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Bo aN la pb la. ae " ee UII DE LA PANZERWAFFE BATAILLES & BLINDES eu i WULF Pega eect ela a Ce a eae ee ee od F LAL Byars Metco el ma (etsy eee Delete) tees UO ame LG Bivestnie. p Aes (aT es) ee Pel etme OL ee, eal eC mmm Trucks & Tanks sone eA eee et a ama se ra Pelee elem elt ema ol ©, Ga ol ee ete L BS0€ Histoire Pee ase ee ee LY Yj J \ ane ERIN pANZER ), aie LA RS DERNIERE GUERRE REEL UU MUD Uys i] Ne See EE a Peoria ‘Au cosur de '6t8, un grand Monsieur est parti en toute discrétion, sans un brit. Cet homme, c'est historien militate ite lien Nicola Pignato, certinament le plus ‘grand expert en matigre de blindés tran salpins. Autour de nombroux ouvrages sur le Regio Esercto, ses unités méca isdes et 0s matéries, Pignato feiait partie de cette génération de chercheurs aqui ont écumé et débroussailé les archi ves dela Seconde Guerre mondiale, hune époque ol les outils ultramodernes faci ‘ant la recherche - & instar d'intemet ou de la photo numérique ~ n’existeient pas encore ; c'est dre le mérite, la détermin tion et, surtout, la passion qui snimaient cet homme, par alleurs d'une incroyable modestio et dune délicate courtosie, Javais personnellament pu juger du ca- Factére de Nicola Fignato,lorsqu'ilmavait ‘eitparvenir un long message électronique dns lequel, pour reprencre ses propres termes, «i s‘autorsait amicaloment # ap porter quelques précisions & run de nos twxtes >, Et cfest ainsi que débutorent ros changes et que Hidée nous vint en- semble de vous proposer, a vous lecteur, tn article sur les R35 et les S35 aux cou lous itaionnes dans le numéro 38 do Borailes & Blindés (avait d'alleurs tema 8 Gare son texte en frangais par affection our notre langue). Coup du sort, mon ‘ami italien décéde quelaves jours seule ment avant que la revue ne sorte de chez Fimprimeur. Je gardersi pour mo! mes sentiments et mes émotions. Mais je sou- haitais parler une demiere fols de Nicola, 2 la mémoite de qui je dédle ce numéro de Batailes & Blindés : « Pune des rares ‘revues francaises quine versent pas dans Ja caricature lorsque dans ses colonnes sont évoqués les tankistes italiens », ddxit le maite, un tire qu'll état Couroise,élégance, modest : trois qua lités dont quelques historiens ou auteurs devrsient se souvenir avantde se précpitor sur Intemet pour descendre en flammes, pour le coup de maniére infondée, los ‘travaux de la concurrence et surtout les rotres... Jen’en disi pas plus, car ce se- rai faire top d/honneurs ces gens imbus Geuxmémes, au point dalleurs d'etre persuadés que nos études ne peuvent que faire reference & leurs propres ert cles. Sans commentaices. Et que Yon ne vienne pas me parler de déontologie, ou bion alors, que coux gui n’ont que co mot fla bouche commencent par balayer leur Propre boutique, car ily aurait aussi beau: coup & dre su lours productions ou celles des maisons ¢'écition gui les publient. Pardonnez, chers amis lecteuss, ce pe ‘it coup de gueule mais, partis, i est bien difficile de ne pas s'emporter. Que la lecture de ce numéro de Barailes & Blindés vous satstasse, dans le fond est tout ce qui mintéresse. A bientot! Yannis Kedar Batailles & Blindés n° 39 4 LeBlindorama + LeBlindorms 1922-45. L'irlande Fin 1921, lrlande, amputée de six de ses comtés du nord, code A Yindépendance. I! aura fala pis de deux ans de guerre aux insuigés de IRA pour mete fin & 800 ans doccupaton anglaise. Seuleme lune parte do la population catholique rejette la pation dee et mainien de Ulster - majortarement protestant - sous domination brtannique...La confontation dégénére en une sanglante quereciile qui va Conirandre les anda a 6quper leur toute Jeune armée en chars et vehicules de combat blndés i Les « Negro Tank Battalions » en Europe e te Ge Les Black Panthers ‘au combat ! P ‘A orée de la Seconde guerre mondiale, "Armée américaine maintent une strcle ségrégation dans ses rangs. Les untés combattantes composées « dhhommes de couleur » sont rares et mal considérées par leurs offcirs blancs, Au-dela des bemades et des humiliations, tois « Negro Tank Battahons » (pour Feprendre a terminologie de 'époque) prowveront tout de mBme leur valour en ant en Wale, en France et fen Allemagne conire le pls elfoyable des regimes racstes, celui du Il, Reich LES MONSTRES SOVIETIQUES TERRORISENT LA WEHRMACHT ee es oe a rrrny r roy Sere een) Oe tae ee eee et reer tg pememetente itye Dead ee eee ene oe eee eee ey 36) Campagne 2) 1941-42, Uinvasion de la Malaisie BREA Un « Blitzkrieg » & bicyclete La doctine mise au point par Heinz Guderian inspire une campagne exemplare en Malaisie: en décombve 1041 e gral aponas Yarashda lance sos Woupes & ravers la jungle: cars cles el fons son les semen clés une décinaton du « Bit » 8 la « sauce nppone >. Pour Londres, cette campagne deboucherasurune catastrophe pus grave encore qu'a Dunkernue.. la chute dela pus importante base navale de Empire brianique en Bxtéme-OrenSingapourt 60 21. Panzer-Division ie Le phénix de la Panzerwatte ‘11 mai 1943, su de Tunis: aprés avoir oronné la destruction de ses véhicules, I Generaimajr von Hilsen ofr la redsion de « sa» 21 Panzer Dison aux és, Pour des millers de sola, ces ian de epopée hor-aeaine débutée deux ans el dem ust Mais pou ls 70 escapes de Tun, ui son parvenss 4 ako sur des bateauxdo fortune cst le début une nouvel aynture > is soon is ates de Tenstssace de advan, ui eprnda du service» & Taube dun cetan 6 hin Toa, en Noman | Angola 70 Campagne & La guerre oublige Découvet puis colonisé parles Portas, Angola stun pays ich en patoe een ressources mines fares. Muo prune vol inépendanisee fore de appui des communists, la population angola so Sauleve en 1861, en redamant son ndépendnce (uel obbenda quelques annees pus tard). Des i, va Souvir une longue sri de cos meuries opposantAngoas et Sud-Aticains, es uns ees aues 2yantle soutien ps ou mons csc des deux grands bocs dela quer ode. Bataille & Blindé rit 94482108 78 (ee -tente 20 Bane sss resone ‘MoGtateesam cosa Scribe bomen "ae wor caraktere com Scary ce PR Te Tr) ICBC aC ee ee eae ence eae aed CO een eet ee ie ae are eee ae fin & 800 ans d'occupation anglaise. Seulement, une partie de la population catholique rejette la partition de I'ile et le maintien de I'Ulster ~ majoritairement protestant - sous domination britannique. La confrontation entre pro Pe ea! toute récante fish National Army |INA) caste fiddle & F Etat nouvelement prociemé 1 estimmédiatemont enga- Jase dans ce qui est avant Hout une guerre d'embusca- des et de coups de main. Capendant, plusieurs vills sont sous le contre deiRA et quolaues véritables batailes rangées ont lieu, De son Ct, le Royaume-Uni voit d’un mauvais ceil IRA réclamer ses comtés protestants Ulster ft soutient donc le gouvernement légitime en équipant de 13 automitraleuses Rols Royce 1920 armées de Vickers 303. Ces engins s‘ajoutent aux 7 automitraleuses Peerless & 2 tourelles munies de Hotchkiss. Ces véhicules Staiont a origine destings &la Russie tsariste mais, aprds la révolution d‘octobre 1917, is avaient été récupérés par Armée beitennique Qui s'en était servie en Irande puis les avait abandonnés sur place en 1922. Pour aug: ‘menter encore cette « force blindée du pau: vie », INA remet en service 64 transports, de troupes Lancia de deux types (IZ 1912/16 et Triota 1921) construits pendant la guerre dindépendence pour les brutaux « Auxiliaries » 1.040 geighna rear ‘Cok, comtde ork seem 1980 jement en une sanglante guerre ci du Royal ish Constabulary (RIC). Certains de cos transports au compartiment de combat totelement découver recoivent pour Taccasion un tait blind et une miraileuse Lewis. En avil 1922. INA engage pou la premidre fois ‘ses eutomitraleuses & Dublin pour soutenir la ‘progression de sas troupes dens es combats de up, alors que IRA s'est emparée de batiments administratifs. En aott, elles suivent méme les Dublin Guards dans leur débarquement & Fenit puis & Cork et Waterford pour prendre a revers les « Iréguilers ». Elles sont ensuite Intensivement employées pour escorter les Cconvois, ouvir les routes et protéger des axes sensibles de communication. Elles intagrent fen septembre 1922 |'Armoured Car Corps. Defaite, IRA dépose les armes en mai 1923, ‘sa branche nord irlandaise 0 cantonnant & des actions teroristes en Ulster. En 1924, une réduction de plus de 50 % des effects de "INA (qui prend alors le nom gat: lique de « Oglaigh na hEireann » ~ Forces de défense ilandaises, nom également revenciqué par IRA I) est menée & bien, alors que lar ‘mée n'a toujouts pas veritablement de corps de cavalere blindée. Ses automirailleuses ont ‘cartes monté lourefficacité et constituent pas moins de 9 Armoured Car Companias mais, {24 milieu des années vingt, elles ne font pas le poids face aux chars dont toute nation res- pectable se doit d'etre dotée. L'rande passe ‘alors commande d'une version « personnali- 866 v du « tank » britannique Vickers Mecium Mi, I, Cette variante appelée Vickers Mik, Det livée en 1929 posside un moteur plus puis sant que orginal et un armement conséquent tun canon OF 6-pounder Hotchkiss (57 mm) et 4 mitralleuses .303. Probleme :ce cher n'est ‘commande qu’a un unique exemplaie ! En 1929, larécessionfrappe durementIilande qui diminue encore ses budgets militaire. Les années trente voient cependant quelaues. timides évolutions : en 1933-34, Armoured (Car Corps davient lo Cavay Corps, bien quo los véhicules chenilés soiant extrémement cates. L’Armée ilandaise décide aussi de ronouveler 8 flote d’automitraleuses qui commence & dater sériousement. A cot effet, ella acquiert 4 chassis 6x4 de camion Leyland Terrier sur lesquels elle adpte la caisse bindée des anti- ques Peeriees. En 1936, elle fait remolacer les deux tourelles de ces derniéres par une 1 Puiesance 208 tone 3304 ingens [Armement caren goede 84mm tourelle achetée en Suede, celle du char Landsverk L60 avec son canon Madsen de 20 mm etune mitraileuse .303. Or, ce « bri= colage » incongru prend un certain temps. at les 4 Leyland Armoured Cars ne seront pas prdts avant 1940, En paral, ’Arméeilandaise fait 'achat en 1935 de son deuxidme char : un Landsverk 60, un char suédois récent dant les Allemands et les Soviétiques reprendront plus tard certaines caractéristiques (la sus- pension & barres de torsion notamment) V’année suivante, un second 160 est com- mandé. l feut aussi remplacer les automi- trailleuses Rolls-Royce en fin de vie :& par- tir de 1937, Dublin achéte 8 autoblindées ‘caval Cos gap nantveam Ccunagh, conta ace, 1035 ‘teste max-+52 9 I "Autonom :208 kr I Bindoge #68 81 Armament: cana de ST nm etd mkeeuses 323 BL ‘A Toop setter Suton avaty Cos Oxia nanéroann Dubin con dD, 1841 Pulssance:*6067 mt “Autonom :209 kn Bindage 54 151m “Anmament: axon Modsen 20 Landsverk L-180 (canon Madsen de 20 mm) des véhicules robustes et fiables qu'elle rece- ra juste avant le début de la guerra, Avec seulement 3 chars et quelques dizai- nes d‘automitrailouses en 1939, IIrlande neutre est compldtement sous-équipée. Devant la dégradation de a situation et poussée par le Royaume-Uni qui ne sou: hate pas que sa voisine soit une cible facile pour Hitler, Etat libre 'iande renforee son armée & la va-vite en construisant 8 auto- mitralleuses & partir de chassis Morris et Ford (denommées respectivement Morris et Ford Mk. IV). 14 autres automitralleuses Ford Mk. V plus performantes suivent, ainsi que 28 Ford Mk. Vi en 1841, pour servir de ‘Cova Scoot Na - {Gav Cops io eS “ Les appr uew ue 1922-1945 L’Irlande J force de reconnaissance. L’armée se procure ‘aussi 26 Universal Carriers Mk. en 1940, 100 Mk, len 1943 et autant de Mk. Il en 1945 pour éauiper ses bataillons d'infante- rig, La folie des automitralleuses continue néanmoins, avec l'adaptation de § chassis, Dodge TF-37 (Mk. Vill qu'on éuipe par- fois d'une tourelle Landsverk (Mk. Vill). Les Britanniques cédent aussi quelques minuscu: las automitrallouses Beaveratte en cifféren: tes versions (Mk. IX) pour la protection des ‘2éradromes. Ce n'est qu‘aprés la guerre, en 1948, que la Republique 'riande recevra enfin une série de chars lourds, des Churchill Mk. VI déja périmés technologiquernent et ont se deébarrasse le Royaume-Uni. Bod Amour Squacron ‘Oger na near Camagh coi e Kir, ster 1908 (Gat surname a epenuc ete ing Panzers» es Peer ints)! Puirsance 1607 fesee max :4Btmh ‘ston: 258 Bindage 54 15mm 1 Armemeat 1 canon se 20menet miaous Madson 308, tO od. Pte aS 2rd cr Squaton ptigh na héveann ‘Cunagh cares de Kiar, norte 1841 mi puissance #8561 iesse mae: 72 evn ‘Atonemie 122m Longueur: 20410 BH Armement: 1m i= Bea Tres erry au combat A orée du second conflit mondial, I’Armée de la plus grande démocratie au monde maintient une ségrégation stricte a ee ee ee ee eer leurs officers biancs. Subissant au quotidien les lois « Jim Crow » des Etats du Sud, trois « Negro Tank Battalions » prouveront tout de méme leur valeur en luttant en Europe contre le plus effroyable des régimes racistes. Peat n 1940, malgré les pressions de James McNair qui a la haute main sur la préparation administration fédéral, les Afro- des Army Ground Forces & parti de mars 1942 et i ‘Ameéricains sont pew nombreux dans autoriseimmédiatement la constitution de batailons de MUS Army. Les rares unités noires chats « Colored », une initiative qu'il avait suggerée ds sont objat de brimades incessantes 1941 : ili semblait d6jainsensé d'éliminer une source de la part des soldats blancs comme de recrutement aussi abondante ot que la guerre alt de la population civle quils cbtolent dans les vlles de rendre si préciouse. ccasernement. Les lois qui institvent a ségrégation racale Le racisme ordinaire, quasi institutionnel au sein de ‘aux Etats-Unis sont aussi dures dans I'armée qu’en ''armée, se matériaise par des humiations permanentes. Alabama ou au Mississippi et imposent une séparation Ainsi,un GInoir, Rupert Timmingham, se souvient avoir apres reese. 8 Physique des biancs et des noirs. Ces derners ont des yZiysnesanmes __-6té oblige de manger en cuisine dans le restaurant lunités réservées, des casernes réservées, des mess et en Angier juste ant d'un dépot militate au Texas, lorsque artiverent deux des bers mis 8 pect, et on retrouvers cee organisation e-dépelboulaPrece.. _douzaives de prisonniers de guerre allemends encedrée len France, en Itafe, en Belgique et en Allemagne quand Ps HuDs@e doe par deux gardes américains ; « ils sont entrés dans le I Army y installa ses troupes. rtoent eure ames de bora, Sele manger, se sont instalés aux tables puis se sont En 1942, les USA sont surle pied de quer et mobilzent des mitalleses 1819. fot servi tout en discutant et fumant |... Je restais lours ressources pour céer de toutes piéces une armde Cal 2Ptent qe dautes cans feneée regard ete narivais pas & comprende ouvant lutte la fois en Europe et dans le Pacifique. fesiig'rane sun your OUAUOI ifs tain taités mieux que nous...) SinoUS Un programme d'entrainement général au combat est _snécner ks canons ‘nous batons pour la méme cause. si nous mourions mis au point et se pose alors Ia question d'en f8i© a. smnsoncoiine ‘pour notre pays, alors pourqueile gouvernement lassait I profite les recrues de couleur. C’est le General Losiey ues acs Ushars faire de teles choses ? » Moins bien taités que des prisonniets les soldats noirs sont aussi la dernire roue du carrosse quand agit de les dquiper et de les entraine, autant quis ne forment ue rarement des unités combattant en premiée ligne. Par contre, nombre de cuisiniers, hommes du Train, gardes de sites militares, ambulanciers et techniciens sont afro-américains. L’état-major a’est pas prat & tenvoyer au front des soldats noirs et ce pau d'estime plombe évidemment la motivation et agressivité da cos Unités. Selon un vétéran, « chaque solder noi savait que lo couleur de sa peau le disquoftiereit automatiquement pour récolterles fruits» une action héreique au combt Et se rebeller contre ordre établi, meme injuste, peut ‘mene ala cour martial, ce qu’évite de justesse en 1944 le Lieutenant Jackie Robinson pour étre monté dans un bus réservé aux blancs. TROIS TANK BATTALIONS lV est peut-8tre utile ici de rappeler le rOle d'un Tank Battalion : partir de 1940, pour ratraper son retard face ‘aux Panzer Divisionen bien équipées, I Armée américaine ‘di fusionner ses anciens batellons de chars dans de darandes unités blindées autonomes, dont le re est de ‘edverses et c’entrainer dans son 4 é & a SOME ouput ste 7612 cost cone nage une pcere sillage las divisions d'infanterie. Or, les fantassins ont ‘aussi besoin d'un appuibindé ou « Tank Support », pour réduire les poches de résistance et ne pas se couper des Armored Divisions. De nouveaux Tenk Battalions indépendants sont donc créés en petit nombre. Ils n’en- ‘went pas dans organigramme des divisions d'infanterie mais sont, au contraite, rattachés & une armée ou un corps d’armée qui va s'en servi de maniére ponctuelle et selon las besoins du moment : appui d‘infanterie mais, ‘aussi renforcement d'une division bindée, engagement ‘autonome pour un objectif spécifique, etc. En 1942, il existe done trois Tank Battalions « nos » A viai dire, le 758th Tank Bottalion existe depuis mei 1941 etest ainsi la premire unite bindse de US Army composée d’Afto-Améticains. Les 76st et 784th Tank Battalions sont eux activés le 1° avril 1942, en réponse ‘aux demandes de plus en plus pressantes de soldats noirs etd associations de droits civiques. Pour autant, les premiers temps sont dificiles et la bonne volonté de certains cadres est plombée parle racisme qui suinte do tout le systéme. ‘Au 76 1st par exernple, les rocrues sont logées dans les bbaraquements les plus insalubres de Camp Claiborne, en Louisiane, et font fobjetcthumiations permanentes de Ia part de leurs officiers blancs et de la Miltary Police. et ee ee ee ee en Seeman ent eer eter ey eee Sie ee) re eerie Se Soccer rer eres Les recrues, souvent new-yorkaises, ne comprennent pas cette tension raciale qui transpire jusque dens leurs Ves dans avila voisine :lesinsuites des habitants sont ‘monnaie courante et cette hostiite dégénére trop souvent ‘en bagarres ou bastonnades. Comme le lynchage ou la Cour martale ne sont jamais loin, les tankistes sisolent vite dans leuss quarters rongent leur fren. Les injustices les plus graves concernant leur formation. Les tankistes du batallon sont dotés de chars légers MB Stuart, 'équipe ‘ment classique & 'époque, mais voient leur entrainement ‘utr réduit au minimum : bien qu'lseent apps & monter! cdémonter et mancauvrerle canon de 37 mm, i ont en tout et pour tout qu'un tir « 8 bolle réelle » d'autorise | Les équinages blancs peuvent eux en faire cing, ce qui permet o'appréhender correctement les subtiftés de ts successifs & des distances différentes. Cette disparité sur le terrain de mancouvres sera plus mal vécue encore que la séarégation du casermement Le 761st est envoyé en septembre 1943 & Fort Hood, ‘au Texas, pour parfaire sa formation et recevoir ses Mid Shormen, tous les Tank Battalions remplagant leurs chars légors par les nouveaux chars moyens et doublant ains leu puissance de feu (de 37 & 75 mn). L'unté est commandée depuis été parle Lievtenant-Colonel Paul LL. Bates qui n'a pas les idées préconcues des autres Re ewe eet ie “A trsigne a 758 Tak 1s e2na inanty Dion. Ie pantare cu 7616 e13 ti lane sare Tes ocounbestar comme feats peu onal co sont » en Europe a} officers blancs : au contaite, i utlse le frustration de ses tankistes pour en faire d'excellents équipages. Durant année passée & Fort Hood, le 767/st Tank Battalion va ainsi « donner iaréplique » aux Tank Deswoyer Bottaons ui viennent s'y entrainer. Et ca marche | Les « Black Panthers » défont successivement tous leurs adverseiras ‘sur le train de mancouvres et font pare deux en termes: Frsqn ok i sar posee besoin de chars et o’équipages expé- rimentés pour lancer une nouvelle offensive sur la ligne « Siegfried » ‘ui lui fait Face au-deld de la Lorraine. Or, le général est un sudiste dont les aioux ont combattu dans les rangs de Varmée confédérée. Il est lui-mame ‘Was conservateur,raciste, et s'il veut ‘cette unité c'est qu'il a bien évalué ‘son potential, quitte & mettre de cOté certains de ses principes | Lorsqu'il les passe en revue le 2 novembre, i interpelle les équipages noirs dans ‘son style direct habituel : « Soldets, vous étes les premiers tankistes noirs 4 combatire dans Armée américaine. Je naurais jamais fait appel & vous ‘i vous n’étiez pas bons. Je veux Je meilleur pour mon armée. Je me fiche de fa couleur de vowe peau aussi longtemps que vous allezle-bas tuer ces fils de putes de Boches. Tout le ‘monde vous regarde et attend beau- coup de vous. Tous ceux de votre race ettendent que vous réussissiez ‘No les laissez pas tombar et bordel, ‘no me laissez pas tomber !» ‘ile batailon li fet bonne impression, i n’est pourtant as totalement convaincu de son choix puisau'il décla- Tera ensuite & ses officiers qu'il n’a aucune foi dans « Foptitude inhérente de cette race au combat » Lorsque le bataillon débarque en Normandie, il est quiné de pied en cap : quelques jours auparavant, les 676 hommes et leurs 36 officiers ont recu 56 M4 Sherman et 17 M5 Stuart. lls sont particuliérement. fiers de leurs Sherman de demisre génération, des IM4A3 pour la plupart, au canon long M1 de 76 mm. Certes, ce n'est pas sutfisant pour rivaliser dans tous les domaines avec les derniers Panzer, mais la haute vélocité de la pidee lui donne des capacités antichars ids appréciables. ¥ Auton 1848 la ule la Boe ees destuctons finest Flan des rupes asicaies dans eu fensive vers ks ontees du Reis Stes ins ardent Une cane matte, comme un Sherman equpé Sure ane Dozer, ce nest as Incas des vehicules de sertude “ce carn et sa emerge) tasportant {es jryeane descone ot ome da en ear remplea Ine pours on Sore que ire pale ane A peine débarquée, units repoit ordre de rejoindre fen Lorraine la 260h Infantry Division, une unité de la ‘National Guard sous la responsabilité du Xilth Corps de la Srd Army, et d’installer ses quartiers & Saint- Nicolas-de-Port & 30 kilométres de la igne de front, vill Auielle ateint le 28 octobre. A cette date, les troupes de Petton ont enfin recu le carburant et les renforts (cont feit parti le 76st Battalion) demandés depuis deux mois. L'offensive de novembre concerme prés de 250 000 hommes et le combat promet d’étre rude | Les Allemands ont largement eu le temps de fortifier leurs positions et le climat est de leur cots: la pluie ot le brouilardincessants de ce début a’hiver rendent impossible tout appui aérien, transforment es routes fen bourbiers et réduisent considérablament la visi: Iité. Cependant, ce sont des unités amaindries et aux réserves opérationnelleslimitées : danse secteur, seule la 11. Panzer Division est correctement équipée. Elle ‘Sherman M4A3(76) W © Company, 263 Tank Baan ‘Alomage,pritomps 1048 Puissance: 500 ov esse ma #42 yh Blndage 0. 108:mm Armement aon de 782.07, 2x males Cal 30, + amuaBovee Cal 50 A) PS aw EN LTE TO oe “Un poeton de MS stun 704m 8 Goveien one owoageatemande somtie a prion Goat, note ques aries Potent ous un pole Imarateur en bandoutre Ab Company ou A company De mene ‘Baer Companys spent omse a B company ‘ante site pou rare (Ccamary et O09 (Dcompany). CUBA Cy si] a recu en septembre 19 Panzer IV et une cinquantaine de Panther, tun poing blindé dévastateur que les chars américains auront du mal a éviter | « Play Ball! », Patton transmet le nam de code de l'ouverture des hostiités au matin du 7 novembre. Le batailion se prépare, révise ses engins, fait le plein en carburant et munitions puis quitte dans la quit son campement pour prendre ses positions de départ en premiere ligne. A 4h30 le & novembre, I'ar= tillere se déchaine sur les positions lemandes puis les unités de la 26th Infantry Division s'élancent a GB houres. La Able Company’ du 76st est alors rattachée au 104th Infantry Regiment, tandis que les quatre compagnies restantes (Boker, Charlie, Dog et la compa- gnie d’état-major) renforcent le 328th Regiment. Dans les deux cas, les « Black Panthers » sontle fer de lance des troupes américaines. La A Company prend dds a premier jour les vilages de Vic-sur-Selles et Moyenvic. Les combats sont rudes mais les tankistes ne raculent devant rien ‘alors que la route qu'il doit emprunter est barrée par un ‘obstacle, le chef de char de l'engin de téte de colonne sort sous la mitrail. Pris & partie par les Allemand tout proches, il dégage calmement la voie puis rejoint son ‘Sherman sans aucune égratignure : son action a tout ‘implement débloqus la situation et a rendu ala. colonne: sa liberté de manceuve sans ralentir offensive | Le temps, déja pas idésl, se dégrade le lendemain la premidre tempéte de neige de la saison prive les ‘troupes au sol de leur appui aérien. Les chars vont alors avoir double charge | Chatoau-Salins est prs ala ‘559. Volks- Grenadier Division sans grande dificuté par la Able, qui retrouve le reste du 767st Tank Battalion vant le village de Morvile forcement défendu. Les bat ‘ments, mais aussi les abords de I'agglamération, sont ‘muffés de nids de mitraleuses et équipes antichars. Los engins de la Baker approchent des promigres hab tations lorsque le char de téte est frappé de plein fouet par un Panzerfeust et prend feu, stoppant a colonne.. Las deux survivants du char touché mettent en batterie sous le blindé une mitrailleuse .30 et aiminent les uns ‘aprés les autres les grenadiers allemand qui défendent le passage. Le {01st Infantry peut alors passer mais vva devoir nettoyer la place maison par maison sans ‘appui bling. Les équipages de la Dog Company ne sont pas en reste alors que son Stuart été frappé par un obus de 75 mm, ‘ado ba proession ‘doses hommes dans Touestas Aloragre. Son Saf Srgourt torture caatine Mau evageur engage Ta perce a avers cmaghe rest ps ie romenade do sa te seer rey seta ome pura Med oftonaretrecera une «Bate Comms» our cate saa Ln chef de char quite le bord, saute dans une Jeep et roule ten direction des positions allemandes sous un déluge de feu, Il prend position decire la mitrailleuse .30 du vehi cule et fait baisser la téte aux soldats ennemis pendant ‘u’avancent les GI's. Plus tard dans la journée, son engin do remplacement s‘embourbe devant las tranchées alle- rmandes. L'nfanterie ne peut venir aider : son char est découvert, battu par les mitraileuses ennemies. Il sort lors dela tourlle a ouvre le feu avec la .50 antiadrienn. I clove sur place les grenadiers allemsnds qui firissent rméme par reculer avec de fortes pertes* Une platoon de ls compagnie Charlie a contourné le village mais son char de téte est rapidement mis hors de combat, bloquentla route. Lacolonne est immabilsée et les Allemands ont alors une occasion en or de détruire les blinds un par un, Le chef de compagnie prend en consé= ‘quence initiative d'une contrestteque « démontée » les tankistes sortent de lours engin et, uniquement armés. de lous pistolets-mitraileurs do bord, s'Slancent vers les positions allemandes | L'action est sucidaie et plusieus hommes sont touchés, mais les Allemands prennent la uit, laissant aux Américains le temps de dégager la route. Pour prendre Morville &revers, les autres Platoon de Ia C Company ont fat un large détour mais tombent dens un pidge antichar : la neige fraiche 8 recouvert les ‘emplacements de canons soigneusement camoutlés qui tent su les Sherman roulant an file incéenne : 10 hommes. sont tués et 7 chars mis hors de combat par les 8 80m. Finalement, la Able réussit & passer en force et le vilage ‘tombe en milieu d'aprés-midi. La situation a été critique pour la Charleen passe d'étre décimée, Les pertes en hommes et matérels sont lourdes pour deux jours de combat, mais le bataillon ne fait pas de pause et dans les jours qui suivent, les positions allemandes sont prises les unes aprés les autres. Les Landser s'accrochent pourtant 8 chaque bout de Les « Negro Tank Battalions » en Europe la e1.4ces Sheman ters et lancent des conte-attaques ettSia M4 elNHA3 cales qui sont jgulées souvent ex- (7) en SE ris par les Stuart et les Sherman enatonagne Pause du 761st Bettafon. Les tankistes sont rrémundwnenanase puisés mais continuent é’avancer te 767st compte Eimccsomianes’ 24 tués, 88 blassés et 14 chars protection décrits. 20 autres sont endommogés . >| Mais réparables, Pour le bataillon, la mel Cermsepiotle Lat ave ae(petrt set n ee de GaneUreon pss oo tens errs Sorrequemnes i & deme le 14 Gitopce ayelas i pousse meme aude de a ronare beensosses On Est, entre an Allemagne avant de carats. ecg son comperent Sar Union CSEERSTENCSE SS. pourmainenance:ente les probes SelUSonecreoaune mécanique ees ts omnes rit teinte mate proche du no. n'a alors plus que 3 blindés réellement coeatrpetst Te 16 aécembre a débuté la bate des Ardennes et Patton doit reporter som offensive su alone « Said » pour alr dgager ls unt encerlies B vostogne. Le 767st Tent Betton fest envoyé en rgence en Sigg rome pn one dapat et née toute le opr Mas 6 6740s de eintenance erent pu due Sete emupeess —affectdes durant le taet, 10 chars Maro) Ripcner Gevot ans ite lecolnne 8 cause inate bedhee Gaccants ou de panes mécares Iria fenonpercins ine atfivée, Tunes est enganée Seuececrene. en premio Kone pour peer jsau'8. lsemarenecca a Basing, Lescontonscimet es sort Sharada erties Tak et siti aie lo met aes Gis ch ble be mane ron got Pest le diene le pis conn un chard 761 Tank Bata, Ce Sherman anc (7) Wee laa Company averse un port prelate (Bay Bie) | merce ie, nhoverbre "044, pendant i campagne de Loraine La neige est tombée en abondance, ralentissant les manceuvres des biindés et le broullard permanent réduit la viibité& quelques dizainas de metres: encore une fois, la situation est clarement favorable aux défenseurs. Les premiers objects, fiblement défendus, sont pourtant occupnés sans probleme avec la 87th Division. Apres Remagne, 'unité continue davancer plein nord pour prendre le route menant 8 Bastogne. Cela doit passer par |e capture dunenud router de Tilet qui até fortis parla Une pare de Fencademert a 76%3t bse eancy 1048 eux caplaines et un ‘second betenant ‘Panzer-Lehr Division. Le oncon Bastogne ~ Saint Hubert est en effet capital pour les Allemands et abandonner cette route signiferat pour eux perdre I unique axe de progression vers Dinant et la Meuse. Le plan américain est de donner assautle 1” janvier 1945 sur un vaste arc de Cercle, an renforcant chaque compagnie d'infanterie par ddoux chars positionnés an téte. La tactique vessemble & celle de Armée francaise en 1940 et le résuitatestiden- ‘que : les canons et mivalleuses alemandes se déchainent sur la Boker ete 3rd Bottalion qui savancent en tertain dégagé. Les pertes sont teribles etla revaiteinévtable. La C Company est prise @ parte per les Fonzerbien camoutlés dns les hameoux alentouts qu lu itligent des pertes et bloquent son avance, Tile est objet de plusieurs assauts rontaux dans les jours qui suvent mis ce sont tous des Schecs confus et sanglant : la Fuhrer Beplet-Bigade @ regu ordre de tenirjusau'au dernier homme et lle entend s'y conformer. Le 761s¢ n'est dallours plus que ombre de lutméme mais la demidre tentative est la bonne : le 10 janvier, Tiet tombe aprés dintenses combats durant lesquots les Sherman ont ouvert la voie et les Stuart ont remplacé les camions immobilisés parla neige pour leur ‘pporte vires at munitions, Les Alemands sont en pleine retraite et Patton ordomne & ses hommes de les colle le lus possible. Le batailon engrenge alors immédiatement les kilometres et atteint la frontiére du Reich @ la fin du ‘mois. Entre-tamps, la rumour s'ampifie dans US Army que des commandos allemands déguisés en soldats ‘améficains s‘en prennent aux convois américains a de ‘faux Check points, Patton réagit avec son sens pratiave habituel: «ses.» Check poinas seront dorénavant tenus par des soldats noi, dant ceux du 76/st Tank Bsralion, pour éviter toute confusion | Llunité a largement fat ses preuves mais ne prend pau ‘ant pas le chemin de arir@ pour se reposer, maloré une diminution de ses capacitésoffensives de plus de 50 % début févrer, elle part pour la Hollande ou elle participa a Re ewer een eee a) Cd a quelques opérations puis perce la igne « Siegfried » début mars. Ble entre alors en Allemagne ot elle aura pour objectit de réduire les nombreux et disparates points de résistance de la Wehnmacht & Fagonie. Le batalln s‘enfonce loin dans les terres et fait méme la jonction avec Armée rouge @ Steyr, en Autriche, en mai 1945 | Les deux autres « Negro Tank Battaons » ont des histoires plus ordinaires, Dodge WC54 Ambulance ‘Surgeon Unt, 7618 Tank Baton "ask ores «hina, Sd Army ‘emagne,pritomp 14 Le 784th ne voit le feu que tardive ment en Allemagne et n’aura jamais & Ccomibatire d'unités bindées. Quant au 758th rttaché pout la durée du confit, 3 la 92nd Infantry Division, i prend part a Vingrate campagne d'itale sans avoir ‘occasion de se distinguer autant que sa consceur en France. Mais la gloire dont se couvre le 76ts¢ Tank Battalion en Lorine puis dans las ‘Aadennes n'a de rélles retombées pour les soldatsnoirs qu’ aprés la guerre, alors {que les unités sont dissoutes. Jusqu'en 11945, les actions décisives du batalion ont en effet toviours été attribudes & sa division ou & son corps de rattachernent et ce n'est qu'en 1978 que Reagen hi déceme la Presidential Unit Citation pour les services rendus durant ses 183 jours do combat au front. Entre-tomps, la ségrégation a été abolie dans "US Army et les droits civiques reconnus. Fn ay 1945.10 ere ant Sobor 28 avace Les egopagee ‘de Ms Start potent ‘tune pase surta ace ‘dumarene vaca Sfathaus mason de a ‘Al iene en fon Be catanes fenates pandnt des drapoaae ‘anes pour sane a ‘mar dela ene Veto, fine Albe tt nate ets, dd a statue sone en ambre-lan | Page de gc, en ae: ‘ous semmes «quelaue parts enallemagne en {nts Le Tera a pores > Shean MAASES [ecuspension arorbe (fate VSS pour ‘sional Vote Sing Suspensio) remplacant la stndea VSS {eral Vote Spring ‘Suspension. a ‘cours de la Seconde Guerre mondiale. 2 6t6 influence par toute une série estimations erronées. L’attaque Contre I'Unian soviétique 8 eu, sans contestation, les conséquences les lus graves. L’stat-major général alle- mand (OKW, Oberkommando der Wehrmacht) tabla. sur la défaite en quelques mois de cet empire sous-déve- lpn, et se fixait, dans ce délai,obiectifd'atteindre lune ligne allant d’Arkhangelsk su nord, 8 Astrakan au sud. En bref, les Allemands, jusque-la victorieux, ont imprudemment sous-estimé I'adversaie, le pays et son cimat si particulier (ne jamais oubiier Napoléon I). Fausse s‘avéreralhypothése d'une résistance rapidement cislo- quée, Moscou devenant alors une prote facile; fausses, également, I'estimation des capacités économiques de la Russie et Fhypothétique manque de combativité de ' population. Do nos jours, personne no conteste que la force vive de Armée allomande ait 6t6 fauchée sur le Front Est. Supérioritétechnologique, excellence tactique du com= ‘mandement das unités, Génie stratégique supposé, tout ira se briser sur les énormes masses d'hommes et de ‘matériels que Staline saura amener sur le front, apparition inattendue de chars modemes, été 1941, et un véritable choc pour Armée allemande, qui devra déployer toutes ses compstences tactiques et fare appel 2 Fartllerielourde et la Fak paur limiter la catastrophe. Pour la premigre fois, les chefs d'unités d'infanter sont confrontés au Panzerschreck (la peur du chat), ce désespoir qui envahit les hommes tant coup apres Coup sur des chats lourds soviétiaues sans parvenir 8 en dott un seul. Un KV pout ainsi encaisser 70 impacts ati Par Thomas Anderson - Traduction Loic Charpentier Remerciements & Alain Verwicht & Jean-Philippe Uhring pour leur aide 1 Douccareases ae KU, clooratis darn feitornerent asks, ‘appoltas pres moments (ola Promire Guore trorsale Le RUS (8 comme: ‘Serosoy wlesse), sera podut 1 370 examylates, te ait 1982 ta 04 Bote dune toed mode, ‘aie dn ret piso omnes ders fue ses predenessous Tepe ou bingage ot roo bso 7S rm ‘sto de 90 mem ean etude ag to tarsnission, pant fabe des premieres protectors, ‘oyu fermement pineal ra ator senate 4734 oulavorson 285. 1¥ bes Plante posent devant un KV zed 98. rrenanaseable son 782 mpussants foe au char ‘our svete. alent requ pours mats hor ‘combat Tae de charges ‘opbsbes Surin second eh ince ote ‘chk stave dette Lesipats de prrans partment etiss sie sotle ele tanec aes dobus antichars sans en éprouver la maindre gane | (rapport da combat du Panzer Regiment 1, le 24 juin 1941). Cette désespérance se matériaise généralement par une sorte d’engourdissement traumatique et peut dégénérer en une fute éperdue, Le probleme sera finalement surmonté d'abord, par un tentrainement itensit des Panzeriéger et des troupes de premiare igne, puis, au début du printemps 1942, avec "apparition des premiéres piéces de 7,Scm lang, mais, le Panzerschreck ne disparaitra jamais totalement. Plus le niveau d'instruction du soldat s‘avérera médiocre, le ‘matérol deficient et le nombre de chars adverses impor tant, plus grande sera la tentation «abandon de paste face & das forces enemies « supérieures ». Comme le prouvent de nombroux documents d'archives, les tenants et aboutissants du probiéme ont été amplement débattus & tous les échelons du commandement. Pour OKW, le reméde est simple. Surle terrain les acteurs de la progression allemande, officiars subalternes et sous- officiers, so doivent d'exécuter la téche pour laquelle is font été formés, commander et montier exemple | Le Panzerschreck évoqué ici, état psychologique du soldat allemand dans des conditions de combat particuliéres, ne doit pas étre confondu avec le Panzerschreck, dénomination emphatique attsibuée ‘au 8 Sem Raketenpanzerbiichse 43 & 54 — surommé plus prosaiquement Ofenrohr (tuyau de poéle) par la ‘uoupe ~ version allomande du M1 Rocket Launcher ‘américain de 80 mm « Bazooks ». Dans le second cas, le terme Panzerschreck a une acceptation tote- lement inverse, 'arme étant censée étre « la terreur dos blindés ». Les voies de la sémantique allemande sont parfois impénétrablos | 4 KVAE zavod 49 (E pour Evanfovamy, 8 écans bins — sgnatenpots- ‘eur au con Fore de Hise, a pstomps 1945, fs Sovlaques,conaats ‘qe llevan, uss dlsposal de chars bus, avant rere ec Ie tindage des fancs de ouele du Kv! 2avoa 40 avec des lave de 35 en boucanéeselegeremertespacées du indage prnal Lexcrpar,surle che, ‘eslarmé d canon de 762 nm FS2LU81.3 adept sre rede avoo) 40 En 1943, les Allemands ont, parallélement a leur supérorté tactique, achevé un tournant qualitatit. lls disposent de blindés ot d’armes, antichars officaces et, ironiquement, las forces en présence sont presque équilbrées. L'issue de le betaille de Kursk, affrontement écisi & Est, tiendra & la capacité des Russes & remplacer leurs, pertes plus rapidement. Le développement ci-aprés est établi partir de documents d'archi- ves, retranscrits sous leur forme originale, commentés ou explicités pour plus de clert. Ala fin de V'année 1943, il devient évident que I'Armée rouge va biantét engages an ligne de nouveaux chars encore plus lourds, et, au mois de décembre, le KV-85 fait son apparition, comme lindique un rapport del OKA, ou Oberkommando des Heeres, commandement do Farmée de Terre. (source : BAMA, RH 19 1/885). Liespérience acqise ave des chars covittiqner a montré sarenees suivante: 1. Absence de commancdement rapproché 2. Méakoere coopération asec Vinfanteri. 3. Champ de vision des chars trop fae 2 Russes ont elairemant pris conscience de ves dé 6 Largement caries. La coopération de ont fait intllgente of lobalementconfarnee di ta cancion ‘almande, Lea dotation-radio dec chars a ateint un haut nivecor equipement axvrant une continaité du commandement. pons Aasvaaa est Le KV-85 est appara pour la premite fais: biew mené, west um char dificile os ate, Tomtes tos carencesconstatées pricidemment ars KV’ — champ de vision étroit, faible mobitit conduite le — ont de L ped ibe den tourelean de chef de bord et peut rouler dla vitesse de 0 km/h, Ua ane grande capacié d’emport en munitions timindes sur oe nownva char. Le KV-85 est 943. los chars, ras & ce jour, sont équipés dane radio modite Mime atc le 7 Som Pale 40, co char ne doit seutenent gw portée limits, car it dispose dam blndage d’ame épaissonr mayen de 100 ram, vaire mine de 120 mm au niveaw de la ourelle (porte maximale d’impact de 7,5em Pak 40 : 500 1m) Le KV-85 est généralement percu comme une trensition entre le char lourd KV: et le char de rupture JS Le KV, coneu bien avant la guerte = sa premiére série de production date de 1939 ~ a été constamment ‘mélioré. Le dessin de caisse a été optimiss, tout en réduisent son poids. Une nouvelle tourelle a été développée, suffisamment spacieuse pour accusiliz un canon de 85 mm. Le KV-85 est considéré, par les Allemands, comme un adversaire dificie & détnuie. Mame sie T-34 bénéficiera, iui aussi, & partir 1944, c'une nouvelle tourele armée du 85 mm, & cet instant, le KV revient en ligne avec une capacité de Combat accrue et parfaitement actuals. 1 44 zave 4, ei au 76:2rim ZS ce 4.5 calbes, ust ue que To F-34 des T24 aopt i ourofe du KV Asx cutoucamant co srt os "794, chars ovens qu béndfirnt en pee du canon de #1 calles KV-I & KV-85 ROR ene ge ene ery ‘campagne de F Ouest. Aux 10 Panzer Divisionen, elle décida dp pe ee ee oe ee ene er reas utres, 1 900 chars lourds KV-|, dont les effectife se résument eee et are ee ate a ee réellement acerofte ses effectifs de chars. L'état-major sovietique, ‘en févtier 1941, s'empresse de répliquer, en ordonnant la création {de 20 corns mécanisés supplémentaires. Au passage, il aramené, deux mois plus tot, effect des KV-I de 63 8 105 par division biindée, ce qui optimise ses pourcentages de dotation lors des Pree ret ee ocd {4 Unk\85 mis hrs de combat srl at Usrane Su en cacao 145, ob pret do conc’ la 28 Paner: Dusan ata 3 George Dusen On emaraue eterent ‘re ont ge case, erp dun prtirantce nator grater ia arasse. Mia 24 Panzer ils Gentgsige ne sposent. 8 epee. de as ce places nica un cele super au 7 Sam 2 pose pour bit UP Cuate Gebtosiger et. au cee wt Uneraiaer dee 2 PanzorDoon on enabr cone indquen son ins ‘ot ts Dts ~ qu porte eo san bra rained Panzer jet Fn 1943, seo a char popusive use, tan de oon Parzertas vane ete 30 e100 ee a ea EOP RR trent cat neces ae in eae sein des 30 corps mécanisés constitués & cette date, varie de POM eta ce ore) a an ere rt La production des chars lourds KV, entre 1941 ot 1943, s'élavera 83 681 examplairas, dont 148 KV-85, assomblés & I'automne nea rere ete mentaires et regroupés en unités indépendantes de chars lourds, principalement en raison de leurs défauts techniques (lenteur, poids, maniabilite) ~ Dotation : 21 chers. Surles 4 187 KV-1enga Mea ee eu ee ‘comme surclassés etjouent les doublons avec les T-34/76 - arme- eee ie pera eee eee ea eee 200 KV-I seront engagés & la batalle de Koursk, en jullet 1943. ero res ae CeCe ee eee es een Me no Cee eor ett reo one trten nines brcteer arte rn RE eee tence eae ee Perera et eh BI) Rapport des services de renseignements de la 1. Panzer-Armee (Pz. AOK 1), interrogatoire dun prisonnier de guerre, a Winnyzja, en date du 30 janvier 1944 Premier leatonant Kon e brigade de chars dela Garde Production de char Selom des conversations ance des oweriers des usines Kiros @ Chebyabinsk (onitiaoment fabric de trasteurs cayroles), 3 produits cla fin de Vannés, 3 savoir 1. T-34 avec canon de 76 mon Un nowtean char lurd 1S (Josef Stalin). Blindage de front de etsse et bocler ie flan de caise plus cpais que ce de T34, Let obwes tourele, 100 rem, bbadage Theraite» [muuitions a se char en raison d'un acer de composition speciale. (Sel st dealement conn comme SU). A tres interropatirs 3, Un canon d'assaut KV ave un imc de 52 pate tore rie Dans le ftur, la produation de T-34 anve ‘canon de 76.mm sera remplacte par ume T-34 ares am 85 moe, dans Using cemblage meationnée c-aant. (source : BAMA, RH 10/57). (Ghar loud KV.18 Rapport des services de renseignements de la Heeresgruppe « Siid », interrogatoire d’un prisonnier de guerre, en date du 24 février 1944 Interregaoire the apitaine Bok. offer du Xe corps de fuser Feit prisannier le 13 fever 1 944, 15 kam au sud d Oran. Le prisoanier act été dsignt pours tse dt 20 jer 26 décembre 1943. Entre irappon Bre cgi concern la branche blinds et antomateurs, les autres cha aractristgues tactiques et tchniques des chars nesses T-70, TH, KV et des vobicules de reconnaissance BA-10 et BA.20, ain que c Mate €> Valentina (se) sont au programme d'instraction, Les cans automates w taint as trots dara la formation da privonner. Les partipants ce cours ont été informs que la production du char KV desait 5. Bien que aécesaie pour les operations de rupture, te char mangue de mobilt. Ler caises KV continnoront ar étre produits et veront wtlsies pour des canons autommtenrs de 152 ram ox 85 mm ition du nga char de des chars La prods rape, appelé JS ow 1S (abréviation pow Josef Stalin), st main de partipants au sage woe pas en acre information, Dae conversation cave an camarade lors de son voyage entre ‘Mosc et Kies 27-28 dcemb 1k prisonnter rapporie: Les officiers de renseignements chargés ‘de Vinterrogatoire ont d avoir quelques difficultés pour extrare le plausible de ce fetras d'informations contradictoires. Un ‘prisonnier de guerre ne dit pas toujours la verité par peur, per manque dinforma- tion, méconnaissance et, en partie, pour ‘ enfumer » l'ennemi. Coté allemand, Le char IS resemble beanconp au T-#4. sera équipé de dene Emon pls + mat cartons, 108 85 ome lenses. La re siple age dle orale tour boutons. Le 85 mm sera cable hirer trois coups en antometign, Chague canon a ss propre opiignes. Cancornans la fabrication de bdage Le prisonnierw avait pas information Liofice, compagnan de vase (ua seulement dit que le indage rsisteratt i des tirs de 85 me Canarairement an char KV, gui a une ceontenance en carbnrant pour bi ews de fonctionnement, 11S autonome de quatre heures. La copactt es rbvrunire a rate en faceur une protection bliadée lus pats Cas chars sront angas, en premier exh Femidclowen Lopinion du privonnier, son engagement sur le Front Sud est prevn, Ponca Finterrgatore, eprivonner ca diclaré que durant son diplacement on tan, ke 22 jameer,enre Fastor et Porelyshe, nn entenatt de fa 107¢ dition he fuses dada parlé dea cone des ptr de Kier ver tonr. Ce kestonant affrmait que e har avait 2 canons et 4 mitrallence (source : BAMA, RH 10/57). owas chars der ‘on se cristalise sur les superatifs « plus ‘grand », « plus solide », » plus dange~ reux ». L’éventualité d'un char lourd IS ‘aimé de deux piéces dartilleie n'est pas totalement iréalste, car dans sa premiére période de développement avant-guere, il 1 6té prévu d'armer le KV-I de deux canons ‘en tourelle (un 45 mm et un 76 mm). eee ee ee et eer eee eee Peer emirate ener terry Poser el fe Tee nner na ek eek get eo rs fester tree iii taneercaet tL ave eter eee Le i ee eE et Ez Les premiers engagements avec le nouveau cher, sur la fol des documents officiels, se dérouleront, en réalits, dans a partie Sud du Front. La. Kompanie de la schwere Panzer-Abteilung 603 revendique son premier JS-I ~ détourellé dans engagement - le 16 avril 1944 = affrontement avec le 11° régiment de chars lourds de la Garde, 6* corps de la Garde, secteur Ukraine. Néanmains, sion seréfere au bulletin ‘ci-dessous, publié parle Generalinspekteur der Panzertuppen le 19 mai 1944, | semblerat, & quelques jours pres, que ce soient les Tiger | de la schwere Panzer Abteilung E06 qui aient fait a premiére rencontre avec le nouveau char lourd russe, & moins que la précieuse capture d'un véhicule & peu pras intact ne leur ait valu attribution de cette antériorité « médiatique ». (Source : BAMA, RH 10/370) I. Nouveau char russe « IS » 122 (Josef Stalin 2) Un char laurel ruse a été detent an sud de Front Est + selon toute rrasemblance est ke nowvean «Josef Stalin», anmonce paar différents rapport. La prewse de cette assertion est: A. Une plague fste sur ke char aree Vensoription, «1S » 122 Josef Stalin, Kal. 122 ram B, Juste avant Uergagement ate les chars, des prisoners, “nterrgés siparément, ont drt et dessin le tank, indignant ses varatristiues ange prison. Lepaiseur maximal du blindagew’atteint pas ls 250 mm pris! Releed des mesures efter: 1. Données techniques Poids §—— 50 + (estimation) Dimensions Longpcur: 685 m (vans fe canon) Largan: 319m Havtewr: 2.65 m Laren chenille 0,65 m Garte ausol: 040m Blindage — Bowcler de canon : 100 mm (ma) Toure: 100 mum (uiformiment) Toit de tourele: 30 mm Abant: 100 mm Planes: 90 mn Amin Gm Toit de caise: 30 mm Fond de caisse (avant) :30 mm Fond de caisse arnére) : 20 mm Armement Canon de 122 arm avec fein de bouche Languetr du canon : 5,230 man (ban rn de bonehe) Longueuren calibres :L/43 1 mitraiewse 7,62 sume DT ordre da condaeteur 1 mitraillease 7,62 mo DT en ture ris di canon 1 mitrailease 7.62 mn DT & Parvite dela towrelle 5 perinnpes a pose condastear 1 périonpe en foxrelle,d droite du canon 1 prise dans te torellean du caf de char 1 périsope rota en tat detour, & ganche du canon 6 fonts de vision dans le tourelleat de vision Moteur — 520 er 12 eytndrs, dese montage arvbre comme Castonmoteur de 152 nom 2. Caractéristiques : “Tourelepastionnte sur Caran, comme sur le forme de sorte dea, ved ants efi vere Tourelleau pasitionné & arriére gauche su le eit de tourell Trappe de vision-condnetenrcentée& Varant. Suspension idensigue au KV, 6 rower de rou et 3 gales de retour; barbotin & Varriére, poalie tension & Vavant, 3. Combat contre IS 122 : En général, conditions similares celles mises aves le K-85, en prenant en compte tes 30 mam d'epaisenr supplimentaire du blindagecaisse et suberstracture. a, Pak & KwK Les recommandations pour ke KV-85, pubes, en dated Ter mars 1944, dans ls réventes tables de tir parent tre adopties (pwr ce gud concerns es 7,50m Pak 40, KnK 40 et Stak 40 L/48). Abe ls 7,5em Ku 42, 8 8.00 KaK 36 ot 8,8: Pak £3, le ‘montean char peut ttre engagd & des portes& partir de 1 000 im pout les éliments de blindage lex pis pai, pour les autres ‘partir de 3-000 mm (exception : le blidage avant & la hantenr du condactenr) Pane prewne, des Nashorn » (pricidemment esignés« Hornife) asec le 880m L171 ont reas de try ‘mortelsen péttrant le boucker de tnrele 2 600 m deporte. b.IG & Artillerie @: Univer Cobus & charge orense dédié(péntsraion constant). Ein cas d'emplot de Pobus explsif (Sprenggranate) vee ‘es Pate, KK, Flak, pees nfntere (1G) et darter, riser, pvr avenger, endommaxer on blaguer, ls optique, kes ‘rappes de vision, ka suspension ef la jointure de tourele Armes d'infanterie (armes d'épale et mitrallenses) Vise, pour avengler et endommager les optiques, ks trappes de vison de toureloa ef ks pinsnpes (ens amr). @. Combat rapproché : Attention i la mitrailenss arrive detour et aus rappes 4e tir pour arm de bord! Un impact destrutewr peut éire abte aves le Faustpatrone 8, le Pangerschreck (Rak, Pech, £3) 26 par Putilisaton udicnae de mines & main aliohar ae de grappes de grenades (ebalte Ladung Kw. mit 12,2 Kwk L43 (Josef Stalin’)? poe sy ora pian eres ree ete i faerie mica pe ny Macs perature) a Ce nea etre tre eee feria peteeornr ere ebeetetiee rr tte Reon ey Pe ee ee ere pe eete ee treater cies 2 eu de temps aprés apparition du SII sur le champ de bataile, des essais comparatifs avec les chars allemands seront entrepris. Rapidement, les services de la Wa Pri, installs 8 Hilerieben, a proximité de Magdeburg, publieront les comparaisons entre Panzer et nouveaux chars russes, T-34/85 et JSul, Le Panzeroffizier attaché a état-major général de la Heer (Penzeroffiier beim Chefs des Generalstabs des Heeres) {6tablt, de son c&té, un document similare (Source : BAMA, RH 10/32) : Comparatif des Pz.Kpfw. allemands et des nouveaux chars russes T3485 et IS-122 Les capacits de péndtration des Panzerkampfocyen allemand Panger IV arve 75am Kuk 40 L/ 48 Panther avec 7,50m KK 42 L/70 Tiger! aree 8.8m KwK 36 1/56 Tier aves Tiger Tare 8,80m KK 43 880m Kink 4 es des nonweau chars russ uy sont companies avee 122, Quand des ests desir wom pas ti effet wie es calles, Las calends salidtés afférant ont des plague ING : Ce document ne rau pas dans te présent at eo angles Le cana rasse ce 8 Sem (L151) ti b (Vo) de 792 mis, et le canan rusre de 2om (L. J 45), 1 abs de méme oype de 25.6 kg d 800 mis ser des documents russes, isponibles pour es portées 500 m sant wn obs antichar de 9,2 ke pa spacits Toutes kes doundes sont, unique 2.000 1 celles pour bs portiesjusga'a estimer. Ci-desrons, sont indiguéss les capacités de pénétration & combat 1) ce 60° jose se discon de. 100 met sons wn (Char lourd « Josef Stalin» IL Ce rapport démontre que les Allemands ne se font aucune illusion, ‘en reconnaissant impliitement que leurs propres blindés, armés du ‘canon de 7, em L/48 (Panzer IV et StuGe Il & IV, sont tous surpas- ‘sés. Mime lo Tiger | Ausf. E est considéré comme limite, en parte & ‘cause de son canon, de conception ancienne, qui s'avére maintenant ‘peu efficace dans son rdle antichar, faca a la nouvelle génération de ‘chars lourds soviétiques. L'évocation d'un Tiger I équipé de la piéce de 880m KwK 43.L/71 est une simple curiosité, car cette version re verrajamais le jour mais le PanzerégeyFerdinandiElefent, armé du 8,8em 1/7 et construit sur le chissis Porsche, concu intilement ‘pour le Tiger, est alors opéretionnel. Som KaK 40 asec 7,50m PxGr. 39 7.5em Kuk 42 avve 75am PeGr. 3 8.8m Kuk 36 avve 8:8cm P: 8,Som Kuk 43 ange 880m P. 8.5om KK (p) uve 8.5om P- car Kirk () an 99 mm 2,2am Ps Ley eakouls ont été abs su ka base arbitnaire dum blidage 0°, Lea quali ater (russe) a été fits an mime ne wotre acter de blindage utilisé pour les essas de tr poste Pacer monlt, i a été admis ume meinoraton de 14%, Les probabiltés de coups au but, en conditions de combat, ont été niglgées pour ce comparatf. Ex gros, am pent en dédaire que {gia taste erg in i Dipateme stbs- omen ethemsogtton Wi Prater (6) Ne sncnalson du bntegeparrppat otras TINO: La Paneyante 9) scar cai td aA al ‘an compo conga ON APCS pret ace dpe “She staqay Ch carota eqdenet are che obama reer ‘rer ns i essence taboo nepcetpes eager ‘ScntnsSroym uae teaser ag eres erranssa moje pnts 003 31 Soo maber ean A rr ec ‘hosoran'? on eonpars prc dare lene cote Ts ‘pat os tase gece ele 7S Ri OLA eT ecorent Le fait que le Tiger II Ausf. 2 sorte vainquaur de ce comparatif est ‘A mettre & actif de I'évolution technique générale des matériels ‘alemands. Ceres le char offre des caractéristiques techniques imeres- ‘Sonnantes mais, ous aspect purement tactque, il sora pénalisé par ‘son poids excessif et sa mobilté imitée, Au final, c'est le Panter ~ classé char moyen selon les cites allemends ~ qui s'avére et le ‘chat le mieux équiibrs, Néanmoins, i ne faut pas oubier que 15-122, ‘pour un poids sensibloment simile, est armé d'une pidce plus lourde (supérieure de deux classes de caibres |), dont les puissants obus ‘explosifs sont un atout non négligeable pour I'appui feu traditionnel fet, meme, pour un usage antichar. Le Panzer IV. Eos ab infrieur a T-34/85 ot 015-122 1.34185 —— 2 —— EE 18-122 Le Panther Est irks spriewr aw TH om tr frantale,globalement, guile sr le lanes et Pari Est supircur a PUS-122 on ir ronal et infec sur ls flames et Parner | oo ee SS Le Tiger 1 avec 8,8 em KwK 36 Est supéricer am T-34/85 ef infiriour & 1S-122, Le Tiger 1 avec 8,8 cm Kw 43 ist ots superionr am T3248 1 zE: -—— = | Le Tiger 2 Esse ais supérieur au T-34/85 ot P1S-122. 202 (1 ee. -_--— tom 2 supirieur @ NTS-122, ty En septembre 1944, le bulletin périodique des Panzertruppen pubiie le rapport de combat d'une Tiger-Kompanie, non identifée. (Nota Le modtle des Tiger engages nest as précisé mais on peut déduire du rapport quill s/agit d'une unité de Tiger D. ‘ors ds bois, ob ita niin, et de prolong 4 12615, la Tiger Kompanta ata, Le densité de la végtation wantorivait gee 30-m de vsibilite & Pe Tiger progresser sur tne abandowné ses positions devant Farance des T trie russe a rapidement rs Totes les pies ntchars, dpe dans Phare print le dt ‘note attagae, ont été rapidement nentralsies. Certain trait progression. Un bon nombre de canons on rire ef un gros frcin de bonehe (cel donna ieumédatement Pordre : « Obs anicha 4 Pin extdme Tiger du peloton s' la afb rida, il ower viseur {Fea mime, son Tiger a ar dew: eur, Pendant oe ters, ait sus pasion. En dipit de 5 m. Le char Josef Stalin nt son recala derritre une petite Uévation de lary, la tte du peloton et tra 3 obas fe Tiger ft atteint, avant, par prod Wiavorable, Pais rain. Le second Tiger Juste apres son quatrigme tr, aon obus de 1 2,20m. Le pesforant ne pénsira po parce gull avait touche hech tube de son canon. Un seon Tiger sons wn angle des ft ode mr ee couerir e premier Apres ets, Pun det Tiger touch he scond Jos Staline sous ka tourele. Labs a péndré et mit te fou an char La cadence de tir dn char Staline est comparatisement lente. 1 Le Zager tea sige es qegnsexpbinas 2. Tant que & The ment avec des chars Josef Stalin nse, les chars Josef Statin manaucrent et tentent d'viter Péchange de tr. tes chars Josef Stalin n wdela de 2 000 m) 3, Giénéralem cles positions favorable (sire dt bois, locals, ets) 4. Les éguipages ennemis ont tendanece & eur char au premier impact ensisié. 5. La plupart du temps, los Rasses sffarent de pérer on font sater les poner tite 6. Le cha chars Josef Stalin désempe gu ils ne tombent dans wos mains, peut ste osef St rut, mime sans parvenir in (une autre Ther wage frontal we pont 10 m). ssayer de se pastionner sur les flames on ser son pais blindage a Abteilung a indignt gu bb ire transpercé qu’ des pres infrieures a5 7. Om doit toujours Larvibrs du char Josef Stalin, pour le déteure sous to fo combi 8. Unde Josef Stalin we doit cre eneagé qu ave: la force dum peloton (Zz). Tout combat ave zn Tiger isoléconduina ce dernier asa pert 9. Apnis les premiers tirs, Femplo:W’obus explasif pone atengler Megnipage. [B) NET: Les manors alemandes de 8. dom ater tun sultant (obs & dull fréchamee, assembler use) abs qu oss 12 nese dant ule spare ‘tress un chareren on deur en emer puis dole \ore ‘rs sil charge preps tat pasa str dans cout * Gatente deo du 880m Kyx 3604 43:6-10 cops {Gonence dete t22 nm@2st'1-20ansmin Pur eorpence a fable cadence dec es sructons tags pr ‘oyaien de jours dployer un plolon au corel chars es 2 preriens ‘ult a i, es 2 ales assualt couveur aet pendant fochargameon ds leurs cosaule) Quo JS: sot tuts fe $ ral 1944, @Taxgul Fanos (ore Roumnie- ain) is dun engagement avcle Paar Rogiment Grotseisciand Le "append combs 2 GtDN.GD 40644 0505 Toes hale que es Panzer ‘angi ont lr ea IS-122 450) mae astnes Ls tous cana, solaris de tore, cave une explosion rime due @feméxasemert Ta soute 4 munitions A aren. ondsceme es ates JS desempaes Le Generainspekteur der Panzertruppen (inspecteur général des troupes. blindées, Generaloberst Heinz Guderian et ses services) y © rejouts uelaves précisions supplémentaires (extets Paint N°-4 nos quip iin Un Tiger amas tombe Pennemi ! Chague membre d'équipace ee taut La dllgen Paint N® 7 Liobsernaton est correste, mais 3 Ts ne penrent refuser le combat jars Joep Stalin, sous priteste gure ne constiueraie 2 force dun peloton. Dans soe bata shar contre ca, le sed diene tout antant de Temploi des meileurestactiguas de con Paint N° 8 Das ce contexte, i.sera note que 1 Josef Stalin peuvent tre détruts Tiger mai Carriere, non seulement par des IV et des Sturmgeschit Ce rapport comporte quelques aspects intéressants. En 1944, les forces bindées alomandes possédaiont un niveau bien supériour do Ccompétences tactiques. Dans le cadre d'un engagement classique char contre char, les Sovitiques étaient, incontestablement, en infrioits en dapit de installation généralisée des radios et dun entrafnement tectique largement revu ala hausse. La comparaison des pertes ene sistrées de part et d'autre, bien que ne faisant pas partie denote propos, confirme ce constat. (Quand le Generalinspekteur der Panzertruppen suggete qu'il est pos- sible de détrure les chars Joset Stalin avec des matériels tels que les Panzer IV et Sturmgeschutze, nettement surciass6s parle char russe, juste en les débordant et en les engageant par leurs aries, i fait, incontestablement, preuve d'une bonne dose optimisme teints «une pointe de cynisme. Néenmoins, dans la pratique, de telles situations se rencontrent {fréquemment, comme le prouve ce rapport de combat de la ‘Sturmgeschuitz-Brigade 276 (source : Souvenirs du Leutnant ‘Dr Regeniter, Futrer 3.Kp/ StuG.-Brigade 276) : 21.10.1944 Diane taivien inzhele ec 8 Starmseschite a Ki (Prusie Oriental) rer Fest. Nows de Kt wavions pa obtenir act gain do terrain et etait bain de Nadie tentat de save wer, audeld de hourg, wows proftions, nus, du court russe, qu enatent position sar nm petit redsseau entouré Varkres, Sondain, j'ai repr’ un char Jsef S. des porter infricures 400 m). J 100 pment observables gre rs tracenrs. Tous alors gue et ai ailement juste {da nuit tombante, nous avons lane une attague sur B Entre dow granges prune "ak reper’ an shar gat ordonné « Distance 100... Peforant... Feu 1». Un T-34 s'est embrasé. Nous avnns resentt nme grande satisfaction fois, um char Josef Stalin, « Méme distance... Peforant... Fe !. Lobes antieh cont snccblé rapidement, sas lai Jat alos dsl de tent hance, J'ai rst la i (a jointure enre la case et ta taurel, A non traveurcblait le char mats, ete fos, Pa enfin perfot Deas minutes plus tard, le Stain eombrasait dans des flames de 100 mares de hans. Un spectacl inoro ‘Linstantdaprs, ka nowcele fsa le tour da fro Le Sturmgeschiitz, une valeur sire Pic enn iret ea ieee a 7 pole peer recast ucerentes ets Coeted pee eos eee arent mae seas mers oe fees perenen Cr perro tienar rep teeta nee fiers ee Pesecterreteenenrariien ep neaty peieieieal od prererpnona ranean neni peeeneert oer nea) : eee eee Das la création des premidres batteries de Sturmgeschdtze par unités de StuGe prouveront leur efficacité. A I'inverse, & partir IrArtilleria, a tactique d'emploi des canons dassaut insistait sur leur emploi au sein des Panzerjager et des compagr tn travail en « meute » ~ disposition confirmée, ici méme, par de Panzer, les fera trop souvent disperser, au grand dam de les propos de Regeniter. C’est dans cette configuration que les leurs commandants. Un autre rapport de combat de la Heeres Sturmartilerie Brigade 239, daté de septembre 1944, ressasse quelques platitudes concernant la puissance de combat des unités savistiques I. Ennemi IV. Opinion relative a Parmement Lintroduetion du Sturmbeanone lang (L La « Pantherisation » pu PANZER IV ee aa ie ee tras pe cae oma Cea ra a ee ee aS ee eae ae) See ety production, pourtant élovée, ne permet pas de compléter les unités ahauteur de earner ry eee cts du blindage avant, porté 8 80 mm (sous, 45° d'inclinaison), améliorent effect vemant leurs capacités de combat, la te ett) ee nr eer See ore enc eee oe) eee eee ee a eet eae easy surnom de « cenards de Guderian » Deere erty eee er Boece ay eee oe ead Eeeemenee yeierens Ponerinae peice minors eet eed es serine teeeten eae tay Ey] PRU P ROI CREM Tee Tg LES JAGDPANZER Du plus petit au plus gros La note, ci-dessous, émise par le Panzerliger-Abtolung de la Luftwatfen-Fold- Division 15 en date du 29 juin 1944, si alle n'est pas que pur cynisme, confizme cette totale impuissance (Source : BAMA, RH 10/32) Ref. : Enploi du Sem Pak contre wn char Joef Statin sontniias exter 110 ef 210 me soxt rere fiat Lat. a ‘irs sur les flanes de a ws. Deace tre dans Poe Re neater ee} Se a ee ee oe ee ge ee ee ee eee ec ee eC ea een ee Ce eh ree eee Seca henlles | Début 1943, la production d'obus és en 1943 - et surles 8,80m Pok 43 et Pak 49/1, construits @ Seo etre et ee ea et eter tas fu tungsténe étant dorénavant réservé @ la réalisation d'outils sur le cours du confit Lenouveau cher lourd sovigtique IS-122 va contrndre les défenseurs allemands, durant la dernire année du confit, & affronter un ennemi ettement s et tate aimoment principal, Sl va s‘avérer, comme le [ERC ea eed ect nS ue Ia décision sera prise d’équiper ce dernier de eet eee eens Seer cu Rees ponible en quantités. L’encombrement des munitions de 128 mm, Se ee eat re re ae ee te re Porn amet eee ere Meare tee ciers (le chef de bord et le nilote) et de 2 sous-officirs (pointeur onan) Cee a een tars ete a ee ke cr Pe gr re eee ee ee eo eee intégreront, en 1944, un régiment de Josef Stalin : es 3° rebaptisé ee or eee eas £15 Franulgen Paar Ostn « Norden eh Pecan. en nor 06, La valour tactique des chars lourds et super-lourds reste encore, de jours, controversée par les experts. En prenant comme base les principes de la guerre mobile modern, is n'y auraient pas lou pl ‘tne sacaiant qu'une dépense excessive de mates premiras et da ‘main-d'onuvre. Certes, "Allemagne a mortsé le chemin en développant des chars de 60-70 tonnes, maisles technologies utiiséesI'y ant plus (ou moins contrainte, La Russie, ards expérience du char de rupture KV, @ poursuivi sur sa laneée en mettant le JSull en action, puis, ‘apres-guerte, avec des blindés encore plus lourds. De leurs cotés, les Américains, avec le M 103, et Britanniques, avec le Conqueror, relanceront, au plus fort de la guerre froide, la course aux armements. ‘Mais seul le Stalin Il aura eu un réel succes. Le JS-I rovilera sur parc, dés les années 1950, tendis que Vuitime version, le JS-X renomm T-10 apres la mort de Stalin, sera rotivée du service actif 8 la fin dos SO Sec re oe a Esintionct ‘ume tasone joe sur un pant aan Poona ls 4 t sort at ceipiuton sored, es Peon ester ets rupture, panticuliérement dans les secteurs ob, faute de disponibité les Panzerne peuvent assurer la couverture. Le Panzerschreck, le mal de 1241, va a nouveau faire des ravages | novembre 1944), 11° (fin 1944-debut 1945}, 16° (ere tree serene nen geo Coen are en Ree Reo eee ee ee} orem eee oa) Fin 1944, sont oréées les promires brigades de chars lourds dela Garde, Leurs datations théoriques prévoient 3 régi- eae a ere type seront constituées avant la fin du conti, nec ee ead Ce eee re ‘nite peut étre emplacée par 1 régiment de canons d’assaut lourds SU ier er eta toes eat eee et ter Pe en Pee ent en eo eke ae Pre eee aay ey en ee a Poe eere ac enfons de Ges, en aur 045 Dat speed has TS en tout seul 1045 tpartcperort abst de Bonn. Apes a anndes 1970. Les derniers exemplates du JS:I seront, eux, ferrailés aprds 1995 ! Le JS1I sera largement distibus aux Pays-Fréves » - los Chinois en percevront dds le début des années 1950, Fidel Castro en. réceptionnera deux égiments avec lou encadrement russe, en 1980, | Corée du Nord en Inversement, las membees du Pacte de Varsovie ne serant jamais équipés de chars T-10, dont los saules exportations connues se récumant a Egypte, a Syrie et la it Narn sera également dotée, reiburg ere Pay ee ee) etd He ee ee cae Soviet Order C Un « Blitzkrieg » a bicyclette Feu Rue a eee a Te ee oR Re OR Re aR eee eae eco ae ne ue Ce oa ee ee Cee eee eee une tema ero ee ae Cee Rea ee ee ee eo ee ee a Cee ee ae ec Cac CSE reno mt Cu cu ue Cee cea Par Hugues Wenkin a6 le lendemain de la Promibre LsgenalTommyki __tourle et bplace, co qui autre le chet de char 8 se Guerre mondiale, une commission Yaresbiapmeateanon consecrer entérement &sa tiche de commandment officers et ingénioursjaponais $< TUE Nee Ce Sone done des moyens mécanisés rlaiverent consi festenvoyée sure Vieux Comtinort finest Carmanren drab et surtout moderns cui vont jeter sue une ffindovisterleschampsdebatile Sechackirsbepts Armée brtanique otalement prise eu dapourve et ne tt de ter des enseignements du Sembee de Cues spsant pas assez dermes antichors confit qu vient de séteindre. Comme de juste, Vavion rata ue 7 ot le char apparaesont comme des irovationsincon- srewuretcwsecipcr UN ADVERSAIRE FRAGILISE tournebies. Le rapport des experts débouche sur achat bse male ge Satur de matéries blinds, alors en sumnomibre dans les 21$2- suymnacarare-taxs _‘D@DUIS Ie d2but Gu XX° siécle, en Asie etdans le Pacifique, rnaux européens. Mais tiés vite, Tokyo décide dedevenit pnossimoacivermsam comme aileurs, Empite britannique a armorcé un lent ‘autosuffsante et de produire ses propres machines. De déclin, aprés avoir connu son apogée sous le régne de felt, Vindustrie miftaire du pays dispose deja d'un solide la reine Victoria, Au sort de la Grande Guerre, Tokyo savoir-fae sdérugiqu né lors du développement de fst encore un alié.de Londres. Cependant, dé le but In Mine de querre. Forte de cette experience dons la des ennées 1920, 1 appara que ls ints des deux conception des bindages, le se lence dans la production nations commencent& verge, sans comer avec la GTenginscurosss ql, dans un premier temps, ne sore montée en puissance amdrcsine dans le Pactique gut due des copies de modiles renee et itaniques ls Lossonatsecne ose de plus en pls de probes aux Jponais. Cest Sontcepandort rapidement omplecés par autes, plus ___WitalaeViSes Os cette situation A teme potatilerentconfictul gu moderns et mieux adaptés aux besoins nippons. Et TEMAETEHE REBT Dousse le gouvernement ones d installer une bese C'est ans que, dans ls ames 1990, FEmeie du Solel “""S srt oun naval 8 Shngapour. Situs 8a kite des oedans inion lover dovnita qursides oneoucteurorsinica clare, [Eien seniors stant pecfiaue, ela peiret ax ite dala oye! Any do derridre la France, |'Union soviétique et I’ Allemagne. eee ees rayonner dans les deux étendues d'eau et d’en verrouiller ‘Adabut dela campagne de Cine = au coursdelaquote TMI mT es acogs, rut en étant suffisammentdosgnée de ahi tes tankistes vort ecquérir une bonne expérionce des ‘twiogsiiidase’ pellovantn pour se garani d'une atte suri. manceuvres avec linfantarie ~ Arméo impériale aligne un milier de bindés &roues ou a cheniles. Ala fin de 1941, le fantessin japoneis est familiarise avec I'emploi des chars et la coordination de ses efforts avec eux, qu'il bantise Sensha, ittéralement « chariot de bataile ». Les binés sont essentiallement Considérés comme devant étre utiisés en appui de linfanterie, aussi le commande ‘ment les utlise-til en pointe de son dispo- sitif pour obtenir une percée a chaque fois ue cola est possible. Les 230 chars de Yamashita sont de deux modales différents : les Ha-Go Type 95, chars légers triplaces équipés de deux mitrallouses ot d'une piéce de 37 mm, ft les Chi-Ha Type 97, & classer dans la categorie des engins moyens. Sile premier est relativement archaique sur le plan de organisation inteme ~ le chef de char y ccumule les fonctions de canonnier, com- ‘mandant et mitrlleur ~force est de const ter que le second est de facture beaucoup plus modeme. Ourre le fait que son arme principale est d'un calibre de 57 mm, sa Paralldlement, la quetre des Boers démonvre les faiblesses du systéme d autodéfense des Dominions, es troupes stationndes en Afrique du Sud ayant a compter sur des renforts venus Angleterre pour enfin pouvoir obtenir une décision durement payée. L’obtention de co résultat n'a 6t6 possible que parce que la pax régnaten Europe. Bien évidamment, en 1941, la situation est radicalementdifférente. Apres leur défete sur le continent, qui s'est soidée pre « mirecle » de Dunkerque, les troupes de ‘Se majesté ne se maintiennent que tres péni- blement sur le pourtour méciterranéen, avec le soutien de renforts venus des quatre coins du Commansveatth In'y @ donc presque phis aucune réserve militaire disponible pour assu= rer la sécurité des points les plus éoignes de Empire qui ne peuvent compter que sur leurs {garnisons (140 000 pour toute la Malaise) ‘Auxjours sombres de 'automne 1941, apresla défoite en Groce et la perte de a Crt, la Royal ‘Novy 2 tellement fort 8 fee en Miéditerranso et dans I Atlantique que la stratégie prévayant le transfert c'une partie de ses batiments est prise en défeut, foute d'effectifs, Ainsi, Singapour, base navale d'une importance aussi cruciale quo Gibraltar ou Pearl Harbor, est pratiquement laissée sans protection. Or, sa perte entiaineraitjpso facto la fin de Fac (8s 8 des ressources crucieles pour 'économia de guerre alée les champs pétroliferes des Indes néetiandaises, les plantations de caout- chou et les mines dain malaises, qui sont respectivement sources de 38 % et 58 % de la production mondiale de ces matires, sans compter extraction des minerais de fer, de bauxite et de mangandse, Autant de richesses ‘que convoite Tokyo pour satisaie les besoins insatables de son industie, Pradoxalement, ce sont les aéradromes, en ‘nombre pléthorique sur la péninsule malaise, ui vont étre & lorigine du talon Achille de la défense britennique, car sills se sont ‘multipliés pour faite les liaisons dans cette région densément boisée, ils ne sont guére protégés : Iartilerie antiagrienne est sque- lettique, il n'y a presque pas de troupes au ‘ol pour les garder et, surtout, la chasse est tras faible, En 1936, il avait été décidé que ‘pour tenir la Malaise et le détroit de Johor it Gtait nécessaire de disposer de 536 appareils. Autonmaleuse Lancteser Markl econalsable son doutieessiev aire t son turelea ‘tue slopgés 8 ponse dune poston tenue par des nome 2k Ap an Sus Patras lune desares ures pent ders prnasmaace 8 fre equpees de ns ‘Cte toupee sera sumone tec Jungle Beasts Ds bits dea jug) Nalmende pares “pana, elefiraeamegamee s avec des toupes dans sure de Sapo (0, eu moment de I'assaut nippon, le com= mandant en chef alié, le Lieutenant-General ‘Arthur Emest Percival, ne disposera que de 168 appareils, dont 60 chasseurs monomo- ‘teurs Brewster Buffalo répartis en 4 esca- dhilles. Ces eéronefs d'origine américaine sont ‘alors considérés comme sutisamment moder- ‘nes pour tenir téte & une aviation japonaise fortement sous-estimée sur le plan quelitatif comme quantita, Mais en réalité, cet appa- rel, sumommé « bari de bide volant», s'avé= rera bien trop lant et se fora tailor en pices par les Zoro japonsis. L'aviation tactique est ‘quant a elle dotée de matérels plus moder- res, assentillament 47 Bristol Benheim at 12 Lockhead Hudson de la Rayal Australian All Force \RAAF), le reste étant composé 'hydravions PBY Catalina et de 24 biplans 'attaque au sol Vickers Vildebeest. Par ailleurs, si les divisions d'infanterie eli- nent bien leurs effectits théoriques et peuvent compter sur des pices antichars de 2-Pounder (40 mm), les défenseurs de la Malaisie ne disposent d'aucune units cuirassée. Seuls les Argyll and Suthertand Highlanders jouissent de I usage de quelques tengins blindés : des Bren Carriers armés d'une miteaileuse Vickers de .303", quatre automitralleuses Lanchester datant de 1930 ft équipées d'une mitralleuse et quelques Marman-Herrington dotdes d'un fusil anti- cher Boys manté en tourelle. Compares ‘aux chars japonais qui vont étre engagés par Yamashita, ces malhoureux angins font ple figure. Conscient de cette faiblesse ot inguiet, Percival réclamera par deux fois mais sans succés Iativée d'un régiment de chars, dinfanterie Matilda, Le disposi britannique est done & considérer Comme puissant mais soutfrant d'un défict conséquent en armements modernes. Un déséquilibre qui va se payer tr8s cher. JIT UN DISPOSITIF ADAPTE Vadversire de Percival este général Yamashita. Aprés un ‘xi fored on Corée pour avoir trempé dans une tentative de coup d'tat en 1936, Tomoyuki Yamashita est muté 8 la téte de Ia 4 division d’infanterie en Mandchourie. En juillet 1940, i est rappelé & Tokyo pour reprende lo poste dinspecteur-général de 'aviation ot il remplace Tojo. Quand ce dernier devient ministre de la Guere, i tevoie Yamashita réaliser une tournée en Allemagne et en Italie, La, roffcirjaponais se fet expliquer les tact- ‘ques qui ont mené les Panzer Divisionen de Guderan ala Victoire. Aprés un séjour de six mois, de retour au Japon, il rédige un rapport soulignant les retards de I’Armee impériale en matiére de guerre mécanisée. Ce compte rendu déplit fortement & Tojo qui réexpédie Fimportun dans son Manchou. C'est la qu'il apprend, en novembre 1941, sanomination aa tte dela XV" armée qui vent de recevolr pour mission de s'emparer de Singapour et de la Malaisie. La base navale britannique est considérée par les stra tages japonais comme imprenable par un assaut direct, fen provenance de la mer, Aussi, c'est parla péninsule malaise et a travers le dévoit de Johore que I'attequa estlleplanifide. Cotte option stratégique nécessite une ‘aimée capable de combatte en milieu tropical et forestier. Bien que 'opération ne soit décidée que depuis le 6 sep- tembre 1941, cola fat dix mois que le colonel Masanobu Tul rassemble des informations pour mener une guerre sur ce type de thé8tre d’opérations. Il sera d'un grand secours & Yamashita pour la préparation de sa campa- jane, soulignant en particulier les dfficultés & maintenir des lignes de communication cohérentes & travers un FegiertamédunLoe- Eft dat ela Promibee ‘Gur monde pote une ‘enue pataomnea sean, pour sonic dutomps de Bas sous stops. Ee ‘Sten revanehe un nil ‘cont, qu rencta cece ia 8 Ary se ise est un grave hanceap dans anges fares ne santas posta rs des posters dans Ws us, cormoles pinouc conto Ie neces animaux ‘vores ly puller ‘ssl mpresseanerts ‘quo mal congo, eaters tres dete de Singapur suxedeensur, ca oles pe pouront pase paaées vers Tnleree des tenes pur ‘comer atequs pone. Une cone acs que Te generat Porc fet & gauche ne cooows quia cant cantons “Aa cs de Perch onreconnaae gen ta Joseph Shin, afin "atcha. grand paton ‘eel Gena Stat eqauemew dares teritoire grand comme la Grande-Bretagne et traversé par plusieurs chaines de montagnes, plus de 250 cours eau et disposant d'un réseau router réduit & sa plus ‘imple expression, Pour atteindre son objectit, Yamashita se voit atribuer cing divisions. Conscient des ifficutés inhérentes & la logistique d'une armée de eatte importance, i prend lo pati risqué de n’en utliser que trois. Elles seront renfor- (60s par 1 brigade blindée, 2 régiments date ourde let des troupes du Génie, en tout 60 000 hommes, En réduisent volontairement les moyens engagés en per sonnels, le Japonais espére alléger se queue logistique fet gagner en mobilté ce qu'il perd en force de frappe. ‘Mais c’est la un pari ts risque car les tois divisions. rises en ligne ont des potentiels offensifs fortement indgaux. La 5° division dinfanterie de Takuo Matsui est "une des plus expérimentées de I'Armée nippone, ses hommes s'étant aguerts lors de fa campagne de Chine. Par aileurs,I'unité est en tres grande partie motors. La 18' division, bien que moins bien dotée en éléments, mécanisés que la précédente, a également bonne répu- tation. Son « patron », Renya Mutagushi,jouit de la confiance de Yamashita qui connatt bien le caractare colérique de cet ancien compagnon de garnison. Enfin, la division de la garde impériale de Takuma Nishimura 1a plus vu le feu dopuis la quorre russo-japonaiso do 1905 = sa combativité est ugde médiocre et pour ne rien arranger, Yamashita et Nishimura, le chef de cores de "units, se vouent réciproquement une nimitislegendaire. ‘Anven point douter, ces férents éémentsjouent un le ‘important dans Ie mise en place du dispositi Japonais La 18 division sera engagée seule sur la cbte orientale de la Malaise, tandis que la 5* et les gardes impériaux débarqueront en Thallande, rune servant & paler les déficiences de autre. Le général japonais est consciant de importance cru- ciale de la supériarité adrienne, Aussi met en ligne une flotte de 618 aéronets issus pour les trois quarts de armée, lo reste provenant do la Marine impériae. Laforce de frappe biindée doit damourer en rote Faison avec le reste des troupes d'invasion en grande parte constituées de fantassins. Sans cela, Yamashita risque de voir ses chars avancer loin devant Vinfantere et étre ccoupés de l'appui de cette derniére. Usiiser un parc important de camions pour transporter infanterie est ccependant loin d'étre la solution optimale. Les nor: breuses rivgres sont autent de coupures sur lesquelles i feudra jeter des ponts pour permette le passage des véhicules ; chevaux et mules rsquent également d'etre fortement génés parce problime. Aussi, Yamashita ati ide aéniale d'éauiper ses fantassins... de bicyclettes | Les vélos sont en effet le moyen de transport idéal pour {voluer dans une tele contiéa. Et pour franchir les voles d'eau, le Génie japonais arecours & un moyen aussi off ‘cace qu‘original mais archsique : ls sapeurs entrent dans las rividres en portant sur leurs épaules des passeralles légéres, las fantassine et leurs vélos n’ayant alors plus (u’@ traverser sur ces pontons « humains » improvisés | pus de trkanes Lasenut sure base se ‘ata Gane mons par leseregimereaianane ‘ducal Yost Nae. [Latngpatondu saat Hippo va sys ure andre eloquent. Pour reduneles meses auaenes es fentans npn nesters pa 8 [rcoueer vont dent es mous deste tans ‘lend lige cos much Gun car x (0 Lo! ‘Rogier antes sels chen aa spoon oe Perisal pour deat porns. Tp fabement ds, 25 onan dappuct ‘etransport que ne peut quater de chars aise 2 ‘miesne te pou enogue ‘irae de tamésnipgone Par ailleurs, les vélos permettent de multiplier par trois la vitesse de progression dune unité et de transporter ln approvisionnement considérable, sans pour autant ‘ccasionner une fatigue excessive & celui qui pédale, Ce dernier point allege o autant les contraintes logistiques. do I armée dinvasion ot lui permottra de talonner les fantassins britanniques obligés, eux, de se mouvoir & pied en étant lourdement chargés. En tout état de causa, Yamashita dispose bel et bien d'un corps de bataille concu pour la tache qui 'at- tend. Il va se mesurer 8 un adversaire au potentie! militeite certes puissant mais au dispositf déséquilor. Ce ditterentiel est similare & celui qui existe & la veile de la campagne de France : le fer de lance allemand constitué par les Panzer-Divisionen va s!opposer a des Lnités mal congues pour fere face aux nécessités d'un conflit moderne. CONTROLER LES CIEUX C'est & Kota Bahru que commence véritablement la campagne-éclar de Yamashita. Située au nord-est do la péninsule malaise, carta localité est d'une importance vitale pour les Japonais car elle axite dans sa périphérie tune base de ls Royal Air Force, une piéce maitresse dans I échiquior opérationnel pour obtenir la supériorité aérionne. C'est donc une units d'éite, la 18" division, forte de ses 5 200 vétérans de la campagne de Chine, qui attaque le 9th Indian Division chargée de praté- ger cette partio du territoire malais. L'essaut débute 3 23h45, dans la nuit du 7 au 8 décembre 1941, soit soixante-dix minutes avant attaque de Pearl Harbor, compte tenu du décalage horaire Les fantassins du 56° régiment d'infanterie du colo- rel Yoshio Nasu, appuyés par le 18° régiment dart lerie de montagne et le 12°du Génie, constituent la premiara vague. Pendant le transbordement, quatre destroyers et un croiseur 'éger bombardent les posi tions de la 8th Indian Infantry Brigade du Brigadier Key. Co dernier, conformément aux ordres donnés par Peicival, a été ses unités. Wa dispersé les hommes. du 11/1 7th Dagras Regiment dans 3 lignes de bloc- haus s'étalant sur un front de 16 kilomatres. Les plages sont parsemées de mines, tandis qu'un réseau de fils de fer barbelés rend les appraches difficile. nt ‘J Traluwoe : Noor FaAse } @ Pcs a 2s etion be = Panos ase vas die dis dis die | dies dies dis dhs dis ae & 23 Section (mission: appl 8 epioation) ao A AM a 4 section (mission gistiue & suppor) E23 ‘A Ces bnoteurs Nisiish GM sort des bombard pasa une tno de pus de 420 km. aaa, pralemertconsoor ae ravartage appar ca dor ‘evap pour appuyr ses wits arose, Sen ofesio Sour Enfin, les piéces de la 73rd Feld Bottery du 5th Fiald Regiment sont déploydes & proxi= Imité immédiate de I'aéroport pour aopuver les défensours de leur feu. Aussi puissant qu'il puisse paraive, ce disposi ala faiblesso d’aure étalé sur les petites Nes du delta de la riviae Kelathan traversée par un bras navigs ble. Par alleurs, les points d’appui sont dis: tents les uns des autras de 800 metras et la pluie est si intense que le manque de visibilits interait le recouvrement des tr. La mer est particuliérement démontée au moment de I attaque et plusieurs eribarcatons, sombrent pendant a traversée. Les « Dogras » recoivent « chaudement » les premiers soldats japonais qui finalement mettont pied & terre & Ohd5. Les premigres vagues sont décimées. et les survivants utiisent leurs casques pour creuser des silons afin d'atteindre les lignes de barbelés. Si les premiers se font tuer par las explosions des mines, leurs successeurs finissent par venir & bout de ‘obstacie. Des quill est franchi, un premier soldat se jette devant la meurtiiére du blockhaus permet- tant ainsi a ses compagnons d’arme de lo contourner et de le réduire au silence a la grenade ou @ l'arme blanche. Petit & petit, la plage tombe entre les mains des hommes. du colonel Nasu. Surles 13 Lockheed Hudson duWV® 1 Squadhon de la RAAF basés &proximité, souls 4 parvien- nent prendre Ia. Usreussisent 8 mettre le feu ‘au cargo Awagisan Meru. Une fois les troupes débarquées, les aut navies prennent ergo. inlame deraen, re un vse ent do para pe do acoso do Kota Balu, Parla suite, labase est attaquée per des Zero dela Marine Japonaise et des Nakajima KI-27 de I'Armée impériale partis d’ Indochine. Les avions ne causent toutefois que peu de pertes et n’occasionnent presque pas «de dommages. A 10h30, au matin du 8 décembre 1941, Key donne I'ordre de déloger les fantas- sins ennemis des plages. Le I/12th Frontier Force Regiment attaque au sud, tancis que le 13th Frontier Force Rifles fait de meme au ord. Les combats font rage toute la journée. Vers 16 heures, une fausse rumeur se répand a travers la base anglaise : les Japonais ont pereé les défenses. Un officer non identiis trdonne alors de saboter toutes es installa- tions stratégiques et de détruire les stocks de munitions et de carburant. Key, qui soit information erronée, annule la consigne mais, iLest deja trop tard et les avions doivent éva- ccuer sous peine de resterclouss au sol. Is ne seront donc pas en mesure de prendre @ partie les bateaux jagonais qui sont de retour vers, 19 heures, avec des renforts. Le disposiif britannique commengant & étre submergé, la plage doit étre abandonnée et les unités se positionnent aux abords de fa ville de Kota Bahru. Les lignes de communication sont cou- pées et certains groupes ne recoivent pas les instructions et restent sur place, alors que d'autres se perdent dans la nuit. Kote Bohru ‘ombée, la situation davient intenable pour a uh Inoien Brigade cui se repie en catastrophe vers Kula Lipis, & 240 kilometres au sud. Le dabarquement aura couté eux Japonais, 320 morts et 538 blessés. Du cété bri ‘ennique, les pertes sont moins considéra- bles : 88 tués, 360 blessés et 37 disparus. Toutefois, la chute des aérodromes cétiers ‘une conséquence catastrophique pour Percival: la fin définitive de sa supérlorité ‘tant aérienne que maritime. En effet, au méme moment, la force « Z », constituée par les cuirassées MMS Prince of Wales et Repulse, escortés des destroyers Electra, Express, Tenedos et Vampire, cingle vers Ia ord pour y contrer le débarquement ennai 4. Lableyit et ame sete de Yama son usage uli pars ese de dace de ‘Sts uns intr ot facaogstge de invest esos ngpenerpotan ave por une aigue ‘ordre son aviabement. La epaobtawe porneta al sldteue povabe de ores Woupes Drones en ep Angler que ect att prs en 145, a moment de acai joponaie. Mais les batiments vont se retrou- ver sans couverture aérienne et re pis 8 partie par une petite centaine de bombardiers nippons ayant pis Hair depuis Saigon. Violemment attaqués, los doux grands navires vont ate coullés & 50 minutes d'in- tervalie, vénament qui va sonner le clas da la maltrise des mers bitan niques dans cette partie du globe et laisser la base navale de Singapour sans défense Dans le méme temps, bénéticient des ex-torrains anglais en Malisie septentrionale, le chasse japo- raise, Zero en tate, va balayer les Browster Buffalo du ciel et défini- tivement conquétir la supériorité aérionne, Faute d'adversaires, pour le reste de la campagne, aviation de Yamashita va apporter un appui tectique puissant aux voupes terres: tres. Ie aussi, un paraiéle peut éxre fait avec la campagne européenne de mai et juin 1940. ' ‘mej 0 ovubos eee Spratt gat po a aa ete UATTAQUE ‘mi co peta py ro flea pow ne unos adore ea LYaseaut our la Malaise commence comme le carnos dole garde imple au nord du disposi briteniaue, are do France : parla violation de fe ecuverainets dun A Singor 8 Patan pays neve. Dans le pan japonais, la Thalonde ous Y Bamtredeserert Pay cote pon, Yorasite pred de vitesse Percival tn effet le re de rape de lancement de offensive. pinntweegue"tiC2 En moins de 24 heures, le laponsis obtent du gou- ‘Son aictateur, le général Phibun Songkhram 2, année "pasa fare cébanuerses_vernement thallandais la confirmation de lautorisation précSdente, seertementautorisée passage des troupes 4, temmeeunecenane de traversr le royaume sans encombye, La rencontre nippones sur son tetritire en contrepartie del appui de Saar say avec les Britenniques & lieu tra. La localité est tenue Tokyo dans|a crise diplomatique ayant opposé a'ndo- son, aKusinSoangor par la 11th Indian Division. Cette unité est préparée chine francaise. De fat, entrée de rArméeimpériale en -—« ata. Sreenham. Les pour une offensive contre la Thailande, dens le cadre Thalande est une formal, Iafablese des defenses cu MBEAN Ying opération réventve bapisée « Matador», mai ays (quelques uoupessiamoises, non prévenues decet otestaarement menace 18 apidité joponaise force Percival & abandonner cette accord tacte opposent toute de méme une résistance) es premtresvotses eid. I sa voit done contraint dengager ses éléments prmettant un débarquement sans encombre suvi du ‘MES EEMSSI8E!_ dang une bataile art &proximité de la front. Eta Aéploiement de a * division dinfantere et dela division conversion du dispositoffensif se passe dficlement, Pour acted de labasevavale btannque,Yarashtanhéste pas a bonbarderla pare cv de Invi. Aerts Varios, Roden ol Boa, es habs. Sin spour tes as ela guar do toe Les fortes pluies de la mousson transfor ment les tranchées en ruisseaux, le temps ‘manque pour poser des réseaux de barbelés tt des champs de mines, tandis que quel- ques liaisons téléphoniques seulement sont installées avant le choc avec les Nippons. Les lignes indiennes sont done mal prépa- 160s 2 recevoir fe coup d'estoc de Yamashita isle 8 décembre, des éléments dela 5* dvi- sion descendent de Thailande en empruntant les deux routes disponibles venant de Singora lot Patani, Los 11° ot 41° régimeonts dela & bri- gade d'infantere japonaise, apouyés par un baatallon de biindés et de Martilere, s'empa- rent de la voie manant @ Alor-Star, tandis que le 42° tépiment, fort de deux compegnies de chars légers, quitte Patani en direction de la Vile frontiée de Kroh avec ambition de couper les lignes de communication de a 1th Indian Division au nord de la riviere Perak. Larrivee dos chars déboussole ls défenseursiniens qui résistent cependant durant tris jours. A cette ‘occasion ls unités de Yamashita utlisent une tactique issue du Bushido, le cade de la guerre das Samurai : le Kirimoni Sakusen ou charge ‘entrainante. Dans une conception moderne de la batail elle se concrétise par une percéa ‘obtenue grace & une charge blindée, suivie par des assauts menés sur les flanes de ladita percée &I'aide de moyens légers mobiles. Cette attaque surprise de blindés & travers une {orét considérée comme impénétrable rappel immanquablement la mancouvte allemande au leavers des Ardennes. LES SENSHA EMPORTENT (action la plus marquante des chers japonis ‘pendant la campagne se déroule su le riviére Slim, le 7 janvier 1942. Aprés avoir brillam- ment résisté 8 Kempar, surlarviére Dipang, en ese td oi Infligeant de lourdes pertes aux troupes japo- raises, les unités britenniques sont contour ‘des. Les hommes de Yamashita les rennent 8 revers et débouchent surles positions adverses 2 hauteur de Trolak. Placé sous les ordres du colonel Ando, le groupe de batalla qui obtiont ce succés dispose de quinze chars moyens, Chi Ha et de trois Ho-Go, Ces engins sont sous le commandement du major Shimada qui est chargé d appuyer les fartassins. Les effectifs sont issus de la 4° compagnie du 6* régiment e chars et d'une partie de la 1 compagnie ; le reste des élements cuirassés de cette der- rigre unité étant gardé en réserve en vue de exploitation de le percée Shimada opte pour une attaque de nuit en plagant ses blindés en téte de I'infanterie. La visite est tras imitée du fait de 'environ- rnement forestier, aussi le choix d'une opéra- tion nactumne, pendant laquelle les 6quipages seront presque aveugles, revientil & prendre tun tts gros risque, d’autant que l'attaque débute sous une pluie battante. Néanmoins, tlle correspond & une longue tradition militaire rippone. L'eccompagnement o‘infenterie est composé do 80 fantassins et de 20 sapours. ‘Avant do pattir& 'assaut, Shimada lour tent ce discours : « Vous étes inguiets en vue cy ‘combat mais ne vous en faites pas ! Les chars vont défaire rennemi et vous protéger. Vous ne devriez pas tirer un seul coup de feu ! Si ‘Tenmemi essaye le combat rapproché contre Jes chars, tuez-les avec vas bafonnettes. Les “sepeurs doivent retier les obstacles des routes ‘sous le couvert des chars. Suivez les chars et ne vous séparez jamais d’eux !» A 3h30, le 7 janvier, attaque s'ouvre par Lune préparation d’artilere sur les positions britanniques occupées par le 4/79th Hydera- ‘bad Regiment. Les Sensha commencent lou progression & travers le disposiif défensif adverse perdant au passage I'un des leu. Totalement dépourvus d’armes antichars, les défenseurs sont rapidement isolés de leur artillerie par la percée des blindés nip- ons, Les sapeurs d’Ando ne mettent alors ue 15 minutes pour démenteler le barrage routier install. Au terme de cette premiere phase, trois possibiités souvent a Shimada attendre des renforts, au risque de petmettre & Vadversaire de se reprende,rebrousser chemin st prendre 8 rovers le reste des défensours ou bien foncartéte baissée pour essayer d'obte- nir Feffondrement en profondeur du dispositit alld. officer japonais opte pour la troisiéme solution, la plus rsquée. Les troupes britan- hiques sont lttéralement dislaquées, néan- moins la plupart des hommes sont recueilis Par la seconde ligne de défense tenue par le 2nd Punjab Regiment. Alerés do la présonco do chars se diigeant vers aux, les Indions so préparent 8 les recevoir en placant des mines ft en mettant en batterie des fusils antichars Boys. lls réussissent a détruire les deux engins de téte et & mettre le fou 8 un troisiéme & aide de cocktails Molotov, Cette épave bloque ‘lors la piste et, du méme coup, les Sensha suivants, qui se retrouvent agglutings les Uns derrire les autres sans pouvoir avancer. Malheureusement, un problame de liaison ne permet pas & l'artllerie britannique d’ouvrir le feu sur les véhicules stoppés. Aussi, ropportunité de repousser Vadversaire nippon est-elle perdue, Les chars japoncis découvrent une voie alternative non gardée quills Utlisent pour prendre & revers les défenseurs, faisant tomber du méme coup la position Le groupe de téte, fort d'une centaine d'hommes accompagnés de six chars légers, arrive & proxi rmité du pont de chemin qui enjambe la rividre Slim officier japonais qui les commande, le lieutenant Watanabe, descend de son Ha-Go armé de son sabre, qu'il utilise pour sectionner les fils relient les explo sifs aux détonateurs commandant Ie destruction du pont. Lui et ses chars traversent la Slim sans coup ferir et font prisonniers trois betailons de la 12th In dian Brigade en plus de deux batteries d’artilerie dont les servants sont capturés en train de prendre leur breakfast. Les Anglais sont obligés dabandonner 13 pidces de campagne et de fuir lfficilement & travers la jungle vers Jitra. Les conséquences de ce coup de force noctume sont catastrophiques pour Percival qui, en plus d'une ligne d’arrét solide, perd deux de ses Indian Brigades qu'l doit remplecer dans l'urgence par une division australionne. La bataille dela riviere Slim est emblématique du dif L'ATTAQUE INDIRECTE Dans son Histoire mondlale de a statigie, Si Basil Liddell Hart met en exergue un point commun dans a majorité des victoies remarquables: elles sont caractiisées par ne approche indrecte de adverse, Cet axiome tactique veut que pour réussir avec un niveau de partes réduit au ‘maximum, file contour les points de résistance de Vadversaire pour attaquer au droit de son point fable. Lids étant de pouvoir arrver sur les eriéres adverses, sens avoir comoattu, Depus toyours ou presque, le verte. bie sucoés militaire dépend de la copecité de Fun des deux ‘adversaires & envelonper l'une des ales de son ennemi pour prendre & revers son principal corps de bail. Bien avant I'analystebritanniaue, Sun Tau dans son Art dele guerre exolique « qu'une armée peut étre comparée & eau ; Feau épargne les lieux élevés et gagne les creux ; lune amée contourne la force etattaque Finconsistance. Le ‘fot se rie sur la forme du terrain, la vctore se remporte ‘nse conformant ala situation de Tennemi. » Yamashita, fen tant que stratdge oriental, est fortement imprégné do cette philosophie queridreremontant 8 350 avant notre dre, Par deux fois dans la campagne malaise, il appique ce principe avec succes, Pou avantla Saint Syvesto 1941, les troupes de Percival parviennent & se redresser. Pour emportar la décision, féreil existent entreles deux ermges. Tout comme V,Sasuaparen ti Yamashita hie pes bembarquer des Youpes pour Guderian, Yemashita bénéficie d'une superior en use PSA are carquer une cantaine de Klométres dere ls movens offensife sur son adversaire et de troupes emies Dusen lignes dele 172 Idan Divsion,&Kusla Selangor et Port, ‘mordantes »whésitant pas 8 prendre un moximum samme malert_ Swettenham, ¥ menace dectomene Fmportart ncpud ‘orantes Btamnques 8 I raniesBeamiits® reytier de Kuale-Lumpur. Les Anglais n‘ontd autre choix ‘ish quede décrocher et de se regrouner plus au sud 8 Johore. de risques et 2 faire preuve d’audace et d’autonomie dans la conduite des opératior en Fe Base 219 Lanchester Mk. It 2nd ay and Siterond Hghanders ‘imge rtannique Secteur dela rire Shn, Mala, jane 1942 Toyota Type 9 « Korugane» 1 rbament Binge (Senshe Renton XV amie japonase Secteur de tra, Malai, décambre 844 Hslasie, 1942 Isuzu TX40 Type $a 1 régiment nas (Sensna Rona) Cv ana Japorace Secteur de ra, Mabie, dcambre To4t ra NJ es pourpatles s‘engagent et Percival se retrouve face & son adversaire en fin de journée. L’Anglais reconnait qu'il va se fendre, mais essaye de gagner du temps cet de remattr le cosseze-feu au lendemain Presque &court de munitions, Yamastita ne peut se permettre le moindre délai. Devant les atermoiements du Britannique, i se fait agrassif dans sa parte de poker: « si vous ine signez pes immmédiatement acte de red- dition, nous allons continuer le combat, lo seule chose que e veux savoir c'est sivous ‘vous rendez incondtionnelement ou 98s ! » Percival palit. Yamashita surencherit et hure « Quiournon F » L'Anglis, glace, acquiesce finalement. Signé & 1810, le document de reddition va lancer sur les chemins de la captvité et la mort 130 000 soldats bri- tanniques, indiens et australions. Le prix de la victoire japonaise est réduit, les pertes s’élovant & 9 824 hommes, dont environ 3.000 morts. Par sa remarquable matise de I'art de Ia quatre, Yamashita offre & son femperour I'un des plus beaux joyaux de Extréme-Orient Cane acton anvacppomentpore an aJapomls Agente dove sat losvorows su lnvous econ noon! ‘omcseaceese LES INGREDIENTS corps debatalle et de poursuivie sansteléche les troupes paimuMuesamessons Dull © BUITTK RIFE x Commonweal Gs conties arnt sanioer fanevanionaret Wentioreté dela pénineule pour se réfugier sur te de e'Sdumknemms-car La campagne de Malaise tole ue pensie pa Yamashita Singapout,protégse parson imposante base, la der- SEVMMNESITSW sun cuieux melange de « Bitzi » et de ar da e redoute de FEmpte britannique dans cette partie forteranessasinsel guere oriental, ota pensée de Sun Tzu, les 36 strazo- dv monde. Ieplboaces datire © gémes [tit chino de stratégies qui décrit les ruses et Lartaque finale. qui va précinter la prise dete, est SRKaINEREIécr 28 les méthodes qu peuvent ete uses pour emporter égolement un exemple depproche indkecte. Percival Seimatyqlatcr or sut annem ~ Nal et le ushico se matent pour créer gence son dspodifendlaersant sae nite sur toute ume, coanabeuhese une doctine sochlatiqule qui per certains espacts peut Vila, gnorant ainsi adage de Napoléon: « qui veut tout efor canbe 2°12. pare plus ancomple que la pensée de Guderen défendre, ne défend rien ». La méthode employée por En effet, pour surtendre les Britanniques, le Japoneis ‘Yamashita est exemplace quant a appication des théo ataque en part parla Thallonde, pays neue, dont lo tis de Sun Tau, Le 7 févier, dance ses gardes rnptiaux Le steer 142 6 destin 6voque cal dela Belgique, L'le de Singapour va dans une manceuvre de diversion sur Ile d'Ubin, laissant — Uche Adrate) le Mao Wid, tre approchée par le nord au travers d'une forét qui, & tha cote q'ivelogeuerant menoce'lebosenavae aceasta nga do Atdones, et consitde comme mone pur son apotoche laps ota FOuost. Le lendomoin, “Screamers au dépliomert yes écanies moderns, DBs il lance son asseut principal avec ses deux autres divi- 36 reition, Yamasr@a début de la campagne, |’ Armée nippone va s’emparer sions ot on attend le moins, c'esta-dre surla patie ™=BMSENAEDE ot supdriorit erenne pour la gaderdfintivement, marécageuse de la cite, Aulieu de se driger versa base stirs ce qui va lui permettre de frepper ou et quand elle le 0 Percival concentre ses troupes, i fonce vers le sud dee, vers a vile de Singapour. La base située au nord, tombers dans ses flets sens combate pour éviterle massacre des civls dans la ville portuaire. Le 9 févtier, la situation logistique de Yamashita devient tr difficile. Ine dis- pose plus que de 5 & 6 jours de munitions pour son artilera. I décide néanmoins de buffer et de maintenir une forte pression paar une cadence de tir élevée, comme si son approvisionnement était limits. Le 15, bien que solidement implantée dens Ile, [Armée nippone va se retrouver dans une fachouse position si Percival ne se rend pas immédiatement, Le général de Empire du Soleil levant ordonne de multiplier les assauts, tant il lui somble que les Anglais fléchissert, car leur atitero raréfie sos ts. Yamashita se sent proche du succés, sans pour autantétre assuré de la victoire. Vers 10 heures, un drapeau blanc se dresse dans les lignes adverses. Tres rapidement veut pour désagréger la cohésion des unités du Commonwealth. Les bindés epportent une indéniable supdriorté tactique aux Nippons. lis sont utlisés pour obtenir la percée par un stfet de choc et a concentration des moyens. sur un point du disposi. Ce succes est sys- tématiquement exploité par les éléments les plus mobiles, sans la moindre égard pour leurs flanes « en air», L'ennami est généralament dans Fincepacité de réagi et son dispactif s'ef- fondre par simple apparition deennemi sur ses aniéres. Comment ne pas voir dans Vinter- ruption des lignes de communication mettant en péillrentireté de a campagne, un paralle avec la 7. Panzer Division de Rommel obtenant la.chute du front surla Sembre, & Landrecies ? Ces éléments associés & une vision clausewit- ziemne visant&anéantssement do 'adversaire trahissent la forte influence germanique dans les plans japonais Lapatte de Sun T2u se matéeaise par appro- che systématiquement indirecte des objectfs tant & échelon stratégique que tactique. La doctrine employée est en effet caractéisée par des manceuvtes rapids denveloppement des flancs aux travers de débarquements permet- tant la prise 8 revers dos dispositfs adverse. Lutlisation des bicyclttes est égslement un fecteur de surprise indéniable alouant aux sol> dats japanais une mobili tellequ'ls pourront a chaque fois prendre de vitesse les fantas- sins adverses, contraints de combate et de retrater sous la pression permanente de leurs poursuivants. Cette poussée continuelle peut 6tre appréhendée comme un facteur psycho: logique contribuant & déstabiliser encore un peu plus les troupes de Percival En outro, utilisation intensive du renseigne- ment incluant des informateurs instalés dans le pays est une méthode également typique- ment orientale. La recherche de V'intoxication de ladversate est en partie produite par des manceuvres de diversion pour obteni la vie toire en évitant, tant que faire se peut, d’en- ager réellement le combat. Vainere sans avoir combattu est en effet considéré dans Ia stratégie chinoise comme le summum da art dela quore, le blu étant un élément cle des 36 stratagemes. Enfin, le dialogue entra ‘Yamashita at Percival, frcant la edition de la ‘garnison, est une transposition pure et simple de la rogle de Sun Tzu conseillant de donner le sentiment a 'ennami éte forclarsque ton ast fable Enfin, les préceptes du Bushido competent le ‘wiptyque permettant de transplanter une doc tuine métiss6o dans un pays aussi inhospitalior {que la jungle. Il suffit de se rappeler les cing ragles reprises dans Youkase de 'empereur Meii en 1873, document & la base de "Armée Un « Blitzkrieg » & bicyclette Oo rnipponne modem, pour s'en convaincre. Elles précisent qu’outre une abnégetion sans fale pour le pays, le soldat doit se montrer cou rageux et vivre simplement. La pugnacité et les bosoins loaistiques limités & Fextréme des combattants ont largement contibué &faciter lamanceuvre a traverslesforbts malases. Sans ces éléments, ileut été impossible a Yamashita fobtenir une victoire & travers la jungle. La campagne de Maleisio, peut donc étre considérée comme l'une des formes les plus ‘bouties de la guecre-éclair, enrich par inté= {tation de composantes martales muticulturel- les, Malheureusement pour F Armée impériale japonaise, la conjugaison de ces différents 6é- ments ne se retrouvera plus par la suite, Les retards techniques des engins blinds japonais les rendront incapables daffronter les engine allés les plus légers. Cos demniers vont &tro tengagés en nombre de plus en plus croissant, provoquant la perte de Ieffet de choc et de la supérorté tactique, condition sine qua non pour Vabtention d'une vietoire rapide, = Resi elese vay ee petal eer) "¥ cos cars jponas ype OT Chea sts, vsoreux. dans Hs uss de Srgopeur. som pela eke nppone en grande pal pare quo es Ssniques nase tan alr oppor. Parl suf co ong re eortquc ple gue devai ae Stat Loo Soran tes aux Angas pres Aca ala sus doa lou pree ba Seen Chaleaeang Cea ee Peres Pryce Beers) Ere Cire eo Coe ney ec 50 11 mai 1943, secteur du djebel Zaghouan, au sud de Tunis. Aprés avoir ordonné la destruction de tous ses Ret eee a Cue eu aie ene eee ha re roe Oe ae ou ee Ue eee ma Cee du Deutsches Afrika-Korps, c'est la fin de I'épopée nord-africaine débutée deux ans et demi plus tot dans les Pee eee onus anne eee eR ae era CO ee ecu nce me nee ee ar) eee Us ROU ac a Cc RM Reems cuca ESC Daa Le 27 juin 1943, Oberkommando des Heeres ordonne, par sa direc- tive |.)250/43, la constitution d'une nouvelle 21. Panzer-Division. Deux unités existantes stationnées en France, la verstirkte Schnelle- Oe age eae ea ah eee et ere Pelee tee en ee eR eee ae ee ad Ce ee uae Oe eee ee Grenadier-Regiment 433, du gepanzertes Artilerie-Regiment 931, a ee ae Ae eee aa Eee eee ee eet ar Yann Mahé et Laurent Tirone Pe eR eee eee et een ee Me) es ee Cd donner une seconde vie = & toutes sortes d'engins pris sur "Armée ‘francaise en juin 1940 et reconditionnés pour subvenir aux besoins Dee ete oe eee ee ee eo acini caey Ore ar ens eee ae eee een eee rr Ce ede ee Ia ean ete eee eR eel Unic P107 madifiés en Schitzenpanzerwagen ou aimés d'une Pisce Flak 38 de 2cm, tout ou presque passe entre les mains expertes des eo mn Tenet cats Vessentel du parc véhiculé de la verstrkte Schnelle Brigade West | La seconde unité constitutive dele 21. Panzer Division Ineu) le Panzer- Regiment 100, n'est gudre mieux lotie. Formé 3 Satory en janvier Sr a a a ee a Abteilung 223 et Panzer Ersatz-Abtellung 100) dont les équipages serventinvariablement de personnels de recomplétement aux Panzer- Divisionen. Comme cette unité n'est pas destinée a étre engagée au. ee a eer ae ee Ce ie eam eee ar exe ore ee Re ge ae ee ad 38H 736{f ~ et 30 BIbis ~ Panzer Kampfwagen 8:2 74010. ‘A cotte époque ot Fessentiel des Panzer sortant des chaines de produc: tion sont réservés aux unités rassemblées en vue de offensive sur Cote ee eee ee Oe Cree aa eer et a eee eee ae rae nnn CC ea ee 21. Panzer-Division neu! vadanc devo fare avec les moyens du bord Deen ee eee eC amen a) ee rer Oe rea er ard Lee ge ee ee par un mayen ou un autre pour a 21. Panzet-Divsion. La fourniture du ‘matériel et des véhicules doit éte assurée 2 partir du matéiil de prise {rangais exclusiverent ou par ‘Oberbefehishaber West » As4 Pee Py ECTAr ei DE LA RECONSTITUTION AU D-DAY ah constitu & parti du gepanzertes Avtilerie-Regiment 931 et la Panzer-Aufklérungs-Abteilung 21 par absorption de la Panzer-Aufktiungs-Lehr-Abtelung & laquelle se joignent les 1. et 2. Kradschdtzen-Kompanien de la verstirkte Schnelle-Brigade West, brigade dont sont SSgalement issues la Panzerjdger Abteilung 200 et la ‘Sturmgeschiitz Abteilung 200. Enfin, la Heeres Flak Ailerie Abteiung 305 forme la composante antiaérienne de la nouvelle division, qui se renforce par ailleurs en Janvier 1944 de 12 Flakpanzer 38(t)intégiés au Panzer. Flok-Zug ck Stab du Panzer Regiment 100. UN MATERIEL HETEROCLITE MAIS UN PERSONNEL DE QUALITE Dans ces conditions, I’équipement de la 27, Panzer Division (neu) reléve d'une gageure pour I'Oberst Fouchtinger. Et los efforts en ce sens vont devoirétre considérables, puisqu'au 24 jullet 1943, luni, forte de 8 768 hommes, neréunit que 9 canons antichars Pak 40 " pas 6 7,50m, 24 cbsersatamoteurs F118 10,50m, La constitution dela 21. Panzer-Dision eu) dbute ‘AUnsonidennt 12 butlers automotaurs F113 de 7Scm sur chisss officllomentie 15 julet 1943 \Renres, souslarespon. -_urcPtTtamasax de corte Laine et 8 Rafonwerfar cost bite des Sebits dela 7 Armee. embryon Guisonnareestven Suara LA Somun MCG partemater, A cle ovtent dem tntendufornéparlaversrkes Snel gade Wests git trees ange cala versie Schnote ipade WES laqeteseongnen es vétirane dala cfnte27 Panzer. "Womans da Panzer Raginent 100 en cours do rassenblement Divson davute on Tnise des pumissonnates, des, “weastartewent A le lu du material en dotation ou en transit en Soldats de retour de convalescence ou ceux qui ont Szetela Comprend qua les chars requs en septembre-octbre tule chance - et ls ne sont que 700 de powor METERS. $942 contibuert a emélore ce pare blinds désuet, En chopper bla captivité en rejignent ale pr bateaL, 73 efter, leo 38 Panzer /V Aust. H porgus & Fougeres su soit enon 2 O00 homes. Deux us onaniques de Cours de e premier mois ete 27 aves Fs le mois Ta hatheuteuse dhislon dela Pacer Armee « Aika suivartapportent une veritable boutte dexygene b ie seront pa reconstuses le naar hepanent Berle uniidlrRotrua Fechner, ssi eget, en main & par ee Panceigerabtehing 29. Sere eemott mime mois octobre parF Oberst emenn von Oppeh Dens ls soraines qui rivent, les unités sont rapi- weaapadinceginets ronihowsl, une dea Pancrwoffe qu 'ut est dement mises sur pied. L’état-major dela verstdrkte rn, SAmMSRS sur le front de Est, organise-til de facon atypique Sehnele-Bigede West Geviet stat moj division: “Taree aetseve 10 Abin est tte de Pancer/V fang, tends ave nao et oon Pncer Genacler Regiment 4930 Pancer. “"Aresceeer arent Ia. Abtating rescore 3. un helunane cepharnatm Grenadior Regiment 125. Le pendent de ce deer, lo Indlnt une zane de PenzerIV Aust. Bou C ermés Panver-Grenadier Regiment 192, est c166 parr dy GEPSZRARILS EG anon court de 7.5cm ot des Panzer Kampwagen Pancer Grenedler Regiment 931 et de diverses autres “"masupuctans ots 26S 73911 et Panzer Kemotwagen 26H 726i orgie unités de grenadiers portés de | Oberbefehishaber West. eee frangaise ! Une structure bien peu en rapport avec celle uant au régiment bind, i's'egt, bien évidemment, AOA STOTT Ge cenaines Pancar Dvisonan engagéos Bt Est, eles, du Panzer foginent 100 rontares de tocrues dole "“'*E atieses | conetencart 8 vor ane delete dar Abt gona Panzer Ersatzund Ausbildungs-Abteilung de Bielefeld Rommel iorsde ses toumées mentaires dotée de Panzer V Panther, préfigurant ainsi la dui vont terminer leur instruction sur les chars fran- “™Petonenal 1544 Gregerung (ttucture} de la Panzer Division Typ 1944, Geis. Le Panzer Ardler TSR Mais oradoxslement lo composiion héerocito Ou : Ponzer Regiment 100s eccompagne pour le reste dela vison ure excolentedotatonen vals chal, oltre lies, camions et motos, evant son niveau de motorsaton 8 92 % le 5 jan 1944, La toupee Feuchinger ton touve, tite d'exmle, bien plus \hicule que ls 6. 5S-Panzer Division « Wiking » Seulement, es pare motors et une fos encore, lege ment og rancae, ca quine mena pas compl Cela tiche des méconciens des atalersavsonnakes, 2 etclia aici catiara faodiotanae a pieces de echange. En ute, certons types de vehicules font cwlerent défeut, ts le Geobechangepancer Chcaés 8 obervabon¢ rile les Poorer et os cenons Fat de em En ce qui concere Is qualité de a troupe, dont les ‘inrtdert io 21, Porcor Dison outdo ors, tle s'avéro tas existelsant, Aux 2 000 rescapés de Tenciern viaton; de sokdes wit dos oot GAtinue du Nord, sejoutent des mites instuts provenent de Févsee Kreis VF de Monster. Les jeunes Panzerschdtzen de Belted font pu complétr lout formation certes, mais ils auront largement le temps de la parfaire en France de I'autormne 1943 au prin- temps 1944, méme si carburant et munitions d'exer- cice seront rigoureusement rationnés, ce qui limitera de fait la fréquence des mancouvres sur le terrain. A défaut é'avoir connu le fou, las tankistes du Panzer Regiment 100 ~ rebaptisé Panzer Regiment 228 20 mai 1944 — sont convenablement formés ot affichent un excellent moral. Plusiours containes de Vokksdeutsche inexpérimentés complétent bien le contingent mais is. ne représentent guére plus de 15 % des effectifs totaux dela 27. Panzer Division. En détintive, ensemble des personnels est bien entrainé et se trouve étre encadré paar un noyau de « durs & cuire » du Deutsches Atrike ‘Korps. De quoi, en somme, rassurer les jeunes recrues dans V'attente du déberquement des Alliés, dont tout le ‘monde sait qu’ aura lieu en France. UNE DIVISION BLINDEE SUR LE QUI-VIVE Pour le ii. Reich, 'année 1944 s’annonce comme celle de tous las dangers. A Quest, invasion des armées ‘anglo-américsines est attendue en France pour le prin- temps ou Iét6 & venir. Pou importe que les uns ou los autres la prévoient au Pas-de-Calais ou en Normandie, Hitler et ses généraux savent tres bien que s'il n’a pas eulieu en 1943, le débarquement se fera au cours dela bolle saison: Eisenhower ne peut attendre indéfiniment. En Angleterre, ses troupes se languissent et le temps qui passe accroit toujours plus les risques de fuites, tandis ue sur les cétes d'Europe occupée, I'Atlantikwall se renforce de semaine en semaine. A Est en revanche, si les grands espaces conquis en 1941-42 et rhabilté defensive de I'Ostheer I'autorisent & ebandonner du terrain das que la pression de ’Armée rouge est trop forte, limporte que les aires allemands soient assur. Une iden auerctce 05am F760) at CGesoutagen FHM, are ‘nce » do otro so "oi crok ce Fragaton feted apr Beer Cat assemblage nest aire eure pie de 08 mn ‘antten top ure pore gle chats du FEMS 0 1069, Pare Fogiert 22,43 estos te Pao Regine 100 lagomert equpé de Soma ‘55 oct nore impotande anon en France os qu pomet ax pues Pareerscitzon sora ‘decodes Pawar pararoteurinsnten, SEC we Mea LLC) (0, depuis le désastre de Stalingrad guia vula destruction de la plupart des contingents engagés en Union sovié- tique par les aliés de Allemagne, Hitler se doute que la Confiance de cas darniers ast ébraniée, Piro, durant Fiver 1943.44, amiral Hort, régont de Hongrie, a envoy dos émissaires sonder les Aliés en vue de conclure une paix sSparée qui le désolidarserait du Reich, Seulement, Abwehr, le service de renseignements de la Wehrmacht, a vent de l'afaire et en réfbre aussitot 2 Hitler qui ordonne la planification de 'opération ‘« Margarethe » : 'occupation du royaume magyar. Le 15 mars 1944, la 21. Panzer Division se retrouve mobilis6e & cette fin et commence aussit6t & mettre 25 unités en route vers la Hongrie. Quatre jours plus tard cependant, lopération ayant dé été déclenchée, le Genereimajor Feuchtinger (prom & ce rang le 1" aodt 1943) recoit Fordre dannulation du transfert de son units. La 2f. Panzer-Division peut done entidrement reporter son attention sur le littoral, & proximits duquel Von se prépare & rejter les troupes allées & la mer ds instant ot elles auront posé le pied sur les plages. Suite p. 56 54 ‘Sem Raketenwerfer auf Some HCL) 1 ee, It Abtetung Panzar aro Regiment 185 21 PanearRoginert France Noman. ma 184 ‘cous son inspctonaupé= do 1821 Parser, te 18 mal 1044 To Ewin Rommel passe enmeweles« SuGe + tes Equipage de a Sumpescnat Abteung 200 Son Beton ‘se arch 8 ar veerenardcu déser’> at eve quelque pou scopique 3 awe un rate! ss inna, mas Feuchting te Kommandour ‘evsionnae, ee ‘qitavek Gv pone omens mt a Deutsches Ae Kop! nia on Panzer Rompani. \atsearaee gine 2 Cavers age Sentara Fesnay, nse Osos, ou de ene en seve ia Sr ron ouion, ‘lo, gre ouours puskoure Panzer ‘rea on 1048 poplesté de Romances Tien ps manele srs ‘se poncho sun Hotonee 38 00129, renga Dart. oases ‘ncoeaetes de 2 Comment peut tespéer repoussrTason as avec ate pasa improbable En haut lieu, justement, deux concep- ‘ions prévalent ot empoisonnent lo rla tions entre le Generalfeldmarschall Gerd vvon Fundstect, chet de I" Oberbefehis: haber West, et le Generalfekdmerschall Erwin Rommel, Kommandeur de la Heeresgruppe B et mythique chef du Deutsches Afrika-Korps bien connu des anciens de la 21. Panzer Division. Le premier, conforté par les vues du General der Panzertruppen Leo Gey von Schweppenburg, qui commande la Panzergruppe West ne croit pas aux capacités d'arrét de I'Atiantikwall et suggére de lnisser les Alliés se rendre ‘maitres des plages pour es rojetor on bloc ala mer au moyen dune puissante ccontre-offensive blindée. Pour cela, i importe que les Panzer Divisionen soient ‘maintenues & intérieur des terres, hors de portée de aviation anglo-américaine, ft de faron & pouvoir gagner en iberté dde manceuvre. Rommel, li, n'est pas de cet avis. Conscient de la supérioité numérique et matérielle des Anglo- ‘Sexons, i seit que la guerre est perdue ‘ifennemi parvient& constituer une tate de pont en France, La bataille décsive se jovera sur les plages, raison pour laquelle les Panzer-Divisionen devront contre-attaquer avant que les Alliés n‘ient eu le temps de consolider leurs positions sur les plages. Pour pouvoir passer & offensive das les premises heures du débarquement ali, les unites mécanisées alemandes doivent impéra: tivernent se trouver tout prés des cotes, € distance raisonnable de I atilerie de marine alge. Désireux de trencher i itige ~ parfois ‘extrémement tendu ~ qui oppose deux {de ses maréchaux les plus prestigioux, Hitler adopte la solution la plus désas- ‘reuse qui soit : ine donne raison ni & Yun, nia fautre et ordonne qu'une partie ‘des Panzer Divisionen soit positionnée 8 intérieur des terre, le reste proximité {du littoral, Le Filver vient purement et simplement de scinder la Panzerwatte 4 Ouest en deux tioncons, diminuant Les ehassoure Tue aie sont lapinspae nantse ses equpages deta 21, Panzer hon ‘Ce canon atcha 7.5an Pak 40/81) aut Gescharzwegen 2940) ‘dela Sturmgschte ‘Aoiung 200 st parteement cause (e branchages pour ‘échapper al we es pases anes Lapnatin avec les practises ea ease pares troupes aebarices a x Sword ec unerar ‘Sheoran DupioxDeho i 12am Hoses arcu sarin mine Des paras vanrant en aieason cqupage, wat Les officiers allemands se retrouvent donc face & un véritable dilemme. Fautil retenr les doux Kampforuopen afin qu'elles competent leurs effectifs ‘ou passer imméciatement offensive ? Une question de pure rhétorique ca, vers 16 heures, certains détachements sont ‘toujours en train de monter vers leur zone de rassemblement. Le sort joue contre elle la 21. Panzer-Division est Ccandamnée a diver sa force de frappe. exemple des pérégrinations de la 4./Penzer-Regiment 22 illustre & lui ‘seul Vimpréparation de la Wetrmache et les nombreux retards imputebles fla chaine de commandament, Ses 17 Panzer IV sont prots das 6 heures ‘du matin, mais Vnstruction de se porter au-devant des Alliés n'arrive & Munité ‘que deux heures plus tard. Quittant la zone d’Epenay, au nord-ouest de Falaise Obilsstationnaient, les chars s‘lancent versie secteur de Démowville-Cuvervile via la route Falaise-Ceen. Le chaussée rectligne ne ralentit pas la progres- sion, & la différence des Jabos.... La 4. Panzer Kompanie doit ainsi laser un blindé détruit sur le bas-coté, suite au ppossage réussi d'un chasseur-bombar- iar, Les Panzerschitzen subissent | leurs promidves pertas, sans méme avoir fentrapercu le moindre biindé adverse. Une fois leur dispositif réorganisé, la ‘uée en direction d'Escoville reprend ‘sous le coup des 17 heures: Les tapes ‘sont vivement refermées, les chenlles claquent sur le so, les tourelles pive- tent afin de couvrir tous les secteurs ft la charge débute. Les consignes de Oberleutnant Hoffmann, commandant de la compagnie, sont précises : pas ouverture du feu sans son autorisation. ‘Soudain, au moment od leu obect est en vue, des bales tracantes fusent. tonnamment, les projectiles passant lin des véhicules. officer 5@ rend immédiatement compte de la situa tion : ses Panzer s'apprétaient 8 s'en prendre 2 des positions tenues par lours camarades | Une fois fa présence du /Panzer-Grenadier Regiment 125 contirmée, les Panzer semis quent prés du chateau c'Escaville,proftant de V abtid'une alle arbres pour se soustrire aux. regards des pilotesaliés. Cette méprise aura pucotter cher, maisilest vrei quela 4. Panzer ‘Kompanie est mantée en ligne & raveuglette, tant donné que la Panzer Autklérungs: Abteiing 21 o!arivera sur zone qu'ala tombge de la nuit, sans évidemment avoir pu mener la ‘moindre mission de reconnaissance. Plus t6t dans la journée, les Allis n’ont pas perdude temps t!'avant-garde dela 186th Br: ‘gade a atteit Bauwile ot Eiéville. Compliquant tencore Ia situation, des Hawker Typhoon de la Royal Air Force sont enteés dans la danse at s’en sont pris au Panzer-Regiment 22 cing précieux Befehispanzer ont subi des dommages. Pourtent, si tactiquement la dvi- sion blindée allemande souttre au cours de cotta journée du6 juin, ele a, stratégiquement patient, une carte & jouer. En effet, si les Canadiens et les Britenniques ont réussi a créer leurs tétes de pont, la rd British infantry Division n'a pu s'emparer de Lion-sur-Mer situde sur sa droite. De ce fat, elle n'a pas pu effectuer sa jonction avec la rd Cenadtan infantry Divison, eissant ouverte lune bréche de § kilometres dans laquol les Allemands pourraient bien s'engoutfrer. Malheureusement pour ces dernias, la situa- tion globale leur est toviours aussi confuse et ‘aucune reconnaissance majeure n'a pu étre ffectude on direction des plages. Le Generalder Arileie Mexcks n’en décide pas ‘moins de prendre en personne a direction de lacontreattaque. Tandis qu'llsefeitésumor la progression dela 21. Panzer Division, Vot ficier se rend compte que les unités prévues re sont pas entiérement regroupées et que le reterd ne fait que s'eccumuler. Le chef du LXOxIV, Armee-Korps na plus le temps de teigiverser ; cheque heure qui passe voitles Allis se renforcer. Il faut pousser en avant ! ‘4 16h20, les deux Kamnpfgrunpen « Oppein » tt « Rauch » 5'ébranlent dans un crissement de chenille, En tote dela premigr, la 5: Kompanie quite le Ccouvert protecteur des frondaisons du bois de Lbisey. Hauptmann Herr scruteles environs, Alarechercha d'une bla, Deriée lu, "Oberst Hermann von Oppeln-Bronikowski prend la tte des binds de son état-major. Vingt-cing blindés partent a'assaut des lignes adverses. Les éauipages ont subi un entrainement rigou- reux et se mettent rapidement en position de combat. Le ballet des Panzer est bien rodé, mais les troupes de Sa Majesté ont profits du retard allemand pour soidement orgeniser leurs defenses. Au sud et & louest de Biéville, les «tanks » du Staffordshire Yeomanry attendent les assailants, les yeux des chets de chars sont rivés a leurs optiques. Les tubes longs de 7,5cm des Panzer IV ont les capacités de von & bout dela majorite des vehicules aliés, mais los Anglais ont I'avantago de la position. Alors que les assailants n’ont parcouru que {quelques containes de métves les Bitanniques ‘uvrent le fou a une distance da deux kilome: ‘tas. En une traction de seconde, un déluge de feu s‘abat sur la 5. Panzer Kompenie. Avant meme que les Allerands n’sient eu le temps de tier une seule Panzergranate, le bindé de ‘ete s‘entlamme. Comme si cela ne suffisait bas, les piéces antichars du 2nd Blttafon du ‘King’s Shropshire Light infantry paticipent & Ja riposte. Touchés & plusieurs reprises, trois, Panzer IV 6 arétent, vorissant des torrents de fumée. Pour les Panzerschiitzen, qui Cconnaissent 18 un pénible bapt&me du feu, la situation devient rapidement intenable. Dans Vincapacité de riposterefficacoment face aux blindés embusqués, la 5: Kompanie tente de -mancouier afin da trouver le point fable dans le dispositit défensit anglais. L’Hauptmana Hert repare une position & contre-pente qui |ui parat favorable. A peine a-til engagé ses chars qu'il tombe nez 8 nez avec une trentaine de Sherman, postés dens une dépression. Les projectiles de 75 mm fusent versles Panzer qui laissent encore quatre des leurs sur le terrain, {dont la machine personnel de Herr. Constatant I'échec de ses Panzer, von Op- pein ordonne & ses hommes de retrater vers leurs bases de départ. C’est &.ce moment 1a PERU NE We aa LIC) Contre-attaques de la 21. Panzer-Division contre es plags btannicues (6-7 juin 1944) SH Artoques atemenses )Parachutages britamiques Tétes de pont aliges au arrive un renfort de poids, en Voceurrence la L/Panzer Regiment 22. Prendre de front les Britanniques 1’ étant pas visiblomentla tactique la plus adaptée, aur commandant, I Haupt ‘mann von Gottberg, opte pour une action oriantée davantage & ouest, au-dela d'Epron jusque dans larégion de Mathieu. Nesp ainsi surprendre ladversaire en changeent axe de offensive, Ce chois est pour le moins douteux, dans la mesure ol les Britanniques ont massé e puissantes forces dans le secteur, dont plusieurs batteries darted qui matraquent les Allemiands. Malgré tout, os demiers parvien= nent a progresser. Tandis qu'ils abordent un secteur délimité par des haies, ils sont pris 2 patie par le A Squadron du Staffordshire Yeomanry. Au moment oitles Panzerschitzen s‘apprétent & poster, le plus puissant canon, antichar anglais entre en action. En effet, dos 17-Pér engagent leurs adversaires dont les cuirasses sont totalement inefficaces face A leurs redoutables projectiles perforants. Les résultats sont désastroux pour les Allemand, puisque six Panzer /V sont pulvérisés. Lous ‘camarades parviennent & faire tave une piéce ennemie, mais la résistance des Tommies est trop forte. L’exe de la poussée est de nouveau modifié. Regroupant ses forces, |e L/Penzer-Regiment 22 s'élance vers les hauteurs de Périers-surle-Dan. Cette fois, tele tombe sur le B Squadron du Staffordshire Yeomanry appuyé par des tubes antichars. Sturgoscrat-Abonung 200 21 Panzer Onision Franes, Neen, Benoul, 6 un 944 Binage 25 40 ‘8 ompane Aeking ‘Paeartsginert 22 Franc, Caen 6 144 Pulesanee 3000 esse ma. 28h "Autonom 207 Blindage 20 80\r ‘rmementeanon 3078 44 Kompanie Panzer Grenacor Regiment 102 21 Panzer ison Paneer iekzig, S00 Panzer Regine 2 21 Paneer Din Fane, eter de Rennes, at 184 WH Puissance 12507 1 Vtesse max :42hon Wi Atonomie £210 4 W Longueur: 431m Wi Amement{caron.de 20m ire ey : Les mémes causes produisant les mamas affets, les Panzer sont stoppés net et ils n’ont d autre solution que de ‘se replier on catastrophe, sbandonnant encore trois machines en arrive. Face {a des retranchements solidementtenus et ne présentant aucune faiblesse, les opérations sont suspendues jusau’é nouvel ordre. Trop lente 8 passer & action, la Kampfgruppe « Oppeln » 2 laissé passer sa chance. ‘Au regard de Ia tournure des événe- ments, 'absence de la Panzeriiger- Abteilung 200 s'est avérée tres préiu- diciabe, Si ell avait été placde sur les auteurs de Périers-surie-Dan, désertes de troupes un tong moment, au dalle secouri le M/Granadiar Regiment 726, 80s Pat 43 de 88cm auraiont pu cusilic les blindés anglais et apporter un appul efficace & von Oppeln. Par ailleurs, si le Ponzer-Regiment 22, au complet, ce ‘ui est ts loin d’avoir été le cas, avait bu contre-attaquer 8 ce momenta, la situation auret pu tourer en faveur de la 21. Panzer Division. En definitive, las stermoiements du début dela matinée et les nombreux retards sccusés, certains ‘occasionnds par les destrucions engen- ‘rées lors de bombardements aliés, ont fempaché les Allemands de monter un assaut avec des troupes suffisantos face 3 un ennemi qui n'a eu de cesse de se renforcer. Toutefois, la batalle n'est pas terminge, ‘carla Kampfonuppe « Rauch » n’apas ot ‘son dernier mot. Le L/Panzer-Grenacir ‘Regiment 192 cherche effectivement & ey = s'enfoncer dans a brache existant entre « Sword » et « Juno », afin d'empé- coher la jonetion entre Britanniques et Canadiens. Appuyée par les canons ‘automoteurs de 15cm de la batterio Graf Waldersee sopartenant & Art Jerie-Regiment 1716, la Kampforuppe ‘vance... sans rencontier de résistance importante ! A la grande surprise des Panzer Grenadire, les Aliés ne sont pas parvenus a fermer la bréche et aucune formation conséquente n'est suscep- tible de bloquer la contte-offensive allemande. Finalement, & 19 heures, las éléments de téte sont an vue de la cote normande. lls prennent méme Contact avec les derniers points d'apoui de la 716, Infanterie Division qui sis: tent encore, SUED oa LC) Untansport de ropes iter Senurzenpanzensagen ‘suftUne Pia? W304) 2 te abandonné sur bos, apis avo st es dommages ‘ove rote, Son Geroulement ‘tees plaques Binds feseemsance mec Bs Sake 2500257, mai Unie PIO” « germs » fstlon catcher perfomance de ‘Ses sombabies, En ‘ue, a qusston dos ploces de rochange ‘al rbiiative por lagerontdtde ce cos vehinles Fares Un sakte 25171 tka au Ful» («Sura supe»), Teppuie vere et ‘rc par rage de ‘oer ecu prot ‘Seroqustes 283m (Sarengarateoude 32am Panera, Gespoectles sk precson outuce mae a eee peyehaonigse can La Pr Panzer van cxpeee Ge phsours oo eng. sabia plen ove essaut arpnbe des Ang Ccanaienste jan 948 ehpuras ditersierent. a2, ParzerDson deprse ase ses pécauses nts metodes pour rnirer ls poees uison ceva qa sésinort enor 18 dex ‘ardes Tormes sur Tunedes ogee du sect tans ‘orbaruortour des navies ules aro on Angee Patan « Svont Beas» cat commandos ‘ef Soc Seon ‘Bia de Lod ovat ‘estas es cs se Gustehom, ss pracionaa cars ‘shennan DypexDeve ‘1a Hossa Les Allemands sentent que pareille ‘occasion ne se représentera peut-étre plus: sil Oberstleutnant Rauch arrive & progresser le long du littoral, il tiendra ‘sous son feu drect les plages du débar- ‘quement ! En cas de réussite, ls Allis ‘davront utter pour ne pas lacher prise et le ravitailement ne parviendra plus aux ‘woupes qui se sont enfoncées dans les terres, Sans munitions ni renforts, eles ne pourront plus affronter les défenses allemandes et seront dans obligation de se rendre. La manoeuvre débute ‘sous les mellous auspices. Surorise par avancée de la Kampfgruppe « Rauch », le Sth Brigade anglaise est completernent désorganisée et son avance vers Casale, ‘commune de Mathieu, dot re annul. La situation dans ce secteur du front, devient critique pour les Britanniques, dans ia mesute ots ne parviennent ‘toujours pas & combler la bréche entre 1a 90h Canadian Brigade eta 185th Bri gad. Détrite en Afrique du Nord, dif Cilement remise sur pied en France, la 21. Panzer-Division, veritable phénix do la Panzerwaffe, valle réussi un ‘exploit remarquable et faire pencher la balance dans le camp de la Wehymacht ? Si Rauch se montre inquiet suite 8 des rapport lu signalant des movements ‘ennemis sur ses ariéres dans le secteur de Cresseron,iln‘en demeure pas moins Confiant quant 8 ses chances de succés. Mais, vers 21 heures, au moment ott la pénombre se prépare & envelopper les combattants, un veombissement dda moteurs fait lever toutes les tates. Emplissant le ciel, 250 avions de trans- port C-47 Dakota remorquant des Hors surgissent, les planeuts venant porter ‘main-forte eux paras largués durant la ‘nuit. lmmeédiatement, es quelques batte- ries de Flak survivantes du secteur se déchainent, Impuissents, les Panzer- Grenaciore ouurentrageusementte feu & la mitraleuse ou au fusl surles atone. Touches, quelques anparelspiauent vers le sol, mais ce nest qu'un coup de canit sans incidence sur I'rmada allée. A cot instant précis, Rauch 2la sensation que le vent tourne pour sa Kampfgrappe : si ces parachutistes de renfort venaient & attonir sur Ses aridves, c'est lui et ses hommes qui se verriant encercis, sans possiblté de recevoir du ravitailement ‘ou meme de pouvoir rereter | Le rage ‘au conus, le Kommandeur du Panzer Grenadier Regiment 192 ordonne {85 unites de faire demitour, laissent plusieurs automoteuts datilore et des ser-chenilés dorritre elles. Aprés avoir vu une ultime fois la Manche, les Allemands se retrent afin de dresser une ligne de défense passant du sud de Caicon & la Cambes-en-Piaine et s'acré- tant & Bois, 2u nord de Lebisey. La logique aurait voulu que les Panzer ‘Soiont placés en ane afin de consttuer tune réserve mobile blindée, cependant la 21, Panzer Division a subi de lourdes prtes et son infantere,faute de moyens, antichars conséquents, n’a pas a capa- Cité de résister aux « tanks » aliés. Les Panzer sont alors enterrés, ne leissant dépasser que leurs tourelles, A son ‘grand désartoi, Oberst Hermann von Oppeln-Bronikowski fait de méme avec ‘sa Kempfgrunpe, Revenue sur ses ines, colle-ci complate le disnositif défensif aux cotés des hommes de Rauch. Dépités, les Panzerschiitzen referent leurs trappes,lassant | artlre lide se ‘déchainer sur eux, avant de repousser les premiors assauts de la 27¢h Brigade britannique. Le bilan de cette premire journée n’est gure enthousiasmant. ‘Avec seize blindés détiuits, le potentiel du Panzer-Regiment 22 2 été sensiblement amoindli. Par ailleurs, toutes les attaques ont {6%6 contrées parla formidable puissance de feu allige qui, conjuguant sa supériorité aérienne avec Iartilerio de mating, est parvenue & tenir en échec les chars allemands. Pire encore, certaines formations n’ont méme pas pu tirer un soul obus, instar des quarante « Surmgeschiitze » du Major Aired Becker. LA 4. PANZER-KOMPANIE DANS LA TOURMENTE Le 7 juin, la 27. Panzer-Division tente de reprendre initiative aprés ses déboires de la veille. Le village dEscoville est en effet ‘aux mains des Britanniques. Et, cette fois, les Allemands sont certains de Finformation, car une patrouile de la Panzer Aufktirungs- Abtelung 21 s'est fait sévéxement accrocher dans le parc du chateau. Aux alentours de @ heures, sous les ordres du Major von Luck, Lune Kampforyppe constinuée dea 4. Kompanie du Panzer Regiment 22 ot doa Strmgeschitz. Abteilung 200 s‘élance. La encore, es Anglais ont eu le temps de placer des observateurs d'artillerie & des positions idéales. Tant et si bien que leurs batteries entrent en action avec. ne efficacité redoutable, biontét suivies par des pi8ces de marine qui labourent le terrain. Siles chars, sauf coup direct, sont plus ou. ‘moins abe d'un tel déluge de feu, in'en va pas de méme des Panzer Grenadiere qui sont ‘lous sur place. Or, privé de leur infanterie daccompagnement qui aurait pu en éliminer les servants, le blinds allemands continuent leur assaut at tombent dans une embuscade dde canons antichars, embuscade qui tourne rapidement au carnage. ‘Touché au train de roulement, le char « 413 » déchenila, Enfournant obus sur obus dans la cculasse de leurs pidces, es artileurs anglais: alignent les Panzer les uns aprds las autres. Tancis quill tente de repérer les Pak adverses, le Borofihrerdu «421» alatéte arrachée por un obus. Pris de penigue, le pilote tente une marche arriére précipitée et brse la direction {de sa machine. Le calvaire continue lorsque le «22 » doit retrater, tourelle bloquée par un perforant, Solicité& son maximum, le moteur Maybach du « 425 » rend ’me, mais Iéqui- page continue le combat avant que le tube de 7,5cm ne déclare & son tour forfait. Des Tomes ne ratent pastoccasion et, sortant do Jour tou, incendiont le Panzer. Bientot touchs son tour, a « 412 » s'enflamme comme une torche. Et la curée n’est pas frie. Alors que les assailants mancsuvrent afin de trouver un nouvel axe d/approche, le « 431 » est stoppé ‘ot par un obus, le chargour est tué sur le coup. Lancé ala recherche d'un Panzer ne répondant plus aux messages qui lui sont adressés, le © 435 » est lui aussi incendié, La moitié de. ‘son équipage suocombe tendis que les autres, ‘sont faits prisonniers. Témoin de la scéne, le 1 432 » parvient a venger ses camarades en pulvérisant deux canons antichars anglais. Malheureusement, la résistance est trop forte ct la-4. Panzer-Kompanie est dans I obiigation de retraite s elle ne veut pas étre totalement PERU NE We aa LIC) angantie. Désormals, la 27. Panzer Division est réduite ala défensive, mais elle compte bien ten le secteur Nord de Caen! LA SUITE DE LA CAMPAGNE DE NORMANDIE ‘Aprés les journées funestes des 6 et 7 juin, la 21. Panzer Division est durement éprouvéo. Premiare division blindée & s'opposer aux ebarquements, elle a subi de plein fouet la puissance de feu des Britanniques partis de ‘« Swotd ». Le 10 juin, la 4. Panzer Kompanie aura de nouveau l'occasion de prouver son courage en montant & I'assaut en direction G'Hérouvllote. La encore, un barrage antichar auraraison des assailants au, réduits 8 moins de quarante hommes, reflueront en laissant plusiours Panzer sur le terrain Faisant office de « baleines de corset», les Panzer IV du Panzer Regiment 22 renforceront les lignes alemandes devant Caen en jouant le role de pidces antichars. Enterrés dans des bunkers, protégés de 'infanterie adverse par des résoaux de barbolés at de mines, is se tendront pi6ts &briser los ataques das « tanks » lids. Ans, u 21 juin, les Panzerschitzen revenchque- Font 37 des 101 blindés brtanniques détruts Enrevanche, ala méme date, sur 128 engins, elle n’en comptera plus que 37 aptes au combat. La 21. Panzer Division ne sera plus Ltilsée en tant qu’unité & part entigre, mais, ‘rectionnée en fonction des besoins immédiats. Ans, certains de ses éléments s‘opposeront & Vopération « Epsom » qui débutera le 26 juin. Legros des troupes commencera malgré tout sé rlevé compter du 16 juin parla 16. Luftwaffen-Fekt-Divsion. lest vrai que, sansinterruption, ele se sera battue contre Armée de Sa Gracieuse Majesté depuis le débarque- ment. La27. Panzer Division sera dalleurscitéo a ordre du jour du 4 juillet 1944 par le SS-Obergrugpentihrer «Sepp » Dietrich pour sa participation active aux combats. (Mais, faute de renforts disponibles, elle sera 8 nouveau lengagée le 8 juillet lors de opération « Charnwood », afin de couvrir le repli d'eutres formations matrequées per les Britanniques lors de leur passage de 'Ome. Parla suite, la Givision bindée se retrouvera prise dans la tour mente de 'opération « Goodwood » lancée le 18 jul. Les véhicules bricolés parle Mejor Becker vont copendant démontrer la justesse de leur conception en prélevant Un loud trbut sur les Armoured Divisions, notamment dans le secteur de Touftrévile 00 les 7.50m Pak 40/7 aut Geschiitewagen Lorraine Schlepperifl les 10,6em {feFH18 (St, aut Geschitewagen 39HIf et autres 7,6cm Pak 40(SC) auf Geschiitewagen 38HIN vont se taller la part du lion. Malgré tout, ces batalles répétées auront lun coat humain et matériel au point que fe 27. Panzer Division sera rlovée lors d'une décision prise lo 27 jullet parla 272. Infantarie Division. Une nouvelle fois, ele sera citée pour ses exploits fece & un ennemi supérieur en nombre. Toutefois, la fin sera proche & ce moment 2, ear chaque jour qui passera va amenuisor son potential. Vopération « Bluecoat », lancée dans le but dappuyer les Américains qui percent vers la Bretagne et la Lote, obligera le Generaifeldmarschell von Kluge a l'envoyer renforcer la 2. Kompanie de la Panzeriiger Abteitng 654 ‘au sud de Caumont+'Eventé. Cependant, malré les pertes tencaissées par les Churchill face aux Jegdpanther, les Cotes 309 et 226 resteront aux mains des Britanniques, la 6th Guard Tank Brigade ot \a. 15th (Scottish) Division re céderont pas. Parla suite, la 27. Panzer-Division sera encore éelatéa afin de colmate las beaches qui tragisent Un obs autora sam SPASMS ‘8 mis hor de combat sir ue ote nomad. Msogh easement ‘tum eng proc pare easkemman « Becker» le disposi détensitellemand. Une autre partie de a dvi. sion de Feuchtinger tentera d'empéicher la fermeture do la poche de Falase, Les éléments qui pourtont s'enfuir ne parviendront & sauver que de cares armes lourdes. ‘Maré tout, elles continueront combate afin de reterder avancée des troupes de la 2nd Armoured Division, sauvant ainsi de la capture nombre de leurs camarades qui etritent vers la Seine, A ce moment, ses forces ne représenteront plus que 30 % de la dotation initial. Enfin, elle franchira @ son tour la Seine dans le secteur Voile, le 25 a0dt, ares avoir bata jusqu' aux derniers instants. La 21. Panzer Division sera alors évacube vers Cel o0 lle sera téorganisée. Comme pour le reste dela Wehrmachz, la campagne de Normendie sera frie, mais, la quorte loin d'éte terminge. Tel le phénix renaissant do ses cendres, la division blindée allemande pansera ses plajes avant d‘atfronter les Aliés en Lorraine. = ‘2. Cotes mari du Bakonmando x Bacar» ota ecu | Danse satu de Bupres, le 24 etre 1944, des soit améicansdexgnejponase du 442d itary Fegmertgasset cevartiacarcasse un ‘SchuterparzenagenavfUacP107U 304) Leumeta ei conte engin dune 3 Kompar de Panzer Groe (Gels 21 Paneer Chena Gu conbal efecneen te aque dats agian Epa CEB ea Cd ) Selbstfahrlafette fr em Flak 38 (Gepanzer aut Uni P07 5040) pasar ronan agent 125 emptnope «ints 21 Panze-onsion France, Normandie, 1844 1m puissance 6207 1 Vitesse ma. vn 1 Armement 1 cane de 20m Lasthraftwagen 3.to Cltroen Typ 450 orka-korpare 200, 21 Parca Ovo France, Noonan, 4d Puissance 7300 \veesse max. 60m Longuour 6.3 9B WE Longueur: 508mm 1 Largour:203.m Selnstfanrlaferte fr em Wirtralen Renan US) tar Gnas Regier Fane, Nima 9 CCRC asc Découvert par I'explorateur portugais Diogo C&o en 1482. I’ Angola voit sa région cdtiére commuée en province Ct ee ec ta RO cd Ce ee ae ed eat @. Saignée par la traite des noirs - aboli Ce eRe Ue coe Amérique du Sud, la population se souléve en 1961 et réclame son indépendance. Commence alors une PR eee a eee uae ene Ce avn 0) 8 aby eWay ean Dayana Cae eer acteur majeur de économie du Portugal via a a ce ees eer ay Oe ers ee es Cotes ee ee ee ae eee res ed ee ae eee ae ee) Cet ers . Dera ard en eee ee Poe aac {de libération de Angola (FNLA) Seer soutien du Congo de Mobutu, des eer Pree ys Eee eee * aor a ~ De a et a Cee tend eas Deca dra la lute indépendatiste. En mars 1961, CO ud Pe et ee os Te ee eo lisées sont dépéchées sur place dans Iinten- enna rem eee Cera ets {st soumis 8 un cycle climatique sem-tropical premiere ent te ent Ty ee Tandis que les forces intervention portuga- Pen ee ee Mose Sr ea des mois de pluie, muselant de fait es inter- Re Ce ae ae Cea een Eee eer ee eu eee ee eas Dee ee ee rd eer cing régions militares et déploie, dés 1966, des Dn ae de roquettes de 20 mm et pouvant emibar- Cer eey pee ae ee eee ee ee et ont de cette manire la possiblts de bloquer eee eee eee ee te Cees ee ea See ue ea ge See ae a Oe eer Catt rileros continuent leur harcélement en posant ‘massivement das mines en tous gerves. Cas Ca etd age ee et Se es ee ey Ce Pre me asd eee ee ee ea cree ete ees Se eu ce ty Pe ee cee os eee Me rene ec ‘aux divers groupes de ebelles, au point qu’en Oe ee eee tie toite. Une efficacité médiocre encore exacer- bbée par les dissensions agitant les différentes orgenisations. Effectivement, leurs chefs ne See CeCe cucs ue eg ea ed ee eee ten See ce en Cu Conserve ses facuits de nuisance envers.. ee cere ee des Portugaie est incontestable, la colonie Se ee er emer ee rece | ee er Ce eed ee eae ae ee ee ety ee neers Ce ee oe eae eid sonne pas la fin des hostités cat, de mars & juilet 1975, es tis acteuts principaux de la Cea ete Se See Oe n (Chef du MPLA et appué par Cuba et URS, ‘Agostinho Neto devient le président de la République populaire 4’Angola, apres avoir chassé les autres factions des principales villes. Vaincus mais toviours actfs, le FNLA et!'UNITA proclament a République populaire et démocratique d’Angola, soutenue par les Etats-Unis et Afrique du Sud. Les getmes d'une guerre civile viennent a’etre plantés, dfautant que les deux superpuissances tennent ’ avancer leurs pions en Afrique SUD-AFRICAINE Bien que Iaide de I part des pays communis tes reste marginale, le 9 jullet 1976, le MPLA, parvient 8 s'emoarer dela capitale Luanda puis, fen aoa 1975, il se trouve dans une position favorable en contrdlant 11 des 15 capitales provinciales, maisle FNLA et 'UNITA recoivent Lune aide conséquente de la Centra Inteligence Agency (CIA, Agence centrale de renseigne- ment améviesinel, du Zaire et de la Chine, Par sileurs,eten accord avec les Etats-Unis, VAfri- ue du Sud decide alors ¢’intervenirvigoureu- sement en bombardant Angola, tout en appor- tent son concours &'UNITA. Il est vrai que Ie régime de I'Apartheid est de plus en plus rmenacé par la South West African People’s Organisation. Mouvance marxiste, ja SWAPO ‘oppose & la colonisation suc-aficaine de la Namibie et entreprend des actions contre Foc Ccupant, @ partir de bases arriére situées en Zambie puis en Angola. De la méme manidr, '"Afiican National Congress \ANC| prend posi- tion dans les pays limitrophes afin de lutter contre I'Apartheid. En réaction, en octobre 1975, Afrique du Sud déclenche r opération « Savannah » en vue d'empéicher le MPLA do pérenniser un régime marxiste-Iéniniste en. Angola. Désigné Task Force Zul, plusieurs ccolonnes mécanisées traversant la Namibie, rejointes un peu plus tard par la Task Force Foxbot Uarivée de conseillers sut-aficains et d'armegsentichars donne un coup d’arét aux .Desautomiaituses Eland appartenan a faumée suc-aticate patroullert suri tone “angolaise. Durr laguere, ces engns roves sero progressive remplacispar des veils de combat rantte (FV ou ifanty Fagg Veil) Rael 38 conceon focal ‘uoupes du MPLA. Pire encore, les deux grou perments parviennentas'enfoncer en teritore angolais. Dans un premier temps, intervention del Armde su ftcsine (South Atican Defence Force, SADF en anglais ou Swid-Afrikaanse Weermag, SAW, en afrkeans) est mal appré- hhendée par Luanda et les quelques miltires ccubains présents en Angola. Les défaites subios parle MPLA ~ notarnment & Catengue ol, mal- Fé aide de 51 instructeurs, les Sud-Aficains laminent les combatants marxistes ~le pous- sent 2 revoir sa stratégie. Par aileurs, 'avance ‘ennemia obig les roprésentants de La Havano Ase reper en catastrophe versa capitale, tis, Jours & peine aprés avoir pris leurs quarters Rapidement, le confit toume en faveur de la SADF, aliée au FNLA et AF UNITA. La progres: ‘Son dela coalition antimarsiste est certes rer tie par la destruction de nombreux ouvrages art, en revanche Iétat-major su-afticain est confiant dans ses chances de succés. Tandis ue le Task Force Foxbat qui oeuvre dans le nord se scinde en deux groupements « X-Ray » ft « Orange », la colonne principale « Zulu » = constituée de 1 000 soldats du FNLA, de 120 tranes-tireurs portugais et de deux batallons zatois appuyés par une cinquantaine 'Arikaners servant notamment des obusiers de 140 mm ~ est sur le point de remporter une Victoire décisive. L’aviaton sud-africaine entre Sgalement en action en pilonnant le MPLA, qui ne peut empschor las assailants de progresser, le 10 novembre, jusqu’a seulement 30 kore tues de a capitale Luanda. Cependant, !URSS, ceméme mois, se porte au sacours du régine angolais marxiste, Ne voulant pas intervenit directement, Moscou demande & son alié cubain d'agir& s8 place. Fidel Cestro n'ayant POE eeu pas les moyens financiers dassumer les codts de I'opé- ration « Carlotta », Armée sovitique organise un pont ‘aérien destiné & convoyer 36 000 hommes. Outre son savoirfeire tactique, ce corps expécitionnaire apporte dans ses bagages des T-34/85. Son but est de donner tun coup d'art & ‘offensive visant & desttuer le MPLA, dont les unités prennent la désignation de People’s Armed Forces for the Liberation of Angola (FAPLA). Ainsi, lors de Ia bataille de Quifangondo menée le 10 novembre 1976, 800 Cubains éwrilent leurs adverseires & coups de lance-roquettes BV-21 de 122 mm, Anivées juste avant Vatfrontement, les 6 batteries surclassent les artileurs sud-africains munis de matériels datent de la Seconde Guerre monciale. Les survivants sont ensuite matraqués par des missiles antchers Sager, des RPG-7 et des pi (es antiaériennes qui font des centaines de victimes, Les. coalisés sont sévérement battus au point que ce revers prend ie nom de « Nshila wa Lufu » (La route de la mort. Varivée de ces renforts est une bien mauvaise nouvelle pour la SAW, comme le prouve la mésaventure du grou pement « X-Ray », diigé par le capitaine Fred Rindle. Progressant en direction da Ebo le 23 novembre 1975, il tombe dans une embuscade lors dela travarsée d'une Fivite. Une batterie de BWV-21, un canon de campagne 76 mm et plsiews unites antichars surprennentlacolonne: mécanisée sud-africaine. Désorganisée parle pilonnage des roquattes, prise & parti & longue distance par des ‘Seager, la Task Force lisse 6 87 vehicules biindés Eland sur le carreau. Les pertes humaines s'élevent & 30 tués tt 60 blesses. De plus, le 25 novembre 1975, un avion ger Cessna est abattu avec & son bord deux plotes et tun observateur de at, privant la SAW de ses moyens. de repérage. Les afrontements continuentjusqu'en 1978 fe se concluent par la mise hors circuit défnitive de fa branche armée du FNLA. En dépit de pertes sévares, TUNITA parvient, quant & ell, & survive ;hélas, 'amen- dement Clark, voté parle Sénat américain, interdisant les Contributions militares aux guéilas nationalists, sonne le las des espoirs de triomphe par les armes de Savimbi Les Afrikaners craignent de ce fait la twop grande montée fen puissance de la SWAPO, appuyée désotmais parle [MPLA ete corps expéditionnite castiste qui aligne pro: gressivement de modernes T-55. La Havane prend dallours une part active aux batalles ; néanmoins, elle ‘a bien du mal a contrer les raids suet-aicains. Lancées en 1978 par la SADF, les interventions désignées « Brullof », « Seljag » et « Reindeer » voient le déploie- ‘ment, au sein d'un groupement mécenisé organisé, des dermiers-nés de l'industrie militaire sud-africaine Puissamment arms, les Rate sont concus en vue d'opé- rer sur de longues distances dans un environnement désertique. Face & eux, la SWAPO encaisce de Lourdes. portes et nombre de ses bases sur le sol angolas sont détruites. Afin de redorer son blason fortement écorné, la faction namibienne prépare sur ces entrefaites une offensive majeure. Malgré les précautions prises, les ‘concentrations d’hommes et de matérials sont repérées par son ennemi qui, en 1980, met sur pied Fopération « Sceptic » destin & i dannerle coup de gre. Equipés do Ratol 20 armés d'un tube da 90 mm, de Ratel 20, Convoyant onze fantassins et de Ratol 60 dotés de mor- tiers de 60 mm, des éléments motorisés traversent la Namibie et parcourent plus de 180 kilometres en terre ‘angolsise. Escortant des transporteuts de troupes Bute des canons de campagne de 140 mm remorques par dos ccamions SANIL 6x8, des automivaleuses lourdes Eland, des SAMI 4x4... les Ratel 6x6 passent & action contre le quartier général rebelle dans la région de Chifutua, connue sous le nom de Smokeshell La, is affrontent des OMe O Groton Goins © Swakopmund o ei ay owoex OPERATIONS MAJEURES DES GUERRES D'ANGOLA TA, Pincinaes intrations angosses OBJECTIFS SUD-AFRICAINS : @ operation Roindoor - tai 1978 @) Opération Scoptc - un 1978 Woes mese.nscerars Gp osasn saci smsersrn tubes antiagriens quadruples ZU-23 de 23 mm et des pidces darilleie de 145 mm. Siles pertes sont lourdes des deux c6tés, la SWAPO voit disparate la plupart de ‘585 moyens et ne représente plus dans immédiat une véritable menace pour la SAW. Dans un méme temps, FUNITA, qui recoit du matériel modeme de la part de son alié,simpose dans la province de Cuando Cubango fen 1980. Fort de cette performance militaire, Pretoria, planifio une offensive massive, appelée « Protea », dans le sud de Angola, le 23 aoct 1981, avec 11.000 hom- mes ot des Squipements lourds, & instar des Ratel object est de détruire les centres de commandement, de formation ainsi que es bases logistiques de la SWAPO. instaliés & Xangongo et Ongiva. Situés non loin de la ‘ontiére, is sontles defs de votte des incursions mendes. par les gueilleros. Toutefois, afin de décourager les attaques menées par Armée sud-africaine, les indépen- dantistes namibiens ont rapproché leur dispositf de call des FAPLA. Pretoria envoie alors un groupement de véhicules de combat dinfanterie Ratel, des transports de troupes Buffel et des blindés a roues Eland sur Xangongo, pour isoler la ville o’éventuels secours. SSurce clone prs en 1075, dos solate ou FLA fort Ie cipartde ta Fora anaes pores ‘aimée portgase). Sle rmoweren dependants fngoll combat urement linen reste pas moms wat ‘qe dion nal 08 ‘aveur de rndepentance fda Angla se pre & stone, ste deka ‘rvoluion des cells 9d Boa 1874 Tirant es lecans de ses défsites subies los de opération « Reindeer », le périmetre est organisé autour de tran: c’hées, de bunkars et mame de chars T-34/85 enterrés. Comme las bétiments permanents, tout est soignause: ‘ment camouflé. Par alleuss, 23 000 soldats des FAPLA fet7 500 Cubains stationnent dans lavlle de Lubango et sont capables de se déplacer rapidement vers le sud et dfaider les défenseurs de Xengongo. Toujours estil que importance des fortifications a une conséquence per verse. Personne ne pense quella SAW aurale cren de s'y sattaquer. Par aileurs, Fessentiel des détenses est place de maniére & faire échec 2 une attaque venant du sud. Simulont un assaut frontal, la Suc-Arikeanse Weermag ‘manaeuvre dans le but de prendre les défenseurs par les flancs et l'ariére. Le plan réussit et la garnison se ddébande. Cependant, Pretoria reconnalta pete un hl coptire chargé de coordonner offensive, abatty par un bitube de 23 mm. Le corps principal oblique ensuite vers Ongiva, balayant au passage une tentative des FAPLA de le stopper 8 Mongua. Cette fois, effet de surprise ne Joue plus, mais aps les avoir contournés par lati, es Sud-Africains parviennent & bout leurs ennemis apres deux jours oaffrontements, Les Rteljouent un re déter rminant car, fa aussi la présence de nombreux bunkers, otammment autour deaéroport,bloqueI'vancée dein fentetie, Leur puissance de feu parvient heureusement & Ccompenser la présence d’armes lourdes, dont des canons de 23 mm. Gréce & une excellente coordination entre ses 1.34/85 Modele 1944 Mesum Tank ‘Forgas Armada Populares de Livotagao de Argos apparenart a (Anto Sidatieane (Su ‘Btcaanse Weer, SAW, on atikaans)progressant ‘ eniowe angels. Leur Pormetion a cos éhiues 6 Sacro da lances rite Iota sures bases ob Indépondaniste namie. Dun poids oe 18,5, Teng peat embarquer ‘Ohommes dont’ membres <éequpage sur 000k. ‘antassins et les Ral la SAW réussit&tour- ner les chars T-34/85 et autres transports de troupes dorigine sovidtique. Au final, le bilan est posit. Avec seulement 10 hommes ‘tombés, Pretoria a rayé des effectifs de ia SWAPO et dos FAPLA plus de 1 000 gué- fileros et a saisi enviton 4 000 tonnes de matériel militaire dune valeur supérieure 200 millions de dollars. Par ailleurs, les documents récupérés ont foutn la preuve dune participation directe des Soviétiques 20x c6t6s des indépendantistes namibiens Ceux-ci encaissent une déroute senglante, ‘entérinée per Topération « Daisy », menée le 1 novembre 1981, qui aboutit la des- ‘ruction deleur quartier général aprés que la SAW a porcoury plus de 240 kilométres en plein tertoie angola. Sur le plan interna- ‘tional, la situation évolue avec Iélection en 1981 de Ronald Reagan. Pour le gouverne- ment angolais marxiste, cette nouvelle arive bien mal. Le président américain considére effectiverant que I’Angola est, & instar de "Afghanistan et du Nicaragua, Yun des terains pro- pices @ ‘application de la « doctrine Reagan » de sou ‘tion aux guétilas enticormmunistes. Cette stratéga vise a accrottre fe cout de I'engagement militaire et finan. cir de 'URSS dens le tiers-monde. De facon & contrer la présence sovietique en Afrique, Washington intro duit le «linkage » qui lie Findépendance de la Namibie ‘au retrait des Cubains. Das lors, le MPLA subit une pression de plus en plus forte. En 1982, l'armée de Jonas Savimbi entame sa progression dans la province {de Cuando Cubango et s‘infitre sur le plateau central Des conquétes qui permettent aux guésileros dinstal- ler des bases d'entrainement. Les gains territoriaux de TUNITA incitent la SAW & mener, en décembxe 1983, expédition « Askari» contre les actvistes de la SWAPO, avec des résultats limités. En aodt 1986, I'amende- ‘ment Clark est abrogé et les Etats-Unis ont les mains Hibves et fournissent une aide matéielle et financiave de 16 milions de dolars, consistant notamment on missiles ntiaériens Stinger aptes & contre la menace des appa: rolls da combat d'origine sovidtique MIG-21 et MIG-23 pilotés par des Cubains. En riposte, F'URSS accrait son soutien au MPLA, toujours par Iintermédisire de son allé castriste, en envoyant des T-55 et des helicopté- res Hind 24, lest vrai que jusau’a présent, La Havane avait pas pris part de manigre active & la lutte, se contentant de protéger les installations pétroliéres, dont certaines appartenant a des sociétés américaines. | aac De son c6té, la SAW multiple les coups de main aéroportés, & Vexemple de « Cabinda » en 1985, contre les guérileros namibiens en. ‘ue d affair lourpotentieloffensit. De méme, cle monte fopération « Alpha Centauri», 52 déroulant du 9 au 16 act 1986, qui voit 'en- ‘gagemant des toutes nouvelles pidces G5 do 155 mm a longues portées. Ainsiartilleria sud-africaine pilonne les concentrations de troupes ennemies et les convois lagistiques dns le secteur statégique de Cuito Cuanavele, Dccasionnant de lourdes pertes, Le corps expé- ditionnsie réplique en faisant patrouller des MIG-23 dotés d'armes air-sol et tonner ses propres pidces, un peu au hasard. Si cette peé= sence oblige les Afrikaners & o2uvrer de nuit et 8 camoutler signeusement outs batteries, les aviateurs communistes sont maloré tout dans obligation de voler & haute altitude & cause dela menace des missiles antiaéiens Stinger. Dans ces conditions, les bombardements 2 Vaveugle n’empéchent pas les GB de déliver 4.500 obus, en sus da 2 500 roquettes, sur les positions adverses. DE CUITO CUANAVALE En aodt 1987, dans intention de contenir la progression de 'UNITA, les FAPLA program- ‘ment une vaste offensive mettant en ligne la 59° brigade mécanisée angolaise, la 47° bri- ade blindée, munie de T-55, et les 21° et 25° brigades légéres dinfanterie. Destinés 2 Yappui au sol, des MIG-23 décollent de la base aérienne de Menongue. Partant de la Cité stratégique de Cuito Cuanavale, les trou pes atteignent le 28 zodtla ville de Mavings. LLeur objectif est 'agglomération de Jamba, capitala autoproclamée de 'UNITA. En face, cette demidre aligne les 3° et 5* unités regu: letas, la 13° semi-égulée et le 276° batailon see ZS — Ls Main Bade Tank (MBN), ex.Centurion de Armée scan, overt un re majeur brs de ere én Angoia. Ces mactinesprovenpet des slocks de fAnge knee tes ot 4 econdlonnes ah ‘Tappuyer UNITA. Saul fs T-S5cubans peuvent puter eur serie techolgdun, car ces chars, baptses fant, suréassent sans pee les 24/85 dployés pares torees gouvermemeriales ola SWAPO, {dos forces spéciales. Aucune do cos forma- tions n’est pte & contrer es 72 T-55 de la 47+ brigade blindée. Dans ces conditions, la Suid-Afvikaanse Weermag lance \opération ‘¢ Modular », de maniére venir en aide & son alls. Pour I'occasion, Pretoria déploie des matériels lourds, car les FAPLA ont adopté une organisation conventionnelle parfaite- ‘ment capable de faire échec eux colonnes ‘égores précédemment utlisées par la SADF. Crest le baptéme du feu des chars Olifant = une version medernisée du Centurion be tannique ~ qui affrontent es T-55 maniés par des Angolais lors 'échauffourées autour du fleave Lomba, Les Sud-Afticains n'ont pas sing sur les moyens : des batteries ractées de GB at des canons automoteurs sur roues G6 « arrosont » & coups d’obus de 155 mm les troupes adverses. La version antichar du Fatel est également mobiisée, A longues dis- ‘ances, les 27-3 engagent las T-58 quine sont as en mesute de pique Cet afrontement, Considéré comme la plus grande betaille de chars d’Atrique australe, se solde par la cui- sente débicle des bindés du gouvernement de Luanda. Frise & parte par les tubes de 105 ram des Olfant, dont les équipages ne déploreront que des dégats mineurs sur deux de leurs machines, dans Iincapacité de manceuvrer sous le matraquage de I'artillrie et traquée par les missiles antichars, la 47° brigade blin- dée angolaise est annihiléy. Sur les 72 T-55, 62 sont détruits ou capturés. Comble de mal- hour, les 10 survivants serant abandonnés Sun nouveau meu Gorin MAN et par pose Copiques det sraéenes. Ce char est Tune des pus pussaies Tmactines de guerre presenes en Angels vs eusils vouvr& gui pare avecles T'S mange par des eaupeges cuban Ultriaurement, Davant la menace, la 559° brigade mécanisée angolaise ot les 21* et 25 brigades légeres d'n- ‘entere tentent de batte en retraite jusqu’a Ia vile de Cuito Cuenavele, située 8 190 kilometres, Mais la SAW ne compte pas en rester 18 et plenifie Fopération « Hopper » I s'agit de traquer les unités des FAPLA en fuite avant qu’elles ne puissentreoindre leur camp de base tout en appuyant FUNITA lors de samarche en avant. Ainsi la SAW rattrape la 21° brigade légire ot Vampute de plus de 250 soldats et de 14 chars de combat. Pus, c’est ‘autour de a 59° brigade mécenisée ‘angolaise de porcre 230 hommes ot 97-55. Enfin, I'UNITA et la SAW ‘attequent l.25* brigade legere alors uielle n'est qu’a environ 25 kore ‘tres a est de Cuito Cuanavale, En dépit d'un vaste champ de mines qui endommage deux Olifant, les bombardements d'artilerie et les essauts d’intanterie infigent de lourdes pertes aux FAPLA. marxistes rYont plus le choix et demendent, le 15 novembre, en urgence l'intervention des « conseillers techniques cubains ». Bien que n’étant pas responsable de la situation lamentable dans laquelle s'est mis Luanda, Fidel Castro estime opportun dintervenit. En décembre, 1 500 Cubains, sous les ordres du général Ochoa Sanchez, un vétéran de le campagne angoleise de 1976, rejaignent Cito Cuanavale, tandis que du matériel et 15.000 hommes arrivent en Angola. Tout en préparant la défense de a ville, otticier castrste plantie ouverture d'un deuxiome front &fovest de Cuito Cuanavale, a Lubango, ila SADF opere sans encombre depuis hut ans, Le dernier mois de l'année est critiave pour les Angolas, cares Afrikaners ressrrent leur 6tau tandis que I'UNITA n‘hésite pas & ‘annoncer la chute du bastion ! Le 9 janvier 1988, une bombe guidée lancée par Iavia- tion sud-afticaine pulvérise le seul point de passage sur la riviéra Cuito, coupant de De plus, les assaillants s'emparent des hauteurs de 4 Untranspot de toupes _cette manidre le flux logistique. Sans se décourager, les Charting, qui domine Cut Cusnavale et es alentours. Copel SAIW vent de Cupane constuisent en replacement une passeree en Lo siage pout débutor et les pidcos lourdes de 155 mm PR ite aie ese bois quis vont rapidement baptiser« Patria o Muorto » sudaticaines ouvrent e fou, dds le 14 octobre 1987, & Las acres potgonites (La pats ou la mort). Dans le méme temps, des T-55 ds distances variant de 30 40 kilometres surla demiére vontentererunomtre sont enfouis dans le dessein de servird'arllere fixe. Vongeauxatengis epost poston foriiée des FAPLA, Ladéfatedecettedamire YSTEESe IM OB En tac, recaventcontinuelement des troupes fraiches, et entre par onéreton « Packer» qui repousse 80s oq faivesarePaur 9 batallons, aopuyés par une centaine de blinds dont ennemis au-dela de Ia rviére Cuito. A ce stad de la covtecerrsatemerace 40 Olfant,frappont de plein fouet, lo 13 fever 1988, bata, a prise de Cuto Cuanavalesignifrat afin dy Semetera aur lsol a 58° figade mécanisée angolaise ets 21 et 25° bi MPLA dans cette région de "Angola, cat ls bases les Slog sesamin gadeslégéres infantere qul on bien dural 8 souteni pls proches se stuent & des centaines de kiometies. capes enassarl le choe. Pourtan, aucun résutat angie ne se dégage Do fat, ceseénaro catastrophe spnfirat wés probable S#oratondunempscrico do es assaus, car au momento Tissue de a batalle ‘ment la fin de existence de ‘Angola en tant que pays ayeriscoumnsde scheme, ne semble faire aucun doute, un détechement des unités indépendant. De leur c6t, les vainqueurs s’organisent Dots rtaanee, afin de briser les défenses adverses réunies dans le sec: teur de Cuito Cuanavale. En novembre, is parviennent 2 enfermar las restas démoraisés des tivis formations angolaises & 'est de la riviére Cuito, en face de la ville cle-mame, et s'apprétent & les détrue. La situation de la 69 brigade mécanisée et des 21° et 25° brigades lgetes d'infantore est des plus delicates. Retranchées dans leurs positions prés de Tumpo et atest de a vibre Cito, elles sont coupées d’éventuels renforts en raison de Vartileie suc-aticaine qui tient sous son feu le pont principal et la piste d'atterrissage, En outre, UNITA, Contrdle la route de Menongue et se prépare a tendre d’élte dépéchées par Fidel Castro, sous les ordres du colonel Hector Aguilar, monte le 14 féurier une contr attaque avec... 8 T-55 ! Loin de se révéler suicidaire, cette charge surprond les Sud-Afrcains. Proftant do leur entrainement supérieur, les équipages cubains male nent les assailants qui perdent 14 machines dont une dizsine d Olfant Si cotta bonne fortune aun prix avec la destruction de 6 T-56, 'assaut ennemi ast stoppé. Dans lun méme temps, une longue colonne de renforts appa ‘tenant aux FAPLA prend le chemin de Cuito Cuanavele. ‘Ses progrés sont lents carla saison des pluies retarce: son avance. Toujours est: que sa présence pousse la SAW & chercher la victoire plus repidement que prévu. Ratel 20 mm Infantry Flag vonile Suiahskaanse Woomag Reumech OMC « Eland » 90 Mk. VII Pesant 6,14 tones, Bufo sud-tcan at example mimo du anspor de woupos aagté a taguene des mi gree 4 lao on Vd 1000 ices, la viasse maximal ce 99 lost cape Santer dare bush seus, ce quatre oues males peul ever ‘entoaerrain 350 kr. I wanspote onze homes, sll un groupe de combat, dorun plc Dans ces conditions, Pretoria déclenche cing grandes attaques jusqu/au 23 mars, mas les Quatre dernieres se soldent par des revers, rminant le moral des assailants. D'autant que aviation adverse, eyant obtenu la matrise du el, organise de nombreux bombardements sur les postions sud-aficaines. L'utime essaut du 23 mars est ittéralement broyé par les forces Combinées du camp marxiste, au point que le colonel Jan Breytenbach, commandant de la SAW en Angola, envisage un retrait. Laissant erriére lui une arére-gerde de 1 $00 hommes. charges de miner le terain, le gros de aimee se roti progressivement. Bien que chaque beligérant revendique a victoire, la batalla se solde par un pat, car siles Cubains et le FAPLA, ont subi de trés lourdes pertes, la vile n'est pas tombée, bien qu'elle demeure sous le fou des G5. Avec ce succes defensi, Fidel Castro mete gouvernement de Apartheid dens une situation politique et financiére diffcie. A compter de la bataile de Cuito Cuanavale, la Suld-Afrkaanse Weermag perd rogressive: ment sa supétiorté. Le 10 mars 1988, sous le commandement du général Cintras Frias 40 000 Cubains et un plus grand nombre encore de soldats angolais, appuvés par 400 « tanks », un chifre supétiaur & la dota tion entire de chars de la SAW (!), ouvrent un second front 8 ousst, & Calueque, dansla province de Lubango, tandis que des MIG-23 {Un T-5 du cons expldtionnae cuban me hes de combat par TUNITA lo de a atale de Cuto ‘Cuanavelo. len quo ours pees on char sin loud, lee Cubans vont progesswomentEnposer eur bt Mai eat qu st mons sophia cu Tan. son aversare sda fe T-58 est, en adaplé aux conse ci gues rencones dans ale aon cu ghbo. Saute on canon do 100 mim vont uprated aller des coupes ala SAW. Sa simple rept pas Un recours& des matressohisiqus, comme le sytéme destin & conte les missles atchrs "FW tous pares Arica, Ge car cotruer lagemen la vote cubane en Angola, eutralsent les actions aéiennes ennemies. Le 15 mars, apres avoir vaincu I Armée sud-aft- caine, cette armada colossale s’ébranie en direction de a frontiare namibienne, se prépa- rant & encercler les troupes stationnées face 8 Cuito Cuanavale. Dovant urgence della situa- tion, Pretoria rappelle 140 000 réservistes. 'Néenmoine, les mauvaises nouvelles tombent les unes aprés les autres: la chasse cubaine ‘commence ses incursions dans le cel nami- bien, de nouveaux aéroports sont constuits ' proximité afin que les MIG-23 acquirent la supériorit sérienne et, counlées & un réseau rader, des batteries de missiles antiaériens SAB se chargent dinterdir intervention des hicoptéres et des avions de la SADF. Apres Ln affrontement avec un groupement mixts le 27 juin, les Afrikaners 0 retro vers Calueque sous les bombardements agrions et traversent la frantiére namibierne dans aprés-mnidi meme. (Vegmbargo sur les armes impose & ’Atique du ‘Sud se foit on outre durement ressentir et son ‘aviation ast totlement surclassée par las appa- rails sovidtiques utramadernas, Compte tenu des citconstances, Pretoria demande le 27 juin 1988 un cessezle fou, Las raids hostiles sur leurs installations en Namibie et la peur dune nouvelle offensive poussent les Sud-Atiicains 8 finalement accepter la résolution de 'ONU n° 436 et & quitter Angola le 1¥ septembre 1988. Par alors, la Namib accéde &indé- pendance le 1 novembre. Un accord de paix fest finalerent signé le 22 décembre 1988 & New York. De son e6té, La Havane repatrie finalement ses troupes del'Angolale 1 jllet 1991. 420 000 hommes auront ainsi servi la cause » marxiste, Sule terrain, le MPLA et UNITA demeurent hélas face & face, sans ‘aucune solution poitiqua, De manie a limiter le risque de reprise des hostilités, la commu- rauté internationale impose aux deux camps lun embargo sur les aimes. La fin de la présence étrangére en Angola ne met aucunement fin & la guerre, car les deux camps, le MPLA et!'UNITA, s‘afrontent Violemment pour la prise du pouvoir. Melgré Fautorisation du muitipartisme, le mouvement de Jonas Savimb demure ala base une entité militaire, ce qui est d’allours 6a raison dtr. ‘Sensuit une longue période d'affrontements entrecoupée de temps de paix. Chacun des ddoux partis cherchant & emporter en fone tion des artivages 'armes financées par les twafics de diamants, Les tentatives de média- tions de ONU sont toutes das échacs face A ‘bux manceuvres politice-gueriéres des deux ouvances qui secouent durement I’Angola. Finalemont,traqué pares unités d'éite gouver- rnementales, Jonas Savimbi trouve la mort le 22 fevtier 2002. Sa disparition donne enfin la Possibilté ‘ouvir des négociations et un traité de paix est signé, le 4 avil 2002, mettant de cette maniére un terme & 27 ans d'un confit qui aura fait plus de 500 000 victimes et ui n’aura en definitive ét6 résolu que par la force arméo. Angola, la guerre oubliée =] BATAILLES & BLINDES EUS Cr ers Peter y a co eat Ronee Brrr Bee aie Bon de commande é retourner a Troe | Bee] Asnes | Quon | TOTAL uname CARAKTERE. Service abonnemants ; ; 3iaUrotes Avr ae ee feone flowe |esave | {2090 io Prove onnemment de deux ans @ Batallles & Bindés, le5.00€ |75.00€ 85.00 FRANCE: faeaea Corman ncn unio Serr ¢ ister ae ‘smart ou enone wash Loot 9005 ta906 hese saane ‘esr Seponbie urn ee Nowe 1944 We, eo 6.22) a00€ = Tl enacue & rere de Caraktre 8.00€ x CD viremant suite [] Mancat postal — lente arcare tone ans (G darniers chiffes au dos de Ia carte| : avoe = TOTAL ‘ a les trtichersde Spoque, un redoutabl « 68 » lng pour ‘armement principal, un V12 Maybach HL230 P45 do 700 ev, 1 347 exemplaires produits = tl esto ‘male des champs de bataile de la Seconde Guerre ‘mondiale, puissant, massif, effrayent, j'ai nommé le Panzer Vi Aust. E Tiger, premier du nom | Tout somble avoir até dit, écrit et répét6 sur les aspects techniques du Tiger, en angles, en allemand, en frangais et méme en japonais. I faut dire que fa ‘machine, quirvest certes pas exempte de défauts, ade ‘quolimpressionner ses équipages et bien plus encore ‘ses adversaias: les Américains en verront partout, les Brtanniques s'en méfieront comme dela peste et les Soviétiques déploieront des moyens ttanesaues chaque fois que e Panzer lourd pointera le bout de son canon, Le score des Tiger est & la hauteur de la réputation 4e Ia béte, puisau'ils revendiqueront Ia bagatelle de 9 850 chars ennemis déttuits de 1942 8 1945 ; fen prenant en compte les piécas d'artillere et les autres types de véhicules, on artiverat 8 bion plus de 35 000 matérils adverses réduits en micttes ou parts en fumée | HORS SERIE “U COMBAT sraiwamasameares creeps de Tiger, les célébres schwere Panzer-Abtellungen. Le premier tome, que nous vous propasons de réserver des maintenant, couvrira historique de la schwvere Panzer-Abteilung 501, qui opérera en Tunisie puis sur l'Ostfront, jusau’é la 608, qui combattra fen Italie; Ie second tome, & paraitre début 2011 ft pour laquel le moment venu vous recevrez une ptésentation détallée, achévere de traiter des schwvere Panzer Abteilungen de la Heer, en ineluant cele dela « GroBdeutschiand », mais aussi des trois unités SS, sens oublie ls batallns de chassaurs da chars lourds quipés de Jagchiger et Jagdpanther | Chaque schwere Panzer Abteilung aura ainsi droit 8 Uunhistorique assorti de données statistiques (nombre do chars détruits, as et personnaltés, décorations, insignes, organigrammes détaiiés, etc.), suivi d'un album photos, incluant des clichés inécits, et de nombreux profs en couleur présentant les différents typos de camouflages et de marquages tactiques en. {fonction des campagnes et des époques. Notre ambition est simple mais ambitieuse : vous proposer une documentation de référence en francais, tout en mettant 'accent sur Viconographi | en comparaison les Américains assembleront plus de 40 000 Sherman et lee Sovitiques 68 000 T-34 1 Seront studiées les schwere Panzer-Abtellungen suivantes : 601, 602, 508, 504, 505, 606. 507, 608.

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