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Sur l’auteur, voir la synthèse d’A. Guillaumont, Un philosophe au désert,
Évagre le Pontique, Textes et traditions, 8. Paris 2004.
2
PG 79, 1165-1200.
3
Φιλοκαλία τῶν ἱερῶν νηπτικῶν, I, éd. Athènes 1957, 176-189. La numérotation
suivie ici, celle de l’édition annoncée, correspond la plupart du temps à celle de la Phi-
localie, mais peut être décalée d’une unité par rapport à celle de la Patrologia Graeca de
Migne ; ce décalage est signalé entre crochets droits, par ex. 36 [M35] signifie que le
chapitre porte le n° 36 dans notre édition et dans la Philocalie et le n° 35 chez Migne (M
= Migne).
4
V. Conticello / E. Citterio, « La Philocalie et ses versions », dans C. G.
Conticello / V. Conticello (eds), La théologie byzantine et sa tradition, II, Cor-
pus Christianorum. Turnhout 2002, 999-1021.
Byzantine Theology and its Philosophical Background, edited by Antonio Rigo, Studies in
Byzantine History and Civilization, 4 (Turnhout, 2011), pp. 17-31.
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paul géhin
par les Turcs. 5 Je montrerai cependant dans mon édition que le texte
de la Philocalie, malgré ses qualités, ne mérite pas une entière confiance,
puisqu’il emprunte à deux traditions textuelles différentes et se révèle
être en définitive un produit hybride.
Un des grands mystères qui entoure la tradition des Chapitres sur
la prière est son attribution : le monde byzantin ne les connaît en effet
que sous le nom de Nil, un auteur du 5e siècle, dont l’identité est mal
définie (Nil le Sinaïte, Nil d’Ancyre ?), mais qui a une production lit-
téraire propre, d’ailleurs influencée par Évagre. 6 L’attribution nilienne
remonte à une époque assez haute, puisque c’est déjà sous le nom de
Nil que les Apophthegmata patrum citent quelques chapitres du traité. 7
La restitution à Évagre a été effectuée en 1934 par le Père Irénée Haus-
herr dans un important article du tome XV de la Revue d’ascétique et
de mystique, qui a été repris sous une forme remaniée en 1960 dans Les
leçons d’un contemplatif. 8 Pour ce faire, le jésuite de l’Institut Pontifical
Oriental de Rome s’est appuyé sur des éléments de critique externe et de
critique interne. Il a noté que l’attribution nilienne n’était pas unanime,
puisque une version syriaque du 5e siècle, qui s’arrête malheureusement
au chapitre 32, et une version arabe, cette fois complète, attribuent cor-
rectement les chapitres à Évagre ; par ailleurs Évagre annonce lui-même
la composition de l’ouvrage à la fin du chapitre 22 du traité Sur les pen-
sées, dont l’authenticité est fermement établie : « Pour quelle raison les
représentations d’objets sensibles, quand elles persistent, détruisent la
science, cela sera dit dans les Chapitres sur la prière ». 9 Les progrès de la
recherche évagrienne et la connaissance toujours plus précise des œuvres
n’ont fait que corroborer cette réattribution, qui est désormais consi-
dérée comme un fait acquis par les spécialistes de patristique, mais pas
toujours par les milieux monastiques orthodoxes. 10
5
Il s’agit du ms. Città del Vaticano, BAV, Ottoboni gr. 25 (voir P. Géhin, SC 438,
54-55).
6
Voir M.-G. Guérard, Nil d’Ancyre, dans Dictionnaire de Spiritualité, XI
(1981), 345-356.
7
PG 65, 305.
8
I. Hausherr, Les leçons d’un contemplatif. Le Traité de l’oraison d’Évagre le
Pontique. Paris 1960.
9
P. Géhin/A. et C. Guillaumont, Évagre le Pontique. Sur les pensées, SC, 438.
Paris 1998, 232-233.
10
Ainsi l’archimandrite Eusebios N. Vittis, Aux cimes de l’intelligible. Le trai-
té de la Prière de saint Nil l’Ascète. Grez-Doiceau 1997 (traduction française par E.
Bonvoisin de l’original grec).
Une expression d’ÉVAGRE
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* *
paul géhin
Une expression d’ÉVAGRE
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PG 40, 1261a12-13 ; Φιλοκαλία, I (cf. n. 3) 42, lignes 12-13. Le texte a été repris
dans les Apophtegmes (PG 65, 173).
17
PG 31, 1216bc. Le mot réapparaît à la question suivante, mais dans un contexte
plus large : « Est-il possible de réaliser l’ameteôriston en tout et toujours et comment le
réaliser ? » (PG 31, 1216c). Absent de l’œuvre de Grégoire de Nazianze, l’adjectif ou
l’adverbe correspondant sont attestés chez Grégoire de Nysse dans un contexte soit ascé-
tique (Traité de la virginité VI, 1, 15, SC 119, 340-341 et note 5) soit mystique (Sur les
titres des Psaumes I, vii, 14, SC 466, 206, ligne 16).
18
Chapitre qui manque dans la PG et dans toute une partie de la tradition manus-
crite.
19
L’idée de distraction est également exprimée par le verbe periblepesthai dans le
chapitre 44 [M43] : « Quand ton intellect regarde encore de tous côtés (periblepêtai) au
moment de la prière, c’est qu’il ne sait pas encore prier en moine, mais qu’il est encore du
monde, occupé à décorer la tente extérieure ». L’expression proseuchesthai aperispastôs
n’est pas biblique, et elle ne se répandra qu’à partir d’Évagre (voir SC 514, 144 note). On
signalera seulement une expression voisine chez Grégoire de Nazianze, Oratio 19, 7 : « le
fait d’être sans distraction (to aperispaston) dans les prières et les hymnes spirituelles »
(PG 35, 1052a10-11).
paul géhin
elle s’accorde aussi avec les conceptions ascétiques de Basile qui insiste
sur la nécessité de renoncer à toute volonté propre. Cette exigence d’un
double renoncement nous oblige à nous interroger rapidement sur la
place du corps et de l’âme dans la prière. Parlons d’abord du corps. Il
faut reconnaître qu’Évagre se préoccupe assez peu des aspects pratiques
de la prière (position, orientation, fréquence) : « Ne prie pas seulement
par des attitudes extérieures, mais tourne ton intellect vers la conscience
(eis sunaisthêsin) de la prière spirituelle avec grande crainte », dit-il au
chapitre 28. L’emploi du verbe trepein est intentionnel ; il indique que
l’orientation qui compte est celle de l’intellect, et non celle du corps
tourné vers l’Orient. Le corps est surtout un élément qu’il faut maîtriser
par les veilles et les jeûnes, afin que la lourdeur matérielle qui le caracté-
rise ne soit pas un obstacle à l’élan de l’esprit ni une source de distraction
en direction du monde sensible avec lequel il est en contact. L’expres-
sion « renier son âme » peut paraître étrange, si on oublie l’anthropolo-
gie sous-jacente, qui considère l’âme comme une faculté inférieure et le
siège des passions et des volontés mauvaises. Renier son âme, c’est donc
rejeter les mouvements passionnés qu’elle peut engendrer pour tendre
vers un état d’impassibilité. À plusieurs reprises, Évagre note en effet les
dégâts causés à la prière par diverses passions, par la colère (20-27), une
des passions les plus difficiles à guérir, mais aussi par la vaine gloire et
l’orgueil qui font courir les pires dangers aux plus parfaits (68-69 [67-
68], 73-74 [72-73], 116). La maîtrise des passions et la purification de
l’âme relèvent de la praktikê, elles sont un préalable à la prière, mais ne
forment pas l’objet même de la prière.
3. « Vis selon l’intellect ». Nous avons cette fois affaire à un véritable
slogan philosophique qui s’inscrit dans la plus pure tradition de l’intel-
lectualisme grec ; on pense en particulier à ce que dit Aristote à la fin de
l’Éthique à Nicomaque (X, VII). L’expression elle-même « vivre selon
l’intellect » se rencontre littéralement chez le philosophe Porphyre (De
abstinentia I, 48, 1). 20 Cela n’est peut-être pas un hasard, quand on sait
que l’œuvre d’Évagre porte les marques d’une connaissance, directe ou
indirecte, du disciple et éditeur de Plotin. 21 Évagre a sans doute lu l’Isa-
gogé, peut-être les Sentences aux intelligibles, dont la forme lui aurait ins-
piré les Képhalaia gnostica. Plusieurs expressions ont donc un parfum de
platonisme, voire de néoplatonisme, comme dans le chapitre 66 [M65]
20
Éd. J. Bouffartigue / M. Patillon, Collection des Universités de France. Paris
1977, 80.
21
Voir par exemple Pratique 52 (SC 171, 618-621 ; cf. n. 15) et Gnostique 41 (SC
356, 166-169).
Une expression d’ÉVAGRE
qui se termine par une autre formule frappée comme une médaille : « Va
immatériel à l’immatériel », qu’on n’a pas manqué de rapprocher des
derniers mots des Énnéades de Plotin selon l’édition porphyrienne. Je
cite le passage de Plotin en entier : « Voilà la vie des dieux et des hommes
divins et bienheureux, une libération des choses d’ici-bas, une vie qui
ne prend pas de plaisir à ces choses, une fuite du seul vers le Seul »
(VI, 9 [9], 11, 49-52). Le ch. 62 [M61] baigne dans la même atmos-
phère platonicienne : « Quand ton intellect, dans un ardent désir pour
Dieu, se retire subrepticement (hupanachôrei) pour ainsi dire peu à peu
de la chair et rejette toutes les représentations (noêmata) qui viennent
des sens, de la mémoire ou du tempérament (krasis), plein à la fois de
respect et de joie, estime-toi alors proche des frontières de la prière ».
La prière n’exige donc pas seulement la maîtrise des passions, mais le
retrait du monde sensible et matériel. La prière concerne en premier lieu
« l’homme intérieur » (Éphésiens 3, 17) qu’Évagre identifie, avec toute
la tradition alexandrine, au nous.
Le traité porte sur les formes supérieures de prière, dont l’organe est
l’intellect qui constitue la composante la plus haute de l’homme, son
être véritable. La présence massive du mot nous, 54 attestations, est en
elle-même significative, alors que le mot psuchê (âme) est attesté dix fois
seulement et que le mot kardia (cœur) est totalement absent. La prière
n’est pas l’affaire du corps ou de l’âme, mais de l’intellect. Le contrôle du
corps, la purification de l’âme qui mène à son impassibilité, n’ont d’autre
fin que de maintenir l’intellect à son rang éminent originel, dans une
position stable et exempte de trouble (2, 72 [M71] et 76 [M75]), de libé-
rer son activité propre, afin qu’il puisse « recevoir l’état recherché » (2),
l’objet même de la prière. Dans les différentes définitions qu’en donne
Évagre, la prière est présentée comme « la plus haute intellection de
l’intellect » (35) ou encore comme « l’activité qui convient à la dignité
de l’intellect, c’est-à-dire son usage le meilleur et le plus adéquat » (84).
Évagre avait divisé tout progrès spirituel en trois étapes principales, pra-
tique, physique et théologique. Il est intéressant de constater que dans les
œuvres de la dernière période, dont fait précisément partie notre traité, 22
ce schéma objectif tend à se transformer en un schéma subjectif : se repré-
senter le monde, contempler, prier. Il y a comme un transfert des formes
les plus élevées de contemplation et de connaissance sur la prière, si bien
que la connaissance de Dieu (theologia) et la prière sont placées sur le
22
Pour une chronologie relative des œuvres d’Évagre, voir Guillaumont, Un
philosophe (cf. n. 1) 163-170.
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Une expression d’ÉVAGRE
25
SC 438, 290-296.
26
Ce souci de replacer un traité dans une perspective trinitaire « orthodoxe » se
retrouve ailleurs, par ex. dans les Sentences aux moines (ch. 134-136) et les Sentences à une
vierge (ch. 54). C’est un héritage des Cappadociens.
27
Comme le reconnaît Hausherr, Leçons (cf. n. 8) 99 : « Malgré la théologie
qui en est le but suprême, la mystique évagrienne reste plus philosophique que théolo-
gique, au moins au sens trinitaire ». Allant dans un sens opposé, le Père Gabriel Bunge,
qui entend démontrer que la mystique évagrienne est profondément chrétienne et trini-
taire, met tout particulièrement en avant ces chapitres, voir par exemple : G. Bunge, ‘La
montagne intelligible’. De la contemplation indirecte à la connaissance immédiate de
Dieu dans le traité De Oratione d’Évagre le Pontique, Studia Monastica 42 (2000) 7-26,
en particulier 23-24. L’expression johannique entre encore dans le titre de son dernier
essai : G. Bunge, “In Geist und Wahrheit”. Studien zu den 153 Kapiteln Über das Gebet
des Evagrios Pontikos, Hereditas 27. Bonn 2010.
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Sur les pensées 39, éd. SC 438, 286-289.
29
H.-V. Beyer, Die Lichtlehre der Mönche des vierzehnten und des vierten Jah-
rhunderts, erörtert am Beispiel des Gregorios Sinaïtes, des Euagrios Pontikos und des
Ps.-Makarios/Symeon, dans XVI. Internationaler Byzantinistenkongress, Wien, 4.-9.
Oktober 1981, Akten I/2 = JÖB 31/2 (1981) 473-512.
30
A. Guillaumont, La vision de l’intellect par lui-même dans la mystique
évagrienne, dans Mélanges de l’Université Saint-Joseph 50 (1984) 255-262 [repris dans
Études sur la spiritualité de l’Orient chrétien, Spiritualité orientale, 66. Abbaye de Belle-
fontaine 1996, 143-150]. Voir aussi Guillaumont, Un philosophe (cf. n. 1) 302-306.
31
Le voyage est mentionné par Évagre lui-même dans Antirrhétique VI, 16 (éd. W.
Frankenberg, 524, lignes 7-14).
Une expression d’ÉVAGRE
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33
Scala Paradisi, gradus XXVII, PG 88, 1112a1-2 : « L’hesychia est le rejet des
concepts et le renoncement aux soucis louables ».
34
La collection est attribuée au patriarche Anastase Ier d’Antioche, éd. K. Uthe-
mann, Die „Philosophischen Kapitel“ des Anastasius I. von Antiochen (559-598), OCP
46 (1980) 306-308, en particulier 359, définition 159 : « La prière est une ascension
irréversible de l’intellect vers Dieu ». On notera l’ajout du mot « irréversible », propre
à ce remaniement. On la trouve dans diverses collections de définitions éditées par C.
Furrer-Pilliod, ΟΡΟΙ ΚΑΙ ΥΠΟΓΡΑΦΑΙ. Collections alphabétiques de défini-
tions profanes et sacrées, Studi e Testi, 395. Città del Vaticano 2000, 175, déf. 112.
35
Expositio fidei 68, éd. B. Kotter, Die Schriften des Johannes von Damaskos, II,
PTS, 12. Berlin / New York 1973, 167, ligne 2 : « La prière est une ascension de l’intel-
lect vers Dieu et une demande adressée à Dieu des choses qui conviennent ».
36
Summa Theologiae IIa IIae qu. 83, art. I : « Oratio est ascensus mentis ad deum »,
et plus loin : « Oratio est petitio decentium a deo ».
37
Photius, Bibliothèque, éd. R. Henry, t. III, Collection Byzantine. Paris 1962,
100 : « Dans le même volume, j’ai lu un écrit du moine Nil divisé en cent cinquante-
trois chapitres ; c’est la façon de prier que ce saint homme explique ».
38
PG 65, col. 305.
39
Ils manquent en effet dans la recension latine de Pélage (6e s.) et dans la recension
syriaque d’Enanisho (7e s.).
Une expression d’ÉVAGRE
40
Une autre collection dérivée, la collection sabaïte, augmentera considérable-
ment le nombre des extraits, voir J.-C. Guy, Recherches sur la tradition grecque des
Apophthegmata Patrum, Subsidia Hagiographica, 36. Bruxelles 1962, 229-230.
41
PG 89, col. 1752-1757. Voir S. Haidacher, Nilus-Exzerpte im Pandektes des
Antiochus, Revue Bénédictine 22 (1905) 244-250.
42
J. Leroy (†), Études sur les Grandes Catéchèses de S. Théodore Studite, éd. par
O. Delouis, Studi e Testi, 456. Città del Vaticano 2008, 215-255 et 323-332.
43
Au chapitre 85, Évagre disait : « La psalmodie relève de la sagesse variée, mais
la prière est le prélude à la science immatérielle et non variée » ; cela devient chez Paul
ceci : « L’activité de l’intellect est de concevoir et distinguer le caractère varié, divers
et multiforme de la sagesse de Dieu, de sa providence et de son activité ». Comme on
le remarque, la distinction entre deux degrés de connaissance, physique et théologique,
disparaît, et il n’est plus question de science immatérielle !
paul géhin
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Outre Nil, ces autorités sont le Pseudo-Denys, Diadoque de Photicé, Macaire,
Jean Climaque, ou encore Maxime le Confesseur.
45
P. K. Chrestou (éd.), Γρηγορίου τοῦ Παλαμᾶ συγγράμματα, I. Thessaloniki 1962,
452, 456, 461 et 523. Il faut dire que Palamas ignore complètement le nom d’Évagre et
qu’il ne le cite que sous les pseudonymes de Nil ou de Maxime le Confesseur selon les
attributions propres aux manuscrits consultés. Le Nil qu’il connaît est par ailleurs com-
posite et couvre de l’Évagre authentique, du Nil authentique et du Nil inauthentique à
restituer à Élie l’Ecdicos.
46
Ceux-ci peuvent être identifiés avec assez de précision. Palamas connaissait
d’abord un corpus nilien de type CN3 selon notre propre terminologie, proche des mss
Hagion Oros Vatopedi 57 et Wolfenbüttel, HAB, 4284 (Gudianus gr. 97) ; il disposait
ensuite, pour les passages du Gnostique et des Kephalaia gnostica cités sous le nom de
Maxime, vraisemblablement du ms. Moscou, GIM, Synodal gr. 439 (Vladimir 425).
47
Le chapitre 149 « a été assez malmené dans les manuscrits », comme l’admet
Hausherr, Leçons (cf. n. 8) 180, et il est difficile de reconstituer le texte originel. Nous
n’avons pas encore réussi à trouver l’origine de l’interpolation finale. Pour l’instant on
se contentera de noter que le terme aïglê appartient au registre poétique et qu’il n’est pas
inconnu de Plotin.
Une expression d’ÉVAGRE
Abstract
48
A. Rigo, De l’apologie à l’évocation de l’expérience mystique. Évagre le Pon-
tique, Isaac le Syrien et Diadoque de Photicé dans les œuvres de Grégoire Palamas (et
dans la controverse palamite), à paraître dans A. Speer (Hrsg.), Knotenpunkt Byzanz,
Miscellanea Mediaevalia, 36. Berlin / New York 2012.
49
J’adresse tous mes remerciements à Matthieu Cassin pour ses relectures et re-
marques.