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tne ed LE CALCUL DES DEPERDITIONS CALORIFIQUES ET DE LA CHARGE CALORIFIQUE DES LOCAUX PRM T clase koe i La puissance nécessaire au maintien en température des locaux s’évalue en calculant les déperditions calorifiques du bétiment, Le calcul des déperditions a fait Vobjet de plusieurs DTU, : regles Th D, régles Th K et régles Th GV. U faut se référer & ces documents pour avoir les données techniques completes relatives & ces calculs. IB trois parametres principaux doivent étre pris en compte + ~ Température extérieure te Pour fonctionner correctement en toute circonstance, linstallation devrait étre calculée en fonction des conditions climatiques tes plus sévéres. En fait, ces condi- tions extrémes sont rares et conduisent a Vinstallation de matériels de taille et de cotit exagérés, On opte done pour des conditions de base permettant de maintenir le confort pendant les périodes de froid courant, en admettant une légere déficience durant les périodes de froid exceptionnel. C'est cette température extéricure de base considérée comme minimale qui va définir, par la suite, la puissance néces- saire & installation, Blle est donnée par région dans les regles Th D. - Température ambiance a Vintérieur des locaux chauffés ti Elle est fiaée par le cahier des charges et est souvent égale a 19 °C ~ Les locaux non chauffés La présence de locaux non chauffés a la périphérie de locaux chaullés influe sur le dimensionnement de installation. Le mode de calcul est déterming en détail par le D-LU. régles Th GY, qui prend en compte la température réelle des locaux non chauffés. Pour simplifier, on peut. dans un premier temps, considérer qu’un local non chauffé, normalement ventil est la température extérieure te et qu'un local non chauffé taiblement ventilé fait partie du volume chau, i Les déperditions totales Dt d’un local se divisent en deux quantités : les déperditions par transmission de chaleur & travers les parois : Dp ~ les déperditions par renouvetfement dair : Dr Dt=Dp+Dr (en watt) PEST eos Elles se subdivisent en déperditions surfaciques, par les parsis proprement dites, et en déperditions linéiques, par les liaisons entre parvis (ponts thermiques) ou par les planchers sur terre-plein. Les déperditions surfaciques sont les plus importantes, On estime que les déper- ditions linéiques représentent environ 5 a 10 % des déperditions surfaciques. Les déperditions par les planchers sur terre-plein sont de type linéique ; c'est le péri metre des planchers qu’il faut prendre en considération On calcule les déperditions totales par les parois en répertoriant chaque paroi de surface Sp (en im) et de coelficient de déperdition surfacique K, et chaque liaison de longueur L {en m) et de coefficient de déperdition Hinéique k, suivant la formule Dp =| 3 (K-Sp) + ¥ (k-L)] (ti-te) (en watt) Formule dans laquelle test la température intérieure, omme defini en 2.1 te la température extérieure ou celle d'un local non chaufié Le calcul des coefficients K et k fait Pobjet du D.T.U, régles Th K ; le tableau 3 présente les coefficients K et k de quelques parois courantes. Il convient de noter que les déperditions par le plancher sont & prendre en compte dans les calculs, que le plancher soit chauffant ou non 2.3 LES DEPERDITIONS PAR RENOUVELLEMENT D’AIR Le renouvellement d'air Q (en m’/h) est égal & la somme de la ventilation spéci- figue Qs et de Vinfiltration d’air Qi Dans tes lagements modemes, le renouvellement d'air Q est compris généra- Jement entre 0,5 et 2 volumes/heure, Les infiltrations d’air Qi dépendent, pour chaque ouverture ov ouvrant, de leur Gianchéité & air, de exposition au vent et du mode de ventilation. Le calcul détaillé de Qs et Qi est donné dans le D.T.U. régles Th D. Les déperditions par renouvellement d'air sont données par la formule Dr = 0,34.Q.(ti- te) (en watt) Le caleul correct des déperditions calorifiques des locaux constitue lune des étapes essentielles d’un projet de chauffage quel qu'il soit. Des erreurs 4 ce niveau se traduisent inévitablement par des écarts de tempéra- ture entre locaux qu'il est généralement tres difficile, sinon impossible, de corriger a posteriori par un réglage approprié du débit. Il convient donc d’accorder a cette étape des calculs une grande importance. Tableau 1 es eee Coefficients K de déperdition surfacique des parois courantes en W/(m’.K) Parois Parpaiings creux de 20 cm + isolant «+ plaque de platre 1 em Voile béton armé de 20 em + isolant + plaque de platre 1 em Plancher avec entrevous + isolant 05 | 936 Plafond avec entrevous + isolant os | 037 ‘Toiture tiles sur panes avee chevron et isolant 04s 036 oas ase 039 | 020 Portes Porte donnant sur Pex Porte donnant sur Mntérieur Porte bois 350 5.00 Porte bois alvéolée | 220 Porte métal ou verte 380 450 Vitrage double ‘Videanes: bsslitiy 6mm | 8mm | 10mm 2mm Fenétre battante Boi 325 | 315 295 | Fendarebatante Metal 455 | 445 | 45 | 430 Fenétre coulissente Metal 450 420 | 4,05 Pore-fenéire avec soubasserent Bois 315) 305 295 Poste entre sins soubsssersent Bois [as 298 Meal a5) Aas 4235 Metal 430420 405 | Coefficients k de déperdition lingique des parois enterrées ou sur terre-plein en W/(m.K) ~Peolondeurdentrrement Niveau > (en m) du sol Paroin ~ aoe as Voile béton de 20 em, entemé 0 Voile béton de 20cm, enter ° + isolant (1) 8 em (2) tsolane type laine de verre ou polystyrene. Conductivité thermique 0,041 Wim. K) A CALCUL DES CHARGES CALORIFIQUES La charge catorifique définit le besoin en chauffage d’un local compte tenu des déperditions et de te configuration du local, Blle est égale aux déperditions calorifiques de ce local rapportées a la surface utile de plancher. Par surface utile, il faut comprendre «surface pouvant étre équipée de tubes chauffants» En eégle générale, on laisse une bande périmétrique de 0,20 m de large non chauffée, ce qui réduit la surface utile & environ 80 % de la surface totale en absence de toute autre contrainte supplémentaire concernant le tracé. EXEMPLE, Déperditions : 1 000 W Surface totale de plancher : 16 m? Surlace utile : 3,6 x 3,6 = #13 m’* Charge calorifique : 1990 4 77 W/m 13 Enfin, on désigne par surface active la partie de la surface de la piece qui est équipée en tubes chauffants (fig, 2. Figure 2 Bonde pérendtig 0,20.m

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