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Les principaux matériaux utilisés pour fabriquer

un vélo

Les matériaux employés pour la constitution d'un cadre de vélo sont divers,
suivant les utilisations recherchées et les contraintes (notamment de coût), mais se
rapprochent généralement de ceux utilisés en aéronautique, l'objectif dans les deux cas
étant d'obtenir une structure légère et résistante.
Les qualités d'un matériau déterminent son intérêt pour la constitution d'un cadre :
• Sa densité désigne la masse du matériau par unité de volume.
• Son module d'élasticité affecte en théorie le confort de pilotage et l'efficacité de la
motricité, même si dans la pratique le confort est lié à d'autres composants plus
efficaces, comme la selle ou les pneus.
• Sa limite d'élasticité détermine quelle force est nécessaire pour provoquer une
déformation permanente du matériau
• Sa limite de fatigue donne la durabilité du cadre lors de l'encaissement des
contraintes liées au pédalage ou aux sauts.
Pour les cadres métalliques, il s'agit toujours d'alliage de différents métaux avec le
métal principal, en vue de leur apporter (ou renforcer) certaines propriétés.

Les alliages d'aluminium sont moins denses et endurants que les alliages d'aciers
(ratio d'environ 2/3). Contrairement aux alliages d'acier ou de titane, qui possèdent une
limite d'élasticité élevée, ce qui leur donne une bonne tenue en fatigue, l'aluminium a une
limite élastique plus faible. Ainsi, même les plus faibles contraintes issues d'une
utilisation normale du cadre finiront par l'endommager si elles sont trop souvent répétées.
Ce phénomène de fatigue du cadre est limité par une construction et une géométrie bien
étudiée, associées à un travail des tubes adapté. L'aluminium a le gros avantage de
permettre la construction de cadres plus légers.
La construction des cadres en alliage d'aluminium les plus populaires à l'heure
actuelle font appel à des soudures TIG. Les cadres d'aluminium soudés ne sont apparus
sur le marché que dans les années 1970, lorsque ces technologies de soudures sont
devenues économiques pour des productions à grande échelle.
À diamètre égal, les tubes en aluminium sont moins rigides que les tubes en acier,
mais également moins lourds. Pour compenser ce manque de rigidité, les tubes en
aluminium ont un diamètre volontairement très supérieur à celui de leurs homologues en
acier, ce qui donne des tubes dits Oversized. Cette augmentation de diamètre aboutit
généralement à un cadre significativement plus rigide que ceux en acier. Cette rigidité
n'est pas toujours un atout, puisque la légère flexibilité des cadres en aciers offre meilleur
confort que ceux en aluminium. D'un autre côté, rigidité est synonyme de nervosité et de
précision.
Les cadres en aluminium sont généralement facilement reconnaissables à leur
légèreté face aux cadres en aciers, même si ce n'est pas systématique. Un cadre bas de
gamme en aluminium peut être plus lourd qu'un bon cadre en acier. Les tubes Butted
contribuent à obtenir des cadres plus légers. L'utilisation de profils spécifiques pour les
tubes (ovales, carrés) et de formes travaillées (haubans cintrés) permettent d'avoir des
cadres en alliage d'aluminium plus rigides et légers.

Le vélo est construit entièrement en aluminium.

Les deux éléments composant le guidon d`un vélo.


Vélo en aluminium.

L'acier est le matériau le plus courant pour la composition d'un cadre. Il est
élastique, rigide, facile à travailler, et relativement peu coûteux. Il est en contrepartie plus
lourd que la majorité des autres matériaux et sujet à la corrosion s'il est mal protégé.
Dans le domaine des tubes, l'utilisation de tubes butted réduit le poids mais
engendre un coût de fabrication plus élevé. Les tubes butted sont des tubes dits "à
épaisseur variable" dont l'épaisseur de la paroi varie pour être plus importante sur les
extrémités du tube (pour la rigidité) qu'en son centre (pour le poids).

Les cables de vélo antivol.


Vélo à cadre d`acier.

Classiquement, des tubes circulaires en acier sont utilisés, reliés entre eux par des
manchons, avec lesquels ils sont brasés. Ces manchons sont de fines pièces d'acier
destinées à maintenir les tubes entre eux. On retrouve des manchons à chaque connexion
de tubes. Historiquement parlant, la faible température nécessaire au brasage de
l'ensemble a une faible incidence sur les caractéristiques mécaniques des tubes, ce qui
autorise l'usage de tubes relativement fins et légers sans perte de solidité. Un cadre
"manchonné" peut être facilement réparés grâce à leur construction simple. De plus,
comme les tubes d'aciers sont soumis à des phénomènes d'oxydation, ils sont rapidement
remplacés sur ces types de cadres sans engendrer de dommages sur les tubes voisins.
Les récentes avancées dans le domaine de la métallurgie ont permis le
développement de tubes peu sensibles aux chocs de températures, ou dont les propriétés
ont été spécialement créées à partir de changements de températures lors des phases de
fabrication, et qui supportent dès lors des formes de soudures plus complexes comme le
soudage TIG. Ces tubes peuvent être soudés entre eux sans utiliser de manchons. Au lieu
de cela, les tubes sont soigneusement alignés et maintenus en place dans un support
jusqu'à ce que la soudure entre ces différents tubes soit réalisée.

Les cadres des vélos à bas prix sont constitués d'acier ordinaire (à simple teneur
en carbone, également appelé Mild_Steel), comme ceux utilisés par exemple dans la
construction de véhicules ou d'autres objets communs.
Cependant, les cadres de qualité sont conçus avec des alliages d'acier très
endurants (généralement de l'acier chrome-molybdène, communément appelé chromoly),
qui donnent des tubes très légers possédant des parois extrêmement fines.
Un des alliages d'aciers les plus connu était le Reynolds "531", un alliage
manganèse-molybdène. Reynolds et Columbus sont deux des fabricants de tubes les plus
reconnus dans le domaine du cycle.
Pour des raisons de coûts, certains cadres de milieu de gamme utilisent des tubes
de nuances différentes. Par exemple des tubes de haute qualité pour le triangle avant, et
des tubes plus classiques pour le triangle arrière.

Le titane est certainement le métal le plus exotique et le plus cher qui est
communément employé dans la construction des tubes de cadre. Il combine de
nombreuses caractéristiques très recherchées, comme un très bon ratio solidité/poids ou
une excellente résistance à la corrosion.
La relative rigidité du titane (quoique moitié inférieure à celle de l'acier) permet
d'employer dans la majorité des cas des tubes de diamètre correct, même si des tubes de
diamètre supérieur permettent d'améliorer significativement cette rigidité.
Beaucoup d'alliages de titane et mêmes des tubes spécifiques ont été
originellement conçus pour l'industrie aérospatiale.

Le vélo à cadre de titan.

La fibre de carbone, matériau composite, est le seul matériau non métallique


utilisé couramment dans la fabrication des cadres de vélo. Malgré son prix important, la
fibre de carbone est très légère, résiste à la corrosion, est très résistante, et peut être
formée dans presque toutes les formes désirées. Le cadre est alors profilé et élaboré
précisément pour une rigidité maximale sur la répartition des efforts, alors qu'il sera
flexible sur d'autres sections (pour le confort et une meilleure motricité). Les cadres en
tubes de fibre de carbones peuvent même employer des tubes ayant des propriétés
différentes (rigidité suivant un effort donné) en fonction des efforts qu'ils devront
supporter. Cette conception de tubes composites ayant des propriétés variantes suivant
l'orientation de l'effort ne peut pas être reproduite avec des alliages ferreux.
Certains cadres en fibre de carbone utilisent des tubes cylindriques qui sont collés
entre eux à l'aide de manchons, en utilisant un procédé semblable à celui employé pour
les cadres aciers à manchons. D'autres cadres font appel à une construction monocoque,
en une seule pièce.
Alors que ces cadres en matériaux composites sont excessivement légers et
nerveux, ils ont une résistance aux chocs nettement inférieure aux cadres en métal, et sont
donc plus sensibles aux dommages en cas de chute ou d'accident.
De nombreux vélos destinés à la course ou aux triathlons utilisent une
construction composite pour gagner en aérodynamisme (la forme du cadre peut être
travaillée dans ce sens), qui même si le gain en poids devient perfectible, permet au
cycliste d'atteindre des vitesses de pointe
supérieures à celles de ses concurrents.

Les cadres de carbone. Le vélo à cadre de


carbon.
Les verres : Il sont fabriqués à partir du sable.

Les céramiques : Elles sont fabriquées à partir de l’argile.

Le composite est une association de matériaux des précédentes familles,


ces matériaux sont juxtaposés (à l’inverse des alliages ces matériaux ne se
mélangent pas).

Carton + plastique + aluminium pour les briques de lait.


Plastique + fibre de verre pour les planches de ski.
La fibre de carbone est utilisée pour fabriquer des cadres de haut de
gamme (de 500 € à 2500 €)

Fibre de carbone
Les verres constituent un ensemble extrêmement varié de produits dont les
propriétés sont innombrables. Celles-ci dépendent principalement de la composition,
mais également des traitements subispar le matériau, notamment thermiques.
La caractéristique commune à un grand nombre de verres est leur isotropie due à leur
nature amorphe, non cristalline, ce qui implique l'absence d'ordre au moins à moyenne et
longue distance. Les propriétés qui en résultent et l'amélioration continue de leur
connaissance ont permis de multiplier les applications du verre :
• les propriétés optiques : la plupart des verres sont transparents, mais tous
interagissent avec la lumière ;
• les propriétés mécaniques : le verre est fragile, mais avant de casser, il a un
comportement élastique ;
• les propriétés chimiques : même très lentement, le verre s'altère au contact d'une
solution aqueuse ;
• les propriétés thermiques : chaleur massique et dilatation thermique font du verre
un bon isolant thermique ;
• les propriétés électriques : à basse température, le verre est isolant. Lorsqu'on le
chauffe suffisamment, il devient conducteur d'électricité. C'est également un bon
diélectrique et il résiste bien aux forts champs électriques.
• la viscosité : une définition du verre peut être : " liquide infiniment visqueux ".
Cette viscosité, variable en fonction de la température doit être connue et
maîtrisée afin de de travailler le verre (fusion, coulée, soufflage, recuisson…)
• la tension superficielle : elle joue un rôle important dans les étapes de fabrication
du verre.

Elle commence par l'élaboration d'une charge pulvérulente homogène apportant, dans
les proportions voulues, tous les éléments recherchés dans la composition finale du verre
que l'on va élaborer.
Les principaux éléments sont généralement apportés de la façon suivante : la silice
sous forme de sable, l'oxyde de sodium sous forme de carbonate (avec un complément
éventuel de sulfate), les éléments alcalino-terreux sous forme de chaux ou de dolomie
(oxyde double naturel de calcium et de magnésium).
On y ajoute les autres additifs éventuels sous forme d'intermédiaires élaborés, et l'on
complète le rôle de fondant des oxydes alcalins par incorporation d'une quantité minimale
de déchets de verre recyclé, finement broyés.
Dans la fabrication du verre ordinaire, la qualité du verre recyclé peut être augmentée
bien au-delà de ce minimum, ce qui rend le verre d'emballage éminemment recyclable.
Les premiers verre creux étaient faits par fusion d'une préparation verogène autour d'un
noyau de sable que l'on éliminait après fusion.
Plus tard, le soufflage a constitué un progrès considérable. Le verre creux est
maintenant obtenu par moulage et soufflage d'une petite quantité de verre prélevée dans
le four (la paraison). Les premiers verres plats étaient faits par découpe puis étalement
d'un cylindre de verre obtenu par souffage (ou rotation rapide d'une paraison).

Ensuite, les procédés d'étirement et de laminage ont pris la relève, mettant à profit
la tension superficielle du verre fondu. Le procédé " float " est maintenant le meilleur
moyen pour obtenir un verre parfaitement plat : le verre en fusion s'étale sur une couche
d'étain fondu. D'autres techniques particulières permettent d'obtenir des verres spéciaux :
verres armés, verre feuilleté, verre sécurit, fibre d Les usages du verre sont aussi
multiples que ses propriétés le e verre, verre poreux permettent.
Le verre, dans le langage courant, désigne un matériau ou un alliage dur, fragile
(cassant) et transparent au rayonnement visible, souvent issu de sable siliceux.

Matière solide, amorphe, transparente, dure et fragile, élaborée à l’aide de sable


siliceux , mêlée de calcaire, de soude ou de potasse, avec laquelle on fabrique des
produits plats, comme les vitrages, des produits creux, comme la gobeleterie, les
bouteilles, etc.
Le verre de la montre aussi appelé glace de montre, est la partie transparente qui à
la fois permet d'en lire les indications et protège ses parties constituante.
On obtient du verre par fusion du sable silicieux avec du carbonate de sodium ou
de potassium. En recyclant le verre, on économise du sable silicieux
Définition du verre
Il n'existe pas une, mais plusieurs définitions du verre. Ainsi, on peut le définir
différemment suivant que l'on considère : Le verre est un matériau solide transparent,
homogène et cassant. Il résiste bien au feu et au contact de pratiquement tous les liquides
et solides connus.

Représentation schématique
plane d'un réseau vitreux
• que ce matériau a une structure
• particulière (aspect structural) : le verre est un solide non cristallin (amorphe). Il
ne présente pas comme pour les structures cristallines d'ordre à longue distance
(ordonnancement des atomes et existence d'une maille cristalline). C'est un état
particulier de la matière : l'état vitreux.
• que c'est un état particulier de la matière (aspect opérationnel) : le verre est un
solide obtenu par trempe d'un liquide surfondu.

Caoutchouc, plastique. La réaction de


polymérisation, copolymérisation et de
polycondensation. Classification.

Le caoutchouc est un matériau qui peut être


obtenu soit par la transformation du latex naturellement
sécrété par certains végétaux (par exemple, l'hévéa), soit
de façon synthétique. On utilise aussi le nom d'élastomère.
Le caoutchouc naturel est un polyterpène, fait avec le
monomère isoprène.

Le caoutchouc naturel provient de la coagulation du latex de plusieurs plantes,


principalement de l'hévéa, Hevea brasiliensis, famille des Euphorbiacées, originaire
d'Amazonie. La collecte se fait par incision de l'écorce des troncs de manière que le latex,
issu des canaux laticifères, s'écoule dans des godets placés juste au-dessous. En
Amazonie, c'est le travail des seringueiros. Le latex récolté est transféré dans des
conteneurs, filtré et peut alors être stabilisé à l'ammoniaque (précipitation des flocons)
puis pressé pour diminuer sa teneur en eau ou alors coagulé de façon plus ou moins
contrôlée et séché par la fumée d'un feu (les goudrons empêchent la putréfaction) afin
d'obtenir des balles de caoutchouc.
Le caoutchouc naturel est toujours produit. Son premier producteur, avec 32 % de
la production mondiale, est la Thaïlande. Toutefois, il existe un procédé, réussi pour la
première fois en 1909, afin d'obtenir du caoutchouc synthétique. L'Allemagne a
développé cela, dès 1915, puis sous le régime nazi grâce à des ersatz. Le but était de
pouvoir vivre en autarcie complète, car l'Allemagne était alors soumise à un blocus et,
contrairement aux pays comme la France ou la Grande-Bretagne, elle ne disposait pas de
colonies qui auraient pu l'approvisionner en latex.

Une matière plastique ou en langage courant un plastique est un mélange


contenant une matière de base (un polymère) qui est susceptible d'être moulé, façonné, en
général à chaud et sous pression, afin de conduire à un semi-produit ou à un objet.
Polymères des trois familles de matières plastique
L'usage prévaut de réserver le terme de matière plastique à trois grandes familles
de matériaux, les thermoplastiques, les thermodurcissables et les plastiques techniques,
dont la structure, les propriétés physico-chimiques et de mise en œuvre (comportement
sous l'action de la chaleur et de la pression) diffèrent totalement. Les résines
thermoplastiques sont les plus utilisées industriellement.
Les plastiques prêts à l'emploi sont souvent constitués de longues chaînes
carbonées. Ils sont en général dérivés de combustibles fossiles (pétrole, gaz naturel,
charbon). Diverses substances (charges, plastifiant(s) et additifs), dont la proportion en
masse peut être majoritaire, sont incorporées lors de la fabrication.

Les matériaux plastiques composés de polymères à chaîne linéaire ou ramifiée


sont en principe fusibles. Les polymères thermoplastiques (ou polyplastes,
thermoformables) se déforment et sont façonnables sous l'effet de la chaleur, gardant
cette forme en refroidissant (analogie avec la cire des bougies). Ce phénomène réversible
permet leur recyclage : les objets sont broyés et « refondus » pour en élaborer d'autres.
Les thermoplastiques sont par ailleurs solubles dans des solvants spécifiques, ce
qui permet leur utilisation comme revêtements et colles.
Pour fixer les idées, la plupart des polymères linéaires industriels ont des masses
molaires voisines de 105 g•mol-1. Une macromolécule linéaire peut avoir une longueur qui
dépasse le dixième de micromètre, ses dimensions latérales restant mille fois plus faibles.
Les textiles synthétiques (fils et fibres) sont toujours thermoplastiques. Ils sont
apparus en 1940. On compte actuellement plus de quarante types de textiles synthétiques
et plus d'un millier de noms commerciaux pour les désigner.

Les polymères thermodurcissables prennent leur forme définitive après la réaction


chimique (polymérisation) accompagnant leur transformation. Le réseau tridimensionnel
obtenu donne au produit fini son caractère d'irréversibilité thermique. La structure
réalisée avec une résine thermodurcissable ne peut varier et se trouve géométriquement
figée (analogie avec la cuisson d'un œuf). Plus le composé sera tridimensionnel, plus il
sera rigide, cassant, insoluble et infusible.
Exemple : copolymérisation du polyester insaturé en présence de styrène. La
structure obtenue est définitive, le produit fini est infusible donc non transformable et non
recyclable.
Classification des polymères synthétiques On peut classer les polymères
synthétiques en deux grandes catégories selon la manière dont ils sont préparés :
Les polymères à croissance en chaîne (polymères par addition) sont obtenus
parpol ymé ris a tion : addition répétée de monomères. Ce type de polymères garde tous
les atomes constituant les monomères. Les monomères sont normalement des alcènes.
Pour déclencher la polymérisation on a besoin d’un catalyseur.
Exemple : le poly(éthylène) n (CH2 = CH2) -- CH2 - CH2 -- ( )n
Les polymères à croissance par étapes (polymères par condensation) sont obtenus
parpol yc onde ns a tion : les monomères se soudent avec élimination d’une petite
molécule, qui est ordinairement une molécule d’eau. Les monomères doivent contenir
deux ou plusieurs g
Copolymères Les polymères dont nous avons parlé jusqu’ici sont tous des
homopolymères, c’est-à-dire, des polymères composées d’un seul type de monomère.
Mais il y a aussi des polymères formées d’un mélange de monomères : ce sont
lescopolymè res
Définition et propriétés des huiles et des
lubrifiants

Chimie et utilisation
Composant volatile Numéro CAS Utilisation
Butane, isobutane, propane, gaz de 106-97-8 gaz combustibles, propergol
pétrole liquéfié (GPL)
Chloroforme, trichlorométhane 67-66-3 solvant, anesthésique
Oxyde d’éthyle, éther éthylique, éther, 60-29-7 solvant, starter de voiture,
1,1’-Oxybis[ethane] 1,1’-Oxybisethane anesthésique
Diméthyléther, éther méthylique, 115-10-6 propergol
oxybisethane, DME
Enflurane, 2-Chloro-1- 13838-16-9 anesthésiant
(difluorométhoxy)-1,1,2-trifluoro-
éthane
Halothane, 2-Bromo-2-chloro-1,1,1- 151-67-7 anesthésiant
trifluoro-éthane
Essence, gazole, benzène mixture carburant automobile (reformulé
en Australie pour être faible en
aromatiques afin de minimiser
les abus)
HFC134a, 1,1,1,2-Tétrafluoroéthane 811-97-2 réfrigérant, propergol
Hélium 7440-59-7 ballons de baudruche
Isoflurane, 2-Chloro-2- 26675-46-7 anesthésiant
(difluorométhoxy)-1,1,1-trifluoro-
éthane
Protoxyde d’azote 10024-97-2 propergol, analgésique,
anesthésiant
Tétrachloroéthylène, perchloroéthylène 127-18-4 solvant, dégraissant, solvant pour
nettoyage à sec
Toluène, méthylbenzène 108-88-3 peintures, diluants, colles
Trichloroéthylène 79-01-6 solvant, dégraissant, solvant pour
nettoyage à sec, anesthésique
Xylène, diméthylbenzène 1330-20-7 peintures, diluants, colles
Nitrite d’amyle - mixture d’isomères 110-46-3 antidote pour le cyanure,
principalement de nitrite d’amyle - «poppers»
Composant volatile Numéro CAS Utilisation
autres isomères présents également
Nitrite de butyle, acide nitreux, éther de 544-16-1 «poppers»
butyle
nitrite d’isobutyle 542-56-3 «poppers»
Nitrate d’isopropyl 541-42-4 «poppers»

Chimie et composition générale


Notions de chimie macromoléculair

Les plastiques prêts à l'emploi sont souvent constitués de longues


chaînescarbonées. Ils sont en général dérivés decombustibles fossiles (pétrole, gaz
naturel, charbon). Diverses substances (charges, plastifiant(s) et additifs), dont la
proportion en masse peut être majoritaire, sont incorporées lors de la fabrication.
La matière de base (la résine) est un polymère. Les résines des matières plastiques
sont issues de produits intermédiaires (éthylène, propylène, acétylène, benzène, etc.) dont
les matières premières sont le pétrole (notamment grâce au procédé
de vapocraquage du naphta), legaz naturel et le charbon.
Un polymère est un système formé par un ensemble de macromolécules. Une
chaîne polymère est constituée d'un grand nombre d'unités monomères. La viscosité et
la résistance mécaniqued'un polymère augmentent avec le degré de polymérisation (DP
ou n) ; ce dernier définit la longueur des chaînes.
Si le degré de polymérisation est supérieur à 3 000, le produit sera une matière
plastique ; DP peut atteindre six millions.
Les matières plastiques sont synthétisées par polymérisation de monomères ou de
(pré)polymères :
 les polymères monodimensionnels (linéaires ou ramifiés) résultent de la
polymérisation de monomères bivalents ;
 les polymères tridimensionnels sont formés par polymérisation de monomères
dont la valence moyenne est supérieure à deux, ou par réticulation (par voie chimique
ou physique) de polymères linéaires.
La polymérisation est un processus important dans l'industrie chimique car les
polymères en résultant doivent présenter les propriétés souhaitées, notamment, la
durabilité, l'inertie chimique vis-à-vis de nombreux produits, l'élasticité, la transparence
et les résistances mécanique et thermique.
Il existe deux catégories de polymérisations :
 les polymérisations par étapes, faisant appel à des polycondensations (conduisant
par exemple aux polyamides ; la réaction se fait par élimination de molécules simples,
surtout l'eau) ou à des polyadditions (pour produire par exemple les polyuréthanes).
Les polymères obtenus contiennent souvent des hétéroatomes caténaires, tels les
polyamides avec l'atome d'azote ;
 les polymérisations en chaîne. Suivant le type de centre actif, on distingue
les polymérisations radicalaires, cationiques, anioniques ou coordinatives (dans ce
quatrième cas, le centre actif propageant est un complexe de coordination entre le
monomère et un atome demétal de transition tel le titane ou le zirconium). Cette
seconde catégorie concerne essentiellement des monomères vinyliques qui conduisent
à des polymères constitués d'enchaînements -C-C-.
Pour améliorer certaines propriétés, les matières plastiques du commerce sont parfois
constituées d'une résine de base modifiée par une autre résine ou un élastomère (intérêt de
la copolymérisation).
Il n'existe pas de macromolécules bidimensionnelles préparées par synthèse.
Il existe quatre techniques de préparation des polymères : polymérisation en masse,
en solution, en suspension et en émulsion. Exemples : les polymères thermoplastiques
PE, PVC et PS peuvent être synthétisés par ces quatre méthodes de polymérisation. La
copolymérisation fournissant l'ABS s'effectue le plus souvent par le procédé en émulsion
aqueuse, grâce à la formation de micelles.
Formulation du matériau polymère
Elle joue un rôle important. Les charges, plastifiants et additifs sont incorporés et
dispersés dans la matrice de la résine pour améliorer ses caractéristiques (résistance
thermique, au feu, chimique, aux chocs ou au vieillissement, masse volumique, couleur,
etc.) ou sa mise en œuvre (souplesse...)16.
La formulation doit être non toxique. Une fiche de données de sécurité (FDS) de
la préparation doit parfois être fournie à l'utilisateur.

Production de granulés (compoundage, ou compounding en anglais) à partir du


formulat (polymère formulé) homogène, au moyen d'un malaxeur-extrudeur et d'une
extrudeuse. Les granulés seront utilisés, par exemple, pour le moulage par injection.
On distingue (liste non exhaustive) :
 la(les) résine(s) de base : apporter de la cohésion au matériau ;
 les charges : diminuer le coût de la pièce, améliorer certaines propriétés
mécaniques ou des propriétés spécifiques ; jusqu'à plus de 100 % d'incorporation en
masse dans le matériau polymère pour certains plastisols. Les améliorations sont
d'autant plus marquées que lagranulométrie est fine. On relève :
 charges d'origine minérale (souvent utilisées) en poudre : carbonate de
calcium naturel,silices naturelles, silice synthétique (amorphe,
agent thixotropique), talc, argile, kaolin, noir de carbone, graphite, barite (d~4,4),
ferrite de baryum, etc.,
 charges organiques : farine de bois (faible coût) ou d'écorce de fruits, pâte
de cellulose, amidon (améliore la biodégradabilité), poudre élastomère (antichoc),
etc.,
 charges métalliques : rendre la matrice organique
partiellement conductrice (ajout de poudres ou paillettes d'aluminium, cuivre,
zinc, etc.),
 charges renforçantes fibreuses : améliorer les caractéristiques mécaniques,
la tenue thermique et la stabilité dimensionnelle du matériau composite
(diminution du retrait) (fibre de verre, mica...),
 charges renforçantes non fibreuses ; les charges sphériques les plus
utilisées sont les « microbilles » de verre creuses : allègement (car billes creuses),
meilleures rigidité et tenue en compression de la résine chargée,
 nouvelles applications :
 argile nanométrique (très fine), incorporée jusqu'à 5 %
(pour nanocomposites et emballages de bouteilles),
 céréales : améliorer la recyclabilité (jusqu'à 50 % d'incorporation),
 lin : augmenter la dureté du polypropylène ;

Peintures, vernis, pigments, colorants :


définition, classification.

Un pigment est une substance colorée, naturelle ou artificielle , d'origine minérale


ou organique.
D'origine naturelle, il peut être le constituant :
- d'un minéral (terres, ocres, lapis-lazuli, cinabre, oxydes de fer naturels)
- d'une substance organique colorée, animale (os, sépia) ou végétale (bistre, indigo,
charbon de bois) , présente dans les cellules d'un organisme vivant , suffisamment stable
pour perdurer dans le temps.

Fabriqué de manière artificielle, le pigment synthétique peut provenir :


- d'une source minérale comportant des liaisons chiiques avec des métaux (sulfure,
plomb, cadmium, chrome, cobalt, mercure). La fabrication de pigments de syntèse est
connue depuis l'Antiquité (bleu égyptien , vermillon).
- d'une source organique, issu de la chimie du pétrole, et basé sur des liaisons carbone.
Leur découverte date du X|X e siècle et, constamment améliorés, ils sont les plus utilisés
aujourd'hui.
En art, ou en industrie , les pigments se présentent sous la forme de poudres,
généralement broyées plus ou moins finement avant d'être mises en suspension dans un
liant liquide ,plus ou moins fluide ( liant acrylique , gomme arabique ) , ou visqueux
(huile) , afin d'obtenir les peintures ou les encres.
Les colorants étaient connus et utilisés depuis la plus haute Antiquité. Les
Sumériens , Grecs, Romains, Égyptiens , Mayas, etc. les utilisaient abondamment ,
notamment comme teintures et produits cosmétiques. Les principaux pigments naturels
( colorants ) sont extraits de plantes tinctoriales. La substance organique produisant la
couleur est extraite de divers parties constitutives de la plante : les feuilles (guède ,
chlorophylle , anthocyanes ) , les racines (garance) ou le tronc.
Parmi les plantes tinctoriales les plus connues furent:
- l'indigo tiré de l'indigotière pour la production du bleu indigo;
- la guède ou pastel des teintures pour la production du bleu pastel;
- la garance , pour la laque rouge de garance;
- la gaude pour la laque jaune de gaude (ou des verts en association avec le bleu de
guède)

Les colorants pouvaient aussi être extraits d'organismes vivants :


- la cochenille / kermès pour des rouges carmis, escarlotes ou cramoisis;
- le murex pour la pourpre qui colore depuis des millénaires la robe des sénateurs ou des
cardinaux à Rome.
Les pigments utilisés en peinture ont diverses origines : on peut les classer dans
deux groupes chimiques ( pigment minéral ou organique ) , divisés en deux sous-groupes
(pigment naturel ou synthétique ).
Les pigments minéraux : sont extraits de la roche naturelle (lapis-lazuli, ocres,
terres ) ou fabriqués synthétiquement à basé d'oxydes métalliques (cobalt ,cadmium ) .
Leurs teintes sont proches de celles de la nature.
Les pigments organiques : proviennent de sources naturelles , animale (os, sepia)
ou végétale (indigo , cinabre) , ou constitués artificiellement de liaisons carbone
( quinacridones , phtalocyanines azoiques). Leurs teintes sont vives , colorantes et
souvent translucides.
De nos jours , la plupart des pigments sont d'origine industielle ( synthétiques ) .
Seuls quelques pigments sont encore extraits à partir de minéraux , comme les ocres.
La production mondiale de certains pigments comme le blanc de titane s'élève à
plusieurs centaines de tonnes par an.

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