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La confrérie du Serpent

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Le Dantec

La confrérie du Serpent
La présence de sociétés initiatiques

Éditions EDILIVRE APARIS


75008 Paris – 2010

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www.edilivre.com

Edilivre Éditions APARIS


56, rue de Londres – 75008 Paris
Tel : 01 44 90 91 10 – Fax : 01 53 04 90 76 – mail : actualites@edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,


intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN : 978-2-8121-2462-4
Dépôt légal : Janvier 2010

© Edilivre Éditions APARIS, 2010

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Sommaire

Chapitre un : L’élu ................................................ 15


Chapitre deux : L’enfant prodige .......................... 21
Chapitre trois : L’adolescence :............................. 29
Chapitre quatre : Le château.................................. 41
Chapitre cinq : Mystère de la chambre blanche .... 47
Chapitre six : Ressouvenance................................ 57
Chapitre sept : L’acte sacré ................................... 63
Chapitre huit : Les retrouvailles ............................ 67
Chapitre neuf : Remise en question....................... 73
Chapitre dix : Le passage en aveugle
(épreuve du bandeau) ............................................ 77
Chapitre onze : Rencontre avec Rose.................... 83
Chapitre douze : Le Rubis ..................................... 87
Chapitre treize : Le choix ...................................... 91
Chapitre quatorze : L’union .................................. 93
Chapitre quinze : La prophétie .............................. 95
Chapitre seize : Le pourquoi ................................. 97

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Roman dédié à la Rose

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Il y a choses qui veulent rester secrètes,
mais finissent toujours par jaillir un jour,
à la lumière de la vérité…

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La connaissance est un poison, oui certes
mais un poison salutaire…

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Chapitre un :
L’élu

– Il se faisait tard, Sophie avait comme une gêne


au bas ventre, il faut dire que sa grossesse n’avait pas
été sans douleurs, et elle ne le comprenait pas, car elle
qui avait déjà eu deux enfants auparavant et cela
s’était bien passé.
– Elle se sentait si seule, car abandonnée par son
mari depuis quelques mois, sans explications aucunes,
et avait du reprendre une activité professionnelle pour
nourrir sa famille qui allait en plus s’agrandir de ce
nouveau venu.
– Il y a divers monstres sur cette terre, mais le pire
est celui avec qui elle se croyait à l’abri du besoin, et
l’avait trahi en n’assumant même pas sa paternité
pour partir ailleurs pour raison professionnelle soi
disant, alors qu’il ne voulait même pas verser une
maigre pension compensatrice.
– Non vraiment s’en était trop pour elle, elle qui
avait tout laissé pour cet homme aux allures et aux
mœurs si étranges, et en plus avait une vie double, des
plus secrètes, car elle voyait bien qu’il avait comme
un lourd secret, et des absences nocturnes qu’il ne

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voulait expliquer, d’ailleurs elle savait qu’il faisait
certainement parti d’un ordre mystique, car elle avait
trouvé un tablier avec des motifs aux allures
moyenâgeuses.
– Elle avait tenté de lui demander des
explications…
– Mais en vain, elle n’avait pas de force morale
suffisante en face de lui, car il émanait de sa présence
quelque chose qu’il lui faisait comme froid dans le
dos, et un seul mot d’acidité de sa part et elle se
taisait alors pour toute la journée, n’espérant même
plus lui demander quoi de ce soit.

Plusieurs mois auparavant :


– Un jour avant de se retrouver seuls, car il avait
été absents plusieurs mois durant pour raison
professionnelle, n’envoyant par la poste qu’un
mandat pour le strict nécessaire pour sa famille, il
avait des missions dont il ne pouvait parler disait-il,
enfin seuls après des retrouvailles peu cordiales, il lui
demanda ce fameux soir, qu’elle n’oubliera jamais,
car elle devrait en être marquée à vie, de venir
promptement avec lui, mis son index sur sa bouche et
lui banda les yeux, car elle ne devait pas savoir où ils
iraient, son cœur battait la chamade.
– Ce soir là la lune était rousse et ronde, il faisait
doux, c’était le milieu du printemps, une légère brise
soufflait et soulevait les cheveux de Sophie si soyeux
couleur châtain, elle avait peur de ce qu’il allait lui
faire faire, et de l’endroit inconnu où il voulait alors
l’emmener, sachant qu’il avait une filiation avec une
de ces sociétés secrètes, elle paniquait, elle aurait

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aimer fuir, loin de ce qu’elle se représentait, mais sa
présence à lui la paralysait, c’était toujours ainsi, il y
avait une forte dominance sur elle, elle ne se
l’expliquait pas non plus, elle qui était connue pour
avoir du caractère pourtant…
– La voiture roulait comme à tombeau ouvert, elle
n’y voyait déjà rien avec ce fichu bandeau sur les
yeux mais en plus, il conduisait à très vive allure, et
faisait crisser les pneus, la paniquant encore plus à en
faire presque dans sa culotte.
– Dernier coup de frein, la voiture se mit alors de
travers, et il sauta de son siège comme un ressort, tout
en ouvrant sa porte, passa de l’autre côté et lui dit de
sortir, elle s’exécuta passive, ensuite ils marchèrent
ensemble dans ce qui semblait être une allée de
jardin, car il y avait des effluves de fleurs, de roses,
de camélias, et de jasmins aussi.
– Ils passèrent un portique encadré de deux
colonnes, elle les toucha avant de passer le pas de la
porte, son cœur s’emballa, et elle eut comme des
sueurs froides, en sentant la présence de plusieurs
personnes qui sans nul doute étaient en attente de leur
venue.
– Puis elle entendit comme le bruit d’accolades
(attouchements de reconnaissance des degrés
hiérarchiques francs maçons et rose croix), et ils se
mirent tous ensuite à chanter un chant en une langue,
qui lui était totalement étrangère, elle en eut des
vertiges, ses jambes flageolèrent, et sa chute fut
inévitable, il eut comme un bruit sourd, son corps
heurta le sol qui semblait fait de marbre, dans un floc
percutant.

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– Elle se réveilla ligotée, les yeux toujours bandés,
comme posée sur un autel de marbre froid, elle sentit
l’odeur de bougies qui se consumaient, et les
individus continuaient à chanter leur étrange chanson,
puis elle sentit une vive douleur à sa main gauche, un
serpent venait de la mordre, elle tenta d’hurler mais
elle était aussi bâillonnée, seul un murmure étouffé
put se dégager de ce foulard qui lui faisait mal.
– Ensuite son bandeau fut enlevé, et ce qu’elle vit
elle ne pourra jamais l’oublier, tous avaient un
masque d’or à la place du visage, et un des leurs,
apparemment le chef de cérémonie, tenait par la main
un serpent vert aux yeux rouge, réalisant toute
l’horreur de cette cérémonie mystique et ne sentant le
venin monter à sa tête elle s’évanouit derechef.
– Elle ne se réveilla que le surlendemain, avec une
boursouflure à la main, et seule dans sa chambre
posée sur son grand lit nue comme un ver, elle se
sentait mal à l’aise, comme si elle avait été abusée,
bafouée, violée, et mis sa main à son triangle pour
constater la profanation inavouable, vomit, et partit en
pleurs vers sa salle de bain pour se laver à grande eau
bouillante comme pour s’arracher la peau d’un viol
qui avait du être un viol collectif, dans une cérémonie
occulte.
– Son Démon de mari, revint le soir même comme
si rien n’était, elle tenta de le gifler, il la retint sa
main, elle pleura à grosses larmes et le maudit de tout
son cœur.
– Ne voulant pas dire ce qu’ils lui avaient fait, il
lui promit que seul lui avait fait « l’acte » sur sa
personne, elle ne s’en souvenait pas, par ce que le
venin agit comme une drogue puissante et ne laisse
pas de souvenirs, elle avait été consentante, d’après

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lui, ils avaient copulé mais cela s’était passé certes
devant les autres, mais il le fallait, car De leur union
naîtrait ce qu’il disait comme le nouvel élu, celui qui
devrait remplacer le grand papus disparu, un jour…
– Hurlant qu’elle s’en foutait, de leur étranges
cérémonies à la con, et le traitant de fou elle claqua la
porte de sa chambre pour s’y enfermer pendant trois
jours, où elle ne but, ni ne mangea, ce fut lui qui
s’occupa alors des enfants, pour aller les emmener à
l’école et les faire manger le soir, et prendre le bain
avant d’aller dormir.

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Chapitre deux :
L’enfant prodige

– Seule depuis maintenant plusieurs mois, et ayant


repris une activité forcée, et heureusement aidée par sa
famille qui l’aidait dans les tâches ménagères et les
soins de ses enfants, et pécuniairement, Sophie
remarqua que son fils n’était apparemment pas comme
tous les autres, ce n’est pas qu’il était différent
physiquement, non, mais il ne pleurait jamais, et fixait
les choses avec une force indicible dans son regard
noir, alors qu’il devrait balbutier, il était d’un silence
presque métallique, elle en aurait presque peur s’il elle
n’était sa mère.
– Quelques évènements lui firent comprendre qu’il
était d’une intelligence hors norme.
Un des ces évènements est relatif à la perte de son
trousseau de clés, qu’elle cherchait dans ses tiroirs et
dans toutes les poches de ses manteaux, elle vit la tête
de bébé se relever, son regard pénétrant la fixer, puis
il pointa du doigt, un meuble en chêne qu’elle n’avait
pas fouillé, en premier lieu elle cru à un concours de
circonstances, car à son âge on ne peut avoir une suite
logique aussi claire, mais en en ouvrant le tiroir du

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haut, elle vit qu’il n’en était rien, c’était bien là !
Qu’elle avait mis ses clés, étrange qu’un enfant de
huit mois puisse non seulement se souvenir d’un
objet, mais du lieu ou il est, et du fait que sa propre
mère est en quête de ce dit objet…
– Un autre cas, un jour, alors qu’elle le promenait
dans le parc, il avait deux ans, elle le vit fixer un autre
bambin de deux ans son ainé, qui embêtait des petites
filles qui jouaient tranquillement à la poupée, et lui
susurrer quelque chose en un langage inaudible, et lui
indiquer la sortie de son index, pour que celui ci
s’exécute et sans rechigner comme manipulé à
distance, tout comme un pantin.
– Par crainte et par soucis d’éthique, elle l’emmena
voir un pédopsychiatre, qui lui dit qu’elle n’avait pas
à s’en faire, que son enfant était seulement un peu
hors norme, et elle disait qu’il semblait disposer d’un
drôle de comportement pour son âge, il lui dit que
sans doute il était, un surdoué mais pas un monstre, et
qu’il était trop tôt pour s’en assurer de toute manière.
En tout cas ses dires sur de prétendus pouvoirs
parapsychologique le firent bien rire, il lui dit qu’elle
était une mère un peu trop sensible avec une
imagination un peu trop fertile.
– Elle se dit qu’il voulait relativiser la chose, et
puis il semblait comme fasciné par l’enfant, et en
autre il avait dans son bureau une statue celle
d’Horus, vous savez ce dieu égyptien, cela ne voulait
rien dire en soit, il pouvait aimer l’égyptologie, mais
bon…
Serait-il lui aussi affidé à un cercle ? Qui sait ? En
tout cas elle se méfiait de tout le monde maintenant,
depuis qu’elle savait que plus ou moins beaucoup de

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ses voisins, avaient un lien probant, si peu qu’il soit
avec les agissements de son mari absent.
– Le mercredi, les enfants étaient gardés par leurs
papi mamie, parents de Sophie qui étaient deux
amours, et comblaient ce vide laissé par leur déserteur
de père. Ils gâtaient si bien leurs trois petits enfants
sans distinction de leurs différences d’âges, les
rendant même tous trois un peu gagas.
– L’aîné Patrick avait huit ans de différence avec
le dernier Virgile, et deux seulement avec le second
nommé Charles, ce qui faisait qu’ils étaient tous les
deux comme cul et chemise comme on dit, alors que
Virgile était un peu laissé à l’écart.
De toute façon ils ne copinaient pas avec le petit
frère, ils en avaient comme peur, le trouvant glacial et
si peu affectueux, quoiqu’ils ne faisaient que le
chahuter, alors c’était un peu normal.
– Tous deux aimaient à jouer dans le jardin, qui
leur servait comme de champ de bataille, et de
construction de diverses cabanes, tendit que le petit
frère lui commençait à peine à faire ses premiers pas,
sous l’œil vigilant d’une mamie aimante.
– Le grand père passant la plupart de son temps à
travailler dans le sous sol de la villa, il avait été
bijoutier avant d’être à la retraite, et avait même
gagné le titre de maître artisan avant de s’arrêter,
mais avait quand même gardé du matériel de fonte, et
pour le travail du métal, il faisait souvent cadeau de
ses œuvres à toutes les personnes féminines de la
famille et portait lui même en signe distinctif autour
du cou, une chaîne assemblée par ses soins d’où
pendait une croix de vie, car il était féru
d’égyptologie soit disant.

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Sophie ne voulant voir la vérité en face sur une
quelconque appartenance de son père avec une
société secrète, alors qu’il n’en était rien, bien au
contraire…
– Il était celui qui devait initier dans sa plus tendre
enfance, Virgile mais sans que cela se remarque
d’une quelconque manière.
– Il savait pourquoi le père avait du partir
soudainement, la raison en était simple, l’enfant ne
devait pas subir une quelconque pression paternaliste,
et devait évoluer seul vers sa destinée de futur
« papus », ayant en lui tous les attributs d’une longue
lignée sacerdotale mystique, il ne pouvait en être
qu’ainsi, alors sa présence n’aurait été qu’un frein à
son évolution spirituelle.
– D’ailleurs ses frères ne tarderaient pas à subir
l’exil eux aussi, pour les mêmes raisons, l’enfant
devait trouver la voie, sans en être gêné, par des
belligérants, ni par une quelconque forme
d’oppression, mais c’était sous estimer ses pouvoirs, en
fait il n’aurait nul besoin de ce nettoyage par le vide
pour s’affirmer, il était déjà en proie à ce qu’il devait
devenir.
– Ses frères exclus, il était maintenant seul avec
ses grands parents, car la mère n’ayant que le temps
des fins de semaines pour profiter de ses enfants, les
uns en pension à plus de soixante kilomètres, et le
petit frère à deux enjambées de chez elle, mais choyé
par ses grands parents.
– Seul les après midi avec son grand père qu’il
suivait dans la cave, son initiation avait déjà
commencée depuis plusieurs semaines, elle consistait
à apprendre les rudiments de bases formulés par des

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chants d’apparence anodine, des chants sur les
chevaliers de la table ronde, sur des héros mythiques,
sur des histoires de trésors cachés, comme le scarabée
d’or, et cætera, étrangement Virgile avait une
mémoire phénoménale pour son age, en un seul quart
d’heure il pouvait à chaque fois retenir un chant et
toutes ses variations de tonalités, qui avaient toutes
leurs importances.
– De plus il apprenait le maniement des outils
d’orfèvrerie, car son grand père tenait à ce qu’il
touche l’art de travailler les métaux, pour que plus
tard il se mettre à la recherche du grand œuvre,
d’une façon aussi bien allégorique que physique.

L’école.
– Il devait rentrer à l’école, et celle qui lui
correspondait pour la suite des évènements devait être
indirectement affiliée, il rentra donc chez les bonnes
sœurs, qui somme toute étaient assez sévères, il
montra une forme de sociabilité déroutante, il était né
pour commander c’est certain, les autres enfants
étaient comme attirés par son aura, un groupe se fit
rapidement autour de lui, et il en fut pas peu fier
d’ailleurs.
– Il avait par l’entourage comme un traitement de
faveur permanent sans que personne ne sache
vraiment pourquoi il en était ainsi, c’est comme ça et
puis c’est tout.
– Les quelques années qu’il passa à l’école
primaire se déroulèrent sans problèmes, et ses
institutrices monastiques étaient fières de dire qu’il
était un bon élément, malgré des sautes d’humeurs

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parfois qu’elles n’arrivaient pas souvent à contrôler,
car il semblait souffrir d’une double personnalité,
dont l’une avait un côté effrayant comme s’il était un
géant.
– Si par malheur quelqu’un le mettait en colère, il
semblait alors mû d’une force surhumaine, deux
nonnes n’étaient pas de trop pour bloquer ses ardeurs,
il avait déjà molesté deux de ses camarades, pour en
protéger un autre qui avant qu’il ne se mette à les
« combattre » était leur tête de turc.
– Il courait donc déjà tout petit au secours des plus
faibles, c’était dans son tempérament, et les plus
faibles l’appelaient tous à la rescousse, quand le
besoin s’en faisait sentir.
– Arriva alors l’heure pour lui de gravir un
barreau, car son grand père qui n’était autre que son
tuteur dans l’ordre secret et devait faire de lui son
pupille, à l’âge qu’il fallait, en lui faisant boire le lait
de la connaissance que seul celui qui est l’élu doit
boire, et lui faire réciter les paroles du grand initié, et
cela à sept ans seulement, alors que normalement il
fallait être adulte, pour y accéder pour le commun des
mortels.
– Il fut pris de fièvre pendant vingt et un jours, et
délira par moments, parlant dans un langage
incompréhensible, avec des visiteurs invisibles,
comme s’il les connaissait depuis longtemps et
échangeait avec un entourage d’amis, des
informations, même son grand père ni comprenait pas
grand chose, si ce n’est qu’il savait que l’élévation de
Virgile se ferait tout naturellement très jeune, pour
d’autres sphères, que nous autres humains ne pourrions
qu’effleurer même en étant haut en grade. Le vingt
deuxième il était opérationnel.

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Je vais vous expliquer comment fonctionne
une évolution :
– En fait chaque être possède en lui des éléments,
que l’on appellera des clés (douze) à découvrir pour
passer les degrés que l’on nomme portes, pour qu’il
soit libéré au final de son enveloppe charnelle, en
passant par l’initiation d’une société secrète, la
dernière on l’appelle la porte d’or, ou bien aussi la
fleur d’or.
– Ouvrir la porte pour faire des voyages vers
d’autres dimensions, non visibles mais non moins tout
aussi réelles que la notre, mais seuls quelques grands
initiés y arrivent par un long travail sur eux même que
l’on nomme « opus » et Virgile qui lui est différent à
la base, car il a cela prédéfini dans ses gênes et y
arrive lui si naturellement, car enclin « à brûler » les
étapes humaines de bases.
– Pour le travail l’apprenti dispose d’outils, ces
outils sont des allégories, il y a l’équerre, le compas,
la truelle, le marteau, la pierre et le ciment étant le
lien invisible qui unit tous les membres se la
confrérie.
– Virgile est le descendant d’une longue lignée de
commandeurs, et en son patrimoine génétique se
trouve déjà l’ébauche du parcours à suivre
normalement avec tant de difficultés et d’épreuves,
alors que dans la normalité, il y a tout à faire, lui
possède l’ébauche, et de plus il est déjà ouvert au
monde de l’invisible, son père et sa mère l’ayant eut
par une union sacrée, puisqu’il est l’élu de l’ordre du
serpent, mais sans le savoir, le plus secret et le plus
puissant des ordres terrestres, du moins dans
l’invisible, du moins à ce que l’on dit…

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– Après ce passage pré initial, il entra dans le
compagnonnage.
– Virgile en fut comme transformé, différent,
certes toujours un enfant, assez jeune pour être
compagnon, mais possédant une dispense d’âge, il
n’était pas pareil aux autres, mais comme un enfant
parlant presque comme un adulte, c’était déroutant.
Il apprenait divers métiers, et devait ensuite partir
comme tout compagnon, pour les trois longues
années, et avait eut jusqu’à maintenant l’assistance de
son grand père, son mentor, mais ce qui rassurait tout
le monde c’est qu’il prenait quand même plaisir aux
jeux de son âge, et n’était pas du tout sauvage avec
ses copains. C’était plutôt un meneur, mais un meneur
au tempérament doux, les petites jeunes filles en
étaient folles d’ailleurs, et sonnaient au portail pour
demander après lui, pour le voir, pour lui parler, cela
semblait prometteur pour l’avenir…

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Chapitre trois :
L’adolescence

– Il avait maintenant quatorze ans, son grand père


lui avait passé la chaîne d’or, symbole de son passage
à l’âge conscient d’éveillé et de ses attributions non
factices, mais devenues extatiques, il avait fini son
cheminement, et enseignait même son grand père sur
certaines facettes des mystères, que somme toute lui
était déjà connus, car le papi était pourtant un haut
dignitaire, mais ce que disait Virgile était presque
inaccessible par son entendement d’homme à lui.
C’est dire qu’il était plus qu’en avance ; et il survolait
déjà l’ensemble des initiations des mystères, Voire
même y donnait quelques retouches personnelles,
plus proches de la réalité réelle invisible, que lui
voyait plus clairement.
– Ses nuits étaient faites d’une autre réalité, le rêve
étant comme l’on se doute bien, le passage vers l’au-
delà, mais dont Virgile lui vivait en parfaite
conscience, sans perte ni oubli, en pratiquant ce que
l’on appelle le rêve conscient, ou bien la réalité
paradoxale.

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– De ses rêves ou il rejoignait, l’autre bord (l’autre
rive) il pouvait partager le fruit de son expérience
charnelle, avec ses amis, ses frères de lumière, formes
d’entités jumelées avec lui pour lui permettre de
comprendre et d’appréhender sa vie sur terre. Car eux
avaient déjà de l’expérience dans tous « les
possibles », ayant déjà vécus et passé définitivement la
porte du grand séjour, et son but ici bas est de guider
ses proches pour leur permettre à eux aussi d’évoluer
vers le stade libérateur, même en sachant que ce qu’il
faisait le plus naturellement paraissait comme une
apogée pour des simples hommes, comme la
métempsychose, et aussi la projection par exemple.
– Virgile ayant fini sa progression il lui fallait
passer au cran supérieur, et pour cela il devait entrer,
dans le saint des saint, le prieuré de Sion.
– Seulement il y avait une anicroche, Sophie n’était
pas au courant de tout ce qui était de son initiation du
domaine occulte de la progression secrète que lui a fait
faire son grand père jean, son beau père à elle.
– Sophie étant en lutte avec ces pratiques qu’elle
jugeait douteuses et sans fondement logique, ne
voyant que des gens en mal de pouvoir et de
recherche étatique, était absolument contre toutes ces
niaiseries, qu’elle ne voyait plus que d’un mauvais
œil, et avait porté plainte contre son propre ex mari,
pour abandon de la vie conjugale, et avait remporté
une petite victoire, dans le sens où il dû verser enfin
une pension alimentaire, et des dommages et intérêts.
Le grand père disant que pour « la cause » qu’il ne
voulait plus entendre parler de son propre fils indigne,
ni le revoir, ce qui était aussi faux qu’une médaille en
chocolat car il était en cheville avec lui pour la

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formation de Virgile, oui mais… l’essentiel se sont
les toujours les apparences.
– Donc il fallait trouver un stratagème pour que
Sophie lâche son Virgile, avec la collaboration de son
neuropsychiatre un peu franc maçon, qui traitait
Virgile depuis des années, lui indiqua lors de sa
dernière visite, pour son bien soi disant qu’un séjour
vers un lieu spécialisé pour les enfants particuliers était
nécessaire, car malgré qu’il possède certaines qualités
intellectuelles même assez accrues, mais il dit qu’il
souffrait néanmoins de désordres psychologiques, et
qu’il fallait traiter par de nouvelles méthodes
thérapeutiques.
– Virgile joua le jeu, ayant été instruit par son
grand père de la nécessité de devoir finir « sa
formation », et fit alors des actes peu logiques dans
les jours qui suivirent, comme de se faire passer pour
un somnambule, et risquer de ce fait, de se rompre le
cou en tombant des escaliers, ce qui motiva
grandement Sophie à écouter les conseils du grand
père, et du docteur, et Virgile fut envoyé dans le
domaine du Château de monsieur de la… pour finir,
ce pourquoi il avait été voué depuis sa naissance.
– Voici un exemple de ce que devait réciter Virgile
tous les jours, avec son grand père, et qui datait des
pythagoriciens qui avaient rassemblé des textes datant
de l’origine du monde et les ayant un peu « adaptés »
au appellations des déités, et au contexte de leur
époque, pour que cela ne soit compris qu’entre les
lignes que par les initiés.

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LES VERS D’OR DES Pythagoriciens
Les dieux immortels (émanescences du Dieu Un)
d’abord,
comme la loi les a établis.
Honore-les
et vénère le serment,
puis les héros dignes d’honneur,
Ainsi que les génies terrestres vénère-les,
en exécutant les choses de la loi ;
Honore aussi tes parents,
et ceux qui te sont très proches de parenté ;
Et parmi les autres
fais ton ami de qui est le meilleur en vertu.
Cède aux douces paroles, aux travaux utiles,
Et n’aie point de haine pour ton ami a cause d’une
faute petite,
Tant que tu te peux ;
Car le pouvoir habite auprès de la nécessité.
Ces choses-là d’une part sache qu’elles sont ainsi
d’autre part habitue-toi a maîtriser celles ci :
L’estomac tout d’abord, et le sommeil
ainsi que la sexualité.
Et l’emportement ;
Et ne pratique de chose honteuse jamais
ni avec un autre,
Ni en particulier ;
Mais plus que tout respecte-toi toi-même,
Ensuite exerce la justice et en acte et en parole ;

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Et de te comporter en tout sans réflexion
ne prends point l’habitude ;
Mais sache que mourir
est la destinée de tous.
Quant aux richesses
accepte tantôt de les acquérir, et tantôt de les
perdre.
Et tout ce que, de par tes divines destinées, les
mortels reçoivent de douleurs,
Si tu en as ta part fatale,
Supporte-la et ne t’en indigne ;
Mais c’est la guérison qui convient, autant que tu
le peux ;
Et réfléchis de cette manière :
C’est qu’aux gens de bien pas beaucoup de ces
Choses-la ne donne la destinée.
Devant les hommes beaucoup de paroles
viles ou vertueuses.
Tombent, ne t’en frappe point,
ni alors ne permets.
Que tu t’en écartes ;
Et si quelque mensonge se prononce,
Montre de la douceur. Ce que je vais te dire,
que cela en toute circonstance s’accomplisse :
Que nul en parole ne t’induise,
ni en acte,
A faire ou à dire,
ce qui pour toi n’a point d’avantage.

33
Délibère avant l’action,
pour que n’existent point de choses blâmables ;
C’est en effet d’un homme faible
que de faire ou de dire des folies ;
Mais n’accomplis ces choses,
qui plus tard point ne te chagrineront.
Ne fais rien de ce que tu ignores,
mais apprends.
Tout ce qu’il te faut,
et c’est ta plus agréable vie
qu’ainsi tu passeras,
Il ne faut pas non plus de la santé de ton corps
avoir négligence ;
Mais que dans la boisson, la nourriture
et la gymnastique la mesure.
Soit gardée ; j’appelle mesure
ce qui point ne te chagrinera.
Habitue-toi à mener genre de vie pur,
sans mollesse ;
Et garde-toi de faire toutes ces choses,
de ces pensées-sauvages
qui provoquent l’envie.
Ne dépense pas mal à propos,
comme celui qui ignore la beauté ;
Ne sois avare non plus :
La mesure en toutes choses est excellente.
Fais ce qui ne te nuira point ;
et réfléchis avant d’agir.

34
N’accueille point le sommeil
sous ta douceur de tes yeux,
Avant d’avoir examiné
chacun de tes actes du jour :
En quoi ai-je commis une erreur ? qu’ai-je fait ?
que n’ai-je pas fait qu’il me fallait faire ?
En commençant par le premier point
va jusqu’au bout ; et ensuite,
Si ce sont des choses honteuses que tu as
commises.
Punis-toi,
mais si tu as bien agi, réjouis-toi.
A ces choses donne ta peine, et ton application ;
il faut que tu les aimes,
Oui par celui qui à notre âme
a transmis le quaternaire, (eau, terre, feu, air)
Source de l’éternelle nature.
Mais entreprends une tache,
Qu’après avoir prié les dieux de l’achever.
Et devenu maître de ces choses,
Tu sauras quelle est,
des dieux immortels et des hommes mortels,
La constitution,
Et jusqu’à quel point les éléments se séparent.
Et jusqu’où ils se tiennent ;
Et tu connaîtras
dans la mesure de la justice,
que la nature en tout est semblable,

35
En sorte que pour toi il n’y ait nul espoir de
ce qui est sans espoir,
et que rien ne si dissimule.
Et tu sauras que les hommes
ont les maux qu’ils ont eux-mêmes choisis.
Ces malheureux,
qui ne voient les biens qui sont près d’eux.
Ni ne les entendent :
se libérer du mal
peu de gens le savent.
Tel est te sort qui égare les esprits des mortels ;
et comme des objets qui roulent,
De part et d’autre ils se portent,
souffrant des maux infinis ;
Triste compagne la discorde
égare sans qu’on s’en aperçoive.
Innée en eux ; il ne faut la faire avancer,
mais en lui cédant la fuir.
Zeus notre père,
certes de bien des maux tu délivrerais tous les
hommes,
Si à tous tu montrais, de quelle déité ils se
servent.
Mais toi prends courage,
puisqu’ils sont de race divine les mortels,
A qui la nature sacrée présente
la révélation de toutes choses.
Si tu y prends part, tu triompheras
de ce que je t’ordonne,

36
Et après avoir guéri ton âme
tu la sauveras de ces peines.
Mais abstiens toi des aliments
dont nous avons parlé,
et dans les purifications,
Comme dans la libération de l’âme, décide,
et réfléchis sur chaque chose,
Après avoir établi comme conducteur
le sens qui vient d’en haut
plein d’excellence ;
Puis après l’abandon de ton corps
si tu arrives au libre éther,
Tu seras immortel,
un dieu qui ne meurt point,
non plus un mortel.
Et aussi…

37
Principe philosophique de l’essence
dite primordiale.

« Je suis rien, je suis tout, imparfait et parfait Par


moi tout est produit, tout est défait Premier né, dernier
mort, je suis acte et puissance Qui subsiste partout et
dedans et dehors Caché et découvert, étant esprit et
corps Principe de nature et fin de toute essence »

Le départ.
– Sophie fut donc fortement touchée émotivement,
du départ de son dernier rejeton, déjà qu’elle n’avait
pas pu assumer pleinement l’éducation de ses ainés,
qui maintenant avaient tous deux un métier et une vie
indépendante, il lui semblait presque quand ils
venaient la voir, de voir que de lointains petits
cousins, tellement les attaches sentimentales avaient
souffert de ces longs séjours en pension, et avaient eu
peu à peu mais si surement raison de l’attachement
filial.
– Patrick et Charles étaient tous deux dans le
bâtiment, et avaient même fait eux aussi, du
compagnonnage, connaissant et pratiquant plusieurs
métiers, par leur long périple de trois ans, et leur tour
de France exécuté, ils ne pouvaient qu’être très
demandés par le cursus qu’ils avaient, comme
tailleurs de pierres, et avec la réputation excellente
des compagnons du devoir.
– Patrick fréquentait une jeune fille depuis
quelques mois d’ailleurs, et l’avait même fiancé, tous
deux étant de jeunes adultes maintenant, malgré leur

38
jeunesse certaine, de dix neuf et de dix sept ans, ce
qui ne les empêchait pas d’être assez autonomes
pécuniairement, et sentimentalement aussi.
– Ils logeaient tous deux dans la ville de Nice ayant
pris un appartement en collocation, appartement,
grenier aménagé en superbe loft, avec vue sur la si
belle Méditerranée d’un bleu azuré.
– Patrick envisageant de se faire « sa maison »
étant déjà chose étrange pour si jeune qu’il soit,
propriétaire d’un terrain, autour de Cannes, cadeau
d’un des hauts dignitaires, membres de sa loge, car il
pratiquait le culte des mystères chez les francs
maçons locaux, maintenant tout comme son frère
d’ailleurs, car il faut savoir que le compagnonnage,
n’est qu’une des ramifications de la franc maçonnerie,
elle en est même un peu la parente si l’on regarde
bien son historique.
– D’ailleurs les Maçon de Cannes ne se cachent
plus depuis quelques années, et font même des portes
ouvertes, pour tenter de rassurer l’opinion publique
sur leur pratiques qui auraient pu paraître encore
obscures, il y a quelques décennies, mais plus en
vogue depuis quelques temps ou tout ce qui avait à
trait à de l’initiation et l’affiliation a le vent en poupe.
– Beaucoup de gens voulaient s’affider, sans se
douter qu’il y avait plusieurs cercles dans la structure,
et qu’ils pouvaient passer toute leur vie, sans même
effleurer, les profondeurs initiatiques, s’ils n’étaient
pas intronisés, et voulus par ceux qui se situaient à
des grades supérieurs, ou barreaux comme on dit,
mais peu importe. Ils sont souvent si fiers d’être
entretenus dans l’ignorance, l’ignorance est un
confort moral, et la réalité, elle la vraie, ne leur serait

39
pas supportable ni même assimilable, ils risqueraient
d’en devenir fous.
– Patrick et son frère étant de par nature, portés à
être élevés en de bonne positions, avaient donc
certains avantages pécuniaires et sociaux que leur
enviaient bien des frères, ou fraters.
– Étant tous deux chefs de chantiers, et faisant de
la politique locale, puisqu’ils avaient un bon niveau
scolaire aussi ayant même étudié la sociologie, le
management, et aussi le commercial.

40
Chapitre quatre :
Le château

– Virgile fut reçu avec tous les honneurs de sa


position sociale, et il eut droit dès le premier soir, à la
visite des sous sols, ou se pratique encore de nos jours
le culte de mithra, religion qui a ses racine au début de
l’ère chrétienne et qui était même en compétition avec
la chrétienté, et a été assimilé par elle, voire même
entretenue par des adeptes sous forme de sociétés
secrètes, de toute façon ce culte a un lien avec les
cérémonies tenues secrètes dites cultes des mystères.
Mais la Confrérie n’attachait pas d’importance à
un quelconque culte, seuls les bas niveaux de
l’échelle, avaient besoin de rites rassurants et de
sentiment d’appartenance.
– Virgile étant affidé, mais par une marque de
naissance sur l’épaule et par naissance par
transmigration de son flux vital, il est à la confrérie la
plus mystérieuse et la plus emblématique de
l’humanité, la confrérie du serpent, dont l’origine
remonte à la Babylone biblique, et dont le pourvoir
étant tentaculaire sur toutes les autres affiliations, elle
a comme un pouvoir d’aînesse sur tous les autres
organismes, étant vue comme en contact direct avec
les fameux « vigilants », entités dont toute l’humanité
serait la progéniture.

41
– Les cultes diverses leur importent peu d’ailleurs,
ils sont ce qu’est la source aux rivières, l’élément clé
de leurs diversités culturelles, mais restent un
mouvement très hermétique, presque inaccessible,
donc il coule encore beaucoup d’encre sur cette
confrérie ultra secrète (Google est votre ami).
– Personne ne sait ce qu’il s’y passe réellement, et
qui en fait parti, il paraît même que le pape est l’un
d’eux, quoiqu’il parait qu’il soit de l’ordre de Malte,
et ne soit que le commissionnaire, même carrément
qu’un exécutant, car cette fameuse confrérie dont
Virgile est ainsi voué par naissance, a pour mission de
« guider » notre humanité, de la contrôler et tirer les
ficelles du pouvoir par tout le monde, car sa force est
de type pyramidale étant elle même ce que le faîte est
à la pyramide, l’élément crucial ayant appui sur le
peuple sa base.
– Virgile allait accéder au suprême pouvoir, celui
d’être un jour prochain, alors qu’il n’est encore qu’un
adolescent le fameux papus, ou nouveau « papus », le
plus haut dignitaire du pouvoir tripartite occulte,
dirigeant, les entités incarnées aussi bien que celles
qui sont dans l’invisible, le but étant de faire régner
l’ordre dans le monde des vivants et celui des ombres.
– Sa progression finale lui prendra quatre années
durant lesquelles il devrait passer par des épreuves
successives, pour prouver, qu’il a les contrôle, et
développer ses pouvoirs extra sensoriels, comme la
télépathie, la télékinésie, le voyage astral, le contrôle
sur les humains, jusqu’à la « désincorporation » et la
possible possession d’autres corps juste décédés, par
une sorte de migration pouvant lui être nécessaire en
cas ou il serait démasqué et assassiné par les membres
de l’ordre noir.

42
– Ceux ci sont « le côté néfaste » de la chevalerie
secrète de l’ordre noir, dont Hitler traître à la
commandature chevaleresque, lui même fut l’un des
affidé et ensuite des plus fervent adepte, et pratiqua la
magie noire, avec les membres religieux (si si des
évêques !) et des nobles de l’ordre noir, dans un des
château de Bavière, ou cet ordre aux chevaliers de la
croix de fer faillirent renverser l’ordre positif du
monde dans le côté obscur, ce qui aurait eu pour effet
de détruire l’élément physique tel qu’on l’entend.
– Rayer la terre de la carte céleste, pour y laisser
un trou noir à la place, heureusement, des infiltrés
eurent le dernier mots de leurs préparatifs occultes, et
éradiquèrent presque totalement cet ordre, dont les
survivants tentent désespérément de revenir encore
sur le devant de la scène, en se réunissant encore de
nos jours, et faisant encore des messes noires, et
savoir que des religieux en sont parfois et c’est
effrayant de le savoir.
Rappelez vous un pape a même bénit des bombes
qui allaient nous tomber sur la tête, (Pie 12).
Voici d’ailleurs quelques traits, de sa vie.
Eugenio Pacelli : naît à Rome dans une famille de la
noblesse d’Église très liée, depuis le sixième siècle, au
Saint-Siège. Ce milieu, que l’on appelle la « noblesse
noire » (ordre noir), se caractérise par une fidélité
absolue envers la papauté pendant les presque 60 ans
que dure la Question romaine, jusqu’à la signature des
accords du Latran. Le grand-père d’Eugenio Pacelli,
Marcantonio Pacelli, a été secrétaire à l’Intérieur sous
le pontificat de Pie IX de 1851 à 1870 ; il a été l’un des
fondateurs du journal officiel du Vatican,
L’Osservatore Romano, en 1861.

43
Son père, Filippo Pacelli (1837-1916), est avocat à
la Rote romaine puis avocat consistorial ; il se montre
défavorable à l’intégration des États pontificaux au
royaume d’Italie. Sa mère, Virginia Graziosi (1844-
1920) vient d’une famille distinguée pour ses services
rendus au Saint-Siège. Enfin, son frère, Francesco
Pacelli, docteur en droit canon et juriste du Saint-
Siège, sera l’un des négociateurs des accords du Latran
en 1929.
Eugenio Pacelli fait ses études au lycée Visconti,
un établissement public. Il entame en 1894 des études
de théologie à l’Université grégorienne, comme
pensionnaire du Collège Capranica. De 1895 à 1896,
il effectue une année de philosophie à l’université
romaine de La Sapienza. En 1899, il rejoint l’institut
Apollinare de l’université pontificale du Latran, où il
obtient trois licences, l’une de théologie.
– Si la venue de Virgile se savait, dans leurs rangs
secrets de l’ordre noir, il y aurait des tentatives pour
l’assassiner, étant donné que Virgile devait permettre
par sa seule présence de réguler des champs
d’énergies, étant donc gênant pour le côté de la face
obscure de la force, il devait permettre par son action
la stabilité des colonnes dites d’hercule, ou plus
communément le maintient de l’ordre cosmique
inhérent à la terre dans une vision plus cosmologique.
– Oui Virgile était important, mais jamais ne fut
prétentieux, de se savoir si haut gradé, ni si haut placé
sur les barreaux de l’échelle de Jacob, mais au
contraire il était un des plus humble.
– Pour que l’équilibre se fasse il lui fallait réactiver
la fameuse grille Christique pointe technologique
conçue du temps des anciens.

44
– Sorte de Halo « bleuté » protecteur autour de la
terre, un champ électromagnétique à basse fréquence
hertzienne, dont lui seul détenait le code de
réactivation, car le code c’est tout simplement sa
présence sur un socle représentant la « Mer-Kah-Ba »
qui se cristalliserait par son aura et lui permet
d’accéder en lui servant de véhicule particulier, au
pinacle, qui est une sorte d’église toute faite de
cristal, matérialisée par la pensée et fondée par la
prière des justes, pour qu’ils s’y retrouvent par la
pensée, et ou seul Virgile pouvait y accéder
physiquement par la « Mer-Kah-Ba » au moment
choisit ou il lui faudra, qu’il y prie le Christ de bien
vouloir le laisser accéder à sa requête de réactivation
du bouclier électrostatique, qui dans l’antiquité
d’ailleurs avait permit à notre humanité d’accéder à
l’âge d’or tant conté par nos anciens philosophes
(temps de l’Atlantide et du continent de MÛ)
– Car ce bouclier a pour effet d’isoler l’humanité
des ondes négatives, des anges déchus qui veulent
interférer, et qui avides de vouloir reprendre un
semblant de pouvoir dans le monde matériel, exercent
encore toutes leurs haine de la création, en
s’acharnant sur les hommes et en leur insufflant
l’envie, la jalousie, la discorde, et l’égocentrisme sous
toute ses formes.
– N’étant plus dans l’équilibre du grand tout, en en
ayant été rejetés, disgraciés, ils n’en furent pas moins
encore plus envieux encore, et heureux de pouvoir
créer le moindre désordre par leur simple présence
moins active, car cintrée mais encore nocive.
Jusqu’au jour dernier ou ils devraient être
« refondus » dans la soupe primordiale donc dissous
dans la masse du grand tout, pour que l’équilibre

45
primordial puisse ainsi se réinstauré, mais en attendant,
que le long processus de désinfection se mette en
route, il avait fallait faire comme une coquille
salvatrice pour la terre, un œuf fait d’un cristal le plus
pur d’un bleu magnifique, projection de l’amour
christique pour une terre, qui sans son sacrifice en tant
qu’homme aurait plongée dans un gouffre sans retour.
– Le Bouclier était intact, mais peu opérationnel
encore car, tous les papus avaient jusque là échoués,
pour l’acte final de réactivation, les enjeux étant si
grands et les tentations si grandes pour l’élu, qui devait
rester vierge jusqu’à l’étape finale, jusqu’à vingt et un
ans, et étant qu’hommes la plupart avaient échoués, ou
par une présence féminine, ou bien par le seul fait de
basculer dans le côté obscur et vouloir non pas activer
le bouclier, mais ouvrir, la porte des enfers.
– Heureusement tout était prévu, et Virgile étant
rudement encadré, il ne risquait pas de faire des
rencontres, normalement, car il était encadré d’une part
par des moines d’origine franciscaine de la
« fraternité blanche », voués à la bonne conduite et le
respect des règles, et d’autre part par des anges des
plus combatifs, car s’il devait avoir à faire à des
succubes nocturnes sorte de vampires de l’énergie, il
aurait des combats à avoir avec ses sens, mais ses
hormones commençaient à agir sur son comportement,
et les jours à venir risquaient fort de lui donner des
soucis, qui certes sont d’ordre naturels pour nous, mais
forts déstabilisant pour celui qui devait rester « comme
un enfant » malgré que son corps lui dise tout le
contraire, là est toute la difficulté du papus et de sa
« mission ».

46
Chapitre cinq :
Mystère de la chambre blanche

– Après l’accueil et la première mise en relation


avec ses fraters, et les salutations de bienvenue, Virgile
remarqua qu’il se passait des choses assez étranges, car
il semble que certains belligérants ne respectaient pas
les conventions de base, celles du respect de la vie et
de leurs propres semblables surtout.
– Un soir il fut invité à une étrange cérémonie, qui
se passait dans une chambre blanche et dont on
pouvait voir ce qu’il s’y passait, par un miroir sans
teint, à l’intérieur de cette pièce se trouvait déjà
allongés sur un lit, un adulte habillé d’un tunique
blanche et apparemment une jeune juvénile, toute nue
les mains attaché aux barreaux du lit, les bras et les
jambes en X, bâillonnée, et avec les yeux bandés.
– Virgile effaré demanda alors ce qu’il s’y passait
dans cette pièce démunie de tout autre accessoire,
qu’un lit, et un candélabre allumant la pièce d’une
lumière diffuse par ses six bougies.
– On lui répondit d’attendre en silence, et ce qu’il
vit alors lui dressa les cheveux sur la tête, l’homme se
pencha sur ce qui semblait être sa victime plus

47
qu’autre chose, pourtant elle ne semblait pas vouloir
se débattre, ce qui en premier lieu paraissait assez
étrange.
– Il semblait se rapprocher en respirant face à face
le flux corporel que dégageait la jeune fille, qui
comme hypnotisée semblait se pâmer de jouissance,
puis un halo de lumière apparu autour d’elle, et
l’adulte l’aspira alors par sa bouche, ensuite elle
devint pâle comme un linge, et retomba comme vidée
de toute substance vitale, sur le lit, il la pris alors de
force si on peut dire, alors qu’elle ne semblait plus
qu’un pantin désarticulé, convulsant par les secousses
du violeur.
– Virgile hurla ! Pris sa chaise et brisa alors « le
miroir » pour ensuite finir sa chute sur le crâne du
bourreau d’enfant, qui fut mis k.o sur le coup.
Ensuite avec l’aide de son canif qu’il ne quittait
jamais, il détacha, la pauvre enfant, qui semblait
sans vie, ce qui était le cas apparemment, les autres
observateurs entourèrent Virgile, et demandèrent
pourquoi il agissait ainsi, alors que l’horreur de la
scène ne semblait pas les avoir perturbé, ni d’ailleurs
troublé le moindre du monde.
– Virgile mis son manteau sur la jouvencelle, et
effleura ensuite son front, de la paume de sa main et
une chaleur fluidique s’en dégagea, et il sembla la
régénérer alors, elle revint à elle, les yeux écarquillés
comme effrayée, épouvantée, de se retrouver là dans
cette grande pièce et nue qui puisait, il la rassura du
mieux qu’il pu, mais cela paraissait bien difficile,
étant donné ce qui venait de se passer.
Les autres furent tous en ébullition, de voir qu’elle
revenait à la vie après ce qui devait être la fin de cette
cérémonie.

48
– Ils vinrent vers Virgile, et s’excusèrent de le voir
ainsi hors de lui, et lui dirent qu’il en était ainsi
depuis la nuit des temps, pour leur confrérie pour
pouvoir vivre plusieurs siècles, ils devaient effectuer
le transfert de l’essence de vie (flux vital) de jeunes
pucelles, qu’ils devaient ensuite « consommer », ce
qui rendait leur acte encore plus ignoble.
– Les vigilants ou communément appelés les
« daïmons » leurs avaient enseigné l’art de la magie
naturelle, et ils avaient suivi ces préceptes, depuis
des lustres, Socrate parle de son daïmon personnel,
dans ses écrits, car en fait, ils étaient tous comme les
réceptacles humains de puissances extérieures, leur
permettant ainsi d’être comme des surhommes, alors
qu’ils n’étaient que des instruments d’entités
possessives, n’hésitant pas à sacrifier les individus et
cela tout comme de simple volailles.
– Virgile compris soudain qu’il était l’antithèse de
ce qu’ils représentaient, et qu’il était donc tombé dans
un nid de vipères, sans doute était ce écrit dans sa
destinée, et il psalmodia le chant appris par son grand
père pour le jour où il devrait affronter des possédés.

Christ, fais de moi l’instrument de ta paix ;

Là, où est la haine que je mette l’amour,


Là, où est le doute que je mette la foi,
Là, où est le désespoir que je mette l’espérance,
Là, où est la discorde que je mette l’union,
Là, où est l’erreur que je mette la vérité,
Là, où est sont les ténèbres que je mette la lumière,
Là, où est la tristesse que je mette la joie.

49
O Seigneur,

Que je ne cherche pas tant d’être consolé que


de consoler,
D’être compris que de comprendre,
D’être aimer que d’aimer,
Par ce que : c’est en donnant que l’on reçoit,
Par ce que c’est en s’oubliant soi-même que l’on
se retrouve soi-même,
C’est en pardonnant que l’on obtient le pardon,
C’est en mourant que l’on ressuscite à l’Éternelle
Vie.
– En l’écoutant ce fut pour eux comme une
révélation ils tombèrent fronts à terre, et demandèrent
pardon en implorant le Christ et furent tous libérés de
ce qui les hantait à l’intérieur d’eux même, et avait
pris le contrôle de leurs faits et actes.
– Virgile pris du sang de l’homme inerte mais
vivant à terre, et leur traça une croix rouge sur leurs
cinq front respectifs, en leur faisant promettre de se
rappeler de ce jour sacré, ou ils furent libérés de leurs
daïmons, et leur fi promettre de ne plus les invoquer
pour quelque raison que ce soit.
– Ils changèrent soudain d’aspect physique et se
retrouvèrent de jeunes et sveltes qu’ils étaient en
vieillards, retrouvant soudain leurs âges respectifs,
deux n’en survécurent pas d’ailleurs, sans doute
avaient-ils déjà plusieurs siècles, et ne pouvaient donc
survivre à cette mise à l’heure soudaine de leur
horloge biologique.
– Ce que Virgile ne comprenait pas c’est que la
confrérie était synonyme du respect de la gnose dont
son fondement datait de la Babylone antique, et son

50
but était non d’être asservie à des entités mais de
recevoir la lumière du très haut pour devenir un être
transformé, métamorphosé et ensuite éclairer le
monde.
Comment se faisait-il qu’ils soient tombés sous
l’asservissement par les Vigilants, qui avaient été
démis de leurs fonctions premières ?
– A l’origine du monde il y a eu ce que l’on appelle
les héolims, ceux qui permirent par leurs sciences le
mouvement tellurique de la planète, et l’apparition de
la vie sur terre, qui sans l’énergie de vie intersidérale
ne pouvait rien sans une action extérieure, n’étant eux-
mêmes que les dépositaires de l’essence supérieure le
UN qui se retrouve en tout être en toute chose vivante.
– Ces héolims firent venir l’humanité, servant de
tuteurs à la vie en somme, et jaillir la conscience de
l’être malheureusement trop précocement pour
l’homme et s’en repentirent, car l’homme ne put de se
fait utiliser à plein régime ses capacités mentales et
physique, alors ils « déléguèrent » la responsabilité et
la « surveillance » de la terre aux anciens, qui
normalement devaient aider à son acheminement
naturel tendant vers le haut, ce ne fut que prise de
pouvoir et asservissement au lieu d’apprentissage et
agrandissement de la conscience humaine.
– Dieu qui voit tout et est se retrouve en toute
chose vit le changement d’état basculant dans la
noirceur, pour les hommes, il les démit de leurs
fonctions et les vigilants entités qui voulaient vivre
sur terre par l’intermédiaire de la possession des
hommes, furent jetés dans le centre de la terre pour y
être isolés de sa surface, on appelle ce lieu l’enfer, ou
bien Agartha aussi car en fait ce n’est pas un lieu ou
l’on brûle dans les flammes éternelles comme la

51
religion voudrait le faire croire, mais un lieu les
bloquant en attendant le jugement dernier.
– Non en fait d’enfer il s’agit d’un lieu
« Cristallisé » ou l’on se retrouve face à soi même, et
à ses pensées, et comprendre par cet enfer qui est soi-
même ses erreurs, et ses errements qui soudain
prennent des proportions astronomiques puisqu’ils
sont sous leurs yeux.
– Mais il y a des fuites, et des passages existes
entre le monde de surface et agartha.
– Mais les vigilants ont depuis plusieurs siècles
ouvert une brèche, au pôle nord, une sorte de porte,
de l’hyperborée, qui leur permet des va et vient sur la
surface de notre belle bleue, avec des engins appelés
des chérubins, et qui sont pris pour ce que l’on
appelle communément des ovnis.
Ayant fait une union avec leur descendance
toujours soumises à leurs entités, qui continuent par
leur associations à avoir le monopole du pouvoir,
dont beaucoup parlent comme des manipulateurs
invétérés, et qui se nomment les illuminatis.
– La confrérie du serpent elle c’était tout autre
chose, normalement, n’agissant que dans le secret,
sans but d’enrichissement personnel, ni prise de
pouvoir direct, juste une comme une sauvegarde de
principes primordiaux, pour la perpétuation de
l’individuation de l’homme, et le rétablissement de
sa place dans l’univers, mais étant donné les longues
périodes d’obscurantismes régnantes sur terre, elle fut
contrainte d’être la plus discrète possible, pour ne par
finir sur le pilori de la religion.
– Jésus Christ étant vu par la confrérie comme la
« gnose incarnée la rose de l’humanité », celui qui

52
est de par nature imprégné d’essence divine, et dont il
faut suivre la voie mystique pour devenir soi-même et
renaître en enfant de dieu et être imprégné d’énergie
libératrice, pour soi-même.
– Marie sa mère n’est pas une vierge sacrée, elle a
eut plusieurs enfants naturels rappelons le, elle n’est
pas le principe supra naturel de vie, le féminin sacré, la
mère de l’humanité, ou bien encore vierge noire, qui
n’est autre que le mémorandum de la déesse Vénus,
Isis ou Ishtar, selon les époques, et qui sont une même
personne ou entité toute rattachée qu’à la terre, et
représentant la féminité à l’état pur. La déesse de la
fécondité, d’ailleurs il n’y a qu’à comparer ses
représentation statuaires pour comprendre et voir ce
qui est plus que des similitudes à mon avis, une femme
couronnée d’or, avec un manteau bleu nuit parsemé
d’étoiles, marchant sur la terre en forme de globe, où
est enroulé l’Ouroboros. Est ce Marie ou bien est ce
Isis ? On ne voit que ce que l’on veut bien dans les
éphigies.
– Le Serpent pourtant mal vu n’est autre que le
principe de vie élémentaire dans toute chose (sans nul
doute c’est l’ADN). Les anciens avaient déjà des
connaissances sur la génétique, et comment laisser
des messages significatifs, pour qu’ils soient compris
en tant et en heure voulue par une société assez
évoluée technologiquement ? En laissant des sortes de
« Graffitis ». Le mal absolu, c’est de vouloir toucher à
l’ADN.
– En fait la chrétienté est une sorte de façade, à des
cultes des mystères antiques, seuls quelques signes
distinctifs permettent de dévoilé ses sociétés sous-
jacentes, elles sont multiples et pas toutes rattachées
les unes aux autres si ce n’est par le besoin de

53
pouvoir, elles sont plutôt polythéistes que
monothéistes d’ailleurs, Regardez comme l’œil
d’Horus, dans le triangle représentant soi disant l’œil
de Dieu qui voit et les trois facettes la trinité, il n’en
est rien du tout, mais ce n’est en fait que la
représentation d’une pyramide et l’œil d’Horus, un
dieu d’origine égyptienne.
– Bref, sous des apparences anodines de Chrétienté
affichée dont beaucoup de membres sincères eux, ne
voient pourtant que la surface, se cache en réalité bien
des société occultes, qui perpétuent des rites datant
des vigilants, ou daïmons, encore en pratique au vingt
et unième siècle.
– La confrérie elle, ne visant qu’à la sauvegarde de
l’intérêt de l’individu, pour qu’il se libère lui-même
de ses chaines existentielles, et non pour la prise de
pouvoir sur les masses sociales, juste par avidité, et
un désir de puissance, elle avait perpétué la pratique
dite de la « métanoïa », réservée pour des gens
sélectionnés normalement pour leur grande fidélité
aux principes dits Christiques, et leurs assiduité à
vouloir travailler sur eux même, comme sur une
œuvre.
– La confrérie travaillait à l’origine, pour sa cause
sans statues ni iconographies, abolissant les cultes
diverses, désuets pour l’intérêt collectif et personnel.
Car pas d’adorations stéréotypées et de symboles
d’aucune sorte, car l’homme est par nature tenté à
l’idolâtrie, c’est un fait, et cela faussait trop l’œuvre
qui se veut une chose saine et non matérielle. Œuvre
qu’il fallait faire par soi-même et sans artifices, mais
apparemment ils furent eux aussi « infiltrés » par les
vigilants, ce qui représente un sacrilège pour la
confrérie, cela ne faisait plus de doute à Virgile qu’il

54
y avait eu contamination de la sérénité de la confrérie,
mais quant à savoir à quelle époque cela avait du se
passer, c’est une autre histoire…
Maintenant que ses frères étaient débarrassés de
leurs hôtes indésirables, ils pourraient enfin être
utiles à la cause malgré leur grand âge et leur
méconnaissance totale de la métanoïa flagrante.
Apocalypse 9:20 Les autres hommes qui ne
furent pas tués par ces fléaux ne se repentirent pas
des œuvres de leurs mains, de manière à ne point
adorer les démons, et les idoles d’or, d’argent,
d’airain, de pierre et de bois, qui ne peuvent ni
voir, ni entendre, ni marcher.
Ils ne comprirent le sens de ces paroles qu’après
avoir été débarrassés de leurs hôtes indésirables.

55
56
Chapitre six :
Ressouvenance

– De lui il n’avait qu’un vague souvenir, d’une


dernière visite à la maison maternelle, quand il
marchait à peine, et que ses deux grands frères eux
déjà alertes jouaient et criaient dans la salle de séjour,
se disputant une épée en plastique, car Patrick n’avait
pas eu le même cadeau que Charles, il avait eu une
boite de petit chimiste.
– Quant à Virgile lui il avait reçu un tablier ! Oui
mais que faire d’un tablier avec des motifs étranges
imprimés dessus ? Lui qui à l’époque n’était qu’un
enfant ne pouvait comprendre la signification de ce
cadeau, on ne peut pas plus dire assez étrange…

57
Voici le motif imprimé sur le tablier en question.

– Le motif du tablier a une valeur symbolique et


ésotérique, et est utilisé pour les cérémonie des
mystères, l’affiliation de son père était directement
inscrite dans l’ordre des roses croix, bien sûr la
confrérie du serpent lui était inaccessible encore, étant
donné que celui qui devait en faire parti était choisi
avant sa naissance, et faire preuve de sa volonté de
grandir et d’apprendre, et d’obtenir des grades et il
avait du chemin à faire.
– Mais il recevait des directives pour le bon
déroulement du processus d’initiation de futur papus
Virgile, et il suivait depuis qu’il était membre actif des
roses croix, les préceptes d’Hermès (Dieu de la
connaissance) et par la lecture de la table d’émeraude,
et des « planches » la plus grande œuvre de tous les
temps, représentées sous forme de dessins symboliques
à la triple interprétation tout comme les écrits

58
hiéroglyphiques de légitimité ancienne, cette œuvre
n’est donc autre que « l’opus », c’est ni plus ni moins
qu’un travail sur soi-même par l’action de l’alchimie
(volonté de transformation de soi), qui transforme
l’individu pour qu’il renaisse entre « guillemet » à la
vie avec une vue nouvelle sur le monde, une métanoïa
accomplie donc.(la pierre c’est soi-même)
De plus comme tout bon Rose croix il devait
travailler en cercle, c’est-à-dire avec ses « frères et
sœurs ».
– Les roses croix peuvent paraître si hermétiques
pour la gente de l’extérieur, quoiqu’à notre époque il
s’effectue comme une ouverture vers l’extérieur,
ouverture salutaire évitant des débordements sectaires
et des prises de pouvoir d’individus n’étant pas
soucieux de la cause, mais plutôt de leur
enrichissement personnel.
– L’ordre n’est plus trop ce qu’il était à son
fondement, c’était plutôt qu’en apparence, il y a
quelques temps encore une sorte de mouvement
associatif appelé l’amorce, et qui pensait à l’adhésion
d’un maximum d’individus, mais cette association
n’est que pantomime de surface et elle n’a rien fait
pour éviter d’être pris pour une secte, elle ne pensait
qu’à faire de l’argent, pour son plus grand
déshonneur, et être par cela classée comme secte par
l’état Français, ce qui est fort dommageable, alors que
sous la surface mal vue, invisible il n’en est rien, mais
peu accèdent à ces cercles d’initiés, car la majorité
reste, des pions sur un grand échiquier.
– Donc en apparence rien à dire, cela ressemblait
plus à une association de recherche sur l’ésotérisme,
la métaphysique et la quête sur soi, avec des réunions
diverses pour un enseignement quelque peut payant,

59
sauf pour ceux qui était intronisés par un parrain,
comme le père de Virgile et qui servent alors
d’exécutants pour diverses besognes, aussi bien dans
le domaine politique, social, professionnel et local.
Car il y avait une hiérarchie pyramidale, la base
faisant le plus de choses pour la bonne tenue de la
pyramide sans même souvent savoir le sens de ses
actions, car, seuls ceux qui se situent à la pointe
comprennent l’importance d’un des moindres
mouvements et actes exécutés par ses membres.
– La hiérarchie pyramidale est basée sur ses
degrés, c’est-à-dire que chaque nouveau membre peut
gravir les échelons hiérarchiques, sans que l’on ne
tienne compte de son origine sociale ou ethnique,
(normalement l’argent ne prime pas) il doit
« œuvrer », cela veut dire que dans la trame sociale, il
y a un soubassement du pouvoir qui ne s’effectue pas
du tout sur les même critiques que monsieur tout le
monde connait.
– Un marchand de légume peut très bien être un
haut dignitaire.
– Sachez le chers lecteurs, la ramification
pyramidale se retrouve à tous les niveaux sociaux, que
cela soit du peintre en bâtiment, qui le soir est maître
de cérémonie, ou bien de l’avocat nouvellement
membre, novice ou bien le facteur membre qui officie.
– Dans notre pays en France tout comme ailleurs il
y a des décisions qui ne peuvent être prises qu’en
circuit fermé, et qui aura des répercutions sur la
population entière, d’ailleurs il est rare qu’un président
ne soit pas officiellement un maçon accompli.

60
– Le petit Virgile ayant reçu des mains de son père
l’accès direct à une certaine position dans l’ordre en
brûlant en quelque sorte les étapes mais n’en ayant
pas encore vraiment conscience étant encore trop
jeune. Le tablier fut donc mis bien plié dans son
armoire en attendant le jour ou il pourrait lui servir en
toute connaissance de cause, mais étant déjà même
enfant membre à part entière.
– Il faut dire que la confrérie tenait Virgile à l’œil,
ayant toujours disposé dans ses lieux de vie de
multiples « caméras » cachées, ils ne le lâchaient pas
d’une semelle et pour cause, il avait en lui
inconsciemment les douze clés de connaissances dont
certains tueraient père et mère pour les obtenir.

61
– Ce fut un des seul cadeau qu’il eu mémoire
d’avoir reçu de son père l’ayant abandonné à une vie
mono parentale, et Pour cet acte incompris il lui en
avait voulu pendant tant d’années. Mais le tablier était
toujours à la même place attendant son « heure »,
moment fatidique ou il allait retrouver son propre
père pour sa première initiation importante voire
même capitale, car attendue depuis des décennies,
pour tous les cercles de quelques appellations que ce
soit.

62
Chapitre sept :
L’acte sacré

– Virgile était à l’âge de reconnaissance de ses


pairs, ayant été éduqué d’une façon peu commune
depuis sa tendre enfance par son grand père, il lui
fallait se rendre compte de son appartenance, et pour
cela il devait lui aussi passer par « l’initiation ».
– Il avait en lui certes des prédisposition de par sa
naissance peu coutumière, il a été conçu d’une
manière extatique, par son père et sa mère dans un
rituel sacré d’osmose.

63
Pour nous élever au-dessus du commun…

Du Secret.
La statue d’Hippocrate, qui avait une main sur sa
bouche, était chez les anciens sages l’emblème du
secret, qui se fortifie par le silence, s’affaiblit et
s’évanouit par la révélation. Jésus-Christ notre
Sauveur ne révélait nos mystères qu’à ses Disciples,
et il parlait toujours au peuple par allégories & par
paraboles. Vobis datum est noscere mysteria regni
coelorum… sine parabolis non loquebatur eis (Mat.
13.v. II. Marc. 4. V. II. Math. 13. v. 34. I. Partie.).
Les Prêtres chez les Égyptiens, les Mages chez les
Persans, les Mécubales et les Cabalistes chez les
Hébreux, les Brahmanes aux Indes, les
Gymnosophistes en Éthiopie, les Orphées, les

64
Homeres, les Pythagores, les Platons, les Porphyres
parmi les Grecs, les Druides parmi les Occidentaux,
n’ont parlé des sciences secrètes que par énigmes et
par allégories : s’ils avaient dit quel en était le
véritable objet, il n’y aurait plus eu de mystères, et
le sacré aurait été mêlé avec le profane.
– Sa venue, se passa dans la congrégation rose
croix par l’insistance de la confrérie du serpent pour
que cela se déroule un jour d’équinoxe, et par un
homme déjà avertit et initié aux rites interdits pour les
profanes, et une femme dite innocente, donc tout à fait
hors de cause, mais soumise par autorité maritale à un
grand initié de l’ordre de la chevalerie, ce qui permit
une fusion totale des deux êtres, car la mère de Virgile
aimait de tout son cœur son mari étant prête à se
soumettre à se passage de la lumière en son sein, pour
que la vie en jaillisse, par l’approbation incantatoire de
la congrégation, c’est l’ultime rite sacré sur terre, une
venue sur terre d’une grande âme.
– L’homme et la femme ont deux côtés d’une
même entité, leur côté invisible, sont comme les deux
serpents enlacées sur le pilier de la vie sont l’un est
mâle et l’autre est femelle, le côté femelle
inconscient, pour l’homme s’appelle le pin gala, et
pour la femme il s’appelle l’Ida, ces deux côtés sortes
de surmoi de l’être dans l’acte d’amour peuvent entrer
en « conjonction », et permettre de procréer alors
dans un état second.
Un être dit complet donc hermaphrodite, par sa
valeur énergétique, dans ce cas la progéniture de leur
union sera tout à fait différente du commun des
mortels et aura de par cet acte sacré des possibilités
supra normales, des dons de clairvoyance, de

65
télépathie, de télékinésie, et la possibilité d’exécuter
des voyages dits astraux.
– C’est dans ce cas de figure, ou la totalité de deux
être se mirent en « fusion » de par leurs antagonistes,
que fut conçu Virgile, il faut.
Pour voir votre côté « invisible il vous faut faire le
travail du « miroir », en vous regardant et en vous
concentrant sur votre reflet, et développant la double
vue, vous verrez que ce qui est n’est pas perçu en sa
totalité, cela fait un peu comme ce tableau de Picasso
représentatif de ce qui est et de ce qui est dans
l’ensemble, jeu du miroir, que seul celui qui y
travaille, peut alors le percevoir.

Donc comprendre qu’il possède naturellement des


acuités différentes de la normalité, et en plus il a subit
un long apprentissage « guidé » par son propre grand
père son mentor, sans avoir une influence paternaliste
trop autoritaire, qui n’aurait été qu’un frein à son
développement personnel, il eut donc toutes ces
dispositions idéales pour en arriver au jour J de son
« entrée » dans la confrérie.

66
Chapitre huit :
Les retrouvailles

– Le jour d’après ou Virgile mit fin à un vieux rite


de transfert d’énergie menant à la mort des jeunes
filles depuis des siècles, et ou les frères de la
confrérie n’étaient eux mêmes que les pantins
d’entités supérieures mais si néfastes, ce fut alors la
libération tant attendue par l’ordre, libération qui
avait était prédite par les têtes d’or (les Chevaliers de
l’ordre du 33ième degré) plusieurs siècles auparavant,
car ils avaient fuit la confrérie voyant que la plupart
avaient été « possédés » par la mauvaise voie sèche
de l’œuvre (ou opus), travail alchimique de la pierre
philosophale.
– Les têtes d’or avaient laissés des écrits sous
forme de codes à déchiffrer, ces codes étaient des plus
simples à lire si l’on en possédait la « clé » c’est-à-
dire que celui qui avait les clés, se devait sachant la
valeur des écrits de se taire et d’œuvrer au sein de la
confrérie « malade » en attendant que le temps vienne
ou le nouveau papus pourrait alors avoir une action
directe, et autoritaire sur les officiants qui étaient
dénaturés.

67
– Car pour « œuvrer » sur soi il y a trois chemins
possibles dont deux sont très dangereux, la voie sèche
qui permet l’acquisition de possibilités paranormales
assez rapidement mais qui ouvre des portes à des
puissances étrangères, et qui si elles ne sont pas
tenues à distance risque fort de posséder ceux qui les
génèrent.
– La voie « humide » plus fastidieuse » très
couteuse en matériel de chimie, trop matérielles, et
demandant un travail physique très dangereux par des
risques d’explosion de matières très instables, et
menant au cheminement par une longue expérience et
l’apprentissage de la sagesse en tout acte, pouvant
libérer celui qui travaille par une compréhension
finale de la superficialité du côté matériel mais, par
l’épuisement des capacités mentales et physique de
celui qui l’exécute alors, voir même un basculement
dans la folie, généralement peux arrivent à un résultat
probant, et beaucoup périrent, sans obtenir une once
de résultat.

68
– La voie royale, c’est la vraie et l’unique voie par
excellence, celle qui permet une longue maturation de
l’individu, pour une éclosion à la vie de l’invisible,
mais cela ne se fait que par assistance des uns et des
autres, et pas sans l’action communautaire, c’est celle
qui devrait être respectée et qui devrait être obligatoire,
car entouré, choyé, le travailleur qui planche ne risque
pas de partir en des voies inutiles et dangereuses, aussi
bien pour lui mais pour les autres, il y a donc des
sauvegardes, pour qu’il puisse réussir à gravir les
barreaux de l’échelle de Jacob (s’élever lui même aux
connaissances métaphysiques).
– Le père de Virgile fut tenu à distance, mais
pouvait avoir accès aux web cams, et visualiser en
quelque sorte toute l’existence de son fils et être
comme omniprésent, ce qui le frustra un peu en tant
que père certes de ne pas agir sur son éducation, mais
le réjouissait à l’avance de par la position haute que
son fils allait détenir quelques années plus tard,
l’impératif étant qu’il y arrive lentement mais
surement sans tomber sous le charme de l’amour, ce
qui mettrait fin à son élévation physique au dernier
stade possible, en entrant dans la MerKahBah pour
accéder au très haut.
– Seuls des initiés pouvaient accéder d’une
manière éthérique, à la cathédrale céleste, donc ne
pouvant actionner le paramétrage de la grille
christique autour de la terre n’étant pas matérialisés,
puisqu’il fallait le faire en actionnant des boutons et
des leviers sur la grande console de la mémoire
collective dite mémoire « akashique ».
– Seul celui qui aura été conçu d’une manière
sacrée et qui aura vaincu, ses sens et les pulsions du
corps et les besoin d’être aimé par sa moitié, par voie

69
naturelle, aura le privilège de réactiver la grille,
protectrice de Gaïa, que le christ lui même avait
réussit à la recréer par sa propre venue sur terre, il ne
restait plus à ce que les hommes accèdent par eux
mêmes à la grille.
Mais physiquement, ce qui ne c’était jusqu’à
aujourd’hui jamais produit, car tous les papus s’étant
finalement mariés, même s’ils étaient toujours de haute
lignée et au faîte de la grande pyramide de Guizeh
(table hiérarchique), ne pouvaient plus étant donné
qu’il ne pourraient plus entrer dans la MerKahBah du
moins physiquement (véhicule cristallisée permettant
de se hisser à la cathédrale céleste).
– Comment ne pas connaitre l’amour ? alors
qu’aimer est le fondement de la ligné humaine, d’un
point de vue naturel et ancré profondément au cœur
de l’être ?
– Ce n’est pas que le fait d’aimer soit une chose
impure comme le prétendent certains religieux, mais
aimer c’est si sacré, c’est par l’action de la force
naturelle que l’on aime, et que l’on désire être aimés,
mais quand on aime on est alors décentré de soi-
même.
– Être décentré n’est pas une fin en soi c’est même
souvent salutaire pour des initiées qui auraient perdu
la raison à vouloir aller trop haut, cela peut-être même
ce qui arrive de mieux dans une existence, surtout si
l’amour est partagé, et on peut même accéder à des
connaissances cachées par l’osmose ainsi trouvée.
– Mais rares sont ceux qui savent faire le rite de
l’amour fusionnel, qui est la fusion la plus totale de
deux êtres en un seul retrouvent alors la forme de l’être
primordial, le mâle et la femelle ne faisant qu’un par

70
leurs deux âmes unies, mais ne pouvant alors plus
accéder aux voyages extra corporels nécessaires à
l’élévation à des degrés supérieurs physiquement, c’est
pour cela que Virgile devait rester vierge, du moins
jusqu’à la réactivation de la grille.
Mais en était-il vraiment capable ?
– Un matin il fut réveillé, par un moine bedonnant,
lui apprenant la venue de son père au château.
Pourquoi son père venait-il ici alors qu’il devait
franchir la porte de la confrérie, dont même ceux qui
en avaient connaissance n’en avait pas l’accès et dont
seuls quelques frères qui maintenant « délivrés »
pouvaient faire l’intronisation.
– Son père un rose croix, venir le jour du rituel du
lion verd de la confrérie du serpent, pourquoi faire ?
Que pouvaient-ils se dire, alors que Virgile s’était
sentit abandonné toute son existence par ce père qu’il
trouvait lâche de ne pas l’avoir élever.
– Virgile se leva de son lit, mit sa tunique, et fila
alors au premier étage voir cet inconnu qui l’attendait
pour une raison obscure, mais qui lui faisait battre le
cœur à deux cents coups à la minute.
– Il était là devant lui, habillé d’un smoking et le
tablier rosicrucien ceint à la taille, il en reconnu les
motifs qu’il n’avait cessé de regarder discrètement
dans son armoire, sont père lui donna « l’accolade »
celle qu’il ne réservait que pour lui, lui le nouveau
papus.
– D’ailleurs où était passé ce fameux « tablier », sa
mère ne voulu jamais lui dire ce qu’elle en avait fait,
étant donné qu’elle avait pris en grippe tout ce qui
avait à trait à une quelconque organisation, depuis le
fameux soir où elle s’était sentie un peu « victime »

71
de son amour pour un être qui ne partageait pas sa
vision simpliste de l’amour.
– Un initié reconnait ses frères de diverses
manières, par des gestuelles initiatiques, d’une part,
que seuls ceux qui en ont connaissance reconnaissent
d’un autre, et aussi par « l’accolade » qui permet de
statuer la position hiérarchique en un seul mouvement
qui sera tout alors aussi différent qu’il y a de grades.
– Pourquoi ? tant d’années de silence ? fut la
première question de Virgile. Son père lui dit qu’il le
fallait et que cela ne dépendait absolument pas de lui,
qu’il en avait été « obligé » en quelque sorte, et qui ne
se plie pas se casse.
– Il lui révéla le fait qu’il avait pu l’observer
pendant toutes ces années, et que son grand père était
en fait son initiateur, depuis le début de sa
progression, et qu’il savait aussi que son père devait
par respect pour la cause de la confrérie la plus
puissante se plier à leur volonté d’absentéisme.
– C’était donc un cheminement normal pour un
futur papus, car Virgile savait maintenant par ces
« semi-révélations » ce qu’il était et pourquoi il
l’était, et cela commençait à lui faire peur.

72
Chapitre neuf :
Remise en question

– Pourquoi tout cela ? Virgile étant dans l’axe


charnière de son existence, personne ne peut lui venir
en aide pour l’ultime décision, de devenir enfin ce
pourquoi il avait était élu toute sa vie.
– Après avoir dialogué avec son père pendant trois
heures, il voulu partir seul dehors, ce qui
normalement lui est proscrit, lui qui est sans cesse
« entourée, mais il ne pouvait y a voir de refus pour
sa requête, il fallait qu’il passe le cap de l’épreuve, de
l’extérieur, lui qui n’avait été que choyé, lové autour
de l’arbre de la congrégation devait maintenant
s’élever à sa propre conscience qui devrait lui dicter
ce qu’il devra faire par la suite.
– Il partit donc pour la forêt à l’extérieur du
château, forêt dont un seul de ses arbres pouvait en
cacher la forêt entière tellement, ces arbres des
chênes, étaient si vieux au tronc si massif, il entra à
l’intérieur de ce qui lui parut si féérique pour
quelqu’un qui n’avait jamais mis le nez dehors, si ce
n’est que de voyager autour de sa chambre pas plus
grande qu’un mouchoir de poche.

73
– Toute sa vie n’avait été que lectures, récitations,
chants et répétitions, mais là tout à coup il fut
propulsé dans un endroit qui le mettait à l’envers,
dans cette forêt la vie semblait respirer d’une
multitude de vies, toutes unies les unes autres par la
nécessité, et que cela soit, les pierres, les arbres, les
animaux, et les oiseaux, tous semblaient d’une même
et grande « famille » dont il était le visiteur.
– En fait dans la nature tout est Un pour celui qui
sait voir, c’est-à-dire que tout est mut par l’élément
primordial, le grand architecte de l’univers, qui par
son rayonnement donne vie à la matière, la lumière
habitant ainsi l’inerte, tout se meut en elle, et elle peut
vivre, et ainsi cela va de l’élément minéral qui a une
vie passive, du végétal qui a une vie croissante,
l’animal qui a une vie active et jusqu’à l’homme qui
lui a une vie consciente, lui qui est le point culminant
de l’œuvre, ça Virgile pouvait le ressentir en lui, car
la vie provoque comme une luminescence autour
d’elle et dans la forêt la radiance s’en trouvait alors
décuplée.
– Mais le fait de le vivre lui donnait alors un
aperçu insoupçonnable, c’est un peu comme si
soudain il comprenait le cheminement dans sa
globalité qu’il devait effectuer, pour être réceptif et
actif sur ce qui l’entourait.
– Ce qui lui traversait les méninges tout en
marchant sur un sentier dont il ne connaissait
absolument pas la destination, et qui semblait se
perdre dans une enchevêtrement d’arbres de plus en
plus feuillus, c’est la question sur le pourquoi du
comment de son existence, pourquoi était-il ici, et
quelle pouvait être cette fameuse destinée qui lui était
déjà réservée, et quel serait sa vie ensuite ?

74
– Même s’il savait par expérience par ses voyages
par projection, que le monde invisible était tout aussi
réel que celui du visible, il restait des questions en
suspend, car pourquoi ne se souvenait-il pas ce qu’il
avait pu vivre avant comme être éthéré avant de venir
dans son habit (le corps physique), et pourquoi avait-
il tous ces dons naturels, serait ce la volonté divine ?

75
76
Chapitre dix :
Le passage en aveugle
(épreuve du bandeau)

– Le soir après avoir parler avec les oiseaux et


reçu des réponses que lui seul pouvait entendre, à des
questions que lui seul pouvait formuler, il rentra au
château, par le trou de l’aiguille, qui n’est autre qu’un
passage étroit ou seul un homme en baissant la tête
peut passer, dans une sorte d’entonnoir ou sont
décillées des meurtrières, donc seul un homme du
château dans l’époque féodale pouvait se permettre de
passer dans le filtre de la garde vigilante.
– Il fut reçu par ses « fraters » et on lui banda alors
les yeux, et le dirigea vers un long couloir à la surface
lisse, où l’on ferma la porte massive derrière lui en lui
faisant jurer de ne pas chercher à enlever le bandeau.
– Le couloir semblait une sorte de labyrinthe, car il
lui fallait exécuter des zigs zags en le suivant, et plus
il avançait plus une fraîcheur humide se faisait
ressentir, il en eut les vêtements trempés, mais
continua à avancer, cherchant un indice sur la paroi
murale, ce qu’il trouva sous la forme apparente d’un
triangle, qui devait lui permettre de tourner ou à

77
droite ou à gauche selon sa position sur l’un des deux
pans de murs.
– Ensuite il sentit comme une odeur putride, et
sentit sous ses pieds, des éléments apparemment
organiques en putréfaction, cela lui souleva le cœur et
faillit en enlever son bandeau pour s’en rendre
compte par sa vue, mais il se souvint de sa promesse
et ne le fit pas. Et puis y avait-il de l’éclairage ici
bas ? Il n’en était pas sûr.
– Au bout de quatre heures de marche ou il
ressentit la solitude à son paroxysme qui lui en fit voir
de toute les couleurs, il pu remarquer que ses habits
étaient secs et qu’il commençait à faire chaud où il se
situait maintenant, sa tête semblait enfler, tellement la
chaleur était insupportable.
– Il en eut des vertiges mais, malgré tout suivit le
chemin du triangle, pour arriver devant ce qui
semblait être une porte sculptée, où il n’y avait pas de
poignée du moins à l’intérieur, il frappa le nombre de
fois nécessaires pour être entendu de ses frères, qui
lui ouvrirent la porte et lui enlevèrent le bandeau, il
en fut aveuglé, tout comme un nouveau né peut l’être
et soudain sa vue se fit plus claire, il était aujourd’hui
par cet acte symbolique l’un des leurs, et possesseur
des clés du papus tant attendu depuis des générations.
– Certes la confrérie avait des rituels similaires aux
maçons mais il y avait une autre dimension qu’il ne
tarderait pas à découvrir, par lui-même, les membres
ne restant pas dans une forme d’ignorance désirée par
des hauts gradés, qui oublieux de préceptes d’égalité
ont laissés de côté la règle d’or, tous les membres de
la CDS, sont tous ce que l’on appelle dans un langage
initié des illuminés.

78
Il récita devant la congrégation sa promesse en le
code d’honneur maçonnique.

Code d’Honneur
Adore le Grand Architecte de l’Univers.
Aime ton prochain.
Ne fais point le mal.
Fais le bien.
Laisse parler les hommes.
Le vrai culte du Grand Architecte consiste dans les
bonnes mœurs.
Fais donc le bien pour l’amour du bien lui même.
Tiens toujours ton âme dans un état pur pour
paraître dignement devant le Grand Architecte de
l’Univers, qui est Dieu.
Estime les bons, plains les faibles, fuis les méchants
mais ne hais personne.
Parle sobrement avec les grands, prudemment avec
tes égaux, sincèrement avec tes amis, doucement
avec les petits, tendrement avec les pauvres.
Ne flatte point ton frère : c’est une trahison. Si ton
frère te flatte, crains qu’il ne te corrompe.
Écoute toujours la voix de ta conscience.
Sois le père des pauvres : chaque soupir que ta
dureté leur arrachera augmentera le nombre de
malédictions qui tomberont sur ta tête.
Respecte l’étranger voyageur ; aide-le, sa personne
est sacrée pour toi.
Évite les querelles ; préviens les insultes, mets
toujours la raison de ton côté.
Respecte les femmes ; n’abuse jamais de leur
faiblesse et meurs plutôt que de les déshonorer.

79
Si le Grand Architecte te donne un fils, remercie-
le, mais tremble sur le dépôt qu’il te confie !
Sois pour cet enfant l’image de la Divinité.
Fais que jusqu’à dix ans il te craigne, que jusqu’à
vingt il t’aime, que jusqu’à ta mort il te respecte.
Jusqu’à dix ans, sois son maître, jusqu’à vingt ans,
son père, jusqu’à la mort, son ami.
Pense à lui donner de bons principes plutôt que de
belles manières ; qu’il te doive une droiture
éclairée, et non pas une frivole élégance.
Fais-le honnête homme plutôt qu’habile homme.
Si tu rougis de ton état, c’est orgueil ; songe que ce
n’est pas ta place qui t’honore ou te dégrade, mais
la façon dont tu l’exerces.
Lis et profite ; vois et imite ; réfléchis et travaille,
rapporte tout à l’utilité de tes frères, c’est travailler
pour toi-même.
Sois content de tout, partout et avec tout.
Réjouis-toi de la justice, courrouce-toi contre
l’iniquité, souffre sans te plaindre.
Ne juge pas légèrement les actions des hommes, ne
blâme point et loue encore moins ;
C’est au Grand Architecte de l’Univers qui sonde
les cœurs à apprécier son ouvrage.

– Il était désormais lui aussi un des fils de la


lumière, et la fête de son intronisation par une agape,
pouvait alors débuter, il reconnu des voisins, dans la
foule réunie dans une sorte de grotte, et y vit aussi sa
mère ce qui le laissa vraiment pantois.
Pourquoi lui avoir caché son appartenance avec la
confrérie la plus puissante des ordres établis ?

80
– Elle qui se disait tout à fait hors de cause dans ce
genre d’association et qui avait tant critiqué son père,
et son ex-mari, alors qu’elle était vraisemblablement
un des piliers, sans qu’il en ait une quelconque
connaissance, comme quoi les apparences sont
toujours si trompeuses…
– C’est ce fait là de tout cacher continuellement, et
faire le jeu des faux semblants qui pesait à Virgile.
Pourquoi tant d’opacité, est ce si nécessaire ?
Sans doute y avait-il eu tant d’oppression, par la
clergé et sa chasse moyen moyenâgeuse diligenté par
la ligue, qui avait supprimé Jacques de Molay en
1307, lui qui était à l’époque le chef spirituel des
templiers (un papus), et le gardien de la bienséance
des cultes à dits à mystères, dont les catholiques en
avaient renié l’ordre établit en s’associant avec le roi
de France Philippe Lebel, associé lui aussi à la ligue
(branche maçonnique extrémiste, épurative).
– Pour leur spolier les biens de l’ordre accumulés
depuis des siècles par le labeur de toute la
communauté, et ainsi bafouer « la promesse du
silence » en accusant les templiers de pratiquer de
l’occultisme (magie blanche), alors qu’eux mêmes
préférèrent alors se verser dans des pratiques occultes
par désir de puissance politique et sur les peuples
qu’ils ne veulent qu’asservis comme du bétail (par la
magie noire).
– La Ligue catholique ou Sainte Ligue ou Sainte
Union est le nom donné à un regroupement de
catholiques, créé en Picardie, en 1576, soi disant,
alors qu’il n’en était rien, elle existait depuis plus de
deux siècles déjà et n’avait pas été seulement conçus
pour lutter contre les Protestants du quinzième siècle,

81
comme cela est mensongèrement dit dans l’histoire de
France, mais plutôt contre certains ordres comme les
templiers qui devenaient trop gênants pour eux, dans
le sens où ils voyaient s’accroitre une puissance
économique et sociale dont ils ne pouvaient plus tirer
parti, et ne pouvaient plus aucunement « contrôler ».
– Il faut savoir une chose capitale, dans le
calendrier « maçonnique » nous ne sommes pas en
l’an 2009, il y faut « rajouter » 4000 ans pour avoir la
date effective et véritable, donc nous sommes pour
eux en l’an 6009, et les noms des mois de l’année,
sont basés par des appellations égyptiennes et non
grégoriennes, et pour cause, ils se disent les gardiens
de l’enseignement caché et ésotérique datant de la
Babylone, donc les ordres sous diverses appellations
et leurs apparitions ne sont « datés » que par le peu de
connaissances que les non initiés en ont, et sont donc
bien souvent loin, de la réalité.
– Mais les belligérants de la ligue ils furent tous
bien dépités de voir que plus de cinquante chevaliers
du Temple, les hauts dignitaires de l’Ordre, avertis par
des « infiltrés » ont pu eux, heureusement s’enfuir en
emmenant le trésor du Temple, qu’ils ne retrouvèrent
jamais.
– Ce fameux trésor on le cherche encore…

82
Chapitre onze :
Rencontre avec Rose

– Maintenant que Virgile était un jeune homme


« éclairé » il pouvait avoir une vie comme monsieur
tout le monde pour servir de pare feu, et il avait choisi
le même métier que son grand père, qui était celui de
bijoutier, et travaillait maintenant dans une
manufacture des plus réputée de Lyon, sa spécialité
étant l’orfèvrerie (le Sertissage, et la confection
artistique de bagues et colliers diverses).
– Les clients venants le voir avec une idée qu’il
devait par son don de créateur artistique de faire
apparaître, d’abord par une esquisse puis, par un
dessin plus fourni, avant de passer à la création elle-
même.
– Rose était la fille de monsieur Lulle qui était un
haut fonctionnaire du domaine public, et de ce fait
avait certains privilèges de par sa position sociale, les
commerçants lui faisait souvent crédit et avaient
envers elle une politesse un peu appuyée.
– Cela faisait plusieurs mois qu’il était à son poste
maintenant, et entre ses soirée avec ses fraters et son
labeur, il ne lui restait plus beaucoup de temps de

83
disponible pour ses loisirs, le moment de l’activation
de la grille ne pouvant se faire qu’à une date et heure
donnée, à cause de l’alignement planétaire
indispensable, il lui restait plusieurs semaines avant,
de pouvoir officier à cette tâche.
– Il commençait à avoir une bonne réputation dans
le quartier, quartier qui est situé dans le vieux Lyon
lieu classé patrimoine historique de l’Unesco.
– Les gens venaient de plus en plus nombreux,
pour ne voir que lui, car ils avaient vu certaines de ses
réalisations, qu’ils trouvaient inégalables en qualité et
en beauté.
– Un jour une jeune fille rentra dans la boutique,
Virgile n’eut d’yeux que pour elle, et elle vient vers
lui, pour passer une commande, pour la réalisation
d’un montage d’un rubis par sertissage sur une bague
en or sculptée, elle en avait fait un croquis, et il ne
restait plus qu’à remodeler certains paramètres, par un
œil et un coup de crayon de professionnel pour passer
à l’étape supérieure, celle de la réalisation.
– Elle était déjà en possession de la pierre, un rubis
qu’elle avait obtenue par héritage d’un lointain parent
d’Amérique, pierre qu’il fallait alors « tailler » et
polir, mais comme Virgile était aussi lapidaire car il
avait plusieurs cordes à son arc, cela ne lui causerait
aucun soucis, et serait même un avantage pour la suite
du processus de confection.
– Virgile avait le vocable assujettit à la position
sociale de Rose mais sans appuyer de trop car il
n’aimait pas être quelqu’un de condescendant.
– D’ailleurs le fait qu’il ne soit pas pédant étant
agréable à Rose qui lui souriait souvent quand leurs

84
deux regards se croisant l’un et l’autre, elle rougissait
même un peu il faut dire.
– Après s’être ensemble concertés pour la
confection de l’anneau qui supportait le rubis rouge
sang, il ne manquait plus que de passer à l’œuvre, et
Virgile lui donna les délais impartis à cette tâche. Il
lui faudrait au moins vingt deux jours pour sa
réalisation, qui serait un travail de longue halène.
– Pour leur dernière entrevue il fut convenu entre
eux, que l’anneau ne devrait être fait et touché que
par Virgile en qui elle avait une totale confiance,
cela toucha Virgile au cœur et il fut fou de joie de
voir que quand ils échangeaient leurs regards même
furtivement, il y avait comme le début d’un feu
naissant. Serait le tout début, le prémisse de l’amour
courtois ?

85
86
Chapitre douze :
Le Rubis

– Vingt et un jours sans revoir Rose cela paraissait


insurmontable à Virgile, dont toutes ses pensée
étaient soudain focalisées vers cette déesse faite pour
les jeux de l’amour.
Première étape la taille.
– Il fallait dégrossir cette pierre, et pour cela
Virgile utilise une meule diamantée, une taille se fait
en respectant des règles de principes, ne pas tailler
dans le contre sens structurel de la pierre, ne pas la
surchauffer, ne pas trop l’hydrater non plus pendant la
taille, et surtout faire de façon à ce que les facettes
soient harmonieuses et de mêmes proportions des
deux côtés de la pierre.

Étape un le choix.
– Il choisit pour cette pierre la forme la plus
adéquat à cause de sa trame, par rapport à sa table de
normalisation des tailles, et ce fut la taille numéro
quatre qu’il choisit, en forme de cœur, certes cela sera
une des plus difficile des tailles qu’il savait faire,

87
mais cela en rendrait le bijoux des plus resplendissant
et cela mettra le plus en valeur le sertissage unique
sur l’anneau, car malgré qu’ils aient choisis ensemble
les motifs à sculpter de l’anneau, il restait à sa charge
de choisir la taille idyllique, elle lui avait donné carte
blanche pour cela, et il en était pas peu fier.

Étape deux le polissage.


– Le polissage est l’une des étapes capitale, Virgile
le faisait encore « à l’ancienne » à la main, à l’aide de
tissus lustrants de différents acabits, et cela devait lui
prendre trois jours, rien que pour donner la brillance
suffisante.
– Une fois le polissage fini, il lui resta à exécuter
une maquette en cire de la bague, car depuis des
temps immémoriaux les bijoutiers utilisent ce que
l’on appelle la méthode de la cire perdue, qui
demande d’abord un travail sur de la cire, qui sera
ensuite brûlée à l’intérieur du moule en silice de
carbonate sorte de ciment d’abord liquide puis
durcissant par une réaction et dans lequel elle aura été

88
incorporée et entouré alors en négatif, une fois
consumée la cire laissant un vide dont l’or reprendra
alors la place lors de la coulée.
– Cette maquette fut longue elle aussi à faire, car
elle devait avoir la sculpture de deux anges sur les
deux côtés, qui entourant de leurs quatre ailes
déployée en arrière, le vide qui possède des griffes sur
le pourtour, vide qui sera le futur emplacement de la
pierre précieuse.

Étape quatre la coulée.


– La coulée est une étape très sensible, car l’or
platiné qui est un or très cher demande une attention
particulière, il ne faut pas qu’il soit en ébullition lors
de la coulée, cela risquerait de faire des porosités ce
qui est une catastrophe pour le bijoux ainsi défiguré,
ni qu’il brûle sinon il ne serait pas homogène dans sa
structure, pour cela il faut savoir repérer l’instant
crucial ou les plots s’affaissent sur eux mêmes et
entre en fusion unilatérale, aidant l’homogénéité par
l’apport de borax pour aider à la coulée quand le
bijoutier lâche le bras de la fronde manuelle, qui par
rotation, par la force centrifuge ainsi provoquée entre
à l’intérieur du vise laissé par la maquette, dans le
moule lors de son passage préalable au four.

Étape cinq : le dégrossissage.


Le dégrossissage se fait de nos jours à l’aide des
outils de bases comme des limes de différentes
rugosités, c’est un travail ou il faut tenir compte des
anfractuosités qui font parties des sculptures et qu’il

89
ne faut pas dénaturer au risque de perdre la qualité et
la finesse de la sculpture, mais qu’il faut aplanir pour
la brillance de surface, mais cela est fait aussi à l’aide
du micro tour, qui est si bien pratique pour affiner le
travail avant le sertissage, et de polissage.

Étape six : le sertissage.


– Le sertissage dernière épreuve ou il faut enlever
les difformité de l’emplacement de la pierre, mais
faire qu’elle épouse toute la surface interne du chaton
de la bague, pour ne pas qu’il y ait de vide de laissé,
ce qui serait disgracieux en terme de bijouterie, même
si souvent des non initiés à l’art d’orfèvrerie n’y
verrait pas ces menus détails, qui paraissent pourtant
comme un manque grave d’application, pour un
orfèvre.
– L’anneau ayant subis un polissage de surface il
ne resta alors qu’à rabattre les griffes qui une fois
repliées sur la pierre par la méthode de l’écrouissage,
permettent alors que la bague soit alors
définitivement polie par finition, à l’aide de feutres
rotatifs (patates) à l’aide d’un abrasif très léger appelé
le rouge d’Angleterre, avec une finition au tissus en
coton, finition manuelle faite de main de maître.
Virgile fut content du résulta obtenu il se sentit
homme accomplit, et fier de son œuvre, et si joyeux
de se dire que le lendemain il pourrait revoir enfin la
chère et tendre de son cœur, sa rose.

90
Chapitre treize :
Le choix

– Le dernier jour fut pour lui le premier dans son


cœur, car il pouvait enfin revoir celle de son cœur,
celle qui pendant le travail de la bague avait hantée
ses pensée, à un point de non retour, il fallait le
reconnaître, il en était éperdu d’amour.
– Le problème c’est qu’il ne pourrait donc pas
actionner la grille, ne pouvant prendre place dans le
MerKahBah puisque son cœur n’était plus serein, et il
fallait qu’il fasse alors un choix capital !
Ou bien il continuait de s’éprendre de Rose ou
bien il lui fallait ne plus y penser, ne plus songer à la
revoir, et faire remettre le bijou par un autre, mais il
lui avait promis que personne d’autre n’y toucherait.
– Le dilemme allait en grandissant, et il tournait
dans sa pièce comme un lion en cage, qu’allait-il
faire ?
Quelle voie allait-il choisir ? Celle de l’amour ?
Celle de sa voie prédestinée ? Il savait que s’il
choisissait la seconde il regretterait toute sa vie de ne
pas avoir déclaré sa flamme, et il en vivrait dans la
noirceur de la solitude, alors que s’il choisissait la

91
première, il serait certes un homme comblé au plus au
point, mais regretterait aussi de ne pas avoir été à la
hauteur des espérances de ses frères.
– Il alla voir son grand père pour le grand conseil
nécessaire à cet obstacle, car il ne pouvait se décider
sans se mordre les lèvres à l’avance.
– Son grand père lui conseilla d’écouter son cœur,
chose pourtant simple, les hommes ont cette petite
voix dans leur poitrine mais ne savent généralement
pas l’écouter, ni y prêter attention, comme un trésor
qu’il auraient sous la main mais qu’ils dédaigneraient
étant trop mesquins.
Se sentant comme dans un puits sans fond, Virgile
fut pris d’une fièvre vis à vis de se choix capital, mais
il entendit son cœur battre, et une voix se déciller
dans le silence de sa solitude.
– Cette voix lui disait de choisir sa Rose, de ne pas
hésiter et que de toute façon l’humanité n’était pas
encore prête à « évoluer » pour que le champ
Christique soit activé, les dés étant jetés, il regagna sa
chambre haute pour aller dormir d’un sommeil lourd
car cette épreuve fut une des plus dures qu’il eut à
subir dans son existence, son âme fut apaisée de
savoir que ce choix était le bon aussi bien dans un
sens que dans l’autre, pour lui et pour l’ensemble des
choses, et il pouvait aimer Rose sans en avoir de
regrets.

92
Chapitre quatorze :
L’union

– En fin d’après midi Rose vint chercher le Rubis,


héritage d’un ancêtre qui avait été un alchimiste avéré,
et qui avait disparu dans d’étranges conditions, puisque
personne ne le vit avoir, ni de maladie, ni d’accident, et
avoir même une santé de fer dans sa vieillesse, avant
que personne ne puisse avoir aucun contact avec lui.
Cette œuvre de Virgile devait être celle qui
couronna son succès pour des générations à venir, car
tout le monde sut, qui confectionna ce chef d’œuvre
qui brille encore au doigt de la belle Rose.
– Virgile et Rose n’eurent pas besoin de se parler
pour comprendre qu’ils étaient fait l’un pour l’autre,
ils se marièrent le mois suivant, dans des noces dignes
des noces de Cannaan bibliques, entourés de toute
leur Famille et de tous leurs frères et sœurs de la
congrégation, ce fut une fête mémorable où les gens
dansèrent jusqu’au lendemain, les gens se rassasièrent
du buffet et des victuailles, pendant leur sortie des
pétales de roses volèrent sur le parvis de l’église, et
ils chantèrent tous de joie, pour ces deux tourtereaux
qui pourraient s’aimer d’un amour indescriptible.

93
94
Chapitre quinze :
La prophétie

– Étant donné que la grille Christique fut


désactivée depuis de millénaires, du temps de l’âge
d’or de la planète, il faut pour qu’elle retrouve cet
équilibre du champ électromagnétique qui l’entoure et
qui influence la conscience de chaque individu et être
vivant, il faut qu’elle progresse à nouveau pour avoir
dans sa globalité assez de sagesse pour que l’élu de sa
génération puisse la réactiver.
– Virgile avait choisi en écoutant sa conscience,
l’oracle lui prédit qu’un jour un de ses descendant
réactiverait la grille mais cela dans plusieurs
générations, la terre étant déjà en souffrance de par
notre manque total de prise en compte du reste de la
création, il se pourrait qu’il soit trop tard ou bien que
de cette génération ou le nouveau papus apparaîtrait il
y aurait une vie dans un monde sans presque plus de
vie, ou l’humanité ayant tout déséquilibré serait
obligée de vivre dans les entrailles de la terre, se
nourrissant que de nourriture de compassassions
artificielle, et ou il n’y aurait que des « survivants » à
une grande hécatombe.

95
– L’homme annihilant toute forme de vie par la
pollution, la surproduction, le tarissement des sols, la
perte de conscience et surtout la non protection de
l’ozone pourrait rendre la terre aussi déserte que la
surface de Mars.
Mais que pouvons nous faire ?
Le processus est déjà engagé, et la terre se meurt, la
vie des générations futures ressemblerait assez à une
sorte d’enfer, ou seul l’élu pouvant réactiver la grille
qui régénèrerait le champ des possibles survivances
d’espèces animales et végétales qu’il faudrait
décongelé des banques de stock aux pôles pour les
refaire naître, et les maintenir du mieux que l’on
pourrait en vie sur une surface déjà grandement
éprouvée.
Mais ça c’est une autre histoire qui concerne le
futur…

96
Chapitre seize :
Le pourquoi

Pourquoi faire ce roman ?


L’idée m’est venue de faire un amalgame de toutes
mouvances de pensées, pour que les lecteurs puissent
avoir des supports, des planches, pour travailler et
faire des recherches par eux mêmes.
Ce n’est certes qu’un roman, mais dans toute chose
il y a toujours une part de réalité, je laisse le soin à
tous, de prendre les éléments posés et d’en faire bon
usage.
De tous temps il y a eut des quêteurs mystiques,
des sociétés secrètes, des organisations, que cela soit
en France, en Asie, ou ailleurs, et toutes ont eut des
recherches avec d’étranges similitudes malgré leurs
distances.
Nous nous posons tous des questions sur nos
origines, sur notre présence ici bas et sur notre
devenir, c’est tout à fait normal c’est humain, et bien
souvent nous avons une quête intérieure malgré nos
différentes cultures, et cette quête est une chose
fantastique qui permet de se réveiller en quelque sorte

97
d’une forme de léthargie générale, dans laquelle nous
baignons tous bien souvent avant d’en avoir pris
conscience, ne restons pas sous le voile.
L’idée est de faire une sorte de roman
métaphorique ou il y aurait des éléments, des sources
et des liens, bien sûr l’œuvre est une chose qui ne
concerne que l’individu lui-même, personne ne peut
faire le travail pour les autres, mais ne rien dire,
voiler, n’est pas une bonne chose, alors que dire les
choses est signe que l’on s’intéresse aux autres, et que
l’on est aucunement égoïste, en somme.
Divers auteurs ont fait de la même manière, par
des romans divers, des poèmes comme V. Hugo, et
même en musique, comme le fut la flûte enchantée de
Mozart, mais peu veulent parler franchement de leur
implications dans des mouvances, par ce qu’ils sont
liés par un serment, ce n’est pas mon cas, je suis libre,
et de ce fait suis le propre arbitre de mes dires, et en
assume la responsabilité, tant pis si certains seront
froissés, je m’en moque, il n’y rien qui ne doit pas
apparaître à la lumière du jour de la vérité.
Chers lecteurs sachez que les sociétés secrètes sont
le fondement de nos pays, et que leurs influences sont
réelles.
De nos jours peu à peu on en parle plus et même
certaine « obédiences maçonnes » font des journées
de portes ouvertes, comme à Canne, pour légitimer
leur présence qui jusqu’à présent avait été secrète, car
il fut un temps ou ils étaient traqués et vues comme
des freins à une saine démocratie, mais il n’en est
rien, ils firent de par un travail de soubassement
l’équilibre structurel de toute notre société actuelle,
qui sans cette action vivrait dans le chaos et sans
ordre, le seul soucis reste d’éthique.

98
Trop d’ordre ne risque pas de faire une société trop
élitique et avec des préférences de par le statut et
l’appartenance ?
Là est la question qui est bien gênante, car quand
on sait que dans la majorité des élus et des ministres,
beaucoup font partis d’un ordre, cela laisse perplexe.
Je crois que bien souvent il est dans la nature
humaine d’oublier des préceptes « de bases » par
ambition, par désir de puissance, et n’oublions pas ce
qu’est le mot fraternité, avant que nous ne passions
par la gérance d’un pays par l’oppression et la peur.
Chacun à le droit de savoir qu’il est frère de
l’humanité, et que l’humanité ne peut avoir d’avenir
sans planifier le terrain d’inégalités qui n’ont pas lieu
d’être, car en chacun de nous repose l’élément moteur
de notre propre évolution vers une individuation par
l’action de notre conscience.
Ce n’est qu’un roman certes… mais pas seulement.

99
Nous avons tous les outils nécessaires et
métaphoriques pour travailler, sans avoir vraiment
besoin d’une soumission ou d’une appartenance
quelconque, sachez le, délivrez vous d’une
quelconque soumission, nullement besoin de rites,
soyez les bâtisseurs de votre propre personnalité
dégagée alors de toutes entraves. Bonne route…
Quelques aperçus sur la symbolique des outils
dans la franc-maçonnerie spéculative.
Ce texte forme le premier jet d’une notice sur la
symbolique des outils publiée dans IMAGES DU
PATRIMOINE MAÇONNIQUE, tome 1 (La Loge),
Éditions Maçonniques de France/Éditions Cêtre,
décembre 2002.
En prétendant plonger ses racines historiques dans
les loges des tailleurs de pierre, la franc-maçonnerie
spéculative ne pouvait pas moins faire que d’accorder
une place importante aux outils dans sa symbolique et
sa rituelle, tout particulièrement dans les trois
premiers grades. Le sujet est à l’origine d’une
immense part de la littérature maçonnique, chacun
s’efforçant de comprendre le sens caché de cet
héritage, lequel est largement représenté dans
l’iconographie maçonnique et tout particulièrement
dans les tableaux de loge des grades d’Apprenti et de
Compagnon.
Dès l’abord, il convient toutefois de remarquer que
l’emblème même de l’Ordre maçonnique n’est pas
formé par des outils de tailleurs de pierre (ou
« maçons », selon le sens ancien du terme), mais,
plus exactement, si l’on nous permet cette nuance, par
des instruments, ceux de la Géométrie, cinquième Art
libéral des Anciens et synonyme même de

100
l’Architecture-Maçonnerie dans les Old Charges : le
compas, l’équerre et la règle.
Compas et règle sont en effet les deux instruments
essentiels du tracé géométrique, tandis que l’équerre –
l’angle droit – en est à la fois comme le but et la pierre
d’achoppement. Le même emblème fondamental se
rencontre d’ailleurs dans les compagnonnages de
métiers, accompagné ou non d’outils caractéristiques et
d’autres éléments symboliques. C’est ainsi que, par
exemple, le blason des Compagnons Passants tailleurs
de pierre français du tout début du XVIIIe siècle – qui
se distingue radicalement des blasons spéculatifs de la
même époque par la présence d’une couleuvre
entrelaçant les trois instruments – met lui aussi l’accent
sur la géométrie et non sur la taille de la pierre.
Dans la perspective opérative, l’entrecroisement de
ces instruments fait avant tout allusion au processus
même de l’opération géométrique : la production des
points, des lignes et des surfaces nécessaires à telle ou
telle construction par les intersections successives
d’arcs de cercles et de droites, le référent constant
étant l’angle droit.
Avec le volume de la Sainte Loi – analogue, d’un
certain point de vue, à la « règle » –, équerre et
compas forment les « trois grandes lumières » qui
éclairent la loge. Ils ont été dotés, selon les rites et les
époques, de nombreuses significations symboliques
d’ordre moral ou spirituel, plus ou moins en rapport
avec les principes géométriques. Ainsi l’équerre est-
elle tout naturellement symbole de la rectitude, tandis
que le compas, instrument bien plus complexe qu’il y
paraît, peut être celui de la circonspection, de la
mesure, de l’impartialité, de la sagesse, etc. Dans les
miniatures médiévales, c’est à l’aide du grand compas

101
d’appareilleur des tailleurs de pierre que le Grand
Architecte opère la Création du Monde.
Le niveau et la perpendiculaire, emblèmes des
Surveillants, sont eux aussi des instruments de la
géométrie davantage que des outils. S’appuyant l’un
et l’autre sur le principe du fil à plomb, ils permettent
de vérifier la conformité de la réalisation, de
l’élévation, aux principes énoncés par le plan de
l’œuvre. Le niveau sert à vérifier l’horizontalité,
tandis que la perpendiculaire permet de vérifier non
seulement la verticalité d’un mur mais aussi sa
planéité. Avec l’équerre, emblème du Vénérable, ces
deux instruments complémentaires tracent donc le
schéma fondamental de la croix tridimensionnelle,
de l’espace que définit toute architecture.
Finalement la part accordée dans la symbolique
maçonnique aux outils du tailleur de pierre est bien
mince : le maillet et le ciseau, couple indissociable
auquel il est effectivement possible de réduire, d’un
point de vue théorique, l’acte de dépouillement
patient et réfléchi qu’est la taille d’une pierre. Peut-
être peut-on alors reconnaître dans la hache qui
frappe le sommet de la pierre cubique à pointe le
souvenir, déformé par les spéculatifs, du marteau
taillant, outil par excellence des tailleurs de pierre
franche et dont, précisément, il est l’emblème
caractéristique de métier ? Mais c’est le marteau
taillant qui permet de dégrossir la pierre brute et le
ciseau de polir la pierre cubique, et non l’inverse. En
tous les cas, le rapport symbolique entre la taille de
pierre et le travail spirituel que le Maçon se doit
d’accomplir sur lui-même, était déjà connu des
opératifs, ainsi qu’en atteste un des dessins du carnet
de Villard de Honnecourt au XIIIe siècle, nous

102
montrant quatre tailleurs de pierre disposés en
équerres se taillant eux-mêmes les pieds.
La truelle, qui apparaît sporadiquement dans la
symbolique maçonnique selon les rites et les époques,
est pour sa part l’outil emblématique du métier de
maçon – au sens moderne du terme. C’est elle qui
permet d’unir les pierres par le mortier, et sa relation
symbolique à la fraternité devant unir les Maçons
est tellement évidente qu’elle laisse à peine percevoir
l’existence d’autres significations. Soulignons ainsi
l’importance négligée de son rôle de consécration,
tant des édifices « profanes », lors de la pose de la
première pierre, que des églises, où elle permet de
sceller le « tombeau des reliques ». Sa forme
triangulaire évoque en ce contexte la Sainte Trinité
agissante.
Le levier, qui apparaît lui aussi assez
marginalement, est tout à la fois outil de carrier, de
tailleur de pierre et de maçon. Mettant en œuvre une
loi physique découverte par Archimède afin de
mouvoir des charges au-dessus des forces de
l’homme, et de fait souvent assimilé à un symbole de
la volonté et de l’intelligence, il semble bien que l’on
ne doive voir en lui, à l’origine, rien d’autre que le
symbole de la Force, l’un des termes du ternaire
maçonnique bien connu : Force – Sagesse – Beauté.
Notons qu’il s’agit d’un symbole qui n’est pas attesté
dans l’ancienne emblématique des compagnonnages
de tailleurs de pierre, bien que le ternaire en question
leur soit également connu.
Quant à la planche à tracer qui est, avec le compas,
un attribut du Maître-Maçon, son rapport avec la
géométrie et le dessin d’architecture en fait un
symbole particulièrement riche et complexe. Notons

103
simplement que la représentation qui en est donnée
sur les plus anciens tableaux de loge indique un
rapport tout particulier avec la Beauté : le dessin qui y
figure est celui du chapiteau corinthien.

104
105
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
56, rue de Londres – 75008 Paris
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Imprimé en France, 2010


Dépôt légal : Janvier 2010

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