You are on page 1of 20

MASTER PROFESSIONNEL

TELECOMMUNICATIONS

PROJET BIBLIOGRAPHIQUES SUR LES FEMTOCELLS

Master 2 Télécoms 2007 - 2008

Sébastien COUILLARD
Djibril NDIAYE
SOMMAIRE

Introduction ...................................................................................................................4

Partie A : Principe des femtocells

1) L’historique ...............................................................................................................6
2) La technologie femtocells ..........................................................................................7
3) Les types d’architectures ..........................................................................................9
a. Iub over IP (tunnelisation IP)
b. Concentrator
c. UMA
d. IMS & SIP

Partie B : Les applications des femtocells

1) Bénéfices des femtocells.............................................................................................14


a. Pour les utilisateurs
b. Pour les opérateurs

2) Inconvénients .............................................................................................................16
a. Santé
b. Interférences

3) Les chiffres.................................................................................................................18

Conclusion .....................................................................................................................19

2
GLOSSAIRE

FMC : Fixed-Mobile Convergence


APBS : Access Point Base Station
UMTS : Universal Mobile for Telecommunication System
RNC : Radio Network Controller
AMR : Adaptive Multi-Rate
HSDPA : High-Speed Downlink Packet Access
Iub : Interface between 3G base station & RNC
UMA : Unlicensed Mobile Access
SIP : Session Initiated Protocol
ADSL : Asymmetric Digital Subscriber Line
WiFi : IEEE 802.11 wireless technology
DSP : Digital Signal Processor
VoIP : Voice over Internet Protocol
ARPU : Average Revenue Per User
RAN : Radio Access Network
BSC : Base Station Controller
3GPP : Third-Generation Partnership Project
IP:
IP Internet Protocol
GSM : Global System for Mobile communications
IPsec : IP security (protocol)
UMAC : UMA consortium
UMAN : UMA access Network
UNC : UMA Network Controller
IMS : IP Multimedia Subsystem
WiMAX IEEE 802.16 : wireless technology
CDMA 2000 : Code Division Multiple Access 2000
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
ICNIRP
ICNIRP : International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection

3
INTRODUCTION

Les femtocells sont de minuscules systèmes radio 3G à faible consommation. Ils ont
été conçus comme des éléments « plug-and-play » venant s’ajouter sur des connexions
existantes pour améliorer les signaux reçus par les mobiles à l’intérieur des bâtiments.

De plus, en plus de donner la possibilité d’améliorer la couverture radio, ils sont


présentés comme une solution très intéressante à la FMC.

En effet, contrairement à d’autres types d’architectures FMC, les femtocells sont une
alternative intéressante dans la mesure où ils ne nécessitent pas une grande modification de
l’infrastructure existante (un téléphone 3G sera compatible avec un point d’accès femtocell).

Délivré une haute qualité de service à l’intérieur des bâtiments est une tache ardu pour
les réseaux macro cellulaires du fait de l’atténuation du signal radio à travers les murs.
C’est un problème particulier inhérent aux réseaux 3G (bande de fréquence autour de 2GHz)
où les signaux radio fréquences s’atténuent très rapidement, et où les hauts débits ne sont
uniquement possibles que sur des signaux forts.

Un femtocell pour particulier ne délivre pas seulement de meilleurs signaux et des


débits rapides. Il est très intéressant, dans la mesure où il permet de réaliser des tâches à de
très faibles coûts. En effet, il permet d’écouler le trafic via les relais core network des
opérateurs à travers les liens existants.

4
Figure 1 : schéma standard de l’architecture d’un réseau femtocell

Un femtocell appelé à l’origine un APBS (point d’accès utilisé comme station de base)
est extensible, multi canal, et possède une voix pour l’émission et une autre pour la réception
(tout comme une station de base classique) en incorporant les composants typiques des
infrastructures télécoms.

5
PARTIE A
Principe des femtocells

I. L’historique

2002 : un groupe d’ingénieurs de Motorola à Swindon en Grande Bretagne appelé l’AFG s’est
formé pour développer des nouvelles technologies. Certains de leurs résultats majeurs
incluaient la conception de la plus petite station de base UMTS au monde. Une autre fut par
exemple une des premières démonstrations de la télévision sur mobile.

2005 : plusieurs entreprises se positionnent sur ce marché : airwalk, ip.access, radio frame
networks, et ubiquisys.

1er trimestre 2007 : l’idée du femtocell prend réellement forme avec des expositions publiques
lors de la conférence 3GSM.

2ème semestre 2007 : création du Femto Forum : organisme regroupant des constructeurs et
des opérateurs afin de promouvoir la technologie Femtocell.

3ème semestre 2007 : Sprint Nextel (opérateur US) commence un déploiement limité à Denver
et Indianapolis avec des équipements samsung appelé the Sprint Airave fonctionnant avec
tous types de téléphones de l’opérateur.

2007 : Au même moment, les entreprises de semi-conducteurs annonçent la production de


puce femtocells.

6
II. La technologie des femtocells

Figure 2 : schéma du PC8208 dans un réseau femtocell

Un réseau femtocell représente au sens large du terme l’ensemble d’un réseau


cellulaire. Typiquement, on a un node B, un RNC, et un GSN comme en UMTS.

Dans le cas de l’entreprise Picochip, voici comment se présente le composant


hardware : le PC8208 implémente un femtocell dont le rayon de couverture est de 200m
pouvant être utilisé par quatre utilisateurs simultanés. Chacun possédant un AMR et un canal
HSDPA avec une garantie de liaison et de performance.
Le PC8208 fournit une plateforme idéal pour le développement rapide des Node B femtocell
pour les solutions entreprises et particuliers, fournissant données hauts débits, voix et service
multimédia.
Cette puce est adaptée à toutes les architectures proposées par les opérateurs pour la
mise en œuvre des femtocells, avec par exemple : les tunellisations des données dans
l’interface IuB, les modèles d’empilement des données de l’UMA, ou encore les bases SIP.
Ces architectures seront définies au chapitre suivant.

7
Figure 3 : Schéma d’une box intégrant la technologie femtocell

La figure montre un femtocell du constructeur picoChip relié à une set-top box


fournissant de l’ADSL (box qui propose les services Wifi et Ethernet).
Sur ce même schéma, nous avons une description plus précise de l’architecture d’un
femtocell. Au cœur du femtocell, on a un DSP multi-cœur (multi-core DSP chip: PC202).

Dans ce multi-cœur, on trouve notamment un picoArray qui est un processeur qui a la


capacité de réaliser une multitude d’instruction en parallèle.
Le principe général est que de nombreuses DSP sont interconnectées dans le but de permettre
un meilleur rendement dans le traitement des signaux, ce qui a pour effet d’améliorer les
performances.

8
III. Les types d’architecture

Tout d’abord, il faut rappeler les raisons qui ont poussé les opérateurs à considérer les
stations de base pour particulier (ou femtocell) :
- concurrencer les réseaux sans fil utilisant la VoIP.
- améliorer la capacité et la couverture (sans frais supplémentaire).
- utiliser les équipements existants.
- permettre une adoption plus facile des nouvelles technologies comme le wimax
ou la 3G.
- améliorer l’ARPU qui représente le chiffre d’affaires mensuel moyen réalisé
par client.

Pour des raisons de coûts, le femtocell doit être un élément plug-and-play et être aussi
facile à mettre en œuvre qu’un point d’accès wifi (pour les consommateurs).
A l’heure actuelle, le RAN est constitué d’une centaine de stations de base qui sont reliées à
un RNC ou à un BSC.

Ainsi, en partant du principe qu’on va rajouter des centaines de femtocells, la question


de l’architecture est primordiale, afin de répondre à trois contraintes majeures : l’extensibilité,
la sécurité, et la standardisation.
C’est pourquoi, quatre types d’architecture ont été proposés :

1. Iub over IP (tunnelisation IP)

Cette architecture est basée sur les réseaux 3G existants. Chaque femtocell est
connecté au RNC via l’interface Iub défini dans le standard 3GPP.

Lors d’une communication, le mobile encapsule les données GSM ou UMTS dans une
trame IP (plus précisément les informations qui transitent dans l’interface Iub).

9
Pour cela, le mobile crée un tunnel à partir du moment où il a détecté un point d’accès
(ici le femtocell) : principe de l’Iub tunnelling. La sécurité du réseau, ainsi que la connexion,
est quant à elle prise en charge par le protocol IPSec.
L’avantage avec cette solution est que malgré le fait qu’il s’agisse d’une interface
standard, l’actuelle utilisation de l’interface Iub avec ses caractéristiques dédiés client est tout
à fait adéquate par rapport aux bases RNC déjà installé par les équipementiers.

Cependant, la principale problématique avec cette approche est la capacité des RNC à
pouvoir supporter les dizaines de milliers de node B.

Figure 4 : architecture de l’Iub over IP

2. Concentrator

Afin de surmonter les problèmes liés aux respects de la conformité des normes de
l’interface Iub, et éviter au RNC courant de gérer des milliers de node B. Le type
d’architecture qui va suivre est une alternative à la première architecture proposée. En effet,
elle se base sur l’utilisation des propriétés des Concentrateur RNC qui ont la capacité de gérer
des millions de nodes B.
Cette approche permet de partitionner les fonctions différemment entre les différents nodes B,
permettant ainsi au RNC concentrateur de gérer plusieurs nodes B.

10
Cette approche s’inscrit parfaitement dans le schéma des opérateurs à qui ils suffiraient de
remplacer les RNC existants par des RNC concentrateurs avec les configurations adéquates au
traitement de milliers de femtocells.

Figure 5 : architecture composé des RNC concentrator

3. UMA

Rappel :

L’UMA est une technologie qui a pour but de remplacer la couche physique des
réseaux GSM, et GPRS par des bandes de fréquences libre d’utilisation (celles des 2,4GHz).
Elle a été développée par un consortium d’entreprise nommé UMAC composé d’Alcatel,
Cingular, Ericsson, Motorola, Nokia, Nortel, Siemens, T-Mobile.
L’objectif ultime de l’UMA est de faire converger les protocoles de communications des
téléphones mobiles, fixes, et informatiques.
Comme vous l’avez compris, l’UMA est probablement l’avant-garde des solutions FMC.

11
Ainsi, l’approche est la suivante. Il s’agirait d’intégrer cette technologie dans les
réseaux existants en mettant en place des UMA Access Network (UMAN) aux cotés des RAN
existants.
De fait, ces UMAN se feraient au travers d’UNC (équivalent des RNC).
D’autre part, les combinés UMA communiqueraient à travers des points d’accès wifi utilisant
une connexion haut débit provenant d’un UNC.
Enfin, les techniques de tunnelisation IP seraient transparentes pour des liaisons utilisant des
services en mode circuit ou en mode paquet.

Le schéma montre comment étendre ce système au femtocell. Les fonctions de l’UMA


permettront à tous les terminaux 2G ou 3G de communiquer avec le réseau UMAN en passant
par des femtocells. L’avantage avec cette solution est que cette technologie est déjà
standardisée et qu’elle a été conçue afin d’intégrer les millions de terminaux des réseaux
mobiles.
Ainsi, avec cette architecture qui permet de se soustraire des RNC, les femtocells
deviennent des dispositifs très intelligents et autonomes. De même, ils sont à ce titre
considérés comme des points d’accès car ils intègrent les fonctions autrefois prise en charge
par les RNC, en simplifiant dans le même temps certaines de ces opérations comme par
exemple la suppression des soft-handover.

Figure 6 : architecture intégrant l’UMA

12
4. IMS & SIP

Cette architecture rompt complètement avec les réseaux existants. En effet, elle se
base sur un réseau tout IP basé sur le IP Multimedia Subsystem (IMS) défini dans le standard
3GPP. Ceci inclurait la VoIP utilisant le protocole SIP, et où les fonctions du RNC seraient
complètement intégrées aux femtocells.
Pour information, cette architecture est très semblable au WiMAX qui s’est basé sur l’IP dès
sa mise en place.

Figure 7 : architecture IMS & SIP

13
PARTIE B
Les applications des femtocells

I. Bénéfices des femtocells

a. Pour les utilisateurs

Les stations de bases résolvent un certain nombre de problèmes et offrent de nouveaux


services :

 Amélioration de la couverture indoor : la plupart des femtocells ont des rayons de


couverture de 50 à 200 mètres, ce qui à terme devrait permettre à 1/3 des ménages
d’être couverts via cette technologie.
 Meilleur débit offert : contrairement aux macrocells qui supportent une centaine
d’utilisateurs, les femtocells supporteront 4 à 6 connexions simultanées. En
conséquence, les femtocells utilisant le HSDPA et le CDMA 2000 offriront un
meilleur débit que ceux des macrocells.
 Meilleur offre multimédia : photo, music, vidéo,…
 Meilleur qualité de la voix : avec peu d’utilisateurs par stations de base, et des
combinés dévolus à des tâches bien particulières. Les femtocells permettront d’avoir
une meilleure qualité de la voix en utilisant des codecs plus performants.
 Favorise l’émergence de nouveau service.
 FMC : en passant par la VoIP, de nombreuses femtocells auront la capacité
d’interconnecter aussi bien des téléphones fixes que des téléphones mobiles.

b. Pour les opérateurs

Avec l’accroissement continu de l’utilisation de mobiles, les opérateurs doivent


régulièrement planifier des plans afin d’accroître leur capacité et leur couverture. Voici un
panel des contraintes auxquelles ils sont confrontés.

 Coût d’acquisition des sites très coûteux : la densification du réseau existant peut
résoudre les problèmes de couverture, mais l’acquisition des sites est problématique,
et a longtemps été un problème pour les opérateurs. En effet, il faut savoir qu’environ

14
50% du coût de construction d’un réseau macro cellulaire résulte uniquement de
l’achat du site. De plus, du fait de la couverture déjà élevé des réseaux en GSM en
Europe, l’acquisition de nouveaux sites est très réglementée, et de fait compliqué.
 Densifier un réseau signifie augmenter le nombre de relais : les pico et micro cellules
peuvent améliorer la capacité et la couverture des réseaux, mais leur déploiement
constitue un réel challenge politique. En effet, le résultat de ce déploiement en termes
de capacités humaines pourrait s’avérer considérable de même que le nombre de
relais.
 La couverture indoor éternel problème des opérateurs : de nouvelles fonctionnalités
arrivent avec l’UMTS, mais les difficultés pour faire pénétrer les signaux à travers les
murs sont toujours aussi présents.
 Compatibilité des mobiles actuels : le déploiement actif de hotspots wifi a boosté la
FMC. Cela suppose des téléphones dual-modes pouvant être utilisés en Wifi et en
UMTS. Mais ces équipements (utilisé pour le Wifi) ne supportent pas les technologies
utilisé par l’UMTS (ex : CDMA).

Pour résoudre ces différentes contraintes, les opérateurs préfèrent avoir recours aux
stations de base personnelles qui auront pour bénéfice :
 Amélioration de la capacité du réseau : avec les clients qui installeront leurs bases
femtocells, les opérateurs gagneront en termes de coût en évitant d’améliorer cette
couverture via des macro cellules.
 Baisse du coût d’investissement : alors que le nombre d’utilisateurs chez les
opérateurs continue d’augmenter, l’introduction des femtocells va réduire
l’investissement moyen par utilisateur comparé au coût d’un réseau macro cellulaire.
 Amélioration de l’ARPU : une meilleure couverture associée à des performances bien
meilleures (services multimédia, hauts débits,…) pour des coûts de mise en oeuvre
très faible va permettre d’augmenter le revenu moyen par utilisateur.
 Baisse du coût des stations relais : ce coût sera absorbé du fait que le trafic passera
dans le réseau cœur des opérateurs via l’ADSL, le câble, ou la fibre qui sera sans
aucun coût pour ces derniers.
 Augmenter la fidélisation de la clientèle : avec une excellente couverture chez les
clients, et une multitude de services proposés, les opérateurs espèrent que les clients
ne seront plus tentés d’aller chez les concurrents.

15
II. Inconvénients des femtocells

a. Risques pour la santé

Les femtocells émettent à des niveaux de puissance très faible. Leurs niveaux
d’émission sont de l’ordre de 10 à 100mW, donc moins importants par rapport à la puissance
émise par les points d’accès Wifi.
De même, il faut rappeler que les effets des ondes électromagnétiques sont sujets à étude
depuis plus d’une cinquantaine d’années.

De nombreux experts, scientifiques, ou encore des agents de l’OMS publient


régulièrement des études dans ce domaine.
La conclusion générale est qu’il n’y a pas de preuves établies que l’exposition aux ondes radio
(faibles puissances) a des effets néfastes sur la santé.
En ce qui concerne les femtocells, il faut rappeler qu’ils sont soumis aux mêmes limites de
sécurité qui ont été fixés pour d’autres éléments sans fil tels que les téléphones portables.
Ces normes ont été établies par l’ICNIRP et ont été approuvés par l’OMS et les différents
gouvernements du monde.

La santé et la sécurité des enfants sont une préoccupation de tous. A ce titre, des
marges de sécurités substantielles ont été incorporées dans les standards auxquelles les
femtocells et les autres équipements radio doivent obéir.
Ces marges de sécurité fournissent une protection à tout le monde, enfant inclus.
Enfin, à titre d’information, il est important de rappeler que les femtocells ont été testés afin
de s’assurer qu’ils sont conformes à toutes les normes internationales en vigueur.

c. Les interférences

Les femtocells peuvent souffrir ou être responsables de sévères problèmes


d’interférences.

Par exemple, lors d’un femtocell handover entre un réseau macro cellulaire et le point
d’accès femtocell, il y a des limitations dans les standards qui doivent prise en compte.

16
Ainsi, il y a une limitation du nombre de cellules adjacentes (typiquement 16) que le mobile
peut scanner, du nombre des puissances d’émission mesurées, et ainsi de l’exécution ou non
de l’algorithme de RAN handover (2 G, 3 G).

De plus, si une seule porteuse 3G est utilisée par la macro cellule et le Femtocell (ce
qui est typiquement le cas pour les opérateurs ayant une seule porteuse UMTS), alors les
algorithmes de contrôle de puissance des macro cellulles et des femtocells peuvent interférer.
Pour information, en France, il y’a quatre licence UMTS : trois porteuses FDD, plus une
TDD.

On peut également avoir des interférences inter femtocell entre différents utilisateurs
dans un même bâtiment. En effet, le problème de la zone de couverture se pose. Dans le cas
des immeubles, des utilisateurs femtocells peuvent créer des interférences avec d’autres
utilisateurs situés à des étages différents. Car, dans un système « open femtocell », le
fonctionnement est similaire à ceux des réseaux Wifi actuels, à savoir qu’ils ne sont pas
administrés. De fait, si les réseaux particuliers deviennent de plus en plus dense, on peut
commencer à avoir des problèmes d’interférences entre réseaux (car les puissances
d’émission ne sont pas contrôlées, ainsi les rayons de couverture sont importants).

Dans le cas des « close femtocell », les équipements nécessiteront d’être managé à
distance dans le but d’éteindre ou de réduire leur puissance d’émission afin de préserver la
performance des équipements femtocells voisins.
Cependant, le problème se pose de savoir comment expliquer aux utilisateurs qui possèdent
des équipements femtocells que ces derniers pourront être désactivés, et que leur
communication passeront par les équipements voisins (macro cellules ou femtocells) dans le
but de préserver d’éventuels interférences.

Il existe des réponses partielles à ce problème. Mais en principe, l’unique solution


pour prévenir des interférences est d’utiliser des fréquences différentes pour la couverture
femtocell (une fréquence pour les femtocells, et une autre pour les macro cellules).

17
III. Chiffres

Schéma : usage du mobile aux USA

Ces chiffres ont été très utiles pour les opérateurs. En effet, partant du principe que
l’ARPU aux USA était de 48$ (par utilisateur et par mois), et que les appels passées de la
maison pouvaient s’élever jusqu’à 50% de la globalité des appels. Les opérateurs ont chiffré
un manque à gagner d’environ 7,5$ en partant du principe que les utilisateurs pouvaient
passer par les services de VoIP pour communiquer.

C’est pourquoi, les opérateurs ont décidé de s’orienter très fortement dans les services
FMC à bas prix afin d’attirer un maximum de clients, et ainsi combler ce manque à gagner dû
à la VoIP.

Ceci peut être réalisé à l’aide du dual-mode Wifi (UMA) comme c’est le cas
actuellement chez France Telecom et T-mobile, ou encore en offrant des solutions femtocells
utilisant les combinés standards des clients.
En contre partie, les opérateurs dont FT factureront ces coûts par une augmentation de l’ordre
de 20$ par mois.

L’installation d’une femtocell pour un opérateur s’évalue à environ 230$, cela inclus la
distribution et les changements sur le core network.
D’autre part, la durée de vie de la femtocell étant de 3 ans, on évalue son coût de revient
mensuel à 6$, occasionnant ainsi un gain de 14$ pour l’opérateur.

18
Conclusion

Une étude du cabinet de conseil Analysys a démontré que les opérateurs ayant besoin
d’améliorer leur couverture à l’intérieur des bâtiments gagneraient plus en faisant recours aux
3G femtocells. En effet, celles-ci pourraient s’avérer comme une alternative très intéressante
du fait de leur faible cout d’installation comparé aux macrocells UMTS.

De même ; les services hauts débits, l’accroissement de la VoIP, de l’UMA, et du


FMC dans les années à venir sont des problématiques qui peuvent être résolues avec les
femtocells. Les stations de base femtocells sont en effet à l’heure actuelle les seules
technologies pouvant apporter une réelle évolution aux réseaux existants à des coûts
moindres.

19
Biobibliographie :

http://www.axiomwi.com/a-pro3500w.html
http://www.picochip.com/products/femtocells
http://www.femtoforum.org/femto/aboutfemtocells.php
http://www.axiomwi.com/vwn400.html
http://www.idate.fr
http://www.analysys.com
http://www.wikipedia.fr
http://www.google.com

20

You might also like