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N° 173

AVRIL-MAI-JUIN 2010
votre quartier

bourg l’évêque
Bulletin des habitants des secteurs : Horizons, Le Mail, St-Cyr, St-Paul
réalisé par l’Association du Bourg l’Evêque, 30, rue de Brest - Directeur de la publication : Pol Mallet
email : asso.bourgleveque@numericable.fr - site web : www.assobourgleveque.org

A propos du S.E.L. (Service d’Echanges Local)


Le S.E.L. est une forme de solidarité qui se résume par le troc de services entre les personnes, par la médiation de
l’Association. Exemple : je sais réparer les vélos mais mon voisin n’y connaît rien. Par contre il peut me réparer ma fuite
d’eau pour laquelle je n’ai pas de compétences particulières, et je répare son vélo. Le S.E.L. va plus loin. En effet, si je
répare le vélo de mon voisin, c’est au S.E.L. que je rends service.
Imaginons les besoins et services rendus sur un trimestre :
1 - La mamie du palier a parfois besoin d’aide pour ses courses.
a - La mamie peut repasser et faire un peu de couture :
ourlets, boutons…
2 - Etienne, étudiant, a reçu un vélo de l’Association.
b - Etienne peut donner un coup de main à un plus jeune en maths.
3 - Jacques a un vélo épave, indispensable pour aller au boulot.
c - Il peut initier à l’informatique.
4 - Antoine doit être hospitalisé. Qui va s’occuper du chien ?
5 - Michel cherche à faire garder son enfant de temps en temps le mercredi.
d - Il peut transporter quelqu’un dans sa voiture (courses, médecin…)
6 - Hugo est nul en maths. Etienne pourrait l’aider.
e - Son père au chômage peut s’occuper du chien d’Antoine.
7 - Paul a un pantalon à raccourcir. La mamie pourrait s’en occuper.
f - Il peut réparer le vélo de Jacques.

On s’aperçoit très vite que le troc de main d’œuvre n’est pas direct. Si je rends un service, c’est rarement à la personne
qui me viendra en aide. Le troc se fait donc par l’Association. Le troc n’est pas à sens unique. L’adhérent qui fait appel au
S.E.L. pour obtenir un service doit être capable d’en rendre un. Il y a ceux qui demandent toujours sans rien proposer et
ceux qui proposent leurs services sans jamais rien demander. Il faut un partage équitable.
Mise à part l’adhésion, il n’est jamais question d’argent. Il n’y a jamais de rémunération. Cependant, le règlement codifie
les services. L’unité de valeur est le temps passé. Une heure correspond par exemple à un point. Si dans le trimestre j’ai
passé 10h à réparer des vélos et 15h à promener le chien du voisin, j’ai un crédit de 25h. Si au bout d’un an j’ai un crédit
de 100 points, ils me restent acquis, mais au-delà, ils ne sont plus comptabilisés. A l’inverse, si j’ai reçu des services
pour un équivalent de 100 points sans jamais rendre un service alentour, je ne peux plus rien demander sans avoir offert.
Il y a aussi des limites. Il n’est pas question de service potentiellement dangereux. Pas question de monter sur un toit.
Pas question d’intervenir sur les organes de sécurité d’une voiture : freins, direction… Par ailleurs, si on me demande
de réparer un vélo, mon service se limite à la main d’œuvre. Le propriétaire m’apporte les fournitures nécessaires (pneu,
patins de frein, câble…).
Une réunion sera programmée en septembre pour mettre en œuvre un S.E.L. à l’Association du Bourg l’Evêque.

La musique nous invite à faire la fête


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Les rendez-vous à portée de pieds... Les rendez-vous à portée de pieds... Les rendez-vous à portée de pieds...

En mai : La Mairie de Rennes organise une réception en


l’honneur de Mr Albert Smague, président de l’Association
Association du Bourg l’Evêque - 16 rue Papu.
du Bourg l’Evêque de 1977 à 2009. Vous y êtes invités le
www.assobourgleveque.org
11 juin à 18h à L’Hôtel de Ville.
Match d’improvisation par la Troupe d’Improvisation Bourg
l’Evêque le 24 mai à 20h30 au Ty’Anna, place St Anne.
Maison de retraite St Cyr – 59 rue Papu. 02.99.59.48.80
Exposition de peinture sur porcelaine par l’Atelier de
l’Association animé par Catherine Laviale le 29 mai 10h-13h Exposition peinture de Marie-Thérèse Lepage, du 1er juin
et 14h30-17h et le 30 mai 10h30-12h30 et 14h30-17h30 à au 30 juin à Galerie St Cyr.
la salle polyvalente. Forum seniors « Bien vieillir au fil de l’eau » le 2 juin
Venez participer à la 8ème édition de « Quartiers Libres » de 15h à 20h, programme détaillé en contactant la maison
le 29 mai au Parc St Cyr, l’occasion de rencontrer les de retraite.
habitants du quartier autour d’un dîner (chacun apporte son Café Diversité avec l’Orchestre de la Diversité puis
plat….) ! spectacle d’acrobate en partenariat avec l’U.A.I.R.
Dès 16h nous vous proposons des animations (jeux de (asso interculturelles rennaises) le 10 juin à partir de 15h.
palets, atelier maquillage…), puis un cabaret d’improvi- Fête des petits jardiniers avec les enfants de l’école Sainte
sation proposé par la Troupe d’Improvisation Bourg Marie et de l’école de l’Ille et Conte avec Marie Chiff’mine
l’Evêque, de la musique animée par le Cercle Musical le 17 juin aux jardinets bio du parc du Domaine St Cyr à
(Chorale d’enfants, Trio de flûtes, Quatuor de Harpes, partir de 14h.
Duo de Clarinettes….) pour clore la soirée des concerts Intéressés par le jardinage, des bénévoles sont les bienvenus
avec les groupes « Freilach », « Rollingman » et « Fake- pour entretenir les parcelles des enfants et suivre le projet
Runners ». (Contact « Quartiers Libres » : 02.99.59.88.88) des « petits jardiniers ».
Renseignements auprès de Yannick 06.16.42.10.22
L’Antre-2 Café - 14A rue de Brest. 02.99.33.88.91.
myspace.com/lantre2cafe/ A la Péniche Spectacle - 30 quai St Cyr. 02.99.59.35.38 -
La Caravane des Lecteurs par la Caravane Cie le 27 mai www.penichespectacle.com
à 18h30. Dans le cadre de la tournée de la Péniche Spectacle :
A St Grégoire (résa : 02.99.23.19.23), le 5 juin à 15h,
Au théâtre de l’Adec - 45 rue Papu. 02.99.33.20.01 « Histoires de Bateliers » par Hugues Charbonneau,
à 20h30 Jazz Vocal (Brésil) Catia Wernerck Quartet.
Représentation de « La Locandiera » de Carlo Goldoni par
la troupe Les Maltotiers, les 27 et 28 mai à 20h30. A Pléchatel (résa : 02.99.57.59.76), le 11 juin à 20h30
« Femmes de Jazz » par le Théâtre du Pré Perché.

A la Péniche Spectacle - 30 quai St Cyr. 02.99.59.35.38 -


www.penichespectacle.com A l’Institut Confucius de Bretagne - 17 rue de Brest.
02.99.87.08.85 – www.confucius-bretagne.org
Dans le cadre de la tournée de la Péniche Spectacle : Voix
du Monde a capella avec « Porto Trio » le 28 mai, 20h30 à Exposition de céramiques chinoises du 1er juin au
St Médard sur Ille. Musique tzigane « Les frères Nardan » le 3 juillet.
29, 20h30 à St Germain sur Ille.
Projection du documentaire de Chen Xiaoxing « Mains
d’œuvres » suivie d’une rencontre avec le réalisateur le
16 juin à 20h : Dans la Chine du Sud, un artiste peintre
En juin :
forme des apprentis à faire des reproductions de tableaux
de maîtres occidentaux.
Association Bourg l’Evêque - 16 rue Papu.
www.assobourgleveque.org Rencontre avec Madeleine Bertaud pour son livre « François
Cheng. Un cheminement vers la vie ouverte », le 24 juin à
Réunion de lancement de l’association I-Amap-Y, des
20h30.
paniers de légumes bio, le 3 juin à 20h30 salle polyvalente
(contact : 06 72 52 86 16 ; i-amap-y@hotmail.fr).
Présentation de : « Figures du sentiment amoureux » Au théâtre de l’Adec - 45 rue Papu. 02.99.33.20.01
par l’atelier de théâtre animé par Hervé Arnoux le 12 juin à Présentations des Ateliers animés par Suzanne Héleine,
20h30, salle polyvalente. le 22 juin à 20h30 et le 23 juin aux Portes Mordelaises.
Fête du Cercle Musical, nous vous invitons à venir écouter Présentation des Ateliers de l’Association du Bourg
le résultat d’une année de pratique musicale et partager un l’Evêque :
goûter convivial le 17 juin de 18h à 20h dans la cour. Match d’improvisation par la Troupe d’Improvisation Bourg
Première édition de la Fête de la Musique organisée par L’Evêque animé par Christophe Loviny le 25 juin à 20h30.
notre association le 21 juin à partir de 17h sur l’esplanade Présentation de : « Figures du sentiment amoureux » par
du Mail. l’atelier de théâtre animé par Hervé Arnoux le 26 juin à 20h.

Vous souhaitez nous communiquer des dates pour l’agenda, réagir aux articles du journal, nous proposer un thème,
l’interview d’une personne du quartier ou une photo qui enrichira un prochain numéro du journal ?
Envoyer vos courriers à : L’équipe du Journal du Bourg l’Evêque, 16 rue Papu 35000 Rennes
Ou vos email à : asso.bourgleveque@numericable.fr
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Théâtre d’ombres de Mengze en Chine


La soirée exceptionnelle du 3 mars proposée par l’institut Le spectacle, composé de quatre saynètes extraites
Confucius en collaboration avec l’ADEC a été un temps du répertoire de la troupe, fut un moment magique de
de découverte du théâtre chinois. Elle s’est déroulée en découverte qui nous a fait saisir toute la maîtrise artistique
trois temps : et la richesse de ce « patrimoine immatériel » de la culture
Un documentaire filmait les artistes dans leur chinoise. Chaque manipulation du marionnettiste est
environnement « naturel », la petite ville de Yunmeng, dans soutenue et orchestrée par un accompagnement musical
la province du Hubei dans la Chine centrale, où depuis qui donne toute sa force à l’intrigue.
25 ans, 364 jours par an, dans le théâtre de Mengze qu’il Mais le théâtre d’ombres, ce trésor de la culture
a fondé et devant une centaine de personnes, Qin Ligang populaire mêlant musique, narration et manipulation des
joue un répertoire sans cesse renouvelé qui puise dans les marionnettes, est menacé. Ses histoires, légendes ou
plus grands classiques chinois. Cela a permis au public grands feuilletons tour à tour historiques et mythiques, ne
de comprendre toute la chance de pouvoir rencontrer ces suscitent plus guère d’intérêt chez les jeunes générations.
artistes exceptionnels. Soutenu par l’État mais sans moyens, sa survie est très
sérieusement menacée.
A l’ADEC pourtant la magie a fonctionné à plein : sans
sous-titrage, mais avec quelques explications données
entre chaque séquence, ça a été comme un voyage dans
la Chine des campagnes. La troupe y a mis tout son coeur,
et ils ont été payés de retour, car, pour leur premier séjour
hors de Chine et pour leur premier « vrai » spectacle face à
un public adulte, le succès a été au rendez-vous.
Au plaisir pris dans la contemplation de la virtuosité du
maître Qin Ligang ont succédé la curiosité et les échanges
riches qui ont clos cette soirée. Le musicien a même
sorti de l’ombre ses instruments de musique pour nous
faire une démonstration de sa grande habileté. Il a fallu
d’ailleurs mettre un terme à cette rencontre, car public et
artistes auraient volontiers continué pendant des heures
La soirée proposée à l’ADEC par l’institut Confucius à deviser.

Un petit tour de ZAC


Monsieur Beaugé de la Société Territoires nous a guidés et de la rue Coulabin sera le point d’orgue de la ZAC.
autour des dernières constructions et aménagements du La partie située à proximité de l’eau sera enherbée ;
Mail François Mitterrand. La placette côté Mail sera pavée, plantée d’arbres et
Notre petit périple a démarré à la confluence où le agrémentée de bancs. Cette future perspective permettra
projet de passage piétons sous le pont Schumann est d’atteindre l’immeuble des Horizons et le bord de l’Ille.
abandonné au profit de la prolongation du Mail jusqu’au L’aménagement de la rue Coulabin, le square et l’allée
bord de l’eau. Grâce à l’arasement de la petite butte au Turmeau qui longe la crèche méritent d’être repensés
pied du pont, la perspective du Mail sera encore améliorée pour une vraie promenade piétons.
et les accès piétons enfin sécurisés. Les rues Liothaud et Mauduit Duplessis seront refaites.
A l’ouest du pont Malakoff, près du bloc sanitaire, un La fin des travaux est prévue pour 2010.
local est disponible à la location pour un commerce qui Autres futurs travaux : à la pointe Est du Mail s’élèvera
agrémentera le quai. Avis aux amateurs entreprenants... un immeuble de logements et commerces : le projet est
Le quai St Cyr, à l’Est du pont Malakoff, est en cours confié à Jean Nouvel. Sur l’emplacement de la Sagesse,
d’aménagement dans la continuité de la partie déjà un ensemble de logements locatifs devrait s’élever. L’ex
réalisée : orangers du Mexique le long des constructions, Théâtre de la Paillette sera démoli cette année pour laisser
chaussée pavée et mur de schiste. la place à une construction de 30 logements locatifs.
La coulée verte dans l’alignement de la rue Surcouf
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Le devenir de la Résidence H.L.M. En quête des archevêques


St Cyr (angle Vaneau-Papu) du Bourg l’Evêque
Le samedi 20 mars a eu lieu le vernissage de l’exposition Ceux-ci pensent peut-être que le Bourg l’Evêque s’appelle
« Créations pour un album photos des habitants de la ainsi parce que les évêques y résident. Non, un évêque habite
Résidence St Cyr », à l’invitation de M. Marcel Rogemont, près de sa cathédrale. Pour compliquer la question, à Rennes,
député, conseiller général, président d’Habitat 35 et de on parle de l’archevêque…
M. Bruno Caccia, directeur général d’Habitat 35. Remontons au début du Moyen Age : le Comte de Rennes
Dans le bâtiment situé dans la cour de l’îlot H.L.M. donna à l’évêque toutes les terres à l’Ouest des remparts de
cette exposition se veut le démarrage d’une opération qui la cité, parcourues par les méandres de l’Ille, et aussi tout le
compte sur les habitants du quartier pour apporter photos, coteau remontant vers Villejean. Tout cela faisait partie de la
documents, témoignages. Ce doit être l’occasion d’échanges paroisse Saint-Etienne, mais était administré par l’évêque et les
rétrospectifs et prospectifs. Le lieu est ouvert les mardis et chanoines qui tiraient des revenus des pâtures, des moulins,
jeudis avec accueil. Il suffit de s’y rendre. des foires et de droits divers. Dès l’origine le coteau accueillit
des établissements religieux, dont Saint-Cyr qui connut une
Rappelons que l’ensemble immobilier construit en 1956
succession de congrégations jusqu’à la fin du XXème siècle, et
comporte 98 logements locatifs (23 T1, 26 T2, 49 T3) et
un autre qui deviendra finalement le Grand Séminaire.
4 commerces. Il sera remplacé par un ensemble moderne
de 150 logements. En 1858, Godefroy Brossays Saint-Marc, évêque depuis
1841, devint archevêque à la tête d’une province comprenant
Actuellement 33 logements sont libres. 16 d’entre eux sont
les diocèses de Saint-Brieuc, Quimper, Vannes et Rennes,
vides ; 17 sont reloués à des associations.
auquel Dol et Saint-Malo auraient été rattachés depuis 1791,
La démolition se fera en 2 temps. Elle est prévue pour
et en 1875 le pape Pie IX le nomma cardinal. Alors, les évêques
les immeubles de la rue Vaneau en septembre 2012. La
habitaient la résidence abbatiale de Saint-Mélaine, qui leur
construction des bâtiments suivra pour une livraison prévue
avait été attribuée en 1770. Ils y restèrent jusqu’à la séparation
fin 2014 début 2015. La démolition des immeubles de la rue
de l’Eglise et de l’Etat en 1905. L’archevêque s’installera non
Papu ne débutera qu’après.
loin de là. Quant au Grand Séminaire, dont les locaux sont eux
Parallèlement un immeuble neuf de 30 logements H.L.M.
aussi confisqués, il sera transféré en 1910, rue de Brest.
va être construit sur l’emplacement de l’ancienne M.J.C., rue
de la Paillette. Sa livraison est prévue l’été 2012, avant le Il y jouissait de vastes bâtiments, dont une superbe chapelle
début de la première démolition. édifiée en 1861, entourés d’un grand parc, de jardins, d’un
En perspective : des démarches sont entreprises par vaste potager, d’un verger, d’une pépinière. Il sera endommagé
en 1943 par les bombardements « alliés » visant la voie ferrée
Habitat 35 en vue de réaliser un lotissement H.L.M. en haut
toute proche et arrosant tout le secteur.
de la rue de Brest à l’endroit libéré par l’ancienne Station
Service. A partir de 1960, les grands chantiers de l’aménagement
L’ensemble conjoint des 3 opérations auxquelles s’ajoutent du quartier et de la route de Brest devenue « pénétrante »
des constructions H.L.M. sur le Mail apporte à notre quartier triomphale, amenèrent l’amputation du parc et des jardins, et
un accroissement sensible de logements sociaux. la construction d’immeubles.
Par ailleurs, la vente des terrains permit, d’une part, de
construire pour les nouveaux paroissiens l’église Saint-Paul
en 1965, et de restaurer le Grand Séminaire ravagé par un
incendie en 1968 ; d’autre part, de regrouper à proximité des
services diocésains et une école.
En 1982, Mgr Gouyon, archevêque de Rennes depuis 1964
et cardinal depuis 1969, transféra sa résidence dans une
aile spécialement aménagée pour lui et ses collaborateurs.
Il se retira en 1985, huitième et dernier cardinal-archevêque
de Rennes. Ses successeurs, Mgr J. Julien, puis Mgr F.
Saint Macary, virent leur épiscopat abrégé par des maladies
inexorables. Depuis 2007, le siège archiépiscopal de Rennes
est occupé par Mgr d’Ornellas, qui coiffe aussi la province de
l’Ouest portée à dix diocèses depuis 2005.
Concluons en invitant nos lecteurs à visiter la « maison
diocésaine », que personne n’appelle l’archevêché, dont la
chapelle aux superbes vitraux est toujours accessible entre
Résidence H.L.M. St Cyr à l’angle des rues Vaneau-Papu 9h et 18h.
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Après 28 ans d’épicerie et 18 ans


de retraite, toujours la même devise
pour Annick et Eugène :
« Il n’y a que Mail qui m’aille ! »
Né dans la bourgade de Plumaugat en 1931, Eugène fut
embauché aux usines parisiennes de vélosolex en 1953. Il
obtient rapidement la qualification de monteur dix années
durant.
En 1963, une restructuration dans l’entreprise amena le
couple à reconsidérer son avenir.
M. et Mme Mercier achètent un fond d’épicerie sur le Mail, Annick et Eugène Mercier
angle Vaneau.
Avec une certaine nostalgie, mais sans enjoliver outre
Ils offrent à ce commerce une devanture plus alléchante,
mesure le tableau, Eugène Mercier se remémore son « Mail »
avec un libre service.
à lui : « On parle du bruit, de la circulation, des problèmes
Pour les fruits et légumes, ils devinrent rapidement
de stationnement ! La belle affaire ! Vous auriez vu ce qu’il
imbattables. Il est vrai que Eugène se levait chaque jour à 4h
en était dans les années soixante ! La rocade n’existait pas
du matin pour aller aux halles faire le plein de produits frais.
et tout le trafic automobile dans les deux sens entre Paris et
Cette épicerie, les deux époux la font fructifier durant
Brest passait par ici ! Imaginez un peu les coups de sifflet
28 ans. Au cours de ce laps de temps, le quartier du Bourg
que devait donner le policier en faction au coin de la rue
l’Evêque s’était totalement métamorphosé avec l’achèvement
Vaneau, où se tenait ma boutique ! »
des « Horizons » et des immeubles aux alentours. La vie du
Annick et Eugène n’avaient pas le temps de s’arrêter sur
quartier aussi avait changé de même que sa population.
ces embarras urbains.
Après 28 ans d’activité, en 1991, les deux époux cèdent
Pour faciliter la circulation des piétons leur pas de porte et prennent leur retraite.
Eugène et Annick n’ont pas émigré trop loin puisqu’ils
Pour cheminer entre les rues de Lorgeril et Vaneau, ont installé leurs pénates rue de Lorgeril où ils goûtent la
de nombreux piétons utilisent le passage arboré près vieillesse paisible des gens sages et laborieux.
de l’immeuble Aquarius puis longent la grille des Eugène, dont la silhouette est aussi familière que le facteur,
Chèques Postaux. La partie ouest de ce chemin située donne beaucoup de son temps à la maison du diabète à
sous les arbres est très agréable, la deuxième partie Rennes. Il reste également très actif à l’Association du Bourg
l’est moins. l’Evêque.
Des habitants du quartier ont écrit à la Ville de Rennes Quand la belle saison revient, une escapade vers Plumaugat
pour demander une plantation d’arbres parallèlement ou Lanrelas leur permet de renouer avec le pays de leur
aux grilles des Chèques Postaux en continuité de ceux enfance. Mais « on ne retrouve plus grand monde » constate
Eugène faute d’avouer que sa vraie patrie c’est le Bourg
existants. Cet aménagement pourra être complété
l’Evêque où tous ceux qui le connaissent lui souhaitent de
par un passage piétons rue Vaneau pour accéder à
vivre longtemps avec Annick les jours heureux et tranquilles
la rue des Polieux permettant ainsi d’éviter le détour qui leur ressemblent.
jusqu’aux feux de la rue Papu ainsi que les traversées
« sauvages ».
Des arbres plantés dès aujourd’hui auront belle allure
lors de la reconstruction des bâtiments Papu/Vaneau.
La signature de ce courrier par de nombreux habitants
a été l’occasion de rencontres entre des personnes qui
ont également remarqué la nécessité d’un passage
piétons en continuation directe du chemin longeant
l’immeuble Aquarius pour rejoindre les berges de l’Ille.
Ce passage situé avant le virage de la rue dans le sens
de circulation améliorera grandement la sécurité en
rendant la traversée des piétons visible des autos.
Dans sa réponse du 15 mars, la Ville de Rennes nous
informe de la réalisation future du prolongement du L’épicerie d’Annick et Eugène Mercier
chemin piétons dans le cadre de la rénovation urbaine
des bâtiments à l’angle Vaneau-Papu. L’ajout de la
traversée piétons rue Vaneau n’est pas envisagé. Par Nécrologie
contre la mise en oeuvre d’une traversée piétons rue Nous apprenons avec tristesse, le décès de Madame
de Lorgeril entre le chemin piétons longeant l’immeuble Marie Thérèse CARRE, à l’âge de 74 ans.
Aquarius et les berges de l’Ille est acceptée. En Mme CARRE, infirmière retraitée, depuis 15 ans,
compensation le passage existant face au n° 29 sera adhérente à l’Association, avait pris la responsabilité
supprimé. Des barrières de sécurité seront installées en de la section Bridge de 2002 à 2007.
rive est et une place de stationnement sera supprimée. Nous apportons notre soutien, à Monsieur CARRE,
Cet aménagement devrait apporter une plus grande son époux, également sociétaire de la section bridge
sécurité pour les piétons. et présentons toutes nos condoléances à la famille.
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L’Association du Bourg l’Evêque… Une déjà longue histoire (suite)
Premiers enjeux majeurs des Lices, dénaturer le marché et même risquer de le perdre
Après des premiers pas prometteurs, l’Association du car il devait être déménagé le temps des travaux (2 ans au
Bourg l’Evêque allait bien vite s’engager dans des actions moins).
qui marqueront durablement l’avenir. De nombreuses réunions, expositions et manifestations
eurent lieu auxquelles l’Association du Bourg l’Evêque a
• La polyvalence des lieux activement participé. Notre journal de quartier a joué tout
Dès 1976, nous avions obtenu le droit d’utiliser 2 salles son rôle dans la présentation des arguments échangés.
de classe à l’école de la rue Papu pour les premiers pas Au bout d’un an, la municipalité, se prêtant largement aux
du Cercle Musical. En 1977, la nouvelle municipalité ayant débats, abandonna son projet…
mis à son programme l’objectif de polyvalence et de
10 ans après, l’opportunité d’une cession de terrain
décloisonnement des lieux, nous avons entrepris de montrer
a permis à la Ville de Rennes de reprendre son projet de
comment la dynamique associative pourrait l’appliquer avec
parking tout en sauvegardant les halles Martenot qui ont été
fécondité dans notre quartier.
réhabilitées. La place des Lices, longtemps abandonnée aux
- L’école du boulevard de Verdun disposant de salles de outrages du temps, a trouvé un nouvel éclat et le marché
classes excédentaires, nous avons obtenu de pouvoir les a été sauvé. Sans avoir été interrompu par les travaux, il
utiliser pour le développement de notre Cercle Musical. fonctionne depuis dans un cadre nettement amélioré.
- A l’école de la rue Papu, la libération d’un espace près
du carrefour Brest-Papu nous a amenés, en liaison avec • La passerelle sur le canal d’Ille et Rance
le Conseil des Parents d’Elèves, à proposer à la Ville de Lors des travaux concernant le pont Bagoul, une passerelle
Rennes la réalisation conjointe d’un local polyvalent et d’une provisoire a été installée au niveau de la rue d’Echange. Elle
cantine. perdura plusieurs années et son utilisation par les habitants
Dès septembre 1977, une rencontre avec la Ville débouche (principalement les collégiens) était importante.
sur une prise en considération de notre « proposition Son utilité, démontrée par l’usage, nous a amenés dès
constructive ». Il s’en est suivi une phase intense de projets 1979 à souhaiter l’établissement d’une passerelle définitive.
et de contreprojets, de réunions techniques et publiques non Cette demande a été considérée comme justifiée. Une étude
exemptes de moments de tensions, jusqu’à l’adoption d’un effectuée par la Ville de Rennes estimait sa fréquentation à
plan satisfaisant toutes les parties. C’est ainsi qu’au terme 1 000 piétons par jour.
d’une « concertation exemplaire », en 1981, le Groupe L’état de la circulation à l’époque, avec un nombre croissant
Scolaire Papu était pour la première fois doté d’une cantine et de camions, a conduit la Ville à faire le choix d’une passerelle
d’une salle polyvalente conçue pour servir à l’école pendant de 75 m de long, enjambant le bd de Lattre de Tassigny et
ses horaires propres et au quartier le reste du temps. Le local le bd de Chézy avec escaliers et ascenseurs. Pharaonique !
correspondait bien à sa destination et fut, dès le départ, Une simple passerelle à niveau était, à l’évidence, une
intensément utilisé. solution trop dangereuse. Alors, l’impasse ?
Ainsi, les activités culturelles de l’Association se sont La solution, avancions-nous déjà, ne peut se dégager
développées sur 2 sites. Il faut bien concevoir cela, non qu’en repensant la circulation sur les boulevards. Il y eut
comme un inconvénient, mais comme une richesse dans les d’ailleurs à l’époque plusieurs graves accidents boulevard
échanges. Nous n’avions pas vocation à vouloir en propre de Lattre de Tassigny dus à des excès de vitesse.
un équipement. Parallèlement nous souhaitions dès l’origine Depuis, malgré nos relances et les engagements réitérés
que Bourg l’Evêque soit doté d’un équipement géré par des de la Ville, c’est toujours au point mort.
professionnels comme d’autres quartiers. C’est ce qui fut Aujourd’hui, le programme d’habitations de l’ex-caserne
fait avec l’installation de la M.J.C. Rennes-Centre, rue de la Mac Mahon s’accompagne d’un cheminement piétonnier
Paillette. vers le centre ville. Sans la passerelle ?
• Gros temps sur les Lices • L’extension Sud de la rénovation
La place des Lices est le cordon ombilical qui nous relie au Entre la rue Papu et la rue des Polieux s’édifient, fin des
Centre. C’est le lieu d’un marché hebdomadaire unique en années 1970, des immeubles de hauteurs plus réduites
son genre. Ses 2 halles sont une dimension forte du marché (de R+3 à R+7) accompagnés d’espaces verts. Devenant
et l’une est aussi un lieu historique de rassemblements caducs, les bains douches des Polieux sont démolis tandis
populaires. que la rue Jean Turmeau devient une allée piétonne.
En 1977, la nouvelle municipalité Hervé a, dans un premier Une continuité commence à s’établir avec le Mail qui
temps, repris à son compte le programme de la municipalité renforce les doléances concernant ce secteur laissé à
Fréville de transformation radicale des Lices, prêt à être l’abandon. Le principe d’une action publique sur son devenir
exécuté. Il s’agissait de réaliser un parking sur l’emplacement urbain s’impose. Elle prendra du temps à s’établir.
des halles, vouées à la démolition. C’était défigurer la place Le Mail est à l’époque marqué par la présence de multiples
ateliers et le quai St Cyr demeure anachroniquement le
port de Rennes avec sa noria de camions remplaçant les
péniches de jadis.
Pour l’Association du Bourg l’Evêque, c’est le début d’une
longue action qui impliquera très étroitement la population
dans les mutations à venir.
C’est une période intense qui ouvrira très vite d’autres
chantiers dans le domaine urbain et dans celui de nos
activités sociales et culturelles. Pour en assurer le suivi, notre
journal de quartier paraît dans un format plus grand et passe
de 4 à 5 parutions par an à partir du N°12 en avril 1976,
fréquence qui sera assurée jusqu’en 1998.
A suivre...
Albert SMAGUE (Président de 1977 à 2009)
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Un autre regard sur le quartier
Les Magasins du monde éditaient en 1975 en Suisse :
« Un coup de fourchette sans regrets ». Ce petit livre
plein de recettes végétariennes et documents faisait
déjà la preuve que les pays riches affament les pays
pauvres. 35 ans plus tard, 1 milliard d’humains ont faim
et 3 milliards sont mal nutris. Mais dans 40 ans il y aura
9 milliards d’humains à nourrir. L’émeute et le massacre
de Thien An Men étaient une émeute de faim. En Ethiopie
ce sont les émeutes de la soif. Pour se rassurer on peut
dire que c’est faux, que ce n’est pas notre problème,
que ces pauvres sont loin… En 1945 De Gaulle met la
priorité sur la production de viande car le niveau d’une
nation s’évaluait à la consommation moyenne annuelle
de viande par habitant. L’élevage est passé d’extensif à
intensif puis en batteries. La zootechnie vient à l’aide de
l’agroalimentaire. « Elle a pour but d’enseigner la théorie
et la pratique des moyens de gagner de l’argent avec les
animaux domestiques ». Mr Laplaud en 1983.
En 1950 il fallait 110 jours pour amener un poulet à opté pour la viande est en grande difficulté. Pour produire
1,5 kg. Il fallait 4,5 kg d’aliments pour 1 kg de poulet. du porc la Chine a épuisé toutes ses réserves d’eau. La
En 1978 le poulet est tué à 56 jours à 1,8 kg. Il ne faut Chine met en chantier des barrages, chasse les petits
plus que 2,10 kg d’aliments pour 1 kg de poulet. paysans. Elle loue ou achète d’immenses territoires en
En 1960 on engraisse un porc en 180 jours avec 5 kg Argentine et en Afrique pour planter toujours plus de soja
d’aliments pour produire 1 kg de viande. afin de produire toujours plus de viande. Les grandes
En 1970 on engraisse un porc en 123 jours avec 3,47 kg exploitations ne travaillent que pour l’exportation. Les
d’aliments pour produire 1kg de viande. cultures vivrières disparaissent au profit de la culture du
Cela s’obtient grâce aux hormones et aux antibiotiques soja. L’Afrique a multiplié sa production de café par 4,
intégrés à l’alimentation et aux conditions de vie faites à celle du thé par 6, celle du coton et du cacao par 2 et
l’animal qui vit désormais en cage. Cela s’obtient aussi celle du sucre par 3. Tout cela au détriment du manioc, du
grâce aux subventions puisqu’en 1995, 37 milliards de millet et autres plantes vivrières. Les profits ne vont qu’à
francs sont allés à l’élevage. ceux qui ont la terre, l’argent, l’influence politique et qui
En moyenne, un Français mange par an 92 kg de ne produisent que pour exporter. Les autres s’entassent
viande, 250 œufs et 100 kg de produits laitiers. Mais la dans les bidonvilles.
France ne produit que 2 à 3% de ses besoins en soja. Il faut une calorie de blé pour faire une calorie de pain,
Le reste, dont 85 % est transgénique, vient du Brésil, mais il faut 12 calories végétales pour produire une calorie
Argentine et Paraguay. En 40 ans, l’Argentine passe de 37 de poulet, 10 pour le bœuf, 4 pour l’œuf, 5 pour le lait.
000 ha à 16 millions d’ha, soit 60 % des terres cultivées. En moyenne, viande, lait et œuf ont besoin de 7 à 8
Le Brésil passe de 0 à 21 millions d’ha et devient le calories végétales pour produire une calorie animale.
premier producteur. Le Paraguay passe de 0 à 2,4 millions 30 % de la population mondiale consomme 7/8ème des
d’ha, soit 1/3 des terres cultivables, prises sur la forêt richesses de la planète.
primaire. 90 % de ce soja sert à l’élevage dans les pays La FAO publie quelques chiffres dans le « Guardian » :
riches. Cela détruit l’Amazonie et affame les populations sur 10 ares de terre on nourrit un homme avec de la viande
locales. Le Brésil a plus de terres cultivées par habitant pendant 19 jours, mais on le nourrit avec des céréales
que les USA. Cependant en 20 ans, les Brésiliens sous pendant 217 jours avec la même surface. Autrement dit
alimentés sont passés de 45 à 72 %. 3 Brésiliens sur 4 sans viande et sans gaspillage on peut nourrir 9 milliards
ont faim. La famine n’est pas fonction de la densité de d’humains. Aux USA, 50 % de la nourriture passe de la
population mais du système agricole. La Chine a su table à la poubelle. En France le gaspillage est de 26 %.
nourrir sa population avec pourtant moitié moins de terres La réserve alimentaire de la France est de 45 jours.
cultivables que l’inde. Mais la Chine qui a maintenant Pierre Péguignot

Rapport Assemblée Générale


L’Assemblée Générale annuelle a eu lieu le mardi 30 mars, dans la salle polyvalente - 16 rue Papu.
Pol MALLET, Président, ouvre la réunion par un hommage à l’action d’Albert Smague, Président de 1977 à 2009.
L’ensemble de l’assemblée s’est joint à lui pour exprimer ses remerciements.
Le compte de résultat a été présenté et approuvé à l’unanimité.
Une hausse des cotisations est prévue à la rentrée afin de compenser les baisses de subventions et de préserver
l’équilibre financier.
La présentation des différentes activités de l’Association a donné lieu à de nombreux échanges des participants.
Le projet d’implantation d’une AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture paysanne) sur Bourg l’Évêque a
particulièrement retenu l’attention.
Il a été procédé à l’élection d’un nouveau conseil d’administration de 18 membres et cette Assemblée Générale s’est
clôturée par un pot de l’amitié.
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Photo insolite... Dessus - Dessous


Un coucher de soleil Vendredi 5 février 2010, à 20h30, c’est un quatuor féminin
exceptionnel donne tou- de l’Association du Bourg l’Évêque qui s’est produit à l’ADEC.
jours envie d’arrêter le Claude, Annemarie, Marie-Jo et Régine y ont joué pour nous
temps, le vent et le soleil. la comédie qu’elles ont eu plaisir à écrire et à mettre en scène
Quand celui-ci décide de ensemble dans le cadre d’un atelier d’écriture théâtrale.
jouer dans l’architecture « Dessus-Dessous »... le dessous des choses est parfois
d’une tour, c’est un peu moins joli que le dessus, ou quand trois soeurs doivent vider
une féérie de couleur et de une maison après le décès de leur mère, se retrouvent, se
lumière qui joue avec les brouillent (bien aidées en cela par leur phénomène de voisine)
formes du béton. pour des souvenirs et un tableau de tulipes de prétendue
valeur, et se réconcilient.
Merci à Danielle Le Denmat Des caractères bien plantés : Annick dévouée aux autres
pour ce cliché. et à leur mère, Edwige, féministe libérée et sa vie faite de
déliés, Sylvie qui s’ennuie parfois avec Gilbert dans sa
vie bien tranquille, et Madame Yvonnet toujours prête à
Baroque et chatoyante délivrer un secret avant de filer pour Cuba avec l’argent du
tableau...
Le 6 février 2010, dans la salle de l’ADEC, les musiciens Le décor était sobre : une table et ses chaises, à terre des
de Bourg l’Evêque se sont associés aux danseurs de babioles sur un drap blanc, au fond des cartons. Chaque
« la Saltarelle » de Cesson Sévigné pour nous donner acte démarrait drôlement avec une chanson choisie dans
un magnifique spectacle de danses et musiques de des genres et époques différents, allant d’un air de Boris
l’époque baroque. Si la musique était d’hier, le plaisir était Vian, à celui plus chaud du Buena Vista Social Club, en
d’aujourd’hui pour une soirée joyeuse et très colorée. passant par le choeur des Star Sisters, ou quelques notes
de La panthère rose.
Le théâtre était plein et le public amical pour les applaudir
et les féliciter enfin autour d’un pot convivial...
À voir... ou revoir...
Sandrine Lestienne

Dessus-
Dessous
par Claude,
Annemarie,
Marie-Jo et
Régine
Le jeu des anagrammes
Rondement mené Solution du numéro précédent
Oniris rêva qu’une enquête policière lui avait été
Divagations
confiée. Oniris était en pleine fantasmagorie depuis qu’il s’était follement épris
Dans la chambre du crime, une ----- était restée étalée d’un site fabuleux dont il ne pouvait plus se détacher…
sur le bureau. En l’examinant de près, Oniris y releva une Prends garde, Oniris, tu ripes dangereusement en te laissant aller sur la
----- suspecte. Très vite, par le recoupement avec d’autres pente glissante qui te mène aux pires tourments ! Il faut que tu lâches
indices, il nota un ----- significatif entre ses conclusions et prise si tu veux éviter d’être emporté comme dans l’enroulement d’une
spire et figurer dans une liste semblable à celle des péris en mer.
le ----- du chemin que le suspect disait avoir emprunté.
Humains ! Si vous voulez vous porter au secours d’Oniris, vous êtes
Oniris rédigea aussitôt son rapport et le fit -----. priés de le rejoindre au bord du Rhin, là où se situe la ville allemande de
Pour vous aider : mots en 5 lettres Spire, sur le site très prisé de sa cathédrale du XIème siècle.

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Adhérez à l’Association
du Bourg l’Évêque
JEAN-CLAUDE MAIRE (siège social : 30, rue de Brest)

Optique des Lices Cotisation : 10 �

9, place du bas des Lices


Imp. RIAULT - RENNES

(que vous pouvez expédier, déposer à notre siège


social ou dans la boîte aux lettres de l’Association
35000 RENNES 16, rue Papu, près du portail d’entrée dans la cour
de l’ancienne école).
Tél. 02.99.30.12.26

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