maire de Cabris, vice-prsident de la Communaut du pays dAix
La dcision de ce jour du Conseil constitutionnel validant la disposition attribuant 40 siges
supplmentaires, dont 29 pour la ville de Marseille, au sein conseil de la mtropole dAixMarseille-Provence, me surprend beaucoup. Sa jurisprudence laissait en effet entendre que lgalit de reprsentation des communes au sein du conseil dune intercommunalit ne pouvait connatre dexceptions que dans une mesure limite. Or, la disposition aggravait trs sensiblement la situation de cinq communes de population intermdiaire. Sa dcision, fonde sur le fait que lattribution de siges supplmentaires aux plus grandes communes (Marseille, Aix-en-Provence, Aubagne, La Ciotat, Istres, Martigues et Salon-deProvence) leur permettait dtre mieux reprsentes, valide la composition du conseil de la mtropole. Elle simpose tous, collectivits et autorits administratives. Jen prends acte. Je souhaite maintenant que la mtropole, mise en place au 1 er janvier sans disposer dune assemble dlus, au motif quelle avait un prsident apte prendre les actes dadministration conservatoire et urgente, et paralyse par cette absence dlus, se donne pour priorit la continuit des services publics et la scurit juridique des citoyens et des entreprises. Elle doit pour cela se doter dune gouvernance lui permettant dexercer efficacement ses nombreuses comptences, dans le respect de celles des 6 territoires et des 92 communes qui la compose. Ses responsables et les membres de son conseil mtropolitain devront avoir sans cesse cur dviter la drive technocratique qui menace la mtropole, de limiter les augmentations dimpt et de taxes que pourrait gnrer sa mise en place, de maintenir les moyens attribus ses communes membres, et daxer ses interventions majeures sur les domaines les plus essentiels notre dpartement, notamment lamnagement du territoire, les transports et le dveloppement conomique.