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La grammaire française fixe les règles qui permettent d'écrire correctement et de lire facilement
les mots de notre langue.
* a - Définitions
* b - Alphabet
* c - Voyelles
* d - Consonnes
* e - Diphtongue
* f - Syllabes La grammaire française fixe les règles qui permettent d'écrire correctement et
de lire facilement les mots de notre langue.
* a - Mot
* b - Nom (Substantif)
* c - Parties du discours
* d - h aspiré et muet
Mot
Il sert à nommer et désigner un être, une chose, une idée... lorsqu'on parle ou lorsqu'on écrit.
Noms de personnes, de lieux, d'animaux, d'éléments de la nature, noms abstraits... :
- Un maçon, la plaine, le bourg, le lion, les arbres, le football, la jambe, les catholiques, la peine.
On définit ensuite des noms communs, des noms propres subdivisés à leur tour en noms
concrets, abstraits, collectifs, animés, inanimés, composés. Autant de définitions vues par
ailleurs.
Parties du discours
Dans notre langue, il existe diverses espèces de mots qui se rangent dans des catégories,
appelées aussi "Parties du discours". Dans la grammaire française, on trouve :
* 1 - Le nom, appelé aussi "substantif", sert à désigner les "êtres" (personnes, animaux) ou les
choses (objet concret : une table - objet abstrait : la liberté). Le nom commun varie en nombre
(singulier ou pluriel) et quelquefois en genre.
Exceptions : On appelle épicènes les noms, adjectifs ou pronoms qui peuvent s'employer
aux deux genres suivant le sexe désigné, et il ne s'applique qu'aux noms animés. (Le
déterminant permet alors de connaître le genre choisi par le locuteur ou le scripteur) :
- Un enfant ou une enfant - Un collègue ou une collègue - Un élève ou une élève.
Pour les animaux, dont le nom est épicène, il convient alors de préciser le sexe en ajoutant
l'adjectif correspondant :
- Une souris mâle - Une hirondelle femelle. (Ces deux mots sont toujours de genre féminin)
- Un hérisson femelle. (Ce mot est toujours masculin).
Le nom propre reste invariable et ne varie ni en genre ni en nombre. Il s'écrit avec une
majuscule.
* 2 - Le déterminant sert à déterminer le nom qu'il précède. L'article fait partie des
déterminants et varie en genre et en nombre, et parfois en personne (possessif). Il s'accorde avec
le nom auquel il se rapporte.
* 5 - Le verbe sert à exprimer une action ou un état et il se conjugue. On dit aussi qu'il est le
"nœud" ou le "cœur" de la phrase. Il varie en nombre, personne, mode et temps. (Au participe,
le verbe varie parfois en genre).
Des mots invariables
* 6 - L'adverbe qui modifie un adjectif, un verbe ou un autre adverbe est un mot invariable.
* 7 - La préposition, qui est invariable, définit un rapport entre le mot qu'elle précède et un
autre mot de la phrase.
* 8 - La conjonction, qui est invariable, unit deux éléments de la phrase (deux mots, deux
groupes de mots ou deux propositions).
"h" aspiré = il empêche toute liaison ou toute élision avec le mot précédent. Pour le reconnaître
: on doit pouvoir placer l'article défini "le, la" devant le mot :
- La houille (et non l'houille) - Le haricot (et non l'haricot). Dans les dictionnaires, le mot avec
"h" aspiré, est en principe précédé d'un astérisque (*).
"h" muet = il permet la liaison et l'élision avec le mot précédent. Pour le reconnaître : il ne doit
pas être possible (sauf en formant un groupe incorrect) de placer le déterminant défini "le, la"
devant le mot :
- L'homme. (On ne dit pas "le homme").
> > > Un H muet, c'est donc un H qui ne dit rien, qui ne peut rien dire, qui n'existe pas. Dans ce
cas, on trouve deux voyelles qui se rencontrent et la première doit s'élider : hypermarché >
commence par un H muet > donc il est invisible > hypermarché > et le hypermarché devient
l'hypermarché.
Liste complète des mots avec "h" aspiré > > > liste avec h aspiré
hache
hachisch
haine
halle
hardiesse hareng
hargne
harnais
hasard
haute-fidélité hérisson
hêtre
hiérarchie
hit-parade
honte hors-d'œuvre
Comment distingue-t-on un "h" aspiré et un "h" muet ?
"h" aspiré = il empêche toute liaison ou toute élision avec le mot précédent. Pour le reconnaître
: on doit pouvoir placer l'article défini "le, la" devant le mot :
- La houille (et non l'houille) - Le haricot (et non l'haricot).
Le "h" aspiré ne provoque pas d'aspiration, mais un blocage dans la prononciation, qui évite la
liaison :
- Un héros (et non "un nhéros") - Une hauteur (et non une "nhauteur").
Dans les dictionnaires, le mot avec "h" aspiré, est précédé d'un astérisque (*).
"h" muet = il permet la liaison et l'élision avec le mot précédent. Pour le reconnaître : il ne doit
pas être possible (sauf en formant un groupe incorrect) de placer le déterminant défini "le, la"
devant le mot :
- L'homme (on ne dit pas "le homme").
Voir aussi les règles page 152/e concernant l'élision des voyelles " a , e, i "
Mots avec un "h" aspiré
hâblerie
hâbleur/euse
hachage
hache
haché/e
hache-viande
hache-légumes
hache-paille
hachement
hacher
hachette
hacheur
hachis
hachisch
hachoir
hachure
hachurer
hackle
hadal/e/aux
haddock
haflinger
hafnium
hagard
haggis
haie
haillon
haillonneux/euse
haine
haineusement
haineux/euse
haïr
hancher
hand-ball
handballeur/euse
handicap
handicapant/e
handicapé/e
handicaper
handicapeur
handisport
hangar
hanneton
hanon
hanse
hanter
hantise
happement
happening
happer
happy end
haque
haquenée
haquet
hara-kiri
harangue
haranguer
harangueur/euse
haras
harassant/e
harassé/e
harassement
harasser
harcelant/e
harcèlement
harceler
hard
hard-bop
hard-core
harde
hardé
hard-edge
harder
hardes
hard ground
hardi/e
hardiesse
hardiment hard-rock
hard-top
hardware
harem
hareng
harengade
harengaison
harengère
harenguet
harengueux
harenguier
harenguière
haret
harfang
hargne
hargneusement
hargneux/euse
haricot
haridelle
harissa
harka
harki
harnachement
harnacher
harnais
harnat
harnois
haro
harouelle
harpail
harpaye
harpe
harpe-cithare
harpette
harpie
harpiste
harpe-luth
harpocéras
harpodon
harpoise
harpon
harponnage
harponnement
harponner
harponneur
harpye
harrier
hart
hasard
hasarder
hasardeusement
hasardeux/euse
has been
hasch
haschisch
hase
hâte
hâter
hatha-yoga
hâtier
hâtif/ive
hattéria
hauban
haubanage
haubaner
haubert
hausse
hausse-col
haussement
hausser
hausse-repère
haussier
haussière
haut/e
hautain
hautain/e
haut-bar
hautbois
hautboïste
haut-commissaire
haut-commissariat
haut-de-chausse(s)
haut-de-côtelettes
haut-de-côtes
haut-de-forme
haute-contre
hautement
haute-tige
hauteur
haut-fond
haut-fourneau
hautin
haut-jointé/e
haut-le-cœur
haut-le-corps
haut-le-pied
haut-parc
haut-parleur
haut-relief
hauturier/ère
havage
havane
hâve
havée
haveneau
havenet
haver
haveur
haveuse
havre
havresac
havrit
haylage
hayon
hé !
heat-set
heaume
hein !
héler
hem !
henné
hennin
hennir
hennissant/e
hennissement
hennuyer
hep !
héraut
hère
hérissé/e
hérissement
hérisser
hérisson
hérissonne
herniaire
hernie
hernié/e
hernieux/euse
héron
héronneau
héronnier/ère
héros
héros/oïne
hersage
herse
herser
hersillon
hêtraie
hêtre
heu !
heurt
heurter
heurtoir
hibou
hic
hickory
hideur
hideusement
hideux/se
hiement
hiérarchie
hiérarchique
hiérarchiquement
hiérarchisation
hiérarchiser
hiérarque
hi-fi
high bulk
high-tech
hilaire
hile
hindi
hip !
hip-hop
hippie
hippy
hidjab
hissage
hit
hit-parade
ho !
hobby
hobbyste
hobereau
hochement
hochepot
hochequeue
hocher
hochet
hockey
hockeyeur/euse
holding
ho! hisse!
holà !
holding
hold-up
hollandite
hollywoodien/enne
homard
homarderie
homardier
home
home-trainer
hongre
hongrer
hongreur/euse
hongroierie
hongroyage
hongroyer
hongroyeur
honning
honnir
honoris causa
honte
honteusement
honteux/euse
hooligan
hooliganisme
hop !
hop-je
hoquet
hoqueter
hoqueton
horde
horion
hormis
hornblende
hors
horsain
horsin
hors-bord
hors-cote
hors de
hors-de-cour
hors-d'œuvre
horse-guard
horse power
hors-jeu
hors-la-loi
hors-ligne
hors-marché
hors-piste(s)
hors-texte
horst
hors-statut
hors-texte
hot
hot dog
hot-flue
hotinus
hot money
hotte
hottée
hotu
hou !
houache
houaiche
houage
houblon
houe
houer
houille
houiller/ère
houillère
houle
houlette
houleux/euse
houligan
hooligan
houliganisme
hooliganisme
houlque
houp !
houppe
houppelande
houppette
houppier
hourd
hourdage
hourder
hourdir
hourdis
houri
hourque
hourra !
hourri
hourrite
hourvari
housche
houseau
house-boat
houspiller
houssage
housse
housser
housset
houssière
houst !
houx
hovéa
hoyau
hoyé/e
huard
huart
hublot
huche
hucher
huchier
hue !
huée
huer
huerta
huguenot
huipil
huir
huis clos
huit
huitain
huitaine
huitante
huit-en-huit
huitième
huitièmement
huit-reflets
hulotte
hululation
hululement
hululer
hum ! humantin
humer
hune
hunier
hunter
huppe
huppé/e
huque
hurdler
hure
hurlant
hurlement
hurler
hurleur/euse
huron/onne
hurrah !
hurricane
husky
hussard
hussarde
hutinet
hutte
hutteau
Les signes auxiliaires ou accents permettent de lire correctement les textes de notre langue.
Certains permettent de différencier les homophones (des mots qui ont une même prononciation
mais une signification différente). La grammaire française définit les règles applicables pour
leur utilisation.
* b - Accent aigu
* c - Accent grave
* d - Accent circonflexe
* e - Apostrophe
* f - Tréma
* g - Cédille
* h - Trait d'union
Signes auxiliaires
Les signes auxiliaires comprennent les accents (aigu, grave et circonflexe), l'apostrophe, le
tréma, la cédille et le trait d'union. Ils apportent un complément d'information utile pour
présenter correctement un texte, mais aussi pour préciser les sons (intonations) à appliquer dans
la prononciation.
On ne place jamais d’accent sur une voyelle qui précède une consonne double :
- La chasse, une étiquette, une pomme, une trompette.
Le point doit toujours être mis sur le " i " et le " j " minuscules.
Accent aigu : é É
* On trouve un -é avec accent aigu lorsque cette voyelle est la première lettre d'un mot :
- Un éditeur, un électronicien, une épreuve.
* On trouve un -é avec accent aigu lorsque cette voyelle est la dernière lettre d'un mot (y
compris si le mot se termine par un pluriel avec -s ou un -e muet) :
- Un abonné, des abonnés, une abonnée - La liberté, le lycée.
* Pas d'accent sur la voyelle -e si elle est suivie d'une consonne finale -d, -f, -r ou si la lettre
-z termine le mot :
- Clef, pied, chanter, nez...
o On trouve le -é avec accent aigu, en fin de mot sur les participes passés des verbes -er à
l'infinitif :
- Chanté, donné, tué… et sur le participe passé du verbe être : été.
Le "e" muet ?
Prononciation : L’accent aigu sur le -é indique un son fermé un pré, du blé), alors que
l'accent grave -è indique un son ouvert (père, il mène).
Cet accent ne peut se placer que sur les voyelles -è , -à , -ù, ce qui ne change pas la
prononciation :
- à, çà, deçà, delà, déjà, holà, là, où, voilà...
* Accent grave en fin de mot, lorsque ce mot au singulier est terminé par un -s :
- Abcès, accès, après, auprès, congrès, décès, excès, exprès, près, procès, progrès, succès,
très.
* Accent grave sur la lettre -è placée devant un groupe de consonnes si la deuxième est un -L
ou un -R :
- Le lièvre, la fièvre, une nèfle, le trèfle.
* HOMOPHONES avec -à. Mots qui ont une même prononciation mais une signification
différente : maire, mère, mer. On place un accent grave sur -à (préposition) et "là" (adverbe de
lieu) pour les différencier de -a (verbe avoir), "la" (pronom ou article) :
- Je vais à la ville, il a chaud, il habite là, la voiture.
* Accent grave aussi pour l’adverbe "çà" : çà et là, contrairement au pronom démonstratif
"ça" , qui est la contraction de cela :
- Ça va pas mal, mais il faut encore chercher çà et là pour améliorer.
* Accent grave pour delà, deçà, déjà, voilà… mais pas d'accent pour le pronom cela :
- S'il réussit au-delà de nos espoirs, il pourra alors s'occuper de cela.
* HOMOPHONES avec -ù. Mot qui a une même prononciation mais une signification
différente : maire, mère, mer. -ù accent grave, n’est utilisé qu'avec "où" (pronom relatif ou
interrogatif) pour le différencier de "ou" (conjonction marquant le choix) :
- Où se trouve la clé ? Blanc ou noir, il faut choisir !
* Pas d'accent sur une voyelle qui précède une consonne double :
- Appelle, fléchette, jette, pelle, trompette.
* Pas d'accent sur les mots commençant par le préfixe "des" (et non "dés") quand le mot
origine commence par un "s" :
- Dessécher (des-sécher), dessaisir, desservir.
Exception pour certains : Désaccord, déshabiller, désunir.
Prononciation : L’accent aigu sur le -é indique un son fermé un pré, du blé), alors que
l'accent grave -è indique un son ouvert (père, il mène). Toutefois sur le -à et le -ù il ne change
pas la prononciation.
En règle générale l'accent circonflexe se place sur les voyelles -â, -ê, -î, -ô, -û sauf le -y :
Abîme, côte, coût, dû, fête, flûte, gîte, pâte, sûr...
* Il se place en particulier sur le -o des possessifs : le nôtre, le vôtre, les nôtres, les vôtres.
Avec les adjectifs : mûr, mûre, sûr, sûre.
* Mais aussi avec : jeûne (de nourriture, mais déjeune s'écrit sans accent), aumône, boîte,
chaîne, château, croûte, grâce, icône, traîner, traître, trêve, voûte...
* Sur le -i des verbes en -aître et en -oître ainsi que le verbe "plaire" lorsque cet -i est suivi
d'un -t :
- Il connaît, il paraîtra, il croît.
* L'accent circonflexe se met aussi sur certains mots pour les distinguer :
- Hâler (bronzer), haler (tirer), une boîte (le récipient), il boite (claudication), la châsse (le
coffret), la chasse (au gibier).
* On le rencontre encore sur certains mots qui ont perdu un -s (mots du vieux français) :
- Âne et asne, château et chasteau, fenêtre et fenestre, gîte et giste, hôpital et hospital, goût
et goust, tête et test.
Ces mots du vieux français retrouvent parfois ce -s :
- Hôpital, hospitalier - Fête, festin, festival.
Les verbes "croître, devoir, mouvoir, recroître, redevoir" au participe passé masculin se forment
en "crû, dû, mû, recrû, redû", mais suppriment l'accent circonflexe au féminin ou au pluriel.
Les verbes "accroître, croître, décroître, recroître" prennent un accent circonflexe quand le -i est
suivi d'un -t.
Les verbes "apparaître, comparaître, connaître, disparaître, méconnaître, naître, paître, paraître,
réapparaître, recomparaître, reconnaître, renaître, repaître, reparaître, transparaître" prennent un
accent circonflexe quand le -i est suivi d'un -t.
Apostrophe : '
En règle générale, la voyelle finale d'un mot -a, -e, -i est supprimée et remplacée par une
apostrophe lorsque le mot suivant commence par une voyelle ou un -h muet (c'est le cas
lorsqu'on ne peut pas placer l'article défini "le, la" devant le mot. Voir page 150e.) :
- L'homme est mis pour le homme - Lorsqu'il chante - Une presqu'île.
* Attention devant un -h aspiré (c'est le cas lorsqu'on peut placer l'article défini "le, la"
devant le mot. Voir page 150e.) il n'y a pas d'élision :
- Le hibou, la honte.
* Le -e final est remplacé par une apostrophe, à la fin de "lorsque, puisque, quoique" et
devant "il, ils, elle, elles, on " et parfois aussi devant "en , ainsi" :
- Lorsqu'ils chantent, lorsqu'on court, quoi qu'il dise.
* Le -e final est remplacé par une apostrophe, à la fin de "parce que" et devant "à, il, elle, on,
un, une" :
- Il chante parce qu'il aime.
* Le -e final est remplacé par une apostrophe, à la fin de "quelque" devant "un, une" :
- Quelqu'un est-il au courant ? Mais on écrit : quelques-uns des candidats.
* Le -e final est remplacé par une apostrophe, à la fin de "jusque" devant une voyelle :
- Restez jusqu'à ce soir.
* Le -i final est remplacé par une apostrophe, à la fin de "si" devant "il, ils" : S'il, s'ils.
o Mais le -e final est remplacé par une apostrophe, à la fin de "entre, presque" lorsqu'ils
font partie d'un mot composé :
- S'entraider, presqu'île.
o En règle générale le -e final est remplacé par une apostrophe lorsque le mot suivant
commence par une voyelle, et il en est ainsi pour le pronom "je" :
- J'aime chanter, j'adore lire...
Tréma : ïÏ ëË üÜ
En règle générale, le tréma se place sur les lettres -ï, -ë, -ü " pour signaler que la voyelle
précédente doit être prononcée séparément :
- Aïe, aïeul, un problème aigu et une voix aiguë, un personnage ambigu et une réponse ambiguë,
ambiguïté, capharnaüm, ciguë, un passage exigu et une porte exiguë, exiguïté.
Le tréma interdit en pratique de prononcer deux lettres en un seul son mais toujours des
exceptions et pas de tréma :
* "Haïr" est le seul verbe qui conserve son tréma, sauf aux trois personnes du singulier de
l'indicatif présent, et à la deuxième personne du singulier de l'impératif présent : je hais, tu hais,
il hait - hais. (Voir tableaux de conjugaison).
En règle générale, la cédille se place sous le -ç devant les voyelles -a, -o, -u pour indiquer qu'il
faut prononcer le -ç " et on obtient alors un son "ss" :
- Leçon, reçu. (Sinon recu se prononcerait "reku"), forçat, soupçon, français.
* Pas de cédille sous le -c placé devant un -e, -i, -y ce qui donne le son de -s :
- Approchez ce banc, écrivez ci-dessus, examen du deuxième cycle, merci, ceci. Ni devant
"æ" et "œ" : Et cætera.
* Les verbes en -cer prennent une cédille sous le -ç devant les voyelles -a, -o à certaines
personnes :
- Je commence, nous commençons, il commença.
* Les mots savants qui s’écrivent avec "æ" et "œ" n’ont pas de cédille :
- Cæcum, cœlacanthe.
Le trait d'union est inclus dans ce dossier "accentuation" et il ne faut pas le confondre avec le
tiret " – " lequel se trouve dans le dossier "ponctuation" page 155k.
L'emploi du trait d'union, associé aux noms composés, dont l'étude est longue et parfois
complexe, est étudié pages 170 et 172.
Accent circonflexe
En règle générale se rencontre sur toutes les voyelles "a, e, i, o ,u" sauf le "y".
On le rencontre aussi :
* sur le "o" des possessifs : le nôtre, le vôtre, les nôtres, les vôtres.
* sur certains mots pour les distinguer de leurs homophones. (Mot qui a la même
prononciation qu'un autre, mais un sens différent : Seau, sceau, sot.)
ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ
Je suis certain que vous ignorez la signification de certains mots : une occasion unique
d'ouvrir le dictionnaire et d'enrichir votre vocabulaire.
Les articles "le, la un, une" servent à marquer le genre masculin ou féminin - et sans article,
pour désigner les verbes et les adjectifs.
Abâtardir , abêtir , un abîme , abîmer , acariâtre , accroître , un acquêt , âcre (adj) , une âcreté
, acariâtre , un affût , un affûtage , affûté/ée , affûter , un affûteur , un âge , âgé/ée , aîné , une
aînesse , un albâtre , une alcôve , une alêne , allô ! , une âme , ânier , un ancêtre , un âne , une
ânesse , ânier/ère , un ânonnement , ânonner , août , un aoûtat , aoûtien/enne , un apôtre ,
apparaître , apparaître , un appât , appâter , un apprêt , apprêtage , apprêter , un appui-tête , âpre
, âprement , une âpreté , un archevêché , un archevêque , une arête , un arêtier , un arôme , un
arrêt , un arrêté , arrêter , un arrière-goût , assidûment , un âtre , une aumône , un aumônier , une
aumônerie , aussitôt , un avant-goût.
retour français
Le bâbord , une bâche , bâcher , le bâclage , bâcler, bâfrer (fam) , un bâillement , bâiller , le
bâilleur/se , un bâillon , un bâillonnement , bâillonner , un baptême , le bas-côté , le bât , un
bâtard, une bâtarde , bâtard/de , bâtardise , bâté/ée , bâter , un bâti , un bâtiment , bâtir , une
bâtisse , un bâtisseur/euse , un bâton , un bâtonnet , un bâtonnier , le bêchage , une bêche ,
bêcher , bêcheur/euse , le bêlement , bêler , un bélître , un bellâtre , benêt/e , un benêt , benoît/e
, benoîtement , un bêta , bêta/asse , la bête , bêtement , bêtifiant/e , bêtifier , une bêtise , un
bêtisier , bien-être , bientôt , un binôme , blâmable , un blâme , blâmer , blême , blêmir ,
blêmissant/te , le blêmissement , bleuâtre , la boîte , le boîtier , le brûlage , brûlant/te , un brûlé ,
brûlé/ée , le brûle-parfum , à brûle-pourpoint , brûler , la brûlerie , le brûleur , le brûlis , le
brûloir , le brûlot , la brûlure , brunâtre , la bûche , le bûcher , bûcher , le bûcheron , la
bûcheronne , la bûchette , bûcheur/euse.
retour français
retour français
retour français
retour français
retour français
retour français
H
Hâbler , une hâblerie , hâbleur/euse , le hâle , hâlé/ée , hâler (brunir le teint) , la hâte , hâter ,
hâtif , hâtivement , hâve (adj) , le hêtre , honnête , honnêtement , l'honnêteté (fam) , un hôpital ,
un hôte , une hôtesse , un hôtel , hôtelier/hôtelière , une hôtellerie , une hôtesse , une huître.
retour français
Une icône , idolâtre , idolâtrer , une idolâtrie , une île , un îlien , une îlienne , une îlot , un
îlotage , un îlotier , un impôt , incongrûment , incontrôlable , incontrôlé/ée , indûment , infâme ,
un intérêt.
retour français
retour français
retour français
retour français
retour français
retour français
retour français
retour français
S
Une saisie-arrêt , le salpêtre , un/une sang-mêlé , le sans-gêne , saumâtre , un serre-tête , sitôt
, soûl(e) , un soûl , soûlant/te , le soûlaud , le soûlot , soûler , un soûlerie , un sous-maître , un
sous-vêtement , le suppôt , suprême , un suprême , suprêmement , sûr/e , surcoût , surcroît ,
sûrement , surentraîné/ée , le surentraînement , la sûreté , une surpiqûre , un survêtement , un
symptôme.
retour français
retour français
Le vêlage , le ventôse , les vêpres , le vêlement , vêler , verdâtre , le vêtement , vêtir , violâtre
, le vôtre* , la vôtre* , les vôtres* (*pronoms possessifs) , la voûte , voûté/ée , voûter.
retour français
1 - Les mots terminés par -itre n'ont pas d'accent circonflexe : Chapitre.
2 - Les mots désignant des couleurs avec la terminaison -âtre ont un accent circonflexe :
Bleuâtre, jaunâtre, verdâtre...
3 - Les verbes qui se terminent par -aître ont un accent circonflexe si le" i" est suivi d'un "t" : Il
connaît bien cette ville.
Attention : se référer aux tableaux de conjugaison, car l'accent circonflexe se place
différemment suivant les temps, pour les verbes :
Apparaître , comparaître , connaître , disparaître , méconnaître , paraître , réapparaître ,
reconnaître , recomparaître , reparaître , transparaître , naître, renaître , paître , repaître.
4 - Les verbes qui se terminent par -oître ont un accent circonflexe si le" i" est suivi d'un "t" : Il
croît très vite (du verbe "croître") - Il décroîtra au printemps.
Adénoïde , aï (singe) , aiguë , aïeul , aïeux , aïoli , alcaloïde , ambiguë, ambiguïté , androïde ,
anéroïde , anthérozoïde , anthropoïde , arachnoïde , archaïque , archaïsme , astéroïde , j'arguë ,
baïonnette , balalaïka , barzoï , bizarroïde (fam) , bisaiguë , bonsaï , caïd , caïeu , caïman , Caïn ,
camaïeu , canoë , capharnaüm , caraïbe, Celluloïd , choroïde , ciguë , cocaïne , cocaïnomane ,
coïncidence , coïncident , coïncider , coïnculpé , coït , colloïdal , colloïde , contigüe , contiguïté
, corticoïde , dadaïsme , dalaï-lama , deltaïque , deltoïque , discoïde , égoïne , égoïste ,
égoïstement , ellipsoïdal , ellipsoïde , exiguë , exiguïté , faïence , faïencerie , faïencier/ère ,
glaïeul , goï , haïr , haïssable ,hautboïste , hébraïque , hélicoïdal , héroïne , héroï-comique ,
héroïne , héroïsme , humanoïde , hyoïde , hyoïdien/enne , inouï , introït , Israël , judaïque ,
kafkaïen/enne , laïc , laïcisation , laïciser , laïcité , laïque , laïus , maïs , maoïsme , maoïste ,
mastoïdien , mastoïdite , métalloïde , moïse , mongoloïde , monoïque , mosaïque , naïade ,
naïf/ve , naïvement , naïveté , oïdium , ouï-dire , ouïe , ouïr , ovoïde , pagaïe (fam) , païen/enne ,
Noël , paranoïa , paranoïaque , perestroïka , phalloïde , prosaïque , prosaïquement , prosaïsme ,
raïs , Rhodoïd , rhomboïde , röntgen ou roentgen , sinusoïdal , sinusoïde , siphoïde , skaï ,
spermatozoïde , sphénoïde , sphéroïde , spiroïdal , stoïcien/ne , stoïcisme , stoïque , stoïquement
, tabloïd , taïaut ou tayaut , taïga , thyroïde , thyroïdien/ne , trapézoïdal , trisaïeul/e , troïka ,
typhoïde , voltaïque , Zaïre.
Prennent un tréma, les rois mots qui se terminent par -guïté : ambiguïté , contiguïté , exiguïté.
(les autres mots s'écrivent sans tréma : acuité, ubiquité, incongruité, ténuité)
Amerrir , assener , ça (de cela) , celer , credo , cru (vin) , dessablement , dessaisir , desservir ,
diesel , edelweiss , effroi , examen , express , gangrener , genet (cheval) , genevois , gracier ,
haler (tirer) , moelle , moelleux , moellon , papeterie , penalty , pedigree , peseta , placebo ,
prescience , se rebeller , receler , repartie (réponse) , repartir (distribuer) , retable , revolver ,
trompeter , vilenie ...
Aléa , allégresse , amitié , café , céder , céleri , cicérone , crémerie , crépi , crépu , défaite ,
désir , dessécher , dévot , égout , empiétement , enchanté , épaule , événement , extrémité ,
fébrile , féerie , futé , gérer , goéland , goémon , guépard , irrécouvrable , irréligieux ,
irrémédiable , liséré , médecin , mélange , mémento , musée , muséum , pédiatre , tétine, pécher
(faillir) , pléiade , poésie , prévenir , réflexion , refréner , réglementer , réglementation ,
répréhensible , répit , sécheresse , sécréter , séquoia , spécimen , ténacité...
L'élision consiste, en règle générale, à remplacer par une apostrophe une des voyelles finales "a,
e, i" d'un mot, lorsqu'il ce mot est suivi d'un autre commençant par une voyelle "a, e, i, o, u"
ou commençant par un " h " muet Le "h" muet permet la liaison et l'élision avec le mot
précédent. Pour le reconnaître : il ne doit pas être possible (sauf en formant un groupe incorrect)
de placer le déterminant défini "le, la" devant le mot : l'homme (on ne doit pas dire "le
homme"). Voir page 150 e. : La voyelle supprimée est dite "élidée" et remplacée à l'écrit par
une apostrophe :
- L'ardoise - C’est d’affection que cet enfant a besoin. (Et non : ce est de la affection que cet
enfant a besoin).
Élider = ne pas écrire, ne pas prononcer, écraser > voyelles "a, e, i" = apostrophe.
Élisions
L'élision consistant à remplacer (par une apostrophe) une voyelle qui se trouve placée devant
une autre voyelle, les règles sont simples, mais quelques exceptions à découvrir. Le mot dans
lequel on a fait une élision est dit "élidé".
* 1 - La voyelle -a est élidée dans l'article défini "la" lorsque cet article précède une des
voyelles "a,e,i,o,u" :
- L'arène est ronde. (Mis pour "la arène") - L'allocation chômage va être revalorisée. (Mis
pour "la allocation") - L'église a besoin de travaux de restauration. (Mis pour : la église) -
L'ouverture de cette porte est difficile. (Et non : la ouverture) - L'indiscipline ne sera pas tolérée.
(Et non : la indiscipline) - L'ouverture du cinéma aura lieu à 21 heures. (Et non : la ouverture) -
L'usine est grande. (Et non :la usine est grande).
* 3 - La voyelle -a est élidée dans le pronom personnel "la" placé devant un verbe ou devant
les pronoms -en, -y :
- Son père l'aime beaucoup - Il a réussi, je l'en félicite - Elle veut concourir et je l'y
encourage - Elle crie pour que je l'entende. (Mis pour que je "le entende") (Sauf si "la" est lié au
verbe par un trait d'union : chante-la de nouveau).
* 4 - Les pronoms possessifs "ma, ta, sa" sont remplacés par "mon, ton, son" devant un mot
commençant par une voyelle :
- Mon amie est rentrée. (Au lieu de ma amie).
Même règle pour le démonstratif "ce" qui devient "cet" :
- Cet honnête père. (Au lieu de ce honnête père).
* 5 - La voyelle -e est élidée dans l'article défini "le" lorsque cet article précède une des
voyelles "a,e,i,o,u" :
- L'espoir fait vivre - L'emballage était défectueux. (Mis pour : le emballage) -
L'almanach 2007 est paru. (Et non : le almanach) - L'inconfort de ce logement est flagrant. (Et
non : le inconfort) - L'oranger est fleuri. (Et non : le oranger est fleuri) - L'urinoir est au fond du
couloir. (On ne dit pas : le urinoir).
* 6 - La voyelle -e est élidée dans les mots d'une seule syllabe "de, ne, me, te, se, le, que" :
- Vivre d'air pur - Des preuves d'amour - Il n'apporte rien de nouveau - Il n'aura jamais
tort - Le sport m'apporte du plaisir - Il t'aime bien - Il va s'arranger pour venir - Il s'éloigna
rapidement - Il l'avait déjà rencontré - La leçon qu'il étudie - Il dormait souvent jusqu'à midi.
(Mis pour : jusque à midi).
* 7 - La voyelle -e est élidée devant les pronoms "en, y" ou devant un verbe :
- J'en étais sûr - Elle s'y plaît - Il l'avait déjà rencontré - Il s'éloigna rapidement - J'avoue
que le sport m'apporte du plaisir. (Sauf si "le" est lié au verbe par un trait d'union : garde-le si tu
veux).
* 8 - La voyelle -e est élidée dans les mots " ce*, je*, jusque***, lorsque***, presque**,
puisque***, quelque**, quoique*** " :
- C'est l'hiver qui arrive - Allons les enfants, c'est l'heure de partir - Lorsqu'il travaille, il
ne faut pas le déranger - Puisqu'il vous a dit non - Il viendra lorsqu'il voudra. (Mis pour lorsque
il voudra) - Quoi qu'on lui dise il grogne.
Noter* : Les pronoms "je, ce, le, la" s'élident quand ils précèdent le verbe :
- J'enrage de ne pas avoir réussi - C'est fini pour ce matin- l'appeler ne servira à rien. Mais
ils ne s'élident pas s'ils sont placés après le verbe : Suis-je bien chez le docteur Bobo - Est-ce
bientôt mon tour - Porte-le à la cuisine !
Exceptions*** : La voyelle -e est élidée dans les mots "jusque, lorsque, puisque,
quoique" qui sont des composés de "que" :
- Jusqu'à hier, il se portait bien - Et c'est lorsqu'il a fait froid - Puisqu'il souffre il va
consulter le médecin - Quoiqu'il soit réticent à cette idée.
Exceptions : Élision aussi pour ces 5 verbes construits avec "entre" : s'entr'aimer,
s'entr'apercevoir, s'entr'appeler, s'entr'avertir, s'entr'égorger. (Mais pas d'élision pour "entre eux,
entre amis, entre autres...).
L'élision se rencontre aussi dans certains mots : aujourd'hui, prud'homme...
* 9 - La voyelle -i est élidée dans la conjonction "si" devant les pronoms "il" et "ils" :
- S'il est honnête - S'ils désirent gagner.
* 10 - Les articles contractés "au, du" s'élident par " à l', de l' " devant une voyelle :
- Il s'adressa à l'homme présent. (Mis pour : il s'adressa au homme) - La porte de l'ancien
château est cassée. (Mis pour : la porte du ancien château).
* 11 - L’élision est "recommandée" devant les titres d’ouvrages, de films, de pièces et devant
les noms d’entreprises :
- L'organisation d'Amnesty International - Les vols de la compagnie d'Air France - Les
poèmes d'Apollinaire.
Pas d'élision
* 12 - Pas d’élision devant le "h" aspiré "h" aspiré empêche toute liaison ou toute élision
avec le mot précédent. Pour le reconnaître, on doit pouvoir placer le déterminant défini "le, la"
devant le mot : la houille (et non l'houille) - le haricot (et non l'haricot). Dans les dictionnaires,
le mot, avec "h" aspiré, est en principe précédé d'un astérisque (*). Voir page 150e. et en
particulier pour la plupart des noms propres qui commencent par un "h" :
- La Hollande pays nordique - La honte (et non l'honte).
* 14 - Pas d'élision devant les adjectifs numéraux cardinaux "huit, huitaine, huitième, onze,
onzième" :
- Le onze de France en football. (Et non : l'onze de France) - La course ne comporte que huit
partants.
* 15 - Pas d'élision devant les mots étrangers qui commencent par -y : le yacht, le yaourt, le
yen, le yogi, la yole, la Yougoslavie, le Yémen.
- Ne mange plus de yaourt !
Certains mots, qui commencent par une voyelle, sont considérés comme des mots commençant
par une consonne, et de ce fait la liaison orale ou l'élision ne peuvent se faire. Ainsi "hêtre"
d'après la règle générale devrait s'écrire et se prononcer "l'hêtre". Mais la règle de disjonction va
spécifier que le -h qui commence ce mot n'est pas une voyelle (!) mais une consonne, ce qui
permet de faire la distinction avec "l'être" (homophone). La liaison orale ou l'élision ne pouvant
plus se réaliser, on doit dire et écrire "le hêtre" :
Le haut du bocal (au lieu de : l'haut du bocal) est ainsi différencié de l'eau du bocal.
On ne fait pas l'élision lorsqu'on souhaite insister sur l'idée de quantité ou de mesure :
- Je pense acheter de un à trois sacs.
* 19 - "un, une" adjectif numéral cardinal, et l'on élide suivant le sens. En réalité la règle est
assez imprécise :
- Pour le prix de un franc, pour le prix d'un franc - Le un joue et gagne. (L'un joue et
gagne !!!) - L'article est paru à la une du journal - Le un de cette rue - Pour cette course, c'est le
un qui est arrivé en tête.
Une :
- La première page : la une du journal.
- La première chaîne TV : c'est la Une.
Pour info !
Les signes de ponctuation et les espaces servent à clarifier l'écrit et à marquer les pauses que
l'on doit faire en lisant, sans oublier certaines intonations à donner. Ces signes sont en
conséquence très importants.
Captivé par la rédaction et la présentation du texte, il m'arrive de ne pas toujours respecter les
règles de ponctuation et je vous demande de m'en excuser. D'avance grand merci.
* a - Point
* b - Virgule
* b - Point-virgule
* d - Deux-points
* e - Point d'interrogation
* f - Point d'exclamation
* g - Points de suspension
* h - Parenthèses
* i - Guillemets
* j - Crochets
* k - Tiret
* L - Astérisque
* m - Titre et sous-titre
* 00 - Résumé des règles d'espacement
* 01 - Honneur à la ponctuation !
Point .
Le point, en règle générale, sert à marquer la fin d'une phrase, et le mot suivant commence par
une majuscule. En lecture, il indique une forte pause :
- Le chat a sauté la barrière.
* Lorsqu'on parle d'un document, on ne place pas de point après le titre d'une œuvre, l'énoncé
d'un chapitre ou le nom de l'auteur :
- Les fables de La Fontaine.
* Pour les dates écrites uniquement en chiffres, on sépare par un point :
- Le 15.07.2000 fut une journée mémorable. (Pas de point après 2000, vu que la phrase ne
se termine pas après la date) ou (15.05.1900) sans point à l'intérieur des parenthèses.
* Pour les nombres, entre les tranches de trois chiffres, pas de point mais un espace :
- 2 123 456 euros.
* Les abréviations sont suivies d’un point, sauf si la dernière lettre de l’abréviation
correspond à la dernière lettre du mot :
- Ass. Nat. mis pour Assemblée Nationale, fém. mis pour féminin, mais sans point final :
Mme mis pour Madame ou encore no mis pour numéro.
* Pour les abréviations, on utilise "le point abréviatif" > > > voir
Règle générale concernant les espaces : pas d'espace avant le point et espace après :
- Nous sommes partis avec le train, direction la campagne. Dans le wagon, nous chantions. Les
voyageurs nous observaient curieusement.
Virgule ,
La virgule qui est un signe de ponctuation important, indique une pause courte et sert à séparer
les parties d'une phrase. Elle remplace des mots qui seraient reliés par "et, ni, ou" :
- Paris, Toulouse, Marseille et Lyon sont de grandes villes.
* La virgule est placée à la fin du mot précédent, mais est séparée du suivant par un espace :
- Il a mis le moteur en route, ensuite il est parti.
* On ne place pas de virgule entre un sujet et un verbe :
- La cheminée fume beaucoup. (Et non : la cheminée, fume beaucoup).
* Pas de virgule si des parties sont déjà réunies par "et, ni, ou" :
- Le chien court, galope, saute et aboie.
* Mais si les éléments liés portent sur un sujet différent, on place alors une virgule avant "et,
ni, ou" :
- Le chien court, galope, saute, et c'est de plus un animal docile.
* On ne place pas de virgule avant un crochet, une parenthèse, un tiret :
- Il acheta des bonbons (avec son argent de poche) pour sa sœur. Ils sont partis (sans leurs
bagages) à l'aube.
* La virgule sépare aussi les énumérations :
- Chiens, chats, volailles doivent être éloignés.
* On place une virgule entre des éléments de coordination comme "car, voire..." (autres que
"et, ni, ou") :
- Je ne crois pas aux miracles, car je ne suis pas croyant.
* On place habituellement une virgule devant "etc." :
- il a acheté des fruits, des légumes, de la viande, etc.
* On place une virgule après une citation ne se terminant pas par un point d'interrogation ou
d'exclamation :
- "Allez en paix", et il continua son chemin.
* On ne sépare pas par une virgule les parties d'une somme (sauf la décimale) :
- Le vingt avril mille neuf cent quarante. 3 182,50
Règle générale concernant les espaces : pas d'espace avant et espace après :
- Nous sommes partis avec le train, direction la campagne. Dans le wagon, nous chantions. Les
voyageurs nous observaient curieusement.
Point-virgule ;
Règle générale concernant les espaces : espace avant le point-virgule et espace après le point-
virgule.
Deux-points :
Les deux-points (le double point ou le deux-points) annoncent une citation ou une énumération :
Avant une citation : et il peut être suivi de guillemets Le chef a dit : "En avant".
Avant une explication : laissez hurler les loups : ils ne comprennent pas.
Avant une énumération : voici notre programme : comprendre, apprendre, savoir.
En mathématiques : comme symbole de la division 24 : 6 = 4
* Dans une énumération à plusieurs niveaux, le premier niveau qui annonce l'énumération se
termine par "deux-points", les suivants se terminent par un "point-virgule" sauf le dernier par un
"point" et le retour à la ligne se fait sans majuscule.
Voici une liste de travaux à réaliser :
- gros œuvre ;
- charpente ;
- plomberie ;
- électricité.
Règle générale concernant les espaces : espace avant et après les deux points. Pas de majuscule
après.
Point d'interrogation ?
Le point d'interrogation se place à la fin d'une phrase interrogative (il tient la place du point) :
- Qui êtes-vous ? Lui avez-vous précisé votre qualité ? N'es-tu pas son père ?
Une majuscule suit le point d'interrogation lorsque ce dernier achève une phrase :
- Vous avez bien mangé, j'espère ? Alors on peut se mettre à l'ouvrage.
*
Le point d'interrogation est suivi d'une minuscule lorsqu'il est placé au milieu d'une phrase :
tu veux partir ce jour ? sur le soir ?
* Jamais en fin des interrogations indirectes :
- Il demande avant tout, si vous êtes volontaire. (Une personne s'adresse à une autre
personne pour lui rapporter la question qui est posée à son sujet. Dans une interrogation directe
on aurait écrit : Avant tout, êtes-vous volontaire ?).
- Il leur demande s'ils choisissent le beurre ou l'argent du beurre.
Règle générale concernant les espaces : espace avant le point d'interrogation et espace après, ou
bien toléré : pas d'espace avant le point d'interrogation et espace après.
Point d'exclamation !
Règle générale concernant les espaces : espace avant le point d'exclamation et espace après, ou
bien toléré : pas d'espace avant le point d'exclamation et espace après.
Points de suspension...
Les points de suspension sont toujours au nombre de trois, et marquent une émotion, une
hésitation, une pensée soudaine qui n'est pas exprimée. Ils se placent en conséquence dans une
phrase inachevée. (il tient la place du point) :
- Je vous aime, mais...
* L'abréviation, etc. (et cetera, et cætera) est précédée d'une virgule et d'une espace, puis
seulement accompagnée d'un point :
- Notre association fournira de la nourriture, du linge, du carburant, etc.
* Exemple avec des parenthèses :
- (Il court toujours...).
* Une virgule, un point-virgule, un point d'interrogation ou un point d'exclamation sera placé
avant les trois points seulement si c'est la fin d'une phrase :
- Formidable de courir ainsi aussi longtemps !...
* Mais il se place après les trois points si la phrase est susceptible de continuer :
- Certains prétendent qu'il va courir trois heures...? Mais je ne crois pas qu'il en soit capable.
Formidable de courir aussi longtemps...! Surtout à cet âge.
* La coupure de la phrase peut aussi intervenir dans un mot, par exemple pour des exercices
où l'on demande de compléter le texte :
- Un cheval galope, des che... galopent.
Règle générale concernant les espaces : pas d'espace avant le point et espace après : il y avait
une vache, un veau, un cheval... qui dormaient dans une étable.
§155 / h - Parenthèses ( )
Les parenthèses servent à isoler dans une phrase un passage ayant trait à une remarque, un
commentaire... :
- La guérilla (puisqu'il faut l'appeler par son nom) fait de nombreuses victimes.
* Elles aident à préciser des variantes : la personne d'un verbe je, tu, il (elle), nous, vous, ils
(elles).
* Placées pour confirmer un nombre donné en chiffres :
- 2000 € (deux mille euros).
* Un morceau de phrase entre parenthèses ne doit pas être précédé de la virgule, du point-
virgule ou du deux-points :
- Le chien (animal domestique) est un compagnon aimable.
* Mais par contre il peut être précédé par un point d'exclamation, d'interrogation, ou des
points de suspension :
- Il demanda des volontaires, hommes, femmes...(Peu importe).
Règle générale concernant les espaces : espace avant les parenthèses et espace après, mais pas
d'espace à l'intérieur.
Les guillemets sont placés au commencement et à la fin d'une citation ou d'une expression pour
souvent signaler un élément :
- Un des voleurs s'écria : "Sauvons-nous" !
Sous Windows :
Guillemets à la française « », avec ALT et 174 au pavé numérique pour le guillemet ouvrant «
et ALT et 175 au pavé numérique pour le guillemet fermant »
Guillemets à l'anglaise " ", avec ALT et 0147 au pavé numérique pour le “ et ALT et 0148 au
pavé numérique pour le ”
Règle générale concernant les espaces : guillemets droits " " = espace avant et après les
guillemets et pas d'espace à l'intérieur.
Règle générale concernant les espaces : guillemets à la française « » = espace avant et après
les guillemets et espaces à l'intérieur.
Crochets [ ]
Les crochets sont utilisés pour encadrer un morceau de phrase ou une phrase entière.
* Fragment de phrase :
Pas de virgule, point-virgule, deux-points avant un crochet, mais un espace [Premier
exemple].
* Il peut se trouver placé après un point d'interrogation ou d'exclamation, des points de
suspension ou par un point abréviatif*** (définition). Ceux-ci peuvent aussi être inclus dans les
crochets. Deuxième exemple [Hauts les cœurs !].
* Phrase entière :
Si le contenu entre les crochets est une phrase entière, la première lettre et la ponctuation
finale se placent à l'intérieur de ces crochets [Ceci est un troisième exemple à retenir.]
* Si la phrase entre les crochets vient après une phrase complète celle-ci garde sa ponctuation
finale avant le crochet ouvrant. [Comme vous le constatez dans ce quatrième exemple.]
* En linguistique, on place souvent la prononciation entre crochets [œ]
Règle générale concernant les espaces : espace avant les crochets et après, mais pas d'espace à
l'intérieur.
Tiret –
Le tiret sert à marquer le changement d'interlocuteur dans un dialogue (ne pas confondre avec le
trait d'union qui est plus court) :
- Que dit-il ? – rien – je préfère.
* Il est aussi utilisé aussi pour marquer une remarque dans une phrase :
- Vous allez découvrir – bien que cela ne serve à rien – les résultats de nos recherches.
Sous Windows : touche ALT enfoncée et taper 0150 sur le pavé numérique.
Règle générale concernant les espaces : pas d'espace entre l'astérisque et le mot précédent, mais
espace après.
Quand le découpage du texte des lignes permet d'en comprendre le sens, on ne met pas de point,
de virgule ou de point-virgule à la fin des titres et sous-titres.
Honneur à la ponctuation !
* Sommaire général
* © 2005 - www. aidenet.eu
Signes
AVANT
Représentation
APRÈS
Point
pas d'espace
une espace
Virgule
pas d'espace
une espace
Point-virgule
une espace
;
une espace
Deux-points
une espace
une espace
Point d'interrogation
une espace
une espace
Point d'exclamation
une espace
une espace
Points de suspension
pas d'espace
...
une espace
Parenthèses
une espace
( )
une espace
Guillemets anglais
une espace
"xxx...xxx"
une espace
Guillemets français
une espace
« xxx...xxx »
une espace
Crochets
une espace
[ ]
une espace
Tiret
une espace
une espace
Trait d'union
pas d'espace
pas d'espace
Astérisque
pas d'espace
une espace
Barre oblique
pas d'espace
une espace
Espace normale :
Une espace réalisée en tapant sur la barre du clavier de votre ordinateur. Cette espace est
sécable.
Espace insécable :
Une espace qui ne peut pas être coupée (par une fin de ligne par exemple).
Point abréviatif
Le point abréviatif marque la coupure à l'intérieur d'une abréviation : Monsieur = M. ou
Adjectif = adj.
Ce point ne s'utilise que si l'abréviation ne se termine pas sur la dernière lettre du mot et l'on
écrira sans le point final : Docteur = Dr ou Mademoiselle = Mlle
Retour POINT
Retour CROCHETS
Signes simples
- la virgule
- le point
- les points de suspension
Signes doubles
- le point-virgule
- les deux points
- le point d'exclamation
- le point d'interrogation
- les guillemets à la française « »
Autres signes :
- les parenthèses
- les crochets [ ]
- les guillemets droits à l'anglaise " "
Règle : tiret entre les mots composés = pas d'espace entre le tiret et les mots.
Les listes
- un
- deux
- trois
b. La liste avec ponctuation, où chaque élément est suivi d'un point-virgule, le dernier élément
se terminant par un point :
- un ;
- deux ;
- trois.
Divers
- le symbole pourcentage %
- l'apostrophe : l'Irlande
La coupure d'un mot est parfois nécessaire en fin de ligne lorsqu'il n'y a pas suffisamment de
place pour le contenir en totalité. Elle se fait en respectant le découpage du mot en syllabes et en
tenant compte aussi de certaines règles. Cette coupure se matérialise par un trait d'union.
Généralités
Le mot "césure" (repos ménagé dans un vers pour en régler la cadence) est souvent rencontré,
mais son utilisation est impropre car il ne s'applique pas à un texte normal.
Conventions : une bonne coupure est marquée par le symbole du trait d'union " - " ou la barre
de fraction " / " alors qu'une mauvaise coupure est marquée par le symbole " // ".
Cette coupure de mot est souhaitable pour éviter un "blanc" disgracieux en bout de ligne,
principalement dans une page au texte justifié. Procédé utilisé très souvent pour placer le texte
dans des colonnes.
Naturellement la coupure des mots, signalée par un trait d'union, ne se rencontre qu'à l'écrit,
mais elle facilite la lecture et la récitation des textes, sans oublier la présentation générale des
pages.
§157 / b - Syllabes
À la fin d'une ligne, on ne coupe pas les mots n'importe où, mais on le fait en fonction des
syllabes.
La syllabe correspond à une voyelle ou à une réunion de lettres qui se prononcent d'une seule
émission de voix. Toute syllabe comprend au moins une voyelle. Chaque mot a autant de
syllabes que de voyelles :
- Oh ! pain, ta/ble, oa/sis, li/ber/té, é/cu/rie, en/tre/pri/se.
Pour décomposer des mots en syllabes, théoriquement on commence par la fin du mot, en
disposant un séparateur devant chaque consonne qui se trouve elle-même placée devant la
voyelle d'un mot :
- Voici la naissance de la nouvelle voiture.
- Voi/ci /la /nais/san/ce /de /la /nou/vel/le /voi/tu/re.
Noter
* 2 - Quand on a une seule consonne entre deux voyelles, on coupe avant la consonne :
- Charité > cha- rité ou chari- té. Déménager > dé- ménager ou démé- nager ou déména- ger.
Tapis > ta- pis.Cheval > che- val.
* 3 - Quand on a deux consonnes (identiques ou non) entre deux voyelles, on coupe entre les
deux consonnes :
- Ballon > bal- lon. Colonne > colon- ne. Fermer > fer- mer. Liste > lis- te. Correspond >
cor- respond.
* 6 - Quand un mot est composé d'un préfixe "dé" ou "pré", on coupe après le préfixe :
- Détacher > dé- tacher. Présélection > pré- sélection.
On ne coupe pas
Mais on peut couper, après le trait d'union, un nom propre composé ou un prénom
composé :
- Saint- Exupéry, Jean- Pierre.
* c - On ne coupe pas les abréviations, les sigles, les acronymes, les symboles, les formules
algébriques :
- SVP, SNCF, ONU, CO2, R2.
* d - On ne coupe pas les nombres exprimés en chiffres lorsqu'ils sont précédés ou
accompagnés ainsi que les nombres décimaux :
- 625 participants. Louis XIV. 40 euros. 572,83.
* e - On ne coupe pas les dates, les heures, les numéros de téléphone ou de code postal :
- 25 01 2001, l'année 2000, 18 h 15, Téléphone 01 24 50 27 98, 31 100.
* f - On ne coupe pas après le "t" euphonique des verbes à la troisième personne du singulier
:
- Semble-t-il > (Et non : semble-t-// il). Annonça-t-elle > (Et non : annonça-t-// elle). Ni
après le "à" dans c'est-à-dire.
* i - Il est recommandé de ne pas rejeter à la ligne suivante les syllabes muettes (ne pas
confondre les syllabes et la coupure) :
- Tran- quille > (Et non tranqui // le). Ab- surde > (Et non absur // de).
Pour un mot composé, on place aussi le trait d'union à la fin d'une ligne et pas au début de la
ligne suivante.
* 1 - Un mot composé peut être coupé seulement après son premier trait d'union :
- Aigre-douce >
aigre-
douce.
(Et non :
aigre
-douce
(ni)
aigre-dou
-ce).
L’abréviation d’un mot consiste à l'écrire en n'utilisant qu'une partie de ses lettres. Il est
important de respecter les règles ainsi que les us et coutumes des abréviations, sous peine de
rendre très vite un texte incompréhensible.
Les formes conventionnelles ainsi retenues par les usages et les abréviations graphiques
pratiquées en typographie font référence en la matière.
En fait, les abréviations doivent être les plus courtes possible, et en même temps elles doivent
être suffisamment claires à identifier pour ne pas provoquer d'erreur d'interprétation ou de
difficulté de lecture.
* Ce type d'abréviation consiste à garder seulement la première lettre, suivie d'un point
(appelé "point abréviatif") :
M. = Monsieur (Attention : Mr. = pas valable en français > correspond au mot anglais
Mister) - p. = page - t. = tome.
* Suivant le même principe, on trouve des abréviations dans certaines locutions et on place
autant de points abréviatifs qu'il y a de mots abrégés :
c.c. = copie conforme - N.B. = nota bene - p.i. = par intérim - p.o. = par ordre - P.S. = post-
scriptum.
* NOTA : Avec un mot composé, on conserve le trait d'union après le premier point :
W.-C. = water-closets (s'emploie surtout au pluriel) - J.-C. = Jésus-Christ.
*
Nota : Si l'on s'adresse à quelqu'un par écrit, il faut conserver l'orthographe complète :
Veuillez croire, Monsieur le Directeur, à mes respectueuses salutations. (Attention aux
inversions malencontreuses de mots : à mes salutations de respectueuse).
Abréviation consistant à garder plusieurs lettres du début du mot, suivies d'un point :
adj. = adjectif - fém. = féminin - poss. = possessif - av. = avant - réf. = référence - gramm. =
grammaire - fr. = français (et non fra.) - prop. = proposition.
Ce type d'abréviation consiste à garder la première lettre du mot et à placer les dernières en
petits caractères en "exposant mais sans le point abréviatif :
Dr = Docteur - Fg = Faubourg - Bd = Boulevard.
Cette fois, on répond surtout au souhait de réduire le mot mais en conservant un maximum de
sens à l'abréviation, et pas de point final :
Mgr = Monseigneur (ici les dernières lettres ne sont pas utilisées) - Mme = Madame - Mlle =
Mademoiselle - Ets = Établissements - Cie = Compagnie.
§158 / e - Précisions
Suivant le support utilisé ou le matériel de composition utilisé, il n'est pas rare ni interdit (!) de
rester sur la même ligne sans mettre le caractère en exposant, mais toujours sans le point
abréviatif :
Mme - Mlle - Dr - Cie - Mgr - Ets
abréviations des mots En savoir plus
Ces abréviations un peu spéciales sont souvent le résultat d'une simplification du langage
populaire, consistant à raccourcir le mot et en faire presque un mot nouveau :
Métro = métropolitain - Auto = automobile - Vélo = vélocipède - Ciné = cinéma...
* Les abréviations "euphémiques" pour des mots grossiers ou indécents, qu'il est d'usage
d'abréger bien que le sens soit facilement deviné. On termine avec trois points de suspension :
- Sa femme le trompe et ce pauvre c... ne le sait pas (cocu) - Tu es plus c... que la moyenne
(con).
* Les abréviations "de discrétion" sont utilisées pour les noms propres, soit par déférence, par
précaution d'un risque de poursuites pour calomnie... et parfois pour certaines dates qui ainsi
abrégées ne permettent plus de situer avec précision un événement. On termine avec trois points
de suspension et parfois des astérisques :
- Au cours des manifestations de 19... les blessés furent souvent piétinés - Le détachement
rebelle qui traversait le village de M... en 197... mit le feu aux maisons par vengeance - La
maison de retraite de D*** mise en accusation.
* Lorsque l'abréviation conserve la dernière lettre du mot, le -s du pluriel s'ajoute (sans point
final) :
Mme = Madame - Mmes = Mesdames - fo = folio - fos = folios - no = numéro - nos =
numéros - Ets = Établissements - Sts = Saints.
* Si le singulier est marqué par la première lettre du mot abrégé et un point, le pluriel peut se
faire en redoublant ces lettres :
M. = Monsieur - MM. = Messieurs - S.M. = Sa Majesté - LL.MM. = Leurs Majestés.
* On trouve très souvent un -s comme marque du pluriel, lorsque la dernière lettre de
l'abréviation est aussi la dernière du mot (sans point final) :
Ets = Établissements.
Abréviation autorisée pour les titres de civilité seulement s'ils sont suivis d'un nom propre :
Vous recevrez M. TOTO la semaine prochaine pour une inspection.
Liste d'abréviations et sigles > > > là (Une nouvelle fenêtre de navigateur va s'ouvrir, à refermer
pour revenir ici).
L’abréviation d’un mot consiste à l'écrire en n'utilisant qu'une partie de ses lettres. Il est
important de respecter les règles ainsi que les us et coutumes des abréviations, sous peine de
rendre très vite un texte incompréhensible.
Une abréviation qui ne se compose que des premières lettres du mot est suivie d'un point. M. =
Monsieur - réf. = référence
Une abréviation qui se termine par la dernière lettre du mot n'est pas suivie d'un point. Mme =
Madame - bd = boulevard
Une abréviation composée de plusieurs lettres du mot n'est pas suivie d'un point. Mgr =
Monseigneur - Mmes = Mesdames
Le symbole consiste à remplacer un mot par un caractère spécifique, qui a le mérite d'être
identique dans les autres langues.
Nombres ordinaux
Les termes premier, première, premiers et premières sont les seuls mots abrégés par les deux
dernières lettres "er" et "re".
A = ampère
a = are(s)
ca = centiare(s)
cg = centigramme(s)
cl = centilitre(s)
cm = centimètre(s)
° = degré(s)
C(20 °C) = degré(s) Celsius
C(80 °F) = degré(s) Farenheit
dal = décalitre(s)
dam = décamètre(s)
dB = décibel(s)
dm = décimètre(s)
F = franc(s)
gr = grade(s) (d'angle)
g = gramme(s) (et non g.)
ha = hectare(s)
hg = hectogramme(s)
hl = hectolitre(s)
hm = hectomètre(s)
h = heure(s) (et non H)
j = jour(s) kg = kilogramme(s)
km = kilomètre(s)
km/h = kilomètre(s) par heure
kW = kilowatt(s)
kWh = kilowatts(s)-heure
l =litre(s)
m = mètre(s)
m2 = mètre(s) carré()s
m3 = mètre(s) cube(s)
m/s = mètre(s) par seconde
mbar = millibar(s)
ml = millilitre's)
mm = millimètre(s)
' = minute(s) angles
min = minute(s) temps
q = quintal (aux)
" = seconde(s) angles
s = seconde(s) temps (et non sec.)
st = stères(s)
t = tonne(s)
V = volt(s)
W = watts(s)
10° = 10 degrés
60' = 60 minutes
60" = 60 secondes N. = Nord
S. = Sud
O. = Ouest
E. = Est
*
§ = paragraphe
adj. = adjectif
adv. = adverbe
art. = article
att. = attribut
auxil. = auxiliaire
av. = avant
card. = cardinal
chap. = chapitre
CC = complément circonstanciel
COD = complément d’objet direct
COI = complément d’objet indirect
COS = complément d’objet second
conj. = conjonction
dém. = démonstratif
fém. = féminin
fr. = français (et non fra.)
gramm. = grammaire
gr. = groupe
GN = groupe nominal
GNS = groupe nominal sujet
GV = groupe verbal
interj. = interjection
introd. = introduction
inv. = invariable
lat. = latin
loc. = locution
loc. = adj locution adjective loc. conj. = locution conjonctive
loc. interj. = locution interjective
loc. v. = locution verbale
masc. = masculin
n. = nom
n. c. = nom commun
N.B. = nota bene (sans accent).
numér. = numéral
ord. = ordinal
p. = page.
part. = participe
part. passé = participe passé
part. prés. = participe présent
pl. = pluriel
poss. = possessif
prép. = préposition
pron. = pronom
prop. = proposition
réf. = référence
sing. = singulier
sub. = subordonnée
suiv. = suivant
v. = verbe
v. a. = verbe actif
v. tr. = verbe transitif
v. impers. = verbe impersonnel
v. intr. = verbe intransitif
v.pr. = verbe pronominal
Symboles
F. = Franc
€ = Euro
& = et
$ = (un) paragraphe
* = (un) astérisque
% = pour cent
§ = (un) tilde
† = (une) croix (pour indiquer une personne décédée).
© = copyright
* Les sigles
Dans un sigle, toutes les lettres sont en majuscules et suivies par des points : S.N.C.F.
I.V.G. H.L.M. P.D.G. et l'on prononce les lettres une à une.
Soit l'ensemble se prononce comme un mot : Assedic, OTAN, UNESCO et sans séparations
ni points.
Consulter si besoin, la page précédente traitant des règles sur les abréviations > > > là
accentuation des majuscules
Les majuscules sont, en règle générale, utilisées en début des phrases et pour la première
lettre des noms propres. Elles permettent de différencier certains mots et parfois le sens qui leur
est donné. Les noms communs s'écrivent avec une minuscule :
- La mer est une étendue d'eau. La capitale de la France est Paris.
Généralités
Nota : Les majuscules sont placées dans cette page, conformément aux règles générales de
typographie décrites ci-après. Pour les autres pages de la grammaire 'aidenet', pour obtenir une
meilleure lisibilité des textes et en particulier des exemples, je m'écarte volontairement de ces
règles.
Majuscule et ponctuation
Sauf à titre exceptionnel on place une majuscule si les guillemets sont placés après un
double point (normalement après un double point, on conserve un caractère minuscule) :
- Il s'écria : "Rendez-vous" !
Tout nom propre est invariable (même s'il ne possède pas de déterminant) et s'écrit avec une
majuscule :
- Les Dupont sont de retour. Il a rencontré Arthur au marché.
- Si un nom de ville s'écrit avec un article, ce dernier fait partie de la localité et prend une
majuscule, mais ce n'est pas valable pour les noms de montagnes, de cours d'eau ou d'îles :
- La Rochelle, les Pyrénées, la Garonne.
* Les noms, dérivés de lieux où demeurent des habitants ou encore des groupes humains,
prennent la majuscule :
- Les Parisiens, les Toulousains, les Bakairis du Brésil, les Noirs...
Sauf une minuscule pour les anges, les dieux, les archanges, les démons, les faunes, les
naïades, les satyres, les lutins... ainsi que les personnes rattachées à une religion :
- Les chrétiens sont nombreux, les musulmans aussi ainsi que les juifs et les protestants...
* Certains noms abstraits, des expressions, titres honorifiques, périodes historiques, marques
:
- L'Art, la Justice, l'Humanité, Renault, Majesté, Pernod, Ricard, Whisky...
* Les deux orthographes sont tolérées pour les mots reprenant les points cardinaux :
- Le sud de la France. L'Ouest de la France...
En typographie française on met, en règle générale, les accents sur les capitales. Toutefois
cette règle ne fait pas l'unanimité.
Il semble judicieux de mettre l'accent sur les majuscules dans les textes écrits entièrement en
capitales, pour éviter les contresens :
Voici la liste des codes à taper, pour écrire des lettres majuscules accentuées.
Maintenir la touche Alt enfoncée et taper au pavé numérique les chiffres indiqués.
Le SYNTAGME
Un concept linguistique est une idée nouvelle basée sur le regroupement d'éléments.
Dans ce cadre, le "syntagme" est un concept linguistique représentant un groupe de mots qui
produit un sens (une idée) unique :
- Le chien dort. Cette courte phrase émet l'idée d'un animal qui fait quelque chose.
- Les avions, le cheval, Roméo. Exemples des plus petits syntagmes pouvant exister.
Groupe nominal ou GN
Le groupe se compose d'un élément central appelé "noyau" auquel sont rattachés un ou
plusieurs éléments subordonnés.
Bien que le plus petit groupe soit composé d'un seul mot, on rencontre en général des phrases se
composant de plusieurs groupes.
Les éléments d'un GN sont le nom et le déterminant. Il existe quelques rares exceptions avec
l'omission de l'article.
Exemples :
- Pomme de terre est un groupe nominal et il est impossible de supprimer un seul de ses mots,
sans perdre le sens de son identité que représente cet ensemble de trois mots.
- La pomme de terre est un aliment, se divise en groupe nominal (la pomme de terre) et en
groupe verbal (est un aliment).
En poursuivant l'analyse vers le bas, on dit maintenant que dans le syntagme est un aliment on
trouve un verbe (est) et un groupe nominal (un aliment).
Si on dit que : la pomme de terre est un aliment nourrissant, on trouve un groupe adjectival : un
aliment nourrissant.
Le PREDICAT
Un groupe est composé de mots ayant une nature et chacun de ces mots remplit une fonction :
- La maison est neuve. (Nature : la > article défini, maison > nom commun masculin singulier et
"est" > le verbe qui est suivi de l'adjectif "neuve" - Fonctions : "la maison" est le GN, "est
neuve" est le GV).
Dans une phrase de base constituée d'un groupe (syntagme) nominal suivi d'un groupe
(syntagme) verbal, on dit que la fonction du groupe verbal est celle de prédicat :
- Roméo chante. > Dans cette phrase verbale énonciative qui est présentée ici sous sa forme
minimum de deux mots, on trouve "Roméo" qui est le groupe nominal faisant fonction de sujet,
et "chante" qui est le groupe verbal appelé aussi prédicat.
- Roméo envoie un colis à sa fiancée. > Roméo est le groupe nominal qui fait fonction de sujet
et le groupe verbal (envoie un colis à sa fiancée) qui s'appelle le prédicat.
* Une phrase est dite finie, lorsqu'elle est comprise entre une majuscule de départ et un point
final.
* Une phrase simple comporte une seule proposition avec son verbe où le locuteur ou l'auteur
donne une information :
- La voiture arrive lentement.
* La phrase énonciative est la phrase type, qui comprend au minimum deux mots où le
locuteur ou encore l'auteur donne une information :
- Roméo chante - Je me promène.
* La phrase injonctive sert pour exprimer un ordre ou une demande à un être ou un animal :
- Fuyez loin de moi - Médor va coucher.
* La phrase averbale (phrase non verbale), en règle générale, ne contient pas de verbe
principal :
- Bienheureux les pauvres en esprit.
Préfixes = dé, dis, pré, re, sur... particules qui se placent devant un mot pour en modifier le
sens et ainsi former de nouveaux mots :
- Défaire, refaire, prévenir.
Suffixes = ade, age, ail, on, ure... qui s'ajoutent après le mot pour en modifier le sens et ainsi
former de nouveaux mots :
- Herbage, portail, forgeron.
Quelques définitions
Paragraphe §
C'est l'ensemble des mots qui servent à exprimer une pensée et qui se trouve composé d'une
suite de phrases plus ou moins longues. Pour le langage, il s'agit d'une partie de discours qui
forme un énoncé. Il est symbolisé par §
Cette portion de texte, le paragraphe et son (ses) sous-titre(s) sont normalement précédés d'un
alinéa, comme il est fait dans ces trois paragraphes. Mais à l'usage cette règle n'est pas
obligatoire surtout en informatique compte tenu des possibilités limitées de certains logiciels
pour le réaliser. En place on rencontre un interligne. (Interligne : nom masculin).
Alinéa
L'alinéa (nom masculin) est une subdivision du paragraphe qui est symbolisé par un retrait de sa
première ligne, qui en règle générale il ne génère pas un interligne. Toutefois étant donné les
possibilités limitées de certains logiciels, l'alinéa est généralement remplacé par un interligne.
Abréviations
Les abréviations, fort utiles en langage courant (mais dont la prolifération rend parfois les textes
difficilement compréhensibles), sont suivies d'un point sauf si la dernière lettre de l'abréviation
correspond à la dernière lettre du mot : - Madame = Mme - Monsieur = M. (attention,
l'abréviation de Monsieur est M. et non Mr.) - féminin = fém - numéro = no ). Voir pages 158 et
159.
retour grammaire
retour liens grammaire
hippique
histoire
homme
horodateur
huissier
hypoténuse
...
houille
hooligan
hurlement
husky
* g - Registre
* h - Homonymes
Le langage sert à communiquer, soit verbalement à l'aide de sons, soit par écrit à l'aide de
signes.
La Grammaire : Nom qui recouvre plusieurs définitions, retenons celle-ci : Elle désigne le
livre ou le document où se trouvent consignées consignées les règles du langage permettant de
s'exprimer et d'écrire correctement. Pour y parvenir on fait appel à l'ensemble des disciplines
qui traitent des éléments constitutifs de la langue (noms, verbes, adjectifs...) et du
fonctionnement de l'ensemble.
L'Orthographe est la manière d'écrire correctement les mots, à partir de règles définies.
La Linguistique (qui concerne la langue) est la science qui étudie le langage et les langues. Elle
comprend quatre branches principales :
* 1- La Phonétique est la partie de la grammaire qui traite de l'étude des éléments constituant
les sons du langage humain, indépendamment de leur fonction.
* 3- La Morphologie traite de l'étude des éléments variables des mots. (Désinences des
verbes, le genre des mots...)
* 4 La Syntaxe traite de la construction grammaticale, de l'emploi, de la relation et de l'accord
des mots dans la phrase.
La Sémantique est l'étude scientifique du sens des mots et de leurs combinaisons. Un même
mot, suivant son contexte dans la phrase, change de sens. Ces divers sens forment alors un
"champ sémantique" et chaque mot est référencé dans le dictionnaire :
Alphabet
Pour passer de la forme orale à la forme écrite, on s'appuie sur des caractères qui correspondent
théoriquement aux sons. Le résultat de cette translation forme en français l'alphabet dit latin,
selon un ordre conventionnel.
Réunion des vingt-six lettres de notre langue, l'alphabet se compose de vingt consonnes et six
voyelles : a, e, i, o, u, y.
Majuscules : A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
Minuscules : a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z
Voyelles : a e i o u y
- Les ligatures "œ, æ" - "Œ, Æ" sont formées des voyelles "a, e, o".
- les définitions de base avec pour chaque caractère sa "police", sa dimension appelée le "corps"
défini par un chiffre et une valeur : corps 12 pt. On utilise des caractères "romains" (caractères
droits ordinaires) et des caractères "italiques" (penchés à droite et qui ne s'emploient pas pour
les majuscules), avec des caractères "maigres" (caractères fins habituels) et des caractères
"gras" (épais), et aussi des caractères "minuscules" ou des caractères "majuscules".
Voyelles
- On peut rencontrer plusieurs voyelles groupées : ai, au, ei, eu, œ, ou ...
Le "e" muet ?
Consonnes
Les consonnes représentent plutôt des bruits que des sons précis (lorsqu'elles ne sont pas
accompagnées de voyelles).
-h:
Consonne muette quand on ne l'entend pas dans la prononciation du mot : l'homme.
Consonne aspirée lorsqu'elle fait prononcer la voyelle suivante avec une légère aspiration : la
haine.
- s : Consonne placée entre deux voyelles qui a très souvent le son de la lettre "z" : rose, bise,
ruse.
- w : Consonne qui se rencontre surtout dans les mots venant de l'anglais ou de l'allemand, se
prononce "ou" :
- Washington, White, Wagner, Wagram.
La diphtongue
C'est la réunion de deux voyelles réunies en une seule syllabe, qui forment un son unique, dans
une seule émission de voix :
- Violon = vio-lon. Pied = pi-ed. Autant = au-tant. (Prononcé tan).
Syllabes
La syllabe est la partie d'un mot prononcé d'une seule émission de voix :
- Train, che-min, cha-cal, che-ve-lu-re, ca-val-ca-de.
Monosyllabe = une syllabe : vin, pain.
Dissyllabe = deux syllabes : mo-to, a-vion, ti-gre.
Polysyllabe = plusieurs syllabes : es-pla-na-de, ma-te-las.
Registre
- Registre soutenu ou soigné : il est surtout utilisé dans la langue écrite : récits littéraires,
discours, cours magistraux...
Homonymes
Homonymes = ce sont des mots de même prononciation qui parfois s'écrivent de la même
façon, mais qui ont des significations différentes.
a) Homophones (du grec homo [même] + phone : même son) = des mots qui ont une même
forme phonique (prononciation) mais une signification différente : maire (d'un village), mère
(de famille), mer (du Nord).
b) Homographes (du grec homo [même] + graphe : même orthographe) = des mots qui ont
une même forme graphique (orthographe) mais avec un sens différent : un cousin (pour
désigner un moustique), un cousin (pour désigner le parent).
Synonymes = mots qui appartiennent à la même classe grammaticale (noms, adjectifs, verbes...)
et qui ont à peu près la même signification : - Larron, filou, voleur.
Antonymes = mots qui appartiennent à la même classe grammaticale (noms, adjectifs, verbes...)
et qui ont un sens opposé : paix, guerre - Joli, vilain - Naître, mourir - Mâle, femelle.
Anagrammes = consiste à transposer des lettres (l'ordre des lettres) d'un mot, pour en former un
nouveau : patrie, pirate et partie.
Vocabulaire : Un locuteur est la personne qui parle, un interlocuteur (auditeur) est la personne
qui écoute et qui éventuellement répond. Un scripteur (auteur) est la personne qui écrit, un
lecteur est la personne qui lit.
En résumé peut dire que :