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NEPAL
Choix méthodologique
L’épidémiologie juridique est habituellement un outil de prévention de crise, élément incontournable d’un système d’alerte.
Pour autant, sa méthodologie tendant à démontrer une logique de crise par l’analyse comparative d’indicateurs peut tout aussi bien être exploitée pour
comprendre une crise, pour en trouver les facteurs déclenchant et ainsi mieux orienter les choix d’actions aidant à la résolution du conflit.
Précisément, en recherchant au sein même d’un Etat dit de Droit toutes les incohérences du système : inadéquations entre sa Constitution, son Droit positif et
ses engagements internationaux en matière de droits de l’homme, inadéquations entre son Droit interne et sa réalité sociale, non-application de ses lois, non-
respect de principes démocratiques, ainsi que tous facteurs aggravants touchant à sa gouvernance tels que corruption, gestion inefficace des ressources,
mauvaise redistribution des richesses, il est possible de comprendre la teneur du terreau d’une crise et d’agir sur ses racines plutôt que sur ses symptômes.
De façon, somme toute, peu académique, l’analyse d’une crise par le biais d’un cadre logique permet d’avoir une lecture simplifiée et éclairante des raisons
du conflit. Ainsi, nous nous bornerons dans cette étude à un travail sous forme de tableau dit « cadre logique » reprenant un maximum de données
suffisamment pertinentes et mises en perspective pour parler d’elles-mêmes. Il n’y aura donc pas de partie rédigée qui aurait pris le risque de paraphraser
l’analyse en tableau.
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Choix d’étude
Le Népal, petite monarchie perchée sur le flan des montagnes himalayennes, a fait longtemps figure de paradis paisible pour les touristes occidentaux.
Pourtant le Népal est un des pays les plus pauvres du monde représentant le 172 ème PIB mondial sur 191 et classé en termes de développement humain 144ème.
Sa culture Hindou associée à un système monarchique a maintenu pendant des siècles le pouvoir aux mains des élites de caste supérieure, les brahmans, sous
la directive de la famille royale.
Une révolution populaire eut lieu en 1990 demandant au Roi de dissoudre le régime Panchayat en place (à parti unique) et d’instituer une démocratie dans le
pays afin que les népalais, dans leur diversité, puissent être représentés au sein du pouvoir et que les richesses du pays puissent être redistribuées entre tous.
Une Constitution, de type britannique, fut alors élaborée et adoptée en 1991. Elle devint le symbole de tous les espoirs. Malheureusement, deux orientations
principales prises dès la genèse du nouveau système minèrent progressivement toutes possibilités d’évolution démocratique et économique du pays. Le
système de castes fut institutionnalisé par le droit constitutionnel, et ce dernier ne reconnaît pas non plus d’égalité culturelle entre les citoyens. Le pouvoir
resta donc aux mains des élites hindoues qui de surcroît ont tôt fait d’orienter leurs choix politiques et leurs pratiques en fonction de leurs intérêts personnels.
Les indicateurs socio-économiques tendant à le démontrer, le peuple se sentit bafoué dans ses espérances et ses droits. Ainsi naquit « le mouvement du
peuple » d’inspiration maoïste devenue, faute de négociations possibles, la « guerre du peuple » dès 1996.
Cette lutte entre la guérilla maoïste et le pouvoir a fait à l’heure actuelle près de 5000 morts. L’Etat d’Urgence a été décrété successivement en novembre
2001 et en Mai 2002, ouvrant la porte à de multiples violations des droits de l’homme des deux parts et à la dissolution de l’Assemblée Nationale. En
Octobre 2002, la reprise du pouvoir exécutif par le Roi lui-même, a ré institué une forme de dictature en renvoyant sine die toutes élections législatives et en
nommant un Premier Ministre régent de l’ancien système Panchayat, pro-monarchique et non-démocratique. Le résultat est l’inverse totale de ce que
revendiquait le Peuple.
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LOGIQUE DU CONFLIT
Indicateurs comparés
Inadéquation
entre le Droit Public International Droit Public Interne Application du Droit Résultats
Droit et la
Société
I/ En Droit - Adhésion à la Charte Constitution Art 26 (15) : La politique Présence d’Organisations Plusieurs rapports d’Ecosoc, du Haut
étrangère du Népal doit être guidée par internationales : AsDB, CCC, CP, ESCAP, Commissariat aux droits de l’homme, du
International des Nations Unies en
les principes de la Charte des Nations FAO, G-77, IBRD, ICAO, ICFTU, ICRM, BIT, de l’UNICEF, de la Banque Mondiale
des relations 1949 : « Nepal is a
Unies. IDA, IFAD, IFC, IFRCS, ILO, IMF, IMO, mettant en garde concernant le respect des
sovereign Independent
interétatiques State ».
Intelsat, Interpol, IOC, ISO, ITU, MONUC, droits de l’homme et des principes
NAM, OPCW, SAARC, UN, UNCTAD, démocratiques et de bonne gouvernance.
Constitution Art 26 (16) : L’Etat doit UNESCO, UNFICYP, UNIDO, UNIFIL,
institutionnaliser la Paix pour le Népal UNMEE, UNMIBH, UNMIK, UNMOP, Rapports d’Amnesty International, de
- Admission ONU (1955) :
par une reconnaissance internationale, UNMOT, UNTAET, UPU, WFTU, WHO, Human Rights Watch : Continuité, après le
FAO (1951); UNESCO (1952); OMS
en promouvant de bonnes relations de WIPO, WMO, WToO, WTrO . régime Panchayat, des violations des droits
(1953)
coopération […] avec tous les autres de l’homme avec aggravation depuis 1996.
pays du monde. Présence du HCR : Assistance à 100 000
réfugiés bouthanais et 20000 tibétains
- Adhésion à la Banque mondiale
en exil.
et au FMI (1961).
Programmes de l’UNICEF, du PNUD, du
- Adhésion à l’ « Economic
BIT, du PAM, de l’UNESCO, l’OMS, Rapport de USAID sur la bonne
Council for Asia and the Far
l’UNIFEM. gouvernance : Pas de transparence, de
East » (1954), au SAARC (1985)
responsabilité, de prévisibilité et de
Programmes financés par USAID, participation.
Europaid.
Dénommé « Rapti factor » : prise de
- Non adhérent de l’OSCE
Aide économique du « Nepal Aid conscience des populations des possibilités
Group » : Asian Development Bank, de développement, région Rapti : berceau
UNDP, World Bank (IBRD), IMF, USA, du mouvement maoïste.
Canada, France, Germany, The United
Kingdoms, Japan, Austria, Australia and
Switzerland. Ne peut être jugé devant la CIJ si
Ne reconnaît pas la compétence de la contestation internationale.
- Non adhérent à la CIJ
Cour
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Indicateurs comparés
Inadéquation
entre le Droit Public International Droit Public Interne Application du Droit Résultats
Droit et la
Société
- Accords bilatéraux : Pays dépendant de ses voisins
Pas d’indices d’implication chinoise dans la
Népal/Chine : 8 accords d’amitié En particulier avec la Chine et l’Inde « guerre du Peuple » maoïste
ou de commerce Camps d’entraînement des maoïstes en
entre 1956 et 1966 Nepal : zone duty free pour l’Inde. Etat tampon entre la Chine et l’Inde Inde en zones tribales.
Népal/Inde : 7 accords entre 1950
et 1971 d’amitié ou de commerce Influence économique et politique
dont 1 d’extradition. Indienne forte. Contrôle diplomatique
permanent(doit informer dans l’heure
l’Inde de toute tractation avec la Chine). Aucune proposition de médiation dans la
Représentation diplomatique 20 Ambassades étrangères au Népal crise pour l’instant.
dans 15 pays : +
14 Consulats étrangers au Népal
Australie 15/01/1960 Non réciprocité diplomatique
Autriche 15/08/1959
Belgique 1963 Rapport de la Commission des droits de
Bhutan 1983 l’homme du département d’Etat américain :
Canada 18/01/1965 Violations concernant le respect de
RP de Chine 1955 l’intégrité des personnes, des libertés
France 20/04/1949 civiques, des droits politiques, des principes
II/ En Droit Inde 13/06/1947 de non-discrimination, des droits des
Japon 28/07/1956 travailleurs.
International
Pakistan 20/03/1960
Humanitaire Pérou 28/01/1978
Espagne 1968 Intensification des affrontements armés à
Suisse 1959 l’instar de la négociation
Ex-URSS
USA Aide militaire (formation + équipement)
III/ En Droit des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne
International
Combats meurtriers
des Droits de
l’Homme - Conventions de Genève CICR présent mais Armée mal
ratifiées en 1964 sans réserves. organisée, mal informée. CANI entre mouvement maoïste et Etat . Actes de barbarie, torture, attentats
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Indicateurs comparés
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Droit et la
Société
Garanties générales de non-
discrimination :
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Indicateurs comparés
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Droit et la
Société
sur l’héritage ou la propriété terrienne.
Droits intangibles :
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Indicateurs comparés
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Droit et la
Société
- Droit à la liberté civique
Oppression sociale
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Indicateurs comparés
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Droit et la
Société
groupes minoritaires et du Parti Désaveu du peuple
Communiste. Mauvaise gouvernance
Constitution discriminatoire non rédigée Mouvement maoïste devenu insurrectionnel
ni approuvée par des représentants élus depuis 1996.
du Peuple
Préambule de la Constitution
monarchique du Népal : « La source de Possibilité donnée au Roi de dissoudre le
l’autorité souveraine du Népal souverain Parlement.
et indépendant est inhérente au Le Roi a dissout le parlement sur
Droit des peuples à disposer de peuple. » recommandation du Premier ministre en
leurs ressources Art 31 : Aucune plainte ne peut être mai 2002 puis a limogé le PM en octobre
déposée auprès d’aucune Court 2002.
concernant un acte du fait du Roi.
Monarchie incontestable Situation humanitaire dramatique pour les
anciens Kamaiya (féodalisés).
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Indicateurs comparés
Inadéquation
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Droit et la
Société
propriété des terres terres, 6% de la population possède
33% des terres.
Art 26 :
(1)L’Etat doit s’assurer d’une politique
d’ascension sociale à travers [….] de Pas de données chiffrées sur le
l’emploi pour des gens de toutes régionschômage Extrême pauvreté
en redistribuant équitablement les 42% de la pop vit avec - 1 $/jour
investissements des ressources 81% agriculteurs Crise économique
- Droit au développement
économiques. 16% services 1/3 du budget pour l’armement
3% ouvriers industriels
Disparités économiques énormes
Code du travail (1992) protégeant « les suivant les régions et les castes. Analphabétisme chronique ayant une
travailleurs » et « les employés » dans incidence sur les droits civiques, politiques
les « établissements »au Népal. Pas de protection pour les structures et économiques.
- Droit à l’Education
employant moins de dix employés.
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Indicateurs comparés
Inadéquation
entre le Droit Public International Droit Public Interne Application du Droit Résultats
Droit et la
Société
Traite des fillettes chez les ethnies
+ minoritaires.
2001 : Convention ILO 182 sur Enrôlement d’enfants soldats par les Etat défaillant dans
le travail des enfants maoïstes. son rôle de protection
sociale.
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Indicateurs comparés
Inadéquation
entre le Droit Public International Droit Public Interne Application du Droit Résultats
Droit et la
Société
À la fin des années 80, la population népalaise a commencé à s’organiser contre le système Panchayat le jugeant responsable des irrégularités sociales, de la
répression politique et de la stagnation économique. Au même moment, le gouvernement indien imposa un embargo commercial à l’encontre du Népal . Le
gouvernement ne sut résoudre la crise, ce qui ne fit qu’augmenter l’opposition du peuple à l’égard de sa politique.
À partir du 18 février 1990, le peuple mena une lutte paisible contre le régime en dépit des tentatives du gouvernement de l’étouffer. En un mois et demi, la
citadelle du système Panchayat s’effondra, et la démocratie fut restaurée.
Ceux qui étaient responsables de la répression sanglante vis à vis des manifestants furent laissés libres. Le gouvernement démocratique n'a pas mis en
application le texte de la Commission Mallik condamnant les anciens du régime.
Au lieu de cela, on permit que les coupables, les anciens Panchas, s’organisent en partis politiques s’alliant avec ceux qui combattirent pour la démocratie.
Au nom de la démocratie, de nombreux actes de violence furent justifiés. Parmi le chaos, le Congrès du Népal forma le gouvernement.
Tous les personnes dénoncées comme criminels par la Commission obtinrent une totale impunité. Ils sont devenus, sur le temps, des décisionnaires du
nouveau système. Par exemple, Kamal Thapa, un des coupables comme indiqué dans le rapport, est devenu ministre dans le régime démocratique. Le Dr.
Md. Mohasin est non seulement devenu ministre, mais également le Président de la Chambre supérieure du parlement de Népal. Lokendra Bahadur Chand, le
coupable principal du massacre du 6 avril 1990, jour de manifestation populaire pour la démocratie, est devenu Premier Ministre du nouveau système, après
avoir dirigé l’ancien. De même, l'ancien Général Inspecteur de la police, Achhyut Krishna Kharel, la personne principale chargée du massacre à Katmandou,
Lalitpur et Bhaktapur, afin de contenir les démonstrations anti-panchayat, fut nommée chef de la Police dans le régime démocratique.
De même, aucun changement ne fut mis en place au sein de la structure bureaucratique. Partout, des reliques du vieux système furent adoptées sous de
nouveaux noms. Les pratiques répressives ne cessèrent pas. Un certain nombre de commissions proposèrent des réformes, mais aucune ne fut mise en
application.
Les gens ne sentirent donc aucun changement notoire dans la direction des affaires politiques et ne reçurent aucune garantie de bonne gouvernance. Ils
furent témoins de pratiques criminelles persistantes au sein de la classe dirigeante, dans un contexte juridique où les hommes politiques bénéficient d’une
totale impunité et où la corruption, morale ( achat du silence, d’appui politique …) et financière (trafic de drogue, d’or, commissions etc..), gangrène l’Etat
tout entier. Le parlement se divisa en deux groupes : le congrès et les communistes. Mais la relation entre eux se développa de façon hostile et violente, aux
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préoccupations très éloignées de celles du peuple. Prenons en exemple, un meeting politique de l’UML le 3 novembre 1994 qui se termina sous les coups de
feu tirés par des membres du parti du Congrès.
Les partis communiste et du congrès avaient assuré au peuple : libertés politiques, développement économique et sécurité sociale, justice accessible et
équitable, bonne gouvernance selon un système politique transparent, qui se baserait sur la volonté et les souhaits du peuple.
Cependant, à la différence de l'espérance populaire, la discrimination a commencé à avoir lieu dès le début du procédé de rédaction de la Constitution. La
partie 4 de la constitution a institutionnalisé la discrimination religieuse quand elle a énoncé l'hindouisme comme religion d'Etat. Les demandes des
personnes issues de minorités linguistiques, religieuses et ethniques n'ont pas été écoutées.
Le vieux fatalisme et la culture sacerdotale soutenus par le cadre Hindou de la division de travail ont continué à être l'outil du gouvernement. Le peuple,
dans sa grande majorité, continua à être oppressé et exploité par les propriétaires terriens et les élites locales. Les principales victimes de ce système de
castes constitutionnel, et unique au monde en tant que tel, sont les enfants, les femmes et les personnes appartenant à des minorités ethniques. Les données
sociologiques les concernant, et leurs conséquences économiques, sont dramatiques. La pauvreté globale augmente de près de 3 pour cent tous les ans. En
1998, autour 9 millions de Népalais, soit 45 pour cent de la population, ont été estimés pauvres, une augmentation de presque 9 pour cent par rapport au
niveau de 1997. Les incidences de la pauvreté changent de manière significative selon les régions. Elle est la plus haute dans les collines où vivent les
peuples minoritaires et dans la région la plus occidentale du pays éloignée du pouvoir central et de tout processus de développement.
La Justice au Népal étant sous la protection du Roi, lui-même garant de la Constitution et au dessus de l’Etat, dernièrement auto-proclamé responsable de
l’exécutif, le peuple ne peut vouer une totale confiance ni en ses représentants, ni en ses juges et des pratiques judiciaires telles que délais d’attente trop
longs, détention arbitraire, exécutions sommaires, disparitions en détention prouvent que le système judiciaire ne respecte pas le minimum des droits
humains. En résumé, nous pouvons affirmer qu’au Népal règne un non-respect de la séparation des pouvoirs et des garanties de bonne justice.
La discrimination sociale et économique s’accompagne de fait d’une discrimination politique. La caste des brahmans dirige le pays, les femmes et les
populations minoritaires ne sont peu ou pas représentées au Parlement. Pour que le Népal puisse être reconnu comme démocratique, il lui faudrait garantir
une véritable représentation et participation des personnes.
Après la restauration de la démocratie, une société civile a émergée. Elle a joué un rôle déterminant en instruisant les personnes sur leurs droits et leurs
devoirs, sur les responsabilités du gouvernement vis à vis du peuple, sur les conséquences de l'exploitation des plus faibles, sur les avantages du pluralisme
politique. De même, les O.N.G. de développement ont encouragé la participation des personnes en pilotant les projets qui visent à la protection de
l'environnement, de la santé, de l’économie rurale contribuant ainsi à la lutte contre la pauvreté. Ces projets ont également aidé à comprendre la dynamique
de la pauvreté, à prendre conscience de phénomènes tels que conception fataliste, interdépendance, valeur du travail, solidarité communautaire. Les gens sont
mieux au courant de la loi, de la Constitution et de ses contradictions quant à ses principes et ses pratiques.
La « Guerre du peuple » maoïste s’inscrit dans un contexte à la fois de crise politique, économique, sociologique mais aussi du fait d’une prise de
conscience du peuple des facteurs de cette crise. Toutes négociations ont été rompues, l’Etat ne sachant comment négocier face aux vraies revendications du
peuple à savoir abolir la primauté du Roi et de la religion sur le Droit et donc en assumer ses conséquences, à savoir la remise en question totale de
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pratiques culturelles ancestrales. Pourtant des premiers pas pourraient être entrepris concernant l’indépendance de la Justice et le respect des principes
démocratiques et de bonne gouvernance. Lutter contre les violations des droits intangibles de l’homme, contre la corruption et pour un meilleur accès aux
droits économiques et sociaux comme la propriété, la santé et l’éducation apporterait déjà des possibilités de développement réelles au peuple népalais. Mais
aucun Etat à l’heure actuelle n’a proposé sa médiation, mis à part l’Inde et la Chine qui ne peuvent être considérés comme parties neutres au conflit. Il serait
pourtant temps d’agir, la situation ne faisant que se durcir laissant place à l’autoritarisme et à la violence d’Etat.
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