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un vélo
Les matériaux employés pour la constitution d'un cadre de vélo sont divers,
suivant les utilisations recherchées et les contraintes (notamment de coût), mais se
rapprochent généralement de ceux utilisés en aéronautique, l'objectif dans les deux cas
étant d'obtenir une structure légère et résistante.
Les qualités d'un matériau déterminent son intérêt pour la constitution d'un cadre :
• Sa densité désigne la masse du matériau par unité de volume.
• Son module d'élasticité affecte en théorie le confort de pilotage et l'efficacité de la
motricité, même si dans la pratique le confort est lié à d'autres composants plus
efficaces, comme la selle ou les pneus.
• Sa limite d'élasticité détermine quelle force est nécessaire pour provoquer une
déformation permanente du matériau
• Sa limite de fatigue donne la durabilité du cadre lors de l'encaissement des
contraintes liées au pédalage ou aux sauts.
Pour les cadres métalliques, il s'agit toujours d'alliage de différents métaux avec le
métal principal, en vue de leur apporter (ou renforcer) certaines propriétés.
Les alliages d'aluminium sont moins denses et endurants que les alliages d'aciers
(ratio d'environ 2/3). Contrairement aux alliages d'acier ou de titane, qui possèdent une
limite d'élasticité élevée, ce qui leur donne une bonne tenue en fatigue, l'aluminium a une
limite élastique plus faible. Ainsi, même les plus faibles contraintes issues d'une
utilisation normale du cadre finiront par l'endommager si elles sont trop souvent répétées.
Ce phénomène de fatigue du cadre est limité par une construction et une géométrie bien
étudiée, associées à un travail des tubes adapté. L'aluminium a le gros avantage de
permettre la construction de cadres plus légers.
La construction des cadres en alliage d'aluminium les plus populaires à l'heure
actuelle font appel à des soudures TIG. Les cadres d'aluminium soudés ne sont apparus
sur le marché que dans les années 1970, lorsque ces technologies de soudures sont
devenues économiques pour des productions à grande échelle.
À diamètre égal, les tubes en aluminium sont moins rigides que les tubes en acier,
mais également moins lourds. Pour compenser ce manque de rigidité, les tubes en
aluminium ont un diamètre volontairement très supérieur à celui de leurs homologues en
acier, ce qui donne des tubes dits Oversized. Cette augmentation de diamètre aboutit
généralement à un cadre significativement plus rigide que ceux en acier. Cette rigidité
n'est pas toujours un atout, puisque la légère flexibilité des cadres en aciers offre meilleur
confort que ceux en aluminium. D'un autre côté, rigidité est synonyme de nervosité et de
précision.
Les cadres en aluminium sont généralement facilement reconnaissables à leur
légèreté face aux cadres en aciers, même si ce n'est pas systématique. Un cadre bas de
gamme en aluminium peut être plus lourd qu'un bon cadre en acier. Les tubes Butted
contribuent à obtenir des cadres plus légers. L'utilisation de profils spécifiques pour les
tubes (ovales, carrés) et de formes travaillées (haubans cintrés) permettent d'avoir des
cadres en alliage d'aluminium plus rigides et légers.
L'acier est le matériau le plus courant pour la composition d'un cadre. Il est
élastique, rigide, facile à travailler, et relativement peu coûteux. Il est en contrepartie plus
lourd que la majorité des autres matériaux et sujet à la corrosion s'il est mal protégé.
Dans le domaine des tubes, l'utilisation de tubes butted réduit le poids mais
engendre un coût de fabrication plus élevé. Les tubes butted sont des tubes dits "à
épaisseur variable" dont l'épaisseur de la paroi varie pour être plus importante sur les
extrémités du tube (pour la rigidité) qu'en son centre (pour le poids).
Classiquement, des tubes circulaires en acier sont utilisés, reliés entre eux par des
manchons, avec lesquels ils sont brasés. Ces manchons sont de fines pièces d'acier
destinées à maintenir les tubes entre eux. On retrouve des manchons à chaque connexion
de tubes. Historiquement parlant, la faible température nécessaire au brasage de
l'ensemble a une faible incidence sur les caractéristiques mécaniques des tubes, ce qui
autorise l'usage de tubes relativement fins et légers sans perte de solidité. Un cadre
"manchonné" peut être facilement réparés grâce à leur construction simple. De plus,
comme les tubes d'aciers sont soumis à des phénomènes d'oxydation, ils sont rapidement
remplacés sur ces types de cadres sans engendrer de dommages sur les tubes voisins.
Les récentes avancées dans le domaine de la métallurgie ont permis le
développement de tubes peu sensibles aux chocs de températures, ou dont les propriétés
ont été spécialement créées à partir de changements de températures lors des phases de
fabrication, et qui supportent dès lors des formes de soudures plus complexes comme le
soudage TIG. Ces tubes peuvent être soudés entre eux sans utiliser de manchons. Au lieu
de cela, les tubes sont soigneusement alignés et maintenus en place dans un support
jusqu'à ce que la soudure entre ces différents tubes soit réalisée.
Les cadres des vélos à bas prix sont constitués d'acier ordinaire (à simple teneur
en carbone, également appelé Mild_Steel), comme ceux utilisés par exemple dans la
construction de véhicules ou d'autres objets communs.
Cependant, les cadres de qualité sont conçus avec des alliages d'acier très
endurants (généralement de l'acier chrome-molybdène, communément appelé chromoly),
qui donnent des tubes très légers possédant des parois extrêmement fines.
Un des alliages d'aciers les plus connu était le Reynolds "531", un alliage
manganèse-molybdène. Reynolds et Columbus sont deux des fabricants de tubes les plus
reconnus dans le domaine du cycle.
Pour des raisons de coûts, certains cadres de milieu de gamme utilisent des tubes
de nuances différentes. Par exemple des tubes de haute qualité pour le triangle avant, et
des tubes plus classiques pour le triangle arrière.
Le titane est certainement le métal le plus exotique et le plus cher qui est
communément employé dans la construction des tubes de cadre. Il combine de
nombreuses caractéristiques très recherchées, comme un très bon ratio solidité/poids ou
une excellente résistance à la corrosion.
La relative rigidité du titane (quoique moitié inférieure à celle de l'acier) permet
d'employer dans la majorité des cas des tubes de diamètre correct, même si des tubes de
diamètre supérieur permettent d'améliorer significativement cette rigidité.
Beaucoup d'alliages de titane et mêmes des tubes spécifiques ont été
originellement conçus pour l'industrie aérospatiale.
Fibre de carbone
Les verres constituent un ensemble extrêmement varié de produits dont les
propriétés sont innombrables. Celles-ci dépendent principalement de la composition,
mais également des traitements subispar le matériau, notamment thermiques.
La caractéristique commune à un grand nombre de verres est leur isotropie due à leur
nature amorphe, non cristalline, ce qui implique l'absence d'ordre au moins à moyenne et
longue distance. Les propriétés qui en résultent et l'amélioration continue de leur
connaissance ont permis de multiplier les applications du verre :
• les propriétés optiques : la plupart des verres sont transparents, mais tous
interagissent avec la lumière ;
• les propriétés mécaniques : le verre est fragile, mais avant de casser, il a un
comportement élastique ;
• les propriétés chimiques : même très lentement, le verre s'altère au contact d'une
solution aqueuse ;
• les propriétés thermiques : chaleur massique et dilatation thermique font du verre
un bon isolant thermique ;
• les propriétés électriques : à basse température, le verre est isolant. Lorsqu'on le
chauffe suffisamment, il devient conducteur d'électricité. C'est également un bon
diélectrique et il résiste bien aux forts champs électriques.
• la viscosité : une définition du verre peut être : " liquide infiniment visqueux ".
Cette viscosité, variable en fonction de la température doit être connue et
maîtrisée afin de de travailler le verre (fusion, coulée, soufflage, recuisson…)
• la tension superficielle : elle joue un rôle important dans les étapes de fabrication
du verre.
Elle commence par l'élaboration d'une charge pulvérulente homogène apportant, dans
les proportions voulues, tous les éléments recherchés dans la composition finale du verre
que l'on va élaborer.
Les principaux éléments sont généralement apportés de la façon suivante : la silice
sous forme de sable, l'oxyde de sodium sous forme de carbonate (avec un complément
éventuel de sulfate), les éléments alcalino-terreux sous forme de chaux ou de dolomie
(oxyde double naturel de calcium et de magnésium).
On y ajoute les autres additifs éventuels sous forme d'intermédiaires élaborés, et l'on
complète le rôle de fondant des oxydes alcalins par incorporation d'une quantité minimale
de déchets de verre recyclé, finement broyés.
Dans la fabrication du verre ordinaire, la qualité du verre recyclé peut être augmentée
bien au-delà de ce minimum, ce qui rend le verre d'emballage éminemment recyclable.
Les premiers verre creux étaient faits par fusion d'une préparation verogène autour d'un
noyau de sable que l'on éliminait après fusion.
Plus tard, le soufflage a constitué un progrès considérable. Le verre creux est
maintenant obtenu par moulage et soufflage d'une petite quantité de verre prélevée dans
le four (la paraison). Les premiers verres plats étaient faits par découpe puis étalement
d'un cylindre de verre obtenu par souffage (ou rotation rapide d'une paraison).
Ensuite, les procédés d'étirement et de laminage ont pris la relève, mettant à profit
la tension superficielle du verre fondu. Le procédé " float " est maintenant le meilleur
moyen pour obtenir un verre parfaitement plat : le verre en fusion s'étale sur une couche
d'étain fondu. D'autres techniques particulières permettent d'obtenir des verres spéciaux :
verres armés, verre feuilleté, verre sécurit, fibre d Les usages du verre sont aussi
multiples que ses propriétés le e verre, verre poreux permettent.
Le verre, dans le langage courant, désigne un matériau ou un alliage dur, fragile
(cassant) et transparent au rayonnement visible, souvent issu de sable siliceux.
Représentation schématique
plane d'un réseau vitreux
• que ce matériau a une structure
• particulière (aspect structural) : le verre est un solide non cristallin (amorphe). Il
ne présente pas comme pour les structures cristallines d'ordre à longue distance
(ordonnancement des atomes et existence d'une maille cristalline). C'est un état
particulier de la matière : l'état vitreux.
• que c'est un état particulier de la matière (aspect opérationnel) : le verre est un
solide obtenu par trempe d'un liquide surfondu.
Chimie et utilisation
Composant volatile Numéro CAS Utilisation
Butane, isobutane, propane, gaz de 106-97-8 gaz combustibles, propergol
pétrole liquéfié (GPL)
Chloroforme, trichlorométhane 67-66-3 solvant, anesthésique
Oxyde d’éthyle, éther éthylique, éther, 60-29-7 solvant, starter de voiture,
1,1’-Oxybis[ethane] 1,1’-Oxybisethane anesthésique
Diméthyléther, éther méthylique, 115-10-6 propergol
oxybisethane, DME
Enflurane, 2-Chloro-1- 13838-16-9 anesthésiant
(difluorométhoxy)-1,1,2-trifluoro-
éthane
Halothane, 2-Bromo-2-chloro-1,1,1- 151-67-7 anesthésiant
trifluoro-éthane
Essence, gazole, benzène mixture carburant automobile (reformulé
en Australie pour être faible en
aromatiques afin de minimiser
les abus)
HFC134a, 1,1,1,2-Tétrafluoroéthane 811-97-2 réfrigérant, propergol
Hélium 7440-59-7 ballons de baudruche
Isoflurane, 2-Chloro-2- 26675-46-7 anesthésiant
(difluorométhoxy)-1,1,1-trifluoro-
éthane
Protoxyde d’azote 10024-97-2 propergol, analgésique,
anesthésiant
Tétrachloroéthylène, perchloroéthylène 127-18-4 solvant, dégraissant, solvant pour
nettoyage à sec
Toluène, méthylbenzène 108-88-3 peintures, diluants, colles
Trichloroéthylène 79-01-6 solvant, dégraissant, solvant pour
nettoyage à sec, anesthésique
Xylène, diméthylbenzène 1330-20-7 peintures, diluants, colles
Nitrite d’amyle - mixture d’isomères 110-46-3 antidote pour le cyanure,
principalement de nitrite d’amyle - «poppers»
Composant volatile Numéro CAS Utilisation
autres isomères présents également
Nitrite de butyle, acide nitreux, éther de 544-16-1 «poppers»
butyle
nitrite d’isobutyle 542-56-3 «poppers»
Nitrate d’isopropyl 541-42-4 «poppers»