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DU MEME AUTEUR Le Temps Existenticl. Le Caire, 1945 Le Probléme de la Mort dans la Philosophie existentille (en Frangais). Le Caire, 196, Le Réle des Arabes dans la Formation de la Pensée curopésnne. Beyrouth et Le Caire, 1965-6, Une Martyre de Amour divin, Rabiah al’Adawyyah. Le Caire, 1948, De Iistoine le PAuhisme en Islam. Le Caire, 1945. Abi Yazid al-Bistimi ot le Probleme des Shayahit mystiques, Le Caite, 1989. Bibliographic «'a1-Ghazili. Le Caire, 1961 Bibliographic e'Ibm Khaldoun. Le Caire, 1962. Lidéalisme Allemand : 1, Sehelting. Le Caine, 1965 Edition critique des auvres completes d’Autstort traduites en arabe, 15 volumes. Le Caire, 19471966 et Koweit, 1977-78, La transmission de Ia philosophic grecque au monde arabe. Paris, Vein, 1968 Commentaives sur Aristote perdus en gree. Beyrouth, 197%. Libcole Cyrénaique, Benghazi, 1969 Carnéade de Cyrene, 1971 Synésius de Cyréne, 1971 Les Doctrines islamiques, 2 vols,, Beyrouth, 1971, 1973, Histoire dela philosophic en Islam, 2 vols, Paris, Vrin, 1972. . Histoire de la mystique musulmane, «1, Kowelt, 1975 Immanuel Kant, 4 voluines, Koweit, 197-78, La Morale théorique. Koweit, 1975. Encyclopédie de la philosophic, 2 vols. in, Beyrouth, 1984 ‘Themes et figures de lx philosophic islamique. Faris, 1979. Encyclopédie des Orientalistes. Beyrouth, 1983. Vie de Hoyel. Beyrouth, 1980. ETUDES DE PHILOSOPHIE MEDIEVALE Collection fondée par Etienne Gilson Lx Bis AVERROES (IBN RUSHD) par ‘Abdurrahman Bapawt ARs LIBRAIRIE PHILOSOPHIQUE J. VRIN 6, Place de la Sorbonne, V° 1998, Lato’ du 11 mars 1957 nausea, aun toes ds alias 2 ot 3. de atl A, rune prt, qu les scopic ou productions srcement réservés & Pusae ved opie ean destin une lation caletve tau part gue ks amiss {es courte catiene dans un Bt exemple et illustration, stout repréxenaton ‘Shroducion ital, ou patil aie an ecaneeioment del ater 09 85 18 ‘Toit ou ayant ease ot lite (Atinga ede stole 40) “Cee representation ov reproduction, par quelque post que cet, consiturat done une conefagonssnctionnée pr les Ales 425 et suivants du Code peal © Librairie Philosophique J. VRIN, 1998 Imprimé en France ISSN 0249-7921 ISBN 2-7116-1374-7 PREFACE ‘Av'oceasion du huitidme centenaire de ls mort’ Avero8s, nus avons rouse utile de réimprimer Ia section que novs avons consaerée 3 lui dans note livre Histoire de ta phlosophie en Islam, publi en 1972, et épulsé depuis plusieurs anes. ‘Dans cete ition, nous ajoutons deux études 1) averrots face au texte u'll cononente,publié en 1978 dans un colectit ince: Mult Averroes, édiéavx Beles Letres. 2) Avicenne en Espagte masulmane, publié par estiuto Hispanodrabe de CCaltura, & Madrid en 1982 Dans ledamine de nouveaux textes Eisen arabe le seul texte découvert est Ja premitre moiti du Grand Commentaire (tai) des SEcONos axa Aristate, "Nous avons it, pour la premire fois 2 Koweiten 1984, Dans leméme volume, nous avons été le Cammentaire mayen sur le meme live (at Burin) commentaire qui embrass ensemble dece live, mais qui et assez bee, ‘Si Dieu retarde le terme de noue vie, nous espéroas fae une étude approtondie sur li polfmique d'Avenoes conte ALGhazill. polémique ‘vehement et parfosinjuste :maiselle marque une étape rs importante dans la ‘recherche des appors ele Ia eligionetlapilesophie. “Abdurahman BADAWI aris, edouze novembre 1998 CCuaorrne Paesnien VIE ET @UVRES Aba al-Walid Mubanunad ibn Abmad ibn Muhammad ibn Abmad tbo Aimad ibn Rushd, appelé + le potitls» pour le distinguer du pire et du ‘grand: pre qui furent des juges ot des juristes illustres, naquit & Cordcue {en Andalousie) en 820 de Thégire (= 1126 de JG.) Som grand-pére, |AbO al-Walid Mubammad fut un juriste mélikito, et le juge des juges (di al-qudah) de Cordoue ; 50s foléwis (m avis en réponse & des questions Ae droit} sont encore partillement. conservés!. Son Ms, Abd al-Qisim ‘Abmad, né en 1094, occupa, Ini avssi, fa fonction de juge & Cordove. Voli one notre philosophe n6 dans ung famille de jurstes. Aussi regu Fabord une formation juridique des mains des mattres en jurisprudence’ Apri cette formation juridique, Ibn Rash tudia la médecine aupeés GAbH Ja'far alTrujalit (= de Teyjillo, en Andalousi). (ted apni a ahd ot 2) et Pat ae ok: @) isa tony, Param ley 88, p88 03 BaF see stman pba! Cans teste tm ee i Hom a er te i a ty a ant ein teats ee ot ee Ere Ara caterer sis hoa see, att as 1) ig Ge: a sa pana 1899.24 May 3) meet Shang Mata Pa ug ot a 8 1) Rol Sean sty same’ oma en Hg ate sot tet nb rw ens Ab Bose roitut tabi soe ceet fear de mine: Abo Soran ba 0 coxa Quel fat son maitee en philosophic, quit étudia apr ta mnidesine et Vastronoinie? On ne suit pasa juste. On nous di que ce ful lin Bajja (WAvempace des Latins); mui cola n'est pas possible, pusque Tb Bj sl mort en 1138, quand notze philosophie avait toul juste douxe ans, hion que la similitude de doctrine ot le profond respect aver: leque i parle de ce grand horame autorisont, on un sens general, ly regarer Eomme son slives, comme le remarque Renatt ‘Quant ses seations avec l'autre philosophe andalou de V'époq Ton Tufeyl, Gauthier eroit qu’ ne semblo pas que notre phitosophe Iai onny que plus tard en 1169 ou pou de Lemps auparavant®, Mais est Tin Tufayl qui Pa prdsenté av grand souverain al-mmswakbid (almohade) Abt Yatgub Yosut, fils et suvcesweur du sultan. al-muwabhid ‘Abd ALMw'min. ‘Abd al Wahid al-Marrakishi rapport cette rencontre d'aprés ‘AbO Bakr Bundad ibn Yahya al-Quetubi qui en enlendit le réit de la houcle de son maitre. Voie! comment Ibn Rushd relate cette rencontre si decisive dans sa carrire philosophique et publique ‘sLoraque j'entrat chez Uémnir des croyants (= Yasut iba ‘Abd Mu'min) disaivil je le trouvai seul avee Ibn-Tofal. Geluici commenga, 4 faire mon éloge, 3 vanter ma nobleste eb Vancieunelé de ma famille 1y ajoute, par elle de ss bonté pour mot, des éloges que as loin do mériter. Aprés mavoir demandé ion nom, clu de mon pire el eel de za famille, Pénie ovvril ainsi la conversation : « Quelle est lepinion des philosophies sur Ie cit? EsLge uno substance éterneic, ou bien ati Gommencé? ¢ Je fos saisi de eruinte el (out inlerdib; je cherelai un prétexte pour n’excuser de niponder, of je nial m'éire jamais oceupé de Philosophie ; car je ne savais pas qu'lboTofail et lui étaient convenus tie me mettre a Vépreuve, L'émir des eroyanls eomprit mon trouble, se tourna vers Uho-Tofail, et commenga & discourir sur la question qu'il rmfavail file, I rapporta tout ce qu Atistola, Platon et los autres philo- ophes out dita ee sujet, et exposa en outre I'argumentation des Uséol- fiens musulmans contre les philosophies. Je remarqusi en Ini une puissance de méinore elle que je en auras pas soupgonné méme ches les savants ‘qui voceupent de cos maliéres el y consaerent tout leur temps. Lin, Gependant, sub si bien me mettre 4 aise, qu'il m’amena & patler & mon tour, et quil pal voir quelle étaient mes connaissances en pilsophi. LLorsque je me fus reli il me fit gratifier d'une somme d'argent, «une pellses 'hoaneur d'un grand prix et d'une monture Cette présentation d'lbn Rushd & Vémie des croyants, Yast, «eu fie {la fin de 1168 ou a début de 1169, & Marrikish ot se trouvat la cour du sultan almohade, ct of Iba Tufayl oecupail auprés de Iii a fonction 11) Renan Asa antral, pM, 3° Paria, 186, {2} Var Cem Gautier Jin ofa le se cure Par, 190, pp. 817 {3} Drpri tradveuon de Rena, opp 1647, etext abe we trouve dos “alo Waa sees, 7p. 200216, i Dy. vicerauvns u de viair& partir de 1162, Yan of Abi Ya"qab Yosut succéda & son pare Mais nous savons d'aulre part qu'tba Rushd? se teouva & Marelkish en an 518 h. (1183 JC.) » occupé peut-ire & seconder les vues ’Abd- fetMoumen (= le pire de’ Yusul} dans Vérection des colleges qu'il fondait fen co momont, ot ne négligeant pas pour cela s85 observations astrono ‘miques s!. I eit difele de ne pas aire remonter plus avant le début des relations entre Ibn Rushd et Ibn Tufayl. C'est pourquoi nous eroyons {que ess relations commenctrent beaucoup plos Wt, sans préviver exacte- ment quand Diaulze part, Ibn Rushd eut pour collégue Abi Bakr ibn Zuhe, else Jia d'aaité slide avee AbO Marawin Ibn Zubr (VAvenzoar des Latins), ‘dldbre médecin, auteur da livre al-Taysir, ouvrage de base de médecine Quand Tha Rushd composa son trailé de médecine : al-Kulliyyal (lo Colliget des Latins) sur les généralités de la médecine, it dsira que son fi ALO Marawan Ibn Zubr éerivit un troité eomplémentaire sor les Particlavlés médicales (al;jus igydl), e'estrd-dire los maladies particu lieres & chaque orgone du corpe — afin que lee deux livres fassent un corps complel de médecine, Crest ce qu'Tbn Zubr fit sous Te titre de al Taysr. FRevenons maintenant aux relations entre le sultan Yosuf ibn Ya‘qhb et notre philosopho, Il sible quvaprés eolte présentation, qui fut lout & Vhonnear du souverain el du philosophe : fo premier pour Pintérst qu'il porla & la philosophic et Iétondue de ses connaissances dans ce domaine, ‘tle second pour avoie indisutablement révélé sn valeur philosophique les deux hommes e liérent d'une amilié baste sur une adsniralion réck proque, ot quia bienlOt porter ser fruils. Car, c'est on aceédant & un ‘vn exprimé par Ie sultan qu'lbn Rushd s'attela 4 limmente lche de commenter le corpus avstotdlicen, ce qui lui assurera sa. lore jusqu’s nos jours. C'est Jon Rusha lui-méme,cité par ‘Abd al-Wahid al-Mared- Kishi, qui nous eapporte e fait “Un jour, disait Ibn Rushd, Ibn Tufayl me Gt appeter ot me dit «sk entenln aujourd'hui 'émir des croyants se plaindre de Pobscurité PAristote ot dees traducteurs :« PIDL Dieu, disai, qu'il se rencontrat ‘quclqu'an qui voulat commenter ces tives el en expliquee clairomont le (1, Cet ttmne gut rapporte efit dans son Commentaie wr te De Col, live i,t 171, DM (aril omnia gue ell epean Aves Cranes {neo ones Commenter Verve spd Stas, 157) (Gr thn Tap rani 4 Grade do 1190 T14;pul fat mbdein portion {3) Ceat fom Mahé qui ows rpporte oe at dane epilogue de son Kult (a) Tradl par Renan in op lly 1764, Dety 175 2 ears ice sens, pour les rendre accesibles aus: hoinmes 1». Tu a8 en abondance lout. eo quil faut pour un tal travail, eutreprondsle. Gonnsissant. ta. bavte Intelligence, a péndtrante lucdité et ta forte application A'éLade, j'espére aque lu y sulfiras, La soule chose qui m'empicho de m’en charger, eest Hage od la me vais arivé, joint & mes nombeouses occupations nu sorvice de Vein ‘Mais il semble qu'il ne soit pas rests longtemps auprés du sultan, puiaque on le voit en 565 (1169) reiplir les Tonclions du juge 8 Seville, i il Gerit ov termine les Jewdm2" sur las lives © De geteralione De Parlibue animaline ‘Vers 667 h. {1171 J.-C.) il retourne & sa ville natale, Condcuet: + Cest sans doute depuis cello époque qu'il eomposa see grands commentaires Il e'y plaint souvent de la préoccupation des alfires publigues, qui lui eulévent Te temps et Ta iberté despritnGeessaires pour aos leavaus, ‘Alla fin du preinie livre de son Abrégé de 'Almagete, it dt qu'il « di forcément se borner aux théorémes les plus importants, et il se compare 4 un honute qui, preasé par Vincendio, a0 souve en a’emporianl que les choses les plus nécessires, Sex fonctions Pobligesionl & de feiquents voyages dans les iférentes parties de empire almohade. Nous le trouvons, tantot en dega, tantOt au deli da détevit, i Maroc, & Séville, A Gordoue, datant cos commentaires de cas differents ville. Bin 1178, i derit & Maroc une parlio du De substantia orbie; en 1179.11 achive & Séville unde ss trailés de théologie;en 1182, Yosut 'gppellede nouveau A Maroc, eb le nomme son premier enédocin, on remplacoment. Thm “Tufayl; pois il Iu contre x dignits do grand ki [— Juge dos Juges, ‘di al-qu] de Cortovc, que son pire el son grani-pive cvaient djs possédee e ‘Ala mort de Yosul en 580 h, (1184 J.-C), monka sur Ie rbne almolle son fils Abé Yiisut Ya'qib al-Mansir, qui conserve & Ibn Rustd sos fonctions, comme médecin de la cour, ot sa favour. Tha Rashd séjourna alors presque toujours a Ia cour du sullan, Sos relations avec celui dlevinrent plus inimos, et ils passérent. ensemble des cures entiéres veitant philosophie et sciences vor hi; et ote inlimiuéalla jusqu'su point qu'lbn Hushd Le Lutoysil, lui disant : Gcoute, mon frie (lasma! 1y6 afi). Luiméme s'étonna de Ia place qu'il occupa si vil> auprés dia Souverain cl en pressoatil de mauvais augure ob ipondil. A ceux qui avaiont fhicils de eotle favour : «cola ne mire pas quon ¥en jou, Car ls (= Aba Yasut Ya'qab) m'a favorit d'un coup, pls que j Ba lan S91 (1105 JC.) quand Ja‘gib al-Mansie soppréla. pour franchir le détroit de Gibraltar afin de fairo fa guerre & Alphonse VIII (2) Gomme one wot dupes un rst f° Abd aL Wabi, opp 22,6 Dory {2} Vow unt Aftoges de plstepe Jue e are, pe 2248, Pay 18S {3} Monon sop eit pp. 110 5 Munky ope, pp. 80-25, (4) Vote thn ADt Oya, pad Renan, op ey pL cereus 5 ae Castille, qui se Lerminera par Ia violaie éelatante d’AbA Ya'gib sur les chrétiens dans la fameuse batalle d’Alarcos (aU db, dans les chro. niques arabes), nous relrouvons auprés de lui Thn Rushd a Vapegée de fes faveurs auprés du sultan. Ibn ALI Ussbi‘ah, citant Abi Marawan aLH9ji, dit: squand al-Mansée fut & Cordoue, dans le dessin de faire 4a guerre A Aiphonse (VIII de Castille) il eppela Abo al-Walld ih Rushd auprés de tui, Quand eeluict se présenta, al-Mangir Iui témoigaa un rand respect, le combla de ses faveurs, le rapprochant. de eon siege jusqua dépaser ta place oi: vassit AbO Muhammad ‘Abd sl-Wabld, fils du a-Shaikh Abo Hafy al-HintSU, le compagnon de ‘Abd al-Mu'min, dui fut Te Lroisitme ou fe quatriéme pari les dix {compagnons de ‘Abd al-Mu'min). Get Aba: Mubammad "Abd al-Wahid fub le beau-‘ls l= Mangdr il épousa sa fle, 8 eause de sa haute place auprés dal-Mangar de ce mariage naquit & ‘Abd al-Wahid un fils nommé "Al, qui est rain tenant Te maitre de Miigyyah (= Tunisie) ‘Mais pour des raisons qu'on n'a pu encore élablir, Lbn Rush pert Dientt les faveurs du sultan. ‘Toute les historiens inusulmans se sont perdus en conjectures pour expliquer ley enuses de ealte disgrace. «Les uns Valtribuérent & Pamitié intime qu existail entre le philosophe et ‘Abd Yabya, gouverneur de Cordouo, et frir d'al-MangGr, les autres en cherchérent la cause dans un manque de courtosie envers Uémir des croyanls. ‘Abd al-Wabid ot Thn Abt Usaibi'ah racontent qu'lba Rushd syanl composé un commentaire sur "histoire des animaux, disait, en partanl de la girafe : «J'ai vu un quadrupile de cette espice chez le roi des Berbers, désignant ainsi Yatgib al-Mangir, Il agissat en cela, sli ‘Abd al-Wabid, a la maniére des savant, qui, lor=qu'ls ont & nommer le roi d'un pays, se dispansent des formules élogiewses qu'emploient les courtisans el les seerétaires. Mais eatto iber\é déplut & al-MansGr, qui regarda Vexpression de roi des Berbers (Malik al-Barbar) comme un fulrage. Ibn Rushd dit pour s'excuser que catte expression était une faute lecteur, et qu'il avait cert: Malik al-Borraym (roi des deus eontinenls), entendant par I Afrique el 'Andalousie. Cas deux expressions, on effet, ne st distinguent gure que par les points diacritiques#, ‘A cts deux raisons, on ajoula deux aulres = la premiére concerne une attitude peu respectuelise & gard de V'histoire du peuple de “Ad dans le Goran, & Voceasion d'une pridiction répandu en Orient et en Andalousie apres laquelle, & certain jour, un ouragan s'élaverail, qui déteuirait Vespéce humaine. Un théologien nominé "Abd al-Kabi la rapprocha de ell it A Uta ap Rema, oo OE: Nowe cris ste te Philosophie jive e arabe, Pari, 1869, pp. 413 ty, ; Nemecia Mora onde Averves ca ner alma Chad de Dia, OL (8) E: Renan sep cy pp. 202 No scion te systtme de tration now 1a conan reese ce qui est arrivé aux gens de “Ad, eomnme le raconte Ie Coran. Commne hn Rushd se montra seeptique a V'égard de ce réit, on Vaccuse d’hérsio. "La seconde ext que tles ennemis dln Hoshd se procerérent. us ‘manuscrit autograph de ses commentaires, el qu'ils y lrouvérent ne citation d'un auteur ancien ainsi congue: »La plancle Vinis est une divinit..n. Ils montrérent cotic phrase & Al-Manstr, en Vsclant-do ce {gui prédait,et, T'ateibuant 8 Tbn Rush, ils y trouvéront Veceasion de 1b fai passer pour an polyticiste [Nous eroyons, do notr> part, que lt razon premiére des digrice tion dans le fit qu'il ful dans les honnes graces de Ya'gab alMangie, co rne manque pas d'exciter Veavie des autres hautos porsonnaltés ue ‘cour. Pour le faire perdre sa place auprés da sultan, on 'eflorca de trouver des motifs; c'est alors qu'on invoqua les chets daccusation ei-dessus mentionnés +) manque de courtoisie envers le sullan, en Loloyant ‘eluicd; ) amit intime avee le frie du sultan, Abo Yahva, gouverneur de Cordoue ; c) des Lexles compronnetiants dans aes lives 1) appeler VVémir des eroyants ‘roi dos Berbiires ; 2) citaLion d'un autour gree disant que Ta plantle Venue est une divin, tolge de som contente ; 3) foi Selairée qui m'accepte pas de fables consignées dans le Caran racharnement de sts adversaires fut tel qu'Ya'gil al-Mangir fit par tomber dans le pidge de leurs caloranies. Alors, il conroqua une assomblée de fujahd’ (jristes) pour examiner Ia pensse d'Averross du point de vue de Torlhodoxie musulmane. Comme on s'y altoadait, Tn Rushd fat condasané comme eégaes» du bon chemin de la religion (maraqa min al-din); on enveloppa dans la méme condamnation Te juriste Aba ‘Abdullah ibn Ibrahim al-Usali (= cesLi-die spécialste ties principes de jurisprudence), ce qui démontes Urbs en que co n'est ps surlout la philosophic quien a voulu perséculer on In personne Why Rusha, et que toute cette alfaire n'est qu'une machiralion dos juries (faqaba religieux, machinalion dont histoire non seornent de UEslam mais de loutes les religions est bourrée d'exemples. Ajoutons 4 cola qu’Ya'qab al-Mansur, Vémnir dos eroyante ot le sultan des deus: rives (Afrique du Nord eb 'Andatousie) ful Jui-méme biew insteuit en pilosophie eb grand admiraleur d'Avstole pour ne pas obler & une fampagne contee la philosophic. Tesh done complétemen: foux de prélendre que cette épreuve d'Ibn Rushd avait. quoique ce sit 4 faire vec Ia philosophic eb sa perséeation en pays dIsaen, Pour ealmer les esprils lapagours, le sultan Ya'qdb ordonna d'envoyer Tush on exit & Laeone, polite looalit pros de Cordowe, qui erat € aulrefois hubilée par les julfs aBspagne. Mais eat exil ae dura quo peu de Lemps. Gar, les notables de Sévile, ‘le jour de sa disgrce, plaidérent en favour d'Ibn Rushd 0) 8 Ron wicevauvees 15 ‘Quand fe sultan Ya'qGb fut rentré au Maroe, i pardonna & Ibn Rushd, ct le rappela auprés de lui & Marrékish. Le sultan lui-méme retourna & étude de la philosophic, et nomma Abi Ja"far aDhahabi Inspecteur des ‘médecins et dos étudiants en sciences des Anciens. Mais les sources ne précisent pas exactement nila date de la condaranation, ni la date de le ronlrée de nouveau dans les bonnes gedces du sultan, Elles disent simple- ment qu'lbn Rushd, rappelé par le sullan, est venu & Marrakish, et la il est mort Mais les dates de sx mort sont divergentes 4) te jedi, 9 gafar, en 595 (Ibm al-Abbar, al-Ansari (qui précise ‘qui correspond au 10 décembre )); 8) fin 894 ; afar ou rab I (les trois dates sont données par al-Dhahabi; Jes deux dernieres sont données par Tbn al-Abbie). TI semble que la date de : jondi, 9 gafar, 595 h. soit la vraie, pour les raisons euivantes : 0 décorbre 1198) 4) Lille est altesiée par Mubyi al-Din thn ‘Arabi, qui assista a ses Sunsrailles!; 4) Al-Angiri donne le correspondant en calendvier européen, cest-i- dire ele 10 décembre qui correspond exactement & ln data de'9yatar 3 ©) La presque totalité des historions mosulmans (al-Yaf't, manuse. ane. fonds ar n® 644, f. 141 ; Mubammad ibn ‘Ali, ano, fonds a. n® 616, fal, 184), hn Rushd fut d’abord inhumé & Marrdkish ; ois mois plus bird sea ‘ese furenttransporlés & Cordoue, oils furent enterrés dans la sépulture de su famille, en le cimetiére d'Tbn ‘Abbas. Le sultan luiméme, Ya'qab al-Mansts, est mort un mois plus tae. Tn Rush Iaissa plusieurs file : Tun’ fub médecin et s’appsla,Abg Muhammad ‘Abdullh, les autses furent dos juritse qui occupérent. los fonctions des aids (jurstes) dans plusieurs villages ou ville. Ses qeuvnns Leuvre d'lbn Rushd fut consdérabe, Elle se répartit en six groupes philosophie, Unéologi, droit, asteonomie, phiologie el médecine + A. Guvres de philosophic Tn Roshd est connu surlout comme commentatour des ceuvees| @Aristote. Dou Vadage fameux au moyen age et & la Renaissance ‘La nature interprétgs par Avistate ; Aristoto interprété par Aversots.» (0) Moby seta Ton ‘Ar wut abmoiygoh, yp. 190-200 68, Batag, 93 (= 1870. 16 core nee ces commentaires sont de Lois sates : le grand commentaire (tafsi, fou Sharh), le commentaire moyen (talks), el Vabrégé (ami, ol Jawimi'). Dans le grand commentaire, Ibn Rushd commerce par donner tin paragraple plus ou moins tong du texte, puis il Pexplique d'une fuanidee approfondie, soulevant les problines philologiques,historiques, Uoctsinaux qui sont hnpliqués dans le texte reproduit in exlenso d'aprés lune, traduclion courante qu'lba Rushd choisit pari tes différentes traductions arabes du texte arisloliicien. Ge genre do gran commentaire Fappeile les commentaires du Coran, dou la méme appel ation (tefsr) Samat Thomas d'Aquin ndoplera le mémo procédé dans sos grands com mntaires sur les ceuvres d'Aristote, mais d'une inanire aucoup moins Spprofoudie qu'lbn Rush, Ans note philosophe mérita-it appellation ‘due Gommeatateur par excellence. — Le commentaire moyen (talihts) ‘coumente le Leale paragraphe par paragraphe sans en reproduire chaque fois que es premiers mots, on suivant Vrdre du teste original. Mais le ommtentateur ne manque pas de consigner quelques réflsions person- elles ot des exemple tires de la tradition arabe et anesomane. Dans Te ommcntaire moyen on ae peut pos distinguer ex qui ea d'Arstote ob Ce qui eatd’Tbn Rushd, tant 4 composition est faite d'un sul trait comme Sillsagissait dan ouvrage composé. — Quant aux jamins' (abrégés) Tin Tushd y pale lovjours en son propre nom. + IL exprse la doctrine tly philosople, ajoutant, relranchaat, allant clercher dans tes autres trails co qui compléte fa penste, inteoduisant un ordre et-une méthode do gon choix Kesquels sont antésiours aux autres? Pendant la Renaissance Vopinion fot généralement répandue qu'Tbn Rushd composa ses javdmi? pendant fn jeunesse, se connmentaites moyens dans T'ge mir, ot ses grands Commentaires dans aa vieillsse?. Mais Renan, s'appuyan! sur les décla- falions mimes d'Ibn Rushd, affirme qu'lbn Rushd ene composa 505 fgrands commentaires qu'apets les autres. A la fin de som grand commen- itive aur la Plysique, sehové en 1186, on lit dans les traduetions hebrate ‘ques :J'en ai fait un autre plvs court: dans ma jeunesse*.» Souvent dans Sts conmentaiees moyens, it promet d'en évire de plus développés. Emin, plusieurs des ouvrages d'lin Tush oat des souseriptions qu les traduc~ eure hébreux ont conserves, et qui offrent le moyen de déterminer, jusqu’a un certain point la série de ses travaux Voici ta liste de ces diférents commentaires. tn Pige Aus provem. Vert, 154 bb tac de ion 1582 (20) {al Pail: God. ms roy Tarim. Aen, pars {a] Raman opty pp. 0081. pee vieerauvns 7 1. Granos communraines 1, Tofsir ma ba'd o-fabok (Grand commentaire sur la Métaphysique ‘'Avistota) Man. Leiden, n° 2074, Lut publis par M, Bouyges en quatre volumes : vol. 1, 1988 ; vol. 11, 1942 ; vol, THT, 1949 ; vol. IV (notice), 1982. Beyrouth, dans la collection Bihliotieca Arabica Scholasticorum, Imprimerie Catholique. Mais eelte filition est mal établic et souvent ilisible, par suite du systine Las bizaere adopt par I'éditour dans toutes sts ditions + lolires souvent sans poiats, eo qui les rend illisbles, lecture fausse, appareil critique inmpressionnant mais sans aucune uliiLé pour V'élablissement du texte, ‘aucun profit des sources indirectes + traductions hébraiques et Iatines | Def, Péditeur 4 fait tout ee quill pouvail faire pour rendre le texte d'lbn Roshd aussi intelligible et aus ilsible que possible ! Co qui est lupéliant, est de trouver, pourlant, des gens qui qualifient ce genre Sédition Weston critique #! — En rovancho, les index sont complols is truluelion Inline est iniprimée dans : Opera omnia Aristotali Averrois Gordubensis in ea opera ones, qui ad nos pervenere, Comnien- lari. Venise, 1560, t. VIII, Mf 23269; te, Paul Isradlite, Jarques Mantino, ot dates. 2 Shar klub al-burhin (Grane commentaire sur Les Seconds Analy- tiques d°Avistot}. Pas do manuserit arabs connu, "Tr line, 6, eléo, LH, 1-223 ¥ 4. Shark hilt al-nafs (Grand commentaite sur le De Anima d'Aristoe). as de manusert arabe eonnu. “Te latino, 6d, eile, VIL, fl, Sr-14l w j te, Jacques Montino Une nouvelle ition de cette teaduclion latine fut publige par. Staart Crawford : Averrois... Commentarium snagaum in Aristoteis De Anima libros. Recensuit I Stuart Crawford, Cambridge, Massach. (US. 1963, xxiv-502 p. Corpus Comm. Averrois in Aristotelem... versionum Iatinaruin. 4. Shark alsomd alait't (Grand Commentaire sur La Physique @'Aviatote). Pas de manuserit arabe connu. Tr laine, 6d cilde, LTV. 5. Shark al-sand’ wa al‘dlam (Grand commentaire sur De Codo el _atundo), Pas de mansnert arabe conn Tra laine, 6d. cil, t. Vi, fl B1-14l y j te, Jacobo Mantino. ALDhakabi (ap. Henan, p.'487, IL 17-18) meationne : Stark kia atspiyis; mais ou ne sit pas si cst un vrai Sharh ou un tas (v ciaeasou, n. 10) ts cuaorresmcanen HL. Gomsuraines ovens 6, Talks al-ChatSbal (Commentaice moyen de la Rhélorige WAris- tole). Manuscrils arabes : a) Laurenline de Florence, CLXXX, 545 1b) Leiden, MMDCCEXX (2073). Guitions : Sdition d'une partie du lexte par Favsto Lasinio sous le litre : Hl commento medio diAverrot alla Fetorien di Arisaele, Florence, 1877, La premiére dition complote est calle quo nous avons publide an sire, en 1960 Ibu Rushd : Tauscms al-Khaldbak, aves des notes et une introdction (in, xvi p.) La tr, latine fut imprimiée dans Med. cilée, UML, M. 520-116 r; te. de A. Balmes. ‘Traduction hébraique par R. Tock, 7. Telthis madihal Porphyre (Commentaire moyen sur I'Isagogt de Porphyro). Manuscrita arabes : lop doux manuscrils clés, de Florence ot Leiden Tr. lating, 6d. ciléo, 1, 1125; te. Jaoques Matin. 8, Tallkhis kab al-mayilat (Commentaire moyen sur les Colégores A'Aristote). Manuscste arabes : les deux manuseritscités, de Flotonce tt de Leiden Edition : par Maurice Bouyges : Averrots Talkhip Kitab al-Mapodlat, Beyrouth, call, BAS, Impr. Catholique, Beyrouth, 192, Voie nas obsor. ‘vations sous n° 1, "Tr laine, 6. ctéo, 1, 19.285. ; Ur. Jacques Mantino, 9, alld kitab olibdrah (Commentaire moyen sur le De Inlerpre- latione d'Aristoto}. Mémes manuscrte arabes. "Te lating, Gd. citée, I, ff 41 1-60 v; mime Uraducleur. 10. Talkhs kitéb al-giyés (Commentaire moyen sur Les premiers Analiques). Mémes manuscrits arabes. Tr. lating, dd. citéo, LT, GL r1773 tr Fe. Burana, 1, Talkhis blab al-burhdn (Commentairo moyon sur Lee Seconds Analiquss). Mémes manuserits arabes. ‘Te lating, I, lr 2337j Ue. Pr. Burana, 12, Tolle Hilab aljadal (Commentaire moyen sur Les Tepiques) Mémes manuscrils arabes ‘Te laine, ty ff 178979 r; Ur A. de Bales 1B. Talks kit al-safsofak (Commentaire moyen sur les Reéfutations sophistiques W'Aristoe). Mémes manuserls arabes. "Te latine, Ly fl 274 v.09 yt A. de Bales, 4, Toalkhis itad ol-shi'r (Commentaire moyen sur le De Pootica @’Avistote, Mémes manuscrts arabes, ‘eer ouvnes 9 ition: promitre édition arabe par P, Lasinio sous le tise : 11 Com- ‘mento(media} dé Averro® alla Posica di Arisolele Pisa, 1873, La seconde dition a 66 fate par nous dans notre recucl : ArisOtdlis: Fann al-shi'r ‘va shurdhu al‘arabiyyah li al-Fdrdbt, wa Iba Sind, wa Ibn Fushd. Le Gaire, 103, avec des notes of des claicisements sur Tes pottes ct Ia podsie cis Tr. lating, éd, citée, . TIT, , 1697-168 v; te. A. de Balmes 1b, Talktis at-samé’ alfabtt (Commentaire moyen sur la Plysique Avistate). Manvserit arabe : British Museum, edd, 9061, Tr latine, &, etde, IV; &, Jacques Mantino. 16. Talkhis al-Sam@’ wa al“élam (Gommentaire moyen sur le De Coele ef mondo}. Manuseits arabes : 4) Leiden, n° 1098 (anciennement 2075); 4) Oxford, ne 131, on caractiees hébraiques. Tr. laine, 4. ltée, LV, . 1274-5 te. de Michel Seot? 17. Talthts al-kawn wa af-fasid (Commentaire moyen sur le De Gene- raizne ef corruptions). Manuserts arabes = 4a) Bodley 8 Oxford, n. 131, . 51 qq. 6) Bibliotheque nationale A Paris, Ms. hebr. 1009, en caractéres hébraiques ‘Tr. latine, él cilé,t.V, 1. 275 313 r. Nouvelle dition par F. H. Pobes of S. Kurland, Cambridge (Mass), 1956. Corp. Comm. Averrois. 18. ollhis aldthdr al‘atwiyyak (Commentaire moyen sur les Meléo- rologiques). Manvscrits arabes 4) Bodley & Oxford, n° 131, . 174 sqq.; 1) BibL. Nationale & Paris, Ms. heb. 1009, 48 sqq., en earactires hébraiques Te. lating, 6d. citée, t. VI, Ml 572. 19, Talthis ildd al-nofi (Commentaire moyen sur le De Anima Avistate). Manoserit arabe : Bibl. nationale & Paris, Ms, hebr. 1009, 4H. 102 =qq. dilé par A. F. abAhwéni, Le Gair, 1950. 20, Talthte md bad a-fabt'ah (Commentsire moyen surla Métophysique Aritote). Pas de manusert arabe conn, ‘Tr laine, éd. etd, L. VIII, 57-359 v; tr, elias Cretense Hebrov DL Talkie kids abaldlag (Commentaire moyen sur PEUKique & LNiomaque). Pas de manuserl arabe conn, excepts pour une partie qui se trouve en marge du manuscrit do la traduction arabe do I'Bikique & Nicomoque d'Aristola, manusceit qui se trouve 4 Fis (Qarawiyyin). ‘Tr bine, 4, cite, t. II, 1801818 v; te de Hermann Vallemand. 22, Talhlts abiléhyyét ti Nicolowus (Commentaire moyen sur La Méta- physique de Nicolaus). Pes de monuserit arabe connu, Pas de traduction 0 ‘ouarrme rx Iatine connue. Gité par al-Dhahabi (gpud Renan, op. city p. 497, ll. $9) th par Ibn Abt Usaibi'ah (apud Renan, op. eit, p. 454, 1. 3 28, Talkhis hildb al-hiss wa al-molsds (Commentaire moyen sur le De Senso et Sensalo et les Parca neluralia d'Aristote). Man. arabes Ayé Sophio, n. 1179 a Istinbdl Bibl. nationale & Paris, MS heb 1009 ; Modena, n° 13, Editions: le promiive édition a été fate par nous dans notre recueil Aristitills: fF lnafs, ele, titre latin: Avistotelis De Anima... Averrois Paraphirasis libri de sans eb sensato. Le Gaire, 1964. ~~ Une deuxiéine Gdilion ful faite por Helmut Gatje + Die Epitome der Parva naturalia des Averroes. I. Text. Wiesbaden, 1961. ‘La version hébraique de Mowe ibn Tibbon fut éitée par Harry Blumn- Deeg sous um litee hebrew et-un litre Talin = Averrois Cordubensis Com- pentia librorum Aristolelis qui Parva Naluralia vocantur, Testun Frebraicumm recensuil el adnolationibus ilustravit Henricss Blumberg. Cambridge, Massachussels (US.A}, 1954. Dans la colloction : Corpus Commentariorum Averroa in Arstoalem, consili el auspcits Aeademine Americanae medigevals, Dans 1a méme collection iy a une traduction ‘anglaise par le mite éiteur : Bpitomo of Parva naluralia. Translated from the original arabic and the Hebrew and Latin versions, with notes and introduction, by Harry Blumberg, 1961. ‘ua traduction latine fat éditée, dans la 1aéme collection, vol. 7, sous le ttre ? Averros.. compendia librorum Avistotelis qui Parva Naturale ocantue, Recensuit Aemilia Ledyard Shields, adjuvant Henrico Blum= berg, Gambridge, Mass. (U.S.A), 1949. IIL, Les années (jomden') 24, Jawai kulub Avisfilais ft ababt yy wa e-itahyyt (Les abrégés des livres d'Arisote sur la Physique et la Metaphysique). Manusert arabe Biblioteca Nacional & Madrid, Ms. n® 6000, Bulitions : L’abrégé de la mélaphysique fal publié pour la premiére fois en arabe par Mustafa al-Qabbsni au Caire, puis par Carlos Quiros Rodrigues : Averraes, Compendio de Metafsica, Maid, 1919, avec une traduction eapagnole ot une importante introduction. Tl fat teaduit en sllemand par. van den Bergh : Die Epitome der Metaphyeil des Avecroes, ‘Leiden, 1924, La traduction late fut impriméo dans Wedition de Vers, 1960, &. WIHT, ff 370 7-300 v ; tr. do Jacques Mantino, [Le tout fut publié & Heydorabad, en 1940/7. Cette Edition comprend 4) Paraphrase du De Anima; b) Paraphrase do La Métaphysique; @) Paraphrase des Meléorlogiques; ) Paraphrase du De la Géndrtion al de la Corruption cereus 2 2. Abarat ft al-mantig (mot 8 mot: Le nécessaire en logique). Cost tun abelge de tous les livees de Vorganon dArisote, plus I'eagoge de Pocphyre, Manuserite arabes en caractires hébratques : a) Biblithéque Nationale & Paris, Ms. hebr, 1008; 8) Bibliothaque @'Btat & Muni: Ms, hob 964, Traduction latine, &d cite, Venise 1560, 1, f. 310v-894 5 t 11, 1, 203.281 rj LHL, fl, 140 v-143 v, 168. ne édition du texto arabe do Pabrégé de la Podlique fut donnée par F. Lasinioen appendive & son édition du commentaire moyen 1! commento medio di Avcrroe alla Pectica, Pisa, 1873. 26. Kit ab-bayawan? (Ibn ABI Usaibi’ ah ; al-Dhahabi); kallém fou ‘eli al-hoyawn (ists des ouvrages d'Tbu Hushd, ms de Escorial, n° 879, fol, 82; apud Renan, p. 464)? as de manusert arabe connu. Tr. laine, 6d cite : De porlibus animalium, t. Vly fl. 198 v-270 5 De generaione animalium,t. VII, t, 177-263 «tr. de Jacques Mantino. 27. Jawimi® siyisal Afttin (Abrigé de la République de. Platon ; le ttre arabe ge trouve dans la iste de Escorial, ms 879, fo. 82). bn Rushd, & la fin de son commentaire sur I'Bthique @ Nicomayue a’Avitote, dit que la traduction arabe de La Polligue d'Aristote ne se trouve pas en Espagne, mais d'apets ce que dit al-Farabi on peut conclure, dit Tho Roshd, quien Orient len existe une Uraduction arabe. Comme aucune autre source ne. parle de Fexistonce d'une telle traduction en arabe de la Politique d*Avistote, nous Lenons & reproduire Ye texte méme ‘lin Rushd dans sa traduction latin (original arabe étant perdu) ‘CBE bie explicit sermo in hac parle buius sciontiae : et est ea quae hhabet se in scieatia civil habitudine notitiae qua est. sanitas et aegritado in arte medicinae # et ila quam promisi, est pars quae habet se in ac feientia habiludine effectivae sanitatis ct destructivae aegritudinis ia tmodicina et est in libro etus qui nominatur liber de regimine vitae ct hhondum pervenit-ad nos qui sUmus in hac inswla (Hispania) : quezoad- modu on pervenerant ad nos primitus de isto iro, nist primi quatuour tractalus, donee perduxit ebm ad nos amicus noster vir aobiis domsinas Oma filias Martini, rogata amicorum suorum. Kt Deus retribuet ei pro nobis rogrationem completam. Et forlassia ert aliquis amicorum qui ‘dducet librum in quo est complementum buius scientie, i Devs voluert. ‘Apparel autem ex sermone Aby Nastin Alfarabij quod inventus est in ‘tee iia St vere hoc non contigerit, oi Deus ennlalert inducias via, perscrulabimor de hae intentions lusta mensoram nostri posse » (Mora- Tium. Nichomachiorurs cum Averrois Cordubensis exposilione, lib. X, [317 y, in Opera omnia ArisLotelis,. Averrois Cordubensis in ea opera Gunes, qui ail nos pervenere, Commentari,t. IIT, Venise, 1960, Ayud Corainum de Tridino). n ‘cuamres reat EL Ibn Rush déctare encore dans Ia paraphrase de la Iépublique de Platon qu'il n'avait pas encore vu la Poliligue d Avstole ‘Pars prior huis artis in eo opore continetur quod Aristotees ad [Nicomachum scripit;llera in politicorus libri, de qua et-in hoe quogue Platonis libro, quem exposilue suinus, agelar, Nondum eniin Aristotelis politicos libros vidinnus® (Paruphr. in libros de republica Platonis, £401 y, édilion latine clés, . IID), Done, Tho Rushd, wayant pas trouvé en Andalousie une traduction arabe de La Poliliqae Aristo pour Ia commenter, i s'est contonté de commenter La Ipublique de Platon, I dil que, d'prés ce que rapporte ‘Abs. Nase sl-PSribi, il semble qu'une traduelion arabe de La Politique ie existe en Orient. Nous ne savons pas & quel ondoit de Veuve Pardbtil rere; parce que, d'aprés lout ce qui eal connu des @uvees abl jusqw'a présont, il n'y 2 pas dendroit dou on peut couture ‘que la Uaduelion de La Poliique d'Avistote en arabe ex De estle paraphrase de la Mépublique de Platon, aveun mamuserit arabe neal encore trouvé. Par contre, nous en avons deux traductions ‘@) Traduction lating, imprimée dans Médition cde, t IIL, 491 © 520 faite par Jacques Mantino; by ‘Teaduction hebraique, 6ditée avec une introduction et des notes par 1B. 1.J, Rosealial, sous le ize : Averroer commentary on Plta’s Republic, cited wilh introduction, translation and notes, by B. 1 J. Rosenthal Cambridge, University Pross, 1956. 1n-8, 1337 p, ‘La version cbraique est de Samuel bin Jehudah de Marseille. L'éditeur donne, daprés celts version, une traduction anglaise 2B. al-Jauoio? fi alalefa (abrégé de philosophie). Liste do VEscurial as de manusesit arabe, ni de tr. atine. IV, Connenratnes o1vens 29. Sharl visita iia alt bi al-insdn dP al-Séyigh (Commentaire sur le aité de Punion de Vnlellet avec Mhomme par thn Bajja) Mentionné por Is lato de lBscura 0, Talis shark ABI Nap li-mogdlak of ata min al-giyds (Commen- tire sur le commentaire d'ALFarabt sur le syllogisne [= Les Premiers alytyats) @Aciatole), Montionné par la liste de 31. mapilak finazor Abi Nag al-Pérdbi fi a-mantig wa nazar Arisfaalte (esate sur les ios Ingiques dal-Faedbt et calles d' Aristo). ‘Mentionné par Hon ADI Usabiah. BR Shor magdlat ol-Iskandar fi al"ayl (Gommentaire sur le trailé De Inlet d Alexandre W'Aphrodis). eer ves 2 Montionns por ta lists de PEScurial. existe en hbrew. Voir : Stdns- chneider + Catal Codd, Lugd. Bat, 9. 2L 1B, Livres originawe BR Talhifd attahdfut (Desteuctio destructionis dal-Ghazdli, MAL arabes ; Cambridge, suppl. 338 Yeni Jami” 74; Shahid ‘AU A IstdnbOl 1582 ; Laleli 2490; Tehran 1, 43, 1,712. Tdilions : Le Cai, 1303, 1319, 1320 Seliol. 111, Beyrouth, 180, Tr, laline, 6. city t, X, Ml 1 7.362 v ; le. de Calo Calonymo, Une tra- duction partielle en alermand fut faite par Horton : Die Haupllehren ee. Bonny 1013, $. Van Den Berg Ia traduit.on anglais : Avorrocs’ Tabafot. altahafat, 2 vols, London, 1954, aver des notes BA, Fast l-mayil find bain ashshor'ah wm al-hikmah min al-ibigal (Traits dévisit sur Vaccord do la religion et de ta philosop ie). MM. arabes : Becural eat. 266d, n0 632! ; Madrid, Uibloteca nacinal ans. O13 (anciennement n° 132), Tiditios : la promidee ful publige par Marcus-Joseph Maller 8 Muniel | 1859, daprés le manuserit de FFscurial, sous le itr : Philosophie und ‘Thoologie des Avervoes. Cette édition contient trois Lraités d'Iba Rush, «dans Vordze suivant 8), Fs! al-magil DY Mandhijol-adlla ft ‘agai al-millah ©) Damimak Draprés cele dition, les trois trails ont été imprimés (avee beaucoup de faules) av Caire en 113, 1317, 1819, 1328, ete ‘La meillore tition esl eal de Léon Gauthier = Trailé Décsif (ast eLmopi) sur Paezord de I religion et do la philosophic, suivi de L’Apoen- dice (Dharnims). Texte arabe, traduction frangaise, avec notes et itro- Suction, Alger, 942. Le Loxte ge trouve imprimé en face de Ia traduction frangase “Traductions : a) Trad. hdbratque, & la Diblithique Nationale de Pris, ancien fonds bébroa, n° 345 (voir Munk : Mélanges de philosphie juice el arabe, Paris, 1859, p. 438; M, Steinschneider, Die ebratschen Uchersetaungen des Miltelailere and dio Juden als Dolmetcher, Can:ral Dlalt far Bibliothekenwesen. Beihelt 5, Jahrgang VIL, 1889 ; Besheft 12, aingang X, 1889, * 149) ; 'b). Trad. allemands par Ml J. Muller, publige @ Afunich en 1875 apets sa mort, sous le Lite: Philosophie und Theologie von Averroes. C'est une traduction des trois traités mentionnés ci-dessus ; + per M. Bouyges, Bibl. Arab (1) Dans ctatogue de Cai, DEXNIX, Bar Avabien:Iepona Buti unt, Mets, 100170, 2 vl 184 ~ ne 690d Caaioge Haring Deeb, {es manus arabes de scar, Pari, 14,2 voy 9.487 ul 24 corners c) Trad. frangaise par Léon Gauthier, d'abord en 1900 dans le Recueil ddemmémoires el de leces (publié en "honncur du XIV Gongs des Orientar fintoe tonu & Alger); puis en 1942, remanige, 8° €d, 1948, Celle 2° 6d fomporte la radve. du Fas! et du Dumtmah; 1) Trad. espagnole par P. Manuol Alonso, in + Teologia de Averroes (Ewtudion y documentos), qui comprond la Lraduetion de trois rates: Fail al-maydl (pp. 149-200), alIashf ‘an mandhij (pp. 209-883), qawl fhorrekandlayhi ba'du agbabind (pp. 957-265), le dernier tant une auction espagnole du Dainivash, 'Ibn Rush accompagaée de la traduction laine faite par Raliauno Marlin dans son Pugio Pidei (Mt. 200- 202, Paris, Henault, 1651); «) Trad. anglaise par Georges Haurdni: Averroes : on the harmony of religion and philosophy. translation with introduction and notes, of Ton Rushd's Kita fost ol-maql, with its appendix (Damima)... London, 1961. 96. al-kashf ‘en mandhij badiltah ft ‘ayd'id al-miltah (Méthodes de preaves touchant les dgnos dela religion). TMM, Bibl nacional de Madr, Ms, SOL; Bscurial, 632 (2° 6d, du cata logue), Pour les traductions voir le numéro président. ‘altione + Moller, Munich, 1859 ; d'aprés cote édition, Le Gai, 1319, 19h. 38. Pamtmah i mas'alat alm ab-gadi attalt dhakarahd Abi abwalid {Fast al: maga (Aveuswoice sur Ia question dela stience étemeltesignalée par Abi al-Walld Tbn Fushul dans le Fay! al-magdl). ‘Lea mémos manuserts, lea mémes édilions que n° 4. “Traductions 4) allemande par Mller, op. il 1) frangase par L. Gauthier, op. il, Algor, 1042; 3° 6d 1948 5 «) espaigle par P, Alonso, op. ei, pp. 206-904, accompagnée de Ia Lraducton lating médiévale de Raimondo Martin in : Pugio fidei Ray- tuudi Martini ondinis Praedicatorum adversus Mauros el, Tudaeos, nune primutn in lucem editus... Paris, Henault, 1651, 1 200-202; «4) anglaise par Georges Hauriok intellect S37, mapélah fe iligal alan Bi -insdn (tea sur Vunion do ob de Phone) Manvserit arabe : Escorial ‘Tr latine, ed etée, 1X, Me 95 6-36 ‘Tr allomande por Ilerce * Drei Abkandlunger’... Benin, 1869 ‘Te. expagnale par Morata, 1923 Tr, hébraique [voir Munk, Melanges,p. 437, not), i ast anda anon prin I men wceracuvns 23 Voir : Morata : Los opusculos de Averroes on Ja Bibl. del Escorial 1 Op. de la union del entendimicnto agente con en hombre. Bt Escorial, 1923, 498, Aitab fafohs hal yummkin ao alladht find, 10a hue ol-musaramd bi athapaténis on yogi e-suuoae a-mufrigah bi eleharatin, ow 1% yuri hati toa havea a-mallad alladht kin Avistatlis wa'adand bi allots ona ft hlab al-nafe (Un trite sur la question de savoir st tallest Jpatdrct peut ou non intelliger les formes séparées, question qu’ Aristote vn promis de résoudre dans son livre De Anima), ‘Pas de manuscrt- arabe conn. ‘Trad. Tatine * Ms. a la Bibliotheque Nationale de Pacis, MSE tins 16516, 291, dla bibliotheque de Sain-Mare & Veniso', Ms, VI. wave Tr. alemands par Hannes : Des Averroes Abhandlung « Ueber dic oplichkeit der Conjunction » oder « Ueber den materaiten Intell, Halle, 1892, 1. magia ft Feuhar al-flak (De substantia orbis). Pas de manuierit svabe conn "Tr tine, dit. lls, t. Vy Mf. B19 v-325r Ector le agmie que le magélah ft al-jirm at-samdui (iste de lBseu al}? Renan répond :+La liste de 'Escurial ct Ibn Abl Usaibi'ah mnentionnent plusicuss ouvrages dstinels sous oe tiles. Ba effel, ce Leilé est compost By Gisertations rites & dilférentes époques. Crest un des ouvrages los flusrepandus en hébrou et en latin, Joint Pordinare a livre De Cars, Ja prs place avos eo raité dans le corps ds érits aistotliques» (Hlenon, ‘op. cil, p- 66). 40, mapdlak ft ob-magiyis al-Sharlyyal (tails sur tes. syloginmes hhypothitiques). Pas de manuserit arabe comnu. Meationné par la liste do UEsouril 441, maydtah ft jel turin abnald'y 1 al-mayiyis al-mubelifah (toni aur les conclusions dans tes syllogstues modaus nuintes). Pas de fninuscrit arabe connv. MenGionné par Ia liste de I'Eseurial “42, adm ‘ald qaul AGL Nage fE al-Madthal: + wa aljins wa d-fast ostlarikin...«digeours su ce que dit Abt Nase al-Frabt dana fsayog?: fe genre ol la difference ont en coramu..«). Pas de manuscet srabe fonnu, Mentionné par fa Histe de I'Escurial 148. mopilah ft alsmugaddimak al-masiagan (Lelie sur ta pb ioe mode atinulue). Pas de manuacrt arabe connu, Mfentionné par fa liste (a) Sous ete Bp de inte To eric ne 2 Tracer Aero quale ines materia conjnantur Inlligetio eed. 6 core mean 44. alm ‘alé mas'alah min ol-Soma’ wa alélom (discours sur une question qui se trouve dans le De Goel ef mand) 'Pas de manuserit arabe conn. Mentionné par la liste de I'Eseural 45, magalch fi l-jam’ bain Tigéd al-mashsha?iyyin wa el-mutataltintn nin “ulamd’ alalam fi kayfiyyal wujid adam fl a-gidam wa at hudath curial) = magdlah fi anna mi yotlagidulu al-masishd' an imin min a millalind ft koyfigy dt waft fala mutagdrit fi ol-ma'nd (Ibn AbI Usaib'ah) [Uealé of on dznontre (que ce que les Péripatsticiens pensont ce que les Théologiens de notre ‘ligion pensant aw sujet de existence du monde (son commencement cb Son éleraite) sont proches Pun de l'autre) Pas de manusert arabe conn. Mentionaé par Ibn ADI Usaib’ ab et la liste de VEscurial 46, Kitab 1 alfahs an mash’ waqa‘a fab in abit f itsb ab-Sbit Ii ibn Sind examen de quelques questions qui se trouvent dans ly méta Physique d’al-Shifé” d'Tbn Sind). Pas de manvserit arabe connu. Mentionné par Tb Abi Usaibish AT. kilib fi ma thdof Abd Nag i Arisa Kia a-urkén evn arti two qawaninal-bardhin ool (vee qui traite de divergence coraise par Abi Nosr al-Pérabt & V'égurd d’Aristole dans le live do la Démons- Fration, quant a Vordre, aux lois des démonatrations et aux défisilions). Pas de manuscrit arabe connu. Mentionné par Thn Abi Usaibah. 48. mapilah ft al-radd “ala AOL “AL ibm Sind fi tapsimilé al-mojt ita: mamkin “ale aig, wm mambin bi-dhdthi, wa id wdjib Beghayrihi, toa wijib bicdhilihi (WriUé Wane réponse & Abi ‘AIL Ibn Sin eu sujet de so classification des élres en : contingent au sens absolu, et eorLingent per ee} on nécosaire par autrui, eb nécessaire pers). Pas do manuscil arabe connu. Une traduction labraique se trouve & Ja Bibliotheque Nationale de Paris (ane, fonds, 366). Cf. Munk, Malanges, p. 398 sa 49. mas alah ft al-zaman (question sur Io lemps) Pag de manuserit arabe copnu, Meatiouné par Thm Abt Usaibh. 50. mayiah fi faskh shubhal man itarafa ‘ald al-Hakim wa berhanihi Awujid a-méddah ala, wa tabyin anna burkdn Arista fuwa al-agqe fabmubin (irailé sur la refutation de semblant de preuve de evi qui Sbjecte au Soye (— Aristo) el sa démonstration touchant existence de fa matigre premiére, eb preuve manifeste que Tes arguments 0°6x sur cb sujet sont P'6vidents vert as de manuserit-arabe connu, Mentionné por Ibn Abt Usaii'ah 30. Masi [i o-hikmah (Questions de philosophic) Pas de manuserit arabe conu. Mentionné par bn Abt Usoii'a. Bl. Mogilok i all rif bijihal nazar Abi Nay ft kulubihial-madiah Fi sind'al atemanfq allel: Divylt at-nds, wa bial nazar Ariti fikd, eur avnes| 2 oa miydée ma [i hildbin kilébin min ojed! al-sind'ah al-mawjidah jt Trutub Avistllis, oa migdir ma zad alikhllef ft al-nazar, yatni nazar rayhimé (lraité pour montrer To point de vue q’Abu Nagr al-Farabt ‘Gans ses livres de logique qui se trouvent entre les mains des gens, et le point de vue d'AristoLe dans ss livres de Togique ot ce qu'il y expose, et Exposé de la divergence de leurs points de vue). Pas de ianuserit arabe conn. Mentionné par Ibn Abt Usaibi‘ah 92, mopilok ft alagl(Lraité De inetecta). Pas ide manuseril srabe conne. Mentionné par Tbn Abi Usaibi'h. 53. magaloh (2 aig (traitd du syllogisme). Pas de manuserit arabe conav, Mentionné par Ibn Abi Usail 4. cbmasd'd olrmuhimmak ‘ald kitéb « al-burhdn » U-Arisafls (Questions importantes sur Let Seconds Analyliques @'Aristote) ‘Pat de mantuserit arabe conn, Mentionné par Iba Abt Usaibi'a, 55, kallim hu “ald abmuborrik al-aowal (Discours sur le Promict Moteur Pas de manusert.srabe connu. Mentionné par la liste de I'Escurial 56. masalah fi onn Alla-labiraka wa lala — yotlam al-jus'igydl (question coucernant le fait que Dieu connatt les choses particuldres). Pas de manuscrit arabe eonnu. Mentionné par Ia liste de 'Escurit 57. masalah fi “iim al-nafe ew'ila ‘anhd fa-ajdba fihé (question de pychotogi). as de manusert arabe connu. Mentionné par la liste de Ese 58, mapilah ft"lm al-nafs (Leailé de psychologic) Pas de manuserit arabe conny. Mentionné parla liste de VEscuril 59, mapilah ulhrd fl ‘itm al-nofe (autre traité de psychologe). Pas de imanuscrt arabe conn. Meationné par Ia liste de lBscurial 60, Prolégomines a la philosophie, on arabe, & WBscurial (n. 629)*5 recall de douzo dissertations 1 ur le sujet et le prédicat ; 20 sur les ditions; 30 sur les Proriers ol les Seconds Ai 4 sur les propositions; 65° sur Ia proposition vraie ou fausse {© sur la proposition contingente ou nécessaire; 7 aur Fangumentation ; 0 gor la conclusion I ‘9° sur le sentiment d’al-Faribi Louchant le syllogisme ; 10» sur les facultés de Pe 5 1 aur le sens de Paudition ; 120 sur les quatre qualites (Renan, op. et, p. 68). ial, lytiquesj ti 0) a1 28 couarene msi 6. Livres de thétogie el de jurisprudence 61. Bidéyet el-mujtahid wa nihiyat al-muplasid fi ali (Le point de dépare du docteur aulorisé et le terme supreme du docteur modéré, fn fait de jurisprudence) ‘Manuscrla arabes: TOnis, Zaitounah 2202 (Covdera, Mision 1892, 631); Fs, Qaraviyyin, 1159)00. Editions: Fas, 1927 ; Le Cairo, 1329, 1896, ele; Istanbil, 158 ‘Traduction francaise partielle par A. Laiméshe : a) du mariage, #- de lo disolution (Biddyo, 11, 2), trad. Alger, 1926) des Lestamnis, dos successions, dos jogements. Alger, 1726, 62, Ldisdr al- Mustafa (abrégé du Mula d'l-Ghacali, en orincipes de jurisprudence) Par de manuscrt arabe connu. Mentionné par : Ia liste de I'scurial, thn alAbbie, Ibn Se'id, ab Maqgari (Ll, p. 122d. Doz) (63. okmasd'l al-Jubdiyyah (questions oiseuses en jurisprudence, ainsi nommées par al-Ghazill: lubdlyyah, mol A mol de tarnbour Basque) ‘Pas de manuserit. arabe conn, Mentiouné par la liste de Iscuria Renan (op. ei, p. 74) mentioune fs livres suivants, dont Pauthentiils ‘st hautement douteuse = A. e Vigitia super ervree repertos in tectibus legis eins volumes ; ouvrage mentiouné par Léon I'Atrican? on teoie 65, Des causes du barreau, on teois volumes ; en arabe & 1Bscusal, 10 088. 66. Cours complet de jurisprudence, en arabe & I'Escurial, n™ 1021 et 1022, 67, Traité des Sacrliees; ibid, n° 1126, 68, “raité des Dimes; ibid, n? 1126 69. Des profits ilciles des rois, des peésidents, des usuriers. Ibi, Be 1127 8 rest possible que ces cing derniers ouvrages soient Ibn Rushd te igrandipéret. De méme les deux ouveages qui Tui sont attrbués par Thu Abt Uyaibitah, & savoir : a) lad ol-labgat; b) al-mugaddimal ft a-fgh (Prolégoménes & la jurisprudence) sont d'Tbn Rushd te grand-pére, (1) Le tr eat bate atremment dans nos sours {a} Pate XL, 207. fa) asi ti, pp. 440 60, 48-460 (a) Oma tacos de fa 1) semagudamAtatsmucsbnadt i mat'l alemedawa- att erste’ Lee I), 1 (es Pan Qa 81671, 887)8-—hnpring au Car, TSR ee eppenice As Say Tanytn skeen} 2) aetded, compiles par Ue rang Par 1072, Beers, 08 (ean) ee Vie Brokelmann, GAL}, 9p 7 ‘oo; upp tp 022 wierrawns Fy Comme le remargue fort justement Renan (op. cil, p. 75) : «Aucun des titres donnée par Casini (cestetdine no 65, 66,67, 68, 8) ne se retrouve done tes biographies d'lba Rushd. Gomme il y a'eu trois juisconsultas Calebres du nom fbn Fushd, un surtout : Abd Abdullah Muhammad {bn Umar, qui viva vere 'an 700 de "égire, et dont les Grits ge trowvent AT'Escurials i ne serait pas surprenant qu'ls eussent U4 confondus» D. Liores dastronomie 70. Mukhtasar «al-Majisti» (abrégt de I'Almagest) Pas de manuserit arabe conu. el se trouve en hébreu dans wn grand nombre le bibliothéques. H n'a jamais élé traduit en latin, Gependant Pie ea Mirandole, Vosoius et d'autres en ont eu connaissance » (Renn, op. ell, p- 78). “71. Ma yublaju ilayhi amin kits Tallis ff eal-Majisti (ce dont on a besoin dv livre d'Bucide® (pour comprendre] Almagest) ‘Mentionné par la liste de 'Bscuril. Pas de man, arabe connu, 72 Magilah ft barakat. alata (Ibn AbI Usoibia) = kali Jobs ‘ali barnkat abjiem al-samGvt (lisle de'Bscurial) (De sphaerae caress. ‘Wastenfoli? le regarde comme ideatique au De substantia Orbis (v.eupro, 39), V. Gnasoeaine 7B, al-Darari fi al-naba (ce qu'il est nécessaire de savoir en fait de ‘grammaire). ‘Pas de manuscrit arabe conn. Mentionné dans la liste de l'Bscural 74, Kaléma lay ‘ala b-katimals wa ali al-mushlagg (discours sur le yerbe {mot & mat: le mot) et le nom dérivé Pas de manuserit arabe conau. Mentionné dans Ia liste de I'Bscural. Vi Mépecins: 8. Commentaires 175. Talks Kitab al-pummayst M Gatiuds (commentaire moyen aue te De febribus de Galien). Manuscrit arabe : L'Bscurial, Ms, 879 (1) Cane tp. 16 {2 emu pp. 7% ot a pos tesom om dan emanate (3) Wowtnteld! Cech ds arabzhen Ar. 107 30 couprrec tik 176, Talkhis abla wa at-a'rid (commentaire moyen sur dtu tivee de Golien surfer enuses of les symplimes des maladies}, ‘Manuscet arabe 1 L'Bscurial, Ms. $79. 77. ‘Talks al-quwa al-tabi"yyah (commentaire moyen sur Les faculés atureles de Gatien. ‘Manuscrit arabe ' L'Escurial, Ms. $79 48, Tallkts oba'dd al-élimah (commentaire moyen sur Les arganes seuffvants de Galien) ‘entionné dans Ia isle de UBscurial 79. Talkhis al-mizij (commentaire moyen sur Les Galen} ‘Mentionné dans ta lisbe de I Bscurial et por Ibn Abt Usaib‘as 0, Talkhis atsusfuqussst i Galints (commentaire moyen des Elemente Ade Galion: Hep vv a0? "Trxoxpary ovexgeton.) Mentionné par laste de P'Escural ot hn Abt Uso {81, Talks al-khauns maqildt alil4 nin kitab abadwiyal al-mufradah 1i Galinds (commentaire moyen des Médicaments simples de Galen). Mentionné dans lo liste de I'Escural et par Ibn Abt Ussibi'ah. 132, Sharh eurjdzate Ibn Sind f@ abtibb (commentaire sur le potme Th Sind sor Ia médecine + al-arizal 1 abibb. Mentionné dans la Hste de PEseurial. Manscrts arabes ; Paris (ane. fonds, n® 1056 — en partie}; Bseurial, Oxford, Leiden. Traduction laine, dd. eit,L. IX, f, 178 246 v : Avicennae Cantica cum Avertuis Cordabensis. Couuentaris [Andrea Alpago Dellunensi interprete?] wiClest un des ouvrages les plus répandus d'tbn Rush » (Henan, op- ily, p. 7. inpéraments do 1b, Ouvrages originawe 89, kiléb al-Kuligydt (livre sur les généralités de la médecine), C'est tun s cours complet de médecine en sept livres. Les lives Hl, VI, VI, ont ble réunis por Jeon Bruyerin Champier, sous Ie titre de Colletanea de re mediea # (Renan, op. ell p. 7). ‘Manuscils arabes a) Biblioteca de Sacro Monte de Granada, Ms. 15 1) Riblintecn Nacional de Madrid, Ms, 5013. luition photomécaniqae de manusert de la Biblioteca Sacro Monte de Granads, Teluan, 1M. “Traduction latine,é itt, IX. 7 rA4L rj ff M44 e175 x slivees TM, Viet VIL; te, Jacques Mating et Jean Bruyerino Oarupegio. ‘84. magitah fi ab-tvig (tailé de thésiaque), Manuserit arabe : Eseural, n° 879 (Cast). ‘Traduelion latine, 64, cil, IX, H. 247 252 v. vise auvnes 31 IW en existe une trad. en hébee dans plusiours manuscits, 5, majdlah fi at-miz4j (De tomperamentorum diferent}, Manuserit arabe : Escurial, n° 879 86. mogélah ft o-mizdj al-mu'ladil(traité sur le Lempérament al) Mentionné daas la liste de I'Eseural 87. maqilah fl al-buzie wa al-zar (tesité De spermale). Mentionné daas la liste de 'Escurial ‘Traduction latine, 6d cig, XT, fl 218 220. Ur. de HL Grotonse 188. Canones de medicinis laatiis. Traduction latine dans un manuseril ‘la Bibliotheque Nationale do Paris, Ms. 6949, fonds latin. 89, Murdja'al wa mabitith bain Abi Bakr ibn Tufayl wa bain Lin ushd fl rasmiki teol-dawd? ft Kilabikt al-moustin bi « al-Kulliyydl» {Beulectiens entre Aba Bale ibn Tufayl et tba Rushd au sujet des méd ceaments préconisés par celuiet dans son livre al-Kulliyyét) ‘90. mas lak t nawa’ib alum (Question sue la ievre intermittent}. Mentionné par Th Abi Ujobi‘a, ‘1. maqilah fj ummayst ab‘afan (Leailé sur les Révees putrides). Mentionné par Iba Abt Ussbi‘ah. 92. De Simplicibus en bébreu, différont du n° 81 ci-dessus mentionné ‘et du De simplicibus publiGen latin, qui est que le livre V du Kuliyydt Cunoxotocie pes qxovass n'Tux Resi Renan fut le premier & avoir tent do préciser Vordre chronologique ‘dela composition sles @uvres o'Tbn Rushd, en se basant sur les souscrip= tions qu’ Teufel tonne quelquetois& Is finde ses Hivreso@ il détermine fa date ot le liew de la comporition du live. Voit les résuttals qu'il a tomigaés dans son livre momimental sur Aeerroés el Averroisine(p. 61) ‘Avant 1162 : Le Colliget (ol-Kulliyyat 1169 + Poraphrase sur les livres des Parlies eb de la Ge anima (Seville) 1170 = Commentaire moyen sur la Physique et sur les Analytiques Postérieues (Séville). TI7L = Gommontaire sur le De Caelo et Mundo (Sévile. LITA: Paraplraye sur Ia Bhotorique eh ta FUELique ; comments moyen sar la Mélaphysique (Gordoue), 1176 : Commeniaire moyen sur V'Ethique & Nicomaque, 1178: Quslques-unes des partis du De Substanlia Orbis (Marve). 1179: Voies pour la démonsteation des dogmes religieux [al-kashf ‘ar smanihij al-adilah fad al-miltak](Sévie}, 1186 : Grand commentaiee sur Ia Physique. ation des

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