Cet ouvrage est un commentaire, écrit par le médecin et philosophe italien Giovanni Bernardino Longo (1528–1599) et publié à Naples en 1551, sur le prologue du commentaire d'Ibn Rushd sur Analytica posterior (Analytiques postérieurs) d'Aristote. Muhammad ibn Ahmed ibn Rushd (1126–1198), connu en Occident sous le nom latinisé Averroès, fut un intellectuel emblématique du monde islamique. Bien qu'il écrivît abondamment sur les sciences religieuses, les sciences naturelles, la médecine et la philosophie, il doit surtout sa réputation en Occident à ses commentaires sur Aristote. Issu d'une famille andalouse notable, il servit comme qāḍī (juge) à Séville en 1169. C'est à cette époque qu'il entreprit le premier de ses nombreux commentaires sur Aristote, probablement sur ordre de son mécène, le souverain almohade Abū Ya‘qūb Yūsuf (règne : 1163–1184), qui s'était plaint de l'obscurité des textes aristotéliciens. Seules quelques-unes des compositions d'Ibn Rushd survécurent dans leur langue d'origine, l'arabe. Bon nombre de ses ouvrages encore existants aujourd'hui sont des traductions grecques ou latines, témoignant de l'importance d'Ibn Rushd dans le développement de la philosophie occidentale au Moyen Âge. Les commentaires d'Ibn Rushd sur Aristote incluent des versions courtes, mi-longues et longues. Il acheva les versions courtes et mi-longues dans les années 1169–1178, avant de se consacrer aux longs commentaires, qui sont souvent considérés comme ses œuvres les plus abouties
Original Title
Une explication claire de l'introduction du commentaire d'Averroès sur « Analytica posterior » d'Aristote.pdf
Cet ouvrage est un commentaire, écrit par le médecin et philosophe italien Giovanni Bernardino Longo (1528–1599) et publié à Naples en 1551, sur le prologue du commentaire d'Ibn Rushd sur Analytica posterior (Analytiques postérieurs) d'Aristote. Muhammad ibn Ahmed ibn Rushd (1126–1198), connu en Occident sous le nom latinisé Averroès, fut un intellectuel emblématique du monde islamique. Bien qu'il écrivît abondamment sur les sciences religieuses, les sciences naturelles, la médecine et la philosophie, il doit surtout sa réputation en Occident à ses commentaires sur Aristote. Issu d'une famille andalouse notable, il servit comme qāḍī (juge) à Séville en 1169. C'est à cette époque qu'il entreprit le premier de ses nombreux commentaires sur Aristote, probablement sur ordre de son mécène, le souverain almohade Abū Ya‘qūb Yūsuf (règne : 1163–1184), qui s'était plaint de l'obscurité des textes aristotéliciens. Seules quelques-unes des compositions d'Ibn Rushd survécurent dans leur langue d'origine, l'arabe. Bon nombre de ses ouvrages encore existants aujourd'hui sont des traductions grecques ou latines, témoignant de l'importance d'Ibn Rushd dans le développement de la philosophie occidentale au Moyen Âge. Les commentaires d'Ibn Rushd sur Aristote incluent des versions courtes, mi-longues et longues. Il acheva les versions courtes et mi-longues dans les années 1169–1178, avant de se consacrer aux longs commentaires, qui sont souvent considérés comme ses œuvres les plus abouties
Cet ouvrage est un commentaire, écrit par le médecin et philosophe italien Giovanni Bernardino Longo (1528–1599) et publié à Naples en 1551, sur le prologue du commentaire d'Ibn Rushd sur Analytica posterior (Analytiques postérieurs) d'Aristote. Muhammad ibn Ahmed ibn Rushd (1126–1198), connu en Occident sous le nom latinisé Averroès, fut un intellectuel emblématique du monde islamique. Bien qu'il écrivît abondamment sur les sciences religieuses, les sciences naturelles, la médecine et la philosophie, il doit surtout sa réputation en Occident à ses commentaires sur Aristote. Issu d'une famille andalouse notable, il servit comme qāḍī (juge) à Séville en 1169. C'est à cette époque qu'il entreprit le premier de ses nombreux commentaires sur Aristote, probablement sur ordre de son mécène, le souverain almohade Abū Ya‘qūb Yūsuf (règne : 1163–1184), qui s'était plaint de l'obscurité des textes aristotéliciens. Seules quelques-unes des compositions d'Ibn Rushd survécurent dans leur langue d'origine, l'arabe. Bon nombre de ses ouvrages encore existants aujourd'hui sont des traductions grecques ou latines, témoignant de l'importance d'Ibn Rushd dans le développement de la philosophie occidentale au Moyen Âge. Les commentaires d'Ibn Rushd sur Aristote incluent des versions courtes, mi-longues et longues. Il acheva les versions courtes et mi-longues dans les années 1169–1178, avant de se consacrer aux longs commentaires, qui sont souvent considérés comme ses œuvres les plus abouties