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pp
|
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]
?n voit apparaître les deux grandes classes de problèmes à résoudre :
|
0
÷l s¶agit de vérifier que ces tassements restent admissibles pour
l¶ouvrage.
la valeur absolue du tassement, c¶est celle des tassements
différentiels qu¶il faut limiter c¶est-à-dire la différence entre les
tassements des différents points du même ouvrage.
Si L est la portée entre deux appuis d¶un ouvrage on limitera les
tassements différentiels à :
!
|
"
º
|
Un sol est dit
[
?n appelle
|
!
"
Le calcul des tassements en mécanique des sols est rendu complexe
du fait de
pratique à décrire par une
"
"
#
2ans le cas d¶un sol, la loi de Hooke n¶est donc pas immédiatement
applicable. (La loi de Hooke est une loi de comportement des
solides soumis à une déformation élastique de faible amplitude.)
?n peut cependant définir un module de compressibilité
déterminé expérimentalement et variant avec la charge appliquée.
r
?n admet cependant que dans chaque intervalle où est
constante la loi de comportement est linéaire.
`ussi détermine-t-on de façon séparée et à partir de différentes
méthodes, les ¦ puis les
Î
p#
$
#
$%
& !#!
'
| $%$
$
Ce principe est le suivant :
|
İ|
İ
|&
İ|& İ
?n aura en général dans un sol de poids volumique ´ :
|
p
$%
(
#
)*
#)'
||
p
$%
#)'
!#
?n utilise la formule de Boussinesq qui donne la contrainte verticale
en tout point M d¶un milieu élastique non pesant chargé par une
force ponctuelle verticale Q:
>
3 [
' 2
cos @
2 Ë
|]
|0
Cette relation peut encore s¶écrire :
|º
|[
p
$%
#)'
#'
|
|r
a
|Î
|
p
$%
#)'
##
]
]|
]]
p)'
+
$
'
La contrainte verticale
d¶une distribution de charges de
longueur infinie en forme de remblai et à la profondeur (fig.6.6) est
donnée par :
]0
]º
'
÷l s¶agit bien d¶une valeur de contrainte
d¶une
distribution de charge. `insi, lorsque le remblai à deux
versants, ne pas oublier d¶additionner l¶action de la partie de
droite à celle de la gauche cf. le schéma ci après:
][
!
$
#
& #
$
#
Lorsqu¶on ne cherche qu¶une valeur approximative des
tassements et des contraintes, on peut se contenter de la
diffusion simplifiée suivante des contraintes normales.
?n suppose qu¶il y a une diffusion uniforme des contraintes
avec la profondeur, limitée par des droites faisant un angle ü
avec la verticale :
]
]r
##
$%!!#
#'
Soit un remblai de barrage ayant les dispositions constructives suivantes :
]
La valeur de ÷ et ÷¶ sont lues sur l¶abaque 4 de ce chapitre:
Ce qui donne:
0
0|
0 | (
$
$
$
0]
Les déformations dans les sols grenus sont dues à deux causes :
2¶une part un ré-enchevêtrement des grains qui provoque une
diminution de l¶indice des vides.
2¶autre part une déformation des grains eux-mêmes sous
l¶action des forces qui s¶exercent à leurs points de contact (cas de
sollicitations extrêmes très rarement rencontrées en pratique)
00
$
),
$
#$
0 |
'
n milieu sec (sable sec, roches, «) la déformation est quasi
instantanée.
Par contre, dans un milieu parfaitement saturé (sol fin ou sol grenu),
au début c¶est l¶eau qui prend tout l¶effort.
Celle-ci se met alors en mouvement conformément à la loi de
2` CY (V ù k.i) et s¶écoule à une vitesse qui est fonction de la
perméabilité du milieu.
Progressivement, les grains solides se substituent à l¶eau pour la
transmission des charges.
0º
Lorsqu¶on charge un sol non saturé, les efforts se transmettent
instantanément au grains et la déformation est quasi-immédiat. ?n
peut estimer que le sol se comporte comme un milieu pseudo-
élastique.
n milieu complètement saturé, après un chargement rapide, c¶est
l¶eau même qui prend tout l¶effort. Cette eau se met en mouvement
conformément à la loi de 2arcy et, dans la transmission des charge,
les grains se substituent progressivement à l¶eau qui s¶écoule à une
vitesse fonction de la perméabilité du milieu. au bout d¶un certain
temps toutes les charges se transmettent directement de grain à
grain.
0[
`u bout d¶un certain temps, toutes les charges se transmettent
directement de grain à grain, l¶eau interstitielle ayant repris, en
chaque point, la pression initiale telle qu¶elle existait avant la mise
en charge du milieu.
?
#
.
La figure ci-contre
rend bien compte
du phénomène
de consolidation.
0
Considérons un cylindre rempli d¶eau sous un piston muni d¶un petit
orifice ? et reposant sur un ressort prenant appui sur le fond du
cylindre.
xerçons maintenant une force O sur le piston. Cette charge est tout
d¶abord prise en compte par l¶eau du cylindre. Cette dernière
s¶évacue lentement par l¶ouverture ?. Le ressort est comprimé
progressivement et il arrive un moment où ce ressort équilibre la
force F :
l¶eau est à nouveau à la pression atmosphérique et son évacuation
par l¶orifice ? s¶arrête. Le système prend ainsi son équilibre final.
0r
Cette dernière s¶évacue plus ou moins lentement par les
interstices entre les grains représentés schématiquement par
l¶orifice ?.
L¶équilibre final, en milieu saturé, se produit au bout d¶un
temps qui peut varie pratiquement de quelques minutes, dans
les milieux sablo-graveleux très perméables, à plusieurs
années ou dizaines d¶années, dans les argiles très peu
perméable.
0Î
÷l faut mettre l¶accent sur un point très important: la variation
du volumes des grains argileux est pratiquement nulle sous
l¶action des contraintes relativement faibles que l¶on rencontre
généralement en mécanique du sol.
Par conséquent toute diminution de volume d¶un échantillon
d¶argile saturé ne peut être obtenu qu¶au prix d¶une expulsion
d¶eau.
0
º
p$
!
#$
#$
º|
L¶expérience montre que le sol continue à tasser une fois la
consolidation primaire achevée. Cette nouvelle phase de tassement
s¶appelle ¦ ¦
lle est due à des modifications dans l¶arrangement des grains du
squelette solide (cf. tassement des sols grenus).
)
"
*
#
p
$+$
$
$
$$
$
$
$
$
$
$$
$ $$
$$$
$$ $
$
$$
$
º]
º0
p#
$
Ôous les sols se déforment sous les charges qui leur sont appliquées,
avec des amplitudes qui peuvent aller de quelques millimètres à
quelques mètres.
La prévision de ces déplacements est demandée par les nouvelles
normes de calcul, pour vérifier qu¶ils seront acceptables par les
ouvrages à construire.
L¶amplitude des déformations du sol dépend de la nature et de l¶état
du sol et des charges appliquées.
Ces charges sont limitées par les conditions de stabilité qu¶il faut
respecter lors de la conception des ouvrages.
ºº
n pratique, les fondations superficielles de bâtiments sont
construites sur des sols relativement résistants et subissent des
déformations faibles, que l¶on peut habituellement estimer par un
calcul linéaire.
º[
Le tassement est la composante verticale du déplacement du sol en
surface, sous l¶effet des charges qui lui sont appliquées.
2ans le cas des sols à grains fins, le tassement est fonction du temps.
º
!#!
)$
$
##
$
Le calcul même des tassements est obtenu par différentes méthodes
selon le binôme (type d¶ouvrage/nature du sol). ?n distingue deux
principales méthodes :
ºr
ºÎ
'
º
p#
$
)$
#"
Pour calculer les tassement d¶un sol sous l¶action des charges
extérieurs, on doit évaluer préalablement les valeurs des
pressions effectives, en chaque point du milieu sur un élément
de surface avant et après chargement.
Pour déterminer la surcharge à chaque niveau, on admet en 1ére
approximation, que le sol est élastique, homogène et isotrope,
et on est ramené à un calcul d¶élasticité linéaire.
[
'
[|
3) L¶évaluation enfin des déformations résultant des pressions
verticales exercées. ?n assimile le massif compressible à un
assemblage des échantillons en forme de galettes disposées en
piles verticales. ?n connait par le calcul effectué en 2) la pression
appliquée sur chaque échantillon élémentaire.
[]
p#
$
)$
$,"
!#!
Soit un massif soumis à un système de charge (P). n un point
V Ë du massif, le tassement total
, est donné par la relation :
[0
`
[º
Le tassement total sous la charge est :
[[
'
[
-$,
$
./
Cet appareil permet d¶évaluer l¶amplitude des tassements ainsi que leur
évolution dans le temps des ouvrages construits sur des
. ÷l
décrit des tassements spécifiquement de type oedomètrique (tassements
sans déformation latérale).
º | ,
L¶appareil comprend (Fig. 6.9) :
1. Une cellule contenant
l¶échantillon,
1. Un bâti de chargement.
[r
Les organes essentiels de la cellule sont :
Un cylindre en métal contenant l¶échantillon,
2eux pierres poreuses assurant le drainage des deux faces de
l¶échantillon, c¶est-à-dire les disques drainants inférieur et supérieur
(pierres poreuses)
[Î
a$
$
$
[
Le sol est placé dans une enveloppe rigide, on exerce sur sa partie
supérieure une pression variable à l¶aide d¶un piston et on mesure les
affaissements observés +
"
.
?n détermine ainsi la relation entre les
et les
.
Les sols ce sont des mélanges de solide, d¶eau et de gaz. Les sols
présentant de forts tassements sont les sols saturés. ?n fera donc les essais
en milieu saturé.
$$
$$
$
$
$
$$ $$
"$
$
$
$#$
$
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|
º $-
$
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+$
$( /01
]
p!+
[ | 2 "
"
?n applique à l¶échantillon de sol
des
contraintes normales croissantes qui sont généralement : [ 3
3 º 3 4 3 | 3 0 3 º 3 | | [ % Sous chaque palier de
chargement, et après quasi-stabilisation du tassement (24h dans la
pratique 5 tassement total fait), celui-ci est mesuré.
0
p+
$
#!+
º
%
, on préfère, dans la pratique, utiliser une
courbe donnant plutôt la variation de l¶indice des vides e en fonction
de Log(ı) (ı pour lessai , ı dans la réalité).
Les variations de l¶indice des vides étant reliées aux variations de h
par la relation :
".
÷l faut noter que compte tenu du type de tassement considéré
(oedométrique); Cette relation nest plus valable pour un tassement
de type pressiomètrique
[
r
L¶essai ?ediométrique permet de définir :
1) Le module ?ediométrique :
Î
Comme , est fonction de la charge. Les valeurs usuelles de
sont de l¶ordre de 100 à 3000 bars pour les sables, de 1 à 10 bars
pour les argiles molles (cf. remarque, avec un tel module un sable ne
tasse pratiquement pas !).
2. Le coefficient de compressibilité c¶est l¶inverse du module
oediométrique
3. L¶indice de compression Cc : C¶est la pente de la courbe e ù log(ı)
dans sa partie après ıC:
Le tassement n¶est
produit que par la
réduction des vides
r
appel:
e0: indice des vides initiale du sol
h: est la hauteur initiale du sol
ıÃ0: est la contrainte effective initiale du sol
ıc: est la contrainte de consolidation
ǻı : est la variation de contrainte subie par le sol
r|
r]
+
#
?n obtient ainsi deux courbes formant une boucle
particulièrement caractéristique (fig. 6.11).
"
"
"
"
r0
rº
[ $%+
$
$
$$
"$
6
La courbe oedométrique de compressibilité d¶un sol peut être
modélisée de la manière suivante :
Une première partie `B à pente très faible,
Une deuxième partie BC à pente forte.
Cette pente dans le diagramme (log(s),
e) est appelée comme nous lavons vu
ci-avant
et est
notée" , tel que :
r[
1. Cette relation peut encore s¶écrire en considérant deux points
quelconques M1 et M2 appartenant au domaine des pressions
considérées :
r
0 Les essais oedométriques sont longs et très coûteux. Plusieurs
auteurs ont tenté de trouver des corrélations entre les caractéristiques
oedométriques et les caractéristiques d¶identification.
SKMPÔ?O propose en particulier pour les argiles normalement
consolidée la formule :
rr
p
$
#$
01#
rÎ
lle est en générale égale au poids des terres qui correspondent
à la profondeur où l¶échantillon a été prélevé mais elle peut
être supérieure à cette valeur si l¶érosion a attaqué la surface
du sol ou si le poids d¶un glacier à disparu ; le sol est alors dit
sur-consolidé.
r
[ 0$2
$
$
$$
$
$
$$
"
$
$ $
$
$
$
Î
[ º $2$$
$
$
$
$
6
$
p
Î|
Soit ǻı l¶augmentation de contrainte due à la charge à la profondeur z. La
contrainte effective passe de la valeur avant chargement à la valeur
après chargement.
Î]
et le tassement de la couche de sol d¶épaisseur est alors :
$ $'
Si les couche sont normalement consolidé (ıcù ıV?), lexpression
devient :
Î0
"
κ
p
| 8
| | ,
Soient :
S le tassement primaire final
St le tassement obtenu au bout d¶un temps t
Î[
|
)
$
#$
$
*')
Hypothèses :
1- La couche compressible est homogène isotrope et
saturée,
2- L¶écoulement est unidirectionnel
3- La loi de 2arcy est applicable
4- Le coefficient de perméabilité k est constant dans la
couche compressible
[- Le milieu est infini dans le sens horizontal
6- La surcharge provoquant la consolidation est uniforme et
appliquée instantanément.
Î
L¶étude théorique concernant l¶évolution du tassement en fonction
du temps fait intervenir un paramètre sans dimension qu¶on désigne
par facteur temps Ôv. ÷l est défini par la relation :
Îr
ÎÎ
Soit U % le pourcentage de tassement réalisé au bout d¶un temps t.
Le tableau suivant donne les valeurs numériques de U en fonction de
Ôv c¶est-à-dire en fonction de t
Î
Ce tableau peut être représenté approximativement par la relation :
$, $#$
$ $
$
$2
La procédure utilisée pour tracer la courbe de consolidation consiste
à mesurer les variations de hauteur de l¶éprouvette en fonction du
temps sous une charge constante (pour des conditions de charge
identique).
Le temps 9 correspond au début du chargement. ?n mesure les
tassements à des temps variables, par exemple, | 3 3 0 3 |
3 3 [ 3 | 3 3 º 3 3 º
Ceci permet de tracer point par point une courbe dite courbe de
consolidation donnant les variations de hauteur de l¶éprouvette en
fonction du logarithme du temps. fig. 6.16
|
]
0
n appliquant la théorie de la consolidation, la courbe de
consolidation donne pour un essai suffisamment prolongé, la
consolidation secondaire. L¶intersection des tangentes aux deux
branches de la courbe définit la fin pratique de la consolidation
primaire correspondant à et sur la figure.
2e même, la valeur correspondant au début de l¶essai est définie
par une construction graphique (voir pour la méthode lexemple
ci-après).
Soit le point à mi-distance entre et ; c¶est la valeur
correspondant à un degré de consolidation.
?n en déduit le temps t .
º
?r pour U ù 0,[ on a Ôv ù 0,197 (Cf. formule ci-avant),
sachant que la cellule oediométrique est drainé haut et bas (üù
4) et que la cellule fait 24 mm de hauteur (H ù 24 mm)
[
##
Soit un Cuve à pétrole, de diamètre 20 m et 16 m de haut, dans le
port de Y`?UO2 au Cameroun.
Compte tenu de la densité du pétrole (0,9) et du poids du bac, la
charge répartie est de l¶ordre de 1[ t/m2 ou encore 1,[ bar.
Le fond du bac ayant une épaisseur de l¶ordre du centimètre, il est
considéré comme souple.
2éterminer la valeur du tassement du centre du bac au bout d¶un
temps infini
2éterminer le temps au bout duquel 80 % du tassement sera achevé.
2onnées :
r
Î
|
2
#
!
p
$
#
p %&2
'
'''
(f)*+,*,
| |