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Les entreprises développent leur activité à l’intérieur d’un espace économique fortement
marqué par une réglementation étatique et communautaire.
I Le principe
Ce principe a été affirmé en 1789 dans la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen.
En 1791, la loi Le Chapelier supprime les corporations qui étaient des groupes de métiers qui
bénéficiaient d’un privilège exclusif pour exercer leur activité.
- Certaines personnes qui sont protégées par la loi (les mineurs et les majeurs
incapables), certaines personnes qui ont été déchues de leurs droits en raison de
condamnation pénale, certaines personnes visées par des incompatibilités (interdiction
pour un fonctionnaire d’être commerçant)
- Certaines activité : le but étant de protéger certaines personnes, de se réserver un
monopole pour l’Etat (interdiction de vente d’armes, réglementation pour le tabac…)
Si ces opérations sont financièrement couteuses, elles conduisent à réduite la concurrence sur
le même marché sans les interdire.
Ces concentrations sont soumises à un dispositif d’autorisation et/ou de contrôle.
Le projet de concentration doit être notifié au Ministre de l’Economie et des Finances qui va
recherché les conséquences bonnes ou mauvaises qui peuvent entrainer la concentration.
Cette ordonnance interdit toute concertation dés lors qu’il y a atteinte au libre jeu de la
concurrence.
L’entente suppose une concertation entre 2 ou plusieurs entreprises, ayant pour effet de
fausser le jeu concurrentiel sur le marché par :
- Une entrave à la libre fixation des prix en favorisant artificiellement leur hausse ou
leur baisse (téléphonie mobile)
- Une limitation de l’accès au marché
- Un contrôle des débouchés ou de la production ou du progrès technique
B – L’abus de domination
Cette même ordonnance protège la partie la plus faible en cas d’abus dans les rapports de
force.
La position dominante n’est pas répréhensible en elle-même mais c’est l’abus qui l’est.
Elle consiste pour une entreprise à imposer des conditions strictes à une autre entreprise du
fait de l’absence de concurrence.
Elle ne s’apprécie plus par rapport au marché mais par rapport aux relations entre entreprises.
Il peut s’agir d’une faute par omission qui consiste à ne pas faire ce qui devait être fait ou par
commission qui consiste à faire ce qu’il était interdit de faire.
Il peut s’agir de :
2. Le préjudice ou le dommage
La victime d’un concurrent déloyal doit subir un préjudice qui peut être :
Il signifie que le préjudice est la cause directe de la faute commise. N’étant pas exigeante sur
l’existence du dommage, la jurisprudence ne l’est pas non plus pour le lien de causalité.
B – Les sanctions
Les rapports entre les spécialistes professionnels (le plus souvent les vendeurs) et le
consommateur profane sont déséquilibrés et ont conduit le législateur à réformer le droit de la
consommation et à introduire des contrôles lors de la formation et de l’exécution du contrat.
I La formation du contrat
Tout contrat se forme par une offre et une acceptation. Le contrat peut être écrit ou oral et
peut également être gestuel (vente aux enchères). La formation doit être donnée par tout
vendeur de biens ou de prestations de services, banquiers, agents immobiliers, notaires,
avocats… sur la qualité des produits et des services et sur les risques encourus.
- le contrôle des clauses abusives : une clause abusive a pour objet ou pour effet de créer
au détriment du consommateur un déséquilibre significatif. Ex : une clause limitative
de responsabilité à un moment dérisoire est considéré comme abusive
- Le délai de rétractation : une fois l’offre accepté, l’emprunteur dispose de 7 jours pour
se rétracter (sauf pour le crédit immobilier)
II L’exécution du contrat
Un vice caché est un défaut de la chose qui la rend impropre à l’usage auquel elle était
destinée.
Il doit être :
- Antérieur à la vente
- Inconnu de l’acheteur au moment de la vente
- Grave
- Ne pas résulter d’une faute de l’acheteur dans son utilisation (du diesel dans de
l’essence)