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La Tunisie semble la plus touchée.

Destination balnéaire réputée bon marché, le pays est exposé aux


retombées sociales de la crise sur la classe moyenne européenne, celle-ci formant le gros des 7
millions de touristes reçus en 2008.

Le tourisme est le deuxième employeur du pays et a rapporté 1,7 milliard d'euros en 2008 (6% du
PIB). Il n'a pas souffert en 2008, mais un recul des réservations est attendu dès le premier trimestre
2009.

Incertitude, plan de crise et cellule de veille au ministère du Tourisme et chez les hôteliers qui
"gèrent au jour le jour en regardant de près ce qui se passe en Europe", résume un expert
indépendant.

Pour quelque 239.000 lits, le secteur hôtelier représente 100.000 emplois directs (10% de la main
d'oeuvre) et 350.000 emplois indirects.

2-

Le séminaire sur « l'Europe et le Maghreb : L'impact de la crise économique internationale »,


organisé mercredi 15 avril, à Gammarth, s'est poursuivi par l'examen de l'impact de la crise
sur le tourisme tunisien.

Dans une communication faite à ce sujet, Mr Adel Bousarsar, membre du bureau exécutif de
la centrale patronale (UTICA) a indiqué que le tourisme tunisien, tout comme le tourisme
méditerranéen d'ailleurs, a été affecté par la crise économique mondiale et a subi une baisse
sensible de la demande touristique au cours du 1er trimestre 2009 variant de 10% à 15%.
Mr Bousarsar a ajouté que les mesures prises pour relancer le secteur ne manqueront pas
d'avoir des effets positifs sur cette activité.
Au nombre de celles ci, il a cité l'annonce de l'ouverture du ciel par toutes les compagnies y
compris les Low Cost, l'intensification des budgets promotionnels et l'exploitation de
nouvelles niches de clientèles avides de produits spécifiques (thalasso, tourisme de santé,
tourisme golfique, produits sahariens, voyages de stimulation, tourisme résidentiel, tourisme
culturel...).
 

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