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RAPPORTD’
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ONSURLEPRE-RAPPORT DE LA COMMISSION LEGER
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étapesur la phase préparatoire du procès
pénal le 6 mars 2009.
Il précise, dans son introduction, que le champ de réflexion demandé par Madame le Garde des Sceaux paraît
très vaste, voire trop vaste.
Certaines dispositions du Code de Procédure Pénale sont devenues incohérentes et illisibles, notamment en ce
qui
concer
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ins
truc
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Le comité rappelle enfin la transversalité du droit pénal dans notre société ainsi que son caractère transfrontalier
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l
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quesdél
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ctueuses.
Il précise que sa réflexion non seulement technique, prendra en compte aussi les enjeux au regard des exigences
de la vie en société et de la qualité du « pacte social ».
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e: le Procureur de la République
2. Une autorité de poursuites : le Procureur de la République
3. Quelc
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des poursuites un système de légalité des poursuites,
b) Une réflexion a ensuite été conduite concernant le statut de la police judiciaire.
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atutdesmagistrats du Parquet.
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1. Un juge compétent pour décider des mesures attentatoires aux libertés individuelles,
2. Unj
ugecont
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’
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Cinquième proposition : Renforcer le respect des droits et libertés individuelles dans la phase préparatoire au
procès pénal.
1. La garde à vue
a) L’
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dé à vue,
b) La restriction des cas de placement en garde à vue,
c) Lacr
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s.
2. La détention provisoire
a) Une modification des critères de la détention provisoire,
b) Des délais butoirs fortement réduits,
c) Des garanties renforcées quant au placement et au maintien en détention provisoire,
d) Un renforcement des droits du détenu provisoire quant aux conditions juridiques de sa
détention.
3. Lemandatd’
amener
1. L’
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2. Unification des différents régimes de garde à vue,
-4-
Conclusion :
Il apparaît, à la lecture de ce plan que ce pré-rapport constitue la première partie de la réflexion du comité qui a
réparti sa réflexion en trois phases correspondant aux phases du procès pénal, à savoir :
Phasepr
épar
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Phase décisoire,
Phase exécutoire,
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èrede procédure pénale, et
constaté que les textes applicables étaient souvent confus et enchevêtrés, le comité a établi 7 propositions qui,
selon lui, tendent à « stabiliser » durablement le droit.
Ces7pr
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reducode
de procédure pénale qui résulte de la loi du 15 juin 2008, ainsi que sur les volontés suivantes affirmées :
1°) accr
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afonct
iondecont
rôl
edubondér
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’
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eàl
’
occasi
ondes
conflits qui surgissent entre les acteurs du procès pénal,
2°) renforcer les droits de la défense des personnes mises en cause et des victimes,
3°) soul
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gnerquet
outact
ed’
enquêt
eetd’
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nvest
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i
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esmagi
str
atsetparl
apolice judiciaire doit être
à charge et à décharge,
Il convient de noter, à ce stade du commentaire, que le comité, contrairement à ce que nous pensions, a été
extrêmement partagé (référence aux opinions minoritaires et majoritaires)
-6-
Première proposition :Tr
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Enquêt
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Libertés, investi exclusivement de fonctions juridictionnelles.
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La majorité du comité considère que cette diversité de fonctions crée une confusion à laquelle la co-saisine ne
permet pas de répondre.
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du juge, souvent pour obtenir des mesures privatives de droit, ajoute peu au travail de la police judiciaire.
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collégialité en 2010.
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1.
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e: le Procureur de la République.
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onfusion déjà dénoncée dans
le rapport de Madame Delmas-Marty.
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services de police judiciaire.
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aseul
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est
ati
on ayant
lieu devant la juridiction du jugement.
Les victimes conserveraient la possibilité de contester la décision de classement sans suite du Parquet par
sai
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enquêt
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4. Quel
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Le comité a souhaité que soit inscrit ans les textes que le Parquet mène les investigations « à charge et à
décharge ».
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légalité des poursuites.
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La réflexion a été ensuite menée sur le statut de la police judiciaire afin de savoir si cette police devait être
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e.
Le comité a rejeté cette hypothèse, considérant que le maintien des services de police et de gendarmerie sous
une double autorité, constituait une garantie démocratique ainsi que la faculté de recours à des OPJ civils ou à
des OPJ militaires.
-8-
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que le Ministère Public, seul directeur de la Police Judiciaire, devait être mieux associé à la définition des
objectifs et des moyens en ce qui concerne les enquêtes.
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La majorité du comité a souhaité maintenir le statut actuel du magistrat et du Parquet, estimant que le pouvoir
exécutif devait pouvoir définir sa politique pénale.
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- le renforcement significatif des droits de la défense,
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Troisième proposition : I
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de pouvoir importants.
1. Un juge compétent pour décider des mesures attentatoires aux libertés individuelles
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tésur la distinction flagrance et préliminaire.
Le comité a consi
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aussi pour éviter que des mesures coercitives soient prises en cas de flagrance.
Il est proposé que les actes intrusifs (écoutes téléphoniques, sonorisation ou perquisitions) et les actes coercitifs
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compétence du JEL sur saisine du Parquet, le JEL effectuant un contrôle de proportionnalité.
2. Un juge cont
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’
enquêt
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Le comité propose, afin que le principe du contradictoire soit renforcé, que les parties puissent demander des
actes au JEL.
Il devra enjoindre le Parquet de les accomplir, et pourra autoriser la publicité des débats et ce, af
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Enquêt
eetdesLi
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téset elle sera compétente pour la
contestation de la légalité des actes réalisés par le Parquet ou la Police Judiciaire.
-10-
Si la phase préparatoire est régie par une enquête unique, le comité propose deux régimes de droits distincts, et
ce dans un souci de maintenir le TTR (traitement en temps réel).
Le premier régime, un régime simple similaire au régime actuel applicable à toute personne mise en cause dans
une enquête préliminaire ou de flagrance.
1/t
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sonnesent
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enquêt
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ventêt
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méesdes faits justifiant leur audition,
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mer
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orcésontl
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s:
« - demande de bénéfice de ce régime renforcé par le mis en cause, si refus du Parquet saisine du JEL,
- ouverture du régime renforcé pour toute personne mise en cause pour des faits criminels ou f
aisantl
’
obj
etd’
une
mesure restrictive de liberté. »
La notification des faits en matière délictuelle pourra être faite par un OPJ.
Le comité a proposé comme principe cardinal « la possibilité pour toute victime de déclencher une enquête
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civile, à savoir :
Les victimes pourront enfin contester en matière criminelle, la décision de classement sans suite.
Lec
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téest
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euràl
’
enquêt
e,pour
ra«statuer de manière sereine quant aux demandes
des parties ».
-12-
Cinquième proposition : Renforcer le respect des droits et libertés individuelles dans
la phase préparatoire au procès pénal.
1. La garde à vue
Le comité a constaté une augmentation des gardes à vue et considéré que la garde à vue actuelle offrait une
place trop réduite aux droits de la défense.
Ils ont considéré et convenu de réformer les gardes à vue selon trois lignes directrices :
1) L’
augment
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ondesdr
oit
sdugar
déàvue,
3) Cr
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iond’
unemesur
ecoer
cit
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unedurée plus limitée que la garde à vue.
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lui confier un véritable rôle.
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agar
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iinst
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’
acc
ès au dossier durant la garde à vue, sur les problèmes matériels qui en
résulteraient.
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verbaux des auditions de son client,
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quatrième heure.
En ce qui concerne les régimes dérogatoires (trafic de stupéfiants et terrorisme) ils sont maintenus, l
’
avoc
at
intervenant en matière de trafic de stupéfiants non à la soixante-douzième heure, mais à la quarante-huitième
heure.
-13-
Lec
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oposequ’
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lsoi
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sément rappelé dans la loi « que la garde à vue est une mesure coercitive et
qu’
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unedurée
plus limitée que la garde à vue.
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isonnementest
inférieure à 5 ans puisse être placée, si la contrainte est nécessaire, en « retenue judiciaire » d’
unedur
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Cet
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du mis en cause.
Transformation de la retenuej
udi
ci
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deàvue,s
’i
lapparaît que des investigations plus importantes sont
à réaliser.
2. La détention provisoire
Lec
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ent
uerl
emouvementr
enf
orçantle caractère exceptionnel de la détention
provisoire, et ce afin de promouvoir la « culture » de la liberté dans la phase préparatoire du procès pénal.
Quatre voies ont été explorées :
- critères de détention,
- délais,
- conditions de placement,
- maintien en détention et régime pénitentiaire du détenu.
Unedi
scuss
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esti
nst
aur
éeaus
einducomi
tésur la nécessité de placer en détention si la peine encourue est
supérieure ou égale à 3 ans.
D’
autres ont fait référence à une peine encourue inférieure à 5 ans.
-14-
Unemaj
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éducomi
t
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t
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art
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e144c
ell
es-ci
étant satisfaisantes.
Le comité a constaté que le droit actuel quant aux durées de détention provisoire était complexe et difficilement
lisible et incompréhensible pour les justiciables.
Il propose donc une forte simplification sur les durées de détention provisoire :
o 6 mois si la peine encourue est supérieure ou égale à 3 ans et inférieure ou égale à 5 ans
d’
empr
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,
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antmembre de cette collégialité.
La collégialité sera ordonnée sur demande des parties, le JEL reste compétent.
Encequi
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actuelle de débat contradictoire pourl
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sequ’
àtoutmomentdel
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océdur
e,l
e
JEL pourra statuer sur une demande de mise en liberté.
I
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ner
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étudedesaut
resdét
enus.
Les victimes seront informées de toute décision de placement en détention provisoire et de mise en liberté.
Compte tenu de ces nouvelles règles, les « référé liberté » et « référé détention » sont supprimés.
- Renforcement des droits du détenu provisoire quant aux conditions juridiques de sa détention.
-15-
Le Parquet sera compétent sur les demandes de permis de visite, autorisations de communiquer ou de sortie.
Lesdemandesser
ontencadr
éesdansdesdél
aisaf
i
nd’
évi
terdesabus.
Le Procureur devra statuer dans un délai de 5 jours sur une demande de permis de visite, faute de quoi il saisira
le JEL de la même manière ;i
lestpr
évu,auboutd’
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ecadr
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unan.
Enfin, la demande de sortie exceptionnelle sous escorte est encadrée elle aussi dans un délai de 48 heures.
4. Lemandatd’
amener
Lec
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.
-16-
Sixième proposition : Simplifier et harmoniser la procédure préparatoire au procès
pénal.
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tmi
sfi
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a
multiplicité des règles en matière de comparution de délais (jours, jours ouvrables ou jours francs).
2. L’
uni
f
icat
iondesdi
ff
érent
srégi
mesdegar
deàvue:
Le comité souhaite que la garde à vue soit traitée dans un chapitre spécifique du code de procédure pénale,
évitant ainsi les recours aux multiples textes.
I
lpr
opos
ed’
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srégi
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deàvueendi
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inst
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’
égar
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ent à la procédure.
Enf
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nter
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tion.
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-18-
Conclusion :
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sibi
l
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radi
ctoi
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L’
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i
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i
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l
eun«habeas corpus à la française ».
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i
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edel
apr
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efr
ançai
se
ni accusatoire ni inquisitoire, mais contradictoire.
Lami
seenpl
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sat
ionspour
rai
têt
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i
vesel
onl
ecomi
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apr
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ans.
********************
Réflexions
Cer
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épar
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l
edesques
tionsaux
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l
esi
lconvi
endr
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que les barreaux répondent ou fassent des propositions.
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i
nd’
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opos
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fi
sant
espourl
’
équi
libre des droits ou si le maintien du statut actuel du parquet ne renforce pas le
déséquilibre.
Deuxième question : la t
ransf
ormat
ionduJ
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i
nst
ruct
i
onenJELvaent
raî
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essurle
personnel, notamment du greffe et sur le nombre de magistrats du parquet.
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iendr
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i
nter
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url
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mission.
Troisième question : les propositions faites dans le cadre de la garde à vue sont-elles suffisantes notamment en
cequi
concer
nel
apr
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’
avocatets
url
’
accèsaudos
sier?
Lacr
éat
i
ond’
une retenue judiciaire.
-19-
Onpeuts’
i
nter
rogersurl
emaintien de trois régimes de garde à vue,surl
’
absencepourcer
tai
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nfr
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apr
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’
avoc
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e début de la garde à vue.
Pouvons-nousnoussat
i
sfai
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Qui
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indemnisation. De cette mesure ?
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charge.
Cinquième question :
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ddel
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vrancedesAFM,
qui
ddel
’
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essanssai
si
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Jean-François MORTELETTE
Président de la Commission Li
ber
téetDr
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sdel
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Homme-pénal