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II. On se propose de trouver sur ]0, +[ la solution f de l’équation différentielle linéaire
(E) : xy’ + (x–2)y =0 où y est une fonction numérique de la variable réelle x,définie et
dérivable sur ]0, +[ telle que f(1) = 1 .
2
1) On écrit pour 0<x, h(x)= 1– . Trouver sur ]0, +[ une primitive de h.
x
2) Résoudre sur ]0, +[ l’équation différentielle (E).
3) Déterminer la solution f de l’équation différentielle (E) prenant la valeur 1 pour x=1.
1 -x
III. Soit (E) l’équation différentielle y’+ y = e où y est une fonction numérique de la
2
variable réelle x, définie et dérivable sur ℝ.
Extraits de formulaire :
Dérivées et primitives
3 1
I 1) On écrit pour 0<x, r(x)= = -3( ) et R(x)= -3 ln x : R’(x)= r(x).
x x
Sur ]0, + ∞[, les solutions de (E) sont toutes les fonctions x ↦ Ce3lnx = Cx3 où C est une
constante réelle.
2) Pour f solution de (E) sur ]0, +∞[ on écrit pour 0<x, f(x)= Cx3 où C est une constante réelle.
Alors f(1)= C(1)3=C et f(1)=3 pour C=3.
Finalement la fonction f cherchée est définie par f(x)= 3x3 pour 0< x.
1 2
II.1) On écrit pour 0 < x, H(x)= x – 2 ln x et ainsi : H’(x)= 1– 2 ( ) = 1– . On a bien :
x x
Pour 0<x, H’(x)=h(x) .
x2 x 2 2
2) On écrit pour 0<x, r(x)= 1 h( x )
x x x x
R(x) = H(x)= x– 2 ln x ; R’(x)=h(x)= r(x).
e-R(x) = e-x+2ln x=e-x e2lnx = e-x x2
Sur ]0, +∞[, les solutions de (E) sont toutes les fonctions x ↦ C e-x x2 où C est une constante
réelle.
x 1
2) On doit remarquer que x et que –x= (-1)x pour dire que:
2 2
La fonction x ↦ x/2 a pour fonction dérivée x ↦ 1/2
La fonction x ↦ -x a pour fonction dérivée x ↦ -1 et que la fonction x ↦ e-x a pour fonction
dérivée x ↦ (-1)e-x.
x x 1 x
3) À partir de l’égalité h(x)= e , on obtient : h’(x)=(1/2)e-x + (x/2)[-e-x]= e x e x ,
2 2 2
1 1
soit : h’(x)= e x –h(x) . Finalement h’(x)+ h(x) = e x pour tout réel x.
2 2
.
Tscp 1 Devoir n°2
1 –4x
I Soit (E) l’équation différentielle y’+4 y = e où y est une fonction numérique de la
5
variable réelle x, définie et dérivable sur ℝ.
dx
II On se donne l’équation différentielle (E) : (3t +2) + 3x = 3 + 3 ln(3t+2) où x est une fonction
dt
dx
numérique de la variable réelle t, sa fonction dérivée, avec 0≤ t.
dt
1°) On écrit pour 0≤ t, t)=ln(3t+2) ; dériver Vérifier si est une solution particulière de (E).
dx
2°) Résoudre sur [0 ; +[ l’équation différentielle (E0) : (3t +2) + 3x =0.
dt
3°) Trouver la solution générale de (E) sur [0 ;+[.
4°) Trouver la solution particulière f de (E) telle que : f(0)= 0.
Extraits de formulaire
Dérivées et primitives
u'
Opérations (ln u ) ' ; (e u )' u' e u
u
II. On considère maintenant la fonction f définie par f(t)= t/2 + 5/8 + (3/8).e–4t pour
0 t. Soit (C) la courbe représentative de f dans le repère orthogonal R=(O, i , j )
1°) Calculer f’(t) ; étudier clairement le signe de f’(t) suivant les valeurs de t. En déduire les
variations de f.
2°) Prouver que (C) admet une asymptote (D) au voisinage de +, on déterminera l’équation
de cette droite (D). Etudier la position de (C) par rapport à cette droite.
3°) Déterminer l’équation de (T) la tangente à (C) au point d’abscisse 0.
4°) Tracer les droites (T) et (D) ; tracer (C). On pourra utiliser la feuille jointe à compléter
ln 3
où on précise que t0 = ; que peut on dire de la droite d’équation x = f(t0) ?
4
III. (C) est le cercle trigonométrique associé au repère orthonormé R= (O, i , j ) du plan.
a) Placer sur (C) les graduations 0, /2 , -et -
b) Faire apparaître géométriquement sur des supports convenables les graduations
Arc cos (-0,8), Arc sin (-0,6), = Arc tan ( 1,2) et = Arc tan ( -0,8) (sans
utilisation de calculette, avec les explications ou les constructions nécessaires) .
On pourra utiliser la feuille jointe à compléter.
Nom :
Tscp1 Document réponse
▶ Représentation graphique du II 4°)
x
f(t0)
t0 t
▶ La figure du III
Y
(C)
O X
tscp1 Corrigé du devoir n°3
I.1°) On écrit pour 0 t, r(t)=4/1=4 et R(t)=4t : R’(t)= 4. Les solutions de (E0) sur
[0, +[ sont toutes les fonctions t↦ C.e-4t où C est une constante réelle.
2°) On écrit pour 0 t, x0(t)= t/2+5/8 = (1/2)t + 5/8 et x0’(t) = 1/2 et on a ainsi
1 4t 4 5 1 1 5 6
x0’(t) + 4 x0(t) = 1/2 + 4 (t/2+5/8) = 2t 2t d’où
2 2 8 2 2 2
x0’(t) + 4 x0(t) = 3 + 2t pour 0 t .
Finalement la fonction x0, définie par x0(t)=t/2+5/8 pour 0 t, est une solution particulière de
(E) sur [0, +[.
3°) (E0) est l’équation différentielle homogène associée à (E), à la solution particulière x0 de
(E), trouvée à la question précédente on ajoute toutes les solutions de (E0) pour obtenir toutes
les solutions de (E) sur [0, +[. Il s’agit de toutes les fonctions : t↦t/2+5/8+ C.e-4t où C est
une constante réelle.
4°) xA étant une solution particulière de (E) on écrit pour 0 t, xA= t/2+5/8+ C.e-4t où C est une
constante réelle : xA(0)= 0/2+5/8+ C.e-40= 5/8+C et xA(0)= 1 pour C= 1–5/8=8/8–5/8=3/8.
Finalement xA(t)= t/2+5/8+ (3/8).e-4t pour 0 t.
t 0 t0 +
f’(t) -1 – 0 +
f(t) 1 f(t0)
2°) On utilise la limite de référence lim e x =0, comme lim -4t = - on a lim e-4t=0.
x t t
-4t -4t
On a : f(t)= ( t/2 + 5/8 ) + (3/8) e pour 0 t, avec lim (3/8) e = 0. Cela prouve
t
que la droite (D) d’équation x=t/2+5/8 est asymptote à (C). D’autre part 0<e-4t, soit
0<(3/8) e-4t pour 0 t : C’est la preuve que (C) est au-dessus de (D).
3°) (T) a pour pente f’(0)= -1 et (T) passe par le point de coordonnées 0 et f(0)=1 ; 1 est donc
l’ordonnée à l’origine de (T). (T) a donc pour équation x= -t+1.
4°) On trace (T) et (D) en utilisant leurs équations, on place la tangente à (C) au point
d’abscisse t0 ; elle est horizontale et a pour équation x = f(t0) . Ces 3 droites vont permettre de
donner une meilleure allure à (C).
(D)
(T)
(C)
f(t0)
t0
III À partir de la graduation -0,8 de l’axe des abscisses, on obtient sur (C) la graduation
telle que 0≤ ≤ et cos : Cela signifie que Arc cos (-0,8) .
À partir de la graduation -0,6 de l’axe des ordonnées, on obtient sur (C) la graduation telle
que - /2≤ ≤ /2 et sin : Cela signifie que Arc sin (-0,6) .
La droite (D) est tangente à (C) au point de coordonnées 1 et 0 ; elle est graduée. À partir
des graduations 1,2 et -0,8 de (D), on obtient les graduations et sur (C) telles que :
-/2 < </2 et tan = 1,2 soit Arc tan 1,2 =
-/2< < /2 et tan = -0,8 soit Arc tan (-0,8) =
(D)
Y
1,2
/2 1
(C)
-0,8 O 0 X
-
-0,6
(-0,8)
(– /2)
Tscp1 Devoir surveillé n°4
ère
1 partie
dx
On considère l’équation différentielle (E) : +2x= 0,7+t où x est une fonction numérique de
dt
dx
la variable réelle t, définie et dérivable sur [0, +[, est la fonction dérivée de x.
dt
dx
1) Résoudre sur [0, +[ l’équation différentielle (E0) : +2x=0.
dt
2) Soit φ la fonction numérique définie sur [0, +[ par l’égalité : φ(t)= 0,5t +0,1. Vérifier si
est solution de l’équation différentielle (E) sur [ 0, +[.
3) Résoudre sur [0, +[, l’équation différentielle (E).
4) a) Déterminer la solution particulière f de (E) telle que : f(0)= 1.
1
b) Calculer l’intégrale I= 0 f (t ) dt
2ème partie
(S)
O i | X
G
Un solide (S) se trouve au repos sur une surface horizontale jusqu’à l’instant t=0. A partir de
l’instant t=0, on le soumet à une force horizontale constante et le solide (S) se déplace suivant
un mouvement rectiligne en étant soumis à une force de frottement proportionnelle à sa
vitesse. Le centre de gravité G de (S) se déplace sur l’axe (O, i ) (voir le schéma ci-dessus) et
on établit à partir de la relation fondamentale de la dynamique que la vitesse v du point G est
une fonction numérique définie et dérivable sur [0, +[, solution de l’équation différentielle
dV
(E) : 5 + 2V= 9.
dt
dV
1) Résoudre sur [0, +[ l’équation différentielle (F) : 5 + 2 V=0.
dt
2) Chercher une fonction constante, solution de (E) sur [0,+[.
3) Résoudre (E) sur [0,+[ .
4) Sachant v(0)=0 calculer v(t) pour 0 t.
5) Soit pour 0t, x(t) l’abscisse du point du point G sur l’axe (O, i ). x est une fonction définie
dx
et dérivable sur [0, +[ telle que (t)=v(t) pour 0 t.
dt
Sachant que lorsque t=0 le point G se trouve en O calculer, en fonction de t, x(t).
Extraits de formulaire :
Dérivées et primitives
f(t) f’(t) f(t) f’(t)
2ème partie
1) On écrit pour 0 t, r(t)=2/5=0,4 et R(t)=0,4.t : R’(t)=r(t).
Les solutions sur [0, +[ de l’équation différentielle (F) sont toutes les fonctions
t↦ C.e-0,4.t avec C constante réelle.
2) Pour fonction constante sur [0 ; +[, on écrit avec k réel constant, pour 0≤ t, (t)=k et
’(t)= 0 : 5 ’(t) + 2(t) = 2k.
n’est solution de (E) sur [0 ; +[ que si 2k = 9 soit que si k = 4,5.
Pour la suite on écrit pour 0≤ t, (t) = 4,5 : est une solution particulière de (E) sur [0 ; +[.
Finalement sur [0,+[, les solutions de (E) sont toutes les fonctions t↦ 4,5+ C. e-0,4.t où C est
une constante réelle.
4) v étant une solution de l’équation : (E) on écrit pour 0 t, v(t)= 4,5 + C. e-0,4.t et
v(0)= 4,5 + C. e0= 4,5+ C ; v(0)= 0 pour C= -4,5.
Finalement : Pour 0 t, v(t)= 4,5 –4,5. e-0,4.t= 4,5.(1–e-0,4.t).
4,5
5) Pour 0 t, x’(t)=v(t)=4,5 + (-0,4 e-0,4t)=4,5+ 11,25(-0,4 e-0,4t ) d’où en passant aux
0,4
primitives : x(t)=4,5.t +11,25 e-0,4t+c pour 0 t, où c est une constante réelle. Alors
x(0)= 4,50+11,251+c= 11,25+c et x(0)=0 pour c= –11,25. Ainsi pour 0t,
x(t)= 4,5.t–11,25+11,25 e-0,4t.
tscpi1 Devoir surveillé n°5
La qualité de la rédaction où on justifie clairement et précisément les calculs intervient pour
une part importante dans l’appréciation des copies.
Une machine à compacter est constituée d’un bloc d’acier appelé marteau ; ce marteau se
déplace le long d’une tige placée verticalement.
L’étude physique montre que la vitesse v (exprimée en mètres par seconde) est une fonction
du temps t (exprimé en secondes), solution de l’équation différentielle (E) :
dy dy
+4 y = 4 + e-4t où y est une fonction de la variable réelle t avec 0 t, est la fonction
dt dt
dérivée de y.
On admet que v(0)= 0.
Partie A
dy
1) Résoudre sur [0, +[, (E0) : +4 y = 0.
dt
2) Avec a et b réels constants, on écrit φ(t)= a +b t.e-4t pour 0 t.
a) Calculer ’(t) + 4(t) en fonction de a, b et t.
b) Calculer a et b pour que soit une solution particulière de (E).
3) Résoudre (E).
4) En déduire la fonction v définie dans l’introduction.
Partie B
Pour la suite on admet que la fonction v est définie par v(t)=1+(t–1).e-4t. On note C la
représentation graphique de v dans le repère (O, i , j ).
1) On a les deux limites de référence : lim (1/ex)=0= lim (x/ex) . Comme lim 4t = +,
x x t
a) Montrer que l’on peut écrire v(t)= 1 + (4t/e4t ) + ( 1/e4t ) où et sont
deux réels constants.
b) Que donne lim v(t) ? Qu’en déduit-on pour le tracé de C ?
t
2) Vérifier, en présentant les calculs, si v’(t)= e-4t(5–4t).
3) En déduire les variations de v. Pour quelle valeur t₀ de t, la vitesse v est elle
maximale ? Quelle est la valeur maximale prise par v ?
Partie C
T étant un réel positif ou nul, la distance parcourue par le marteau entre l’instant de départ
T
(t=0) et l’instant t=T est D = 0
v(t ) dt où v(t)=1–(1–t)e-4t .
1) En faisant une intégration par parties calculer en fonction de T, l’intégrale
T
I= 4(1–t)e-4tdt.
0
2) En déduire l’expression de D en fonction de T.
Extraits de formulaire :
b b
u(t )v' (t )dt [u(t )v(t )] u' (t )v(t )dt
b
Intégration par parties : a
a a
f(t) f’(t)
e αt
(α ℂ) α. e αt ℂ
tscpi1 Corrigé du devoir surveillé n° 5
Partie A
1) On écrit pour 0 t, r(t)=4 et R(t)=4t : R’(t)=4. Alors sur [0, +[, les solutions de (E₀) sont
toutes les fonctions t↦Ce-4t où C est une constante réelle.
2)a) Pour 0 t, φ’(t)=0+b(1.e-4t+t[-4e-4t]) d’où : ’(t) = -4 bt.e-4t+ be-4t
et 4φ(t)= 4bt.e-2t+4a
Par addition : φ’(t)+4φ(t)= 4a+be-4t pour 0 t .
2)b) est une solution de (E) lorsque pour 0≤t, φ’(t)+4φ(t)= 4+ 1.e-4t. C’est-à-dire est
solution de (E) lorsque a et b vérifient les systèmes d’égalités équivalents suivants : {4a=4 et
b=1},{a=1 et b=1}.
Pour la suite on écrit pour 0≤ t, (t)=1+te-4t .. est une solution particulière de (E) sur [0, +[.
3) A la solution particulière de (E) on ajoute toutes les solutions de (E0) pour avoir toutes
les solutions de (E) : Sur [0, +[, toutes les solutions de (E) sont toutes les fonctions
t↦1+t.e-4t+C.e-4t où C est une constante réelle.
4) v étant une solution de (E) sur [0,+[, on a : Pour 0 t, v(t)= 1+t.e-4t+C.e-4t où C est une
constante réelle, v(0)=1+Ce0= 1+C alors v(0)=0 pour C=-1. Finalement pour 0 t,
v(t)=1+t.e-4t–e-4t= 1+(t–1).e-4t.
Partie B
1
1)a) e-4t= 1/e4t alors pour 0 t, v(t)=1+ (t–1)/e4t=1+ t/e4t–1/e4t= 1+ (4t/e4t)–(1/e 4t) .
4
Autrement dit =1/4 et
1
b) lim (1/e4t)=0= lim (4t/e4t) donne : lim v(t)= 1+ 0–0 soit lim v(t)=1 .
t t t 4 t
Partie C
1) On écrit : u(t)=1–t u’(t)=-1 où u et w sont dérivables et continues
w’(t)=-4e-4t w(t)=e-4t u’(t)w(t)=-e-4t sur ℝ alors :
T 1 T
I= 4(1 t )e 4t dt= [(1–t).e-4t] T0 e-4t dt=[(1–t).e-4t] T0
T
0 0 4 0
4e-4t dt d’où :
1
D=T+ I donne D= T–Te-4T/4+3e-4T/16–3/16 .
4
Tscp1 Devoir n° 6
2x
On considère la fonction numérique définie sur l’intervalle [0 ; 3] par : f(x)= .
x
1
3
On note Cf sa courbe représentative, donnée ci-dessous, dans un repère orthonormal (O, i , j )
d’unité graphique 1 cm. Soit P la plaque limitée par la courbe Cf , l’axe des abscisses et la
droite d’équation x=3.
Cf
j
O i 3
1) On pourra utiliser l’extrait de formulaire ci-joint et l’égalité t = t 1/2 pour la résolution de
cette question.
2 1
a) On considère l’intégrale A = dt . Vérifier si A = 2( 2 –1).
1
t
2
b) Vérifier si la fonction t ↦ t t est une primitive de la fonction t ↦ t ; calculer
3
2 2
l’intégrale B= t dt . Vérifier si B = [2 2 –1] .
1 3
2 t 1
c) En déduire la valeur exacte de l’intégrale C = dt .
1
t
3
2) a) Calculer l’intégrale I = f(x) dx en utilisant le changement de variable défini par
0
x= 3t–3.
b) En déduire la valeur exacte de I. Donner une valeur approchée de I à 0,01 près.
c) Que représente cette intégrale ?
2 (t 1) 2
3) Calculer la valeur exacte de l’intégrale D= 1 dt .
t
4) Par rotation de la plaque P autour de l’axe des abscisses, on obtient un solide de révolution
3
S. Calculer l’intégrale J=π f ²(x) dx qui représente le volume en cm³ du solide S ; on
0
précise que f 2(x) = [f(x)] 2.
Donner ensuite la valeur arrondie au mm³ du volume du solide S.
Extraits de formulaire : Dérivées et primitives
tα (αℝ) ℝ α.tα–1 t ℂ
1
2 t
Corrigé
Pour 0 x 3, 0 x /3 d’où 0< x/3+1 ; f est définie dérivable et continue sur [0,3].
2 1 2 1
1) a) A = dt = 2 dt 2 [ t ]12 2 ( 2 1) , soit A= 2( 2 –1) .
1 1
t 2 t
2 2 2 2 2 3
b) On écrit pour 0≤ t, h(t)= t t = t1t 1/2 = t 1+1/2 = t3/2 et ainsi h’(t)= × t 3/2 – 1.
3 3 3 3 3 2
2
D’où pour 0≤ t, h’(t) = t 1/2= t ; c’est la preuve que sur [0 ; +[, la fonction h : t ↦ t t
3
est une primitive de la fonction t ↦ t .
2 2 2
par définition du calcul des intégrales, B = t dt = [t t ]12 [2 2 1 1] , soit
1 3 3
2
B= [2 2 –1] .
3
2 t 1 2 t 1 1 2 1
c) C =
2 2
dt = 1 ( ) dt 1 ( t ) dt 1 t dt 1 dt d’où
1
t t t t t
2 2(2 2 1) 3 2( 2 1) (4 6) 2 2 6
C= [2 2 –1] – 2( 2 –1) = soit
3 3 3
42 2
C= .
3
3 x
2) a) et b) Dans le calcul de l’intégrale I= 2 dx , on fait le changement de variable
0
x / 3 1
affine
x= 3t–3= 3.t–3 avec dx=3dt où {0= 3t–3 pour t=1 et 3= 3t–3 pour t=2}. On obtient :
3t 3 2 t 1 2 t 1
3dt =2×33 dt =18
2
I= 1 2 dt , soit :
(3t 3) / 3 1 1
(t 1) 1 1
t
18
I =18 C = (4 2 2 ) 6 2 (2 2 ) ; d’où I = 12(2– 2 ) . On a ainsi I 7,03
3
c) I est, en cm², l’aire de la plaque P.
2
t 2 2t 1 2 t² t 1 2 1
3) D= dt 1 ( 2 ) dt 1 (t 2 ) dt [t2/2–2t+ln t ] 12 , soit
1 t t t t t
D = [2–4+ln2 – (1/2–2+ln1)] où ln1=0 alors D=[-2 + ln2 –1/2+2] , soit :
2 ln 2 1
D= ln2 –1/2= .
2
3 4 x² 3 x²
4) J=π dx 4 dx. On fait le changement de variable affine x=3t–3
0 ( x / 3 1)² 0 x / 3 1
avec dx=3dt où {0= 3t–3 pour t=1 et 3=3t–3 pour t=2}. On obtient :
2 (3t 3)² 2 [3(t 1)]² 2 9(t 1)² 2 (t 1)²
J=4π 3 dt 4 3 dt 12 dt 12 9 dt
1 (3t 3) / 3 1 1 (t 1) 1 1 t 1 t
(t 1) 2 2 ln 2 1 2 ln 2 1
d’où J= 108 ×
2
où 1 dt = = d’où encore :
t 2 2
1) ∗ Pour le calcul de I :
∗ Pour le calcul de J :
2) ∗ Pour le calcul de I :
que J= 25 .
1 2 1
3) ∗ On a h(x) = ( x 1) et h’(x) = (2 x) = x
2 2
1 2 1 1 1 1 1
J=
2
[( x 1)Arc tan x]10 0 2
dx = [2 Arc tan1 1 Arc tan 0] [ x]10 0 (1 0)
2 2 4 2
1
soit J= .
4 2
Tscp1 Devoir n°7
x
On considère la fonction numérique définie sur l’intervalle [0 ; 15] par : f(x)= .On
x / 5 1
note Cf sa courbe représentative, donnée ci-dessous, dans un repère orthonormal (O, i , j )
d’unité graphique 1 cm. Soit P la plaque limitée par la courbe Cf , l’axe des abscisses et la
droite d’équation x= 15.
Cf
4 t 1 4 (t 1) 2
2) Calculer les deux valeurs exactes des intégrales C = 1 dt et D= 1 dt
t t
15
3) Calculer l’intégrale I = f(x) dx en utilisant le changement de variable défini par
0
x= 5t–5. En utilisant la question précédente, on calculera la valeur exacte de I, puis on
donnera une valeur approchée de I à 0,01 près.
Que représente cette intégrale ?
4) Par rotation de la plaque P autour de l’axe des abscisses, on obtient un solide de révolution
15
S. Calculer l’intégrale J=π f ²(x) dx qui représente le volume en cm³ du solide S.
0
Donner la valeur arrondie au mm³ du volume du solide S. On précise que f 2(x) = [f(x)] 2.
tα (αℝ) ℝ α.tα–1 t ℂ
1
2 t
Corrigé
Pour 0 x 15, 0 x /5 d’où 0< x/5+1 ; f est définie dérivable et continue sur [0,15].
4 1 4 1
1) a) A = 1 t
dt = 1
2 t
2 dt 2 [ t ]14 2 ( 4 1) 2 (2 1) , soit A= 2 .
2 2 2 2 2 3
b) On écrit pour 0≤ t, h(t)= t t = t1t 1/2 = t 1+1/2 = t3/2 et ainsi h’(t)= × t 3/2 – 1.
3 3 3 3 3 2
2
D’où pour 0≤ t, h’(t) = t 1/2= t ; c’est la preuve que sur [0 ; +[, la fonction h : t ↦ t t
3
est une primitive de la fonction t ↦ t .
4 2 2
Par définition du calcul des intégrales, B = 1 t dt = [t t ]14 [4 4 1 1] , soit
3 3
2 14
B = (8–1) soit B= .
3 3
4 t 1 4 t 1 4 1 4 4 1
2) C = 1 dt = 1 ( ) dt 1 ( t ) dt 1 t dt 1
dt d’où
t t t t t
14 14 6 8
C= –2 = soit C= .
3 3 3 3
4
t 2t 1
2
4 t² t 1 4 1
D= dt 1 ( 2 ) dt 1 (t 2 ) dt [t2/2–2t+ln t ] 14 , soit
1 t t t t t
D = [8–8+ln4 – (1/2–2+ln1)] où ln1=0 alors D= ln 4 –1/2+2, soit : D= 1,5 + ln4.
15 x
3) Dans le calcul de l’intégrale I= dx , on fait le changement de variable affine
x / 5 10
x= 5 t–5 avec dx=5 dt où {0= 5t–5 pour t=1 et 15= 5t–5 pour t=4}. On obtient :
5t 5 4 5 (t 1) 4 t 1
dt = 5×5
4
I= 1 5 dt =5 1 dt , soit :
(5t 5) / 5 1 (t 1) 1 1 t
25 8 200
I = 25 C soit I= d’où I= : I ≈66,67 .
3 3
I est un nombre sans unité, il donne l’aire de la plaque P en cm2, tandis que le nombre
différent 100 I donne l’aire de la plaque P en mm2.
15 x² x² 15
4) J=π dx dx. On fait le changement de variable affine x=5t–5
0 ( x / 5 1)² 0 x / 5 1
avec dx=5dt où {0= 5t–5 pour t=1 et 15=5t–5 pour t=4}. On obtient :
(5t 5)² 4 [5(t 1)]² 4 25 (t 1)² 4 (t 1)²
5 dt 5 1 dt 5 1 dt 5 25 1
4
J=π 1 dt
(5t 5) / 5 1 (t 1) 1 t t
soit :
J= 125 D d’où J = 125[ 1,5 + ln4] ≈ 1133,445 .
J est un nombre sans unité, il donne le volume du solide S en cm3, tandis que le nombre
différent 1000 J donne le volume du solide S en mm3.
Énoncé
1ère partie
/2 /2
On considère les 2 intégrales I = 0 cos ² x dx et J= 0 sin ² x dx
/2 /2
1) Calculer les valeurs exactes des 2 intégrales b1 = 1 dx et b2 = cos (2 x) dx .
0 0
2) a) En utilisant la linéarité du calcul des intégrales, montrer que I + J =
b) En utilisant la linéarité du calcul des intégrales, calculer la différence I–J.
c) En déduire les valeurs exactes de I et J.
/2
3) Soit l’intégrale K= 0 x sin ² x dx. En posant u=π /2 – x, montrer que K=πJ/2 – K. En
déduire la valeur exacte de K.
2ème partie
1
1) Soit l’intégrale L= 0 x. sin ²( .x) dx. En posant t= .x, calculer L en fonction de
2 2
l’intégrale K. En déduire la valeur exacte de L.
1
2) Soit l’intégrale M = 0 x. cos ² ( .x) dx. Calculer la valeur exacte de M.
2
Corrigé à retravailler
1ère partie
1 /2
1) D’après le formulaire cos²x= (1/2)(1+cos 2x) et I=(1/2) 0 (1 (2 cos(2 x)).dx et
2
/2
I= (1/2)[x+(1/2)sin(2x)] 0 = (1/2)[ π/2 +(1/2)sin(π)–(0+(1/2)sin0)] où sin (π)=0=sin0.
I=(1/2)π/2 soit I=π/4.
1 /2
D’après le formulaire sin²x= (1/2)(1–cos 2x) et J=(1/2) 0 (1 (2 cos(2 x)).dx et
2
/2
J= (1/2)[x–(1/2)sin(2x)] 0 = (1/2)[ π/2 – (1/2)sin(π)–(0–(1/2)sin0)] où sin (π)=0=sin0.
J=(1/2)π/2 soit J=π/4.
/2
d’où K= 0 ( / 2 u). sin ²( / 2 u)du où sin(π/2–u)= sin (π/2) .cos u–cos (π/2) . sin u, soit
sin(π/2–u)= 1cos u– 0×sin u= cos u.
/2 /2 /2
D’où : K= 0 ( / 2 u). cos ²u du= 0 . cos ²u u. cos ²u ) du . Or J= 0 cos ²u du et
2
/2 /2
K= 0 J–K= 0
u. cos ²u du alors . cos ²u u. cos ²u ) du soit J–K = K . Alors 2K= J
2 2 2 2
2
d’où K= J . Finalement K= ( )2 =
4 4 16
2ème partie
a) L’égalité t= .x est équivalente à x= 2t/ ; pour calculer K on fait le changement de
2
variable affine x= 2t/ = (2/) t + 0 avec dx=(2/) dt où { 1= (2/) t + 0 pour t= /2 et
0= (2/) t + 0 pour t=0}.
/2 /2
2t
Cela donne L = (2t / ) sin 2 [ ( )] (2 / ) dt = t (2 / ) sin 2 [t ] (2 / ) dt , soit
0 2 0
/2 /2
4 2
L = (2/2 t sin 2 [t ] dt où t sin 2 [t ] dt = K = (2/16 d’où L= soit
0 0 2 16
L= 1/4 .
Extraits de formulaire :
Equations différentielles
Equations Solution sur un intervalle I
a(t)x’+b(t)x=0 b(t )
f(t)=ke–G(t) où G est une primitive de t↦
a (t )
ax”+bx’+cx=0 Si 0, f(t)= e r1t e r2t ...où r1 et r2 sont les racines de l’équation
équation caractéristique : caractéristique.
ar2+br+c=0 Si =0, f(t)=(t+)ert...où r est la racine double de l’équation
de discriminant caractéristique.
Si < 0, f(t)=[cos(t)+sin(t)]et ...où r1=iet r2=–i sont les
racines complexes conjuguées de l’équation caractéristique.
Dérivées et primitives
f(t) f’(t) f(t) f’(t)
Partie A 1°) On écrit r(x)= 2/(-3)= -(2/3) et R(x)= -(2/3)x : R’(x)=r(x). Alors les solutions de
(E) sont toutes les fonctions x↦ Ce(2/3)x où C est une constante réelle.
3°) A la solution particulière g de (E) on ajoute toutes les solutions de (E0) pour avoir toutes
les solutions de (E) :
Toutes les solutions de (E) sont toutes les fonctions :x↦ e2x+Ce(2/3)x où C est une constante
réelle.
4°) f étant une solution de (E), on écrit f(x)= e2x+Ce(2/3)x où C est une constante réelle ;
f(0)= e0+Ce0=1+C. La courbe représentative de f passe par S à la condition que f(0)=2, soit
pour C=1. Finalement : f(x)= e2x+e(2/3)x .
En fait : 1-4 d’où 1e2x-4 e2x soit : k’’(x)–3k’(x)+2k(x) -4 e2x . C’est la preuve que k
n’est pas solution de l’équation différentielle (E) sur ℝ.
5°) Avec f solution de (E), on écrit : f(x)= -4x e2x+ λe2x+µex où λ et µ sont 2 réels constants.
Soit Cf la courbe représentative de f .
- Cf passe par S à la condition que f(0)=2
- Cf admet au point d’abscisse 0 une tangente horizontale à la condition que f’(0)=0.
On cherche f telle que : f(0)=2 et f’(0)=0.
x x x
Avec x réel, on pose G(x)= e-0,5t dt , H(x)= te-0,5t dt et L(x)= t2 e-0,5t dt.
0 0 0
Extraits de formulaire
Dérivées et primitives
b b
u(t )v' (t )dt [u(t )v(t )] u' (t )v(t )dt
b
Intégration par parties : a
a a
tscp1 Corrigé du devoir n° 9
1ère partie
1°) On a la règle de dérivation [ e -0,5t] ‘ = -0,5 e -0,5t .
x x x
On a : G(x)=
0
1×e-0,5t dt= (-2) (-0,5) e -0,5t dt = -2 - 0,5e -0,5t dt - 2[e 0,5t ]0x
0 0
-0,5 x 0 0 -0,5x
soit G(x) = -2[e –e ] où e =1 d’où : G(x)= 2– 2e .
2°) On écrit :
u(t)=t u’(t)=1
–0,5t
v’(t)=e = -2[-0,5 e ] v(t)= -2e-0,5t u’(t)v(t)= -2e-0,5t
-0,5t
1 x x2 1 0,5 x 2 (0,5 x) 2
4°) ∗ L(x)= 16 16 8 2 16 16 16 ,
e 0, 5 x e 0, 5 x e 0, 5 x e 0, 5 x e 0,5 x 0,5 2 e 0,5 x
1 0,5 x (0,5 x) 2
ainsi L(x)= 16 16 16 8 .
e 0, 5 x e 0, 5 x e 0, 5 x
On a lim 0,5 x alors les 3 limites de référence donnent (en faisant t= 0,5x) :
x
1 0,2 x (0,2 x) 2
0 lim 0, 2 x lim 0, 2 x lim et d’après l’égalité précédente concernant H(x) on
x e x e x e 0, 2 x
obtient : lim H(x)=16 – 16×0 – 16×0 – 8×0 soit lim H(x)= 16.
x x
x
5°) La fonction w : t ↦ t2e-0,5t est dérivable et continue sur ℝ. Avec l’égalité L(x)=
0
w(t) dt,
et H(0)=0. D’autre part : L’(0)= 0 et sans difficulté pour x≠0, 0<x2 et 0<e-0,2x d’où 0<L’(x).
On obtient bien le tableau de variation suivant :
x – 0 +
L’(x) + 0 +
L(x) 0 16
Nom : Prénom : Énoncé
Annexe à rendre avec la copie On considère un système mécanique formé d’un plateau soutenu par un amortisseur. Il est
représenté par le schéma ci- contre de l’annexe (où l’échelle des grandeurs n’est pas
respectée).
On note z la cote du centre de gravité du plateau. On suppose que z est une fonction de la
variable réelle t, définie et deux fois dérivable sur un intervalle de ℝ, où t représente le
z G Plateau
temps exprimé en seconde.
L’étude de ce système mécanique permet de considérer que la fonction z est solution de
l’équation différentielle (E) : z’’+ 0,6 z’+16,09 z=64,36 .
O__k Partie A
1°) Résoudre sur ℝ l’équation différentielle z’’+ 0,6 z’+16,09 z =0 .
Amortisseurs 2°) Chercher une solution particulière constante de l’équation (E) et en déduire la solution
générale de (E).
3°) Déterminer la solution g de (E) qui vérifie les conditions g(0)=7 et g’(0)= -0,9 .
Partie B
Soit f est la fonction définie sur ℝ, par f(t)= 3e – 0,3tcos(4t) +4.On suppose pour la suite
du problème que z(t)=f(t) pour 0≤t. Sur le graphique de l’annexe, dans un repère ortho-
gonal du plan on a donné (C) la représentation graphique de f et celles des fonctions
t↦4+3e – 0,3t et t↦4–3e – 0,3t.
1°) a) Donner les développements limités d’ordre 2 au voisinage de 0 des 2 fonctions
x↦ex et x↦cos x. b) En déduire les développements limités d’ordre 2 au voisinage de 0
des 2 fonctions t↦e – 0,3t et t↦ cos(4t).
2°) a) À partir du résultat précédent, calculer le développement limité d’ordre 2 de la
fonction t↦ e – 0,3tcos(4t) au voisinage de 0. b) En déduire le développement limité
d’ordre 2 de f au voisinage de 0.
3°) Déterminer l’équation de (T) la tangente à (C) au point d’abscisse 0. Construire (T)
sur l’annexe (en justifiant cette construction). Étudier la position de (C) par rapport à (T)
au voisinage de ce point.
Extrait de formulaire avec 2 développements limités
Equations Solution sur un intervalle I
ax”+bx’+cx=0 Si 0, f(t)= e e 2 ...où r1 et r2 sont les racines de
r1t rt
équation l’équation caractéristique.
caractéristique :
Si =0, f(t)=(t+)ert...où r est la racine double de l’équation
ar2+br+c=0
caractéristique.
de discriminant
Si < 0, f(t)=[cos(t)+sin(t)]et ...où r1=iet r2=–i
sont les racines complexes conjuguées de l’équation
caractéristique.
t t2 tn t2 t4 t2p
et 1 ... t n t n (t ) et cos t 1 ...(1) p t 2 p (t )
1! 2! n! 2! 4! (2 p)!
Corrigé
Partie A 2°) a) On fait le produit de parties principales des 2 développements limités précédents :
1° On résout d’abord l’équation caractéristique d’inconnue r, r2 + 0,6r + 16,09 = 0. (1–8t2) (1–0,3t+0,045 t2)= 1–0,3t+0,045 t2 –8t2(1–0,3t+0,045 t2)
²–4×1×16,09 = -64= i²8² soit (8i)². Les racines r1 et r2 sont données par d’où (1–8t2) (1–0,3t+0,045 t2)= 1–0,3t+(0,045 –8) t2+8×0,3 t3–8×0,045t4 soit
0,6 8i 0,6 8 0,6 8i 0,6 8 (1-4,5t2) (1–0,4t+0,08 t2)= 1–0,3t –7,955t2+2,4 t3–0,36 t4 .
r1 = i et r2 = i . Finalement
2 1 2 2 2 1 2 2
On ne garde ensuite que les termes de degré inférieur ou égal à 2 pour obtenir la partie
r1 = –0,3 +4i et r2 = –0,3–4i ; ce sont 2 complexes conjugués.
principale du développement limité d’ordre 2 de la fonction t↦ e-0,3t cos(4t) au voisinage
Sur ℝ les solutions de l’équation différentielle (E0) : z’’+ 0,6 z’ + 16,9 z = 0 sont toutes
de 0 et on a ainsi : e-0,3t cos(4t)= 1–0,3t –7,955t2 + t20 (t) où lim 0 (t)=0.
les fonctions t ↦ e–0,3t( cos(4t)+µ sin(4t)) où et µ sont 2 réels constants. t 0
(E0) est l’équation différentielle linéaire homogène associée à (E). b) Comme f(t)=3× e-0,3t cos(4t) +4, la partie principale du développement limité d’ordre 2
de f au voisinage de 0 est donnée par 3×(1–0,3t –7,955t2)+4=7–0,9t–23,865t2. D’où le
2°) ∗ Pour fonction constante sur ℝ, on écrit, avec c réel constant : Pour tout réel t, développement limité d’ordre 2 : f(t)= 7–0,9t–23,865t2+t2(t) où lim (t)=0 .
t 0
(t)=c, '(t)= 0 et ’’(t)=0 alors ’’(t)+ 0,6’(t) + 16,9t)= 16,9 c.
n’est solution de (E) que dans le cas où 16,09 c =64,36 soit c=64,36/16,09 = 4. 3°) ∗ On a aussi le développement limité d’ordre 1 : f(t)= 7–0,9t +t(t) où lim (t)=0 et
Désormais on écrit pour tout réel t, (t)= 4 et est une solution particulière à (E). t 0
∗ À la solution particulière de (E) on ajoute toutes les solutions de (E0) pour obtenir (T) a pour équation z=7–0,9t . La droite (T) passe par exemple par les points de
toutes les solutions de (E) : coordonnées (0 ; 7) et (5 ; 7–0,9×5= 2,5) d’où sa construction.
Il s’agit de toutes les fonctions t ↦ 4+ e–0,3t( cos(4t)+µ sin(4t)) où et µ sont 2 réels ∗ Soit M le point de (C) d’abscisse t ; la position de M par rapport à (T) est donnée par
constants. le signe de h(t)= f(t)– (7–0,9t). D’après 2°) b), h(t)= –23,865t2+t2(t) = t2(-23,865+(t)) .
On a lim (-23,865+(t))= -23,865<0 alors pour t≠0 et t assez proche de 0 :
t 0
3°) g étant une solution de (E) , on écrit pour tout réel t,
0< t2 et -23,865+(t)<0 d’où t2(-23,865+(t))<0 soit h(t)<0 d’où :
g(t)= 4+ e–0,3t( cos(4t)+µ sin(4t)) où et µ sont 2 réels constants, alors Le point M de (C) d’abscisse t est en-dessous de (T).
g’(t)= 0– 0,3e–0,3 t(cos(4t)+µ sin(4t))+e0,3t( –4 sin(4t) + 4µcos(4t)).
Comme e0=1=cos(0) et sin(0)= 0, on obtient : g(0)=4+ et g’(0)= –0,3 +4µ et les
systèmes d’égalités suivants sont équivalents à g(0)= 7 et g’(0)= -0,9 :
{=3 et –0,3 +4µ = -0,9}, {=3 et –0,9+4µ= -0,9}, { =4 et 4µ=0}, {=4 et µ=0}.
Finalement la fonction g cherchée est définie par : g(t)= 4 + e–0,3t( 3cos(4t)+ 0 sin(4t)), soit
g(t)=4+3e-0,3t.cos(4t)
Partie B
1°) a) On a immédiatement les développements limités suivants :
ex =1+x+x2/2 +x2x) et cos x = 1– x2/2 +x2(x) où lim ( x) 0 lim ( x) .
x0 x0
b) Les résultats précédents donnent les développements limités suivants :
e-0,3t =1+(-0,3t)+(-0,3t)2/2 + t 21 (t) et cos(4t) = 1– (4t) 2/2 +t 2(t) ; les 2 fonctions 1
etont pour limite 0 en 0 .
0,3 2 2 42 2
(-0,3t)2/2= t =0,045t2 et (4t) 2/2 = t = 8t . D’où finalement :
2 2
e =1–0,3t+0,045 t + t 1t) et cos(4t) = 1– 8t2 +t22( t) où 1 etont pour limite 0 en
-0,3t 2 2
0.