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Trois jours pour rejoindre l'école de Saattut, début des échanges ce mercredi

Le temps semble déjà être autre. Peu ou pas de rebondissements cette fois-ci pour le voyage qui
nous a menés de Granville à l'île de Saattut, à une quarantaine de km dans le Nord-Est de «la ville»
d'Uummannaq. Le Granville-Paris a été à l'heure, ce qui nous a permis d'attraper le vol pour
Copenhague sans difficultés, et de «dérouler» ensuite le reste du déplacement. Arrivée en cours
d'après-midi mardi à Saattut, après une brève escale à Uummannaq où l'internat des collégiens de
3ème du fjord a offert le déjeuner au « club des 7» (une délégation polonaise de 4 personnes et une
française de 3). Les jeunes se retrouvent, si loin de Chojna, de Granville, et même à quelques
longueurs de Saattut: les embrassades joyeuses sont là. Nous avons à peine eu le temps de manger
mais les adolescents ont pris celui de découvrir l'école de leurs pairs côté «Ile principale», puisque
tous les jeunes de 3ème quittent les villages pour y poursuivre leur scolarité.
A l'arrivée à l'héliport, toutes les personnes de l'école est là et… une bonne part de ce petit monde
semble déjà bien se connaître pour certains (les filles polonaises retrouvent leurs correspondantes de
Chojna). Le temps de descendre vers le goûter de l'école et le froid vous saisit déjà… la lumière
baisse déjà, il est 15h.
Chacun repart assez vite dans son logement d'accueil, Lucas et Maël réussissent à s'acquitter de leur
compte-rendu quotidien entre un tour du village en motoneige et un dîner à l'heure scandinave. Le
lendemain matin mercredi ils sont au rendez-vous de 9h de l'école pour le début de la rencontre.
Ce mercredi (voir Lucas and Maël almost live n°7) commence donc avec les présentations des trois
pays puis un petit tour du village avec tous les élèves de 10 à 15ans de l'école. Seuls les plus grands
nous accompagnent ensuite à la visite du dessalinisateur de l'île, dont le fonctionnement nous est
expliqué par… un ancien élève de l'école aujourd'hui responsable six jours sur sept de l'eau et
l'électricité de tout le village. On mesure assez vite que l'on est en milieu très hospitalier
humainement, et… pour celui qui aurait tendance à ne pas composer avec, plutôt hostile à très
hostile côté nature. Par un -20°C bien établi, l'auteure de ces lignes a eu la bêtise d'enlever sa
deuxième paire de gants pour essayer d'atteindre le déclencheur de l'appareil photo, elle a mis un
bon quart d'heure à retrouver la fin de ses phalanges. Il arrivent cependant aux locaux d'aller tête ou
mains nues (mais pas longtemps quand même).

À plus tard...

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