You are on page 1of 9

Chapitre 3

États financiers IFRS

Sommaire
I Présentation générale des états financiers IFRS (IAS 1) 1

II Conformité des états financiers aux IFRS 3

III État de la situation financière à la fin de la période (ou bilan) 5

État du résultat net et des autres éléments du résultat global


IV 8
ou état du résultat global de la période
1 Chapitre 3 : États financiers IFRS

Dans sa version initiale, IAS 1, première norme de l’IASC, prédécesseur de l’IASB, a été publiée en 1974 et portait
sur la « publicité des méthodes comptables ». Elle a fait l’objet d’une révision majeure en 1997 concernant
désormais « la présentation des états financiers ».
Dès cette version de 1997, IAS 1 a introduit une innovation importante en conditionnant la qualification d’états
financiers conformes aux normes comptables internationales à leur conformité à toutes les dispositions de chaque
norme et interprétation.
Sa révision de décembre 2003 a interdit l’utilisation de la notion d’élément extraordinaire.
Sa version, en date de novembre 2007, a été adoptée par l’Union européenne par le règlement (CE) n° 1274/2008
de la Commission du 17 décembre 2008 (JOUE du 18 décembre 2008), qui la rend applicable au plus tard à la
date d’ouverture du premier exercice commençant après le 31 décembre 2008.
Les dispositions sur la présentation de l’information financière dans les états financiers sont principalement
développées dans la norme IAS 1 mais une norme spécifique a été adoptée pour ce qui concerne l’état (ou tableau)
des flux de trésorerie : IAS 7, document qui fait partie des états financiers. D’autres normes portent sur
l’information sectorielle : IFRS 8 « Les secteurs opérationnels » et sur l’information financière intermédiaire : IAS
34.

I. PRÉSENTATION GÉNÉRALE DES ÉTATS FINANCIERS IFRS (IAS 1)

A. OBJECTIF ET CHAMP D’APPLICATION DE LA NORME


L’objectif de la norme est de prescrire la base de présentation des états financiers à usage général, afin qu’ils soient
comparables tant aux états financiers de l’entité pour les périodes antérieures qu’aux états financiers d’autres
entités. Elle énonce les dispositions générales relatives à la présentation des états financiers, des lignes directrices
concernant leur structure et les dispositions minimales en matière de contenu.
La comptabilisation, l’évaluation et l’information à fournir concernant des transactions spécifiques et autres
événements sont l’objet d’autres normes et interprétations.
Son champ d’application s’étend aussi bien aux comptes individuels qu’aux comptes consolidés, mais pas aux états
financiers intermédiaires1.
La terminologie de la norme, adaptée aux entités à but lucratif, y compris les entités commerciales du secteur
public, peut être modifiée pour s’appliquer à toute entité à but non lucratif du secteur privé ou public.

B. DÉFINITIONS
La norme donne, entre autres, la définition des termes suivants :
 Les états financiers (à usage général) : ce sont les états destinés à répondre aux besoins des
utilisateurs qui ne sont pas en mesure d’exiger que l’entité prépare des rapports financiers adaptés à
leurs besoins particuliers d’informations.
 Significatif : sont significatives les omissions ou inexactitudes si elles peuvent, individuellement ou
collectivement, influencer les décisions économiques que prennent des utilisateurs sur la base

1
L’IAS 34 définit les états financiers intermédiaires comme des états financiers contenant ou bien un jeu complet d’états
financiers ou bien un jeu d’états financiers résumés concernant une période intermédiaire.
Normes comptables internationales 2
des états financiers. Selon la norme, deux facteurs sont à prendre en considération :
 l’un se rapporte aux caractéristiques de l’omission ou de l’inexactitude : sa taille, sa nature,
compte tenu des circonstances.
 l’autre se rapporte aux caractéristiques des utilisateurs, qui, comme il est rappelé et selon le
Cadre comptable conceptuel, « sont supposés avoir une connaissance raisonnable des affaires
et des activités économiques et de la comptabilité et une volonté d’étudier l’information d’une
façon raisonnablement diligente ».
 Les propriétaires : ils sont les porteurs d’instruments classés comme capitaux propres.

C. OBJET ET COMPOSITION DES ÉTATS FINANCIERS


Les états financiers sont une représentation structurée de la situation financière et de la performance financière
d’une entité. L’objectif des états financiers est de fournir des informations sur la situation financière, la
performance financière et les flux de trésorerie de l’entité qui soient utiles à un large éventail d’utilisateurs pour la
prise de décisions économiques. Les états financiers montrent également les résultats de la gestion par la direction
des ressources qui lui sont confiées.

C’est pourquoi les états financiers de l’entité fournissent des informations sur ses actifs, ses passifs, ses capitaux
propres, ses produits et charges, les apports des propriétaires agissant en cette qualité et ses flux de trésorerie. Ces
informations, accompagnées des autres informations fournies dans les notes, aident les utilisateurs des états
financiers à prévoir les flux de trésorerie futurs de l’entité, en particulier leurs échéances et leur degré de certitude.

La norme décline les différents états que comprend un jeu complet d’états financiers :
 un état de la situation financière à la fin de la période ;
 un état du résultat net et autres éléments du résultat global ou résultat global de la période 2 ;
 un état des variations des capitaux propres de la période ;
 un état des flux de trésorerie de la période ;
 des notes, contenant un résumé des principales méthodes comptables et d’autres informations
explicatives ;
 un état de la situation financière au début de la première période de comparaison en cas de changement
de méthode appliquée de façon rétroactive ou de retraitement rétroactif ou de reclassement d’éléments
des états financiers.

Cette déclinaison justifie l’utilisation du terme « état » pour chacun des documents particuliers, sauf les notes
(annexe). Mais l’entité a la possibilité d’utiliser d’autres titres pour ces états, à savoir les titres plus usuels : bilan,
compte de résultat global, tableau des flux de trésorerie.

La présentation adoptée du jeu complet des états financiers doit donner à chacun la même importance, sans
hiérarchisation entre eux.

En outre, IAS 1 reconnaît que de nombreuses entités présentent en dehors des états financiers :
 un rapport de gestion décrivant et expliquant les principales caractéristiques de la performance
financière et de la situation financière de l’entité ainsi que les principales incertitudes auxquelles elle est
confrontée. Ce rapport peut comporter une analyse :
• des principaux facteurs et influences déterminant la performance financière, y

2
L’IAS 1 a modifié l’intitulé de « l’état de résultat global » qui devient « état du résultat net et des autres éléments du résultat
global », mais l’entité peut conserver l’appellation de « résultat global »
3 Chapitre 3 : États financiers IFRS

compris les changements de l’environnement dans lequel opère l’entité, la réaction de


l’entité face à ces changements et leurs effets ainsi que la politique d’investissement de
l’entité en vue de maintenir et d’améliorer sa performance financière, y compris sa
politique en matière de dividendes,
• des sources de financement de l’entité et de ses objectifs de ratio de dettes sur capitaux
propres,
• des ressources de l’entité qui ne sont pas comptabilisées dans l’état de la situation
financière conformément aux IFRS ;
 des rapports et des états tels que des rapports sur l’environnement et des états de valeur ajoutée, en
particulier dans des secteurs d’activité où les facteurs environnementaux sont significatifs et où les
membres du personnel sont considérés comme un groupe d’utilisateurs important.
Ces états supplémentaires, présentés en dehors des états financiers, n’entrent pas dans le champ d’application des
IFRS.

D. FRÉQUENCE DE L’INFORMATION FINANCIÈRE


Les états financiers complets doivent être présentés au minimum une fois par an. En cas de période plus longue ou
plus courte que l’année, l’entité doit en justifier et indiquer que les états financiers ne sont pas totalement
comparables.

II. CONFORMITÉ DES ÉTATS FINANCIERS AUX IFRS

Le champ d’application s’étend aussi bien aux comptes individuels qu’aux comptes consolidés, mais pas aux états
financiers intermédiaires.
L’identification du référentiel utilisé pour l’établissement des états financiers est importante pour l’utilisateur des
états financiers. Il s’agit également d’un enjeu fondamental pour l’organisme qui est à l’origine de ce référentiel. En
effet, les états financiers traduisent la qualité des normes qu’il a élaborées mais aussi, et en sens contraire, illustrent
et servent son pouvoir normalisateur, c’est-à-dire sa capacité à imposer ses normes.
Il est donc important pour le normalisateur de défendre « sa marque de fabrique » et de veiller aux conditions de
son utilisation.
Ce souci d’identification des états financiers IFRS, précédemment IAS, a été introduit par la première version de
l’IAS 1 consacrée à la « Présentation des états financiers » et adoptée en 1997. Cette identification s’appuie sur
l’objectif de l’image fidèle, dont l’obtention est réalisée par l’application des normes IFRS selon des modalités
explicitées par les hypothèses de base et les caractéristiques qualitatives reprises du Cadre conceptuel par la norme
IAS 1.

A. IMAGE FIDÈLE
Les états financiers doivent présenter une image fidèle de la situation financière, de la performance financière et
des flux de trésorerie d’une entité. La présentation d’une image fidèle nécessite une représentation fidèle des effets
des transactions, autres événements et conditions selon les définitions et les critères de comptabilisation des actifs,
des passifs, des produits et des charges. L’application des IFRS, accompagnée de la présentation d’informations
supplémentaires lorsque nécessaire, est présumée conduire à des états financiers qui donnent une image fidèle.

IAS 1 utilise des expressions à caractère plus économique et général, écartant des termes d’acception plus juridique
(patrimoine). Elle part d’une présomption d’obtention de l’image fidèle grâce à l’application du référentiel
comptable.
Normes comptables internationales 4

Cette présomption de la qualité des normes est développée de deux façons :


 En énonçant que, dans quasiment toutes les circonstances, l’entité présente une image
fidèle par le seul fait de se conformer aux IFRS ; et
 En soulignant que sont extrêmement rares les circonstances où la direction pourrait estimer
que le respect d’une disposition d’une IFRS serait trompeur au point d’être contraire à
l’objectif des états financiers et où l’entité devrait s’écarter de cette disposition.
Si le cadre réglementaire permet cet écart, l’entité le fait en indiquant clairement la
disposition dont elle s’écarte et l’effet financier de cet écart. Sinon, elle réduit l’effet
trompeur de l’application de la disposition contestée par des informations complémentaires
et non par une dérogation à cette disposition.

B. RESPECT DE TOUTES LES NORMES


L’entité dont les états financiers sont conformes aux IFRS doit procéder à une déclaration explicite et sans réserve
de cette conformité dans les notes. L’entité ne doit décrire les états financiers comme étant conformes aux IFRS
que s’ils sont conformes à toutes les dispositions des IFRS.
En d’autres termes, appliquer le référentiel IFRS entraîne l’obligation de retenir toutes les solutions techniques
prévues par l’ensemble des normes IFRS (et IAS), y compris les interprétations IFRIC (et SIC).

Exemple : RAPPORT ANNUEL SONASID POUR 2012 (EXTRAIT)


Note 3. Règles et méthodes comptables, p.27
« En application de l’avis n°5 du Conseil National de la Comptabilité (CNC) du 26/05/2005 et
conformément aux dispositions de l’article 6, paragraphe 6.2 de la circulaire n°06/05 du Conseil
Déontologique des Valeurs Mobilières (CDVM) du 13 octobre 2005, les états financiers consolidés du
Groupe Sonasid sont préparés en conformité avec les normes comptables internationales adoptées au sein de
l’Union Européenne au 31 Décembre 2012 et telles que publiées à cette même date.
Les normes comptables internationales comprennent les IFRS (International Financial Reporting Standards),
les IAS (International Accounting Standards) et leurs interprétations SIC et IFRIC (Standards Interpretations
Committee et International Financial Reporting Interpretations Committee). »
http://www.sonasid.ma/rapports_annuels/RA_2012/upl/Rapport_Annuel_2012_VF.pdf

C. HYPOTHÈSES DE BASE ET CARACTÉRISTIQUES QUALITATIVES


L’entité doit appliquer les normes IFRS en établissant les états financiers :
– sur une base de continuité d’exploitation, sauf si la direction a l’intention ou n’a pas d’autre solution
réaliste que de liquider l’entité ou de cesser son activité ;
– en utilisant la méthode de la comptabilité d’engagement, sauf pour les informations relatives aux flux de
trésorerie ;
– en présentant séparément chaque catégorie significative d’éléments similaires et les éléments de nature
ou de fonction dissemblables, sauf s’ils sont non significatifs (principe d’importance relative et
regroupement) ;
– sans compenser les actifs et les passifs ou les produits et les charges, sauf si cette compensation est
imposée ou autorisée par une IFRS ;
5 Chapitre 3 : États financiers IFRS

– en présentant les informations comparatives au titre de la période précédente pour tous les montants
figurant dans les états financiers de la période IFRS ;
– dans le respect de la permanence de la présentation et du classement des postes dans les états financiers
d’une période à l’autre.

D. IDENTIFICATION DES ÉTATS FINANCIERS


Les états financiers doivent être clairement identifiés et distingués des autres informations figurant dans le même
document publié.
Doivent être précisées :
– l’identité de l’entité présentant les états financiers ;
– la nature des états financiers (individuels ou consolidés) ;
– la date de fin de l’exercice comptable ou de la période couverte par les états financiers ;
– la monnaie de présentation et le niveau d’arrondi retenu (milliers, millions d’unités monétaires, etc.).

III. ÉTAT DE LA SITUATION FINANCIÈRE À LA FIN DE LA PÉRIODE (OU BILAN)

A. STRUCTURE DE L’ÉTAT DE LA SITUATION FINANCIÈRE

Le bilan est établi selon une présentation courant/non courant. Mais une entité peut néanmoins choisir la
présentation selon le critère de liquidité, si cette dernière apporte des informations fiables et plus pertinentes.

Quelle que soit la méthode de présentation adoptée, pour chaque ligne d’éléments d’actif et de passif comprenant
des montants qu’elle s’attend à recouvrer ou à régler, l’entité doit indiquer la partie qu’elle s’attend à recouvrer ou à
régler au-delà de 12 mois. Les informations sur les dates d’échéance des actifs et des passifs sont utiles pour
évaluer la liquidité et la solvabilité d’une entité.

B. ACTIFS ET PASSIFS COURANTS

L’entité doit classer un actif en tant qu’actif courant lorsque :


 elle s’attend à réaliser l’actif ou elle entend le vendre ou le consommer dans son cycle d’exploitation
normal ;
 elle détient l’actif principalement aux fins d’être négocié ;
 elle s’attend à réaliser cet actif dans les douze mois qui suivent la date de clôture d’exercice ; ou
 l’actif se compose de trésorerie ou d’équivalent de trésorerie.
Le cycle d’exploitation d’une entité correspond à la période qui s’écoule entre, d’une part, l’acquisition d’actifs en
vue de leur transformation et, d’autre part, leur réalisation sous forme de trésorerie ou d’équivalents de trésorerie.
Sa durée est présumée de 12 mois.

La norme précise que font partie de l’actif courant :


 les éléments du cycle d’exploitation tels que les stocks et les clients même s’ils doivent être réalisés dans
plus de 12 mois ;
 la partie à court terme des actifs financiers non courants ;
 les actifs financiers classés comme des actifs détenus à des fins de transaction (selon IAS 39).
Normes comptables internationales 6
Tous les autres actifs doivent être classés en tant qu’actifs non courants, à savoir notamment : les immobilisations
corporelles, les immobilisations incorporelles et les actifs financiers destinés à être détenus pour une longue durée
et les actifs d’impôt différé.

L’entité doit classer un passif en tant que passif courant lorsque :


 elle s’attend à régler le passif au cours de son cycle d’exploitation normal ;
 elle détient le passif principalement aux fins d’être négocié ;
 le passif doit être réglé dans les douze mois après la date de clôture de l’exercice ;
 l’entité ne dispose pas d’un droit inconditionnel de différer le règlement du passif pour au moins douze
mois après la date de clôture de l’exercice.

La norme précise que font partie du passif courant :

 les éléments du cycle d’exploitation tels que les fournisseurs et certaines dettes liées au personnel et
d’autres coûts opérationnels, même s’ils doivent être réglés plus de 12 mois après la date de clôture de
l’exercice ;
 la partie à court terme des passifs financiers non courants ;
 les découverts bancaires, les dividendes à payer, les impôts sur le résultat et autres créditeurs non
commerciaux ;
 les passifs financiers détenus à des fins de transactions.

L’entité classe ses passifs financiers en passifs courants lorsqu’ils doivent être réglés dans les 12 mois qui suivent
la date de clôture de l’exercice, même si :

 l’échéance d’origine était fixée à plus de 12 mois et ;


 un accord de refinancement ou de rééchelonnement des paiements à long terme est conclu après la date de
clôture de l’exercice et avant la date d’autorisation de publication des états financiers.

Tous les autres passifs doivent être classés en tant que passifs non courants, notamment les passifs financiers qui
assurent un financement à long terme et les passifs d’impôt différé.

Exemple :

Classez les éléments suivants en actifs/passifs courants/non courants :

1. Créances clients
2. Partie à moins d’un an d’une dette à long terme portant intérêt.
3. Impôts sur les résultats à payer.
4. Immeuble de placement3.
5. Dividendes à payer.
6. Stocks de matières premières utilisés dans le cycle de production.

3
Bien immobilier (terrain ou bâtiment) détenu pour en retirer des loyers et/ou pour valoriser le capital, plutôt que pour l’utiliser
dans la production ou le vendre.
7 Chapitre 3 : États financiers IFRS

C. POSTES À PRÉSENTER AU MINIMUM DANS L’ÉTAT DE LA SITUATION FINANCIÈRE


La norme IAS 1 ne prescrit aucun ordre ou format de présentation du bilan. Néanmoins, elle donne la liste des
postes et des informations que doit comporter au minimum le bilan. L’entité juge s’il y a lieu de présenter des
postes supplémentaires, en tenant compte pour les actifs de leur nature, de leur liquidité et de leur fonction au sein
de l’entité, et pour les passifs de leur montant, de leur nature et de leur échéance.

Les postes imposés par la norme sont les suivants :

a) immobilisations corporelles ;
b) immeubles de placement ;
c) immobilisations incorporelles ;
d) actifs financiers (à l’exclusion des montants indiqués selon (e), (h) et (i)) ;
e) participations comptabilisées selon la méthode de la mise en équivalence ;
f) actifs biologiques (pour les entités du secteur agricole);
g) stocks ;
h) clients et autres débiteurs ;
i) trésorerie et équivalents de trésorerie ;
j) fournisseurs et autres créditeurs ;
k) provisions ;
l) passifs financiers (à l’exclusion des montants indiqués selon (j) et (k)) ;
m) passifs et actifs d’impôt exigible (tels que définis dans IAS 12 Impôts sur le résultat) ;
n) passifs et actifs d’impôt différé (tels que définis dans IAS 12 Impôts sur le résultat) ;
o) participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires) présentées au sein des capitaux
propres;
p) capital émis et réserves attribuables aux porteurs de capitaux propres de la société mère.

Le bilan doit aussi, séparément des actifs et passifs relatifs aux opérations maintenues, inclure les lignes suivantes
avec les montants correspondants :

 le total des actifs (ou groupes d’actifs) classés en actifs destinés à être cédés (IFRS 5);
 passifs inclus dans des groupes destinés à être cédés qui sont classés comme détenus en vue de la vente
(IFRS 5).
IAS 1 ne précise pas que l’actif du bilan doit comporter une colonne valeur brute, une colonne dépréciation (et
amortissements) et une colonne valeur nette, contrairement à la présentation préconisée par le PCGE.

Lorsque l’entité présente séparément les actifs courants et non courants et les passifs courants et non courants dans
son bilan, elle ne doit pas classer les actifs et passifs d’impôts différés comme actifs et passifs courants.

D. INFORMATIONS À PRÉSENTER SOIT DANS L’ÉTAT DE LA SITUATION FINANCIÈRE, SOIT


DANS LES NOTES

L’entité doit indiquer, soit au bilan, soit dans les notes, des subdivisions complémentaires aux postes présentés,
classées d’une manière adaptée à l’activité de l’entité.

La norme donne des exemples de subdivision : ventilation des immobilisations corporelles par catégories,
ventilation des créances en créances clients, créances à recevoir des parties liées..., ventilation des stocks en
matières premières, produits finis…, etc.
Normes comptables internationales 8
La norme donne la liste des informations qui doivent être fournies soit au bilan, soit dans l’état des variations des
capitaux propres, soit dans les notes. Ainsi, pour chaque catégorie de capital, l’entité doit préciser :

 le nombre d’actions autorisées ;


 le nombre d’actions émises et entièrement libérées et le nombre d’actions émises et non entièrement
libérées ;
 la valeur nominale des actions ou le fait que les actions n’ont pas de valeur nominale ;
 un rapprochement entre le nombre d’actions en circulation au début et en fin de période ;
 les droits, privilèges et restrictions attachés à cette catégorie d’actions, y compris les restrictions relatives
à la distribution de dividendes et au remboursement du capital ;
 les actions de l’entité détenues par elle-même ou par ses filiales ou entreprises associées ;
 les actions réservées pour une émission dans le cadre d’options et de contrats de vente d’actions, y
compris les modalités et les montants.

IV. ÉTAT DU RÉSULTAT NET ET DES AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBAL OU


ÉTAT DU RÉSULTAT GLOBAL DE LA PÉRIODE

You might also like