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ou 291 circonférence & un des sommets du triangle égale la somme des dis- tances du mime point aur deus aulres sonnets. 1 faut prover qu’on a: MG=MA-+-MB, ou DM-+DG= MA + MB. 1ve Démonstration. Par le sommet A, menons ADE paralléle 4 MB, et les cordes EB, EC. Les triangles DAM, DEG sont équilatéraux, done DM=AM, DG=KC=BM; done MG = MA + MB. Liv E Fig, 408, Fig. 4042 681, 2° Démonstration. En regardant comme connu le livre 111, on peut s'appuyer sur le premier théoréme de Plolémée. Dans le quadrilatére inscrit ABDG (fig. 404), le produit am des diago- nales égale In somme des produits des edtés opposés (nv 120); on a done : aot Théoréme 134. 682, Soient A, B,C, D, E les sommets d’un pentagone régulier ins- crit dans wn cercle, et M un point quelconque de Vare AE; démontrer que MB-+ MD = MA-+MG-+ ME. (WN. A., 1876, p. 383.) Par le sommet A, menons AF paralléle & MD; il en résulte : DF=AM=MI, car le triangle AMI est isocdle. En effet, angle MAI a pour mesure : MEDF AMED, — ou >, 2 z ou le cinquitme de Ja circonférence ; Pangle t= BOF EAM ou le cinquiéme aussi ; done IM=AM. De méme, en menant par le sommet E la droite KG parallle 4 MB, on ar et, par suite, 292 EXERCICES DE, ODT Ainsi les figures HIBG,, HIM, EDI sont des parallélogrammes. Dés lors, démontrer que MB+-MD=MA +-MG-+4ME, revient & prouver que (IMT WG) (HH Me) = MA 4- MG} ME ou, en supprimant les quantités égales HJ, MA, puis II et MB, il suttit de prouver que HG -+ HF == MG. Or le triangle ENF est isoeéle, car chacun des ares AE ct GF égale un cinguiéme de la circontérenee ; done HG MF = EG Diaillews = MG, parce que ces deux cordes sous-tendent «les ares égaux EDGG ct CBAM, done HG +- WE == MG. Le théoréme est général et se démontre facilement pa (C. de Trigon., ne 369). 11 peut s’énoneer ainsi : la trigonometrie 82 a, Theoréme. Pour un polygone régulier Wun nombre impair de cates, la sonmue, des distances des sommets de reeng pair dé wn point donne de la circonférence circonserite yale la somne des distances de ce point aur summels de rang impair, En voici ailleurs Ja démonstration géométrique pour le polygone de sept cotes (fig. 406) : En menant AK paralléle & MP et AS et GR paralléles & ME, ona AR=MG, les sous-tendent des ares car ces. 6 égau De meme, AS==MD, et GR Ainsi, démontrer yue AM 4 GM-- EM -+ MG = MB-+ MD + MF revient 4 prouver que AM MG -+$-(Al -(-1R)-}(U J) =(GL + Li) 4 (M1 IH + HD) 4-ME. Or les triangles AMI, MGL, AIH sont isoesles 5 Fig. 406, done AM=MI, MG=GL, Al=1U Les quadrilatéres MIKE et MLA sont des parallélogrammes; done IR= MF et ER. Les trapizes AHJM et ASEM sont symétriques; ainsi le quadrilatére HEI est un parallélogramme ; par suite, JE= IS. Or le triangle HDS est isoctie et donne : JE== US= HD. Done AM + CM -+ ME-}- MG == MB-} MD -+ MF. wote, La géneralisation du théortane est due a Chane (N Pour le polygone régulier de 2u 4. | edtés, ona Uy dt ee bom dab ly hone A. 1876, p. 384). LIVRE U1 293, Théoréme 135. 683. On divise une demi-cireonférence de diamétre AM en un nombre impuir de parties éyales, en sept, par exemple, A, B,C, D, B, F, G, I. Par les points de division on méne des paralléles au diamdtre AM, Pon joint le centre 0 aaue points du miliew D, Ws prowver que la some des segments DI, LK, MN int ceptés par les cotés de Vangle DOE sur les paralléles égale le rayon. (Le Comte, NN, A. 1842, p. 508.) IT faut prouver que DE+KL4+MN=r, Déterminons les points symétriques D’, BY, et menons diverses droites. op, KL=PQ, MN DE+KL+MN AQ; Le P. Le Comte, durant son séjour & Vals, pros te Puy, a publié divers articles dans les Nouvelles Annales de mathématiques. Ses Lecons sw’ lu theovie des fonctions cireulaives et la Trigonometric, en 1858, contiennent un grand nombre «exercices trigonométriques, soit inédits, soit empruntés au Jowrnal de Gretle. Polygones curvilignes. 684, Les polygones plans curvilignes, Cest-i-ire les polygones formés par des ares de cerele déerits sur un meme pkin, ont éé peu étudiés jus qu’ présent; néanmoins ils offrent un grand intérét, ear ils peavent con- duire & des théorémes nouveaux, relatifs aux petits cercles de la spire, tandis que le théoréme du triangle reetiligne correspond plus directement au triangle sphérique formé par trois ares de grand cercle. On sait que Pangle de deux cercles qui se coupent est langle formé par Jes tangentes menées it ces deux arcs par leur point intersection. Les questions sont parfois assex simples pour ne réclamer que la con- naissance des deux premiers livres; néanmoins l'étude des polygones plans curvilignes tire un grand secours de inversion (Méthodes, n° 217) Aussi, nous supprimons dans la cinquiéme édition des Beercices de Géométrie, les théorémes relatifs aux polygones curvilignes (ne 685 & 697). Nous ne conservons que le toréme de Miguel, sur le triangle eurviligne formé par Wois cercles qui passent par le méme point; ais nous portons cette question & sa place naturelle, & Inversion (nv 1342 1). Cercle circo! it A un polygone. 698, Pour démontrer que quatre points appartiennent & une mine cir- conférence, il suffit (établir que le quadrilatére qui aurait ces points jour sonnets est inseriptible. 294 EXERCICES DE GROWETRIE On gait que le rectangle, le trapize isocdle et tout quadrilatére dont les angles opposés sont supplémentaires sont des figures inscriptibles. Les problémes oii ’on donne un plus grand nombre de points, six, neu, par exemple, se raménent la considération du quadrilatére inseriptible. 699. Points concycliques. On nomme points concycliques, ou points homocycliques, quatre points, ou un plus grand nombre, qui appar- tiennent 4 une méme circontérence. L'expression points concycliqwes, introduite par les géométres anglais, se rencontre {réquemment dans la Géométrie récente ou Géometrie dn Triangle. Théoreme 138. — VEIL 700. Lorsque les diagonales d'un quadrilatére se coupent & angle droit, les quatre points milieux des quatre cétés de ce quadrilalére appartiennent & une méme eirconférence. En effet, le parallélogramme formé en joignant les points milieux deux 4 deax est un rectangle, car ses cOtés sont paralléles aux diagonales du quadrilatére. Théoreme 138. — IX. Ot. Les sommets B, G d’un triangle ABC, le centre du cerele inscril et le centre du cercle exinscrit tangent a BC, appartiennent i une meme circonférence, En effet, les bisscetrices BI, BD des angles sup- plémentaires ABC, CBE sont perpendiculaires l'une 4 Pautre; il en est de méme de IG et CD; donc la circonférence décrite sur ID comme diametre passe par B et C. Remarque. 10 Le centre O du cerele IBDC est au point milieu de Parc BOG du cercle circonscrit au triangle ABC. 2» La moitié de la distance {D des centres I et D du cerele inserit et de Vexinserit égale la corde de la moitié de Vare BOG; on a: 10 ou DO = BO ou CO (no 735 et 816 R). Théordme 138. — X. 702. Si du milieu de Vare sous-tendu par une corde AB, on méne deux autres cordes CD et CE coupant la premidre , et si Von joint leurs extrémités, on forme deux triangles CDE et CRG équiangles entre eux, et un quadrilatére inscriptible DEGK. Théoréme 138. — XI. 702 a. Un segment rectiligne AB se meut de maniére que A se trouve constamment sur une droite OX, ef Bsur une droite OY. La circonfe- rence circouserite au triangle AOB a un rayon constant. FAVRE I 295, L’are AOB est Vare du segment capable de Vangle constant NOY; dés lors son rayon est constant, Pour CD=AB, cst lare d'un segment capable de Vangle supplémentaire de XOY par suite, e’est le méme rayon. Note, L’enveloppe dex cvreles de inéme rayon est une circonférence ayant 0 pour centre: l'en- veloppe des segments tels que AB, CD est une courbe 4 quatre points de rebroussement, ani- logne & Astroide (n° 79a). Cette dern ann grand nombre de propriétés: cle a 6s Vobjet de diverses études : citons d'abord les Nouvelles Annales, 16, po BIS et 3H. Des- GRANGES, — 1874, p. 584. note de M. Hato wt 1 Gora 1875, p. 328. ne 2, M. Ban nawin. Voir aussi Mathesis, 1900, p. 2H, Fig. 18 Dis. M. Gino Lorna: p. 247, M. Necmenc. * La courbe générale du ne 702 a est étudige dans tos N. en 1892. p. 265; en IRI7. p. 260, par doacunistiint; p. 2 1. par Menuney, pst” BOUTRELLERS ‘ ‘Théoréme 139. 03, Un poly)Jone est régulier lorsqu'il est inseriplible et eireonserip- tible & deur eirconférences concentriques. Le polygone étant_circonscriptible, il en résulte OM=ON; done les deux cordes AB, BG sont égales comme égale- ment éloignées du centre O du cercle de rayon OA. De Végalité des cordes résulte Méyalité des angles Theoréme 139, — I. 704, Lorsquion prolonge chuque este @un polygone végulier, dans le méme sens ef d'une méme quantité, on obtient un noweaw polygone régulier A'B'C. (lig. 419) Théordme 139. —~ I. 708. On donne un polyyone régulier d'un nombre impair de cétés, par evemple un pentayone ; on prolonge les upothémes jus- qua cercle circonserit ; on obtient ainsi les sommets dun pentagone égal au premier. Les cétés des deux penlagones, en se con- pant deux & deux, forment wn décagone régulier ‘fig. 420). 6 PXERCICES DE ckomérRtE, Théoréme 140, 706. Si, par les sommets dun triangle ABC, on fait passer trois cir conférences qui se coupent deiir & deus sur les cétés ile ce triangle en D,E,F, 1 Ces trois circonférences passent par un méme point O; 2 Lrangle AOB égale lu somme des angles Get D, Uangle BOC égale A plus B, Vangle COA égule B plus P. 4 Soit Ole point de concours des circonférences qui passent par les somnmets A et B. A cause des quadrilatéres inscrits, langle FOD est le supplement de A, DOE est le supplement de B; mais les trois angles au point O et les angles A, B, G valent ensemble 6 droits ; or les angles A, 1b et leurs sup- pléments donnent 4 droits; done FOR et G valent ensemble 2 droits ; par suite, le quadrilatére GFOK est inscriptible, et la. eireonférence FCE passe par le point 0. QW Prouver que angle BUC Représentons 2 droits par =; Pangle BOG =a! + f= a+} 6. or a=a—(C+y), $=2—-(B-+3); oii BOGC=7—(B+C)+2—( +3), done BOG=A-+-E. Remarque. De la seconde partie du théoréme pri consiquence suivante, qu'il est utile de formuler com! de Vemploi fréquent que nous en ferons dan: centre permanent de similitude (ne 2476 et s Il, ete. dent, on déduit Ja théoréme 4 cause les questions relatives au ivants). Théoreme 140, — 1. 706 a. Si un triangle DEE, inscrit dans wn triangle donné ABG, est variable de grandeur et de position, mais reste semblable & lui-méme, LIVRE It 297 le point 0, commun aus cereles ADF, BDI, CEF, est invariable de position. En effet, la somme A +E est constante, ete.; done le point 0 peut étre déterminé par les segments du cerele BOG capable de A+B, et de COA capable de BF, Note. Lit seconde partic du thoréme peéeédent nv 706 et In conséquence si ‘quable ot si féeonde qu'on en tire sont dues, croyons-nous, a M. New~ (J. AL Ea, 1886, p. 152, ne 8, et. G., 1880, t. VE, pp. 65, 72, ete). 106 b. Extension. Si lon choisit un point arbitrairement sw chaque aréte Wun tétratdre, les quatre spheres passant respectivement par chaque somme- et par les points situcs sur les trois arétes adjaventes unt un point commun (S. Roneuts.) Pour la démonstration on peut voir: Mathesis, 1884, page 16, question 45. Théoréme 140, — 706 ©. Suu les cdtés AB, BL, CA d'un briungle, on prend trois points queleonques CI, A’, BY; on déevit les cereles ABC, BCA, CA'B!, qui coupent respectivement en D, E, F trois puralléles issues de A, B, G. Démontrer que les points D, B, F et le point S commun aux lrois cercles sont en ligne droite. (J. M. B. de Vurenr, 1893, 4 oct., p. 4) Fig, 422, Les quadrilatéres inseriptibles SAC'D, SBEC!, donnent : angle DSC’ =DAC!, ESC’ = EBC’; or pat BC done DSC’ = ESC! Ainsi DS et ES se confondent. De méme, DS coincide avec SF, d’oi résulte que les quatre points D, By F, S sont en ligne droite. Théordme 140, — IMI. 707. Une circonférence est circonserite & un triangle ABC; les trois circonférences qui se coupent deux t deus aus points A,B, G, et dont lus centves sont sur la cireonférence circonserite, pussent par war méme point. 13 298, EXENCICES DE GEOMETRIE Il suffit de se reporter & un théor8me précédent (no 701). Les trois circonférenees, telles que celle dont O est le centre (fig. 418), passent par le point de concours I des bissectrices intérieures. Théoréme 141. 708. tant donné wn quadrilatére, si Yon méne des circonférences tangentes intéricurement aus cités pris trois & trois, les quatre centres ainsi obtenus sont les sommets d'un quadrilatére inscriptible, En effet, les centres en question ne sont autres que les points de con- cours des bissectrices intérieures du quadrilatére considéré. Or ces bis- sectrices forment un nouveau quadrilatére dont les angles opposés sont supplémentaires (no 551); done ce quadrilatére est inscriptible, Théoréme 161. — 709. A chaque caté @un quadrilutére et aux prolongements ies deux cotés adjacents in cété considiré, on décrit une circonférence tan- gente ; prouver que les centres des quatre cercles tangents, ainsi décrits, appartiennent d une méme circonférence. Théoreme 142. NO. Sur chaque cété d'un quadritatére inscriptible pris pour corde, on décrit une circonférence ; les quatre ciraonférences se coupent deux & deux en quatre autres points qui appartiennent & une méme circon~ férence. Les trois angles formés au point valent 4 droits; donc, & cause des quadrilatéres inserits, langle G du quadrilatare FGHI égale la somme des suppléments des deux autres angles du point G : ainsi HGF ou G=BAF+BCH. De méme FIH ou 1=DCH-+4 DAF; oii GHI=A+C=2 droits; done le quadrilatére FGHI est inscrip- tible. 740 a. Remarque. Ce théortme se rapporte directement aux polygones curvilignes. On sait que la somme de deux angles opposés dun quadri- latére curviligne inscriptible égale la somme des deux autres angles et que, réciproquement, le quadrilatére est inscriptible lorsque cette relation a lieu; dailleurs, lorsque deux cereles se coupent, les angles curvilignes aux deux points d’intersection sont égaux entre cux. Par suite, ABCD étant inscriptible, on a, pour les angles curvilignes : AFC=B+4D; doi FLN=G+1; done FGHI est inscriptible. LIVRE 11 299 Théoréme 142. — 1. M0 b, Les centres des cercles inserits aux quatre triangles que diter- minent les deur diagonales d'un quadrilatére inscrit son! les sommets @un rectangle En effet, les cdtés de la figure obtenue sont paralléles, deux deux, aux droites rectangulaires qui joignent les points milieux des arcs opposts déterminés par le quadrilatére donné. (N.C. M., 1874-75, p. 228, ques- tion 34, @apres les Archives de Grunert, en 1843.) On peut voir aussi : N. G., 1875, p. 28, q. 34. — Théorémes ef Problémes, par M. CATALAN, Ue édition, 1878, p. 50. Note. 1°La méme question, plus ou moins transforinée et complétée, pent don ner quelques risultats intéressants. Bulletin de mathimatiques démentaives de M. Cu. Micien, 1910, p. 194. Cette publication a pris fin en juillet 1910. 2» Diaprés le fhéorime japonais (n° 750 a), la somme des vayons des deux cercles inscrits dans les ingles déterminés par une des diagor somine des rayons des cercles inscrits dans les deux triangles déterminés pa Vautre diagonale. Théoréme 143. TAL. Quatre droites se coupant deux & dene forment quatre triangles ; les circonférences circonscrites d chucun de ces Iviungles passent par un ‘méme point M (Point de Miquel de M. Kawvon de Vienne). (Voir Méthodes, no 21.) Ce théoréme, attribué & Miuen, appartient & Srrixen, ainsi que Vindique Batrzen, Planimeétric, § IV, n° 7; en effet, les Annales de Gergonne, tome XVIII, 1827-1828, page 302, énoncent ce théor’me comme étant proposé par StrIven, ainsi que plusieurs autres, notamment le Théoréme d’Aubert (n" 767) Note. 1° Le cerele des cing points d’un quadrilatéve ou Cercle de Miquel a été Vobjet de diverses questions et réponses de l'Intermédiaire des mathéma- ticiens, 1902, p. 52, ne 2184, F. Farson; p. 165, H. Brocaub; E, MALO; 282, G. dE Lonccuaurs; L. Ripert a établi que ce cerele passe par vingt-cing points remarquables, 2 A divers articles des Annales de Gergonne suv le quadri il con- vient d’ajouter les suivants des Nouvelles Aunales : 1875, p. Sik; 1876, p. 108, par Pact. Ternien, Ingénicur i Paris; 1908, p. M2, art. de M. Dererr; £11900, p. 136, Correspondance, H. Brocann, Voir aussi les n’* 1277, ci-aprés. Théoréme 143. — I. TIL a. Une transversale quelconyuc coupe les catés l'un triangle donné ABG; elle rencontre AB en C', BG en A’, GA en BY; on circonscrit des circonférences au triangles ABC, MBC), A'BIG: les _circonfé- rences se coupent en un méme point M du cercle circonserit au Uriangle donné. Gest In méme question que pré- cédemment (n* 711). Voir aussi no 819. Remarque. En projetunt le point M

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