2. Communications présentées
La première séance a été présidée par Juan-Luis Klein (directeur du CRISES). Dans son mot
de bienvenue, Juan-Luis Klein a eu une pensée particulière pour Emmanuel Eveno
(professeur de géographie à l’Université de Toulouse Le Mirail, chercheur au LISST-Cieu et
principale cheville ouvrière de cette rencontre) et Ibrahima Sylla (Docteur en Géographie,
chercheur associé au LISST-CIEU), qui n’ont pas pu effectuer le déplacement pour des raisons
majeures.
Cet outil de diagnostic renforce les capacités des collectivités locales en matière
d’anticipation de stratégies d’action préventives contre la maltraitance des enfants.
En termes de résultats, le projet est passé par 3 grandes phases triennales depuis 2000 :
l’identification des besoins auprès des communautés et des partenaires locaux, l’inventaire
et la validation des facteurs de risque et de protection, la conceptualisation des
fonctionnalités SIG. Aujourd’hui, le SIG est dans sa phase ultime d’implantation dans
l’ensemble des régions du Québec et du Canada. Sa vulgarisation au grand public se fait via
une plateforme intranet à usage limité donnant un accès par niveau aux différentes bases de
données.
Il s’agit bien là d’un projet-modèle s’inscrivant dans une véritable démarche participative
offrant les avantages d’une rentabilité des coûts (caractère multi-partenarial du projet),
d’une performance conceptuelle et technique, ainsi que d’une souplesse et flexibilité
d’usage.
Exemple de carte des Enfants de 17 ans et moins signalés pour abus physique ou négligence au sein
de la province de Québec, 1998-2000.
Les travaux de la matinée se sont clôturés sur une expérience d’éducation populaire à
travers les TIC dans le Sud-Ouest de Montréal. Nicole Gladu (Regroupement économique et
social du Sud-Ouest - RESO), Malika Alouache (Carrefour d’éducation populaire de Pointe-
Saint-Charles) et Monique Chartrand
(Directrice générale de Communautique) ont
ainsi rapporté des témoignages d’acteurs de
terrain. Leurs communications respectives
présentent les résultats de quelques projets
pilotes que leurs différentes structures ont
menées de façon conjointe ou
complémentaire, en matière d’e-inclusion des
citoyens handicapés (Intech Québec), de
formation des jeunes et de leurs parents aux
TIC (Parents branchés) ou encore de
développement d’une plateforme d’internet
citoyen.
Après un bon « dîner » canadien, gracieusement offert par l’équipe du CRISES à 13h, les
travaux de l’après-midi ont commencé avec la communication de René Briochi (Visiting
Scholar, HEC Montréal). Sur la base d’une
courte projection documentaire, René Briochi
a embarqué l’assistance dans une exploration
de la forêt amazonienne, qui débouche sur
une démonstration de la manière dont les TIC
favorisent le développement de modèles
efficaces d’apprentissage et d’enseignement à
distance, permettant une diffusion du savoir
vers les zones rurales enclavées du Brésil.
http://www.youtube.com/watch?v=9QEqEDjNQMQ
Les deux dernières interventions de la journée ont été très complémentaires. Dans un
premier temps, Ping Huang propose une épistémologie de la solidarité numérique, de la
réflexion théorique à la recherche empirique avec une illustration des politiques d’e-
inclusion de la ville de Montréal. Destiny Tchéhouali, apporte quant à lui un éclairage sur les
facteurs de cohésion sociale qui sous-tendent les projets de solidarité numérique menés
dans le cadre de la coopération décentralisée entre des villes française et des villes
africaines. Ces présentations ont fait une large place à un débat de fond, modéré par le
professeur Gaëtan Tremblay (GRICIS, UQAM). De la vertueuse genèse du don volontaire que
devrait incarner le concept de solidarité numérique jusqu’ à sa vulgarisation actuelle et sa
récupération par certaines institutions onusiennes, les critiques ont été faites sur la vision
« top down » ainsi que les logiques perverses de marchandisation qui se cachent derrière la
rhétorique du retard et du rattrapage d’urgence (leapfrogging, be up-to-date). Un nouveau
procès du déterminisme technique est fait, appelant cette fois-ci à la barre les réseaux
électroniques, facteurs d’exclusion sociale. Ceci laisse en suspens la question de savoir
comment réintégrer la société qui nous exclue, une fois qu’on est pris au piège des fractures
et de la dépendance au réseau. Les acteurs de l’économie sociale et solidaire devraient
pouvoir jouer un rôle dans cette quête de cohésion au cœur de l’hétérogénéité et des fortes
disparités caractéristiques des sociétés numériques.
3. En marge des travaux…
Les TIC
L’avenir se joue au • Une facilité d’accès aux marchés nord-américains et
mondiaux. En vertu de l’Accord de libre-échange nord-américain,
www.ic.gc.ca/TIC
de vie le plus sécuritaire. Son cadre enchanteur, la richesse de sa
d’une solide réputation mondiale. vie culturelle et son régime universel de soins de santé concourent
à une qualité de vie inégalée.
Les Canadiens sont des partenaires formidables
• Le Canada est le meilleur pays du G7 où mener des affaires, et Tirez parti des forces de la technologie canadienne
la plupart des multinationales les plus renommées du monde Le sans-fil : relier le monde
investissent dans le savoir-faire canadien en TIC. • Le Canada est au premier plan de l’innovation dans le domaine
• IBM, Ericsson, Electronic Arts, Ubisoft, SAP, EDS, des technologies et des applications du sans-fil. Les entreprises
Microsoft, Motorola, Nokia, Intuit, Convergys et bien canadiennes sont au nombre des chefs de file mondiaux des
d’autres grandes sociétés sont établies au Canada ou travaillent technologies WiFi et WiMAX, des réseaux maillés sans fil, de
de près avec leurs partenaires canadiens, dans le cadre d’in- l’ultralarge bande, de l’identification par radiofréquence (RFID) et
vestissements directs, de partenariats, d’alliances stratégiques, de de la radio réalisée par logiciel.
coentreprises, d’accords de sous-traitance ou d’activités de • Le quart des entreprises nord-américaines du secteur du sans-
collaboration en recherche-développement (R-D). fil affichant la plus forte croissance sont établies au Canada
(palmarès « Technology Fast 50 » de Deloitte).
• Les entreprises canadiennes de services informatiques telles que les entreprises et les universités dans le domaine des systèmes
CGI, Matrikon et xwave permettent à leurs clients de se concen- intelligents et de la robotique. (www.precarn.ca)
trer sur leurs activités principales et d’accroître leur compétitivité.
Des possibilités illimitées de recherche concertée
Technologies de cybersanté : • Centre canadien de fabrication de dispositifs photoniques
l’innovation au service de meilleurs soins de santé (ccfdp.cnrc.gc.ca)
• Les technologies de pointe canadiennes de cybersanté fournissent
• Institut national de nanotechnologie (innt.cnrc.gc.ca)
les outils et les techniques permettant d’offrir des services de soins
de santé de la meilleure qualité et d’en maîtriser les coûts. • Réseaux de centres d’excellence (www.rce.gc.ca)
Aussi bien en matière d’appareils cliniques et de systèmes de • Network for Emerging Wireless Technologies
gestion des ressources des hôpitaux et des cabinets de médecins (www.newt.trlabs.ca, en anglais seulement)
que dans les domaines des soins à long terme et intensifs, de la
télémédecine et des soins à domicile et communautaires, les • Telecom Applications Research Alliance (www.tara.ca,
entreprises canadiennes offrent des solutions qui ont fait leurs en anglais seulement)
preuves. Des entreprises telles que Emergis (une entreprise de • TRLabs (www.trlabs.ca, en anglais seulement)
Venez au Canada découvrir les atouts des TIC!