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SteeBlackStoriesEditions©.2015
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Synopsis

Elle est âgée de quarante-trois ans, elle est belle, elle est dotée d'une grande volonté, elle est
très perfectionniste et elle est multimillionnaire. Elle s’appelle Damiana Mc Lain. C’est la
fondatrice et la gérante des salons de coiffure Oxford’s Hairdressing. Mais, c’est aussi et surtout
une femme passionnée par les hommes. Une passion maladive qu’elle entretient depuis très
jeune. Le genre masculin est son « met » favori. Et, si certaines femmes dans le monde ont des
difficultés à pouvoir en abuser, Damiana ne rencontre pas ce problème. Elle peut avoir tous les
hommes qu’elle désire. Pas grâce à sa fortune. Loin de là. Mais, à l’aide d’une chose qu’elle
seule possède. Un secret qui ne doit être connu de personne. Ayant la chance de pouvoir
satisfaire tous ses fantasmes, elle abuse de ce privilège. Obligeant les hommes qu’elle désir à
faire ses quatre volontés. Car, pour elle, seul son plaisir compte. Et, malheureusement, aucun
individu mâle sur la planète ne peut échapper à son emprise. Pas même vous… Si vous êtes un
homme.

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Remerciements

à Dark Gémini, qui pour moi est l’un des meilleurs auteurs Bdsm en France (c’est vrai). Et, de
me compter encore parmi ses partenaires.

à Feard (collaborateur et ami), qui a participé à la création du personnage de Damiana et à la


bande-annonce vidéo de cet ouvrage.

à Lelekteur (fan), qui me soutient à travers ses nombreux mails.

à TheVoyeur (réalisateur et producteur de films amateurs érotiques gays/bloggeur/fan), qui


suit activement toute l’actualité des éditions SteeBlackStories et qui participe à son évolution.

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Dédicace

À toutes les femmes nymphomanes de la planète.

À toutes les dominatrices du monde entier.

À toutes celles qui aiment les hommes.

À tous les hommes qui aiment les belles femmes.

À toutes les quadragénaires de la planète.

À toutes celles qui prennent soin de leur corps pour ne pas se laisser aller.

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Avant-propos

Je m’appelle Damiana Mc Lain. Alors que ma mère était

enceinte de moi, elle buvait une fois par jour, et ce pendant

neuf mois, une tisane faite à base de feuilles de damiana.

D’où l’origine de mon prénom. La damiana est un arbuste

relativement petit qui donne de petites fleurs jaunes

aromatiques. Pendant longtemps, on a prêté à la damiana la

propriété d'exercer un effet stimulant sur la libido, et son

utilisation en tant qu'aphrodisiaque a perduré jusqu'à

l'époque moderne. Ma mère avait donc un incroyable appétit

sexuel. Elle était littéralement obsédée par les hommes et elle

devait absolument posséder celui qu’elle désirait à tout prix.

Grâce à sa grande beauté, elle parvint à obtenir à peu près

tous les mâles qu’elle désirait. J’ai toujours été comme ma

mère, une véritable obsessive pour tout ce qui avait une verge.

À la seule différence que pour moi, le terme « à peu près » ne

fait pas partit de mon vocabulaire. En effet, j’ai la chance

d’avoir tous les mecs que je désire. Je dis bien : tous.

Comment ? Je vous laisse le découvrir en lisant cette

histoire.

Damiana Mc Lain

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Prologue

22h45, Dimanche 25 avril

Ça y est ! Je l’ai fait. Une fois de plus. D’habitude, je les

choisis célibataires, marié sans enfant ou vivant en

concubinage. J’évite à tout prix les pères de famille.

Seulement, hier, je n’ai pu résister.

En ce moment, il fait tellement beau à SteeBlackCity, qu’hier

après-midi, j’avais décidé d’aller faire un tour au parc. À

MobenPark plus précisément. Et c’est là que j’ai vu cet

homme. De suite, il m’a plu et immédiatement, j’ai voulu de

lui. À tel point que j’en oubliai mon roman, que je lisais

depuis une vingtaine de minutes confortablement assise sur

un banc et me focalisai sur sa personne. Le détaillant dans

les moindres détails. Il était grand, blond avec les yeux

bleus, un corps athlétique et il dégageait un sex-appeal

effroyable. Bien entendu, j’avais remarqué sa femme, peut-être

une trentaine d’années et ses deux enfants, probablement

âgés de six ans pour la petite fille et dix ans pour le garçon.

Seulement, je ne voyais que lui. Il était devenu ma proie. Il

était devenu la chose que je voulais à tout prix posséder.

Alors, j’ai attendu qu’il soit seul. À l’instant où sa femme et

ses gosses sont allés faire un tour, je me suis approché de

lui. Je lui ai adressé la parole et le soir même, il s’est retrouvé

dans mon lit. Durant toute la nuit dernière, il a donc été mon

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pantin. Je l’ai dominé et j’en ai fait ce que je voulais. Avec

lui, j’ai été plutôt sage. Il m’a simplement baisé. Trois fois.

Je l’ai littéralement vidé et épuisé. Ensuite, je lui ai demandé

de quitter mon appartement et de rentrer directement chez lui.

Après son départ, j’ai ressenti un étrange sentiment de

culpabilité. Pour cause, ma monomanie maladive pour le sexe

et pour les individus mâles m’a fait commettre un désastre.

Par mon acte, je venais de briser une famille. Car, après ce que

j’avais fait avec ce type, il était certain que sa conjointe lui

aurait demandé où il avait passé la soirée. Malheureusement

pour elle, il ne lui révélera jamais la vérité.

Après qu’elle eut achevé son paragraphe, Damiana referma son journal intime en prenant soin
de laisser son stylo entre les pages. Allongée à plat ventre dans son lit, le buste relevé sur l’appui
des coudes, elle prit soin de sceller son carnet à l’aide d’un lien qui était rattaché à sa couverture
en cuir souple noir. Puis, elle se redressa afin de s’extirper de son lit et se dirigea vers la
méridienne en velours beige qui se trouvait à côté de l’immense baie vitrée de sa chambre. Au
passage, elle déposa son livre de secrets sur sa table de chevet. Elle s’allongea alors sur le
canapé et admira à travers la glace la vue imprenable dont elle avait la chance de bénéficier,
perchée au vingt-cinquième étage d’un immeuble d’habitation qui en comptait trente. La pleine
lune particulièrement blanche et lumineuse brillait dans un ciel étoilé sans nuages. Ensuite,
brièvement, elle effleura son ventre plat et ferme à travers le tissu de sa nuisette en dentelle
florale noire, décolleté strass. En dessous, on pouvait nettement apercevoir son string rose
bonbon microfibre en dentelle. Elle ne portait pas de soutien-gorge. Il était important pour elle
que ses seins ronds et gonflés soient libres durant la nuit. Fixant dans un silence appréciable les
splendides lumières de SteeBlackCity, l’image de l’homme avec qui elle avait couché la nuit
dernière apparut dans son esprit. En particulier le moment où, littéralement couvert de sueur, il
l’avait pénétré sauvagement alors qu’elle était allongée dos contre le matelas de son lit, les
jambes ramenées vers son visage, en prenant bien soin de tirer sur ses mollets afin de bien faire
ressortir le galbe de sa chatte. Installée de la sorte, elle eut tout le loisir d’admirer la longue
queue de son partenaire maculée de sa mouille y entrer et sortir. Action qui lui avait d’ailleurs
procuré un plaisir intense. À la seule évocation de cette pensée, elle sentit une pulsion au niveau
de son bas ventre. Elle commençait à mouiller. En détournant le regard de la vue panoramique,
elle s’enfonça un peu plus dans sa méridienne et, tout en fermant les yeux, fit glisser sa main
droite vers son entrejambe. Après, en haletant, la jeune femme tira sur les coutures de son string
dans le but de les rabattre sur le côté et enfonça son majeur dans son sexe humide. Ainsi, elle
se masturba, l’esprit envahit par son dernier plan sexe, mais également de quelques autres
passés avec un, deux, trois, quatre et même cinq hommes en rut. Voire plus. Et tous, avaient
exécuté ses ordres. Tous… avaient été sous sa domination.
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Scène 1

SteeBlackCity, 12h32,
Lundi 26 avril, au RedDragon Restaurant.

 Tu rigoles Damiana ?! envoya Jennifer en s’adressant à elle. Tu es une femme


magnifique. Tu as quarante-trois ans et tu es une véritable beauté. Regarde tes superbes
cheveux. Bon ! Là, tu les as attachés en queue de cheval, alors que je t’ai déjà dit de les
lâcher plus souvent. Mais, même comme ça, tu assures ma belle. Et puis, tes yeux… On
dirait qu’ils sont dorés. Et ton corps… Digne de celui d’une déesse.
 Tu exagères Jenny.
 Non ! Pas du tout.
 Si, tu abuses.
 Écoute ! Tu es une très belle gonzesse. Et je sais que tu le sais au fond de toi.

Face à la détermination de sa meilleure amie, Damiana abdiqua.

 Bon. D’accord. Mais, arrêtons de parler de moi. Parlons plutôt de toi… et de ce nouveau
boyfriend, dit celle-ci avec une moue espiègle.

Jennifer acheva d’avaler son morceau de volaille. Avec les deux baguettes chinoises entre les
doigts, elle s’exprima.

 Un vrai canon, commença-t-elle. Dans la quarantaine et très beau gosse.


 C’est tout ! s’exclama Damiana.
 Ben oui ! fit Jennifer, perplexe.
 Mais, vas-y ! Racontes, demanda Damiana, curieuse. Il fait quoi dans la vie ? Comment
est-il physiquement ? Vas-y! Lâche-toi, l’encouragea-t-elle.

Les gestes et les manières humoristiques de sa copine firent rigoler Jennifer.

 Ok, dit-elle en souriant. Tu es bien assise ?


 Oui. Pourquoi ? demanda son interlocutrice, interloquée.
 Il est catcheur professionnel.
 Non !
 Si.
 Non ! insista Damiana avec une mine malicieuse.
 Si.
 Eh ben, tu n’as pas fait dans la demi-mesure cette fois-ci.
 Ah non, répondit Jennifer avec le sourire aux lèvres.

Dès lors, devant un canard laqué et riz blanc pour l’une et un menu fruit de mer sauté au basilic

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et piments frais, également accompagnés de riz pour l’autre, la conversation se focalisa sur le
nouveau petit ami de Jennifer. Damiana avait échangé avec elle sur bon nombre de points le
concernant. Mais, quand elle aborda quelques éléments croustillants sur sa première fois avec
lui, la jeune femme fut particulièrement attentionnée. À ce moment, elle voulut en savoir plus.

 Tu l’as fait au deuxième rendez-vous, s’enquit Damiana.


 Et il a grave assuré, crois-moi, attesta Jennifer.
 Vas-y ! Donne-moi les détails.

À cet instant précis, Damiana fut tout ouïe. Elle désirait des précisions. Et, c’est exactement ce
que lui offrit son amie d’enfance. Elle fut tellement concentrée sur ses paroles qu’elle en oublia
de poursuivre la dégustation de son plat. Au bout d’un moment, elle finit par la regarder
fixement, de façon étrange, les lèvres entrouvertes, son cœur s’était mis à battre anormalement
et sa respiration s’était accélérée. Elle s’était égarée. Elle était déjà bien loin. Son esprit avait
littéralement pris le large. Quand soudain ?

 Damiana ?!

Jennifer s’était rendu compte de son absence. Mais aussi, du faciès bizarre qu’elle renvoyait.
Son teint avait légèrement pâli.

 Damiana ? l’interpella-t-elle une seconde fois.

À ce moment, la concernée revint à elle. Elle cligna rapidement des yeux, se racla la gorge et
regarda son amie.

 Tu es sûr que ça va ? questionna Jennifer. J’ai l’impression que tu n’as pas entendu une
seule chose de ce que je viens de te dire, lui fit-elle remarquer.
 Oui, ça va, répondit Damiana. Et crois-moi, j’ai bien entendu ce que tu viens de me dire,
murmura-t-elle de façon ironique.

Jennifer l’a perçu donc inquiète.

 J’ai l’impression qu’il y a quelque chose qui te tracasse.


 Je crois que j’ai besoin d’aller faire un tour aux toilettes.
 Il y a quelque chose qui ne va pas ?
 Non, ça va, dit Damiana en se levant. Ne t’inquiète pas. Je reviens.

Sa copine manqua d’ouvrir la bouche pour lui dire autre chose, mais elle se retint. Damania
s’était déjà éloignée.

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Scène 2

SteeBlackCity, 22h30,
Mercredi 28 avril, appartement de Damiana.

La sonnerie indiquant l’arrivée d’un SMS résonna dans son salon. Alertée, Damiana abandonna
ce qu’elle cherchait à ce moment dans le frigo et s’orienta vers sa table basse. Ayant une cuisine
américaine ouverte sur le salon, elle n’eut que quelques pas à effectuer. Avant de s’asseoir sur
le canapé, elle s’empara de son portable, puis avisa l’écran en passant une main dans ses longs
et beaux cheveux bruns foncés très épais dans le but de les ramener en arrière.

Jennifer : Kikou ! Tu dors ?



Damiana : Non pas encore.

Jennifer : Toujours ok pour samedi soir ?

Damiana : Oui je viendrai.

Jennifer : Je tiens vraiment à te présenter mon petit ami.

Damiana : T’inquiètes je serai là. Tu m’as invité au resto et tu veux que je sois là. Je serai donc
présente.

Jennifer : Génial ! c

Damiana : lol ! c

Jennifer : Passe une bonne soirée. À demain. On ira déjeuner dans le resto de ton choix.

Damiana : Pas de problème. À demain. Dors bien.

Damiana posa de nouveau son Smartphone sur la table basse et retourna au réfrigérateur. Elle
l’ouvrit et après quelques secondes de recherche, saisit la bouteille de cidre rose. C’était cela
qu’elle cherchait tout à l’heure. Elle était cachée juste derrière une salade verte encore dans son
sachet et un Tupperware contenant des restes de poulet rôti. Une fois qu’elle eut versé un peu
du breuvage rosâtre, pétillant et parfumé dans un magnifique verre à vin en cristal, elle regagna
son canapé et patienta en imaginant des choses qu’elle ordonnerait à cet homme de faire. Le
visage de l’individu en question s’était matérialisé dans son subconscient. Durant sa rêverie,
elle se mordilla la lippe inférieure maquillée d’un rouge à lèvres vermillon. Tout comme le
vernis qui ornait ses ongles entretenus.
Vingt minutes plus tard, on sonna à sa porte. Justement, il s’agissait de la personne qui occupait

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ses pensées. La belle quadragénaire était certaine que c’était lui qui avait sonné. Elle se mit
donc debout et se dirigea vers sa porte d’entrée, vêtue d’un long peignoir de satin noir. Dessous,
elle portait un ensemble lingerie composé d’un soutien-gorge rouge avec armatures, des porte-
jarretelles réglables et du string assorti. De la fine dentelle noire parsemait l'ensemble, apportant
une touche de glamour incontestable. À ses pieds, des escarpins noirs vernis de qualité montés
sur des talons aiguilles fins de 12 cm et mis en valeur par des plateformes de 3 cm. Ce qui
allongeait et affinait ses jambes et donc, sa silhouette.
Quand elle ouvrit le portique, un petit sourire se dessina au coin de sa bouche. Elle prit soin de
regarder l’homme d’âge mûr qui se dressait devant elle. Probablement âgé de quarante-cinq
ans. Un véritable concentré de virilité. Le type était grand et musculeux. Surement très sportif.
Ses cheveux brun foncé étaient rasés, ses yeux bleus paraissaient vous transpercer, lui octroyant
de la sorte un regard dur, ses lèvres étaient pleines et ourlées, il n’avait pas de barbe. Sans doute
imberbe. Sa peau était nette et bronzée. Il dégageait un parfum particulièrement puissant. Cette
fragrance triomphante semblait lui donner une sensation de force et d'énergie pures, comme si
l’on avait associé une fraîcheur marine sensuelle à une senteur de bois ambrés.

 Finalement, tu as trouvé mon adresse, s’enquit Damiana.


 Ça n’a pas été compliqué, répondit l’invité de sa voix grave.
 Entre donc, Randy.

La propriétaire des lieux s’effaça donc pour le laisser entrer. En passant à côté d’elle. Damiana
ne put s’empêcher de reluquer son formidable derrière parfaitement moulé dans un jeans qui
d’ailleurs, n’épousait pas uniquement les formes de ses fesses. Elle s’était aussi aperçue que le
relief de sa verge apparaissait nettement au niveau de son entrejambe. Puis, elle referma la porte
à clé. Se concentrant à présent sur son futur jouet sexuel, elle ne prit même pas la peine de lui
proposer un verre, ni même de s’asseoir quelques minutes au salon. Non. Son désir sexuel était
trop pressant, elle l’escorta directement jusqu’à sa chambre. À l’étage.

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Scène 3

En pénétrant dans la chambre, Randy se rendit compte que l’ambiance était très intimiste.
D’innombrables bougies avaient été posées un peu partout et la lampe de chevet se trouvant sur
chaque petite table accolée au lit était allumée. Leur luminosité avait été légèrement baissée. Il
remarqua que la chambrée était bien agencée. Il y vit un lit de deux places recouvert d'une
couette de saison en soie rouge, une méridienne très design, une gigantesque armoire encastrée
dans le mur avec un grand miroir fixé sur chacune des deux portes coulissantes, une coiffeuse
digne d’une princesse aménagée dans un coin. Il remarqua également une porte entrouverte non
loin de la petite table de chevet de droite. Sans doute un accès à une salle de bain. Puis, son
attention se focalisa sur le grand et magnifique fauteuil d'apparat qui se trouvait en plein milieu
de la pièce face au lit. Il possédait un haut dossier rectangulaire à devers accusé et un siège bas
reposant sur quatre pieds tronconiques sur lesquels s'enroulait une spirale souple et nerveuse,
coiffée d'un capuchon de feuillages. Il n’y avait pas d’accoudoirs. Assise sur le bord de son lit,
jambes croisées, Damiana constata que son hôte avisait le siège.

 Assieds-toi, lui ordonna-t-elle. Je l’ai placé là exprès pour toi.

Randy s’exécuta. Il prit donc place en écartant pleinement les jambes afin d'être plus à son aise.
On aurait même cru que ses couilles l'encombraient ou même sa bite. Probablement trop grosse.
Disposé de la sorte, Damiana eut alors tout le loisir d’apercevoir l’énorme bosse qui explosait
dans sa braguette. Pendant qu’elle admirait sa bosselure en se faisant une idée de la chose
qu’elle contenait, elle ressentit une pulsion au niveau du bas ventre. Ça y est ! Elle commençait
à mouiller. À la vue de tant d’appétence, c’était tout à fait normal.

 Qu’est-ce que tu veux que l’on fasse ? questionna Randy en l’observant.

Perdue dans ses pensées, la voix de son invité la ramena sitôt à la réalité. Elle le regarda alors
droit dans les yeux et lui dit :

 On ? Non mon beau. La question c’est : qu’est-ce que je veux que tu fasses ? précisa-t-
elle. Alors, tu vas te taire et faire exactement tout ce que je te demande. Est-ce clair ?

Adoptant un air hébété tout en fixant son interlocutrice dans le blanc des yeux, l’homme
répondit :

 Oui.
 Très bien, fit Damiana. Dans ce cas, commence par enlever ton blouson, lui ordonna-t-
elle en le trouvant incroyablement sexy dans cet habit.

Tout en restant assis, Randy ôta son vêtement en cuir style vintage avec un effet usé et vieilli,
puis le jeta à proximité. Vêtu d’un t-shirt moulant très saillant à manches courtes qui révélait
les contours rigides de ses pectoraux et le relief de ses tétons, Damiana put se rendre compte
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qu’il portait un immense tatouage qui recouvrait chacun de ses bras musclés. Ce qui le rendait
bien plus viril qu’il ne l’était déjà.
Hummmm ! Putain ! pensa-t-elle. Ce mec me fait frissonner. Je l’imagine déjà en train de me
baiser.
À la seule évocation de cette idée, la belle quadragénaire esquissa un petit sourire. Une pulsion
se fit à nouveau ressentir. Son sexe se contracta et devint brulant. Puis, elle se mit debout et se
débarrassa de son peignoir qu’elle laissa tomber sur le sol. Randy découvrit alors son splendide
ensemble lingerie, ainsi que les courbes généreuses de son corps parfait. Ce dernier dégageait
une sensualité animale. Voyant toute cette chair désirable, il se lécha nerveusement les lèvres.
L’humidité déposée sur ces dernières les rendit plus appétissantes encore. Damiana éprouva
alors le besoin de l’embrasser. Elle s’approcha donc de lui dans une démarche élégante et
nonchalante, remuant gracieusement des hanches. Une fois à sa hauteur, elle lui ordonna de se
mettre debout. L’homme s’exécuta. Ensuite, elle s’empara de ses lippes avec passion.
Appréciant ce baiser, Randy l’encercla de ses bras puissants. Sa partenaire se laissa faire. La
main droite posée sur sa nuque et l’autre palpant avec insistance le contenu de sa braguette à
travers le tissu, elle se délecta de sa bouche en prenant soin de la mordiller, de la lécher et d’y
mettre sa langue. Cette dégustation buccale baveuse et excitante dura un certain temps. Juste le
temps de faire bander son hôte. Quand soudain, Damiana détacha ses lèvres des siennes.
Ensuite, avant de se dégager de son étreinte, elle le regarda avec un sourire malicieux, puis
passa brièvement sa langue sur sa bouche maculée de salive et retourna s’asseoir sur le bord de
son lit (face à Randy). Après avoir croisé ses longues jambes fuselées, elle s’exprima.

 Maintenant, assieds-toi, lui commanda-t-elle.

L’homme, sujet à une douloureuse érection obéi. Le cylindre de chair qui pointait vers la poche
gauche de son jeans tendait littéralement le tissu.

 Je ne voulais pas te faire bander de suite, énonça Damiana. Mais, je ne pouvais pas
résister à l’envie de t’embrasser ni à celle de palper ton gros paquet. Tout ça, m’a fait
mouiller. Tu veux voir ? demanda-t-elle.
 Oui, répondit simplement Randy.
 Alors, approche.

Le concerné se leva.

 Ah non ! dit Damiana en captant ainsi l’attention de Randy. Je veux que tu te mettes à
quatre pattes et que tu marches jusqu’à moi, demanda-t-elle.

Le bel Apollon fit donc comme elle lui avait demandé. Tel un chien bien éduqué, il se dirigea
vers sa « maitresse ». Quand il fut aux pieds du lit, la propriétaire des lieux qui était assise au
bord du matelas s’allongea en prenant soin de ramener ses jambes vers son visage. Puis, avec
une main, elle rabattit sur le côté le petit bout de tissu triangulaire imbibé de cyprine qui
dissimulait sa vulve. Tout en le maintenant avec l’annulaire et l’auriculaire, elle utilisa ses autres
doigts pour écarter son sexe (à la fente étroite), agrandissant de la sorte la caverne humide des
muqueuses. Randy, la tête à présent bien au-dessus de la moule proprement rasée de Damiana,
bénéficiait d’une vue imprenable sur son clitoris turgescent, son méat urinaire et l’orifice de
son conduit vaginal. La contemplation de toutes ses chairs parsemée de sécrétions vaginales

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amplifia son envie sexuelle. Tout en s’humectant les lèvres, il ressentit sa verge pulser.

 Tu vois tout ce que tu es en train de mâter là, prononça la businesswoman, très excitée.
Je veux que tu bouffes tout et applique-toi, ajouta-t-elle.

Son esclave s’exécuta alors. Au contact de sa langue sur ses chairs, Damiana commença à
gémir. Elle voulait que ce type lui mange carrément la chatte. Et, c’est exactement ce qu’il fit
pendant plus d’une vingtaine de minutes. Entre temps, elle s’était débarrassée de son soutien-
gorge pour s’emparer de ses seins et les malaxer sans contrainte, sans oublier de pincer ses
tétons dans le but de les faire durcir et de cette façon, augmenter son plaisir. Aussi, d’autres
ordres avaient été donnés à Randy.
Enfonce ta langue ! Mets un doigt dans mon cul sans t’arrêter de lécher. Glisse un doigt dans
ma moule. Crache sur ma vulve. Lèche ! Encore ! Continue, ne t’arrête pas…
Et bien d’autres encore. Tant d’action qui procurèrent à Damiana un plaisir intense. Plusieurs
fois, elle avait joui en roulant des yeux sans cesser de geindre et à de nombreuses reprises elle
avait ressenti un raz-de-marée de plaisir dans son ventre. Cet homme savait lui travailler la
chatte et elle en était parfaitement consciente.

 C’est bon ! dit-elle brusquement. Arrête-toi maintenant, ordonna-t-elle haletante.

Randy releva la tête. Damiana redressa la sienne également. En posant le regard sur son
partenaire, elle ne put détacher ses yeux de sa bouche barbouillée de mouille. Elle sourit alors,
le trouvant particulièrement attirant de cette manière.

 Retourne t’asseoir, lui commanda-t-elle avec une voix toujours très posée.

Pendant ce temps, Damiana reprit place au bord de son lit. Présentement installé dans le fauteuil,
Randy se rendit compte que sa dominatrice ne portait plus de soutien-gorge. Il admira alors ses
seins ronds et fermes décorés chacun d’un téton rose entouré d’une aréole tout aussi rosâtre. Il
la vit ensuite se défaire de son string qui alla rejoindre son peignoir, avant qu’elle ne se
concentre sur lui (elle avait conservé ses porte-jarretelles).

 Je vois que tu portes encore tes vêtements, constata Damiana. Il est grand temps que tu
t’en défasses, suggéra-t-elle. Et je veux que tu te déshabilles… lentement, précisa-t-elle.
Vas-y !

À la seule énonciation de cet ordre, Randy obtempéra. D’abord, il enleva ses Rangers en cuir
très souple, suivi de ses chaussettes blanches. Ensuite, il se mit debout et retira son t-shirt,
dévoilant de la sorte sa formidable musculature. Il jeta son haut non loin du fauteuil. Après, il
déboucla sa ceinture.

 Attention ! dit Damiana, subitement.

Randy suspendit son geste tout en la regardant.

 Qu’est-ce qu’il y a ? demanda-t-il.


 Ne va pas trop vite. C’est le moment que je préfère.

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L’aguichant quadragénaire reprit alors son action à un rythme plus soutenu.

 Et comme ça ? C’est mieux ? questionna-t-il en déboutonnant doucement chacun des


boutons qui constituaient sa braguette bien remplie.
 C’est parfait.

Randy fit ensuite glisser le pantalon et s’en défit en soulevant une jambe après l’autre. Puis,
quand il s’apprêta à retirer son boxer violet taille basse de grande marque, Damiana le stoppa
net.

 Pas maintenant ! lui dit-elle. Je veux d’abord te reluquer dans les moindres détails. Ne
bouge pas.

Dès lors, elle admira les muscles qui parcouraient son anatomie (vue de face). Elle remarqua
que son érection avait un peu perdu de sa vigueur. Mais, son paquet était encore bien plein et
paraissait surtout bien lourd. Ce fut au niveau de son bas-ventre que Damiana s’attarda le plus.
La vue de son renflement ne fit que renforcer sa fomentation.
Mon Dieu ! Qu’est-ce que j’aime ça ! pensa-t-elle en lorgnant la chose.
Sa main droite glissa doucement dans son entrecuisse où son majeur s’activa aussitôt. Elle se
masturbait. Obsédée par le physique d’un mâle, elle profita de chaque instant en présence de
celui qu’elle avait en sa possession pour l’admirer longuement avant de passer à l’action. Après
quelques minutes, elle lui commanda ensuite de se retourner. La vue de dos l’intéressait aussi.
Randy s’exécuta. À la vision de ses fesses fermes et musclées convenablement moulées dans le
sous-vêtement, elle fut sujette à une onde de plaisir qui la fit frissonner. Les deux doigts qu’elle
avait maintenant dans son vagin s’enfoncèrent littéralement.
AAAaaarrrggghhh ! fit Damiana, la tête renversée en arrière et les yeux roulant dans leurs
orbites.
L’image bien réelle du postérieur de cet homme l’avait fait jouir. Il fallait qu’elle se fasse
prendre par lui. Elle se devait de se faire baiser comme une chienne par ce mec qu’elle contrôlait
à sa guise. Puis, elle se calma. Elle porta ses phalanges maculées de cyprine à sa bouche dans
le but de les sucer, et se focalisa plus sérieusement sur son invité qui lui donnait encore son dos.
Pour cause, il n’avait reçu aucun ordre.

 À présent, retourne-toi.

L’intéressé obéit gentiment.

 Assieds-toi.

Maintenant positionné comme elle le lui avait demandé, Damiana posa les yeux sur la bosselure
située dans son entrejambe.

 Je veux que tu la sortes, lui commanda-t-elle. Je veux voir ta queue. Montre-la-moi.

Randy attrapa alors l’élastique de son caleçon des deux mains. Tout en restant assis, il souleva
légèrement son bassin et fit glisser le sous-vêtement le long de ses jambes. Quelques secondes

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plus tard, il le balança à proximité de ses autres habits. Présentement, confortablement siégé,
les jambes amplement écartées, il exposait son gros membre à moitié en érection qui tombait
lourdement sur ses couilles dodues et proprement rasées. Tout comme son pubis d’ailleurs.
Damiana vit alors que son gland à moitié recouvert par le prépuce était spécifiquement charnu,
très rose, et maculer de précum (tout autour du méat). La vision de ce sexe de bonne taille
parsemé de veines palpitantes ne fit que balancer une nouvelle vague de plaisir au niveau de
son bas ventre. Elle faillit y glisser un doigt. Quand soudain :

 Il faut que j’aille pisser, dit Randy.

Damiana ne lui répondit pas de suite. Puis, une idée lui vint à l’esprit.

 Pas de problème, lui répondit-elle. Seulement, attends-moi, je reviens de suite.

Elle se leva et se dirigea vers la salle de bain. La porte que Randy avait identifiée à l’instant où
il était entré dans la chambre y donnait bien accès. Quelques minutes plus tard, la belle
quadragénaire revint avec un pot de chambre tout blanc avec la bordure et la lance bleue qu’elle
tenait dans la main droite. Elle le déposa au milieu de l’espace se trouvant entre le fauteuil où
était assis son hôte, et son lit. Ensuite, elle retourna s’asseoir sur celui-ci.

 Je veux que tu urines dans ce pot, demanda-t-elle en regardant Randy.

Sans émettre le moindre son, celui-ci se leva et se dirigea vers l’objet en question dans le but
de le ramasser. Tout en restant debout, il envisageait de le tenir d’une main, pendant que l’autre
maintiendrait son sexe au-dessus du pot. Alors qu’il allait se pencher pour s’en saisir, un autre
ordre tomba brusquement.

 Ne le touche pas, dit Damiana.

Randy s'immobilisa instantanément. Le dos courbé, le bras tendu vers le pot de chambre, il fixa
son interlocutrice. Ensuite, il se redressa et lui accorda toute son attention, attendant sa
prochaine demande.

 Je veux que tu te mettes à genoux et que tu pisses dans le pot, poursuivit-elle.

C’est donc ce que fit Randy. Après, Damiana se leva et se posta en face de lui. Avant de faire
sa petite commission, il prit le temps d’admirer ses longues jambes filiformes, son sexe au goût
agréable, son ventre plat, sa poitrine généreuse et son visage magnifique. Son regard fixait
maintenant ses lèvres gourmandes. Comme s’il attendait un ordre.

 Vas-y ! Urine, lui murmura-t-elle.

Sans même prendre le temps de tirer sur la peau du prépuce, Randy se concentra alors sur son
pénis à présent mou qu’il tenait dans sa main droite, fixant le pot avec précision. Quelques
secondes plus tard, un petit jet jaunâtre fusa de son méat et alla s’écraser au fond du contenant,
puis il s’amplifia. Damiana se mit à sourire en voyant son invité en pareille posture. Un homme.
En train de pisser à ses pieds. Qu’est-ce qu’elle aimait ça ! Elle le regardait avec satisfaction

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remplir le pot de sa pisse chaude dont l’odeur safranée vint chatouiller ses narines, tout en
imaginant sa grosse verge aller et venir en elle. Son vagin se contracta de nouveau à l’évocation
de cette idée. Enfin, Randy cessa d’uriner. Il secoua son membre pour se débarrasser des
dernières gouttes d’urée.

 Très bien, dit Damiana en prenant le pot.

Elle alla le poser non loin, à côté de la porte de sa salle de bain afin de penser à le vider plus
tard. Après, elle revint vers Randy encore à genoux, avec sa grosse bite qui pendait lourdement
entre ses cuisses musclées et caressa son crâne de manière très affectueuse. Ensuite, elle
retourna s’asseoir au bord de son lit et croisa les jambes.

 Mets-toi debout et approche-toi, prononça-t-elle.

Son « esclave » s’exécuta.

Une fois à ses côtés, Damiana approcha sa main dans le but de saisir son membre viril. Il se
trouvait juste à la bonne hauteur, juste en face de son visage. Heureusement que son lit n’était
pas très haut. De cette façon, elle pourra le sucer tout en restant assise. Car, jamais elle ne
pompait un homme à genoux. C’était un de ses principes.
À présent, avisant la virilité de Randy entre ses doigts, elle fut enchantée par son poids et sa
longueur. Elle tira alors lentement sur son prépuce afin de découvrir son gland énorme. Ainsi
dévoilé, elle y approcha son nez dans l’optique de capter les effluves odorants. Elle perçut de
la sorte une odeur d’urine et de sexe. Ensuite, elle leva les yeux vers ceux de son invité et le
fixa.

 Tu as vraiment une belle queue, le félicita-t-elle. Par conséquent, je vais te la sucer à


fond et après, quand tu seras bien dur, tu me baiseras comme tu n’as jamais baisé une
femme dans ta vie. Je veux que tu me fasses crier. Je veux que tu me fasses jouir. Et
ceci, autant de fois que je le désire.
 Entendu, répondit Randy.

À partir de cet instant et durant toute la nuit, Damiana abusa de son « esclave ». Après qu’elle
l’eut sucé baveusement, telle une acharnée et ce, en se palpant les seins et en se masturbant.
Elle l’obligea à la malmener à plusieurs reprises. Randy avait donc éjaculé trois fois en une
seule soirée. Aussi, Damiana avait voulu lui lécher l’anus et le doigter par la même occasion.
Ce fut le moment, le plus désagréable pour son homme-jouet puisque c’était une chose qu’il ne
s'était jamais laissé faire. Il en avait donc éprouvé que de la honte et n’eut aucun plaisir.
Seulement, sa dominatrice voulait ce faire plaisir et en avait que faire de celui de son partenaire
d’un soir. Seule sa propre satisfaction sexuelle comptait.

***

La soirée sulfureuse de Damiana toucha à sa fin aux alentours de trois heures du matin. Elle
avait littéralement épuisé Randy, tel un instrument destiné à son plaisir personnel. Transpirant
à grosses gouttes, haletant à cause des efforts demandés et éprouvant une sensation désagréable
au niveau de son sexe gonflé par la douleur, le pauvre homme, positionné sur le flanc droit,
gisait nu sur le sol de sa chambre. Il venait juste de lécher une dernière fois la vulve de sa
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dominatrice barbouillée de son propre sperme. Elle avait exigé qu’il avale tout. Maintenant,
penchée au-dessus de lui, Damiana prit son visage entre ses mains et l’obligea à la regarder
droit les yeux. Quand elle eut toute son attention, elle s’adressa à lui :

- Écoute bien ce que je vais te dire, commença-t-elle. Tu vas te lever sans même prendre
la peine de te doucher, t’habiller et quitter mon appartement, lui commanda-t-elle. Et tu
n’auras aucun souvenir de cette soirée. Si l'on te demande où tu te trouvais, tu chercheras
de toi-même un mensonge approprié. Est-ce clair ?
- Oui, chuchota Randy.
- Dans ce cas, va-t’en, lui dit-elle sagement.

Malgré la fatigue, Randy se mit debout et fit comme Damiana l’avait ordonné. Plusieurs
minutes plus tard, vêtue de son peignoir, celle-ci referma la porte de chez elle derrière le type
auquel elle avait pris toute son énergie, sa semence et le contrôle de son esprit.

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Épilogue

SteeBlackCity, 13h12,
Il y a 2 jours (le lundi 26), au RedDragon Restaurant.

Le RedDragon Restaurant était un endroit plutôt chic. Damiana fut donc heureuse de constater
que les toilettes pour femmes étaient d’un très bon standing. Avisant les cinq cabines de WC,
elle s’aperçut qu’elles avaient toutes la porte entrouverte. Pénétrant dans l’une d’entre elles,
elle rabattit le loquet et s’adossa au portique. Après avoir pris une profonde inspiration tout en
fermant les miroirs de son âme, elle les rouvrit et pensa à ce que venait de lui dire sa meilleure
amie. Ça ne l’avait pas bouleversée, mais terriblement excitée. Elle devait se soulager, elle
n’avait pas le choix.
Damiana portait un tailleur mini-jupe blanc et beige très sexy pour la femme d’affaires qu’elle
était. Son décolleté était particulièrement provocant. Ses pieds étaient ornés de sandales
strassées (argenté) avec talons aiguilles transparents de grande marque composée de plusieurs
brides entrecroisées, réglable à la cheville. Les plateformes également transparentes mesuraient
deux centimètres d’épaisseur. Facile à porter, l'intérieur des chaussures était en daim moelleux
et confortable, aux propriétés antiglisse, antichoc, et anti-échauffement. La belle
businesswoman aimait l’élégance et surtout attirer les regards. Le somptueux collier de perles
véritables qu’elle portait autour de son cou et les boucles d’oreilles assorties en témoignaient.
Tout en essayant de faire en sorte que la bandoulière de son petit sac à main très couteux ne
glisse de son épaule droite, elle attrapa le bas de sa jupe avec les deux mains et la fit remonter.
Elle glissa ensuite une main dans son entrecuisse, écarta les coutures de sa culotte beige en
dentelle avec ses doigts et en glissa deux dans son vagin inondé de cyprine. Au moment de la
pénétration, elle ferma les yeux comme pour mieux la sentir et commença à haleter.
À présent, seul son majeur allait et venait dans sa vulve en feu, littéralement gonflée de plaisir.
Dès lors, ses pensées se dirigèrent vers le nouveau petit ami de Jennifer. Elle s’en était fait une
image grâce à ses dires. Quand brusquement, elle ouvrit les yeux, dégagea d’un coup son doigt
de son sexe et se réajusta.
Non. Je ne dois pas faire ça à ma meilleure amie, pensa-t-elle, adossée contre la cloison. Pas
cette fois.
Et pourtant, elle en avait envie.
Non. Pas à elle.
Le désir devenait bien trop fort.
Nom de Dieu ! Je ne peux pas lutter contre ça.
La puissance sexuelle. Le besoin de dominer un mâle. L’envie de prendre du plaisir. Son plaisir.
Ce type me paraît être un bon coup.
Sa conscience ne lui faisait plus défaut. La culpabilité semblait s’envoler peu à peu.
Après tout, elle n’en saura jamais rien, morigéna-t-elle. Et comme, pour le mec de samedi
dernier, je ferai en sorte qu’il ne parle pas.
Elle ne voulait plus se prendre la tête.
Et puis, ce n’est pas la première fois que je lui fais ça. Chaque fois qu’un de ses mecs m’a plu,
je n’ai fait que me l’approprier le temps d’une soirée. Elle n’a jamais rien su. Dans ce cas…
Son visage devint alors plus serein. Presque maléfique. Le petit sourire rempli de malice qui se
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dessina au coin de ses lèvres pulpeuses en témoignait. La prédatrice qui sommeillait en elle
avait pris le dessus une fois de plus.
… il faut juste que je fasse en sorte qu’elle me dise où il habite et ensuite je m’occuperais de
lui.
Paraissant être bien décidée, Damiana s’extirpa alors de sa cabine et se dirigea vers les lavabos
dans le but de se laver les mains. Puis, après être passée par le sèche-mains électrique, elle s’en
retourna dans la salle du restaurant retrouver Jennifer qu’elle comptait bien interroger. De façon
discrète bien sûr.

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Postface

3h33, Jeudi 29 Avril

L’homme n’utilise que 10% de son cerveau. C’est peut-être peu,

mais regardez ce qu’il a accompli avec au fil des siècles.

D’après les scientifiques, le dauphin utiliserait 20% de sa

matière grise. Si l’être humain utilisait 20% de son cerveau,

cela lui permettrait d’accéder à ses fonctions corporelles et

d’en prendre le contrôle.

Le prochain stade serait d’utiliser 40% de la matière grise. À

ce moment, l’homme aurait la capacité de contrôler ses

semblables à sa guise. Imaginez ce que certains pourraient

faire avec une telle capacité…

Moi, j’ai choisi de l’utiliser dans l’unique but de me faire

plaisir. De satisfaire mes fantasmes. De répondre à mes

envies obsessionnelles. J’aime dominer un homme. J’aime

avoir le contrôle. J’aime utiliser un mâle comme un jouet. Un

jouet avec lequel je peux m’amuser. C’est comme cela que je

prends mon pied. Et, de nos jours, très peu d’hommes

acceptent de se faire assujettir sexuellement par une femme.

En tous les cas, ceux qui me plaisent. Grâce à ce don, j’arrive

donc à commander qui je veux. Que voulez-vous ? La

nymphomane que je suis ne pouvait utiliser ce « cadeau »

que pour satisfaire ses pulsions sexuelles. Quoi que! Parfois,

il m'arrive de m'en servir pour autres choses. Mais, que ferait

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un tueur en série pervers, un millionnaire avare, un homme

politique ambitieux, un sportif de haut niveau ou même un

étudiant qui n’accepte pas l’échec ?

Et vous ? ... Que feriez-vous ?

Damiana ferma ensuite son carnet intime qu’elle posa sur l’une de ses tables de chevet, puis
éteignit les lampes se trouvant de chaque côté de son lit. Toutes les bougies posées ici et là
avaient été éteintes auparavant. Elle s’endormit donc paisiblement en repensant à la soirée
passée avec Randy. Dans moins de quatre heures, elle devra se réveiller pour aller travailler.

À suivre…

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