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PREAMBULE
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verso et ce document est lisible et téléchargeable à l ’ adresse suivante :
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SOMMAIRE
Les nanotechnologies
1) Introduction :
Vous avez sûrement déjà entendu parler des nanotechnologies que se soit dans le
domaine de la science des matériaux, de la médecine, de l'informatique, ainsi que
dans bien d'autres secteurs de l'activité humaine. Mais vous êtes vous déjà de-
mandé ce que ces choses pourraient bien être? Et bien vous feriez mieux de le
savoir. Pourquoi? Car le développement des nanotechnologies est aujourd'hui très
prometteur, et révolutionnera très certainement le futur.
Certaines promesses liés aux nanotechnologies sont tellement immenses qu'il est
difficile de réaliser ce qui est rêve ou réalité. Certaines applications verront le jour
dans quelques années, d'autres à plus long terme, voire jamais.
Le nanomètre est 1 milliard de fois plus petit qu’un mètre, pour parler de façon
plus concrète la longueur d’un nanomètre serait cinquante mille fois plus petite
que l’épaisseur d’un cheveu. Minuscule, n’est ce pas ? C’est pour cela que cette
échelle permet de passer du monde macroscopique (visible à l’œil nu) au monde
microscopique (atomes, ions, molécules …).
Cette grandeur est donc indispensable en chimie, on dit même que c’est la taille à
partir de laquelle on peut vraiment commencer à parler de chimie.
Mais du coup, les lois de la physique changent elles ? A proprement parler les lois
de la physique sont les même pour toutes les échelles, mais leur importance varie
selon la taille de l’objet. A l’échelle macroscopique, c’est la physique classique qui
s’applique. Tandis qu’à l’échelle subatomique, c’est la mécanique quantique qui
domine. Mais quand est-il de l’échelle du nanomètre? Et bien, elle se situe à la
frontière de la physique classique et la mécanique quantique. Cela produit alors
des modifications des propriétés électriques, magnétiques, et optiques des maté-
riaux.
Les effets quantiques intervenant donc à cette échelle, il serait possible de faire
franchir, sortir un électron des barrières qui l’ « emprisonnent » par la technique de
l’effet tunnel. L’électron n’aurait donc pas besoin d’énergie pour sortir du métal ou
bien traverser le vide. Il suffirait juste d’un « tunnel » capable de lui faire rejoindre
un autre métal ou un matériau semi conducteur.
Il n’y a pas qu’une façon de fabriquer les nano-objets mais deux. Ces deux appro-
ches complètements différentes sont : La voie descendante (top-down) ou la voie
ascendante (bottom-up).
Dans les années 70, les premières puces ne comportaient que quelques transis-
tors. Mais aujourd’hui, les transistors sont intégrés par centaines de millions sur
une même puce en silicium. Ils sont de plus en plus petits ce qui permet de multi-
plier leurs nombres par 4 sur la même surface tous les trois ans (Loi de Moore).
L’étape la plus importante pour assembler, en circuit, ces transistors est la litho-
graphie, une méthode de gravure des dessins des circuits.
Actuellement cette technique permettrait de produire des objets d’une épaisseur
de 65 nanomètres.
Ce procédé consiste donc à enlever de la matière à un objet macroscopique pour
atteindre des tailles qui « flirtent » avec le domaine nanométrique.
Mais aussi, si les transistors atteignent une vingtaine de nanomètres, les effets de
la physique quantique perturberont leur fonctionnement. Et il ne faut pas oublier
que l’investissement pour graver des circuits de cette taille devient de plus en plus
élevé. Le coût pour obtenir un travail aussi fin ne sera alors plus supportable d’un
point de vue économique.
Mais il existe des projets de recherche visant à remplacer les transistors classique
par des dispositifs plus petits et utilisant des principes physiques mieux adaptés
au nano monde.
Cependant ce système ne peut pas être utilisé pour réaliser des nano-objets plus
complexes. Les scientifiques comptent donc sur l’auto-assemblage, et la propriété
qu’ont certains atomes et molécules à se lier spontanément comme dans la natu-
re, par exemple les protéines qui s’assemblent pour former la molécule d’ADN.
Quant à lui, Eric Drexler parle déjà d’une technique futuriste où l’homme fabrique-
rai des nano-robots, ou assembleurs moléculaires, capables de construre n’impor-
te quoi, atome par atome, à un endroit précis à l’aide d’un bras manipulateur.
*Conclusion :
Les deux techniques présentées de la voie descendante et ascendante sont enco-
re à leur balbutiement et ne permettent pas de produire à l’échelle industrielle des
nano-objets en grosse quantité. Ce qui en limite, pour l’instant, leur utilisation
concrète.
Il faut d’abord savoir que les nanomatériaux se présentent sous forme de gel, de
poudre aérosol ou quasi-gaz, et liquide et possèdent des propriétés particulières
dûes à leur taille et leur nanostructure. De plus, avec la révolution des nanotech-
nologies, de nombreux matériaux vises à être produit sous formes de nanoparticu-
les (métaux, oxydes magnétiques, carbones…).
Nous allons donc voir quelques nanoparticules, notamment utilisés dans le domai-
ne de la médecine comme les nano--balles, les nanotubes de carbone, les nano-
sondes et les nano-cables.
Le chercheur Jim Heath et son équipe travaillent sur une puce réunissant plus
de 1000 nano-câbles semi-conducteur d’un diamètre de 8 nm. Chaque nano-
câble pourrait porter un anticorps ou oligonucléotide, ou même une courte sé-
quence d’ADN permettant de reconnaître des séquences précises d’ANR. D’a-
près Jim Heath « Avec une seule puce, nous pourrons réaliser mille expérien-
ces sur la même cellule. ».
Photo de nano-câble
1) Introduction
Nous savons tous que la médecine est un domaine ou les connaissances scientifi-
ques ainsi que les avancées technologiques comme en biologie, chimie et physi-
que sont primordiales afin d’atteindre le but de soigner les malades de manière
plus préventive et plus personnalisée en prenant en compte, bien sur, des spécifi-
cités de chaque organisme.
Cette technique est toute fois utilisée pour la mise au point de nouveau médica-
ments sur de petits animaux de laboratoires.
On peut espérer, à l’avenir, grâce a cette technologie, de détecter les tumeurs puis
de les soigner en intervenant directement dans les cellules.
4) Les neuroprothèses :
Mais pour le futur, ils espèrent pouvoir créer des structures en trois dimensions
pour pouvoir régénérer les os ainsi que de comprendre de quelle façon les diffé-
rentes cellules s’assemblent par exemple pour former un organe complexe afin de
pouvoir en créer tout en se rapprochant au maximum des fonctions de l’original.
Mais la question principale reste : « Qu’elles sont les risques liés aux nanotechno-
logies ? ». Ses risques diffèrent selon la section de recherche. Pour les recher-
ches en nanobiologie, les risques sont sensiblement les mêmes que ceux en labo-
ratoire d’analyse normal. D’après le CEA (Commissariat à l’Energie Atomique),
aucune étude mettant en avant des virus ou bactéries dangereux n’est effectuée.
D’autres études ont également été effectuées et montrent une dispersion de ces
nano particules par voie lymphatique* et plus surprenant encore par la voie ner-
veuse.
On s’interroge donc aussi sur une pénétration par voie cutanée non démontré à
l’heure actuelle et un transfert par la voie digestive.
Afin de mieux répondre à ces questions le CEA accentue ses analyses sur le com-
portement des nanoparticules au court de leur cycle de vie mais surtout sur leurs
réactions lors d’un contact avec le vivant.
On trouve actuellement peu de réponse sur les risques exactes et confirmés des
nanoparticules, les chercheurs s’interrogent sur l’évaluation de ses risques, doivent
ils utiliser le nombre de particules, leur surface ou bien leur composition chimique
ou encore se servir d’autres paramètres ?
Le CEA de Grenoble travaille actuellement à réduire ces risques avec de nouvelles
règles :
- Le programme Nanosafe2 a été crée dans l’optique d’analyser et de gérer les ris-
ques des nanoparticules. Il propose de :
Mettre en place de nouveaux protocoles de test et des études in vivo de manière à
approfondir les connaissances toxicologiques
Son développement se construit à partir des technologies développées depuis les an-
nées soixante-dix dans le domaine de la micro-informatique et de la micro-électronique.
La solution alternative du « bottom-up » et les rapprochements que les scientifiques ont
faits avec les processus biologiques ont permis de réfléchir et d’améliorer de nouvelles
voies de diagnostics mais aussi de soins aux malades.
Pour le moment, les résultats concrets sont peu nombreux dans le domaine médical.
Malgré tout, il faut être confiant dans l’apport de la nano-médecine, dans l’avenir en rai-
son des études menées sur les risques potentiels et comment ils peuvent être limités
Silicium :
Un matériau solide, semi-conducteur qui permet de conduire les courants d’électrons.
Semi-conducteur :
Se dit d'une substance solide cristalline comme le silicium présentant une conductivité
électrique intermédiaire entre les métaux et les isolants.
La (photo)lithographie :
La (photolithographie) est l'ensemble des opérations permettant de délimiter l'extension
latérale des matériaux sur la surface d'un substrat semi-conducteur, dont la structure est
plus ou moins bidimensionnelle car basée sur l'empilement de couches à la surface d'une
plaquette de silicium. Les motifs deviendront par la suite les différentes zones actives des
composants électroniques (exemple : contact, drain...) ou les jonctions entre ces compo-
sants.
Circuit intégré :
Le circuit intégré (CI), aussi appelé puce électronique, est un composant électronique re-
produisant une ou plusieurs fonctions électroniques plus ou moins complexes, intégrant
souvent plusieurs types de composants électroniques de base dans un volume réduit,
rendant le circuit facile à mettre en œuvre.
Nanostructure :
Structure atomique dont la taille est comprise entre celle d’une molécule (un nanomètre)
et celle d’une bactérie (100 nanomètres).
Nano particules :
Terme qui désigne les particules de taille à 100 nm. Les nano particules sont soit d’origi-
ne minérale (très diverses) soit constituées de matières organiques. Elles apparaissent
sous différentes formes comme par exemple les nano tubes de carbone ou les fibres de
SiC.
Biopsie :
Un prélèvement d'échantillon de tissus de l'organisme dans le but d’obtenir des rensei-
gnements précis sur la structure globale du fragment prélevé.
Enzyme:
Substance organique qui accélère une réaction biochimique.
Interconnexion :
Connexion entre plusieurs choses
Polymères :
Substance composée de macromolécules
Voie lymphatique :
Vaisseaux à structures valvuées à parois minces, qui transportent la lymphe (= liquide
jaunâtre contenant les globules blancs) à partir des tissus via les ganglions lymphatiques
et le conduit thoracique vers la circulation.
http://www.futura-sciences.com/fr/doc/t/technologie/d/les-nanosciences-avancees-risques-
problemes-societaux-ethique _ 790/c3/221/p5/
http://www.futura-sciences.com/fr/doc/t/technologie/d/les-nanosciences-avancees-risques-
problemes-societaux-ethique _ 790/c3/221/p4/
http://archives.universcience.fr/francais/ala _ c ite/expositions/nanotechnologies/fondements/
fondements.php
http://www.cea.fr/recherche _ fondamentale/
le _nanomonde _de _ l a _ science _ aux _ applications
http://nanomonde.minatec.inpg.fr
http://www.phytem.ens-cachan.fr/telechargement/TP _ ModuleL1/09%20microscope%
20tunnel.pdf
http://www.azonano.com/article.aspx?ArticleID=1698&lang=fr
http://polebiologie.free.fr/
http://www.tregouet.org/edito.php3?id _article=32
http://www2.cnrs.fr/sites/communique/fichier/07pcouvreur.pdf
http://i-choose-love.over-blog.com/ext/http://www.paperblog.fr/1451981/nanotechnologies-
bientot-utilisees-pour-reparer-le-cerveau-humain/
www.cea.fr/content/download/4523/26856/file/Nanobio _ Nanomedecine _ 2007.pdf
http://www.cnrs.fr/inee/recherche/fichiers/ANGDChimieCargese/RLarrerecargese10 _09.pdf
http://www.debatpublic-nano.org/documents/liste-cahier-acteurs.html?id _ document=158
http://www.adhys.org/documentation/2006/nano/lombard.pdf