsebililé A titre do propagande, la Libreine de Magnétisme Venvoie franco aux médecine, aux magnétiscurs, aux masseurs, aux guérisseurs divers et & tous coux qui siintéressent 4 Ja guérison des malades, aux conditions ssuivantes : 200 ex., 160/r.: 400 ex., 30 fr.;80 ex. 18fe.5, BBex., 10 fr.;40 ex, $fr.; Bex., 3 tr BIBLIOGRAPEE Aupentd'AxcEns.—LaNideo au 38 millions, Conte ral: These d'hystérisme. InAG de 120 pages. Prix { fr, 80, & la Librairie du Magnétiome, 93, rue Salat Merci, Paris, Observation psychologique présentée cous Ia forme d'une histoire amusante dans laquelle Tauteur relate tous les fails ot gestes d'une de ces malbeureuses uévro- sées qui arrive & faire croire & toute sa famille qu'une dame lui Iegue sa fortune s‘slevant & 38 millions. — Lettres enonymes, tentatives d'enlevement, maison hhantée, sont ce qui peut oardir une hystérique pour fer & S28 fins — cat ouvrage se termine par deux chapitres sur la Simulation hystérig tE dang lesquols Yate Humbert démontre quo si fa cru dans une fortune de 400 millions dont personne va la moindre: trace, il n'est pas ston: fol dans F'existence d'une fortune imag 4H. Donvuts, —Basoignomont du magnétiome. Société magnétique de France, Rapport du secrétaire général. Statuts. Zeole pratique de massage et de magnetisme. Historique, but, enseignement, organisation, programme des cours et renseignements divers, Prix 60 ceutimes & la Librairie du Magnétiome (Librairie initiatique), 93, rue Saint Merri, Paris. tient tous les renseignements sur Ia société megné- tiqus: de France at sur MEcole pratique de massege ot de megnétisme. La Bibliotheque du Magnétisme et des Sciences ‘ocoultes. 23, rue Saint-Merrt, Pazis-L¥*, Beene cemcere sree cannes fogte considérablemont aug =f envoyé contre 0 fr. 90. On répond & toutes tes lettres pour Ia réponse, ¢ ‘ famicros Millet pit & Mapnsigmo’ Nains geal ous sommes beureux denon eek dee eer ae ie era pollior d'un nouveau groupe de Ore Le Géranl = ENeAussE. Faris. Imp: Ey ARRAULP a Gh, 5, a ND ae Love ola ar oe Rosetta, eer apr Mere ae aan Maes 2 bia rsa Pena; Nove Dopuimonss sora Twpadie on Transintssion. as ante as Beacons STG, Nowcte Ee SteePoaa irs Origine) aye 32 Figwes 2 Test aetes sur te pari onre nu beats. Biles seagiguss et sotpest Corps istead Battisti de we DiBnsestement experimental. Etude aceatiqy. Le Renoupeau de Sthan rau Ee Eason, Nooches su: apport di oui fot) esse eh adlaete ders asus ‘A 76 centlmes izsug Dacenéon. — Rocherches our los condlion @oxpérimanta sto phgsol " ahi A. 60° eontimes ~ Digirencce exie te Magiftisme et t Hypnotism 90 pol Note, — A ta canton Sam as 60 san ‘a cembrini en disipe de Sait-ilartay Waprie dex doco: | Booman eta cae Zao, foie tne, da Es pace CMM Sb apue irae eon il ei dow, ni in nie a reise:

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