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ANNALES 01 institut TECHNIQUE DU BATIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS SERIE : THEORIES ET METHODES DE CALCUL ISSN 0020-2568 Ne 212 CALCUL STATIQUE DES SYSTEMES DE CONTREVENTEMENT TRIDIMENSIONNELS IRREGULIERS PAR LA METHODE DES MATRICES-TRANSFERT per Michel HENIN Ingénieur civil de Ecole Nationslé des Ponts et Chaussées Docteuringénieur Ingéniour au Bureau Veritas INSTITUT TECHNIQUE DU BATIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS CALCUL STATIQUE DES SYSTEMES DE CONTREVENTEMENT TRIDIMENSIONNELS IRREGULIERS PAR LA METHODE DES MATRICES TRANSFERT On présente une méthode générale de calcul par ordinateur des systtmes de contreventement fridimensionnels constitués de volles rellés. par dos linteaux. Cotte méthode utilise ta technique des matrices transfert" et permet. de. traiter des structures présontant des fondstions élastiques, des. discon- tinultés. de. section et. das. réparttions Irrégu- Tigres de linteaux. Elle tient compte du geuchisse ment propre des voiles et de leurs déformations Getfort normal Les calculs se font dans le cadre de trois, hypo- ‘thoses fondamentales = lasticité linéaire, théorie des poutres de Viassov ot indeformabilite tranever: Sale ‘des sections horlzontales, Les deux premiers chapitres sont consecrés & la construction dog différentes matrices transfert uti f6es dans le calcul global, qui fait. Iulméme Frobjet du troisieme chapitre. Le quatriéme chapitre présente deux exemples permetiant d'etablir des Comperaisons avec c'sutres méthodes, Un complé- ment, permettant la prise en compte approchée des. portiques multitravées régullers. non symé- triques est exposé en annexe. STATISTISCHE BERECHNUNG DER UNREGELMASSIGEN DREIDIMENSIONALEN WINDAUSSTEIFUNGS SYSTEMEN DURCH DIE METHODE DER UBERTRAGUNGSMATRIZEN Umersucht wird hler eine allgemeine Methode zur "Gomputerberechnung "der dreldimensionaien Windavsstelungs.aystemen, bestehend aus durch Querriegel verbundenen ‘Schelben Diese Methode bendtzt die Technik der Ober tragungematrian und es kdnnen ‘damit Strulcuren tit elastischen Fundementen, mit" Quersehnitt sunterbrechungen sowie ungleichméssige Vertel iingen "der Guerregelbehandelt werden. abel ‘wie die eigene’ Verwalbung der “Sehelben und deren ‘durch normale. Kreftverursechten Vertr mmungen berbekslotit, Die Berechnungon crfolgen im fahmen dreier grundsétaicherAnnshmen *” lneare elastin, Viassov'sche Balkentheorie und’ Querunverform: Barkelt der horizontalen. Querschniten Die beiden ersten Kapiteln behandeln cle Kons teuktion der verschiedenen in. der” Gesemitberech nung benGteten Ubertragungsmetrzen und das ditt Kaptel Ist der Gesamtserechnung gewidrnet tm vierton Koptel werden 2wel Belspicle, ange {Ghyt, zum Vorgisich mit anderen Method in Aakng wird ‘das nach do angondhort Berle Sichtigung dor sichteymmetriechen regelmassigen melnfldrigen Ratmen eiauter, ” "°S7/™#So10 Mots clés : Méthode de calcul ‘matriciel Contreventement STATIC CALCULATION OF IRREGULAR THREE-DIMENSIONAL WIND BRACING SYSTEMS: BY THE METHOD OF TRANSFER MATRICES ‘A goneral method of calculation by computer of threg-clmensional wind bracing systems. composed of shells connected by lintels is presented. This method uses the technique of transfer metrices and makes it possible to treat structures Presenting. elastic. foundations, section’ disconti- hujties, and Irregular distributions. of lintels, ‘takes into account the warping netural to shells and thelr deformations by normel. force. The calculations are made in the framework of three basic assumptions: linear elasticity, Vlessov's beam theory and. transverse nonde formability of horizontal sections. The first two chapters are devoted to the bullding of the diferent transfor matrices used Inthe. overall calculation, which ‘is. itself the subjet of the third chapter. The fourth chaptor Dresents two examples, which permit estaiishing Comparisons with other methods, A. complement, hereby the regular non-symmetricel. multispan frames. are taken into account by. spproximation, ig set forth in an annex CALCULO ESTATICO DE LOS SISTEMAS "DE ARRIOSTRAMIENTO TRIDIMENSIONALES IRREGULARES. MEDIANTE EL METODO DE MATRICES DE TRANSFERENCIA Se presenta un _método gonoral de _célculo mediante. computador de los sistemas de arriostre- miento tridimensionales constituldes por’ liminas Unidas mediante dinteles Este método omplea la técnica de las matrices de transferencia y permite trater estructuras que Presentan clmientos’elésticos, viscontinuidedes ‘de Ssecclény_distribuciones.irvegulares de los. din- eles, ‘tenlendo en cuenta el alabeo propio de las laminas y sus deformaciones originadas por sl esfuerzo normal Los, célculos se efection en el contexto de ‘res hipotesis fundamentales : elasticidad lineal, teoria de las viges do Viassov ¢ indeformabilided transversal de" las. secclones horizontales. Los dos primeros capftulos han sido dedicedos 8 la construccion de las distintas matrices de fransferencia utiizedae en ‘el céleulo global, el Gual os tratado en el tocar capitulo, Et euorto capitulo presenta dos ejemplos que permiten este blecer comparaciones con los “demas metocos. En ‘el anexo se presenta un complemento que Permite tomar realmente en consideracién los Pérticos de’ orujlas multiples no simeétricos, Volle Linteau - Metrice - Calcul Ordinsteur esses a mio degotonadotes par ex aes paves parts see a et eG a Ae hart certains potas de vue rabtue "Technique nd seal pronae pat © 188, by LE DATIMENT (SARL) CALCUL STATIQUE DES SYSTEMES DE CONTREVENTEMENT TRIDIMENSIONNELS IRREGULIERS PAR LA METHODE DES MATRICES-TRANSFERT °°) par Michel HENIN INTRODUCTION La plupart des immcubles élancés construits actuel- Tement sont contreventés par des murs, des voiles ou des noyaux. Le calcul statique de telles structures, soumises & des charges de vent, a été abordé il y a tune vingtaine d'années ct plusieurs méthodes sont ayjoud’hui a la disposition des ingénicurs. Les méthodes dites continues correspondent & la généralisation de Ja méthode de M. Albigés et J. Gou- Tet [2] : chaque file de linteaux est remiplacée par un mien continu éguivalent travaillant au cisaillement Apris un premier calcul, & chacun des refends ajoun est associé un « refend équivalent » ayant sensiblement méme comportement. L’ensemble du contreventement est alors traité comme ‘un systéme de consoles travaillant conjointement en flexion et torsion. Cos méthodes s'appliquent mal aux systémes de ccontreventement présentant des discontinuités de section ‘ou une répartition irrégulitre de linteaux. Elles négli- gent de plus Ie gauchissement propre des voiles, qui peut dans certains cas jouer un réle important (noyaux). Les méthodes discontinues permettent de calculer les systtmes de contreventement comme des sysiémes tridi- mensionnels de poutres (voiles en trongons de un 6iage + linteaux). Elles sont assez lourdes et peu Economiques en temps-machine, difficiles a mettre en données et négligent, elles-aussi, Ie gauchissement propre des voiles Le but de cette étude est de présenter une méthode générale de calcul par ordinateur des contreventements tridimensionnels constitués de voiles reliés par des Iinteaux. Cette méthode autorise les discontinuités de section (avec changement de ligne moyenne des voiles et éven- tuellement disparition de certains voiles dans es Gtoges supérieurs), les rSpartitions irrégulitres de lin- teaux et la présence de fondations élastiques. Elle tient compte dus gauchissement propre des voiles et de leurs déformations d'effort normal, () Cot article présente Tessenticl de la thise de Docteur- Ingénicur soutenve par auteur, le 8 aot 1976, & YUniver: Plerre-et-Marie-Curie, Paris VI " Pile conduit, en outre, a des calculs économiques en temps-machine et occupation-mémoire Hypotheses fondamentales Hypothse 1 + Les calculs se font dans le domaine Alastique linéaire, Hypothése 2: Le fonctionnement des voiles en flexion, torsion et compression-traction est régi par Ja théorie usuelle des poutres, sans distorsion, généralisée par Visssov (71 Hypothése 3 ; Les planchers sont infiniment souples hors de leur plan, et indélormables dans leur plan Cotte indéformabilité transversale des sections’ est Gtendue aux niveaux entre planchers. Principe de la méthode Elle utilise 1a technique des matrices transfert. Le veeteur-iat considéré comporte un certain nombre de paraméires décrivant le comportement en flexion, torsion gauchie et compression-traction de 1a section entidre du contreventement, & un niveau donné, Une matrice transfert est associée & chague type de singule- rité (niveau & Tinteaux, discontinuité de section, Fondations élastiques) et aux « tranches » du systéme de contreventement comprises entre deux singularités Le premier chapiire est consueré & la construction de Ja matrice transfert d’un trongon régulier de systéme de contreventement, sans linteaux. Le second chapitre Gtudie les matrices transfert associées aux trois types de singularités indiqués ci-dessus. Le troisitme chapitre expose application au calcul pratique des systémes de contreventement. Le quatritme chapitre présente deux exemples de calcul. Une méthode approchée, ppermettant la prise en compte des portiques multitravées réguliers nin symétriques, est exposée en anne: N° 987 JANVIER 1978 CHAPITRE 1 MATRICE-THANSFenT D'UN TRO. CONTREVENTEMENT. SANS LINTEAUX 1.1. Notations Le trongon étudié (ig. 1) est rapport & son reptre principal Cary, trnectangle direct (GE vertical ascendan), Cz est la ligne des centres de flexion 4y | Fig. 1. — Troneda do 1B contreventement etwas. Les aires sectorielles principales © (M) sont comptées positivement pour une rotation positive dia rayon veeteur CM Gy G; + centres de gravité et de flexion du voile j. E), G, + modules d’élasticité longitudinal et transversal du voile j (seul Je contexte permettra de ne pas confondre G; ainsi défini avec le centre de gravité de). On introduit El, = pelt (M) - (GP aF BL, = PE [.,,,b00 - y(G)P dF Ely 7 [op dF Gh = 7G; Jog, avec e(s) = épaisseur du voile & l'abscisse curviligne s et d F = ¢ (s) ds. Les charges extéricures sont définies de la fagon suivante : 6 de charge transversale paralléle & Cx, sollicitant toute la section de cote z et appliquée 4g, (2) : homologue de g, (2) pour la direction Cp. p, (2) : densité d'effort longitudinal appliquée & la cote 2 &I'élément jet centrée en G,, centre de gravité ae. ‘Yyo() : densité de couple d’axe GE sollicitant toute la section de cote z et appliquée en C. +¥, © s homologue de +, (2) pour la direction Cp. (Les densités 7, (2) et , (2) ineluent les couples dus & d’éventuels excentrements des p,; (2). ‘m(@) : densité de couple de torsion (axe C3), appliguée en C. (Inclut les éventuels couples de torsion créés par le transport de g, (z) et g, (z) en C) (2): densité de bimoment (comprend les bimoments induits par p, (2) Ys (2) et y, 2). Le sens positf de ces densités est le sens positif des axes qui les portent Signe des bimoments : par convention, un effort longitudinal positif appliqué en un point 1M (sy, ©) de la section = du troncon, crée un bimoment du signe de 0. Les densiés eidessus sont des denstés généralises englobant Jes efforts concentrés (utlisation des fonctions de Dirac et de Heaviside). Les efforts intermes sont défins de Ia fagon suivante: ‘T,@) + effort tranchant suivant Cx, c’est-d-dire résultante suivant Cx des efforts transversaux exeroés par la partie du trongon (1 > =) sur la partie (1 < =); appliqué en C. 2 THEORIES ET METHODES DE CALCUL 212 T,(@) : homologue de T,, (2) suivant C}. ™M, (z) : moment de flexion daxe Cx, e’est-i-dire composante suivant Cx de la part de moment exereée par (t > 2) sur (t < 2) et effeetivement reprise en flexion par la structure (par opposition & la part de moment reprise en compression-traction dans les voiles); appliqué en C. M, (2) : homologue de M, (2) pour C). N,(@) t effort normal dans le voile j, c’est-A-dire résultante des efforts longitudinaux exereés par la partie (t > 2) du voile j sur la partie (t < 2); appliqué en G,. HG): moment de torsion exercé par (¢ > 2) sur (1 < 2); appliquéen C. Bz): bimoment exercé par (> =) sur (¢ < 2). Les déplacoments sont définis de la fagon suivante : 2%.) : déplacement horizontal suivant Cx du eentre de flexion C de la section de cote 2. 2,(@) —: homologue de v, (2) pour Cy. 0G): angle de torsion autour de C de la section de cote z 04 (2), 0 ©), 0 (2) + dérivées par rapport a z de v, (2), 0, 2) et 0 (2). 11, (2, M): déplacement longitudinal Ja cote z d'un point M du voile j 1u;(2) + déplacement longitudinal d’ensemble de Ia section transversal du voile j@ la cote (u, (2s M) est la somme de u, (2) et des déplacements dus & Ja flexion et au gauchissement). Les angles sont comptés positivement dans le sens direct, les déplacements dans Je sens des axes qui les portent. Lihypothise d'indéformabilité transversale dos sections fait que chaque section du trongon étudié ne posstde horizontalement que trois degrés de liberté. Aussi pourrons-nous earactériser Te déplacement horizontal de toute section par la donnée des deux fléches horizontales principales de son centre de flexion C et de Tangle de rotation autour de celui-ci. Les planchers tant supposés infiniment souples hhors de leur plan, chacun. des voiles travaille indépendamment des autres en compression-traction (ce ne sera plus Je cas Jorsque interviendront les Hinteaux). De ce qui précéde, nous déduisons que l'étude d'un trongon régulier de contreventement sans linteaux peut se faire en quatre parties indépendantes : étude de la flexion suivant (Cxz), de la flexion suivant (Cyz), de Ia torsion autour de Cz et de la compression simple dans chaque voile, 1.2. Sous-matrices - transfert de flexion 121. Flexion dans le plan prineipal Cxz Equations dquiliore: aT.) Fe @) = ~ a6) aM, “Eg O=-hA-Ho ‘Théorie des poutres sans distorsion : ¢ 862) = + Me ce (atic tints), i 2 ee ar intégrations suevessives on obtient : T (2), M, (2), 0%) et v, (2) en fonction de T, (0), M, (0, 05 (0), 0, (0) et A’intégrales d’ordre 1, 2, 3 ou 4 de q, (2) et ¥y (2). Soit, noté matriciellement : vy (2) Lig Ei, 7 @Ehe 2 (@ Dy (0) % © o1 fs . % () me foo 1 M,@ T, @ 0 0 Ty (0) 1] loo 0 o 1 1 Avec: eof awa M@=-f To+yole 13 Ne 357 JANVIER 19° &o=g[ Moa = faow 1.22 Flexion dans le plan principal Cyz On a cette fois Be =-4,(2) aM, *@) = +T,@) -%@) dz poi: [5 @) [t= -s6 -se BO] fs © % @ _ o1 -E - ai, %@ . % © M,(@) 00 1 +2 M@ M, (0) Tr@ 00 ° 1 eo T, @ 1 00 oO oO L ‘Ave: Rwe- f a (at M0 = [10 - x00)ar %O--gf mow 3B © f Boa 1.3. Sous-matrice - transfert de torsion ‘L’équation différentielle de torsion s‘écrit : ” 1 ab Edy 0” () ~ GI,6" 2) = mG) +-E@) yr Bo = EO" = Im + PE! 0 2_ pols 5 avee & = F G14 (7: longueur du trongon étudié). La solution 6 (2) cherchée peut se mettre sous la forme : 9@=%@ +8@ @) avec : | 6 (2): solution générale de (1) sans deuxiéme membre. @ (): solution particuligre de (1). ‘Nous choisirons 6 (z) telle que : _ 7 80) = 6 0) = 6") =O" O=0 fo) est possible de montrer que 8 (2) ainsi définie a pour expression ; ag) [tbe 9 -e- 0] fre +0 colan 0G) 1“ THEORIES ET METHODES DE CALCUL 212 Par dérivations de 6 (2) nous introduisons : ¥o-V@ H@= ou @- phe B= 3, Be La solution générale de (1) sans second membre a pour expression O92) = a, + a;2 + ayshke + aychte En utilisant les relations (2) et (3) nous pouvons écrire : 6 () = 6) (0) = a, + ay © =% =a; + Ka, B@ =~ Ele: 0"@ = ~ Els -05 (0) = ~ Gla H (0) = GI,- 6 ) — Ea: 0” 0) = GI, + % (0) — Eda + 83 0) = GIy- az La résolution de ce systéme donne les expressions de dy, da, ds, a, en fonetion de 6 (0), 6” (0), BO) et HO). Finalement, tous calculs feits, nous obtenons Vexpression complete de 0 (2) : 9) = 90400) -faaks + BO (1 evks) HOC Lent) + 500 6 (z), B (2) et H (2) s’obtiennent par dérivations. D’oi a relation matricielle : k k Lok ny OW ve] ft dts (:-eks)fan, (e-int fo 80] [ow . k kok k a , vo] fo ate (fata, (at )fox va] ow k nae ® se] = fo a Lats Bal x [rw H(z) 0 0 0 1 He HO) rd le 6 ° 0 adda 1.4, Sous-matrice - transfert de compression simple i mle nombre de voiles et jI’un de ces voiles (1 nd Ly. by — Ay the + And Lu, expression de la matrice transfert A reliant E (7*) A (¢7) se déduit directement de Ia relation imatrcille e-dessus (les paramétres de E (2) autres que M, (2), M, (2), B (2) et N; (2) restant inchangés ‘au passage du niveau 1) 2.2. Matrice transfert de discontinuité de section Soit # Ja cote 4’un niveau présentant une discontinuité de section. Nous allons construire une atrice Woy tele que E (1") = ds E( Cotte discontinuité de section correspond & un changement brusque des caractéristiques méca- niques ou géométriques des voiles. Nous exclurons les cas ott certains voiles se dédovblent ou, aut ontraire, s¢ rassemblent en un seul yoile, Nous exclurons aussi les cas oft certains voles disparaisent. Nous supposcrons de plus que Ie niveau ¢ no comporte pas de Tinteatx. Nous verrons, dans Te prochain chapitre, comment traiter malgré tout ces trois types de cas particuliers Soit mi le nombre de voiles. Nous donnerons Vindice 1 (resp. 2) aux grandeurs relatives & Ia section située juste au-dessous (resp, audessus) de la section &. 221. Transformation des composantes géométriques de E (=) Pour des raisons de continuité de la matizre 6) =0 0) v=) [cette continuité de 0) en £ n'est pas assurée lorsque la structure étudiée se déforme en torsion pure (Es, = 0). Cette particularité ne se rencontre que pour les structures du type faisceau de voiles plans, ‘qui ne sont pas utilisées en contreventement]), Pour vg (2), 0% (2), 2, (2) et vf (2) le probléme se raméne & un changement de repéres principaux : Cured zvenm™ et (Casa yz)ent 2 THEORIES ET METHODES DE CALCUL 212 “Tous caleus fats, on trouve : vy (*) = + vg (87) cos & + 9 (17) sin a + ya (Cy) B07) vy (I) = — 0, (7) sin a + 0, (7) C08 a — x3 (Cy) O07) (formules analogues pour 0, et v}). «= GmnGe) Transformation des (2) = Dane le cas général, il n'y a pas conservation, au passage de la cole 1, du déplacement Jongitudinal d’ensemble u; (2) du voile j. Ceite discontinsté de uj(2) & ta cote ¢ correspond pour le voile j 4 un changement de postion soit du contre de gravté, soit du point secovel Inia principal. Pour rater ce second cas, nous allons introduire, pour chaque voile j, un point particulier dit « point de référence du voile j », noté Ry et défini de ta fagon suivante : R, eat choisi parmi les points appartenant en projection & toutes les sections successives du voile j; On connait son abseisse et son ordonnée dans le repére général (0 X Y Z), et son aire sectorille ‘principale dans chacun des trongons du systéme de contreventement (ig. 3). ‘La continuité de la matigre impose u, (Rj, f*) = u; (Ry, 17). On peut montrer que cette condition assure la continuité de la matiére pour tous les autres points du voile 4) Ry) = us) ~ 2): Pa R) = 22 Gal] — 9, (6°) [v2 ®) ~ v2 (Gad) ~ OO) oR) 4 BuO) =u 7) = 6) Ba RD — 4 G0] — 40°) br R)— 95 Gd) =F ()-0,R) [Aprts transformation, uj (Ry, 17) = (Rj, 17) conduit & : 4) = 4) ~ Ba Ga) — 1 Gy] OD — Dr Gp) = 1 Ga] HOY - 2, HEY RD ~ ©: R) + DC) ~ red] Pr R) ~ 45 Gad] ~ [i C) = Cd] Pr) ~ 1 Gril 2.22, Transformation des efforts internes ws 4 2-pétiton dn Soient : “point de reference dt Sy (resp. 8x) la section du voile j pour 2 < r (resp. > 1). rae Jo Be. 16, 8) (Fesp. ¢; (8)) la contrainte normale (resp. le flux de cisaillement) appliquée par Sj_ sur Sy, au point M (s) de 8), © Sj (9, (8) et x, (3) sont muls en dehors de Sj. 9 S;.)- avec : Voite j a) Efforts normaux : Nt) = f a) dF = NC) San 2) Moments de flexion : Les intégrations ci-dessous se font sur $31.9 Six Nous avons : | My) = + Efoo-bs (M) — y2(Gya)] dF M0) = -¥ fo): baO) nm Gi)-aF (formules analogues pour M, yet M, (7). Tenant compte de: xq (M) = +x, (M) cos @ + yy (M) sina + 33 (C,) ¥2(M) = — x, (M) sin a + y, (M) cos @ + y2 (Ci) a NW 957 JANVIER 1978 ‘Nous obtenons finalement avec wm (Cy x4, Cy 2) M, (1°) = + My() cos a + M,(C) sin x — ¥[¥2 Ga) — yo (Gy) “Nj (7) 7 M,(F) = = Me(O) sina + My ()e08¢-+ TB Gp) — x GN) +) Bimoment : Y¥M() € 8): 9 Sja, 2 (M) = 0 (M) + [9 (CG) — 91 (CI) x) = ~ BiG) - 4 Cd] 10) + (yy est une constante dépendant de jet exprimant le changement de point sectoriel initial principal) En appliquant la relation ci-dessus & R, on trouve : 03 RY) — ©: RY — [ye (Ca) = ys (CO) Rt Bs Ca) — 4 (Cd) RD Or Bary Sfow 62(9°dF En appliquant la relation ci-dessus et aprés caleuls, il vient Bt) = BIT) ~ LC) - 1 COMO) ~ be (G) = 4 Cd] M7) FON, , ayant Vexpression déja donnée & propos de la transformation des u, (2) 8) Efforts tranchants, moment de torsion : Te Bf soar, He =5 fsa ja (=F fu@-de, En utilisant les formules de transformation des x,, y;, et @, déja mentionnées, nous obtenons Ty (0) = Ty (7): cos « + T, (7) sin T,() = T, (0) e058 a ~ TC) sina HP) =H) + [1 (Cd — 1 CQ) TO) = PC) -H OTD 2.23. Matrice transfert de discontinuité de section Elle se déduit directement des formules de transformation établies dans les deux paragraphes précédents, et qui toutes expriment les paramétres de E(f*) comme des combinaisons linéaires des paramétres de E(t"), 2.3. Matrice transfert de fondations élastiques [Nous supposons que sont vérifiées les conditions suivantes 4,) chaque voile j est fondé sur une semelle filante indépendante j hg) Te module de réaction du sol k est constant. Jig) Ie 501 est comprimé en tout point de chaque semelle. ‘Comme dans le cas des trongons réguliers (chapitre 1, le systéme de fondation est rapporté & son repére principal (Cxy2). Nous introduisons également les quantit€ Tex Iyp Ju et S, (Surface portante de la semellej) Soit M un point quelconque dune semelle j,u (M) son déplacement vertical et « (M) la contrainte cexereée par Ja semelle j sur le sol atu point M. Les efforts internes dans la se 2 ‘THEORIES ET. MEFHODES DE CALCUL 212 M,(0)= +3 f o@-[700 ~ yG,]- aF M,O= = 5] 00: fan - xy) ar B@= +¥Efoan-00n-aF N@= +E feon-ar (les intégrales se font sur les semelesj) Comme il n'y a décollement en aucun point M, nous aurons en tout point : o(M) = k-u(M) uM) = 4, (0) ~ oO) [x(M) ~ x6] - 1, [y(M) ~ »G)] - & O- 0M) Nous pouvons done, dans chaque intégrale du systéme cisdessus, remplacer « (M) par l'expres- sion développée de w(M) multipliée par k. Comme x, y et @ sont des coordonnées généralisées princi- pales, toutes les intégrales de produits eroisés sont nulls et il vient finalement aprés simplification : M,@) = —k-ly 0) B= kIu:0'O M,@ = + k-Tee' 0) Nj = + k-S;-4jO) Nous allons maintenant considérer que le véritable encastrement de la structure est un encase ‘trement rigide situé juste au-dessous de la liaison élastique que nous venons d’étudier (fig. 4). tats of Fig 4. — Definition de Yeo ccattrement de la structure, ‘A Vencastrement rigide fictif on a bien str v0) = ¥, (0) = 0'@) = 4, @)=0 Par contre, aprés la liaison élastique, c’esta-dire en O* : O')= +M, Ok 1, 60") =~ BOk-Jo 0") = —M, Ok Ly > uj 0*) = +N, O/k-S, (en tenant compte de Ia continuité des efforts internes en z = 0). Tous Jes autres paramétres de E (2) n’étant pas modifiés lors du passage de Ia liaison élastique, nous déduisons des quatre relations ci-dessus lexpression de la matrice transfert de fondations élastiques. Remarque : il est possible, grce 2 un certain nombre d’astuces, de traiter des systémes de fondations élastiques plus complexes que ceux définis par les trois hypothises fy, fy et hy 25 Nr 357 JANVIER 1978 CHAPITRE IMT APPLICATION AU CALGUL PRATIQUE DES SYSTEMES DE CONTREVENTEMENT Soit fla cote du sommet de Pimmeuble. Il est clair qu'en partant de B (0) (encastrement rigide, fictif ow non) et en cheminant de singularité en singularité, multipliant & chaque fois par la matrice transfert qui convient, on aboutit & une relation du type = E(i) =e EO) Ab est Ia matrice transfert globale de T'immeuble, Soumis & un chargement donné. Il est facile de vérifier que les termes de charge, introduits dans la dernigre colonne des matrices trans- fert de troncon, ne viennent pas perturber au cours des multiplications’ successives les termes des autres eolonnes : AG est done formée de deux parties. bien distinctes : «Ia dernire colonne dépend des termes de charge; « Ie reste de la matrice ne dépend que des caractér tiques géométriques et mécaniques du systéme de contreventement étudié, ‘Dun point de vue pratique, on dGduit de cette propriété que I'on peut, en un seu! calcul matriciel, traiter plusieurs ceas de charge : il suffit de mener le calcul avee plusieurs colonnes de termes de charge. De la relation matricelle Eo (h) = ° E.(0) on peut extraire 12 +2m relations linéaires liant les 2x (12 + 2m) composantes inconnues de E (h) et E (0), Les 12 + 2m éguations linéaires supplémentaires nécessaires sobtiennent en écrivant les conditions aux limites : 2) 2 = O est ume section d'encastrement rigide : 2, 0) = ¥, (0) = 2, (0) = v, (0) = 0) = =8'O=ujQ)=0 +m) £) 2 = hest une extra M, (1) = T,(0) BaD 0 G+m La résolution pratique du systéme lingsire peut se faire de In manire suivante + les efforts interes en fr (qui sont nis) sexpriment linéairement en fonetion dee seuls efforts interes & Vencastrement (es compo- Santes cinématiques de E (0) sont mules) et des termes de charge + echématiquement, nous aurons done + FQ) = © =A oFO+F (F @), F (0) et F (i) sont les vecteurs-colonnes extraits respectivement de E (i), E (0) et de la premiere colonne dew, et qui ne comprennent que les efforts internes: UGE est une matrice (6 + m) % (6 + m) extraite de 7) - Doi F@ = — (Me Fh) (0 étant par laméme entirement determing, il suffit de reprendre le caleul par produits en cascade, déerits fu début du chapitre, pour oblenir la valeur des compo ‘santes de tout vecteur E(z) (0 par Tinteaux ‘és rigides, cn procédant comme indiqué sur Ia figure 5. 2 \_| tes gies va ani ol Fig. 5. — Introduction de Hnteaux rigides dans Je cas ott Jes voiles { et j se rassemblent (a) ou se dédoublent (b), Remarque 2 des moments dans les tg (eto, (Q)étant les fléches horizontales principales du centre dé flexion C de la section de cote du systéme de contreventement #2) = + M, (O/EL. | &@ = — M,(O/EL, 6" = - BE) Nous en tirons les dérivées secondes des déplacements des centres de flexion C, des voiles j et Ta valeur des ‘moments dans queleonques : ees voiles suivant des directions (GX, T py) iections principales du vole (C)X¥) tr repére queleonque. | (Mg), = = By (lands BFC) + By Candy th (CD) (My), © + By (aa) eh (C) — By ands 24 (C) (lpa)s = Tay "6088 + yy," 8 | Gry = Tags Sin? a + Typ,“ C08" a yp), 83 fy), ~ Gad] (aut lyy, Sont Jes inerties principales du voile j a = (GX.GX)). Remarque 3 : Correction des moments Lihypothise d'indéformabilité transversale des. see- tions du systtme de contreventement 2 toute cote 2 n'est qu'une approche de la réalité : les voiles ont, en fait, entre les planchers indéformables, de petits dépl cements horizontaux relatifs, qui sont de légéres ondulations autour de la déformée moyenne donnée par la méthode des matrices transfert. Les moments caleulés & partir des dérivées secondes des déple THEORIES ET METHODES. DE CALCUL 212 ‘cements sont done entachés d'une erreur systématique ‘que T'on peut corriger de Ia facon suivante A. chaque niveau d’étage (qui comporte généra- lement des linteaux), les sauts de moment sont culculés pour chaque voile & partir des efforts tranchants des Tintesux adjacents. Ces sauts de moment corrigés sont alors centrés sur la valeur moyenne des moments calculés a partir des dérivées secondes et donnent ainsi Tes valeurs corrigées des moments audessus et audessous de Pétage (fig. 5). La méme remarque s'applique aux bimoments, A topes Woon cae SS von ct | area" Ls Fig, 6. — Correction des moments ealculés & partir des ‘érivées secondes. CHAPITRE APPLICATIONS NUMERIQUES 4.4. Premier exemple = non symétrique 41. Généralités Nous entendons par immeuble régulier un immeuble dont le systtme de contreventement posséde les mémes caractéristiques géométriques et mécaniques a tous les Stages. Nous allons, sur cet exemple, comparer les résultats donnés par la’ méthode de calcul par matrices-transfert vee ceux fournis par. trois _méthodes . permettant Je calcul tridimensionnel des contreventements par refends & files douvertures, & savoir : 1) Méthode de Coin, Collignon et Decauchy [41 2) Méthode de Despeyroux et Guillot [5]. 3) Méthode du portique équivalent [1] immeuble régulier Les deux premitres méthodes correspondent & Ia généralisation de la méthode de M. Albiges et J. Gout Tet [2]. Afin de permettre le calcul tridimensionnel, elles remplacent toutes deux chague plan de contre vyentement (refend plusieurs files d’ouvertures) par un «refend équivalent » ayant, sous un chargement 27 méme fléche au sommet. (V. Guillot impose égalité des fleches non pas au sommet, mais 4 un niveau inféricur optimum). Le caleul est mené Iatriciellement dans les deux. cas, mais dans Te premier cas, on aboutit & un systéme linéaire, alors que Ia seconde méthode conduit & un probléme de valeurs propres. Ces deux méthodes supposent Vimmeuble est régulier ou quasi npérativement que ier. La ‘méthode du portique équivalent consiste a représenter le contreventement par un systéme tridimen- sionnel de poutres (fig. 7) : Jes trumeaux et Ies Finteaux sont modélisés par des barres verticales ou horizontales, coincidant avec leurs fibres.moyennes et ayant mémes ccaraetéristiques géométriques et mécaniques. Des gous sets rigides relient les extrémités des linteaux aux fibres ‘moyennes des trumenux. Cette méthode donne, dans le cadre de Ia théorie usuelle des poutres, des résultats que 'on peut consi- dérer comme exacts (Ja distorsion des trumeaux étant négligge et les planchers étant supposés_infiniment rigides dans leur plan). Liintroduction de portiques dans Ie systtme de contreventement ne pose pas de problemes. Nr a57 JANVIER 1978 Cog Gog 7 og og ooo | goog = ood L : : »H.E10. | Coo | fog Terie qd GOOG Teter wet Portia test HEH Fig, 7. —'Représent par un portlque équlvatent. un refend de contreventement Bion ae errevenenent © Cette méthode ne donne, par contre, que des résultats approchés si les trumeaux, de part leurs dimensions, sont soumis & des effets de voile (déformations de distorsions et déformations localisées importantes). Elle est inapplicable si le systéme de contreventement comporte des profils ouverts en voiles minces ayant une rigidité sectorielle non négligesble (cas des noyaux immeubles). 4,12, Deseription sommaire de Vimmeuble (fig. 8) + trois plans de contreventement paralléles ; + douze stages de Bin; + uit trumeaux mumérotés de 1 28; + quatre files de linteaux, numérotées de Ta 1V ; ‘+ fondations rigides ; 1 600 000 t/m? (= 15 700 MPa) 1.000.000 t/m# (= 9 800 MPa) ; + Vépaisseur uniforme des refends est 20 em. Caractéristiques mécaniques ‘Trumeaux ‘Surface (m*) Inertie (m‘) 1 200 16.6667 2 2.00 16.6667 3 1.00 2.0833 4a 0,60 0.4500, 5 0.60 0.4500 6 080 1.0867 7 180 12.1500 8 240 28.8000 de fineoux —ongeur (m)——Inertie(m a 2.00 0.0020 n 4400 0.0050 m1 2.00 0.0030 Vv 2.00 finer CChargement Chargement horizontal uniforme de 1.1833 ot Qo ® ® : a o i | ay al ga at ay | g a af gt Bt ; | i { oO 5 a I ol rial Tien ds cantanenent @ Fig. 8. — Immeuble xézulier non symétrique étudis dans Fesemple 1. 4.13. Comparaison des résultats Les courbes des figures 9 a 12 visualisent Tes résul- tats fournis par les quatre méthodes utilisées. Les valeurs calculées par la méthode du portique Equivalent peuvent tre considérées comme _quasi- exactes (dans le cadre de la théorie usuelle des poutres) et adoptées comme yaleurs de référence. On voit que’ la méthode des matrices transfert donne sensiblement es mémes résultats 4.2. Deuxigme exemple : immeuble présentant des discontinuités. Fondations rigides et fondations élastiques 421, Cénéralités Limmeuble de dix étages étudi¢ ici présente une dis- continuité de section au sixitme étage, avec changement de ligne moyenne pour les trumeaux. Les caractéris- tigues des linteaux varient: elles aussi & partir du + sixitme étage. (= 11 600) par metre linésire, appliqué dans Ie plan Nous étudierons le eas oit les fondations sont rigides, moyen du plan de-contreventement médian. puis le cas oi elles sont élastiques. 28 A viveoue eco gaa c oe ec te eg ° eo tonnes (21064) Fig. 9. — Exemple 1: immeuble réguller non symétrique. Compa- raison. des valeurs de Telfort A river A viveoux tranchant ealeulées par les diffe: a 2 rentes méthodes. ® 0 . 5 ° sotopnes (o108h) a ste (2104) or oe oe ae ° as 7 i 7 Fig. 10, — Exomple 1: Immeuble régulier non symétrique. Comparalson des valeurs de Vetfort normal dans tes ‘rumeau, caleulées par les différentes méthodes. ' etgnnee eet ti ite Wot en tpn Boy feo!) rr a Ne 957 JANVIER 1978 A river al eqteaecmitre, So (ents) fi entonne tee “eit « < = So mse a Fig. 11.— Exemple 1 : immeuble réguller non symétrique. Com {es trumeaus, calculées par les différentes méthodes, sans correct wena a etiu ter sparatson des valeurs du moment dans tion des sauts de moments, (etn Fig. 2. —Exemple 1 : immeuble réguller non symétrique. Comparaison des valeurs du moment dans les trumeaux calculées par la méthode du portique équivatent imais vee correction ‘des moments calculés. Ce type de probleme sort du domaine dapplication de la méthode de Coin, Collignon et Decauchy comme de celle de Despeyroux et Guillot. Nous ne disposerons done que de Ia méthode du portique équivalent pour faire les comparaisons, + trois plans de contreventement paraliétes ; “G * dix étages de 3m; 20 ‘et par la méthode des matrices transfert * uit trumeaux numérotés de 1 & 8; * cing files d'ouvertures numérotées de 18 V ; + épuisseur uniforme des refends : 4.22. Description sommaire de Timmeuble (fig. 13) oE 20 cin 5 15 700 MPa) ; 7 850 MPa) ; 1.600 000 t/m? 800 000 ¢/m* o0000! an de canzevntement en de cantreventemant ©) 4a OOoOooooooo oO Q oO Q oO ia Gg a g O Ha, ae eotrevertement ig, 13, — Immeuble présentant des dlscontinultés stuaié ‘dans Fexemple 2. dan ite THEORIES ET METHODES DE CALCUL 212 Files Etoges 186 Etages 78 10 de finteaux —L(m) L(t) Lom) Tmt) 1 5.00 0.005 3.00 0.002 n 200 0.002 2.00 0.002 Vv 2.00 0.002 200 0.002 v 2.00 0.002 2.00 0,002 File de linteawx II: L-= 3.000 m Etages 1a 5 1 = 0.005 m* Btage 6 21 = 0010 m Etages 789 + Pas de linteaux. Btage 10 21 = 0010 mé Chargement extérieur Charge trapésoidale dans le plan moyen du plan de contreventement médian : % = 61 (= 610'N) par metre linéaire Gu = 12 t (= 12 10'N) par mitre linéaire Fondations ¢lastiques Aprés avoir étudié Ie cas ot es trumeaux sont parfai- tement encastrés en pied, nous introduirons un systéme de fondation élastique : chaque trumeau sera fondé sur tune semelle indépendante, de longueur égale & la largeur du trumeaur et de 1m de largeur. Le coefficient de réaction du sol sera k (49 MN/m’), 5.000 t/m* 4.28. Comparaison des résultats Les courbes des figures 14 donnent, dans le cas des fondations rigides, puis dans le eas des fondations élas- tiques, les valeurs & chaque étage des quantités suivantes, calculées par Ia méthode des matrices transfert et Ia méthode du portique équivalent 0 as 8 we use ae oo ne as EO Fig, 1M, — Exemple 2: immeuble présentant des singularités. Comparalson des valeurs des défor- ‘mations horizontales calculées par les deux méthodes (portique équivalent et matrices ransfert), N° 397 JANVIER 1978 * déplacements horizontaux de chaque plan de contreventement ; * efforts tranchants dans les files de linteaux ; * effort normal dans les trumeaux ; ‘+ moments dans les trumeaux (Jes sauts de moments 2 chaque étage sont calculés & partir des valeurs des efforts tranchants dans les linteaux adjacents comme indiqué au chapitre 111). Nous pouvons constater Ia trs bonne concordance des résultats donnés par les deux méthodes (écaris, relatifs, Ia plupart du temps inférieurs & 2 ou 3 %). 5 0 5 “ . eS . * . « 6 * : = 5 « a i” 2 : 2 ve 2 es : a 1 o ° er tonmstotn)— g . sesame tat stig dat ° rte | ig. 15. — Fxemple 2 : immeuble présentant des singularités et avec fondations rigides. Comparaison des efforts tranchants caleulés par les dews méthodes. 22 Fig. 16. — Exemple 2: tmmeu- ‘priveeur Niveous Die présentant des. singularités ® et avec fondations rigides. Com Daraison des. efforts ‘normaux ; , dans les trumeaux ealeulés par Tee deux methodes. fl ‘ ° en teonectuotn fl en tgrees thee ete sat = Fig. 17, —'Exemple 2 : tmnes oS DIE’ présontantdos_stngularts ‘asco fondations vigdes. Com ‘ -— ‘paraison.des.moments dans les ss Irumeaun caicules par les deux Fae s méthodes., _—. 7 ‘en tonne: mitre 1 eo so tenanite “wo -to 0 0 1 70 30 0 Sn 00m se © (aes de moment conga ee prin itt ty Sad : Ne i 7 cc ae cio saa 00 ato aco =SG0 orden 0 wo 30 30 wo So Go Wo G0 OTTO MO DD se tempest) . Fig. 18, — Exemple 2 : im ‘meuble présentant des. sin- fulariés et avec fondations ‘astigues. Comparaison des efforts tranchants calcules eto 089) ° 3 $0 15 +100, * © (acre Ron Fig. 19. — Fxemple 2. immeu- ble présentant des. singularites fet avec fondations “dlastiques. Comparaison. des. efforts “nor ‘mauix dans les trameat calciles par les deux méthodes. Sa Fig, 20, — Exemple 2 : immeuble présentant des. singularités. et avec fondations dlastiques. Com- paraison des moments dans les « trumeatx ealeulés par les deux ‘methods. jas ——, — crite pone . . ei THEORIES ET METHODES.DE CALCUL 212 ANNEXE PRISE EN COMPTE DES PORTIQUES REGULIERS La méthode approchée exposée ci-aprés permet din troduire dans un systtme de contreventement des por- tigues multitravées non symétriques, avec prise en compte des déformations d'effort normal dans les montants. Elle suppose que les caractéristiques des portiques ne varient pas avec la hauteur, ou tout a moins restent constantes par groupes d'étages (3 ou 6 minimum), & & ; eee - Fig. 22. — Déformée du portiau A1. Portiques symétriques a une travée Sy etre en oeeieaoneeraenieseen Ce éas particulier va nous permettre de donner te) SPR Avot refermé cen compares, principe de la méthode. Considérons le portique symétrique de Ia figure 21, rapporté au repére (02) 4 §(@ eannule en outre une fois entre chaque étage et posséde par conséqvent un point dinflenion entre haqe étage: ‘Nous supposerons que ee point d'iflexion et ce point 23.80 (am, ITT) to Dieceur JG. NALDAGUE

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