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PREAMBULE 8
Titre I. CLAUSES GENERALES 10
I.1. Objet de la convention........................................................................................10
I.2. Compétences générales de la Région et de la SNCF................................................10
I.2.1 Compétences de la Région .............................................................................................. 10
I.2.2 Compétences de la SNCF ................................................................................................ 11
I.2.2.1. Principes............................................................................................................. 11
I.2.2.2. Contenu des missions........................................................................................... 11
I.3. Durée de la Convention ......................................................................................12
I.4. Réexamen à mi-parcours ....................................................................................12
I.5. Périmètre d’application de la convention ...............................................................12
I.6. Coordination .....................................................................................................13
I.7. Dispositif contractuel ..........................................................................................13
ANNEXES 55
LISTE DES ANNEXES 56
1. ANNEXE 1 : Programme d’investissements en matériel roulant ................................56
2. ANNEXE 2 : Liaisons régionales ferrées.................................................................56
3. ANNEXE 3 : Liaisons prolongées au-delà du ressort territorial..................................56
4. ANNEXE 4 : Liaisons régionales routières. .............................................................56
5. ANNEXE 5 : Liste des gares et points d’arrêt .........................................................56
6. ANNEXE 6 : Inventaire du parc de matériel roulant. ...............................................56
7. ANNEXE 7 : Tarifications. ....................................................................................56
8. ANNEXE 8 : Plans de transport en situation perturbée. ...........................................56
d’une part
Et
d’autre part
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PREAMBULE
La convention d’exploitation du TER, établie pour une durée de 10 ans à compter du 1er
janvier 2007, est la traduction juridique et financière de cette ambition. Ce texte complexe
traduit la volonté et les objectifs de la Région et de la SNCF de produire un service de
qualité répondant au mieux aux attentes des Bourguignons.
Les termes juridiques et financiers de la convention visent à susciter une réelle dynamique
autour des questions de régularité et de qualité de service en renforçant le système de
bonus/malus et de pénalités en fonction des évolutions constatées d’une année sur l’autre,
voire d’un mois sur l’autre en cas de régularité dégradée pour un axe.
La politique tarifaire va également faire l’objet d’un réexamen en profondeur avant 2010,
dans une perspective du développement de l’intermodalité. Elle devrait être prolongée par
la mise en place de nouveaux systèmes de billettique.
A ce titre, la région décide sur l’ensemble de son ressort territorial et, le cas échéant sur le
ressort territorial d’autres régions sur lequel s’étend sa compétence TER, le contenu du
service public de transport régional de voyageurs et notamment :
La Région tient compte dans l’exercice de ces compétences du schéma régional des
infrastructures et des transports, dans le respect des compétences des départements, des
communes et de leurs groupements, de la cohérence et de l’unicité du système ferroviaire
dont l’État est le garant.
I.2.2.1. Principes
La SNCF définit librement et met en œuvre les moyens appropriés en cohérence avec
l’organisation du service décrit au titre II.
Les missions de la SNCF s’exercent dans le cadre des règles de sécurité des circulations
fixées par l’Etat, et conformément aux dispositions législatives et réglementaires en
vigueur.
La présente convention est conclue pour une durée de 10 ans à compter du 1er janvier
2007. Elle arrivera à échéance le 31 décembre 2016.
Elle pourra néanmoins, d’un commun accord entre les parties, être prolongée par avenant
au-delà de son terme initial, dans le respect des dispositions législatives et
réglementaires, les parties s’obligeant, dans cette hypothèse, à en réexaminer les
conditions financières au sein dudit avenant afin d’assurer le maintien de son équilibre
financier durant toute la période de sa prolongation.
I.6. Coordination
Les parties s'engagent à participer aux conférences des sillons organisées par RFF.
En cas de contradiction entre les termes de ces documents, la convention prime sur les
annexes.
La convention et les annexes lorsque ces dernières ne sont pas indicatives, sont modifiées
par avenant.
Les annexes fournies à titre indicatif (Annexes 1;5;6;8,13,16,17,18 et 19), peuvent faire
l'objet d'une modification par courrier.
Les lieux associés au transport (gares, points d’arrêt et structures d’accueil) font partie de
l’offre de service de la SNCF et font l’objet d’engagements de qualité énumérés au sein de
l’annexe 10.
La SNCF est chargée d’assurer la distribution des titres de transport au moyen des
différents canaux de vente dont elle dispose.
La distribution des titres régionaux est notamment assurée dans les gares situées sur le
périmètre géographique de la Région dont la liste est reprise en annexe 5. Par ailleurs,
d’autres gares, situées en dehors de la Région, peuvent également distribuer des titres
TER Bourgogne, notamment celles desservies par des trains du périmètre conventionné.
La SNCF assure également l’accueil et l’information des voyageurs.
La SNCF assure la gestion des points de vente du TER Bourgogne dans le respect de son
cahier des charges. Elle définit et met en œuvre les moyens appropriés en cohérence avec
l’organisation du service TER Bourgogne.
Pour chaque gare ou point de vente, la SNCF définit la consistance et l’organisation des
moyens permettant d’assurer le service ainsi que les horaires durant lesquels ce service
est assuré. Les horaires d’ouverture des gares et des guichets doivent répondre aux
besoins des voyageurs TER.
Toute modification des horaires d’ouverture et des services (listés dans l’annexe 5) dans
les gares TER doit faire l’objet d’une information préalable de la Région et le cas échéant,
d’une concertation préalable.
Cette disposition ne concerne pas les adaptations temporaires des horaires d’ouverture de
la vente au guichet qui pourraient être mises en œuvre, notamment à l’occasion des
travaux, ainsi que les adaptations d’amplitudes liées au premier et dernier train.
Afin d’améliorer le confort d’attente des usagers, critère déterminant dans le choix
d’utilisation du TER, la Région et la SNCF élaborent en concertation des programmes
d’équipement des gares TER. L’état des lieux indicatif des équipements disponibles au 1er
janvier 2007 est fourni en annexe 17.
b) Abris vélo
c) Dispositifs d’information
La Région et la SNCF se concerteront pour apporter une information tant multimodale que
touristique au sein des gares ou points d’arrêt TER.
Les projets de revitalisation des gares TER destinés à louer une partie de la gare à un
prestataire extérieur souhaitant offrir un service complémentaire au TER doivent être
menés en informant la Région afin d’assurer une cohérence à l’échelle régionale. La Région
veillera à l’articulation de cette action avec les politiques régionales qu’elle entend mener
par ailleurs et en particulier sa politique d’aménagement du territoire.
► Force majeure
Est considéré par les Parties comme un cas de force majeure toute circonstance ou fait
indépendant de leur volonté, et qui ne peut être empêché par elles malgré leurs efforts
raisonnablement possibles.
► Cas exonératoires
Les parties sont convenues de considérer comme des cas exonératoires un certain nombre
d’événements empêchant momentanément la poursuite de l’exploitation du service. Ces
événements sont les suivants :
L’existence d’un cas de force majeure ou d’un cas exonératoire dispense la SNCF de toute
responsabilité à l’égard de la Région et interdit de façon générale la mise en œuvre de
l’ensemble des dispositions de la convention dont l’objet consiste, quelle qu’en soit la
manière, à sanctionner les situations dans lesquelles la SNCF ne s’est pas acquittée de ses
obligations à l’égard de la Région.
II.2.1.2. Limites
Toutes les circulations ferroviaires font l’objet d’un suivi permettant de déterminer le
nombre de train kilomètres non réalisés.
Hors les cas de force majeure, cas exonératoires ou autres cas décrits à l’article II.2.1.1
empêchant momentanément la poursuite de l’exploitation du service, il est admis que
l’exécution du service peut faire l’objet d’aléas d’exploitation imposant la réduction, voire
la suppression du service sans exposer l’exploitant à des pénalités. A cet effet est prévue
une franchise de 2 % exprimée sur la base d’un pourcentage des trains kilomètres devant
être réalisés durant l’année considérée.
La pleine disponibilité de ces moyens nécessite un entretien régulier mais également des
investissements périodiques afin de les renouveler et de les mettre aux normes.
II.2.2 Tarification
Les tarifs nationaux s’appliquent aux services régionaux de voyageurs, y compris les tarifs
spécifiques prévus par l’article 41 du cahier des charges de la SNCF (décret 83-817 du
17 septembre 1983).
Ces propositions tarifaires ne sont applicables par la SNCF qu’après avoir obtenu l’accord
de la Région dans le cadre d’un avenant ou d’une convention particulière.
Les accords faisant intervenir d’autres partenaires que les signataires, comme les
dispositifs de tarifications combinées, font l’objet de conventions particulières et donnent
lieu à un avenant au présent contrat, si l’équilibre contractuel est affecté.
Les tarifs régionaux décidés par la Région donnent indifféremment accès aux trains des
services régionaux ou nationaux assurant des dessertes régionales en dehors des trains à
accès limités.
En vue d’offrir des services homogènes aux usagers, la Région et la SNCF se concerteront
sur les modalités, notamment financières, qui permettent d’appliquer ces tarifs aux
voyageurs utilisant des services d’autres régions ou des services nationaux pour des
parcours intrarégionaux sans préjudice des dispositions de l’article 5 du décret n° 2001-
1116 du 27 novembre 2001.
Ces réductions étant réputées devoir générer globalement des recettes nouvelles, ne
sauraient entraîner de modification des engagements financiers de la SNCF.
La Loi SRU prévoit que la tarification nationale de la SNCF, homologuée par l’État,
s’applique pour les services régionaux de voyageurs relevant de la présente convention.
On distingue deux types d’évolution, qui font l’objet des articles suivants.
Dans le cas où une mesure de gratuité totale ou partielle de transport s’imposerait aux
parties, notamment en cas de mise en œuvre du dispositif prévu aux articles L223-1 et
L223-2 du code de l’environnement, les parties se concerteront pour décider des
modalités de prise en charge de ces conséquences financières.
II.2.4.1. Ponctualité
La ponctualité des trains est mesurée (en minute) à partir de l’écart entre l’horaire
Il est proposé de suivre dans le cadre de cette convention la ponctualité des trains TER
selon le principe général suivant :
• un train est à l’heure s’il arrive avec un retard inférieur ou égal à 5 minutes,
• un train est en retard s’il arrive avec un retard compris entre 6 et 30 minutes,
• un train en retard de plus de 30 minutes est réputé non-conforme et considéré comme
non réalisé.
a) Indicateurs
La SNCF compte le nombre de trains arrivant à l’heure ou avec un retard inférieur à 6
minutes à la gare de destination ou de sortie de périmètre de conventionnement.
Les indicateurs expriment en pourcentage un taux de train à l’heure, rapporté au nombre
total de circulations TER (hors trains exonérés et retards supérieurs à 30 minutes),
exprimé avec une décimale après la virgule. La mesure de la ponctualité est décrite à
l’annexe 9 de la présente convention.
Les indicateurs sont suivis et fournis mensuellement à l’Autorité Organisatrice dans le
cadre de la remise contractuelle des documents d’information prévue à l’article V.2.3 de la
convention.
Il existe 3 types d’indicateurs :
- un indicateur reprenant le taux de ponctualité global des trains,
- un indicateur reprenant le taux de ponctualité des trains dits « migrants »,
- un indicateur reprenant le taux de ponctualité des principaux axes TER Bourgogne définis
à l’article IV.4.2.
b) Objectif
L’objectif porte sur un taux de régularité global annuel.
La fixation annuelle de cet objectif s’effectue sur la base d’un taux pivot de référence
représentant la moyenne des trois années civiles antérieures.
c) Bonus - Malus
Le système de bonus/malus associé à ces critères est décrit à l’article IV.4.2.1.
La SNCF s’engage à réaliser le service Ter Bourgogne dans le respect des objectifs de
qualité de service fixés par la Région en matière de confort, de propreté, d’accueil, de
disponibilité des équipements et d’information des voyageurs pour les services à bord et
pour les services en gare.
a) Critères mesurés
La mesure de la qualité portera sur les critères suivants :
Services à bord
b) Périmètre
L’évaluation porte sur :
c) Service de référence
d) Méthodologie
L’évaluation se fait selon la méthode du client – mystère. À chaque mesure, une grille
d’évaluation est remplie, faisant apparaître pour chaque item contrôlé, le taux de
conformité par rapport au standard défini dans le service de référence.
L’enquêteur s’appuie sur un guide méthodologique de mesures qui découle du répertoire
des normes du service de référence.
L’absence de fourniture (sauf cas exceptionnel) de ces mesures entraînera une pénalité
forfaitaire de 50 euros HT par jour ouvrable de retard.
f) Taux de conformité
Le taux de conformité est le résultat obtenu à chaque vague de mesure.
Le résultat annuel retenu est la moyenne des résultats des 2 vagues d’évaluation
réalisées.
Le résultat est exprimé une décimale après la virgule.
h) Objectifs
L’objectif porte sur un taux de qualité global annuel pour les services à bord et un taux de
qualité global annuel pour les services dans les gares.
La fixation annuelle de chacun de ces 2 objectifs s’effectue sur la base d’un taux pivot de
référence représentant la moyenne des trois années civiles antérieures.
i) Bonus - Malus
Le système de bonus/malus associé à ces critères est décrit à l’article IV.4.2.1.
Concernant les trains en retard, tels que définis en II.2.4.1, la SNCF se doit d'informer les
usagers de la manière suivante:
- à bord du train, l'agent commercial train, doit pouvoir être joint par le centre
opérationnel voyageur intéressé, il informe ainsi les usagers systématiquement au plus
tard 1/4 d'heure après le déclenchement du problème ou du retard, et dès que possible,
de l'état du problème et de son évolution prévisible. Il se renseigne auprès des voyageurs
de leurs correspondances éventuelles et les informe des solutions possibles à leurs
besoins.
- dans les gares, la SNCF assurera l’information des voyageurs sur les retards et les
solutions possibles,
En cas de contrôle qualité gare ou train en situation perturbée (comme prévu à l'article
II.2.4.2), le non-respect des dispositions ci-dessus vaut non-conformité au titre de l’item
concerné.
En cas de retards importants (>30 mn) et répétés (>=5 retards par mois calendaire sur
un même train identifié par son N°, en périodes de pointe du matin ou du soir) des trains
TER Bourgogne, hors cas exonératoires, les abonnés (travail pour tous les axes TER
Bourgogne et forfait au seul départ des gares de l’Yonne et à destination des gares de
l’axe Montereau-Paris) seront informés par la SNCF d’une réduction forfaitaire (20% dans
les limites inférieure de 5€ et supérieure de 30 €) accordée par la Région sur l’achat d’un
même abonnement dans le trimestre suivant. Le montant de ces réductions sera
compensé par la Région conformément à l’article IV.4.2.3.
II.2.5 Intermodalité
II.2.6 Accessibilité
Afin d’améliorer la qualité du service pour les voyageurs en cas de situation perturbée,
quand, malgré le renforcement du dispositif de dialogue social, le conflit n’a pas pu être
évité, il est prévu de mettre en place une démarche de prévisibilité du service en cas de
situation perturbée.
Dès que la SNCF a connaissance d'un conflit qui empêchera d'assurer un service normal,
elle en informe la Région. En première étape, la SNCF élabore un projet de plan de
transport en tenant compte des moyens mobilisables et adapté à partir de deux niveaux
de service de référence (joints en annexe 8) qui ont été définis en concertation avec la
Région. La SNCF communique ce projet de plan de transport à la Région au plus tard le
jour J-2 avant 16 h 00.
Le retrait de ces informations s’effectuera au plus tard 48h après la fin de la perturbation.
La SNCF présente chaque année à la Région le plan d’actions commerciales annuel destiné
à promouvoir l’usage du service de transport régional.
Ce plan décrit, pour chaque action retenue, ses objectifs au regard des usagers actuels ou
potentiels et son impact attendu sur le service de transport régional. La SNCF et la Région
établissent conjointement le calendrier des campagnes de communication à engager.
II.2.9 Communication
Les services régionaux conventionnés sont exploités sous la marque déposée par la SNCF
« TER Bourgogne ». Elle matérialise le partenariat entre la SNCF et la Région. Cette
marque et son logo sont destinés à promouvoir les transports régionaux en Bourgogne et
permettent d’identifier les produits et les services ainsi que les institutions qui les
organisent et les développent.
La Région utilisera la marque TER et le logo régionalisé « TER Bourgogne » dans le cadre
de la communication relative au TER Bourgogne.
Ce programme pour l’année A+1 est finalisé conjointement par les parties au cours d’une
réunion qui a lieu en fin de l’année A.
Les opérations de communication institutionnelle de la Région font l’objet d’une
information par la Région à cette même date.
Pour les opérations de communication institutionnelle, la Région informe la SNCF sur les
principes mis en œuvre par elle. Toute manifestation dans les emprises de la SNCF est
soumise à son autorisation.
Des espaces sont laissés à la disposition de la Région, à titre gracieux, pour faire la
promotion du transport régional, dans les matériels AGC, X72500 et X73500 financés par
la Région. La Région pourra également « personnaliser » ponctuellement ce matériel par
un adhésif, sous réserve de la disponibilité du matériel et du respect des contraintes
techniques et de sécurité.
La SNCF adressera deux fois par an, en janvier et en juillet, une facture à la Région pour
la part incombant à cette dernière. Ces factures, assorties d’un état récapitulatif des
charges supportées par la SNCF au cours du semestre précédent, seront établies dans la
limite de 120 K€ H.T par an, indexés selon la formule prévue à l’article IV.3.3.
Des opérations non programmées pourront faire l’objet d’un financement spécifique
supplémentaire par voie d’avenant.
La Région informe et peut associer la SNCF aux missions d’études ou aux actions
spécifiques qui seraient nécessaires à la préparation d’une politique générale des
transports à moyen ou à long terme et ayant trait à l’exploitation du service.
Elles donnent lieu à un devis et une facturation distincte du forfait de charges C1.
La SNCF assure elle-même la gestion du service. Toutefois, la SNCF peut confier à des
tiers par affrètement ou sous-traitance l’exécution de certaines de ses missions.
Pour ce qui concerne les services routiers, ferroviaires et autres figurant au périmètre de
la présente convention, la SNCF peut en assurer l’exploitation dans le cadre de contrats de
sous-traitance qu’elle attribue conformément aux règles de mise en concurrence
applicables aux contrats passés par les Etablissements Publics gestionnaires de réseaux
(décret n°2005-1308 du 20 octobre 2005). Les cahiers des charges des appels d’offres
pour les services de transports réguliers routiers et ferroviaires sont rédigés en association
avec la Région. La Région est informée du choix du prestataire.
Pour ce qui concerne les mesures de la qualité de services effectuée dans les trains et
dans les gares, la SNCF peut sous-traiter tout ou partie de ces mesures. Les cahiers des
charges sont rédigés en association avec la Région. La SNCF transmet à la Région les
éléments lui permettant d’effectuer des contrôles des mesures qualité qu’elle jugera
nécessaire.
II.2.12 Sécurité
La sécurité en gare et à bord des trains sera assurée conformément aux règlements en
vigueur.
Afin de renforcer sur son réseau la sûreté de ses usagers et des personnels de l’entreprise
ainsi que le sentiment de sécurité qui en est indissociable, la SNCF fait ses meilleurs
efforts dans l’ensemble des politiques qui y concourent.
La sûreté dans les trains, dans les gares et sur le domaine ferroviaire, la fraude, le
vandalisme et d’une manière générale l’ambiance dans les gares et les trains doivent faire
l’objet d’une approche globale.
La SNCF fera appel, en tant que de besoin, aux forces de police et de gendarmerie pour
les questions de sûreté publique. En complément des missions incombant aux forces de
police et de gendarmerie, la SNCF exerce grâce au service de surveillance générale des
missions relatives à la sûreté des biens et des personnes.
II.2.14.1. Responsabilités
La SNCF assume notamment les risques encourus à l’égard des usagers dans les termes
de ses Conditions Générales de Ventes Transport et répond des dommages résultant du
non-respect des obligations mises à sa charge au titre de la présente convention, de ses
fautes, négligences, imprudences ou de celles des personnes dont elle doit répondre telles
que ses préposés et ses sous-traitants, ou des biens qu’elle a sous sa garde, y compris le
matériel roulant.
La SNCF n'est admise à s'exonérer des responsabilités encourues par elle en application du
présent article que pour autant qu'elle apporte la preuve que les dommages sont
imputables :
- à des circonstances extérieures à l'exploitation, que la SNCF, en dépit de sa diligence
requise d'après les particularités de l'espèce, ne pouvait pas éviter et aux conséquences
desquelles elle ne pouvait pas obvier, en cas de phénomène naturel exceptionnel ou
encore en cas de force majeure ou exonératoire tel que défini à l'article II.2.1.1 de la
présente convention ;
- à la victime.
II.2.14.2. Assurances
II.3.1.1. Principes
Tout projet de modification de l’offre de service TER Bourgogne, y compris les forcements
rendus nécessaires par l’augmentation du trafic ou par des événements exceptionnels, doit
faire l’objet d’une procédure de concertation préalable entre la Région et la SNCF.
La Région peut décider, en cours d’exécution de la présente convention, d’apporter à
l’offre de service les modifications qu’elle estime nécessaires pour améliorer et/ou
rationaliser le service régional de transport de voyageurs. Elle peut s’appuyer à cet effet
sur les analyses et préconisations que la SNCF, exploitant des services, est amenée à lui
faire. Elle peut également faire procéder par des professionnels qualifiés à des études
complémentaires. Toutes les demandes de modification de dessertes de la Région devront
être formalisées sous la forme d’un cahier des charges précisant la motivation de
l’évolution, les finalités visées en terme d’offre, les données de cadrage économique et les
échéances de mise en œuvre souhaitées. Toute modification de desserte fera l’objet d’un
avenant sur la base du devis élaboré par la SNCF et accepté par la Région. Cet avenant
Le traitement des modifications des dessertes TER Bourgogne doit s’inscrire en cohérence
avec les impératifs du calendrier de leur mise en production, notamment en ce qui
concerne :
- Pour les services de la SNCF, la prévision relative à la mise à disposition “ physique ”
des ressources supplémentaires nécessaires au moment de la mise en œuvre
opérationnelle (personnel, matériel roulant…) ;
- Vis-à-vis de RFF, l’inscription des modifications envisagées dans l’ensemble de
l’évolution des trafics ferroviaires dans le calendrier de travail de Réseau Ferré de France,
organisme chargé par le décret 2003-194 du 7 mars 2003 de répartir les capacités
d’infrastructure du réseau ferré national.
La SNCF assure auprès de RFF, la demande des sillons nécessaires à la réalisation des
circulations TER Bourgogne. Elle met tout en œuvre, dans la mesure de ses prérogatives :
Si, à l’issue du processus décrit ci-dessus, les sillons accordés par RFF diffèrent de manière
notable des demandes effectuées par la SNCF, celle-ci présente à la Région une analyse
sur les conséquences techniques et le cas échéant le devis correspondant, selon les
principes définis au titre IV de la présente Convention. Les deux parties se concertent sur
la suite à donner à ces projets.
La SNCF peut proposer des modifications mineures. Elles concernent des mises en
correspondances de services, des repositionnements horaires inférieurs à 5 minutes en
heures de pointe et 10 minutes en heures creuses et la création ou le rétablissement
d’arrêts sous réserve de l’obtention des sillons correspondants de la part de RFF. Cette
disposition ne s’applique pas aux dessertes concernées par le cadencement. Pour les
liaisons cadencées, seul un décalage de l’ensemble des horaires de trains d’une famille de
trains cadencés pourra être proposée, mais sera soumis à l’accord préalable de la Région.
Ces modifications mineures ne doivent pas avoir d’impact sur les charges C1.
Elles font l’objet d’une mise en œuvre rapide. Les parties s’accordent un délai de
concertation d’une semaine (accord oral, suivi par une confirmation écrite), une absence
de réponse valant approbation de la Région.
II.3.2.2. de la tarification
c) Impacts financiers
La création ou la modification de tarification telle que prévues ci-dessus peuvent avoir des
répercussions sur le niveau des recettes commerciales ou sur le montant des charges
d’exploitation.
Un avenant décrira la nouvelle tarification régionale ou la modification et détaillera la prise
en compte des impacts sur les différents éléments de la contribution financière de la
Région, notamment l’incidence sur les autres activités de la SNCF (services nationaux ou
autres TER).
d) Conventions tarifaires
Les créations de tarifications régionales donneront lieu à des conventions spécifiques
éventuellement cosignées avec d’autres Autorités Organisatrices dans le cadre de
tarifications multi ou/et intermodales. Ces conventions détailleront notamment les
conditions d’utilisation de ces tarifications, le mode de calcul des compensations tarifaires
associées et les éventuels mécanismes de reversement entre Autorités Organisatrices
Cette utilisation ne doit pas remettre en cause les moyens nécessaires à la réalisation des
dessertes TER Bourgogne, telles que définies par la Région et la SNCF.
III.3. Inventaire des gares, haltes et structures d’accueil desservies par le TER
La SNCF utilise pour la réalisation du service les espaces voyageurs (gares, haltes et
structures d’accueil) dont l'inventaire au 1er janvier 2007 est joint à titre indicatif à
l’annexe 5 et qui fera l’objet d’une actualisation annuelle. Ces gares et points d’arrêt,
destinés à l’information et à l’accueil des voyageurs, sont la propriété de la SNCF qui en
assure la gestion et l’entretien.
S’agissant des gares et points d’arrêt qui, soit seraient situés sur le périmètre administratif
de la Région mais sur des liaisons exclues du périmètre de la convention d’exploitation,
soit seraient extérieurs au périmètre administratif de la Région mais situés sur des liaisons
incluses dans le périmètre de la convention d’exploitation, des conventions pourront être
signées avec les régions limitrophes concernées, conformément à l’article 21-5 de la LOTI.
III.4. Infrastructure
Les infrastructures et les autres installations fixes utilisées pour l’exploitation du service
public ferroviaire constituent des dépendances du domaine public, conformément aux
dispositions législatives et réglementaires en vigueur.
Si, en cours d’exécution de la présente convention, devaient intervenir des évolutions dans
les dispositions législatives en vigueur relatives aux régimes de propriété et de gestion des
infrastructures ferroviaires ou des restructurations, modernisations ou modifications
d’infrastructure, susceptibles d’avoir des incidences sur la réalisation du service ferroviaire
régional, leur traduction se ferait de bonne foi par les parties par la voie d’un avenant.
La loi confère à la SNCF la qualité de demandeur de sillons pour les dessertes TER. Sauf
erreur imputable à la SNCF, la Région s’engage à garantir cette dernière contre les
conséquences, notamment financières, pouvant résulter d’une décision tardive de sa part
conduisant à modifier ou annuler une demande de sillon déjà transmise à RFF.
Chacune des parties demeure propriétaire des études qu’elle réalise pour son compte.
Toutefois, la Région et la SNCF peuvent, chacune pour ce qui la concerne, librement
utiliser les résultats des études ayant fait l’objet d’un financement spécifique, sous réserve
des limitations expressément prévues par elles au sein de la présente convention ou à
l’occasion de la mise en place du financement desdites études.
La SNCF fait son affaire de l’utilisation de tous brevets, licences ou droits appartenant à
des tiers.
La SNCF s'engage à assurer le bon entretien des biens utilisés pour l'exploitation et à
assurer les réparations nécessaires, compte tenu d'une part de leur destination, âge, état
à la date d'effet de la présente convention, d'autre part de leurs conditions d'acquisition et
/ ou de mise à disposition en cours de convention.
Les opérations d’entretien du matériel roulant sont comprises dans les charges forfaitisées
C1 pour celles relevant de l’exploitation. Les opérations d’entretien des gares, points
d’arrêts et structures d’accueil sont comprises dans les charges forfaitisées C1.
IV.1. Préambule
La SNCF perçoit et conserve les recettes de trafic (RT) comprennent les recettes directes
(RD) et les compensations tarifaires (CT).
Les compensations induites par les recettes et le niveau des tarifs des recettes fixés
comprennent :
- les compensations pour tarifs militaires (CTM),
- les compensations versées par la Région pour des réductions tarifaires sociales
nationales (CTSN),
- les compensations versées par la Région pour des réductions tarifaires régionales et
réductions forfaitaires accordées aux voyageurs (CTR)
- les compensations versées par d’autres autorités organisatrices (CTA)
Ces compensations qui sont calculées sur la base du tarif commercial le plus proche, ont
pour objectif de valoriser les avantages tarifaires accordés par la Région ou l’État à ses
bénéficiaires.
L’objectif de recettes à offre constante, y compris les compensations, sera fixé chaque
année par un mécanisme basé sur les recettes réelles (RT) de l’année N-1, actualisé par
une estimation de l’évolution du pmvk (prix moyen au voyageur kilomètre).
Cet objectif sera complété des évolutions de recettes induites pour l’année N par les
modifications d’offre de service et de tarification (RTMO). L’intégration des modifications
d’offre dans le calcul de l’objectif de recettes se fera par une montée en charge
progressive sur 2 années, intégrant 60% des recettes supplémentaires attendues la
première année et 40% la seconde année.
Au plus tard le 15 octobre de l’année N-1, une estimation de cet objectif sera faite pour
établir le devis prévisionnel de la contribution financière de l’année N, telle que décrite à
l’article IV.6.2. Cet objectif sera régularisé par application des données réelles issues du
FC12K lors de la facturation définitive en avril N +1.
Les charges sont composées de charges forfaitisées (C1) et des autres charges au réel
(C2).
Ainsi, le montant des charges « C » pour l’année n se décompose en :
Cn = C1n + C2n
Où
- C1 : montant des charges forfaitaires en euros, sur lesquelles la SNCF assume le risque
industriel car elles sont de sa responsabilité de gestionnaire du service ;
- C2 : montant des charges qui ne relèvent pas du C1, en euros et qui sont prises en
compte à leur valeur effectivement constatée.
La SNCF s’engage à offre constante et pour la durée du contrat sur le montant des charges
d’exploitation « C1 » qui comprennent toutes les charges d’exploitation hors celles visées
en C2.
b) charges routières.
d) charges au sol :
services en gare,
distribution,
manœuvres et préparation des trains,
gares,
contribution de service des gares DDG (Direction des Gares et de l’Escale)
charges d’entretien et de capital des gares et installations fixes
e) autres charges :
gestion du TER,
structure SNCF.
Le montant C1 est établi pour l’offre initiale telle que décrite à l’article I.5 de la présente
convention.
Le terme « C1 » est indexé, chaque année du jeu de la formule décrite à l’article IV.3.3 en
prenant en compte l’évolution des indices arrêtés sur la base des derniers indices connus.
Le montant C1 tel qu’établi ci-dessus pourra faire l’objet d’une modification sur la base
d’un devis de la SNCF si la Région demande à la SNCF d’augmenter l’offre, de renforcer
certaines circulations pour faire face à la croissance du trafic, de substituer du matériel
TER Bourgogne remorqué ou automoteur aux matériels loués aux activités Transilien,
Corail Inter Cités ou VFE (et inversement) ou améliorer certaines prestations pour
améliorer la qualité du service offert.
Où
Le droit d’accès au réseau ferré comporte également le droit d’accès à un certain nombre
d’équipements tels les installations de traction électrique, les infrastructures
d’approvisionnement en combustible, les gares de triage et de formation, notamment.
Le paiement de ces redevances constitue la condition d’accès au réseau ferré national pour
l’exploitation du service régional. Il confère le droit d’y utiliser les capacités
d’infrastructure attribuées par RFF et d’y faire exploiter le service public régional de
transport de voyageurs défini par la Région.
La Région s’oblige, en conséquence, à acquitter le coût des péages RFF qui lui sont
répercutés au réel au titre des charges non forfaitisées.
IV.3.3.1. Définition
Où
ICHTTS1 = indice mensuel du coût horaire du travail, tous salaries du secteur des
industries mécaniques et électriques
RS6S = Indice trimestriel des salaires mensuels de base de l’ensemble des
salariés du tertiaire
FSD3 = Indice mensuel de frais et services divers
FODC4 = Indice mensuel du fioul domestique
EFBCFE = Indice de l’énergie électrique achetée au mois M de n-1 et consommée
en continu 24h/24 tout au long de l’année n. Cet indice mensuel
d’énergie électrique est égal, pour le mois M de l’année A, à la 1ère
cotation du mois M de l’année A-1 du produit Powernext Future
EFBCFE aaaa (où aaaa représente l’année A sur 4 chiffres).
La rémunération de base de l’exploitant est modulée par les éléments définis dans les
paragraphes ci-dessous.
a) Principes et méthodes
En dehors de situations visées à l’article II.2.1.1, la SNCF peut se voir appliquer des
malus, sous forme d'ajustement à la baisse de la rémunération de base, en cas de non-
respect des performances de qualité de service ou, au contraire, se voir octroyer des
bonus sous forme de complément de la rémunération de base en cas de dépassement des
performances prévues.
Le bonus/malus sur la qualité de service dans les gares est décomposé en points et en
1/10ème de points par rapport au taux d’objectif fixé à l’article II.2.4
Le bonus/malus sur la qualité de service dans les trains est décomposé en points et en
1/10ème de points par rapport au taux d’objectif fixé à l’article II.2.4
d) Ponctualité globale
À l’objectif de ponctualité annuelle, sont ajoutés des taux plancher complémentaires par
axe pour la ponctualité, pour les axes dont la liste définie en concertation avec la Région
est la suivante :
Dijon – Mâcon
Dijon – Nevers
Dijon – Laroche
Dijon – St Amour
Dijon – Is/Tille
Auxerre – Laroche – Paris
Nevers – Cosne
Secteur Montchanin – Paray
Le taux plancher de l’année n pour un axe donné est égal au taux moyen constaté sur les
trois dernières années, diminué de 5 points.
Lorsque le taux de régularité d’un axe est inférieur pour un mois donné au taux plancher
de l’axe, un malus forfaitaire de 10 K€ s’applique.
f) Limites
Les Bonus/Malus sont limités à 0,5% du C1 à la baisse et ne sont pas bornés à la hausse.
La certification annuelle des lignes du TER Bourgogne par un organisme externe donnera
lieu à un système de bonus complémentaire calculé comme suit :
- chacune des 3 premières lignes (en nombre) certifiées pour l’année n (et déclarées
comme telles par l’organisme certificateur avant la date du 31 mars de l’année n+1)
donnera lieu à un bonus de 0,25 million d’euros pour l’année n,
- chacune des lignes certifiées suivantes donnera lieu à un bonus supplémentaire de
0,05 million d’euros pour l’année n.
Si la certification de l’année n-1 d’une ou plusieurs lignes était suspendue l’année n par
l’organisme externe, alors le nombre de lignes éligibles au bonus de 0,25 million d’euros
serait réduit d’autant (à concurrence de trois), sans remettre en cause le reste du
dispositif.
La ligne certifiée au 1er janvier 2007, Dijon-Mâcon, est exclue du système de bonus décrit
dans le présent article.
h) Révision
Ces objectifs fixés pour la durée de la présente convention pourront être revus dans le
cadre de la clause de réexamen à mi-parcours prévue à l’article I.4 sur la base des
variations de qualité réalisées.
La SNCF peut se voir appliquer des pénalités en cas d'inexécution de ses obligations
contractuelles dans les cas et selon les modalités prévues à l’article II.2.1, sous réserve
d'une franchise annuelle de 2 % des kilomètres.trains du service prévu. Au-delà, un
montant de 7,50 € par kilomètre.train sera perçu au titre de l'offre non réalisée, ce
montant étant ramené à 3 € par kilomètre.train lorsqu'un moyen de substitution aura été
mis en œuvre par la SNCF.
Ces montants sont indexés sur la base de la formule d’indexation visée à l’article IV.3.3.
Les pénalités pour non-exécution des obligations contractuelles et les malus pour non-
respect de la qualité du service ne se cumulent pas s’ils sont afférents au même fait
générateur. Quand un événement est susceptible de générer des pénalités pour offre non
réalisée et participer à un malus sur la ponctualité, seule la pénalité pour offre non réalisée
sera comptabilisée.
Les malus n’ayant pas pour objectif de devenir des pénalités supplémentaires en cas de
non-réalisation de l’offre, les mesures de la qualité de service conduisant à la
détermination des bonus/malus seront faites pendant des périodes traduisant
effectivement la qualité moyenne du service.
Les pénalités et malus dus par la SNCF au titre du présent article seront utilisés en priorité
par la Région pour l’indemnisation des voyageurs et la prise en charge des frais de gestion
associés (2€ par demande de remboursement reçue), ces derniers faisant l’objet d’une
facture spécifique.
La SNCF est associée au dynamisme des recettes du trafic par un intéressement sur la
progression des recettes réelles par rapport à un objectif annuel. Il s’agit de valoriser les
efforts faits par l’entreprise pour développer le trafic régional au travers de l’atteinte de
l’objectif de recettes en actionnant au plan régional ses leviers d’actions directs tels que la
commercialisation, la communication, la lutte contre la fraude mais aussi au plan national
par les actions portant sur les produits tarifaires nationaux, à l’animation commerciale
globale, au trafic en correspondance.
L’intéressement porte sur le surplus de recettes défini comme la différence entre les
recettes réelles de l’année n (RTn) et l’objectif annuel de recettes (RTOn) comme indiqué
à l’article IV.2.3.
Si les recettes réelles sont supérieures à cet objectif, la SNCF perçoit un intéressement de
50 % du surplus.
Si les recettes réelles sont inférieures à cet objectif, la SNCF participe à hauteur de 50 %
de l’écart.
La contribution d’exploitation est égale à la différence entre les charges et les recettes du
trafic réelles de l’année N.
CEn = Cn - RTn
Au plus tard le 15 octobre de chaque année pour l’exercice suivant, un devis prévisionnel
des charges et des recettes est établi en concertation entre la Région et la SNCF sur la
base des services définis par la Région.
Le devis prévisionnel fait ressortir chaque élément de la contribution financière :
- le montant des charges C1 sera calculé à partir de la formule d’indexation figurant à
l’article IV.3.3, en retenant pour l’année n des valeurs prévisionnelles d’indices,
établies à partir de leur variation constatée sur les 12 derniers mois connus à la date
d’établissement du compte,
- le montant des charges prévisionnelles C2 sera décomposé et calculé à partir des
pièces justificatives remises par la SNCF concernant l’évolution des charges de capital
et des péages RFF.
La contribution financière (CF) pour l’année n versée par la Région à la SNCF est égale à la
contribution d’exploitation (CE) à laquelle s’ajoutent :
- les compensations pour tarifs sociaux nationaux (CTSN) et pour tarifs régionaux (CTR)
- la rémunération de l’exploitant (RE)
La contribution financière définitive de la Région pour l’année N est déterminée sur la base
du compte d’exploitation annuel, après décompte définitif dressé par la SNCF des
ajustements en fonction :
- de l’écart constaté entre, d’une part l’objectif de recettes, et d’autre part, les
recettes réellement constatées réparti selon le mécanisme décrit à l’article
IV.4.2.4 ;
- des bonus/malus qualité définis à l’article IV.4.2.1;
- des pénalités pour non exécution de service définies à l’article IV.4.2.2 ;
- de l’impact de l’ajustement de la formule d’indexation appliquée au forfait de
charges
- du différentiel entre le réel des charges C2 et le prévisionnel du devis annuel ;
- de tout autre montant arrêté d’accord entre les Parties au titre de la présente
convention.
La SNCF indique à la Région avant le 15 octobre de chaque année pour l’exercice suivant,
un devis prévisionnel pour l'exercice suivant.
En cas de mise en œuvre de variations d'offre des services demandées par la Région et de
compensations tarifaires décidées en cours d’année et acceptées par la SNCF, les
acomptes sont revus à partir du premier mois prenant en compte la modification de
desserte. L’avenant traitant de chaque modification d’offre comprendra un échéancier de
versement correctif.
La SNCF envoie au plus tard le 10 du mois M-1 une facture mensuelle concernant le mois
M à la Région correspondant à l’acompte mensuel prévu dans l’échéancier établi sur la
base du devis prévisionnel afin que le paiement à la SNCF soit effectué au plus tard le
dixième jour du mois M (ou le premier jour ouvré suivant, si le 10 du mois est un jour non
ouvré). Les versements se font à l'agence centrale de la Banque de France à Paris sur le
compte n° 3000100006400000062392-74 ouvert au nom de la SNCF.
Le règlement définitif des sommes dues à la SNCF ou à rembourser par elle au titre de
l'année n, telles qu'elles résultent des dispositions de l'article IV.7.1 ci-dessus, est soldé à
la clôture de l'exercice, sur présentation d'une facture et ses justificatifs ou d'un avoir au
plus tard le 31 mai de l'année n +1.
Le règlement définitif des sommes dues doit intervenir dans les deux mois suivant la
facture ou l'avoir présenté par la SNCF sous déduction des acomptes de l'année n.
En cas de retard de paiement d’une somme par l’une des Parties conformément aux règles
définies dans la présente convention, ladite somme est de plein droit majorée, à compter
du 1er jour suivant la date limite prévue pour le paiement, d’intérêts moratoires, calculés
prorata temporis, tels que définis dans le code des marchés publics et ce même en cas de
contestation.
La Région se réserve le droit de faire procéder à l’audit et au contrôle sur pièces et sur
place du respect par la SNCF des engagements prévus dans la présente convention.
Le déclenchement d’une procédure d’audit ou de contrôle se fera à une date décidée par la
Région, moyennant un délai de préavis de 15 jours ouvrés qui sera signifié à la SNCF.
Elle peut confier à des experts qualifiés, désignés par elle, la charge de procéder à tous
audits et contrôles destinés à s'assurer de la bonne exécution de la présente convention.
La Région s’engage à assurer la confidentialité des informations recueillies au titre de son
droit de contrôle.
La SNCF doit avertir la Région en temps réel et par tout moyen de communication
disponible de la survenance d’événement exceptionnel ayant des conséquences sur
l’exécution normale du service. Dans ces cas, elle précise la nature de ces conséquences
prévisibles et les mesures conservatoires mises en œuvre.
Cette information se fait dans les limites du périmètre géographique de la convention.
Le non respect des délais prévus par les articles V.2.3 et V.2.4, sauf cas exceptionnel,
entraîne l’application d’une pénalité de 50 € hors taxes par jour ouvrable de retard.
Le rapport annuel d’activité du service TER fait l’objet d’une présentation en assemblée
plénière du conseil régional de Bourgogne. Le Directeur d’Activité TER Bourgogne pourra
être invité en tant que de besoin.
V.4. Confidentialité
La présente convention cesse de produire ses effets dans les cas suivants :
Conformément aux dispositions de son article I.3, la présente convention prendra fin le 31
décembre 2016.
Six (6) mois au moins avant le terme de la convention, les deux Parties se rapprocheront
aux fins d’examiner les conditions ultérieures d’exploitation du service public ferroviaire
régional de transport de voyageurs.
Pour un motif d’intérêt général, si la SNCF ne remplit pas ses obligations contractuelles de
manière satisfaisante la Région peut mettre fin unilatéralement, de façon anticipée et à
tout moment au cours de son exécution, à la présente convention. La décision de
résiliation prend la forme d’une délibération adoptée par l’assemblée délibérante de
l’autorité organisatrice, dûment motivée et notifiée à la SNCF par lettre recommandée
avec avis de réception.
Dans cette hypothèse, la présente convention prend fin à la date fixée par la délibération
susvisée, au terme d’un délai qui ne pourra être inférieur à six (6) mois à compter de la
notification susvisée.
Une indemnité égale au préjudice subi, qui sera calculée en tenant compte notamment de
la durée de la convention qui restait à courir et des motifs de la décision, pourra être
versée à la SNCF dans les conditions prévues à l’article VI.1.2.3
Si une disposition législative ou des circonstances extérieures aux Parties devaient rendre
impossible ou sans intérêt la poursuite de l’exécution de la présente convention ou en
bouleverser l’économie générale de façon définitive, la Région et la SNCF y mettront fin de
façon anticipée, dans la mesure et le respect des lois en vigueur. Les parties s’engagent à
négocier, de bonne foi et selon les règles usuelles, les modalités de cessation de la
convention de manière à ce que la continuité du service soit assurée et la SNCF soit
justement indemnisée. L’indemnité sera égale au préjudice subi, conformément aux
dispositions de l’article VI.1.2 ci-après.
Dans tous les cas, il sera procédé au décompte et au règlement des sommes dues par
l’une ou l’autre des Parties au titre de la présente convention, quelle que soit la cause de
la fin de la convention.
Ce règlement interviendra au plus tard dans un délai de douze (12) mois à compter de la
fin de la convention. Les éventuels intérêts moratoires, exigibles à défaut de paiement
dans ce délai, seront calculés selon les modalités prévues par le Code des marchés
publics.
En cas de différend concernant l’application du présent article, celui-ci sera réglé dans les
conditions prévues à l’article VI.5 de la présente convention.
Dans cette perspective, la SNCF doit, dans les douze mois (12 mois) précédant l’expiration
de la présente convention, fournir à la Région les éléments d’information nécessaires au
maintien de la continuité de service, sous réserve de l’application des dispositions de
l’article V.4.
Si le rôle confié par la loi à la S.N.C.F. venait à évoluer de manière qu’elle puisse ne plus
être le seul exploitant des services ferroviaires de transport régional, les parties s’obligent
de bonne foi et selon les règles usuelles à traiter par voie d’avenant :
- les modalités de cessation de la convention telles que la poursuite des droits, obligations
et engagements pris par le S.N.C.F. dans le cadre de sa mission objet de la présente
convention ;
- les conséquences financières, pour la SNCF d’un changement d’exploitant, conformément
aux règles applicables en matière de résiliation des contrats de service public.
Les parties feraient alors leurs meilleurs efforts pour substituer à la disposition invalidée
une disposition valide aussi similaire que possible et ayant un effet équivalent.
Le fait qu'une partie n'exige pas l'exécution d'une condition de la présente convention ou
renonce à exercer un droit ou un privilège contractuel ne sera pas réputé constituer une
renonciation définitive à cette condition ou à l'exercice de ce droit ou de ce privilège.
Les parties s’engagent à examiner de bonne foi cette proposition dans un délai de trente
(30) jours.
A défaut d’accord sur cette proposition ou en cas de silence de l’une et / ou l’autre des
parties, la procédure d’expertise amiable est considérée comme caduque et la partie la
plus diligente peut saisir le tribunal administratif de Dijon.
Dans tous les cas, nonobstant l’existence de ces litiges, chacune des parties doit exécuter
fidèlement les directives de la Région ou relevant de la présente convention.
La présente convention est réputée établie sur les bases, notamment, de l’économie
générale, de la législation des transports ferroviaires et de la réglementation sur le temps
de travail ou l’utilisation de certaines catégories d’emploi, en vigueur à la date de sa
signature.
Outre le réexamen à mi-parcours prévu à l’article I.4 et afin de respecter l’équilibre qui a
prévalu lors de sa négociation et donc de protéger tant la Région que la SNCF, il est
convenu entre les parties de procéder à un réexamen des conditions financières de la
convention pour tenir compte de l’évolution des conditions économiques et techniques
Les conditions financières de la présente convention seront ainsi réexaminées par les
parties à l’initiative de la plus diligente d’entre elles et pendant toute la durée de son
exécution, notamment dans les cas suivants :
Dans les hypothèses et cas énumérés à l’article VI.4.2.1, la partie la plus diligente saisit
l’autre partie, par lettre recommandée avec accusé de réception, d'une demande de
réexamen des conditions financières en précisant le ou les motifs de réexamen.
Les parties disposent alors d'un délai de six mois à compter de la date d’envoi de la
demande pour trouver et entériner, de bonne foi et sur la base de justificatifs fournis par
la partie demanderesse :
- soit un accord sur les modalités financières du réexamen,
- soit un accord sur les modifications à apporter aux conditions d’exécution de la
présente convention permettant le rétablissement de son équilibre financier.
L’accord ainsi trouvé devra produire ses effets dans des délais et/ou selon des modalités
permettant de limiter au mieux les conséquences, sur l’équilibre de la convention, de
l’événement ayant motivé la demande de réexamen.
En cas de silence de la partie saisie ou à défaut d’accord entre les parties dans le délai de
trois mois, il sera fait application de l'article VI.4.1.
Les notifications ou mises en demeure faites entre les parties au titre des dispositions de
la présente convention, sont valablement effectuées par lettre recommandée avec
demande d’avis de réception, adressée à leur domicile respectif.
Dans les autres cas, les parties conviennent de procéder par échanges de courrier ou par
voie électronique, chaque partie étant responsable du mode de transmission choisi et du
mode de preuve qui y est associé.
Pour l'application des dispositions de la présente convention, les parties font élection de
domicile :
La Région au Conseil régional de Bourgogne, 17 boulevard de la Trémouille - 21000 Dijon,
La SNCF à la Direction régionale de la SNCF, 6 cour de la gare - 21000 Dijon.
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LISTE DES ANNEXES
7. ANNEXE 7 : Tarifications.
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