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ELECTRONIQUE Pat eal OL trois longueurs d’avance... + Programmation IEC * Pureté spectrale * Microprocesseur /autotest avec le nouveau GENERATEUR seni ta MOQ Vrattenuation s'eHfectue par pas de 0.1 dB de + 20 dBm &— 140 d8m a ee a compen’ gee OL prix sszessrsctme ceo ADRET ELECTRONIQUE FRANCE $4 12, avenue Viadimi Komarov # BP 33 78192 Trappes Cedex # Prance ¢ Tel. 0S1.29.72 a ‘Teien ADREL 697821 F # Siet 679805077 - 00014 « CCP Pari 21,797 04 6 siectronque ‘Au Salon des Composants - Allee 2 - Stand 51 SOMMAIRE ELECTRONIQUE APPLICATIONS Systéme de télécommande a Infra-Rouges 35 Quelques applications des circuits PLL digitaux 47 Interface ligne téléphonique/ liaison en alternat 87 Les filtres piézo céramique et leur utilisation Compresseurs-expanseurs BF Régulateurs haute tension de précision La dilution des colorants 5 L’équipement électrique en pratique médicale 23 Le microprocesseur en médecine La tension dientrée différencielle d'un amplificateur opérationnel 15 Commutation a tension nulle des thyristors et triacs et controle de puissance 19 i Calcul d'un variateur de vitesse @ thyristors 63 Société enonyme au capital de 1 950 000 F au Sidge social : 43, rue de Dunkerque, 75010 Paris Commande d'un moteur continu par hacheur tran- Direction ~ Rédaction ~ Administration ~ Ventes Sistorisé & liaison directe 83 POR Tee ee Influence d'un circuit d'aide & la commutation sur la Hoty oeri ere ee ea fréquence des convertisseurs 4 transistors Publicité : Société Auxiliaire de Publicité fréquence de ti at ist 93 43, rue de Dunkerque, 75010 Paris - Tél, : 25.04.46. ‘Synthese et réalisation pratique de filtres actifs 115 Publeté pour I Belgqus : Euro-Publ: Boigu, eee Se, Tei aC ee avenue Marcel Gourén 1, 5001, Belgrade Namur, TA: 081-22.03-13 Président-directeur général: Directeur de la publication Jean-Pierre Ventillard Rédacteu en chet ‘Jean-Claude Roussez Mukimatre & microprocesseur Ont particips & ce numéro : J.-P. Arches, Jean-Claude Baud, M. Bornand, Gérard Capolino, Jos De Neef, B.Escaut, Pierre Ethénoz, Yves Faisandier, J.M. Fla- ‘ment, Patrick Guoulle, Jacky Jegou, Félix Juster, Pier Lemeunier, Alain Pelat, Jean Sabourin, P. Schuler, Jac- ques Trémoliéres, Alain Troncy, Presse technique étrangére Le circuit imprimé : la chaine de gravure Maquette : Michel Raby Ce numéro a été tiré & Couverture : Gilbert L'Héritier | 73 000 exemplaires ‘Abonnements : 2 8 12, rue de Bellevue, 75019 Paris 1 an (4 numéros): 48 F (France) - 65 F (Etranger! Copyright 1978 ~ Société Parisienne d'Edition Dép6t légal 1" timestre 79. N° éditeur : 708 Bibliographie 98 ‘Séminaire Micro-Systémes 140 143 Salon des Composants Electroniques 1 Un 6017 mare 1857 wevtraant. un mes es 3 defences). | Réseaux de distribution des semi-conducteurs Sino tin ons nouaatonssnceeneenerstanaromt = H Ne nogatée Répertoire des articles parus en 1978 rapeeiaonovepodsctan ea Encart Lambda N° 1 67 Electronique Applications décline toute responsabilité quant aux ff Encart Lambda N° 2 101 ‘opinions formulbes dans les articles. Celles-ci nengageant ave Pf encart Mier oe leurs auteurs. Epeart Mice: Sycté 38 Bulletin d'abonnement 167 Distribué par SAEM Transports Presse ~ Imprimerie: Edicis, 75019 Pars ELECTRONIQUE APPLICATIONS WN 9 - PAGE 2 «. lorsque des millions de transmissions ne tiennent qu’a un filtres passifs. filtres actifs. (éléments discrets ou circuit hybride couche épaisse). filtres antiparasites. Sean 218, rue du Faubourg St-Martin - 75010 Paris - Tél. : 200.33.66 - Télex : 220169 F. Dans notre précédent article, nous avons mon- tré l'intérét qu’offrait la mesure du débit cardiaque. Nous avons sommairement exposé les méca- nismes de sa régulation puis classé et inventorié les méthodes de mesure. Nous avons ensuite étudié la thermodilution. Nous présentons aujourd'hui une autre méthode de mesure, application du principe de « Stewart Hamilton » : la dilution de colorant. La mesure du débit cardiaque : la dilution des colorants ELECTRONIQUE APPLICATIONS N" 9 - PAGE 5 Rappel On peut considérer le débit comme le quotient d'un volume par un temps C'est daillours sa definition physique. La mesure du temps ne présente pas de difficulté particuliére, La mesure du volume se fait en général par dilution d'un indi {gaz, quantité de chaleur positive ou négative, colorants, radioisotopes, etc. Cette dilution peut étre effectuée de facon continue, le traceur étant éliminé @ chaque tour du circuit sanguin ce qui Gite sa recirculation (méthode de Fick). Elle peut également étre de tras courte durée: cest la méthode de «Stewart Hamilton» qui peut ‘employer des traceurs variés :on enré gistre la courbe de variation de concentration du traceur en fonction du temps en aval du point dinjection abstraction faite des éventuels phéno- ménes de recirculation de T'ndicateur, sion considére que lappareil cardio: vasculaire constitue une chambre de mélange ou de dilution entre le lien injection ot le lien de recueil, le debit cardiaque est donné par le rapport de la quantité de traceur injectée par la surface de la « la courbe de premiére circulation » (voir fig. 1 et fig. 2). La dilution de colorants 1) Principe et modalité pratique (voir figure 3) Une quantité connue de colorant est injectée rapidement dans la circulation par un cathéter veineux ou artériel dont Fextrémité est placée prés du coeur ou dans les cavités cardiaques. (Pour la mesure du débit cardiaque Global, Finjection se fait dans Fartére pulmonaire) Le colorant se dilue dans l'appareil cardiovasculaire qui constitue une chambre de mélange. Un second cathéter connecté & une seringue, en général 8 commande mécanique, per met de prélever & débit constant, en aval du point dinjection, du sang arté- riel ou veineux qui passe ensuite dans un densitometre dont le systéme opti- que est concu de facon a présenter une réponse maximale dans la bande absorption du colorant utilisé. La tension de sortie du densitometre est. proportionnelle & la concentration du colorant dans le sang. Les colorants utilisés doivent @tre bien entendu solubles, identifiables, inertes, stérilsables, non toxiques, non dialysables en dehors du plasma, PAGE 6 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS NV 8 Bekele L et 1 eS et TC: temps deconcentraton TA temps f apparition Courbe de dilution: ature générale. TR: Terps de recreation TT : temps de ercuation moyen ~ TOM : tens "ig. 2. Code de non exrapoaton del cour de premire erculation. La zone hachure repre Ava Des colorants tels que le bleu de méthyléne, le bleu d'Evans, ont été les premiers employés, le vert dindocya nine est maintenant le plus utilisé des colorants: en effet, son absorption se produit pour une longueur donde de 0,805 im laquelle le sang oxygené et le sang non oxygéné ont la méme den- sité optique, ce qui élimine les phéno- ménes parasites. De plus, ce colorant 2a une tras faible toxicité et persiste peu dans Forganisme ce qui autorise la répétition des mesures (colorant & éli- mination hépatique, durée de demi vie: 10. Ce principe de mesure suppose sO une relation linéaire entre la densité ‘optique et la concentration du colo. rant, ainsi que lemploi d'un colorant stable du point de vue optique en fonc- tion du temps. La figure 1 et la figure 2 donnent aspect classique des courbes de dilu- tions obtenues par cette méthode: le zéro représente Finstant dinjection du colorant. TA est baptisé temps d'appa. rition; TC, temps de concentration : TD, temps de disparition ; TCM, temps de circulation moyen ; TDM, temps de dilution moyen ; TR, temps de recircu- lation, oT! Tc: de7 a 10s. environ 6 s. © 1D: de 10a 128, @ TR: de 25 835s. Le premier maximum de la courbe correspond a apparition du colorant dans le densitometre. Le second maxi- mum est di a la recirculation de findi- cateur, phénoméne parasite. Le décroissance entre les deux maxima est de forme exponentielle. Afin de calculer le débit cardiaque daprés la courbe de dilution, il est nécessaire d'éliminer le phénoméne de recirculation et par conséquent dextrapoler la décroissance exponen- tielle de la courbe (voir figure 2). application de la formule générale de Stewart Hamilton permet done décrire coefficient de proportionnalité propre & fappareillage uantité de colorant injecté surface comprise entre la courbe de dilution extrapolée et les axes (hachurée sur la figure 2) Diverses méthodes permettent de calculer 9 Ald dt: planimétre, inté- gration par pesée, calculateur automa tique & intégrateur analogique (voir figure 6 du précédent article, page 10 du numéro 8 ou intégratour digital 2) Les problémes a résoudre L’équation de « Stewart Hamilton » permettant d‘obtenir le débit cardia- que fait apparaitre un coefficient de proportionalité K propre a lappareil- lage utilisé et quil est nécessaire de connaitre pour effectuer une mesure absolue de débit, doi! la nécessité d'un étalonnage. On peut par exemple faire passer au travers du densitométre des solutions de sang et de colorant de concentra- tions connues, On a alors: variation damplitude 2 la sortie du densitomatre entre (sang + colorant) et sang pur ve Ce procédé permet dialleurs égale- ment de vérifier la linéarité de la rela~ tion entre la concentration du colorant. et la grandeur de sortie du densitomé tre en effectuant des étalonnages & diverses concentrations. On peut également étalonner le dis- positif de mesure de facon « dynami que » (par opposition & aspect stati- que du procédé détalonnage précé- dent): On ajoute sur Je cathéter artériel ¢ extraction, avant le densitométre, un Petit tube de caoutchouc servant de point dinjection et un volume servant de cavité de mélange (voir figure 4) Pour réaliser I étalonnage, on injecte au travers du tube de caoutchour, grace & une seringue, une quantté Cconnue du colorant utilisé par exemple 10 mm. quantité de sang utilisé quantité de colorant Une fois la seringue enlevée, on met en route la pompe daspiration et fon enregistre alors une courbe de dilution, ‘semblable a la courbe normale mais ne faisant pas apparaitre de pic de recie culation. On peut encore appliquer équation de Stewart Hamilton pour cette courbe: ‘Oa aKa = Alo dt Avec Q, = débit de la pompe et D = quantité de colorant injecté Tous les éléments étant conus, on peut calculer la constante K. 3) Résultats — Précautions d'emploi La dilution de colorant est employée pour la mesure du debit cardiaque, la quantification des shunts intracardia- ques et des régurgitations valvulaires, la mesure des volumes sanguins circu- lants, etc. Si fon compare cette méthode a la méthode que nous avons précédem- ment étudiée: la thermodilution, il est évident que la principale difficuté application résulte de la recirculation de Findicateur qui peut débuter avant mame que la courbe de premiére cir- culation ne soit terminée, ce qui géne bien entendu extrapolation de la par- tie exponentielle. Dans ce cas, on a tendance & sous-estimer le debit car- diaque par surestimation de la surfa ‘comprise entre la courbe de dilution et les axes. Ce phénoméne est particulidrement sensible sur les cas pathologiques : les débits, shunts gauches droits, grosses régurgitations valvulaires qui provo- quent un reflux de colorant simulant de nombreuses recirculations. ‘© Comme en thermodilution, fembol de colorant injecté doit étre rapide, le plus instantané possible il doit par ail- leurs étre suffisamment petit pour ne pas perturber hémodynamique (20 & 25 mi, ‘¢ Le sang doit étre aspiré de facon par- faitement continue par la seringue de facon a assurer un débit constant au travers du densitométre dont la cellule doit se trouver le plus prés possible du point de prélavement du sang. © Par ailleurs, la stabilité optique des solutions colorantes injectées doit étre parfaite: la solution de vert d'indocya- nine dans eau distillée n’est malheu reusement stable que quelques heures. On lui préfére souvent une solution dans le propre sang du malade prélevé avant la mesure de débit. ‘# Bien entendu, comme pour les autres ‘méthodes, il faut que le malade soit en état basal, Cest-a-dire en état station- naire et que les parametres tels que le rythme cardiaque ne varient pas pen- dant la durée de la mesure. 4) Validité de la méthode : Bien que dapparence simple, la méthode de dilution de colorants est, ‘comme nous venons dele voir, de mise fen couvre délicate. Eile fournit cepen- dant d excellents résultats sifon com. pare les mesures obtenues a celles fournies par la méthode de « Fick » qui est considérée_universeliement comme référence (méthode de Fick = méthode de mesure de débit par ‘mesure de consommation oxygen. La marge d'erreur maximum semble etre de ordre de 10 a 15% Le méthode par dilution de colorants est particulérement appréciée, pour sa bonne reproductibilité (aspiration ELECTRONIQUE APPLICATIONS N° 9 - PAGE 7 Gee \ Fig. 2. Le disposi de menue 4 Systeme pea J anchor ceouterove pour ‘La 7 Les ieee 2s : Sion tier Fig. 5. Denstométre manoctromatiqve ~ Prince mécaniséel, par les possibilités de mesures itératives quelle offre (choix un colorant facilement éliminable et ‘non toxiquel Les calculateurs actuels permettent par ailleurs deffectuer automatique ment intégration de la courbe de dilu- PAGE 8 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS NV 9 tion aprés suppression des effets de Féventuelle recirculation, et les calculs de la formule de Stewart Hamilton. La méthode de dilution de colorants n'est pas appliquée que pour la mesure du débit cardiaque: aspect de le courbe permet le diagnostic des régur- itations vaivulaires ; la détermination des débits systémiques et pulmonaires ‘permet, comme en thermodilution, la localisation et la quantification des shunts intra-cardiaques. L'utilisation des radio-isotopes Les travaux radioactifs ont été ‘employés dés 1927 pour Fétude de la Circulation sanguine chez hom (Utilisation du Radium C par Weiss en 1927). lls permettent maintenant | mesure des débits sanguins dans pra tiquement tous les organes ou tissus de Forganisme. Le débit cardiaque se mesure en ‘quelques minutes en injectant indica~ teur radioactif en général un émetteur yr, par exemple "8 "ly : indium, ou hematies marquées au 3 "T. : Technécium), par voieintraveineuse et en enrogistrant, grace & un détecteur y externe monosonde (voir figure 7) ou grace @ la gamma-caméra, (fig. 8) posttionnés sur la zone précordiale, la dilution de 'embol radioactif dans les cavités cardiaques (toujours le principe de Stewart Hamilton) (On peut ainsi mesurer le débit car- diaque mais égelement calculer le volume sanguin circulant, mesurer la fraction d'éjection du ventricule gau- che (fraction de son volume éjectée lors de le contraction cardiaque). Leemploi du '®°X. : Xenon permet la mesure du débit pulmonaire et la ‘Quantification des «shunts» droite gauche (le 3X, est éliminé presque totelement du sang au premier pas- sage pulmonaire. Sa présence dans la Circulation artérielle systémique, sil a 6t8 par exemple injecté dans la veine cave, est caracteristique fun « shunt » sroite-gauche, vasculaire ou intracar~ diaque.) Le'?8C,: caesium, femploi conjugué du ®R,: rubidium et de albumin marquée au '°: iode permettent de ‘uentifier la perfusion du muscle car- diaque c'est-8-dire dapprécier la qué lit6 du réseau coronaire. Lintérét majeur de ces méthodes est évident: les traceurs radioactifs y ont permis de développer des méthodes de mesure puissantes et cependan presque totalement atraumatiques. La ‘multiplicité des marqueurs et la diver- sité de leurs comportements dans Forganisme permettent de résoudre des problémes d'apparence complexe. Ces méthodes nécessitent cepen- dant un équipement spécialisé oné- reux: locaux équipés, matériel électro- nique « lourd », du personnel spécial ment formé capable de mattriser Femploi des radio-éléments, activité photon atctron| fg . omy elie des laboratoires travaillant sur les radio-isotopes est dailleurs placée sous le contréle dun organisme Cova détat : le S.CP.RLL, chargé de robser- ‘ilwminaten | | vation des ragies de sécurité pour la protection contre les effets des radia- tions ionisantes, aussi bien au niveau du personnel médical que du patient. Dans nos prochains articles, nous détaillerons la méthode de Fick, les mesures de débits locaux par véloci meétrie ultrasonore et vélocimétrie électromagnétique. Les problémes d'utilisation des radio-isotopes seront par ailleurs repris dans un article consacré a la médecine nucléaire en général Bien entendu, Fauteur se tient & votre disposition pour vous fournir tout renseignement complémentaire intermédiaire de la rédaction, . Heyden MIRA Electronique Fig. 6 ~ Denatomeve dehromettvs — Pincioe Aratseur Comerage ae havi fb Pe ‘Simpulsions atuchage 1 Deca cu cetectour tes nedents cnt tear Gnergie en provoquart dans le erst diode 0b Sodium une sentation dintenstepropartonnele ‘eur énergie. Le photomultpicataur four done ‘une mpulson dlectrave de hevteutproporionnele 2 Tanergie dy aul est trate porte reste de by chaine t ig. 8.- Principe sommaie def y-coméra un cor tain nombre de photomultplesteurs plas so” wn ‘rand sentilateur permet un eaeu! des eoordon ‘nées du point ous ost produte a sintilation. est ‘rs possible de atr une «image » dela traits (de Parisi + observe, > ‘g_7~ Poncipe av ditectaur y morosonde 4 eral scneteur 4a] Syroptqve de la + chane de comptage » ule pour les mesures de ditt par radioisotopes. Totnes |__g | mee! — | ELECTRONIQUE APPLICATIONS N’ 9 - PAGE 9 VISHAY ...POUR ETRE PRECIS © De la microélectronique a la puissance (jusqu’a 20 W) Série VEx5, ¢ De la résistance standard au modeéle fiabilisé $102 SP $1024 $555 ME (serio E 192) (style RS 92 N) (style RNC 90 Y) NFC 93010 | ¢ Du diviseur au réseau 16 Bits } scorn roo ¢ Du trimmer a la boite a décade Série 1300 NOM macveces rake atte ad cnet reenter (UBL pecpmcenaeeres sea SOCIETE . DESIRE RECEVOIR SERVICE . © une documentation ADRESSE . O une visite @|==| VISHAY-MICROMESURES Ser ‘TELEX HOMO F VISHFRA, circuits ante egres La compression et I'expansion de signaux BF sont cou- ramment utilisées en transmission du son, soit en temps réel (téléphone, radio), soit en temps différé (enregistrements). Ces traitements de l'information sont rendus nécessai- res par lincompatibilité existant presque toujours entre la dynamique d'amplitude du signal a transmettre et celle offerte par le support de transmission avant saturation ou dégradation du rapport signal/ bruit. Les circuits intégrés 570/571 de Signetics (RTC) contiennent tous les éléments linéaires et non linéaires nécessaires a la réalisation de nombreuses versions de com- presseurs aussi bien que d'expanseurs compatibles entre eux. Compresseurs expanseurs BF avec les circuits 570 et 571 Chaque circuit intégré comprend les éléments nécessaires a la réalisation de deux compresseurs, deux expanseurs, ou un compresseur plus un expanseur. des circuits integrés 570 et 571 Crest dire que la construction de mon- tages stéréophoniques devient trés simple, la qualité HiFi restant dailleurs Les deux références sont interchan- geables broche oour broche (b DIL a 16 broches). Les différences se situent au niveau de la tension d'ali- mentation, qui peut atteindre 24 V pour le 570 mais reste limitée a 18 V pour le 671, et au niveau des perfor- mances, plus poussées sur le 870. La distorsion, notemment, peut étre réduite & 0,05 % avec le 570 alors que le 571 ne permet guére mieux que 0,1%, valeur souvent trés acceptable. Parfaitement a la portée de cos com- Posants. La figure 1 montre que cha- que demi-circuit comporte, outre un amplificateur opérationnel_polarisé pour fonctionner sous alimentation unique, les éléments suivants ~ une cellule & gain variable, = un redresseur double alternance de précision, Be se i a. : Fig 1.~ Organisation interne et brochage des 570/571 ELECTRONIQUE APPLICATIONS N” 9 - PAGE 11 A ese gous tani 369 ‘a 20% Fig. 2. Un exponscur anole ~ un réseau de résistances, | Les interconnexions communes aux compressours et aux expanseurs sont prévues intérieurement. Notons que dans tous les schémas & venir, le niveau dentrée devra rester inférieur 3 2,8 V créte, Un expanseur simple La figure 2 montre que la réalisation 'un expanseur est extrémement sim- ple: il suffit de faire agir le signal entrée sur la cellule a gain variable et ssur le redresseur qui la pilote. ampli ‘opérationnel sert détage tampon & la sortie, capable de débiter + 20 mA dans ia charge. Dans les applications oilla distorsion doit étre réduite & un minimum, on pourra prévoir des condensateurs de liaison, distincts & entrée de la cellule 4G et du redresseur. De plus. on pourra mettre en oeuvre le circuit de Compensation doffset de la figure 3, gui exige cependant le recours & un distorsiomatre lors des réglages. Un compresseur simple Le circuit de la figure 4 reprend les principes de expanseur précédent, qui vient-maintenant siinsérer dans la chaine de retour de ampli opération- nel. La cellule 4 G ne passant pas le continu, il faut prévoir une contre réaction en continu par deux résistan- ces associées @ un condensateur de découplage (100 F). La valeur des résistances fixe la tension continue présente en sortie de fampli. On pourra constater expérimentalement ‘que la tension de sortie est donnée par la formule vatt4 ek 18 30k 1,8 étant la tension de référence de entrée non inverseuse (en volt. PAGE 12 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS IC 8 Fig 3 Gicat de compensation dele dstorion armongue pe Prvaie Fig. 4 Un compessour sie, ETRE compere) ‘Fig, 6 ~ Cour standrd d expansion compression Caractéristiques de transfert Deux caractéristiques essentielles déterminent le comportement des ‘compresseurs et des expanseurs = la relation entre niveau dentrée et niveau de sortie, non linéaire bien sir tn raison de la vocation méme de ces montages, = le temps de réponse a [établisse- ment et a la coupure. Le premier paramatre se mesure en régime établi (statique), sur un signal dentrée constant, alors que le second se mesure sur des échelons dampli tude. Dans les deux schémas précédents, la caractéristique de transfert en amplitude est de la forme représentée figure 5, ce qui signifie que la dynami- que dentrée, exprimée en dB se voit multipliée par 2 (expanseur) ou divisée par 2 (compresseur). Nous allons tu dier dans la suite de cet article les pos- sibilités permettant de jouer sur cet important parametre selon les applica- tions envisagées. En ce qui concerne le temps de réponse, celui-ci est fixé par la valeur du condensateur équipant le redres- sseur. Le circuit est concu de facon & ce que le temps de retour soit nettement plus long que le temps dattaque, ce qui convient & la grande majorité des sone intact asso. Rasa Fig. 6. = Maditcation de Teteaete aur fates niveaux. sei vin oe ig. 7.— Un exponsour& een vara, ioe Fig. 8.— Un compresseur 8 efficacts variable cas, La constante de temps globale du systéme peut se calculer en utilisant un réseau RC fictif 00 R vaut 10 k2 et oo C est le condensateur choisi. En prati- que, C verra sa valeur comprise entre 2 et 10uF, sauf pour certaines appli- cations particuliéres ne relevant pas de? la BF traditionnelte Comment agir sur l'efficacité Lefficacité « standard » de 2 dB/ 48 est loin de convenir & toutes les appl cations. Cortes, le choix de cette valeur peut étre pratiquement quelconque lorsque un compresseur et un expan- ‘seur étalonnés un sur autre sont mis bout a bout, car leurs actions se com- ppensent exactement (nous avons pu vérifier expérimentalement dans des conditions trés sévéres excellence de cette compensation). Cependant, il existe de nombreux cas ou une action ‘sur ce paramatre est indispensable. 1) Modification de refficacité aux faibles niveaux Une simple résistance placée entre le condensateur du redresseur et la ‘masse ou l'alimentation, permet daug- menter ou daccroitre efficacité dun ‘compresseur ou d'un expanseur sur les signaux de faible niveau. Une telle cor- rection s'apparente a usage de poten- tiomeétres logarithmiques dans les commandes de volume ou a la préac- ‘centuation des aigus en émission FM. La figure 6 permet doptimiser cette correction pour chaque application particuliére 2) Introduction d'une commande defficacité Si un réglage fixe convient fort bien ‘aux compresseurs ou expanseurs uti- liss en téléphonie par exemple, il est hautement souhaitable de prévoir de larges possiblités de réglage person- nalisé dans tous les domaines touchant 2 la reproduction sonore, notamment fen haute fidélité. Un expanseur muni de réglages defficacité et de temps de réponse pout permettre & un utilisateur habile de reconstituer & partir dun enregistrement ou dune émission ayant subi une compression de carac- ‘éristiquesinconnues, une audition voisine, sur le plan de la dynamique, de la réalité lors de la prise de son. Le circuit de la figure 7. dérivé de celui de la figure 2, se préte fort bien 8 ce type de travail De plus, associé au circuit de la figure 8 et aprés un étalonnage mutuel, il permet de tirer le meilleur parti de tout magnétophone car, agi sant de facon symétrique & Fenregis- ELECTRONIQUE APPLICATIONS N" "AGE 13 trement et a la lecture, ilintroduit une amélioration tr8s notable du rapport signal/ bruit, donc de la dynamique & la reproduction. Cet avantage est spécia. lement appréciable avec un appareil & cassettes. Le montage de la figure 9, enfin, représente la synthése de toutes les possibilités envisagées jusqu’a présent uisqu'il autorise, par la manceuvre d'un seul potentiométre, le passage en variation continue du maximum expansion au maximum de compres: sion, en passant par une position neu: tre. Une commande dite «de seul» permet en outre de fixer le niveau & partir duquel le montage intervient, ce Qui signifie que les signaux dentrée dont 'amplitude n/atteint pas ce seuil ne subissent ni compression, ni expan. sion. Cette fonction suppiémentaire peut bien sur étre combinée avec celle de la figure 6 pour augmenter encore les possibilités du systéme. Conclusion Le domaine d application de ces cir cuits intégrés est extrémement vaste et puisquil sétend sans discontinuité. | Fy 9 —Un compressor xponseu droge contre depuis la télenhonie jusaula ls haute | sours BF, its peimettent fa construc- | fonction de base qui est finalement la tion de différentes sortes de lmiteurs, | commande d'un gain par Tamplitude En plus de la réalisation de tous | réducteurs dynamiques de brut, ainsi | dun signal BF types de compresseurs et dexpan- | que de filtres dynamiques, grace & leur Patrick Gueulle Ingénieur EFREI relais et interrupteurs Reed Hamlin relais mouillés mercure Hamlin nouveaux relais statiques Hamlin Epaisseur ultra-xéduite: 9 mm Conception ISOLE OPTO en boitier Sil (40 mim x 19 mun) 4 picots au pas de 2.54 pouvant ue plibs pour reduire Tespace entre cartes 12,1 mm Uiilisés comme interface entre circuits logiques tt charge“, 600'V de blocage Coupure & tension nulle y Isolation entrée/sorto 1500 V eft ion it: 28 bod at Protection contre inversion de polarité 3 modéles disponibles Autres fabrication affichages & cristaux liquides, claviers & touches, interrupteurs de proximité... 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La tension d’entrée différentielle de I’amplificateur opérationnel Fig. 1. ~ Ampliicatur epératonne! monté en ‘anlticateur indare de gan A= 3 Ry Proto A. - vi = tension torque apolqué entrée du montage de la igure #11 Vi ded tug = tension diferente mesurée au point D (50 mV ae 2 = tension de sortie mesurée av pont S Hovidv (C6demiar oscilogramme a été photographie pris lune seconde exposition de ly pelle Base de teres: 0.5 msi. Les écarts entre les résultats ainsi calculés et les valeurs mesurées sont dus a la valeur finie des paramétres de amplificateur opérationnel réel. Les performances d'un montage en boucle fermée sont ainsi fonction de élément contre-réactionné. Quelques mesures trés simples sur un montage ampli- ficateur linéaire mettent en évidence un aspect du probleme qui est souvent ignoré. La tension différentielle d’entrée 1) Une expérience Le montage de la figure 1 est des plus classiques: il s‘agit tout simple- ment dun amplficateur opérationnel fonctionnant avec un gain en boucle fermée A, déterminé par les résistan- ces Ri et Ra, tel que Re Rr Nous supposons évidemment que le gain Ao en boucle ouverte est trés aleve. Appliquons & Fentrée E une tension us en forme de dent de scie, et visua- lisons sur un oscilloscope @ double trace cette tension dentrée et la ten- sion de sortie uz Avec Re = 100 ks? et Ry = 10 k2 nous aurons donc un gain A = - 10, et 2 la sortie S nous observons bien un signal triangulaire uz d'amplitude dix fois plus grande que celle de ur, et déphasée de 180° par rapport a célle- ci. a Observons maintenant la tension au point D,c’est-a-dire latensiondifféren- tiele entrée us de Fampiifcateur ‘opérationnel La trace sur Foscilloscope est une belle onde rectangulaire ayant une amplitude denviron 25 mV créte créte... ou vient cette onde rectangu- Iaire? La photo A montre les trois signaux us, Us et ua (la trace us a été obtenue fen exposent la pelicule une seconde fois, aprés avoir substitué le signal uz au signal us sur Tune des deux entrées, de oscilloscope, et positionnement correct de la nouvelle trace. Lexamen des trois oscillogrammes nous permet de tirer les conclusions suivantes ~ la tension différentielle wy est pro- portionnelle a la dérivée changée de signe, de la tension de sortie uz ~ usest aussi proportionnelle a déri- vée de la tension triangular entrée (cette propriété est tout simplement la conséquence de la précédente; ~ la tension de sortie uz est propor- tionnelle & Tintégrale —changée de signe - de la tension différentille us. ELECTRONIQUE APPLICATIONS N" 9 - PAGE 15 Photo 8. — Tension de sortiouz (5 Vd Je tension ‘itfrente ug 150 mV du) pour wn signal Fentrée sinusoiel de équence tHe. Bese de Ne nous arrétons pas en si bon che- min et appliquons un signal entrée sinusoidal... le méme montage nous donne, comme prévu, une tension sinusoidale amplifiée dix fois en S, mais. la tension uy au point D est déphasée de 90° par rapport & ur, ce qui ne fait que confirmer les conclu- sions énoneées ci-dessus (photos B et ©. Enfin, une onde rectangulaire & entrée fait apparaitre en D des impulsions triangulaires évroites, & lancées alternativement positives et négatives, selon les flancs montants ou descendants des créneaux dentrée (photos D et E). 2) Explication du phénoméne a - Le gain en boucle ouverte de amplificateur opérationnel n'est pas infini Le raisonnement habituellement appliqué a 'amplificateur opérationnel est basé sur [approximation qui consiste a supposer que son gain Ao en boucle ouverte est infin, soit fo =a doi wy ==0 ce qui revient encore a admettre u'll rvexiste aucune différence de potentie! entre les bornes (+) et (-) du circuit. La borne non inverseuse (+) étant connectée @ la masse (point de poten: tiel « zéro!, le point D (entrée inver seuse) est alors une « masse fictive ou virtuelle »(*) Mais la réalité est toute autre Le gain en boucle ouverte n'est jamais infini.. suivant le type d'ampli- ficateur, la tension d'alimentation, a température et... la résistance de charge Ri, on arrive pratiquement (*) Le terme « virtuel » est utilisé icipour bien montrer que si ug est nulle, aucun courant ne passe entre ies deux points équipotentiels (+) et -L PAGE 16 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS NV 8 Photo C — Tensions v2 (5 Vi Jet ug (0.1 Vd) Site Base de temps 0.1 md des valeurs de Ao de ordre de 10 000 {80 dB) a 200000 (11048)... en continu... et aux trés basses fréquen: ces seulement. Ceci nous améne & représenter le gain en chaine ouverte par le symbole Ao (uu) pour bien indiquer la variation tn fonction de la fréquence (ou pulsa tion «. b - La bande passante est limitée La bande passante est loin détre infinie... Les amplficateurs opération nels & compensation interne se carac térisent par une diminution de Ao.) avec Ia fréquence de 6 dB par octave (20 dB par décade) au-dela de la fré ‘quence de coupure f. qui correspond & Ao lu) ok wT 348 Et cette fréquence de coupure fe est méme relativement basse... inférieure 8 10 Hz, jusqu’a quelques centaines de Haz, selon le type de 'amplificateur uti lisé. soit La figure 2 montre en ala réponse en boucle ouverte d'un amplificateur opérationnel du type 741, et en b, la courbe de phase correspondante. (On notera que la fréquence de cou: pure f se situe vers 10 Hz, tandis que la fréquence de transition fr pour laquelle Ao) = 1(0 dB) se trouve environ 1 MHz c - Lamplificateur opérationnel réel intagre au-dela de sa fréquence de coupure La courbe de réponse en boucle ouverte de la figure 2-a peut sexpri ‘mer mathématiquement par la relation dans laquelle Ao représente le gain (maximum) en continu et aux trés bas. ses fréquences (bien inférieures ate Fig. 2. ~ 0) Courbe 6 réponse Adin) on bouce fuerte, ef gan A = 20 dB on chaine fermée fe raquence de coupure de Farpiicateur ops respondent dun goin A de 208. fr = trequence de transivon pour laquelle. Aolal= 110 151 Courbe de phase de are feateur psravonel En passant a la notation symbolique de Laplace (p = |) la réponse s‘écrit = Ao Po lu) = 7 (3) la constante de temps correspon- dant a la fréquence de coupure de Famplificateur lest intéressant de noter qu’a la fré- quence de coupure f, la tension uz est déphasée de 45°(a 180° prés) par rap- port @ us En appendice, on trouvera explica- tion physique de existence de la cons- tante de temps re Si nous considérons une fréquence (ou une pulsation) suffisamment éle- vée, telle que «> vc, la relation (2) se simplifie et devient Mola) = ae 4 @ Ture expression (4) est bien celle d'une fonction intégrale (**) (Vintégrale d'une fonction se limite, sur sa trans- formée de Laplace, une division par pi. (2V chu de hsquence 1 Ke. et onsin dferen tile ug 2 V ae Jeorespondante. Base de tmp 0:2 ms’ Supposons quill existe une tension sinusoidale entre les bornes dentrée différentielles de 'amplficateur opéra- tionnel, soit ee Usrsinw t= Usd) we Ao lw). ug = ar) d_- Les relations mathématiques entre us, Us et uz Dans le montage de la figure 1, nous appliquons & entrée E une tension périodique de forme donde quelcon: que, dont la fondamentale est située bien au-dela de la fréquence de cou pure f. Nous pouvons ds lors généraliser expression (6) en écrivant Bo tu). ug = La relation (4) permet dexprimer la tension différentielle us en fonction de la tension de sortie u2, soit (La multiplication par p=ja d'une fonction fait bien apparaitre une opé ration de derivation) Photo E — La tension de some ua (10 Vd or respondent ay signal Centos v1 del photo est limitée par saturation de Torotticeour et 58 vitesse de venation es nse parle rate » La tension aitérertoe eat a mame que cele st ‘photo D. Enfin, en remarquant que uz =A. uy (équation 1), A représen- tant le gain en boucle ouverte, lexpres- sion (8) s'écrit encore ePeTe A.uy te Adu om Re dt La tension différentielle est donc bien telle que, aprés avoir subile « gain complexe intégrateur » Ao(:.) dans amplificateur opérationnel, elle donne ala sortie une forme d onde qui corres: pond la fonction intégrale changée de signe (6a. 7). Cette tension différentielle est encore proportionnelle a la dérivée de la tension u; a amplifier (6q. 9) et elle est encore proportionnelle & la dérivée cchangée de signe de la tension de sor tie ue (64.8) Alinsi, Fobtention d'une onde trian. gulzire ala sortie, en provenance d une tension de méme forme donde a entrée, requiert apparition d'une ten- sion rectangulaire entre les bores entrée différentieles. us (9) Seule une cosinusoide a entrée dit férentielle pourra produire une tension de sortie uz =-A. ur de forme sinu soidale, Et d'une manidre générale, les reta- tions (7), (8) et(9) seront vérifiges dans leur domaine de validité, c’est-a-dire pour des signaux de fréquence netterent supérieure a la fréquence de, ccoupure en boucle ouverte de ampli ficateur opérationnel ; et sila réponse de ce dernier pré- sente une pente de ~6 d8/octave (réponse du premier ordre) = si Tamplificateur ne fonctionne pas en régime de saturation et si les signaux considérés ont une vitesse de variation inférieure au « slew rate » de Tamplificateur considéré, 3) Un moyen simple pour mesirrer le gain en boucle ouverte en fonc- tion de la fréquence Reprenons expression (7) sous sa forme ur = = Ao (a). us Le module du gain en boucle ouverte une fréquence quelconque est done tout simplement | Ao (a) | = IV suffit done d'attaquer le montage de la figure 1 avec un générateur sinus soidal & fréquence variable, et de mesurer, l'aide d'un (millilvoltmatre les tensions ua et us, en veillant toute- fois & ne pas saturer amplificateur (fig. 3) On remarquera toutefois que la mesure de Aol) par ce procédé est limitée du cOté des fréquences élevées, par la fréquence de coupure f; de Famplificateur en boucle fermée, Pour Tamplificateur qui a servi aux fexpériences, nous avons mesuré une valeur Ay ~ 80000 en continu (98 dB) et f, ~ 6.0 Hz, ce qui conduit 3 1. =26,5ms. 4) Leffet de la vitesse de variation de la tension de sortie On sait que la vitesse de variation de la tension de sortie —le « slew rate »— dun amplificateur opérationnel est limitée. Ce phénoméne se manifeste notamment par une triangulation de la tension de sortie en présence dune tension sinusoidale d'entrée, si fampli- tude ouled la fréquence dépassent tune certaine limite. Il en résulte prati uement une limitation en bande pas ssante pour les forts signaux. Cette limitation de la vitesse de montée apparait tout particuligrement sil'on applique un signal rectangulaire 2 trds faible temps de montée, comme le montrent les photos D et E : la ten sion de sortie uz est devenue trapézoi- dale, la pente de montée (comme la pente de descente) mesurée sur oscil- logramme uz de la photo D est 2.6 x 10V 03 x 200 sis 0,433 V/xs ce qui correspond bien — aux incertitu des et aux tolérances de mesures prés- a la valeur du slew-rate spéci fiée pour 'amplificateur utilisé II est normal que ce phénoméne affecte également la tension différen tielle qui se compose o'impulsions triangulaires ‘amplitude relativement élevée (dans le cas présent. Udinas = 1.15 x2 = 2,3 Vi et de durée 4 1'= 60 1s, égale au temps de montée du signal de sortie uz Dans le cas des photos D et E, les relations (7), (8) et (9) ne s‘appliquent évidemment plus, car Tamplificateur opérationnel fonctionne en régime de saturation (amplitude U; = 26 Viet, de plus, la vitesse de variation du signal de sortie est limitée par le phénoméne de «slew rate » ELECTRONIQUE APPLICATIONS N’ 9 - PAGE 17 ‘Fg. 3. Montage en chain terde, permetant oe ‘mesurerle gan Atuien douse ower Staren tes réquences. len serait évidemment de mame si Yon appliquait un signal d'entrée sinu- soidal_dont amplitude ~combinée avec la fréquence - donnerait lieu & une triangulation et/ ou & un écrétage des sommets du signal de sortie. 5) Résultats de mesure Il est intéressant examiner ‘es oscillogrammes de la photo F, qui don- rent les signaux uy et u2 pour un signal entrée u; rectangulaire, de fréquence 10 kHz, de faible amplitude (0,16 V) le gain en boucle fermée étant de 10, On peut considérer que la pente du flan de montée (et de descente) du signal up est environ de 0,277 V/us (valeur mesurée directement sur la photo), application dela formule (8) donne, pour us, avec T.= 26,5 ms et fe amplitude Ao = 80000, u 0092 v Sur Foscillogramme, on mesure une amplitude Uy de l'ordre de 0,1 V. | | Reprenans encore la photoA, sur | laquelle nous mesurons la pente dela | Gent de scie de sortie | dur _ 20 | et 705 mi 0. 108 V/s | Le calcul de ramplitude Us par la relation (8) donne 265 . 10% 5 Us For 40. 103 = 0.0132 V = 13.2 mv Sur Foscillogramme de us, nous mesurons une valeur de créte a créte Usgy = 0,55 x 50 mV = 27,5 mV soit donc une amplitude Us =J.Usee = 13,75 mV, ce qui concorde encore fort bien avec la valeur calculée théoriquement. PAGE 18 ~ ELECTRONIQUE APPLICATIONS N” 9 Fig. 5. ~ Le converiaseur tension courant augue! (on peut assimler les eages Genree Ge Tare Cateur opsratonnel syecte un covert 1 dans Fimpsdence totale Zn= Rin fir # Tentée. ds ‘transistor emplificateur de tension dauvalet» Dune fecon tout a fait générale un amplificateur opérationnel_ classique peut se représenter par un circuit 6qui- valent simpiifié, comprenant (fig. 4) ~ un étage d'entrée (différentie fonc- tionnant comme convertisseur ten- sion-courant ~ et un systéme amplificateur de ten- sion qui peut étre ramené & un « tran- sistor 6quivalent » monté en émetteur ‘commun = suivi d'un adaptateur diimpédance (émetteur suiveur) ne procurant aucun gain en tension. Avec une tension différentielle us, le circuit entrée donne un courant i pro- portionnel a la pente de transfert y du convertisseur tension-courant, soit done isy.us Ce courant produit aux bornes de la résistance d'entrée globale de I’étage ‘amplificateur de tension, un signal de base i. Re = wey Re ui apparattra amplifiée sur le collec- teur et que l'on trouvera finalement & la sortie de étage adaptateur d impé- dance, soit wah As étant le gain de étage amp teur de tension Il existe inévitablement une certaine ccapacité Cac entre collecteur et base du «transistor équivalent ». Pour assurer une décroissance de 6 dB/octave du ‘gain en boucle ouverte, on sera par ail- leurs obligé d'augmenter cette capa- Photo F.— La tension ug (0,1 Viiv Jt a tension be sortie u2 11 Viel) corespondant 8 un signal Sonirbe rectngulare de equence 10 ke. Base Ge temps 20 8/d. Losclogramme uz 8 st Dhotogrohis aris une seconde exposition, non Synchvonsé ave le signal us, 0 son inversion de phase. Cité Cee, soit en Fintégrant dans le cir- cuit méme (cas du 741), soit en connectant une capacité de compe sation extérieure. Par «effet Miller», cette capacité Cec, ramenée a entrée du transistor, se trouve pratiquement multipliée par 2, Soit fe Cn = Aa - Cre Il en résulte que étage convertis- seur dentrée fournit son courant a Fensemble Ri-C en paralléle, ot (fig. 5) i. Zn ap ie YTS Tuo A et par conséquent ul Rn. Aa EW Te Ta. Cn Re ou encore ee AAs 8 ud" THT a: Ge Fa = fo Tile. Cr Re Le circuit RC introduit done un ppéle de coupure & 6 dB par octave ala fréquence f. telle que or. Gn Ry = te Te = 1 soit 1 fos7 Ra Cee Te Te = Aa. R= Co Jos DE NEEF Charge de cours a institut Supérieur Industriel de Etat - Bruxelles Les thyristors (redresseurs contrélés et triacs) sont des commutateurs parfaitement adaptés aux réseaux a tension alternative. Ils présentent deux caractéristiques trés impor- tantes: a) ils s‘enclenchent lorsqu’un courant suffisant est appliqué a la gchette; b) ils se déclenchent lorsque le courant passe par zéro. Le contréle de puissance par commande de phase est trés simple et permet un réglage progressif, mais ce systéme est générateur d'interférences a haute fréquence qui néces- sitent l'usage de filtres trés efficaces. Le meilleur moyen de ne pas produire d’interférence est dassurer I'enclenchement et le déclenchement au moment ou la tension instantanée du réseau est nulle. Commutation a tension nulle des thyristors et des triacs et contrdle de puissance Comme les thyristors se désamor- cent eux-mémes quand le courant devient nul, il suffit, pour éviter les interférences, dassurer enclenche- ‘ment lorsque la tension passe par 26ro, ‘et de linterdire le reste du temps. Le circuit de la figure 1 utilise la ccaractéristique de maintien du courant dans le thyristor. Lorsque Thr est enclenché, le poten I de son anode est a peine supérieur celui de sa cathode; le courant pas- ssant par Ri ne peut donc passer par Dy et la gchette de The. Thy continue & ‘conduire jusqu’a la fin de Falternance . positive. Si aucun courant n’est appii- Qué a la gachette de Thi, celui-ci res- tera bloqué lors de Falternance positive || g suivante, et Th s‘enclenchera au ‘début de cette alternance. Comme Thy travaille avec un courant d'anode rela- tivement faible, son enclenchement aléatoire ne produit qu'un niveau diinterférence trés faible. La figure 2 montre un détecteur de tension nulle & transistor. Les deux F.2 ELECTRONIQUE APPLICATIONS WN" 9 - PAGE 19 résistances Ry et Ra forment un divi- seur de tension. Lorsque la tension aux bornes de Re dépasse la tension d ‘seuil Vee du transistor Tr, celui-ci dévie le courant de commande du thyristor Lorsque Tr est bloqué, le courant Ig passe par D; et la gfchette de Th qui s‘amorce, mais le courant de gchette doit @tre maintenu jusqu’a ce que le courant d anode de Th atteigne le cou- rant d‘accrochage |.. Dans le cas d une charge résistive, le courant danse thy- Fistor est égal & a courant en amperes tension instantanée du réseau en volts Vr = chute de tension dans le thyristor en volts R, = résistance de charge en ohms. Le courant d'accrochage |, est de ordre de quelques dizaines de mA. Pour ce faible courant, Vr est denviron gv. Prenons le cas d'une charge de 100 et dun thyristor dont le courant, d accrochage I est de 50 mA. La for- mule (1) nous donne u-08 005 = 4-88 u=5 +08 =58V. Le diviseur Ry/Re doit done étre tel {que la tension de seuil de la base de Tr ne soit pas atteinte pour us58v Si Ton admet une tension de seuil Vee =0,4 V, nous avons : Ry + Re ae ir) Par exemple: Ry = 150ki, Re 10k. Si la charge est partiellement ou totalement inductive, le courant s’éta- blit avec un retard qui peut aller jusqu'a 90°, Dans ce cas, il vaut mieux utiliser le circuit de la figure 1. Alors que les circuits des figures 1 et 2 travaillent en mono-alternance, celui de la figure 3 utilise deux redres- seurs contrélés, travailant en « mai esclave» sur les deux alternances, our un corps de chauffe de 1500 W. PAGE 20 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS 9 ig. 3. ~ Chauffage 1800 W. Fg. 4. — Chauttage 2200 W. Liste des composants de la figure 3 82x 55/C3V9 82x 55/C8V6 47 uF / 400 V G2 =047 uF / 240V Tr = BC 2388 NTC = 100 k@ a 25°C Thy, The = TAG 623-400. Ds, Cs, Rs, Re et ZD; forment une source de tension continue stabilisée our le diviseur formé par Ra, Re et CIN Lorsque Ia tension aux bornes de TN dépasse le seuil Zener de ZD2, le ‘courant passe par Rr et Th; samorce. Le potentiel de anode de Th; et C: sont au potentiel de la masse et C2 se charge par Ds et Rs. A la fin de Falter- nance positive, Thy séteint et Cz se charge par Rio et amorce The au début de alternance négative. Re, Re et Tr servent de détecteur de tension nulle comme sur la figure 2. Le systéme « maitre-esclave » utilise des thyristors sensibles: les TAG 623 utilsés dans la figure 3 ont un larmax de 0,2 mA et permettent de contrOler un courant efficace de plus de 7 A. Ce systéme peut tre utilisé pour com- mander un triac avec un courant de commande tras réduit, par exemple la sortie d'une porte ou d'un micro-pro- cesseur CMOS (fig. 4) Liste des composants de la figure 4 Ry = 150 ke Re = 10 k2 Ra =22 ke Re =2,2 k2 Ry =22 k2 Re = 1k Dy =1N 4148 Da, Dy = 1N 4006 C =0,47 uF/ 240 v Thi, The = BRX 49 Tr = BC 2388 Dans le circuit dela figure 4, les thy- ristors Thy et Tha travaillent en « mal- tre-esclave » comme sur la figure 3, mais au lieu de controler la charge directement, ils assurent Tamorcage du triac TR. Ce systéme permet duti- liser un triac peu sensible, susceptible de supporter un fort dv/dt lors de la commutation d'une charge inductive, tout en nécessitant un courant de commande de 200 uA seulement. Avantage supplémentaire, |e connexion MT2 du triac, généralerent reli6e au bottier se trouve & la masse ; il rest done pas nécessaire cisoler le triac. Il est parfois nécessaire dassurer une isolation galvanique entre le circuit de commande et le circuit de puis- sance. Le couplage opto-électronique permet de résoudre ts simplement ce probleme (fig. 5) Liste des composants de la figure 5 7 Ka) 2W ke Fy =4702 2 k2/ 5 W 30.2 N 4006 Dz = 1N 4148 Tn, Tre = BC 2388 Oc =4N 35 C=47 uF/ 150 v. props Le circuit de la figure 3 travaille en «tout ou rien», Cest-8-dire que le corps de chauffe travaille a pleine puis- sance ou pas du tout. Du fait de la constante de temps thermique du sys- tome, la température réelle varie entre deux extrmes avec une mauvaise résolution Le réglage proportionne! travaille selon une base de temps fixe durant laquelle la puissance est appliquée pendant un temps proportionnel 8 écart entre la valeur de référence et la valeur réelle. Une méthode de réglage proportion: nel utilise comme base de temps une tension en dents de scie qui enclenche la puissance lorsque sa tension devient supérieure @ une tension de seuil dépendant de la température réelle (fig. 6). Afin d'éviter des variations de charge trop fréquentes, le Comité ‘européen pour la Normalisation Elec- tronique a défini des limites pour la tré quence de commutation des appareils de chauffage. Fg 5. leon por optocoupler 4 Fo. 6A gauche forte pussace # arte able passe Fréquence de répétition t (3) Puissance w 220v 240 V 380v 600 02 02 = 800 og 03 01 1000 20 10 02 1200 46 20 02 1400 70 43 02 1600 10 63 03 1800 16 89 05 2000 24 13 09 2200 32 7 13 2400 40 24 19 2600 31 26 2800 s 36 Tableau 1 Le tableau 1 indique la valeur mini- male des périodes de répétition selon la norme Cenelec EN 50.006. Cette méme norme exige que le circuit laisse ‘toujours passer un nombre pair alter rnances. Le chauffage de 2.2 kQ, décrit la figure 7, répond aux exigences de cette norme. Le circuit de commande proportion: nelle travaille sous une tension de 12 V stabils6e par la zener ZD). Le généra teur de dents de scie est formé par le réseau Rs et C2 ; Ts et Tz servent & décharger le condensateur C2 quand la tension sur lémetteur de Tz devient plus élevée que celle de sa base. La tension sur le capteur de température CTNest ampiifide par Te et Ts et pola rise Fémetteur de Ts. La tension en dents de scie est appliquée a la base de Ts par lintermédiaire de Dz et Ds (la tension de seuil des deux diodes est supérieure & la somme de Vee de Ts et de la tension de saturation de Ts). Quand la tension sur la base de Ts dépasse celle de son émetteur, Ts ‘conduit et sature Ts quiamorce Thy. Le reste du circuit fonctionne comme celui de la figure 4. ELECTRONIQUE APPLICATIONS N 9 PAGE 21 Fa? Liste des composants de la figure 7 8k2/ 25 W C2 =68 uF / 16 V Cy =0,1 uF / 220V Dj, Ds = 1N 4004 Da, Dp, Dy = 1N 4148 2D; = BZX 55/C12 Zz = BZX 56/C3V9 Th, Ta, Te, Ty = BC 2388 Tr, Ts, Te = BC 3088 Thy, The = BRX 49 NTC =4,7 k@ 8 25°C TR = TAG 280-400, Il existe différents 60) est converti par une logique interne en code NRZ (non retour &zéra) dont aptitude a la trans- mission est bien meillaure. En effet, que le bit a transmettre soit 1 040, le «bit» NRZ comporte un 1 et un O dont ordre de succession fixe justement la parité transmise. Le « 1» logique s‘écrit done 10 en NRZ et le «0 »logique 01 (voir détails en fig. 1) Coci simplifie beaucoup le contrdle de vraisemblance du message cété récep- tion, car un message de N bits au sens binaire purl devra comporter Na 0» et Ne 1». Encas de non concordance du nombre de« 0 » et de« 1 », le message ppeut trés facilement étre refusé. Crest grdce a ce procédé de codage que les systémes de télécommande réalisés au moyen de ces circuits pré- Sentent une immunité totale aux para- sites de toute nature. En cas de fort Parasitage de la liaison, le pire qui uisse arriver est que ordre ne soit pas accepté, ce qui est infiniment pré- férable a rexécution d'un ordre erroné. En effet, nous verrons que 'émetteur répate sans cesse Iémission du mes- sage NRZ, et ce & une cadence élevée, tant que la touche correspondante reste enfoncée. La seule conséquence du parasitage de la liaison ne peut done tre qu'un retard, généralement extré- ELECTRONIQUE APPLICATIONS N’ 9 - PAGE 35 Pe tee ‘Fig. 2. ~ Branchement de base du SAB 3270. Le wansistr T détranche Telientaton n pavode de Fig. 3. Branchoment des touches. ron-ransmsson PAGE 36 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS 1 8 Une carte de relayage servant dintertace ent rdceptour et armate Ge pulsarce mement court, dans la transmission des ordres. Ce haut degré de protec- tion s‘avérait en effet indispensable dans le cas dune liaison par infrarou- ges, constamment parasitée par toutes sortes de lumiéres pulsées (tubes fluo- rescents notamment. Nous verrons plus loin que cet avantage revét un intérét considérable lors de Temploi autres supports de transmission, matériels ou immatériels, plus commu- nément rencontrés en milieu industriel Le circuit complémentaire du SAB 3210 est le SAB 3209, qui rem plit les fonctions de récepteur (déco- deur). ‘Attaqué par le message NRZ en pro- venance de I'émetteur, il reconstitue le message binaire série (dja disponible tel quel sur un bus de données) et le charge, sous réserve du résultat du contréle de vraisemblance, dans un registre & sorties paralléles. Le mes- sage binaire parallale de 6 bits ainsi reconstitué est image précise de état du clavier d'émission des ordres. Parmi les 60 instructions ainsi décodées, seules 30 sont traitées par les circuits logiques et analogiques du SAB 3209, Les 30 autres sont disponibles sous forme binaire série sur le bus de don- inées, analogue & celui d'un micropro- cesseur, aux fins de tout type de trai- tement extérieur. Sur les 30 instructions traitées inté- riourement, 16 servent a fixer état de positionnement dun compteur en anneau 84 bits dont les 4 sorties sont disponibles en paralléle sur les broches du SAB 3209. Ces 4 sorties binaires sont destinges la sélection au niveau du téléviseur de 1 programme parmi 16 possibles, préréglés d'avance. 6 autres instructions servent, deux & deux, @ lajustement de 3 « potentio- Un riceptour & usage indusiviel permetiant fe conte de 17 fonctions indépendantes par !0ut Od fen et 3 fonctions par variations continues, matres électroniques » destinés @ régler & distance le volume sonore, la luminosité, et le contraste des cou- leurs. 2 instructions commandent le changement d'état de deux bascules bistables dites« réserves 1 et 2 », dont les sorties sont disponibles extérieure- ‘ment, et dont usage est laissé ala dis- crétion du fabricant de TV (éclairage ambiance, affichage de l'heure sur Fécran, etc). 2 autres instructions permettent de faire avancer ou reculer le compteur en anneau dune position, afin d explorer les divers canaux prérégiés lun apres Fautee. Les 4 derniéres instructions sont uti- lisées pour la commande de mar- cche/arrét du téléviseur et pour la cou pure momentanée du son (lors d'un ‘coup de téléphone par exemple) Dans son cas ‘application typique, le SAB 3209 doit étre associé au ‘TDA 4050, préamplificateur 4 CAG destiné 8 amener aux niveaux logiques MOS les trés faibles signaux issus de la photodiode de réception infrarouge. Dans le cas d'utiisations industriel- les, ce préampli peut ne pas s'avérer nécessaire si dautres moyens de transmission sont utilisés. existe également un décodeur-dr ver permettant d'afficher en 7 se ments + 2 segments le numéro du pro- gramme de 1 a 16, c'est-a-dire état du compteur en anneau. Ceci peut se révéler précieux dans le secteur indus- triel, Ce décodeur-driver MOS est référencé SAB 3211 Cette gamme de circuits de base est en voie d'extension par le biais de nou- eaux circuits déja annoneés sur le marché francais. Il s'agit du ‘SAB 4209, cousin germain du 3209, Unesemole¢émetour a inrrouges optimise pour sage indir. mais offrant 4 variateurs analogiques au lieu de 3. Ce circuit est plutdt des- tiné @ la télécommande de chaines HiFi, toujours au moyen d'un émetteur 3 SAB 3210. Crest ici quiintervient le bit de départ du mot binaire utilisé pour la transmission. Sur 'émetteur comme sur les récepteurs, il peut étre préprogrammé par masque (en usine) 8.1 ou O. Seuls un émetteur et un récepteur dont les bits de départ sont identiques pourront_communiquer entre eux. De ce fait, il devient possible de faire fonctionner dans une méme pice un téléviseur et une chaine HiFi Utiisant les mémes composants de télecommande. Le dernier en date des circuits annoncés est le SAB 3271, quifournit, fen paraliale sur 6 bits, le mot binaire transmis par Fémetteur. C'est dire quill rend en compte la totalité des 60 ins- tructions possibles. Un fonctionne- ment fugitif ou a verrouillage est pos- sible par programmation externe. A Theure od nous écrivons ces lignes, ces nouveaux circuits ne sont pias encore disponibles, et seules des Caractéristiques provisoires ont 616 publiées. Nous tiendrons bien évider- ment nos lecteurs au courant dés le commercialisation effective de ces composants. Les branchements de base sont donnés a la figure 2. Lémetteur est présenté dans un bot tier DIL plastique a 18 broches, ce qui permet une production économique. Les 12 broches sont destinées @ recevoir un clavier de commande orga- nisé en matrice a 4 colonnes et 8 ELECTRONIQUE APPLICATIONS NV 9 - PAGE 37 HHL HHH ce Le SAB 9277, attaqud por los sorties ABCD du comptour en anna, peut vsuaser de 1 3 16 1 Un exemple de cellule de réception dintrarouges cantorme ay schima dela figure 128 ‘Cable de iconmance xpanmental mari Ton HP riniatue, aval dors bande 300-2400 Hr {essa concluants sur roxeauxt6lhonques, redotléphoniques et de sonarsationL lignes. 7 lignes supplémentaires peu vent Btre créées par I'adjonction de 14 diodes extérieures, dans les cas 011 fon. , en 64 crans environ. Ala fréquence d hor. loge nominale de 62,5 kHz, ‘explora tion compléte de toute cette plage dure environ 8 secondes puisque les instructions sont répétées toutes les 128 ms et que chacune drelles fait gagner (ou perdre) 1 cran, Un réseau RC analogue @ celui représenté figure 8 peut de facon sim- ple reconstituer une tension continue 4voluant entre 0 V et + Vcc. La valeur te réceptour, du condensateur devra bien sir étre corrigée si une fréquence dhorloge différente est employée. En ce qui concerne I éventuelle exploitation des 30 instructions que le SAB 3209 ne prend pas en compte, un circuit de tra tement extérieur peut étre connecté au bus série. Le mot de 7 bits est dispo- rible sur la broche «DATA», elle- méme validée par la broche « DLEN », selon le chronogramme de la figure 9. Notons que cas deux broches peuvent également servir dentrées, selon le principe déja exposé. Les ordres qui pourraient tre introduits par cette voie seraient absolument prioritaires sur les ordres de télécommande. Ces ordres de télécommande, cextraits de la voie de transmission uti- lisée, doivent étre appliqués a la broche 15 du circuit SAB 3208. Cette entrée MOS peut étre protégée par un tran- sistor monté en tampon si le niveau disponible dispense de remploi d'un préampli (secondaire d'un transfo dé ligne par exemple). La figure 10 donne la marche & suive dans un tel cas (niveau disponible 18 2 V crBtel. ELECTRONIQUE APPLICATIONS NV 8 - PAGE 41 re air Lat eB ab itws ssrt, ry ub Fig, 12. ~ Réaisation détages dentée IR. 9) Préamolapériodave by Preamp accord Dans la majorité des applications, toutefois, un préampli régulé en gain Savere indispensable. La figure 11 ‘montre comment le TDA 4050, spé- cialement destiné a cet usage, doit étre utilisé. I comporte également un cir cuit de fltre actif qui, gréce a un double T extérieur, peut étre accordé exacte ment sur la porteuse a recevoir. Le rap- port signal/ bruit se trouve amélioré de facon importante ce qui permet, en cas de liaison trds parasitée, de décoder plus rapidement un ordre vraisembia- ble. Le gain peut atteindre 100 dB, mais la CAG interne le ragle automa tiquement @ la valeur voulue pour une attaque optimale du SAB 3209. Dans le cas dune réception de signaux infrarouges, un étage prélimi- naire adaptateur d'impédance est requis entre la photodiode & fitre incorporé BP 104 et le TOA 4050. La figure 12 donne deux versions réalisa- bles une apériodique al, autre accor- 60 (b) pour conditions difficiles. Le tableau de la figure 13 résume action individuelle de chacune des 30 instructions que le SAB 3209 est capable de traiter. ll comporte suffi samment dindications pour se passer de tout autre commentaire. A titee dillustration des propos pré- cédents, nous publions ici une série de photos montrant diverses réalisations 6tudiées sur demande pour répondre & des besoins industriels précis : le bot- tier portatif de télécommande BF per- met, depuis n’importe quel poste d'un réseau téléphonique ou radiotélépho- nique privé ou méme public, ¢'acheri ner jusqu’a concurrence de 60 ordres (nombre limité & 19 par le seul clavier vers un poste central équipé dun répondeur spécial. Le couplage se fait, comme nous Favons déja indiqué, par voie acoustique. L’émetteur a infrarou- ges est muni de deux diodes d'émis- sion et dune diode de controle a lumiére visible. Se puissance démis- sion atteint 30 mW environ, ce qui permet des liaisons non directives sur plusieurs métres @ plusieurs dizaines de metres selon le systéme récepteur utilisé. Les liaisons directives fonction- nent jusqu’a plusieurs centaines de matres. Dans le cas de liaisons non directives dans un volume important, i ‘est recommandé de réaliser un quadri- lage de collules réceptrices garantis- sant ainsi une couverture totale en diversité d espace. Le récepteur regoit les signaux en provenance de toutes ces cellules et leur fait subir le traitement nécessité par les fonctions particuliéres devant 8tre remplies (commande entiérement indépendante de 20 fonctions) Ainsi que nous venons de exposer, ces circuits intégrés peu colteux initia- lement prévus pour des applications typiquement grand public s‘avérent également trds a aise en miliou indus- triel. Divers aménagements annexes peuvent permettre de résoudre de facon élagante une grande majorité de problemes de télécommande dans dexcellentes conditions de fiabilité Patrick GUEULLE PAGE 42 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS WT 8 Album réunissant les numéros 5 a 8 prix 48 F Le fleuron de votre bibliothéque technique Vente directe ou par correspondance @ dans nos locaux 2a 12, rue de Bellevue, 75019 @4 La Librairie Parisienne de la Radio, 43, rue de Dunkerque, 75010 @ Sur commande chez votre marchand de journaux La médecine a tendance a essayer de se libérer de plus en plus des taches répétitives et lourdes qui demandent du personnel et du temps. L’électronique a apporté jusqu’ici des éléments importants dans le domaine du diagnostic, de la sur- veillance et du traitement. L'informatique a longtemps été dissociée de électronique. L'apparition de la micro-électronique permet I'adaptation de la puissance de |'ordinateur a toutes les chaines de mesures et diagnostic pour un coi abordable. Le microprocesseur en médecine Un microprocesseur est un circuit intégré LSI (grande échelle, Large Scale Integration) piloté par un pro- gramme et constituant lunité centrale de traitement d'un ordinateur. existe plusieurs types de micropro- cesseurs. les microprocesseurs en un seul cir- cuit intégré | = les microprocesseurs en tranches qui traitent de 2 & 2N bits = les microprocesseurs avec mémoi- res ROM et RAM, horloge et entrées- sorties intégrées sur le méme circuit. Le microprocesseur doit contenir une unité arithmétique et logique, une unité de pilotage, des registres et enfin des voies de liaison en paralléle. Cette structure, simple en théorie, est tou- jours plus complexe par addition dontités supplémentaires (registres ~ piles, etc) (fig. 1. Le microprocesseur est un systéme binaire et le raccordement aux chaines de mesure doit se faire par une inter- face. Par exemple, un signal analogi- ‘que (pression sanguine doit étre digi- talisé: la valeur de tension sera trans- formée en un chiffre adapté aux ntrées du microprocesseur. C wtées sont directement accessi par un microprocesseur (clavier, entrées tout ou rier. A tous les types de microproces- seurs doivent @tre associées une unre ananérioue Aw ‘Unité GE coMMANDE Er DE caoENCEMENT [Recast Fig. 1. Schima de prince dune unite cenvale mémoire permettant de stocker un ‘certain nombre diinformations (RAM, mémoires vives) ainsi qu'une mémoire morte (ROM) od réside le logiciel de travail (fig. 2). Il est @ noter que cer- tains microprocesseurs possédent une petite mémoire intégrée au circuit. Dans le majorité des applications, les microprocesseurs les plus classiques conviennent (exemple : Moto- rola 6800, 8080 Intel, F8 Fairchild, SCMP National Semi-conducteurs) Les différents critdres de choix doi- vent étre - le temps dacquisition la vitesse de traitement (temps de cycle de 80 ns 4 50 us ELECTRONIQUE APPLICATIONS N’ 9 - PAGE 43 la @ Fl Fig. 2.— Strocture dun sytéme bat autour du 6500 Matra ~précision des mesures (huit bits ~ seize bits) = taille des mémoires associées (de 64 Ko a 1024 Ko) = disponibilité (exist ‘98s sources annexes 7). ‘lde nombreu- Le microprocesseur peut étre utilisé dans des applications variées, telles le traitement (études statistiques diver- 508, etc) qui étaient réservées jusqu ici ‘aux ordinateurs et _mini-ordinateurs. Sa souplesse d'utilisation permet de Tintégrer dans des applications ot la présentation des résultats est considé- ée comme fondamentale. Les nom- breuses entrées-sorties disponibles permettent de simplifier les tableaux ‘de commande des appareils gr8ce aux systémes « questions-réponses » (cits interactifs ») qui rendent le dialogue médecins-machine beaucoup plus fructueux. Son faible cod autorise de plus une ‘spécification non seulement en fonc- tion de application mais encore en fonction des habitudes d utilisation des équipes médicales. Analyseur de bandes magnétiques « Holter » Le malade cardiologique & surveiller est porteur d'un petit magnétophone PAGE 44 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS N’ 9 destiné a enregistrer de facon continue son électrocardiogramme alors quil méne une vie familiale et profession- nelle normale. Lienregistrement peut porter sur une durée allant jusqu’a vingt quatre heures. La bande magnétique est ensuite dépouillée rapidement, en « accéléré » (24 ou 60 fois) par le médecin cardio- logue grace a un dispositf, incorporant maintenant le microprocesseur, qui recherche automatiquement les épiso- des pethologiques sur la bande magnétique, affiche en clair sur un Geran et imprime les résultats: comp- tabilisation et caractérisation des com- plexes cardiaques pathologiques, par ‘exemple type et prématurité des extra- systoles, résultats de calculs statist ‘ques, tracés d'histogrammes, etc. Certains de ces systémes sont mame capables de prendre en compte tun éventuel « pace-maker » et 'analy- ser ses troubles de fonctionnement. Ces dispositits d'enregistrement et danalyse rapide différée sont dun {grand intérét: ils mettent en évidence les défaillances de la fonction cardia- {que alors méme que le malade méne sa vie normale, « de tous les jours ». Une période d'observation en hépital, ‘malade au repos, pourrait ne pas four- nir tant d'informations, Moritorage Le microprocesseur compléte les dispositifs de monitorage existants relevé de Iélectracardiogramme selon tune ou plusieurs dérivations, mesure intravasculaire de pressions sanguines, etc. NN permet de générer des alarmes plus fables, moins abusées par les artéfacts, plus sélectives, voire méme prévisionnelles en déterminant des tendances dévolution de l'état du malade, Le systéme édite périodiquement ou sur demande un historique de la sur- veillance du malade, fort utile lors des changements déquipe du personnel médical et qui trouve sa place dans le dossier médical du patient. Les syst8mes interactifs permettent le dialogue de Tinfirmiére avec la machine qui peut alors prendre en ‘compte des résultats danalyses biolo- Giques, enregistrer les doses des médi- caments administrés, etc. En résumé, le microprocesseur aceroit la sécurité de la surveillance et ‘soulage le personnel médical de taches subalternes. Par ailleurs, de nouveaux dispositits de surveillance n'ont pu naftre que gr8ce au microprocesseur quia permis la mise en ceuvre, simple en apparence, de procédés de mesure complexes. Cest le cas par exemple de la mesure automatique par voie externe, totale- ment atraumatique, des. pressions artérielles (moyennes, systolique, cias~ toliquel. Dans cette application, le microprocesseur correctement pro- grammé élimine toutes les sourc erreurs, liées par exemple a la mor- phologie du malade, 2 ses mouve- ments pendant la période de mesure, 4 d'éventuels troubles du rythme car- diaque et qui avaient jusqu’a mainte- nant interdit le développement dappa- reils totalement automat ANATEC : cspost de lecture rapide de bande magndtique leystime Holter! Document MICROMED, Min-Oron assure une surceilence automate la foisinstantanée et dynamique dla foncton cardiaque, (Document MICROMED " MIRA Elecvorsue Cathétérisme intracardiaque Le microprocesseur compléte les matériels acquisition maintenant Classiques (prise de pressions par micro-capteur en bout de cathéter, phonocardiogramme interne, électro: cardiographie endocavitaire, etc) et permet par sa puissance de calculer Félaboration des signaux dérivés des signaux de pression artérialle, intraca vitaires, etc., Fobtention d’électrocar: diogrammes endocavitaires de haute qualité, le calcul automatique des débits cardiaques (gauche et droid mesurés grace aux diverses méthodes de dilution de marqueurs, linterpréta tion automatique du phonocardio. gramme, de [électrocardiogramme, Fevaluation de la contractilité du myo: carde, du travail cardiaque, etc Applications diagnostiques des ultra-sons Couplé & un @chographe A ou T.M. ‘ou a un imageur « temps réel » du type «2 barette» ou a «balayage secto- Fiel ye microprocesseur permet I va- luation de la fonction cardiaque (insuf- fisances valvulaires, hypertrophic, zones infarcies génant la contraction, etc) Coupié au « Doppler Pulsé », il per met par voie externe, totalement atraumatique, Festimation des débits sanguins dans les vaisseaux. estimation du débit cardiaque est possible grice au Doppler Pulsé et & Femploi dun transducteur spécial, & bolayage, « piloté » par un micropro: cesseur qui effectue également tous les calculs nécessaires. Gestion de dossiers médicaux Le microprocesseur permet la saisie sur place de T'information (voir plus haut : monitorage), la mémorisation et la présentation périodique ou sur demande de [historique de la surveil lance du patient, les calculs statisti- ues, etc. Le malede porte de Fenregstreur magnétique. Document MENDICATH Electonics Les systémes interactifs permettent interrogation sur critares, la présenta- tion sous diverses formes, en fonction des demandes, des résultats de la sur- veillance, etc. Cos mames systémes, capables de confronter un nombre impressionnant de données aident le médecin dans établissement de son diagnostic. Nous n’avons fait dans ce bref article ‘que « survoler » les applications multi- ples en médecine des microproces- ‘seurs. Nous envisageons de détailler les principales dans des articles ulté- Le microprocesseur s intagre parfai- tement 2 I'instrumentation bio-médi- cale :il ne nécessite aucune infrastruc ture particuligre, simplifie Iutlisation du matériel, décharge linfirmigre de taches subalternes. Essentiellement évolutif, il peut s'adapter & tous les besoins spécifiques propres a une application ou a une équipe médicale. Y. Faisandier JM. Flament P. Schuler ELECTRONIQUE APPLICATIONS N" 9 - PAGE 45 e FREQUENCEMETRES 520 MHz CONTROLE AUTOMATIQUE EN CIRCUIT | DES I SEMI-CONDUCTEURS ¢ . q = . oe ony «Lecture de 5 Hz a 520 MHz « Stapilite 1 ppm de 0 a 50°C. BK 1827 + Periodemetre de § Hz a 1 Miiz ‘# Resolution 1 cycle, méme @ 30 MHz # Sensibilité 50 mv a 520 MHz + 2gammes donnant la precision de 8 digits. + Economiseur automatique de piles, == ss 2 le I css meme dans un — CIRCUIT = ‘SHUNTE Pas GENERATEUR de Foncrion | EESEEEYS aoe eae CAPACIMETRE digital BK 3010 BK 820, 0,1 Hz 8.1 MHz en 6 gammes, De 0,1 pF a1 Farad. 4 Amplitude variable et sortie carrée TTL. cision 0 Ye ‘Tension de décollage solution 0.1 pF ‘Entrée V.C.O. de wabulation, $ Pote quartz CONTROLE EN tie e TRANSISTORMETRE dessouder 6 BK 530 de tous les 2 a. 3 MESS SAS to, TRANSISTORS cia oe partir seh BIPOLAIRES conducteurs. DARLINGTON 7 e CONTROLEUR en CIRCUIT | .2<2° TRANSISTORS ana ra GenenaTEUR THYRISTORS FET - DIODES BK 510 pee le controle Controle bons, mauvais BK 1040 prend 9 secondes Ferenc : BANC D'ESSAL EMETT.-RECEPT. IDEAL est shunté par 10 22. POUR LE DEPANNAGE es protons LA PRODUCTION SERIE BK 520 BLAN C-MECA (division Electroni uel Zone Industrielle 36300 LE BLANC. Tél. 37.09.81 Distributeurs dans toute la France ——— COMPOSANTS ELECTRONIQUES 1979 : batiment 1, allée 9, stands 10 et 12 PAGE 46 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS Wt & Cet article a pour but de décrire certaines applications marginales des circuits PLL dont la spécialisation est bien connue en électronique. Les réalisations ici proposées ont répondu a une nécessité : génération de signaux sinusoidaux triphasés pilotes d'un ondulateur sinusoidal 4 modulation de largeur. Deux applications sont proposées : — Equilibreuse de rotor a mise en ceuvre rapide. ~ Couplemétre a détection optique. Bien d'autres applications sont possibles ; un régulateur d'excitation pour moteur synchrone a cos 9 = 1a donné lieu a des essais intéressants Quelques applications des circuits PLL digitaux igegee eae Se elge saa oetaiel LLL UU at<<0 détecteur ne peut fonctionner que dans un syst8me en boucle fermée. En ‘effet, supposons deux signaux sinusoi- daux de méme fréquence ; réalisons la multiplication analogique de ces deux Dans les montages PLL, la détection | Tomax de phase faisant appel au multiplica- teur analogique est bien connue, elle | Vi = Vi sin ot donne de trés bons résultats mais ce | v2 = V2 sin (ut + 9) ELECTRONIQUE APPLICATIONS N’ 9 - PAGE 47 an Fig. 2 Fig. 4. ~ Oscitoteur 4 colutes diphasouses tiphase Vi. Va lsin ot. sin (ut + oll MigM2fcos p - cos (2 w t + oll Mi Ve view 0s 9 On voit donc qu’aprés filtrage, le terme dépendant du temps donne une résultante nulle et il ne reste qu'un terme en cos 9. Le signal de détection de phase riest donc pas linéairement proportionnel au déphasage. (II est néanmoins & remarquer que le filtre permet de comparer des signaux de forme quelconque ou presque) Les détecteurs digitaux sont moins connus PAGE 48 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS 1 9 bien que de mise en couvre plus aisée: leurs applications s'étendent de la trés basse fréquence jusqu’a plusieurs cen- taines de mégahertz en ECL, de plus, le signal de phase non filtré est de la geur égale au déphasage donnant un signal erreur linéairement propor- tionnel au déphasage. Comme détec- teurs de phase, nous pourrons retenir 1) Le OU exclusif Cette porte bien connue, dont la table de vérité est donnée’ a la figure 1b est & la base des compara- teurs de mots digitaux. Si fon repré- sente la tension moyenne de sortie en fonction du décalage angulaire, on obtient la caractéristique de transfert ‘en comperateur de phase de la figure 1d. Cette caractéristique est ‘triangulaire avec un maximum pour un déphasage de x. On voit que, de ce fait, la distinction entre avance et retard de phase n'est possible que sur x. Si accrochage de Foscillateur local n'est pas réalisé, le glissement de fréquence produira une tension moyenne fluc- tuante excluant la possibilité d'un ver- rouillage ultérieur. Si ce verrouilage ‘est réalisé, le circuit sera trés sensible & toute variation de la fréquence pilote comme un moteur synchrone peut décrocher sur un échelon de couple amplitude inférieure au couple maxi- mal admissible. 2) Le flip-flop déclenché par front de montée Alors que la méthode précédente nécessitait des signaux 8 repport cycii que de 1, ce type de détecteur nest sensible quiau front de montée du signal (fig. 2). Le signal est & deux ‘entrées : une entrée de mise en condi- tion et une entrée de remise 8 zéro. Le ccaractéristique relevée comme pour le cas précédent: valeur moyenne de la tension de sortie en fonction du déphasage des signaux dentrée, est line dent de scie définie de O a 2 x. Dans le cas de deux fréquences diffé- rentes, le systéme ne permet pas néan- ‘moins un accrochage aisé. 3) Détecteur du MC4344/4044 Ce détecteur dont le schéma est reproduit & la figure 3 présente une courbe de transfert du méme type qu colle du circuit précédent. Ce circuit a 616 étudié pour éviter le verrouillage sur des harmoniques et présente la particulerité de riavoir qu'une sortie active @ la fois sur les deux dont il dis- pose, selon le principe de la figure 3b, Si le signal U précdde V, le signal erreur apparait sur R; si V précade U. le signal erreur apparait sur T. De plus, s la fréquence de U est supé- Figure & celle de V, R est actif et inver- sement. On voit ainsi que ce circuit détecteur de phase est également dis- criminateur de fréquence, ce qui per- met une plage d acquisition trés large. Ce sont ces qualités qui ont retenu notre attention pour la réalisation des systimes que nous allons décrire maintenant. Lorsqu’on cherche des idées dans la littérature spécialisée concernant la synthése de signaux en particulier sinusoidaux, les exemples de mont ‘ges monophasés ou méme diphasés ‘abondent mais dés que lon franchit le cap des systémes triphasés, les exem- ples deviennent tres rares, nous trou- vos. 1) Les générateurs RC & cellules déphaseuses (fig. 4) Ces générateurs fonctionnent par rétroaction et donnent un signal tras pur mais ils sont difficiles a réaliser par suite de la grande précision quil faut donner aux composants pour équil- brer les trois oscillateurs; de plus, ils sont difficiles & commander par une tension extérieure et nécessitent de eal ee Fig. 5. ~ Symthise de signaux tahasts per commutateur analogiqve [ELECTRONIQUE APPLICATIONS Nv 9 Principe de la synthése digitale. Fi. 6.~ Une vole du gnerateu algal. Fig. 7. ~ Syroptioue du générateu viphasé PAGE 50" ELECTRONIQUE APPLICATIONS N' 9 tras fortes capacités en basse fré- quence. 2) Les générateurs de triangulaires par commutateurs analogiques (2) Cette méthode proposée parla réfé- rence 2 est rds séduisante car elle per- met d'obtenir des signaux a trds basse fréquence rigoureusement calés 3 120°. La figure 5 nous retrace la syn- these de ces signaux & partir dun modéle triangulaire dont la fréquence ‘est variable. Nous nftvons pas retenu cette méthode carla logique est assez ‘complexe et la réalisation de confor- ‘mateurs de signaux en circuits discret. est délicate. 3) Mémoire PROM et CNA lest possible de générer les sinusoi- des de manigre totalement digitale selon |e principe de la figure 6. La sinu- soide est alors constituée d'une suc- cession de marches programmées dans la mémoire. La réalisation du sys ‘t8me triphasé réclamant trois groupes ‘monophasés, un prépositionnement des compteurs est nécessaire pour établir un déphasage de 120° 4) Générateur 8 PLL Pour des raisons de simplicité dexé- cution, nous avons adopté une méthode faisant appel a asservisse- ment de phase 8 Taide du circuit MC4044. Le synoptique de notre montage est présenté a la figure 7. On retrouve la disposition classique des circuits PLL: une horloge a rampe a fréquence variable attaque un comp- teur en anneau triphasé donnant les trois créneaux a 120°, Chaque créneau ‘est comparé au signal carré provenant d'un oscillateur commandé 8038. Le signal derreur de phase est ensuite intégré donnant la tension continue de ‘commande de fréquence, la sinusoide est seule utllisée en sortie du circuit 8038. Avec les valeurs utilisées, la fré- quence d'utilisation sétend de 2 a 70 He. Le schéma électronique pour une phase est donné a la figure 8. On remarquera : = que Fintégrateur comporte un Dar- ington intégré dans le circuit C4044: en tras basse fréquence, il pourrait étre préférable de réaliser un intégrateur a plus forte constante de temps, mais alors, le temps de réponse risque de devenir prohibit. = que le compteur des figures 9 et d'un circuit de mise en condition car tune autre possibilité de fonctionne- ‘ment est la marche en phase des trois étages. Les oscillogrammes des figures 9 et 10 nous montrent le signal triphasé , Oe, MMA OKLA UML, ois phases + holge Fig. 10, ~ f= 70K, Trois phases + horoge Fig 17 4s on = 2.46m a 10001100 03, i | > os 1 3 2 233 a5 4 a5 5 530 65} SB OS OS "3 Onan ELECTRONIQUE APPLICATIONS WV 9 - PAGE 53 ig. 208. ~ Couple tail: Ve relevé @ 2 He et 70 Hz. En basse fré quence, ce signal est assez détérioré car on est loin de la plage de fonction nement libre de Toscillateur com mandé, notamment l'arrivée de impulsion de recalage détériore le bas des sinusoides. Une capacité de quel ques 1/F au lieu des 200 nF permet un fonetionnement en tres basse fré quence avec une distorsion minimale, mais alors, a plage de fonctionnement est tr8s réduite, De plus, sile signal est fortement détérioré & 2 Hz, il est dja acceptable a § Hz et des changements cde gammes peuvent permettre d obte- nir de bons signaux de 0,1 a plus de PAGE 54 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS I 9 ig. 206. 10 kHz. Au-dela de 10 Hz, la distor sion de notre générateur est celle du 8038, cest-a-dire 1% maximum, Cotte’ distorsion est surtout due a Fimperfection du conformateur et pourrait tre réduite par un filtrage sommaire car la distorsion vient sur tout dharmoniques de rang élevé. Sur la figure 11, on a relevé le oré- nneau issu du compteur en anneau, la sinusoide et la triangulaire issues du générateur correspondant et le signal d erreur provenant de 'intégrateur. On remarque l'absence d'erreur de phase fen régime permanent grace a I'intégra- teur. 2500 te Couple tev Ve Cette étude concernait la mise en ceuvre d'un dispositif permettant par calcul et pose de masselottes, de sup primer le balourd des arbres tournants. Nous ne décrirons pas ici la méthode utllisée car elle sort totalement du ‘cadre de cet article. Disons que dans ce ui nous intéresse, il est nécessaire de (g6nérer la fonction sinus et le cosinus synchrones de arbre tournant. Aupa- AVAVAVANAVAVAUACAV AW AN AVAVAVAT A! L\LLLQLI&N 2700%r/mn Le copteura photo Darngton va passa base branchée ce du ravant cette génération était réalisée ppar un petit alternateur diphasé placé en bout d'arbre, mais outre le fait que ces signaux étaient fortement distor dus, la fém variait avec la vitesse de rotation et surtout, la mise en ceuvre de la méthode réclamait tout un mon- tage mécanique délicat pour bien des cas, notamment lorsque arbre ne comporte pas de sortie axiale. Notre réalisation a donc consisté pour cette partie, & générer les deux fonctions sinus et cosinus de maniére purement Glectronique, calées par un top opti- que. Lidée est la méme que précédem- ment et le schéma d'un générateur & PLL est le méme: un générateur de fonctions est asserviau top produit par tun générateur de position a réflexion & Taide d'un comparateur de phase. Les deux capteurs de position sont placés 8.90° angulaire et commandent lun le sinus, autre, le cosinus. Le rotor est repéré par collages de deux bandes réflectrices sur fond noir, donnant une fréquence double qui aprés division par deux assure un rapport cyclique de 1 aux créneaux de sortie. La détermi- nation du sinus et du cosinus est don- née par un circuit de priorité de la figure 12 assurant toujours 90° davance pour un des signaux. Les oscillogrammes des figures 13 et 14 sont les signaux relevés & 400 t/mn et & 1200 t/mn. La photo: graphie de la figure 15 montre ensemble du dispositif de mesure : on voit les deux capteurs optiques, les capteurs de vibrations sont montés directement sur le chassis porte-rotor la centrale de mesure comporte 4 volt- metres numériques en facade et regroupe toute I'électronique de mesure: générateurs_sinusoidaux, amplificateurs de vibrations, multipli- cateurs analogiques, circuits détec- teurs de saturation, etc. ie permet pas Gamslorer sa vtese de commutation: 0.5 me] duvson. Quel est le coat d'un couplematre ? Quil soit & transformateur différentie! ou & jauges de contraintes, le prix achat en est toujours trés élevé, ce Qui est excessif lorsquion désire un appareil de contrdle de précision moyenne. La plupart des couplemétres font appel a la mesure de la torsion dun arbre dans la zone d'élasticité, le probleme venant de cette mesure. Nous avons opté pour une mesure optique symbolisée par la figure 16 deux disques munis d'encoches sont solidaires des extrémités de l'arbre de torsion; deux capteurs & transmission (diode infrarouge-phototransistor) assurent la détection de position des extrémités de Tarbre. Aprds mise en forme des signaux issus des capteurs, la mesure du déphasage est assurée par le détecteur du circuit MC4044 ‘comme celle-ci est proportionnelle au couple appliqué, on voit que lintégra- tion du signal obtenu donne une ten- sion qui est la mesure de ce couple. La figure 17 donne le schéma tras simple retenu pour cette mesure. On remar- que la mesure de vitesse réalisée a aide d'un monostable. Par suite de la déformation du signal issu des cap- teurs optiques en rotation élevée, le rapport cyclique apr8s mise en forme, varie. Ceci se traduit par une baisse relative de la mesure de couple a fré ‘quence élevée. Pour pallier cet incon venient, nous avons linéarisé la mesure de couple en réinjectant une part du signal vitesse sur cette mesure de cou ple. La figure 18 représente la tension de sortie de 'intégrateur en fonction du couple appliqué 8 1000 t/ mn, alors que la figure 19 donne cette tension en fonction du nombre de CCouolesire mont sur un bene dau ye En haut: le moteur: nba Ia tours/ minute. La figure 20 donne les oscillogrammes représentant de bas en haut: les signaux issus des cap: teurs, un des signaux mis en forme, le signal issu du détecteur de phase. La figure 21 représente le couple- matre monté sur un banc hydraulique moteur et pompe de freinage, capable de développer un couple de 20 damN. Nous avons montré qu'il est possible de faire participer certains circuits spé- cialisés @ des applications tout a fait marginales et que notamment, les cir- cuits PLL sont particuligrement riches en possibilités inexplorées pour le concepteur industriel A. Troney Bibliographie (1) Phase locked lopp for motor Speed Control. A.W. Moore Spectrum vol. 10 61-67-aviil 1973, (2) Générateurs polyphasés TBF Il Marty-H.Foch. EMI-mai 1971, p. 49- 52, ELECTRONIQUE APPLICATIONS N° 9 - PAGE 56 meNREES au sommet de la technologie MOS une palette complete de RAM Dynamiques MOS BPD414 4K x4 tcc = 1506300Ns 22 broches HPD 416 16K x 4 tcc = 1504300ns 16 broches Statiques CMOS, HPD 2402AL 46 broches UPD S101L 256 x 4 22 broches HPD 410 400 4 200 ns UPD 443(6508) 1K x 1 16 broches HPD 24441, 200 @ 450 ns compatible 2444 HPD 4404 4100 & 350 ns HPD 2147 55 4 100 ns la I source de demain 64 K RAM dynamique NEC WEC ELECTRONICS FRANCE 27-29, rue des Poissonniers 92200 NEUILLY SURSEINE Tél. : 747.73.07 - 747.91.43 - Télex : 612986 NECEF Distributeurs 5 ALFATRONC ASAP SPETELEC LoTourdtAsniéres 62, rue de Bilancourt Centre Commerciai Belle pine t 4 avenue iaurent ely 92100 BOULOGNE Europa 114 ‘92606 ASNERES CEDEX Tai. 604-78.78 Telex: 202470 | 94532 RUNGIS CEDEX Tal 794 ad dd-Télex 612790 Tel 686.56.65- Telex: 250804 8 Sal Composant lee 8 Stand 53 PAGE 56 ~ ELECTRONIQUE APPLICATIONS N’ 9 Nombreux sont les systémes de transmission exploités en alternat parole/écoute. L’exemple le plus curourant est celui des radiotéléphones utilisant la méme fréquence pour la liaison « montante » et la liaison « descendante ». II s'avére souvent avantageux de pouvoir coupler ces systémes a un réseau téléphonique permanent ou commuté, privé ou public, exploité bien sir en duplex. Uavantage de I'interface dont nous allons décrire ici la réalisation est de permettre ce couplage sans aucune inter- vention sur les postes extrémes de la liaison, notamment sans adjonction de systémes d’émission de tonalités codées. Tout le traitement de l'information est effectué au niveau de la «station relais » ou les deux modes de transmission se rejoignent. Interface ligne télephonique liaison en alternat Le probléme qui se pose immédiate- ment est de pouvoir distinguer si le signal que véhicule la ligne provient de Tune ou Fautre de ses extrémités. Si nous branchons un oscilloscope sur lest extrémement simple dobtenir tune assez bonne illusion de duplex sur tun radiotéléphone exploité en alternat fen le munissant d'un systéme appelé «VOX» déclenchant le passage en mission dés réception d'un son. Lidée de base pour I étude de notre interface {a done été Fataptation dun tel circuit & la ligne téléphonique, elle-méme couplée a entrée et a la sortie du poste & alternat. cette ligne, rion ne permet de conelure, si ce nvest peut-étre une légére dispa~ rité dans les niveaux, dans le cas d'une tr@s longue ligne dépourvue de répé- teur La solution réside dans femploi d'un séparateur remplissant les fonctions definies en figure 1 Ce séparateur peut tre considéré comme une« boite noire » munie d'une ELECTRONIQUE APPLICATIONS 9 - PAGE 57 € Fig. .~ Princ du couploge plex /aterat Fp. 2. ~ Syroptive de prince du séparteur. PAGE $9 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS 9 entrée-sortie LIGNE, d'une entrée injection et d'une sortie de préléve- ment de signal Si la ligne véhicule un signal a des- tination du séparateur, la sortie de Celui-ci doit restituer le message. Si inversement entrée du sépara- teur recoit un signal devant étre injecté fen ligne, cette injection doit se faire sans que la sortie ne fournisse autre ‘chose qu'un trés faible signal résiduel de diaphorie. Das lors, un montage «VOX» connecté en sortie du sépareteur ne réagira qu’aux signaux en provenance du poste distant raccordé a la ligne, restant bien sOr insensible aux signaux issus du poste distant « HF » Ceci permet un raccordement sim- ple des trois connexions du « radioté- léphone »(au sens largel :entrée micro, sortie H.P., alternat. Un circuit remplissant la fonction ‘que nous venons de définir existe dans tout poste téléphonique sous le nom de «circuit antilocal ». Son réle est Glempécher Ie retour dans lécouteur du combiné des sons captés par le micro. Ce retour est en effet trés dés- ‘agréable a usage et introduit des ris~ ques deffet Larsen. Ce circuit est réalisé par montage en pont de deux enroulements du transfo de ligne (ou « bobine ») et du micro & charbon. I agit par soustraction du signal de micro au signal de ligne, le résultat attaquant lécouteur. La figure 2 montre que nous vons utilisé un principe voisin, quoique mettant en jeu un amplificateur différentiel en lieu et place du transfo. La figure 3 donne le schéma com- plet de l'appareil. L'hypothése de départ est celle dun poste alternat muni dune prise «H.P.», dune prise «micro 500 £2» et d'une prise « alter- jnat » déclenchant I'émission par mise & la masse d'un contact. II sera de toute facon toujours possible de se ramener ce cas de figure par des connexions simples. Coté ligne, le raccordement se fait ‘au moyen d'un transformateur per- mettant un branchement absolument flottant par rapport & la masse. A ce niveau, plusieurs variantes sont possi- bles suivant que la ligne fait partie d'un réseau commuté (privé ou public) ou reste établie en permanence. Le schéma proposé correspond a la version la plus compléte, étudiée pour prendre la place d'un poste téléphoni- {ue sur une des lignes d'un autocom- mutateur privé, permettant ainsi Tappel radio a partir de n'importe quel poste du réseau. li va de soi que la marche a suivre est tres exactement la méme en ce qui cconcerne le réseau public des P.T.T. Dans ce cas, cependant, il appartient & Finstallateur de vérifier que son bran- chement est conforme aux réglemen- tations en vigueur & ce moment et, en tout état de cause, de présenter une demande d’homologation de 'ensem- ble de r'installation (interface, radioté- léphone, éventuellement répondeur, etc). Chaque cas particulier entrainant lune modification méme mineure du montage exige une nouvelle homolo- gation. Ceci étant précisé, on notera la pré- sence d'une résistance en série avec le primaire du transfo, Celle-ci doit tre cchoisie de facon a fixer & la valeur cor- recte le courant de boucle dans le cas d'un réseau commuté. On pourra avantageusement la remplacer par un composant d'autorégulation (TPE ou TPH de RT.C). Un réseau RC(100-2.0,47,250 VI permet le passage de a tension de sonnerie en mode attente. Un contact faisant partie de la logique de prise de ligne peut court-circuiter ce réseau RC lors de la prise en charge dun appel. Cété secondaire, un condensateur non polarisé de 2,2uF, ne jouant ‘aucun rble de liaison, sert & compenser le déphasage dia la composante sel- fique du transfo. Cette valeur corres- pond au type de transfo utilisé dans notre maquette et devra étre optimi- sée en fonction de chaque autre type de transfo. Il faut en particulier que Timpédance vue depuis la ligne soit woisine de 600 2 8 400 Hz. De plus, nous verrons plus loin qu'une mau- vaise compensation de la self du transfo peut réduire a néant Fefficacité du séparateur. Deux diodes zener 12 V/1 W limi- tent & une valeur supportable pour les circuits électroniques toute surtension apparaissant au secondaire, notam- ment en mode « sonnerie ». Deux amplificateurs opérationnels 741 constituent le séparateur, selon le principe de la figure 2. Toutefois, la soustraction se fait au niveau de la seule entrée inverseuse du second ampli, car le premier est monté en inverseur. C'est le réglage du gain de ce premier 741 qui sort & «faire le 26ro», Cest-A-dire & opposer aussi exactement que possible +A a -A. Crest ci que se manifeste importance de la compensation de la self du Fig. 4. ~ Le cicit imprint. transfo, En effet, si cette self introduit lun déphasage entre + A et - A, fannu- lation de la résiduelle devient impossi- ble, pouvant aller jusqu‘au blocage du circuit VOX. En pratique, annulation complate est difficile 8 obtenir et expérience montre qu'une différence de niveau de 15 dB (pour une méme tension en lignel entre les deux sens de transmission est suffisante, Le circuit VOX est attaqué par le signal de sortie du séparateur. Un ampli écr8teur est construit autour d'un transistor et d'un troisiéme 741, au niveau duquel s'effectue le réglage du seuil de commutation. Apras redressement, le signal est filtré et sature le transistor de commande du is TX (mission), & cing contacts qui, pour des raisons pretiques est en fait constitué de deux relais séparés. Un condensateur de 2 200 uF assure tune temporisation évitant des oscilla- tions au rythme de la parole. Le dernier sous-ensemble de 'appa- reil est la logique de prise de ligne. Ce circuit n'est & prévoir que dans le cas d'un réseau commuté. Son rdle est la gestion du décrochage et du raccro- Cchage simulés du poste téléphonique ELECTRONIQUE APPLICATIONS N' 9 - PAGE 59 anit 2200 yF Ress RT anirit Fig. 5. — Pon de cabioge. dont appareil prend la place. Son fonctionnement est le suivant Lors d'un appel, la tension de sonne- rie franchit le 0,47 uF et décienche le circuit VOX. Le passage en émission lance Tappel & destination du poste distant « HF ». Le collage du relais TX applique, via le 100 uF et la diode, une courte impulsion au relais PL qui Sauto-alimente et «prend la ligne » (décrochel. La conversation peut das lors sétablir. Le relais TX. commandé par le circuit d'alternat (VOX) va donc battre suivant lalternance de le conversation. Chaque silence supé- PAGE 60 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS N' 8 4 a ouges, rere ue rieur 8 une seconde (temporisation du VOX) dans les propos du correspon- dant téléphonique (écoute ou méme respiration) remet & zéro le temporisa- ‘eur 8 unijonction, a travers un contact du relais TX Laligne reste ainsi prise tout au long de la conversation, méme en cas de silence prolongé (« ne quittez pas Par contre, ds le raccrochage du ccorrespondant, une occupation appa- raft sur la ligne, dont amplitude et la cadence entrainant un collage perma~ nent du relais TX. Le cycle de Iunijone- tion(40 secondes) peut donc se dérou- ler intégralement et une brdve impul- sion fait décoller le relais PL qui libgre la ligne. Une temporisation supplé- mentaire(56 k®?/ 100 pF) de S secon- des évite que déventuels parasites survenant au « raccrochage» ne puis sent redéclencher une prise intempesti La séourité de ce circuit est tras grande car elle garantit, en cas ¢inter- ruption accidentelle de la liaison, une libération relativement rapide de la ligne sans intervention aucun des deux correspondants autre qu'un rac- ‘crochage normal Mise ceuvre Réglages Dans le cas de figure le plus simple, ll suffit de raccorder la ligne et le « radiotéléphone »(entrée, sortie, alter- nat, masse) ainsi que [alimentation 15 V, généralement prélevée au niveau du «radiotéléphone ». Sur notre ‘maquette, une fiche 5 broches & ver- rouillage remplit cette fonction. Nous envisageons plus loin les pos- sibilités annexes de Tappareil, ot allons Gabord détailler les réglages & effec- tue 1) Réglage du courant de ligne (radiotéléphone hors service) Court-circuiter le réseau 100.2/ 0,47 uF et ajuster la valeur de la résis- tance de facon & obtenir le courant de oucle nécessaire (inutile dans le cas une auto-régulation). 2) Réglage du zéro = Mettrele 1 k2 zéro, puis mettre en service le radiotéléphone, le réglage de volume étant en position moyenné = Connecter un oscilloscope au point test (— du 1 uF) et agir sur le 1k2 jusqu’ obtenir un signal décelable sans pour autant faire coller les r TX:(Il faut disposer d'une émission ou de parasiter sur la fréquence recue par le radiotéléphonel. Agir sur le 47 ki2 « 26r0 » pour riser le signal sur I oscilloscope. Si le z6ro ne peut atre réglé convenabl ‘ment, agir sur le 2,2 uF et recommen- cer(ilfaut atteindre~ 15 dB minimum). 3) Réglage du seuil de VOX = Connecter la ligne sur laquelle on aura fait apparaitre une occupation (appeler son propre numéro par exem- ple. ~ Déclencher la prise de ligne (mettre Le creutimorime cite brigvement a la masse le - du 2.200 uF) et ragler le 47 ki2« sauil » de facon obtenir un collage sans batte- ment des deux relais TX. = Procéder de méme sur une commu- nication téléphonique et vérifier que Falternat répond de fagon satisfai- sante. En cas de battement sur les mots d'une phrase, retoucher le réglage « souil» 4) Réglage du niveau injection fen ligne = Faire fonctionner un émetteur & proximité immédiate du radiot6lé. phone et régler le niveau d'injection (1 ka) de facon & ce que les relais TX ne collent pas. Ce réglage étant fait, si le niveau injecté en ligne est insuffi- sant, il convient de mieux corriger le déphasage dO au transfo de ligne (2,2 uF) et de recommencer 2, 3 et 4. Attention : une fois ce réglage fait iI faut bloquer ou repérer la position du bouton de volume du récepteur, dont Faction est la méme que celle du 1 k2 N.B.: Tous ces réglages seront & en cas de changement de 1) Utilisation sur ligne permanente Ui agit la du simple départ sur ligne spécialisée des signaux recus ou émis, sens nécessité d appel par sonnerie et numérotation, Dans ce cas, il suffit de connecter la ligne au transfo et de supprimer la logi que de prise de ligne. 2) Utilisation en transfert lest possible de transférer sur voie radio une communication préalable: ment établie sur un poste téléphoni ue. II suffit pour cela de supprimer le réseau 100 92/ 0,47 uF et d'ajouter un oussoir « transfert » entre masse et pole - du 2200 uF. L’entrée/sortie LIGNE de Fappareil sera branchée en paralléle sur le poste. Le radiotélé- phone étant en service, il suffira de Pousser le bouton «transfert» un court instant, d'annoncer le transfert puis de raccrocher. La libération de la ligne restera automatique en fin de conversation. 3) Utilisation avec un répondeur simple Il est possible de faire précéder le basculement de la communication sur voie radio par la diffusion du message dun répondeur simple (voir notre 6tude dans EA. N° 7) NW faut également supprimer le réseau 10022/ 0,47 uF, brancher appareil en paraliéle sur le fépondeur, et connecter & la place du réseau 100 22/ 0,47 uF soit un contact travail libre du relais « prise de ligne » du répondeur, soit le contact dun relais auxiliare branché en parallale sur celui- ci. Le message est alors diffusé sur la | ligne et sur la voie radio, ce qui tient leu dappel. La communication est transférée sur voie radio dés que le répondeur a « raccroché 9 Tel quill est décrit ici, cet appareil relativement simple permet de trans- férer soit automatiquement soit manuellement toute conversation télé- phonique établie sur une ligne perma: nente ou commutée sur une voie exploitée en alternat. Tout au long de ces pages, nous avons employé le terme « radiotélé- phone » pour caractériser cette voie de transmission, car il nous paralt le plus parlant. Il peut bien évidemment s agir de tout autre moyen de transmission réseau d'appel individuel & boucle induction, installation d'interphonie ou de sonorisation bilatérale, etc. lest de plus trds facile de modifier !appareil dans le sons de la résolution des pro- blémes les plus divers de couplage & une ligne téléphonique, Patrick Gueulle Ingénieur-conseil ELECTRONIQUE APPLICATIONS N’ 9 - PAGE 61 La puissance du Z80 aun prix économique avec les cartes micro-ordinateurs Mostek Serie MD. Les nouvelles cartes micro- a 5 - Le bus STD est un systéme ordinateurs de la Série MD Série MD [Micro Design. dinterconnexion sur fond permettent ’élaboration WOXCPU + Unibcntae rec oragetongs xatcomp- | de panier. Iipermet dutii- rapide de systdmes pour tes supers pouak x8 REPFOM att ton | ger rYimporte quel module applications OEM. MOXORAM + Noaemimoie:suchoxek. 16x ousee | MDX & n'importe quel En effet, elles sont disponi- cei ‘emplacement. bles soit en version carte | MOXSe" + Nedust: Sst pegenmsnemstzwocse. | La carte MD-SBC-1, micro autonome (MD-SBC!), soit | wore losuet’s-tpors pies a8) ordinateur 280 sur une ous forme modulaire; cha- | WoXEPRoM MosucerensonAePRGN (ox es} /S | seule carte dispose de 8K que carte correspondent & our Se ‘octets de mémoires pro- des fonctions précises (voir | ‘{ivmvimcrna gems “ooponoeenweerswee | grammables; 2K octets de encadré). Cela permet une mémoires vives, 2 ports grande économie de cott puisqu'on utilise seule- entrée 8-bit, 3 ports de sortie 8-bit, 2 niveaux Ment les modules nécessaire. Ceux-ci peuvent _—_dinterruption externe et une alimentation unique se combiner & lnfini grace au concept du bus (+ 5V). Pour plus de renseignements, écrivez ou standard téiéphonez & Mostek. Microprocesseurs et Systemes de développement Sevier De Catan, 040 Bruns 62/796 007 Mostek fourit également: Circuits Mémoires, Benet ane ane Ta 06 20102 Circuits Télecommunications et Cartes-Mémoires. PAGE 62 ~ ELECTRONIOUE APPLICATIONS "9 On utilise beaucoup aujourd'hui le montage de la figure 1 pour alimenter un moteur a courant continu, tout en faisant varier sa vitesse. Nous nous proposons dans cet article de calculer I'angle de retard des thyristors qui imposera une vitesse donnée au moteur. Calcul d’un variateur de vitesse a thyristors Le sujet traité est difficile, et il est légitime d'apporter quelques simplifications Le moteur sera de type shunt, a flux constant, et on négligera la réaction magnétique d'induit. (Les montages de ce type sont généralement assortis d'une boucle de contre réaction qui stabilise la vitesse et annule les variations éven- tuelles de la vitesse qui seraient dues, par exemple, a la réac- tion magnétique d'induid). On négligera les chutes de tension dans les diodes et les thyristors. On attribuera au circuit rotor du moteur une self induc- tance de valeur élevée, mais constante quand le courant varie (donc indépendante de la saturation). On estimera que le courant dans le moteur est sensible- ment constant, donc que ri, chute de tension constante, peut étre incorporé a la f.c.é.m. E’, elle-méme constante. fet Etude de la tension On aura donc en tension la figure 2 fournie par le sur laquelle on peut tracer le fc-8m. € 4 du moteur, supposée constante dans Pont redresseur un intervalle de temps limité. Soit « Tangle de retard des thyris- | _ Onsait que cette .c.ém est propor- tors tionnelle & a vitesse On éerira pour une arche F = 00 v=Vsinlo t+) ©» tant le flux coupé par racian (W par rad) fen prenant forigine des temps a ouverture d'un thyristor. Les commutation ont lieu aux ELECTRONIQUE APPLICATIONS N' 9 - PAGE 63, Fo? Fo.3 Fo4 points A et B. Soit w t = 6 Fabscisse du point B; on aura V sin (a +B) f=x & aw sin(a +6) = x sera un paramstre universel_com- mode; il permettra dexprimer la frodm. (ou la vitesse de rotation) par rapport a V (tension de créte de Tali- mentation), La loi d Ohm sécrit alors : i di veE ieee (2) PAGE 64 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS 9 (On pourra poser pour simplifier: E +11 =, terme constant. fet on pourra confondre E et E° dans tune premigre étude, qui est valable vide, si on accepte une erreur de % environ a pleine charge. Comme v = V sin lw t + a) on éerira di Vsin(ut ta) =E+L a dod on tire v Ga Msntot +a - qui sintegre en. i=- pheosut+a-Et +b (9) |, étant une constante d intégration. On peut prévoir qu’a ouverture d'un thyristor, donc au point A, le courant ‘sera minimum ; faisons done t = 0 dans la relation précédente =v tw nin cosa + ly V cos donc lo = inn + YpS2t# i= DL [oot » costes t+ al] E + inn — Le courant sera miximum au point Biut=8 tne = LE fos = coe tt + al] E tine Tee (4 tion ne peut pas nous don- 3ur_moyenne du courant, done le courant ne dépend pas de ouverture des thyristors Dans un moteur courant continu, & flux constant, le courant ne dépend que du couple résistant ;ilest indépen- dant de la vitesse: or le retard des thy- ristors nagit que sur la vitesse. On cal- cculera le courant par: T= 0. Inoy ‘T: moment du couple électromagnéti- que. La relation trouvée en (4) nous donne inn = (L [oos a - cos + al] On peut alors tracer la courbe du courant (fig. 3) en tenant compte de la forme de sa dérivée v di E Ga Lsinlu tea (et = sinla +p) On peut verifier aisément que: di gi = 0 au point 8. A Tinstant of gil =O ove=V les thyristors se bloquent et la diode D assure un court-circuit aux bornes du moteur. On a alors: di e+.$ wf tte (6) On a reporté ces valeurs sur le figure 3. Les variations du courant peuvent {tre rendues trés petites si L est grand, ce que nous supposons, et ce qui jus- tifie dlavoir pris ri constant. La valeur finale du courant dans Cette période est inn, identique, dans tun régime permanent, a la valeur trou- vée précédemment E fan = ime = CE (es Daa r la durée de cette période est =f en radians : E +t -p) Le régime stationnaire exige donc que TE loos a -cosis + al] A Cette relation se réduit & TE=V [cosa-cos( +al] (6) Cette condition nous fournit une relation entre E, « et 6. Calcul de la vitesse atteinte On peut démontrer que la tension aux bornes de la self (le terme L di/ dt est forcément nulle en valeur moyenne, sinon le courant i croftrait indéfiniment, ce que nous écartons. Si ‘on raisonne sur des valeurs moyennes, ‘on trouve que la tension u aux bornes. du moteur vaut @u=Vsinid+ a) entre Aet BIG = 0 0 © O entre B ot A (fig. 2) done 8 [vino oao~ th wv 6 -¥ feos 6 «if? = [Moos a -V costa + f)] et, compte-tenu de (1) (E = Vosin a +/3), il vient Urey = [Veosa + VW=] Fo. (On trouve un sighe + dans cette relation parce que « + est supérieur 4 x/2 et le cosinus est négatifi Puisqu‘on a négligé ri, on peut esti mer qué Uny = E, done: Veosa+ VEE On retrouve ainsi la relation (6), Pour en faire une courbe universelle, il suffit de poser xk Vv cosa=xx- VI-< (8) La relation (8) peut servir pour tous les moteurs. Remarquons quil y a une condition de possibilté:ilfaut|cos |< 1 cest- a-dire rx- VI-@] <1; Deux cas peuvent se présenter. Pour les faibles valeurs de x, xx <1 et a> 7/2; il faut done Vine eax 0. Pour les valeurs élevées de x (ot ‘oublions pas que x est proportionnel 4 E, donc a la vitesse du moteur, on aura: a< 3/2; cosa >O La fm. du moteur a done pour limite supérieure 0,578 V ou 0.8174 V eff. Cette limite ne peut c'ailleurs pas tre atteinte, comme on le verra plus loin On calcule facilement quelques points de la relation (8) qui permettent de tracer la courbe de la figure 5, Dans autre sens, on calculerait come [eos « + Vie ot Etude des faibles retards (10) Quand angle de retard des thyris: tors est faible, la vitesse du moteur est élevée, et a figure 2 nest plus valable. Il faut réaliser la figure 4 reprendie les caleuls en conséquence. Les commutations naturelles ont lieu en a et x ~ a. Le retard des thyristors n'a plus diinfluence sur le calcul, et le moteur ne peut prendre quiune seule vitesse. La tension moyenne est alors 2v = 2X cosa = 6 avec V sina = E On wowers done aue gn = 2206366 «= 325° x = sin 32,5° = 0,537 Ena = 0,537. V2 Vow M. Bornand Professeur agrégé de physique Lycée technique Benjamin-Franklin Orléans ELECTRONIQUE APPLICATIONS N’ 9 - PAGE 65 ANDS 7000 Minicalculateur de contréle UT U et gestion pour systeme DISTRIB E R AN 5400 BOS oc SIEMENS Cae aOR Senay LMS sua Seo ue composants et relais AN 5400 eRe erent ESE umes 0) atte Ce Tore Cel) et de distribution de données SC aa) ToA_StA_ mee SEF cto eee Cu Fa) ee eee ume ———— eS ue hs suro-fugernowaue Sere) eek Pro meter Matt no ons NOTICES TECHNIQUES SUR DEMANDE ‘A scalbald 6, RUE CROZATIER, 75012 PARIS N f Len 345.80.80 OUVERT du LUND! au VENDREDI de 9 H 8 18H (sans interruption) REAR. Gare de Lyon - Métro: Reullly-Diderot COMPTOIR DE VENTE OUVERT DU LUND! AU SAMEDI Salon des Composants - Allee J - Stand 26 PAGE 86 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS NV 8 a Voici la nouvelle génération d’alimentations 4 découpage =m vraiment fiables | LAMBDA | ELECTRONIQUE EEE TA ue Sans ar. Orta a Exams Neer . Rerats Rey te i AL ae * ee im +) oe 3 Bae ee) VG)- 1 =<) er ; Pon ee ay Ey ae eet Co eae eee ee eo cic ree te ete os eee ee ce eer ee COIS MS nate Cee rare Pour en savoir plus sur les alimentations & découpage ainsi que sur nos autres alimentations et nos composants, retournez la carte-information ci-dessous complétée a LAMBDA B.P.77 - 91403 ORSAY-Cédex. CARTE-INFORMATION A retourner dament complétée et affranchie a LAMBDA ELECTRONIQUB B.P.77 91403 ORSAY-Cédex Les caractéristiques et qualités de la nouvelle génération d'alimentations a decoupage LAMBDA ELECTRONIQUE résultent de l'utilisation de transistors de commutation spécialement concus et réalisés, pour cette application, par notre * division composants” et de nos 10 années d'expérience en la matiére. Drom ern anaes wovect /\, Asean Aww do we Rea - Faible ondulation résiduelle (10 mV eff.) _- Rendement élevé (jusqu’a 70 %) + Faible rayonnement + Bas prix (ex. : une 5 V-5 A, 825 F H.T.) 3 séries - 70 modéles - 8 boitiers de5Va28Vetde5Aa200A . Alimentations entrée réseau 220V~de 5 V-5 A a 200A et 28V-0,9Aa 46A + Convertisseurs continu-continu entrée 24 V de 5 V-35 A a 28 V-7,5 A + Convertisseurs continu-continu entrée 48 V de 5 V-60 A et 90 Aa 28V-14 et19A ‘Opp consell 1208. imprind en France par FMMA‘Sens oc ecceccece coeeee eeceee eee CARTE-INFORMATION M Entreprise Service Fonetion Acrosse Ta Poste désire recevoir gratuitement et sans engagement une documentation technique complete Les alimentations & découpage et vos autres alimentations (vol. 1) Les composants Lambda : Régulateurs - Darlington = Limiteurs de tension - Transistors commutation - Redresseurs (Vol. 2) La visite d'un ingenieur Lambda pour le problome suivant <&e\ Représenté a la figure 1, ce mon- tage est proposé par Charles Bou- deski dans Electronics vol. 52 N° 1 Cet appareil utilise un pont redres- ‘seur de la tension de 120 V du secteur alternatif une diode, un transistor PNP fet un photocoupleur @ diode LED + phototransistor. A ces semi-conduc- teurs, on a adjoint cing résistances et un condensateur. La nomenclature et les valeurs des composants sont indiqués sur le ‘schéma. A noter quil s‘agit dune ten- sion de secteur de 120 V. Pour 220 V, il faudrait augmenter la valeur de R, (18 k2), la puissance de celle-ci pas- sant de 1.5 2 3W. On sait que plus un thyristor est déclenché avec des impulsions de courte durée, plus on réduit la dissipa- tion de la gachette. La destruction du thyristor en cas erreur sur la com- mande, ainsi que celle de son alimen- tation, peuvent étre évitées grace au montage proposé. Presse technique étrangére Dans celui-ci, on notera la dun isolateur optoélectronique 4N26 composé d'une LED émettrice et dun phototransistor récepteur de lumiére. De ce fait, le circuit du phototransistor est complétement isolé du montage de commande. A remarquer que Falimen- tation est indépendante de celle four- nie par le pont, & partir du secteur. Les impulsions obtenues a la sortie, sur Fémetteur du 4N26, sont positives de la masse sur le schéma, ly @ également protection du thy- ristor, gr8ce a isolateur optoélectroni- que, lorsque le montage de commande a subi un dommage quelonque. Ry sert a réduire la tension alterna- tive appliquée au pont. Celui-ci est un modéle VARO en boitier Oual In Line, ‘mais l est possible que tout autre pont, constitué par un bloc ou par quatre diodes distinctes puisse convenir. Le condensateur de 25 uF, C; élec- trolytique, se charge pendant la plus grande partie de la période du signal & 60 Hz, tandis que le transistor PNP, 2N2907 est maintenu bloqué par toute tension redressée supérieure & 2.3 V. Lorsque le transistor commence & passer a 'état conducteur, le conden- 10. ee Fo. ELECTRONIQUE APPLICATIONS N’ 9 - PAGE 69) sateur se décharge & travers la diode Dg de Fisolateur optoéiectroni- que avec un courant de 14 mA. Il se produit alors une impulsion axée sur 2éro volt environ. Des impulsions de plus longue durée peuvent étre obte- ‘hues en réduisant la valeur de Ro, fixée Artitre dexemple, a 15 k2. Si un temps plus long de montée de impulsion est tolérable, on pourra supprimer la résis- tance Ra. La base resterait non connectée (en air. Ladiode zener de3 V, Dy, déter la tension de référence du montage. Sa puissance est de 250 mW. Dans certaines applications od Ton désire tenir compte du nombre des objets qui passent devant un dispositit indicateur, il est nécessaire que seuls les objets passant dans un sens soient comptés et pas ceux passant en sens inverse. Le dispositif proposé par King-Kuon Hau, dans Electronic Engineering Vol. 50 N° 611, satisfait a cette condi- tion et remplace un montage beau- coup plus complexe microproces- seur. Son schéma est donné a la figure 2. ‘Comme « senseur », on utilise deux capteurs optoélectroniques, par exem- ple deux phototransistors identiques devant lesquels les objets défileront. Ladistance entre Q; et Q: est désignée par d. Lorsque les objets passent devant un phototransistor, ils coupent la lumiére projetée sur eux, indiquée sure schéma par des fléches. La réac- tion du montage détecteur dépend du sens dans lequel les objets défilent. En examinant les formes des ten- sions, représentées & la figure 3, aux points A, 8, C et D de Tappareil, on voit ‘qu'une impulsion positive est produite au point D si objet passe dans le sens Q; vers Qz, donc ‘dans le sens montant (sur la figure 2). Si Tobjet passe dans le sens 2-Qy, aucune impulsion r’apparait en D. ‘Aucune limitation n’est imposée a la longueur L de Tobjet, pourvu que fon satisfasse ala condition L > d. Celle-ci est facile & satisfaire car rien ne soppose & ce que Ton ragled en conséquence. Dans ce montage, on utilise, outre les deux phototransistors, un circuit intégré MC14011 B quadruple NAND, deux entrées par élément. Seul CI-C est monté en NAND, les autres éléments sont montés en inver seurs en reliant ensemble les deux entrées, Mest évident que ce Cl, ainsi que Qs et Q; devront étre alimentés a la ten- sion unique Veo. Les éléments CI-A et CI-B sont montés en trigger, la résistance Ra de 220k®2 reliant la sortie de CI-B a entrée de Cl-A. Le signal B est trans- mis par C; de 40 nF et Re de 100 k2 ‘au NAND CI-C. Le dernier opérateur, CI-D, monté en inverseur, réalise avec le précédent, un deuxiéme trigger. Pour le comptage, le signal D sera transmis 8 un appareil approprié, par ‘exemple un oscilloscope, dans les cas les plus simples. En réalité le montage proposé n'est pas un compteur, mais Fa Fig 2 PAGE 70 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS 1 9 uniquement un circuit intermédiaire permettant lunidirectionalité désirée, Les tensions d'alimentation des pho- totransistors et du quadruple NAND sont celles recommandées par leur fabricant. Elles peuvent étre égales ou inégales Lappareil nécessite peu de compo- sants, un seul condensateur, deux résistances ajustables, trois résistan- ces fixes et trois semi-conducteurs, Un moyen mécanique simple peut etre imaginé pour faire varier la dis- tance d entre Q; et Qs. Une « roue de la fortune » électronique @ 16 numéros La roulette classique a 35 numéros. Celle que nous alions décrire apres Robert D. Pascole (Electronic Experi- menter Handbook 1979) n’en pos- séde que 16, ce qui peut simpiifier le montage et réduire son cout, Ce sont 16 LED qui en sallumant, indiqueront le numéro gagnant. La chance de gagner est 1/16 done plus grande que 1/35 mais le lot sera plus petit, généralement 16 fois la mise ou lun peu moins selon les conventions, A la figure, on donne te sché- ma simplifié de lappareil_ propose. On nia représenté que six LED sur les seize. On voit, en premier lieu que la roulette est alimentée sur une source (pile par exemple) de 9V. Pour une partie de 'appareil, la tension de 9 V est réduite a5 V environ et stabilisée par une diode zener En téte du montage, on trouve horloge utilisant Cl-1 dont Finterrup- teur SPin permettra farrét et la marche de la roulette. ELECTRONIQUE APPLICATIONS N" 9 - PAGE 71 Uhorloge fournit un signal 8 100 Hz lorsque SPin relie les deux points de contact. Lorsqu’on ache SPin, un circuit @ constante de temps retarde Farrét de la lumiére tournante pendant 10 secondes environ (voir la figure 5). Ensuite, le signal, pris au point 3 du Cl-1 est mis en forme par Qs, un tran- sistor NPN au silicium par exemple un 2N2222 ou similaire. Le signal est alors appliqué a la suite de Cl de la série TTL, Cl-2, Cl-3 et Ci-4. Finalement, on disposera des signaux A, B, C, DE, F, G,H. qui seront appliqués aux anodes des seize LED, celles-ci étant associées par deux: 1 9, 2-10, 3-11, 4-12, 5-13, 6-14, 7- 15, et 8-16. D'autre part, on dispose des signaux X et Y. Ceux-ci sont appliqués ‘aux cathodes des LED de la maniére suivante : le signal X aux LED, 1, 2...8 et le signal Y aux LED 9, 10... 16. Dans ces conditons, chaque LED recoit un ensemble différent de signaux et aucune prévision ou tru- quage mest possible de la part du ‘croupier » amateur dont la seule fonction est de pousser le bouton SPin ‘et dele licher ensuite, au bout de quel- ques secondes. Anoter(voir figure 6) le numérotage désordonné des points lumineux. Sur cette figure, on montre aspect du jeu de roulette familiale. La partie supérieure, amovible, sert de couver- cle. Sur cette partie du coftret, on a fixé les LED et les deux boutons, M et ‘A pour la mise en marche et Iarrét (St sur le schéma) et le poussoir SPin pour le mouvement lumineux des LED. F.6 Dans cet appareil de jeu, rhorloge est un 566 (a ne pas confondre avec le 556 quiest un double 555). Lorsque 'horloge fournit des impulsions au pre- mier flip-flop, le niveau logique 1 est propagé de la LED 1 a la LEDB. A Fimpulsion 8 de Thorloge, le signal de sortie de CI-3 est appliqué au monos- table Cl-2. De ce fait, la sortie du flip- flop change d'état et c'est la deuxiéme sbrie de LED qui est sélectionnée. En méme temps, le premier flip-flop et le registre de décalage sont remis 8 'état primitif. De cette facon, la méme opé- ration logique est utilisée pour les 16 LED. PAGE 72 ~ ELECTRONIQUE APPLICATIONS N" 9 ale Re rr Fi? En se référant au schéma de la figure 5, on voit que la partie supé- rieure devra étre connectée a la partie inférieure comportant les 16 LED par 10 connexions, A aH, X a Y. Dans le montage pratique, la platine imprimée supportant les Cl, toute la partie supérieure du schéma est de fai- bles dimensions, de Tordre de 120 x 50 mm. Lalimentation de 9 V est composée de 6 piles de 1,5 V chacune montéer fen série. Voici quelques précisions sur les composants préconisés, dont les valeurs et la nomenclature sont indi- quées sur le schéma. Co =électrolytique 15V; Cl-1 générateur de fonctions; Cl-2 qua- tre NAND & deux entrées 7400 ; CI-3 = registre de décalage 74164; Cl.4 double FLIP-FLOP JK 74107. Les LED peuvent @tre d'un type quelcongue courant, & lumiére jaune, verte ou rouge. Toutes les résistances sont de 025 w. Lecoffret est de 165 x95 x 50 mm, Les 16 LED seront disposées sur une circonférence par des trous juste assez grands pour laisser passer ampoule. Tout le montage consomme 100 mA environ. Les LED sont choisies parmi celles qui consomment 10 mA environ. Il faut que leur luminosité soit la méme, ce qui impose un tri Amplificateur linéaire réalisable avec des inverseurs C MOS Dans la série CMOS des circuits intégrés logiques, il existe des modales ‘contenant plusieurs inverseurs dans un ‘méme boltier. En les montant comme indiqué a la figure 7. il est possible détablir_un_amplificateur linéaire & ‘grand gain. Ce montage a été proposé par A.J. Richardson dans Electronic Engineering Vol. 50 N°611. De bons résultats sont obtenus en montant trois inverseurs en série, la sortie de fun étant reliée & entrée du suivant. De plus, une contre-réaction assez réduite, est effectuée avec Rz de 10 M2, montée entre la sortie du der- rier élément inverseur et entrée du premier. Ily 2 contre-réaction car un nombre impair (3) d'inverseurs, donne un mon- tage inverseur lorsqu'lls sont connec- 16s en série, A entrée, on trouve un condensateur C; en série avec Ry de 100 k@ et & la sortie on a disposé Cz ‘comme isolateur. La bande passante est linéaire jusqu’a 20 kHz. Le gain aux fréquences. basses et la linéarité vers les fréquen- ‘ces basses et trés basses, dépend des valeurs de C; ot Cz. Plus ces conden- sateurs seront de valeur élevée, plus la lingarité s'étendra vers les basses. En ce qui concerne le gain, on appli- ‘quera a ce montage, la formule classi- que G = Fa/ Pr ce qui donne, avec les valeurs choisies pour les résistances : 107 6 = 495 valeur intéressante pour un amplifica- teur BF & large bande. Remarquons toutefois que la tension de sortie doit Btre de 5 V créte a créte, ce qui corres- pond a une tension dentrée de 0,05 V créte a créte. II faut almenter cet amplficateur sur tune source de 10 V. Daprés les indi- cations de rauteur de ce montage trés simple et a possibiités intéressantes, i ne faut pas appliquer a entrée un signal trop faible car le rapport sighal 8 souffle s exprime par 50 dB pour une tension de sortie de 5 V créte a créte, autrement dit, le signal dentrée ne ‘sera pas inférieur @ 50 mV créte & rote Comme modéle de circuit intégré de 0? 100 fois la série CMOS, on pourra adopter par exemple, le COS/MOS CD4009 ou CD4009A, dont le bottier esta 16 bro- ches. Le branchement des six éléments est indiqué @ la figure 8. Avnoter quil ya trois points de bran- chement de Falimentation : = point 8: masse = point 1: Vee = point 16: Voo La tension Voo peut éire de + 10.V ‘par rapport a la masse etla tension V- doit tre égale ou inférieure & Voo, par exemple Voo = 10 V, Ver = 5 V2 10 V. Sion utilise le CD4049A0, le bro- chage est le méme que celui de la figure 8 mais il n'y @ quune seule al- mentation avec masse au point 8 et Vee au point 1, le + étant au Voc Les points 13 et 16 ne sont pas connectés. Adopter de prétérence, le CD4049, Alimentation de 3 a 15 V, et 10 V dans le montage proposé. Avec un seul Ci, ‘on utilisera trois éléments et les autres, resteront disponibles. Filtre BF Le filtre dont le schéma est donné & la figure 9 est proposé par Robert R. Faulkner dans Popular Electronics vol 14 Ne 3, Ii sagt dun montage multipicateur de fréquence, permettant de réduire le ronflement, & la sortie d'un équipe- ment BF & haute fidélité, de 80 dB, ce Qui est du plus haut intérét. Dans la plupart des appareils électroniques de qualité, lalimentation est particulié- rement soignée et donne une tension continue & tras faible composante de ronflement. Toutefois, lorsquil ‘agit de préamplificateurs a trés grand gain, comme par exemple ceux de phono avec PU 2 faible niveau de tension ou d'amplificateurs d'instrumentation ainsi que de nombreux circuits digi- taux, il est souvent nécessaire de prendre des précautions supplémen- taires pour réduire le ronflement. La_méthode classique permettant dlaméliorer une alimentation afin de réduire la composante ronflement, est dlaugmenter la capacité des conden- satours de filtrage. Le «super-filtre » proposé par FAULKNER donne des résultats supé- ‘eurs 8 ceux obtenus par la méthode habituele. Cet auteur a établi un filtre de ron- flement avec un montage multiplica- teur de capacité. La réduction de niveau du ronflement est de 250 fois. Soit par exemple un ronflement cor- respondant a 260 mV créte a créte. En faisant appel au filtre multiplicateur de cso Woe o¢ otssus neha Foe 0.9 ccapacit6, la réduction de 250 fois don- era _un ronflement de 1 mV soul ment. A noter toutefois que plus 'alimen- tation dorigine est de bonne qualité, Cest-a-dire a bon filtrage, plus effica- Cité du « super filtre » sera grande, La tension de ronfiement appliquée a Tentrée du filtre ne doit pas étre supérieure & 3 V créte a créte. Le filtre roposé peut accepter une tension de 35 V sous 2 A sans quill soit néces- saire de monter un radieteur. La perte de tension entre entré sortie est de 1,1 V environ. Pour construire ce filtre on pourra Singpirer du schéma théorique de la figure 9, sur lequel les composants sont disposés rationnellement et ot aucun croisement des connexions ne figure. et ELECTRONIQUE APPLICATIONS NY 9 - PAGE 72 On a indiqué sur le schéma les valeurs et la nomenclature des compo- sants. Cy, Cz et Cs sont des électrolytiques de 36 V service. Le potentiometre Rs monté en résistance est de 1k, 5 W, bobiné et tres robuste. Rz et Re sont de2 W, Rs de 5 W, Ro et Re de 0.5 W. Pour se servir de ce super filtre, réaliser le montage de la figure 10. En A, on montre comment placer le filtre entre Falimentation et I utilisation, fen respectant les polarités + et - (masse) des branchements, En B on indique le mode de réglage. A cet effet, connecter un voltmetre pour alternatif ou un voltmétre électro- nique, d'une part a la masse et d'autre part au point + de sortie (collecteur de Q,) Régler alors, le potentiométre bobiné Rs, de maniére a ce que la ten- sion indiquée par la voltmetre, soit la plus faible possible. On pourra aussi brancher un oscilloscope @ la place du voltmatre, Compteur Geiger On peut dire que on a toujours besoin d'un compteur Geiger cher so), bien que les descriptions d appareils de cce genre soient de plus en plus rares. Dans Electronics Today Internatio- rnal vol. 8 N° 1, A Wheatley propose le montage de la figure 11, qui est assez peu compliqué et ne nécessite que peu ‘de composants. L'apparell se compose de deux parties, le compteur Geiger proprement dit et son alimentation, Cette derniére a une source primaire de tension continue de 9 V, qui permet le fonctionnement c'un convertisseur continu = alternatif ~ continu. La sortie de tension continue du convertisseur est a haute tension. Comme dans tous les convertisseurs de ce genre, on trouve dans le mon- tage, un transistor oscillateur. Cest un NPN Qy du type 2N2926. Liemetteur de Q; est a la masse, négatif de la source de 9 V. On obtient oscillation par couplage entre le col- lecteur et la base, effectué par le bobi- nage Ts Ce dernier est un transformateur alimentation dont le primaire P est prévu pour 250 V et le secondaire S a prise médiane, pour 9 + 9 V. Cestlle secondaire qui sert d oscilla- teur. Une extrémité est relige directe- ment au collecteur de Q; et fautre, par Vintermédiaire de C2 de 50nF a la base. Le condensateur Cs de 50 nF égale- PAGE 74 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS 1 9 Fa. 10 Fig 11 ment, accorde la totalité du secondaire ‘sur une fréquence déterminée par le coefficient de self-induction L du secondaire et Cs, selon la formule de ‘Thomson connue de tous. La tension alternative produite par ; et le secondaire S est élevée dans le rapport 250/18 = 13,8 fois. Cette haute tension est redressée par le sys- téme Dy-Dz qui la double. D; et Dz sont des BY100. Le condensateur Cs de 0,5 uF 600 ¥, isole la partie redresseuse du primaire du transformateur. On obtient la HT nécessaire de ordre de 400 a 500 V, aux bornes de Cs de 0,5 uF 600 V service Le tube de Geiger est du type €V2249 ou similaire, et son anode est reliée au + de la haute tension, tandis que la cathode est Iélectrode de sortie du signal, lorsqu'l yen a, bien entendu, Ce signal «dalarme » apparait aux bornes de Rz de 1 M2 sous forme de «coups» a trés basse fréquence. Le signal est transmis par Cs de 50 nF aux écouteurs a cristal. Les condensa- teurs C4 et Cs doivent étre & faibles pertes. Remarquons que la tension de 9 Vest transmise 8 la prise médiane de du bobinage oscillateur, par linter- rupteur SW1 lorsquill est fermé et par la résistance ajustable RV1 de 1 kQlinéaire. La tension continue dentrée est appliquée également 8 un condensa- teur de découplage C; de 50 uF 12 V service. Pour la réussite du montage, i faut que oscillation se produise avec le transformateur choisi Si tel est le cas, a mise au point steffectue avec RV1. On la réglera de ‘manidre @ ce que les coups soient dis- tincts, un mauvais réglage donne un bruit continu, La HT doit étre protégée, afin que ‘'utlisateur ne puisse toucher la ligne relige a 'anode du tube Geiger, ce qui provoquerait un choc désagréable et éventuellement, dangereux bien que auteur le déclare « innocent » (Harm- less). F. Juster La tendance actuelle en matiére de conception des cir- cuits sélectifs pour filtres et oscillateurs HF ou BF est incon- testablement a la suppression des bobinages chaque fois que la chose est possible sans dégradation des performan- ces. Or les circuits RC, méme cascadés de facon a présenter des péles multiples, ne peuvent guere prétendre a la sélec- tivité et a la précision de fréquence des circuits LC. Leur usage le plus courant se situe donc le plus souvent dans le domaine des filtres a bande relativement large, et encore faut-il souvent prévoir des éléments ajustables ou de haute précision. Enfin, les dérives en température demeurent sou- vent non négligeables. Les filtres piézo-céramiques et leur utilisation en HF et BF Dans tous les cas oui l'on exige des courbes de réponse trés sélectives ainsi qu'une excellente stabilité de fréquence, la solution la plus satisfaisante pour remplacer les circuits LC se trouve étre l'emploi de filtres a éléments piézo-électri- ques. Rappelons une donnée historique non sans rapport avec notre propos dans Thistoire de Fhorlogerie, une pré- cision acceptable dans la mesure du temps n’a pu Btre obtenue que lors de introduction de mouvements & balan- cier. Cette référence de période pure- ‘ment mécanique est en effet extréme- ment précise et étroitement lige aux caractéristiques géométriques et phy- siques dun pendule, caractéristiques sur lesquelles il est assez aisé cinter- venir. Ceci pour introduire Tusage des quartz dans les oscillateurs de préci- sion. Nous ne reviendrons pas, bien sGr, sur les principes mis en jeu, mais oursuivrons notte perailéle horloge- rie-électronique en notant que la fré- quence d'un quartz est déterminge par sa taille, c’est-a-dire par un ensemble de caractéristiques géométriques, tout ‘comme un balancier. Notre paralléle se trouvera bouclé sur luieméme lorsque nous aurons remarqué que des quartz prennent de plus en plus la place des balanciers en tant que référence temporelle dans les mouvements d'horlogerie modernes. Le premier usage.des quartz a bien sir été la stabilisation en fréquence des oscillateurs d'émission et de réception, permettant d'exiger moins de précision dans les circuits accordés de ces étages. Dans certains cas, il est méme possible de supprimer tout bobinage de ces oscillateurs. Les chaines FI des récepteurs de télécommunications ont ensuite pu profiter également de la stabilite de fréquence des quartz. En effet, au lieu de distribuer les éléments sélectifs (cir- cuits LO) entre les étages d'un ampli- ficateur, il est possible de mettre en ‘ceuvre un filtre & quartz, ensemble de quartz de fréquences bien définies, assemblés de maniére & constituer un filtre passe-bande dont la courbe de réponse est déterminée de fagon trés exacte, suivi d'un bloc amplification 4 grand gain et a sélectivité quasiment inexistante, La sélectivité du récepteur est done entiérement obtenue das la sortie du mélangeur et seul le signal Fl parfai- tement pur se trouve soumis & 'ampli- fication, Ce procédé prend toute sa valeur avec I'usage de plus en plus répandu de circuits intégrés remplissant en un ELECTRONIQUE APPLICATIONS N" 9 - PAGE 75 seul bottier la fonction d’amplification FI a grand gain et a faible coat. Crest ici quintervient la notion de prix de revient des filtres & quartz, qui est trés 4levée en comparaison du coat total du récepteur. introduction a cette technique de la sélectivité en téte sans bobinages ne pouvait donc se faire dans les récep- teurs grand public ou professionnels Sconomiques qu’a la condition essen- tielle de ramener le prix des éléments s6lactifs 2 une valeur voisine de celle des circuits intégrés amplification. Une telle réduction de prix n’était pas concevable pour un filtre a quartz, fou introduction de nouvelles technolo- ies de réalisation de cristeux piézo- électriques artificiels (céramiques) Ala différence des quartz, cristaux naturel taillés a la demande, les céra- miques piézo-électriques sont obte- hnues par cuisson sous pression d'un mélange de composants chimiques dont la formule varie selon le type de produit & obtenir. La fabrication d'un cristal piézo- électrique de dimensions (donc de fré- quence) standardisées peut se faire & ‘aide de procédés industriels autom: tisés, en trés grande série, dod une diminution considérable de prix de revient. C'est pourquoi un filtre, méme composé de nombreux cristaux réso- nnateurs, mais opérant sur une fré- quence standard (455 kHz par exem- ple) peut nintervenir que pour une part trés raisonnable dans le colt total dune platine Fl a hautes performances. De plus, la réduction voire la suppres- Fig. 2. Varianes dele igure ¥ permettant une meileur séectivit Wrasse] ors on eine [ aan Fig 3. ~ Bandes passantes des ftres mentonnés sion des opérations dalignement . fabrication contribuent encore a le réduction des colts de production tout fen permettant une amélioration des performances. cuits Fl amique Exemple de a filtres cé Les exemples de schémas que nous allons donner ici font appel 8 des filtres de différents modéles choisis dans la gamme Murata/Stettner, représentée ‘en France par Emile Joly S.A. Certains sont extraits de notes d applications du fabricant, dautres ont &té concues par nous en vue d'applications perticulié- res, mais tous ont été vérifiés sur maquettes et sélectionnés pour leurs bonnes performances. implantation de circuits imprimés utilisant ces composants ne pose pas de probléme particulier, car les filtres Céramique ne présentant pes de rayonnement magnétique, contra ment aux circuits LC, r’exigent aucun blindage. Il convient toutefois de souligner que, comme tout résonateur mécani- ue, un filtre céramique présente des résonances parasites éloignées de Ia fréquence nominale. En conséquence, lest recommandé de prévoir un circuit LC dans la chatne FI, opérant une réjection de ces fréquences indésir bles. La configuration la plus fréquente est que le mélangeur débite dans le pr maire d'un transfo FI dont le secon- daire attaque, & travers une résistance appropriée, le filtre céramique dont Fimpédance c'entrée se trouve ainsi correctement adaptée. Coté sortie, la plupart des circuits intégrés que fon rencontre 4 ce niveau permettent de prévoir une résistance de charge de la valeur voulue. La figure 1 permet ceffectuer la liaison avec les anciens montages & stein stator ft Fig. 1 Uteation des filtres céamique dane une chaine Fl classique PAGE 76 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS WT 8 ‘4. ~ Un ampli Fl abmodubteu Fit ftv céramiave sélectivité répartie. On peut en effet utiliser les filtres o&ramique en liaison entre deux étages & transistor, et rem- placer les condensateurs de décou- plage des résistances d'émetteur par des filtres spécialement concus @ cet effet (pour rendre sélective la contr réaction d’émetteur). La figure 2 donne les indications voulues pour u liser des filtres & haute sélectivité dans le cas de étude de récepteurs perfor- mants. Les valeurs de résistances indi quées sur les figures doivent 6tre res- pectées afin de conserver une bonne adaptation des filtres. La figure 3 donne une idée des bandes passantes ue Fon peut obtenir pour chaque élé- ment. En figure 4, nous atteignons le domaine de la FM, avec les sélectivités plus larges rendues nécessaires par la réception d'émissions stéréo multiplex. Le montage représenté, que nous avons utilisé maintes fois dans la pr tique, utilise un circuit intégré SO 41 P Siemens et a également été testé sur TDA 1047 et TBA 1205. Les filtres servent & obtenir la sélectivité et & accorder le démodulsteur. Cette figure 4 représente donc a elle seule une platine Fl 10,7 MHz complete, et dépourvue de tout réglage. Des sensi- bites exceltentes peuvent étre obte- ‘nues avec une bonne téte VHF en ajoutant le montage de la figure 5 pour augmenter le gain Fl. La figure 6 donne les caractéristiques principales des filtres emplyées. Ils peuvent éven- tuellement étre associés en cascade, leurs impédances d entrée et de sortie 6tant identiques. Le schéma de la figure 7 nous raméne 2 la réception AM, avec un récepteur complet dont la sélectivité est obtenue par transfo et filtre céra- mique. Un choix correct de bobinage daccord et doscillateur local permet de couvrir toute fréquence inférieure ou égale a 30 MHz. sscuyma 2208 * SFE 107 mA os 54110,74 thy vo. ee Fig. 5. — Un ampltinitour 10.7 ie & titres ebraiave roa aso roa oe Fo. 7.—Un ricepteur AM complet # enc intr et fitrecéramave. ae nama 24 Hs tayma 2K, Fi. 6 Brochage des ftv wilds on gure 5. Fig. 8. Brachage i OFU 455 vu ce dessous ets bande pasante soon les modes, ELECTRONIQUE APPLICATIONS N° 9 - PAGE 77 La sélectivité peut étre améliorée en utilisant le SFT 4558, le CF5455F ou le CFUA5S (fig. 8) 8 la place du SFZ 455A, qui permet déja des performan- ces intéressantes, notamment en réception« radiodiffusion », Les mod®- les plus sélectifs ne simposent vrai- ment que pour des applications « télé- communications » Nous ne quitterons pas le domair 455 kHz « télécommunications » avec la figure 9, qui montre comment réa- liser un discriminateur FM de trés bonne qualité avec le CFY 455S. Liensemble des composants 10,7 MHz et 455 kHz que nous venons de décrire peuvent dailleurs 6quiper de facon trés valable de nom- breux types de récepteurs de télécom- munications FM ou AM a double chan- gement de fréquence. En’ 27 MHz notamment, on notera en plus Fexis- tence du SFE 27 MA qui, disposé en entrée de récepteur, présente une bande passante de 500 kHz 8 3 dB centrée sur 27,185 MHz. Les filtres céramique pour circuits FI, tout comme les quartz, exploitent ja résonance mécanique de élément piézo-électrique lui-méme. Pour les fréquences tombant dans le spectre BF (codage et décodage dordres de télécommande. par exemple! il existe tune autre méthode, consistant & util- ‘ser comme élément résonant un petit diapason en acier sur lequel sont sou- és des transducteurs piézo-électri- (ques. L’un sert 2 exciter le diapason, et autre met en évidence les vibrations apparaissant a la résonance. La figure 10 montre organisation interne d'un tel composant. Trois bro- ches de raccordement rejoignent Ja masse et les deux transducteurs, dont le « point froid » est relié au diapason dacier proprement dit. Les conséquences de ces principes sont les suivantes ~ impédance dentrée et calle de sor- tle sont celles des transducteurs céra- mique (300 k8? a la fréquence nomi- rnale) et donc essentiellement capaciti- vves (700 pF environ) ; = la largeur de bande est trés faible | (1.5 He pour 300 Hz et 3,5 Hz pour 3.000 Hz, ceci 8 3 dB); = la précision de fréquence est tras bonne (0,5 8 1 H2) = |e temps de réponse est assez long: pour un oscillateur, la mise en oscilla- tion peut prendre plusieurs secondes. Pour un sélecteur de fréquence (« relais PAGE 78 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS 8 t T Fig. 9. —Utiisation iv CFY 4585 en lscriminateur FM & 455 M2 Fg. 10. - Swoctre inteme un dapeson pésodecraque Gree Tc Portée 3 2 1 [Sécurité 3 1 2 Nombre de canaux possibles 3 1 2 [Temps de réponse 1 3 2 [Simplicite 2 3 1 [coat 1 3 2 [Stabilité dans le temps et en température] 3 1 2 Fa. 11.~Peremonces de 3 syste de tlcommance. de fréquence 3), bien que plus rapide, la réaction est trop lente pour permettre Lune utilisation en transmission de don- nées digitales. Par contre, cet amortis- sement important présente un avan- tage considérable pour les télécom- mandes sur voie radio. En effet, lorsqu'un délai de réponse de quelques dizaines & quelques centaines de mil- lisecondes est acceptable (ce qui est trés généralement le cas, on peut ‘obtenir une protection exceptionnelle contre les parasitages les plus divers et notamment les conversations en pho- Nous nous sommes livrés 8 une expérimentation comparative sur le terrain de trois systémes de notre conception destinés & une télécom- mande tout ou rien & plusieurs canaux sur une voie radio fortement parasitée par de la phonie (27 MHa) ~ transmission par tonalités décodage par filtres LC. ~ transmission par tonalités décodage par diapasons. = transmission digitalisée en MIC. Le systéme a diapasons, moyennant un réglage correct & origine, est arrive en téte au point de vue portée, c'est- a-dire capacité d’extraction d'un signal noyé dans le bruit: la télécommande reste possible alors qu'une conversa tion devient incompréhensible. La figure 11 donne les résultats détaillés de nos essais, sous forme d'un classement de la premiére la troi- siéme place. On peut constater que le systéme & diapasons constitue généra- lement un bon compromis pour la majorité des applications. Ceci expii que que nombre d'entreprises de pre- mier plan (EDF, RATP, aciéries, chan- tiers divers, etc) utilisent avec succés différents équipements comportant des diapasons. Une installation de téiécommande & diapasons se compose le plus souvent oscillations et de sélecteurs regrou: pés en matrices plus ou moins com- plexes. Il est pratiquement obligatoire d'utiiser des diapasons aux deux extrémités de la liaison, en raison de la faible tolérance existant sur les fré- quences. Dans le cas de trés nombreux ‘canaux, on pourrait toutefois envisager 8 Témission utilisation de diviseurs Fig. 12. ‘Un oscilteur& transistors utilsant un dapason programmables de fréquence pilotés par une horloge @ quartz. Lors de étude de circuits & diapa- sons, il faut tenir compte de deux fac- teurs ~ impédance nominale des diapasons Grant de 300 k2, si fattaque et le pré- lévement se font sous des impédances inferieures, la largeur de bande se trou- vera réduite au prix toutefois dun affaiblissement plus élevé. Ceci peut étre utile lorsqu'une trés grande sécu- rité de décodage doit étre obtenue. ~ Il existe un déphasage entre les signaux dentrée et de sortie. Ce déphasage dépend de adaptation diimpédance a entrée et a la sortie et de la fréquence. Dans le cas d'une adaptation opt male (300 ki21, le déphasage est de 902, ce quine permet pas la réalisation dun circuit oscilateur simple. Toute- fois, le déphasage atteint 180° pour Fi 13 une fréquence inférieure de 0,2 80.5 % 8 la fréquence de résonance. Cest la raison pour laquelle il existe des diapa- sons de méme fréquence marquée, mais différents selon quils sont desti- rnés & lémission ou @ la réception. Les premiers sont régiés sur une fréquence augmentée de 0,2 0.5% pour per- mettre la réalisation simple doscilla- teurs. Différentes voies peuvent étre sui- vies lors de la conception d'un ensem- ble de télécommande & digpasons ~ étude complite des circuits a aide de composants courants = utilisation de composants spécifi- ques associés 8 des diapasons ~ utilisation de « relais de fréquence » comprenant dans un méme bloc fonc- tlonnel le diapason et son électronique. Un osilteur # ercut CMOS. 1 - Exemples de circuits & composants courants : Loscillateur de la figure 12 ne fait appel qu’a deux transistors. Celui de la figure 13 utilise une porte inverseuse de la série CMOS. Son intérét est par- ticuligrement net lorsque des signaux rectangulaires sont nécessaires. Dans un tel cas, la résistance ajustable de 2,2MQ sera remplacée par une ELECTRONIQUE APPLICATIONS N’ 9 - PAGE 79 ‘Fig 14. — Un secteur # transistors Fig. 15, — Dove slectours& crit itis 2,2MQ fixe. Les signaux de sortie ‘seront compatibles avec toute entrée CMOS et notamment avec toute porte chargée de laisser passer ou non ces signaux. En effet, cet oscillateur exige 2.83 secondes pour démarrer, ce qui rend préférable une manipulation exté- rieure des signaux. Le sélecteur tran- sistorisé de la figure 14 est prévu pour utiliser les signaux relativement faibles issus d'un discriminateur FM. Le sélecteur de la figure 15a, par PAGE 80 - ELECTRONIGUE APPLICATIONS N 9 contre, utilise les signaux provenant d'une sortie pour haut-parleur ou d'une ligne filaire 6009. Celui de la figure 1b est, lui aussi, prévu pour un fonctionnement a bas niveau (discrimi- nateur ou détecteur AM). 2-Exemples de circuits 8 composants spécifiques : Le fabricant des diapasons(Murata/ Stettner) fournit également des cir- cuits intégrés hybrides parfaitement adaptés des utilisations en oscillatour ou en relais de fréquence. Les figures 16 et 17 montrent les schémas application de deux de ces circuits ‘que nous avons sélectionnés. On rappelle que la mise en oscillation d'un diapason n'est pas instantanée et quil vaut mieux procéder a 'émission par action sur une porte autorisant ou non le passage du signal. La figure 18 donne un exemple de réalisation d'une telle porte. wav nu sim Fig. 16.— Un oscilateur 8 erica hybrid. ig. 17.~ Un séectewr& ccut hybrice ot Fi. 18. Une porte de comarande pour oscloteur 3 - Oscillateurs et relais de fréquence intégrés : Le fournisseur de ces diapasons posséde @ son catalogue une large ‘gamme de modules enrobés ou non, & diapasons interchangeables ou non, destinés 8 émission et a la réception dordres de télécommande. Dans certains cas, lorsquil est sou- haitable d’augmenter le nombre ordres différents pouvant étre trans- mis ou encore lorsque la sécurité doit @tre maximale, on éprouve la nécessité de transmettre plusieurs tonalités simultanément (de 2 8 4). Coté récep- tion, des fonctions logiques appro- priées reconstituent les ordres ainsi Codés. Ilexiste des modules récepteurs spécialement optimisés en vue de ces utilisations particuligres, dans lesquel- les une fréquence ne doit en aucun cas fen perturber une autre ou saturer Tamplificateur. La transmission des tonalités ainsi éfinies peut se faire par voie radio ou sur ligne téléphonique. Les applica- tions sont nombreuses dans les domaines de la télécommande, de la 1t6lésurveillance, et de la signalisation lorsque la complexité de installation ne justifie pas remploi de techniques digitales. Des systémes simples lappel sélectif en radiotéléphonie et en interphonie peuvent également étre réalisés & relativement peu de frais. Lenregistrement des signaux sur bande magnétique peut permettre toutes sortes de programmations en temps différé avec un matériel d'enre- gistrement lecture des plus courants. Conclusion Les exemples que nous avons envi- sagés au cours de cette étude font par- tie de domaines trés variés. De quel- ques centaines de Hertz pour les dia- pasons jusqu'a 27 MHz pour les filtres ‘céramique, la plupart des applications ‘exigeant des circuits a haute sélectivité peuvent saccommoder des éléments standards (donc peu cotteux des séries de filtres piézo-céramiques. Toutes sortes de sélections de fré- quence peuvent ainsi étre réalisées pratiquement sans aucun réglage, ce ui représente un trés gros avantage tant en fabrication qu'en maintenance. Patrick Guoulle Ingénieur-Conseit ELECTRONIQUE APPLICATIONS WY 9 - PAGE 81 ‘mesure d’avance C de qualité : enregistreurs ; aphiques AAFE de 1 4 8 pistes | du petit modulaire Miniature M1 - 40 DCM - Lpiste de 40 mm & inscription thermique - galvanométre de précision - préamplifcateur incorporé + 4 vitesses de défilement de 1 a 50 mm/s - Alimentation 10 a 14 V contina if ... au grand portable \ - 8pistes de 40 mm inscription thermique > galvanométres de précision asservis ~ préamplificateurs incorporés ~ 21 vitesses de défilement de 1 mm/h 100 mm/s ~ marqueur d’événements et base de temps - version portable ou rack ZAC. de Buc - B.P.31 - 78530 BUC Tél.: 956.81.31 - Télex 695.414 PAGE 62 = ELECTRONIQUE APPLICATIONS N" 8 LETTRDO - LONGEPT CONCEPTION ET FABRICATION DE CABLAGES ELECTRONIQUE Siége Social, 25 route d'Orléans 45610 CHAINGY ORLEANS - Tél. (38) 80.68.43 — Fabrique industrielle de tout circuit imprimé professionnel classique sim- ple et double face. 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Cette variation de tension, dont on est parfaitement maitre, est également trés intéressante au démarrage du moteur puisqu'elle permet d’éviter les appels de courant rédhibitoi- res la fois pour la source de tension et le convertisseur sta- tique. Nous verrons dans les divers calculs qui suivront les répercussions de ce réglage sur le courant d'induit. Sila théorie concernant |'association d'un moteur a cou- rant continu a un hacheur a liaison directe n’a guére progres- sée, il n'en est pas de méme pour la technologie, notamment celle du convertisseur statique. L'évolution spectaculaire des semi-conducteurs de puissance depuis une vingtaine d’années, a contribué a cet état de chose. Les premiers convertisseurs 4 semi-conducteurs élaborés aux Etats-Unis, autour des années 1957/1960, utilisaient des thyristors et encore fonctionnaient-ils sur un mode de commutation naturelle. Des perfectionnements technologiques du thyris- tor ont permis de I'utiliser en commutation forcée (c’est-a- dire plus ou moins comme un interrupteun et ainsi fit-il son apparition dans des convertisseurs comme le hacheur a liai- son directe dont nous connaissons a |'heure actuelle plu- sieurs dizaines de types. Commande d‘un moteur a courant continu par hacheur transistorisé a liaison directe Le transistor de puissance en régime de commutation ne fit son apparition que plus tard, autour des années 1970 et les efforts dans ce domaine furent si grands qu‘on le retrouve de nos jours dans bien des convertisseurs statiques de puissance respectable. La simplification substantielle des circuits, leur allége- ment par suppression de fer, de cuivre et de composants passifs (transformateurs B.F., inductances, capacités), per- met d'aborder également le probleme des économies d’énergie bien au godt du jour. ELECTRONIQUE APPLICATIONS NV 9 - PAGE 83 Fig. 1 Representation symbolive Fun moteur courant continy asso0 3 s0 charge. Fig. 2.— Schima équvaent dun moteura courant ‘continu & exctatin indépendante Modéle d'un moteur a courant continu Considérons dans un premier temps un moteur & courant continu (fig. 1), dont excitation de inducteur sera réalisée dune maniére indépendant, soit par un enroulement, soit par un aimant, permanent. Nous désignerons par R la résistance équivalente de Tinduit, par L son inductance, par e sa force contre électromotrice (fcem! et par V la force électromotrice (fem) de la source dalimentation dont nous supposerons la résistance interne suffisamment faible pour étre négli ge. L’équation électrique du moteur permettant de calculer le courant dinduit i variable avec le temps scrira veerRi¢t (1) it Nous pourrons considérer avec une bonne approximation que Ie force contre-électromotrice @ est propor- tionnelle & la vitesse de rotation « variable elle aussi avec le temps, done e=Kia (2) ky est une constante dépendant de la machine utilsée. Supposons que le moteur entraine une charge de moment dinertie J et due le frottement visqueux sur arbre soit égala F. La différence entrele cou- pple moteur Cn et le couple résistance © stexprimera par: des JH tre 3) PAGE 84 - ELECTRONIQUE APPLICATIONS 9 lest aussi bien évident quelle couple électromagnétique peut s'exprimer par la relation triviale: Ce = kei (a) Le couple utile C, aux pertes par hys- térésis et courant de Foucault prés, est 6gal au couple électromagnétique. Sion retranscrit les formules (1), (2), (3) et (4) suivant le formalisme lapla- Cien, on obtient V skew + Ri + Lpi 6) C= Kyi c) C= dp + Fos ” Cos trois relations élémentaires don- ‘eront le schéma équivalent du moteur et de sa charge dont le paramétre dentrée sera la tension V etle parame- tre de sortie la vitesse «. sur farbre. Nous pouvons faire une interpréta- tion physique simplifiée du phéno- mene de variation de vitesse. Si on désire une variation de « alors il est bien évident que e variera dans le méme sens. Dans le cas ot! on désire tun couple C constant, ce qui est géné- ralement le cas dans les engins de levage et dans la majorité des entrat- nements (sauf enroulement-déroule- ment a vitesse constante ou C = k/ 1, broyeurs et machines trés lentes C kus, ventilateurs et machines trés rapi- des C =k.) alors le courant i devra @tre pratiquement constant et la ten- sion 'alimentation V devra donc varier dans le méme sens que «. Convertisseur continu-continu liaison directe débitant sur charge inductive et f.c.e.m. Considérons un transistor Q fone- tionnant en régime de commutation et permettant de faire varier la tension moyenne aux bores d'un moteur & courant continu & excitation indépen- dante (aimant permanent ou enroule- ment alimenté par une tension cons- tantel. Le fonctionnement du montage est relativement simple et se déroule en deux phases bien distinctes, les régi mes transitoires étant exemings’ulté- riourement. Lorsque le transistor Q est saturé, la source de tension E alimente directe- ment le moteur, la diode D ne conduit pas. Cependant, le caractire selfique de Tinduit permet une accumulation Glectromagnétique d’énergie. Dans cette phase, Ia tension aux bornes du moteur est voisine de +E Lorsque le transistor Qest bloqué, la source de tension E est déconnectée du moteur et énergie électromagnéti- que accumulée dans les bobinages de Finduit se libére par intermédiaire de la diode D, évitant de ce fait une sur- tension aux bornes du transistor. Dans cette phase, Ia tension aux bornes du moteur est voisine de O si le courant i est positi. Alinsi, en faisant varier les temps de biocage et de saturation du transistor Q jilest bien évident qu'on permet des variations de la tension moyenne aux bornes du moteur que nous allons cexpliciter. Nous appellerons t,, le temps pen- dant lequel le transistor Q est saturé, ‘oyt le temps pendant lequel ce dernier ‘est bloqué et T la période, répétitive ou rnon, de la commande tel que T= tn + tow ) Supposons dans un premier temps que le transistor Q soit saturé; la ten- sion & ses bornes sera égale & Vee (qui est relativement faible de 0.5 1,5 V suivant le transistor utilisé) et le courant dans le moteur sera solution de équation différentielle: Late enolate E-Vew =e SR Sile moteur fonctionnait déja a ins: tant(to) oi le transistor Q a été satur ‘son induit était parcouru par un cou- rant i, variable avec le temps, dont la valeur initiale a instant to sera notée lo. Dautre part, si le moteur était a Varrét, il est bien évident que ly = 0. Ecrivons la transformation de Laplace de réquation (9), en tenant compte de cette valeur Io: Ri lp) + Lipilp) Ik) (10) avec p: variable de Laplace ; Ex: ten- sion réelle d'alimentation du. moteur. Ex = E -Vee sar (On SUPPOSE Vee sat constant). L’équation (10) étant valable pour Fintervalle de temps toy, écrivons equation qui régit évolution du sys- téme pendant la période de temps tor (Connexe & ton) ou le transistor Q est blogué Ve 00 Vs est la chute de tension dans la diode D qu'on négiigera par la suite (0,35 & 0.8 V selon la puissance et le ‘typel. Comme nous levons fait pour équation(9), nous éerirons la transfor- mée de Laplace de(11) en appelant h la valeur de i la fin de la période de saturation du transistor. =e/s=R.ilp) + Llp. il - hl (12) Pour déterminer les variations tem- porelies du courant i dans linduit du moteur, il faut résoudre les équations gi stderr on

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