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DOCTEUR E N THÉOLOGIE
LA CONJURATION
ANTICHRÉTIENNE
Le Temple Maçonnique
voulant s'éleuer sur les ruines de
l'Église Catholique
L e s puissance? de l'enfer n e p r é v a u
d r o n t p a s contre Elle.
(MATTH., XVI. 18.)
TOME II
Siociété Saint-Augustin
Desclée, De Brouwer et C
LILLE, 41 , Rue du Metz
NTI11L O B S T A T :
l u s u l i s . d i e 11 N o v e m b r i s 1 9 1 0 .
H. Q U I L L I E T , s. th. d.
librorum ren^or.
nil'IUMATL'U
C a m e T a c i . d i e 12 N o v e m b r i s 1 9 1 0 .
A. M A S S A H T , v i e . gen.
D n m u s INnititioirti A u t i s t e s .
L'AGENT D E LA
CIVILISATION MODERNE
II. - CONSTITUTION
E T MOYENS D'ACTION
DE LA FRANC-MAÇONNERIE
C H A P I T R E XXIII
sur le rufian. »
Nubius ne se trompa point en appréciant ainsi
Mazzini, et on ne trouve plus trace, dans les archives
de la Vente suprême, d'une communication quel-
conque du pauvre Joseph relative à cette demande.
La menace d'un coup de stylet lui fit rentrer, « a u
fond des entrailles, le sentiment de son orgueil. »
Enfin, pour comble de mystère, les quarante de
la Haute-Vente, eux-mêmes, ne savaient d'où venait
l'impulsion à laquelle ils obéissaient, les ordres à
transmettre ou à exécuter.
L'un d'eux, Malegari, écrit au docteur Breidenstem
en 1836 : « Nous voulons briser toute espèce de
joug, et il en est u n qu'on ne voit pas, qu'on sent
à peine et qui pèse sur nous. D'où vient-il? où est-il?
Personne ne le sait, ou du moins personne ne le
dit. L'association est secrète, m ê m e pour nous, les
vétérans des associations secrètes. On exige de nous
des choses qui, quelquefois, sont à faire dresser les
cheveux sur la tête; et croiriez-vous qu'on me mande
de Rome que deux des nôtres, bien connus par leur
haine du fanatisme, ont été obligés, par ordre du
chef suprême, de s'agenouiller et de communier à la
Pâque dernière? Je ne raisonne pas mon obéissance,
mais je voudrais bien savoir où nous conduisent
de telles capucinades. » Voilà bien le vrai perinde
ac. cadaver* Et ce sont ces esclaves d'un maître qui se
dérobe à tout regard, ces hommes qui se sentent
toujours la pointe du poignard dans le dos, qui
font des lois contre les religieux, par horreur, di-
sent-ils, du vœu d'obéissance!
CHAPITRE XXIV
juif, e x t r ê m e m e n t l â c h e et p e u d a n g e r e u x p o u r c e l u i
q u i e n u s e >> (pp. 192-195) (1).
« E c r a s e z l ' e n n e m i q u e l qu'il s o i t , c o n t i n u e n t l e s
Instructions secrètes, écrasez celui qui est puissant
( c o n t r e n o u s , s o i t p a r l e p o u v o i r qu'il a e n t r e l e s
m a i n s , s o i t p a r s o n . i n t e l l i g e n c e e t l ' u s a g e qu'il e n
fait, s o i t p a r l a f o r c e d e s a v o l o n t é ) , é c r a s e z - l e à
force de médisances et d e c a l o m n i e s ; mais surtout
é c r a s e z - l e d a n s l'œuf. »
O n s a i t a v e c q u e l l e a r d e u r et q u e l l e p e r s é v é r a n c e
l e s j o u r n a u x d e t o u t e s l e s n a t i o n s , s u r t o u t l e s jour-
n a u x f r a n ç a i s et a n g l a i s , s ' a c h a r n è r e n t a l o r s à d é -
PRUDENCE MAÇONNIQUE
LE SUPRÊME ATTENTAT
« Paris, 2 1 février 1 8 / 8 .
» Aujourd'hui sera un grand jour. La paix venue
de Berlin est peut-être la conciliation faite avec le
Vatican. On a nommé îe nouveau pape. C'est cet élé-
gant et raffiné cardinal Pecci, évèque de Pèrouse,
à qui Pie IX avait essayé d'enlever la tiare, en le
nommant camerlingue. Cet Italien, encore plus di-
plomate que prêtre, est passé au travers de toutes
les intrigues des Jésuites et des clergés exotiques.
Il est pape, et le nom de Léon XIII qu'il a pris me
semble du meilleur augure.
» Je salue cet événement plein de promesses. Il
ne rompra p j s ouvertement avec les traditions et les
déclarations de son prédécesseur, mais sa conduite,
ses actes, ses relations vaudront mieux que les dis-
cours, et s*il ne meurt pas trop tôt, nous pourrons
espérer u n mariage de raison avec l'Eglise.
» Léon G A M B E T T A . X
« Paris, 2 2 février 1 8 7 8 .
» Je sais un gré infini à ce nouveau Pape du nom
qu'il a osé p r e n d r e ; c'est un opportuniste sacré. Pour-
rons-nous traiter? CM lo sa$ comme disent les Ita-
liens.
» Léon G A M B E T T A . » ( 1 )
qu'en particulier.
M. l'abbé Fonssagiives, admis à se faire entendre
à Tune des réunions de la société à la suite de la
publication de son livre UEducation de la pureté,
fit cette observation : « Ou bien votre enseignement
sera incomplet, il a u r a pour but unique d'effrayer,
et il pourra produire de fâcheux effets sur certaines
imaginations. Ou bien il sera complet, il compren-
dra les moyens préservatifs et il pourra justement
être taxé d'immoralité. »
L'enseignement complet ne préserve nullement. Dans
sa leçon d'ouverture de cours prononcée le 31 jan-
vier 1902, M. le professeur Landouzy a pu faire cette
observation : « Est-ce que les élèves en médecine
en contact dès l'abord avec les maladies vénériennes,
n'ignorant rien des risques qu'ils courent, sont moins
meurtris que leurs camarades du droit et des lettres ? »
Cet enseignement est donc : 1° inutile; 2° sou-
verainement immoral. Que penser de ceux qui veu-
lent l'imposer à toute la jeunesse de France? Que
penser du succès obtenu dans l'œuvre de démorali-
sation entreprise par la Franc-Maçonnerie pour que
des hommes bien intentionnés — car il y en a dans
cette société — croient que l'on en soit arrivé à ce
point qu'il soit devenu nécessaire de généraliser u n
tel enseignement!
Enfin cet enseignement ne répond-il pas au vœu
de Vindex, à son affirmation : « C'est la corruption
en grand que nous avons entreprise. »
A cet enseignement donné dans les lycées, les
écoles et les patronages laïques, s'en joint un autre
en pleine rue, que les pouvoirs publics n'ignorent
392 L'AGENT DE LA CIVILISATION MODERNE
1
et aux besogneux. C'est une magnifique enseigne , et
il y a toujours des sots disposés à se compromettre
au service d'une\consphation dont un prince quelcon-
que semble être l'arc-boutant ( 1 ) »
C'est dans une société S E C R È T E que les recrues
ainsi captées sont introduites, d'où qu'elles vien-
nent.
— Société, sans doute, dira quelqu' un ; mais se-
crète ? On connaît u n grand nombre de ceux qui
la composent. Leurs noms remplissent un gros vo-
lume qui vient d'être publié. On connaît leurs lieux
d e réunion : les loges. On sait la date de leur assem-
blée générale annuelle : le convent ; et des comptes
•rendus de leurs séances sont publiés.
Et cependant, malgré cette notoriété et cette pu-
blicité, la Franc-Maçonnerie est vraiment une so-
1. Le Monde maçonnique a publié, vers le milieu de
l'année 1883, un tableau de l'histoire de l'Espagne pen-
d a n t ce siècle. Il y dit que tous les événements i m p o r t a n t s
gui ont en lieu en ce p a y s sont le lait de l a franc-maçonne-
r i e ; que l a reine Isabelle et son fils Alphonse lui ont dù
le trône, et q u e c'est grâce à l'énergie du Grand-Maître
q u e F e r d i n a n d VII a m a i n t e n u l'abrogation de la loi sa-
lique en Espagne.
Il n'y a p a s que les u s u r p a t e u r s qui soient a u x m a i n s
d e la franc-maçonnerie. A l'avènement d'Edouard VII a u
t r ô n e d'Angleterre, l'Evénement de Québec publia ces ren-
seignements :
« Albert-Edouard, prince de Galles, est le plus émment
franc-maçon qui soit sur t e r r e , non seulement du fait qu'il
devient roi d'Angleterre, mais parce qu'il est grand-maître
d e s g r a n d e s loges d'Angleterre, d'Irlande, d'Ecosse et d u
P a y s de Galles, et qu'il est aussi grand prieur de l'ordre
d e s Chevaliers d u Temple e n Angleterre et grand patron
d e l'ordre Ancient Accepted Hcotlish Rite of Frseniasonry
d a n s le Royaume-Uni, a y a n t reçu le 33e i dernier degré
0
d a n s cette b r a n c h e de la franc-maçonnerie.
» Il appartient à Tordre m a ç o n n i q u e depuis .jplus d e
trente-deux a n s ; et il n'y a pas, dans le monde entier,
de m e m b r e qui prenne une p a r t plus active à son dévelop-
pement. D a n s la position r o y a l e qu'il occupe et par lu
h a u t e fonction qu'il remplit dans l'ordre maçonnique, il
414 L'AGENT DE LA CIVILISATION MODERNE
II. — INITIATIONS
1
Quels avantages Fautorifé supérieure retire-t-elle
de cette organisalion ? Le voici.
Un'maçon du premier degié, un apprenti, a le droit
de savoir tout ce que savent tous les autres apprentis.
Il peut aller dans tous les autres ateliers ou on tra-
vaille au grade d'apprenti, mais non dans aucun dis
ateliers où on travaille d'un grade supérieur au sien.
De même d'un maçon du second degré ou compa-
gnon, de même encore, du maçon arrivé au grade
,:
de maître, 3 degré. Il sait tout ce qui se pa^sc dans
arrête, pour cette raison bien simple, c'est que devant nous
il n'y a rien...
» Eh bien ! s'écria tout à coup mon interlocuteur, main-
tenant que je vous ai dépeint la franc-maçonnerie, laissez-
moi imaginer un autre mode d'association secrète. Elle
serait d'abord très restreinte. Elle comprendrait, par exem-
ple, mille adeptes au maximum. Chacun des membres aurait
été éprouvé, sous tous les rapports : intelligence, énergie,
habileté, souplesse, ténacité, etc., et cela, non seulement
pendant des jours, ni pendant des mois, mais pendant des
années — de longues, de patientes années. Ce n'est pas
tout : à cet individu, mis pour ainsi dire en observation
s o u s l'œil de l'Occulte, la puissance secrète qui l'environne
i
Raisonnons donc.
Il y a un grand fait qui domine toute la question,
c'est l'existence même de la Franc-Maçonnerie. Elle
existe depuis des siècles. Quelqu'un l'a créée.
Etant donné qu'elle est non seulement séculaire, mais
internationale, ce quelqu'un dispose de moyens d'ac-
tion puissants et universels. Depuis deux siècles au
moins qu'elle fonctionne au milieu de nous, on ne
sait encore ni comment, ni pourquoi, ni pour le
compte de qui. On le cherche, on le soupçonne, mais
C'est malgré elle et malgré les efforts qu'elle fait
pour se maintenir dans le mystère, qu'on arrive à
en savoir qnelque chose. Si cette secte existe, elle
a u n e raison d'être. Son fondateur avait u n but, sans
cela il ne se fût point mis en peine de créer un orga-
nisme si vaste, si compliqué. Mais ce qu'il faut
considérer surtout, c'est qu'il est fait pour dérouter
ses associés eux-mêmes et les aveugler tout en les
faisant servir à l'accomplissement de ses desseins.
L a maçonnerie, en effet, nous l'avons vu, par sa
double organisation, est constituée de façon à per-
mettre à une autorité invisible de s'exercer s u r elle
de la même manière que l'autorité maçonnique
s'exerce sur le monde profane. Tous les rouages
de l'organisation maçonnique sont façonnés et agen-
442 L'AGENT DE LA CIVILISATION MODERNE
IV. - SUGGESTIONS
s o n n i e r d a n s s e s c h a n s o n s , le p o r n o g r a p h e d a n s s e s
d e s s i n s , le p r o f e s s e u r d a n s s e s c o u r s , l ' i n s t i t u t e u r
dans ses classes, tous répandent, sous différentes
f o r m e s , l ' e n s e i g n e m e n t q u ' i l s ont reçu, l e s i d é e s d o n t
i l s ont é t é i m p r é g n é s , l e s m o t s d'ordre qui l e u r
s o n t c o m m u n i q u é s (1).
Il n e f a u t p a s c r o i r e q u e c e s m i s s i o n n a i r e s de la
V. — SUGGESTIONS ANTITRAD1TIONALISTES
« a n c i e n r é g i m e », « d î m e », « p r i v i l è g e s »; s o u s le
s e c o n d E m p i r e , « le p r o g r è s »; l o r s d e la r é c e n t e
p e r s é c u t i o n e n A l l e m a g n e , « le K u l t u r k a m p f »; e n
F r a n c e , a u 16 m a i , « le g o u v e r n e m e n t d e s c u r é s ».
A u j o u r d ' h u i , c e q u i e s t le p l u s e n v o g u e , c'est, a v e c
l e « c l é i h ' a l i s m e ;> (1), « la s c i e n c e », « la d é m o c r a -
tie » et « l a s o l i d a r i t é » : l a s c i e n c e c o n t r e la foi,
l a démocratie contre toute hiérarchie religieuse, so-
c i a l e et f a m i l i a l e ; l a s o l i d a r i t é d e s p l é b é i e n s c o n t r e
t o u s c e u x qui font o b s t a c l e à l a l i b r e j o u i s s a n c e
d e s b i e n s d e c e m o n d e , r i c h e s q u i l e s p o s s è d e n t et
p r ê t r e s qui e n i n t e r d i s e n t l ' i n j u s t e c o n v o i t i s e ; s o l i
d a r i t é a u s s i entre t o u s l e s p e u p l e s , qui, d'un b o u t
d u m o n d e à l'autre, d o i v e n t s'entr'aider p o u r bri-
s e r le triple j o u g d e l a p r o p r i é t é , d e l'autorité e t d e
l a religion.
P. 110.
4nG L'AGENT: DE LA CIVILISATION MODERNE
1. L'Organisation du Travail, p. 3 5 5 .
CORRUPTION DES IDEES 497
1. Apocalypse, Xllfjie.
500 L'AGENT DE LA CIVILISATION moderne
1. Rom., XII, 2.
CORRUPTION DES IDÉES 531
CIVILISATION MODERNE
LA CONSTRUCTION DU T E M P L E
LE TEMPLE
I- - N E F POLITIQUE
CHAPITRE XXXVIII
LA RÉPUBLIQUE UNIVERSELLE
L'F.glise et le Temp'e. 37
CHAPITRE XLI
1. Les Etats-Uni*
e r
d'Europe. Revue publiée par Charles
Lemonnier, 1 mars 1877.
2. TJ Ennemie sociale, par M. Rosen, de race juive.
3. Réimpression du Journal officiel de la Commune.
30 mars, p. 106.
L'IDÉE DE R É P U B L I Q U E U N I V E R S E L L E EN FRANCE 589
1. Ibiâ., p. 527.
590 L'AGENT DE LA CIVILISATION MODERNE
DE FORMATION
1. Barruel, t. V, p. 224.
L'Église et le Temple. 3B
f)94 L'AGENT DE LA CIVILISATION MODERNE
e
A la fin du XVIII siècle, ce projet de gouverner
le genre humain tout entier, par une Convention uni-
que, placée au centre du monde et composée des
députés des Conventions établies dans les anciens
royaumes réduits à l'état de départements, pouvait
e
paraître fou. Mais aujourd'hui, à l'entrée du X X
siècle, où nous voyons le globe entier sillonné par
les fils télégraphiques, les chemins de fer, et les
steamers, le messie attendu par les Juifs pourrait
facilement tenir le monde entier dans sa main, et
le gouverner par une Convention centrale en rapport
'avec des Conventions locales.
On peut voir dans Deschamps, t. II, p. 150 et suiv.,
l'aide que la Convention, puis Napoléon, reçurent de
la franc-maconnerie en Allemagne, en Belgique, en
Suisse et en Italie, pour essayer de former les Etats-
Unis d'Europe, acheminement vers l'Etat-Humanité i l ) .
Le projet n'a jamais été abandonné; l'exécution a
subi plus d'une fois des reculs, mais pour être re-
C'est la s e c o n d e f o i s d e p u i s u n s i è c l e q u e l a m a r i n e
française est démantelée. A lâ veille de la prise
d e l a B a s t i l l e , c e fut e n f a v e u r de l ' A n g l e t e r r e , cette
f o i s il p a r a î t q u e c ' e s t a u profit d e l ' A l l e m a g n e .
L'aviation. — E n m a r s 1910, l o r s de la d i s c u s s i o n
- d u b u d g e t , fut p r o n o n c é u n d i s c o u r s q u i s e r é s u m e
L'Église et le Temple. 40
626 L'AGENT DE LA CIVILISATION MODERNE
IL - N E F RELIGIEUSE
CHAPITRE XLIII
TRANSFORMATION DU JUDAÏSME
A ISAAC-ADOLPHE CREMIEUX
PRÉSIDENT DE L'ALLIANCE-ISRAÉLITÈ-UNIVERSELLE
TRANSFORMATION DU JUDAÏSME 631
L'Église et le Temple 4i
CHAPITRE XLIV
L'ISRAÉLITISME HUMANITAIRE
1
L'idée d'une religion humanitaire commença à M
manifester à la même époque que colle de la Répu-
blique universelle, c'ost-à-dira vers la fin du XV11L
siècle; mais elle avait été conçue antérieurement.
Un écrivain franc-maçon, Henné am Rym dans son
ouvrage Allemcine Kuliurgeschicht (T. IV, p. ~l-0
L'ISRAÉLITISME HUMANITAIRE
SE RÉPAND EN EUROPE
CHAPITRE XLVII
LA CHRÉTIENTÉ.
1. Page 367.
CHAPITRE XLVIII
CHAPITRE XLIX
I. ^ LA GNOSE.
religion de Satan.
De m ê m e qu'aux temps du paganisme, il y avait Un
culte secret et une doctrine ésotériqne qui n'apparte-
nait qu'aux initiés, livrant au vulgaire ce qu'il pou-
vait porter et donnant satisfaction à ses instincts
religieux dans le naluraiisme; nous voyons renaître
SATAN. SES CONSTRUCTIONS ACTUELLES 725
r
Martinisme avait été restauré par le D Papus, de son
vrai nom Encausse, un des lucifériens les plus dan-
gereux du siècle. Le Martinisme avait été fondé en
1754 par un Juif portugais Martinez de Pascfuelly ;
son premier disciple avait été Louis Claude de Saint-
Martin, ce qui fait que la secte a-une double raison
pour s'appeler le « Martinisme ».
Le Martinisme dérive directement de la Kabbale
juive. Il eut une grande part dans les horreurs de
la Révolution. A l'heure actuelle, le Martinisme en-
globe la plupart des groupes occultistes et sans lui
la gnose n'aurait jamais pu arriver de la théorie à la
r
réalisation; Le D Papus en est le Grand-Maître à
vie, et il préside un suprême conseil dont les mem-
bres sont élus à perpétuité. Il réunit autolur de lui
des jeunes gens instruits dont plusieurs sont deve-
nus des maîtres en science magique. Puis il réalisa
cette entreprise colossale de fonder des groupes éso-
tériq\ies qui aujourd'hui sont répandus par tout l'uni-
vers civilisé et sont une pépinière de hauts lucifé-
riens. Papus dirige une revue intitulée Hiram, et il a
fondé un Institut de Hautes-Etudes hermétiques. Les
cours durent trois ans et donnent droit à des diplô-
mes. Il n'a jamais moins de cent cinquante élèves.
Le martinisme compte aussi trois degrés. Ce qui
fait la puissance de Tordre, c'est que l'initiateur peint
n'être connu que de deux personnes : celui qui l'a
initié lui-même et celui qu'il initie. Ainsi s'établit
la chaîne du silence si nécessaire aux associations
occultes. Dans le sein même de l'ordre bien des F. -,
n'arrivent à connaître qu'un petit nombre d'entre eux.
L'initiateur a pour devoir de ne pas perdre de vue
celui ou ceux qu'il a initiés.
A paît ces trois degrés, l'ordre en comprend u n
autre qui constitue une sorte de tiers-ordre marti-
732 L'AGENT DE LA CIVILISATION MODERNE
II. - LE SPIRITISME
1. Tusculanes, I, 16.
SATAN. SES CONSTRUCTIONS ACTUELLES 737
CHAPTTRE X X I I I
Ventes et Haute Pente. 315
CHAPITRE X X I V
L'œuvre propre de la haute vente . 337
CHAPITRE X X V
Prudence maçonnique . 351
CHAPITRE XXVI
Le suprême attentat. 361
CHAPITRE X X V I I
Inanité des efforts contre H chaire de Pierre 374
CHAPITRE X X V I I I
Corruption des mœurs . 382
CHAPITRE XXTX
Corruption des idées . 403
II — L'Eglise et le Temple 47 1« s
751* TABLE DES MATIÈRES
CHAPITRE X X X
Corruption des idées (suite). — II. Initiations 421
CHAPITRE X X X I
Corruption des idées (suite). — ÏII. La machine à corrompre 429
CHAPITRE X X X I I
Corruption des idées (mité). — I V . Suggestions 445
CHAPITRE X X X I I I
Corruption des idées (suite). — V. Suggestions antitiaditiona-
listes ' . 457
CHAPITRE X X X I V
Corruption des idées {suite). — VI. Propagande par le colpor-
tage et par les écoles 473
CHAPITRE X X X V
Corruption des idées (suite). — Y II. La Perversion du langage 490
CHAPITRE X X X V I
Corruption des idées (sitité). — V l l l . L'Esprit maçonnique . 501
CHAPITRE X X X V I I
Corruption des idées (mité) — IX. Maçonnisme et Évangile
LE TEMPLE
I. — N e f p o l i t i q u e .
CHAPITRE X X X V I I I
Vers nu état social nouveau 535*
TABLE DES MATIÈRES 751*
CHAPITRE X X X I X
!
L'État, souverain maître de toutes choses . 551
CHAPITRE X L
La République universelle 565
CHAPITRE XLI
L'idée de République universelle en France 578
CHAPITRE XLII
La République universelle en voie de formation . 593
CHAPITRE X L U I
Pour quelle race et par quels peuples ?. 61$
LE TEMPLE
IL — N e f religieuse.
CHAPITRE XLIV
Transformation du Judaïsme . 621)
CHAPITRE XLV
LMsraélitisme humanitaire. 642
CHAPITRE XLVI
D'Amérique, la Religion humanitaire se répand en Europe . 657
LE TEMPLE
I I I . — L e s M a î t r e s d<* l ' œ u v r e .
CHAPITRE XLVII
I. Les Juifs : Xeur action dans la •chrétienté*. 67î>
751* TABLE DES MATIÈRES
CHAPITRE XLVT1I
Les Juifs : Le terme de leur ambition . 689
LE TEMPLE
IV. — L e g r a n d architecte.
CHAPITRE X L I X
I. — Satan : Sa rentrée dans le monde chrétien. 708
CHAPITRE L
Satan: Ses constructions actuelles. — I. La G-nose. 724
CHAPITRE L l
Satan: Ses constructions actuelles. — II. Le Spiritisme 73<i
! e
I m p r i m é p a r D e s c l é e , D e Bronwer et C Lille. — 6798.