PREFACE
rural, dans la France Contemporaine, et influence, poi
fonde, de Mare Bloch, s'est révélée, dans ce domaine part
faible. Or, cos structures — et comment le leur reprocher ?
Is sont, s"attacha
tous, oit la Recherche risque de se perdre dans le
ge et des partages, des plans cadastraux et
ins de Vauteur étaient grandes. C'est &
cing départements qu'il s'attaquait, et quels départements! Morcelés,
divisés & Pextréme en une foule de petites unités, qui, pendant une bonne
partie du XIX® sicle —
restent presque imperméables
indépendante, réparties entre des régions totalement hétérogines de hautes
‘montagnes, de plateaux et de collines, de plai non content dat
8 fie foe & cmt dif Viger rltendait dépassr la dese
sta
quelle mesure se dessinait, & travers
entre les débuts de la Monard
Empire, une évolution notable, et que
un véritable pari q , et ce pari, il Pa tenu et gagné.
Nous ne prétendons pas résumer, dans ces quelques pages, qui ne
sont pas méme introductives, un travail immense, et
Soffrent dans leur jeune nouveauté, dans leur tranqui
Pavidité du lecteur. Nous nous contenterons de dire tout
nous a donné Pétude d'une @uvre dont la sireté méthodologique v
subtil des paysages, avec aussi ce respect de ' Homme
collectif, qu'une certaine « histoire des masses» nous cache
peu,
M. Vigier Vest sans doute, puisque son but premier était
structures, de retracer des évolutions. L'
des multiples publications
liasses poussiéreuses, de ces recueils compacts,
profonde, colle qui ressort de la détermination des «
leurs confrontations, de ces contenances que, tris judicieusement
fore aux aléatoires et fluctuantes « valeurs>.
PREFACE 9
est surtout sur le cadastre, sur cet austére, mais combi
fement des biens, que M. Vigier s'appuie. Source
e les années 1820 et la fin des années 1830, source qui
iger des documents sensiblement de méme « agen,
rés, permettant cette « photographie aéri
bie, surface des communaux et surface appropriée, tout pouvait rendre
le comput erroné et donner de la réalté une vue fausse. M. Vigier a su
impher de tous ces obstacles et trouver aux problimes les solutions
sppropriées. Il n'empéche que c'est @ 1 500 communes que le cadastre
s'applique et notre ami a eu le courage de dépowi
trales. On ne sait qu’admirer davantage, la force i
la constitution dun matériel de fiches que Ton
esprit de généralisation et d'organisation qui a favo
synthise, Car Pauteur est parfaitement a son
de donnée rses, qu'il classe et reclasse, qu'il rattache a six « types»
fondamentaux, a six communes de référe
dont nous ne sommes pas pris d’oublier les ca
t « Saint-Julien-en-Quint», qui déterminent largement le régime de la
propriété dans les régions deshéritées des hauts massifs de 'Oisans, du
Brianconnais, de !Embrunais et d'une partie du Gapencais, aussi
que dans une partie des moyennes montagnes préalpines ; types « Valen-
sole» et« Bourdeaux», le premier plus sporadiquement représenté, domin
‘par une grande propriété de nature trés spéciale, le second vous plutdt &
la moyenne propriété, celle des régions de plateaux et de moyennes mon-
tagnes, intermédiaires entre la zone des hautes cimes et les plaines de
bordure; type « Donsiren, aux oppositions tris fortes entre une grande
propridté « nobitiairen et une poussiire de petits domaines roturiers, axé
sur ensemble des plaines rhodaniennes et remontant le long de U'Isire
jusqu’au cewur du Grésivaudan ; type « La Frette» enfin, oit les biens se
vfini, au sein d'une véritable démocratie
tune longue méditation
rouvent reliées les nombreuses régions
j se limite pas, en effet, au
qui, en dépit de son earactire « administratif
de base dans le secteur
commune, et, chemin faisant, il pose le problime si ardu du classement
des propriétés en caiégories hiérarchisées. Grande propriété, moyenne