You are on page 1of 9
CHAPITRE 3 LE CALCUL DE VEMISSION CALORIFIQUE ET DES PARAMETRES THERMIQUES DE L'INSTALLATION FANN ue ao meee 3 ET LES FACTEURS D’EMISSION HAUTE ET BASSE WH Le coelticient d’émission calorifique linéique désigné par phb en W/(m.K) caractérise l’échange de chaleur entre les tubes et l'ambiance intérieure. I] est déter- miné en fonction des caractéristiques thermiques du plancher et du pas de la grille. La connaissance du coelicient d’émission caloritique est indispensable pour utilisation des tables de dimensionnement des grilles (paragraphe 5.2). Le coefiicient d’émission calorifique global phb est égal & la somme du coeffi- cient d’émission linéique vers le haut ph et du coefficient d’émission linéique vers le bas pb. b Ils sont considérés comme indépendants de la température. WE Le facteur d’émission haute gh et le facteur d’émission basse ob définissent les proportions de chaleur qui se dégagent respectivement vers le haut et vers le bas. Hi La méthode de calcul complete des coefficients d’émission linéique et des tac teurs d’émission (1) est relativement compliquée, aussi trouvera-t-on ci-aprés une méthode simplifiée applicable dans la majorité des cas courants. Elle est fondée sur les hypothéses suivantes -le coefficient de conductivité du béton d’enrobage des tubes est fixé a 1,5 W/(m.K) ; - le tube chauffant est constitué par du tube de cuivre de diamétre 14 x 0,8 mm ; Pépaisseur équivalente inférieure (voir ci-dessous} a trois valeurs possibles 0,5-1-1,5 m’ W/W; cing pas uniformes possibles ont été retenus pour la grille chautffante » 300 - 200 - 150 et 100 mm 500 Pour les cas particuliers nécessitant des calculs ne relevant pas de cette approche, utilisation du logiciel est probablement la meilleure des solutions pratiques. WH 4! faut commencer par identifier correctement les couches de matériaux constitutives du plancher en distinguant celles situées au-dessus de V'axe des tubes de celles situées au-dessous (fig. 5). Chacune des couches est caractérisée par son épaisseur e exprimée en m et par son coefficient de conductivité thermique 4 exprimé en W/(m.K). Figure 3 On calcule alors successivement - Lépaisseur équivalente supérieure eh rh est le coelficient de résistance superticielle supérieure (en m’ K/W) défini ci-apres. 2) cour séperences bibliographiques en fin douvrage = Liépaisseur équivalente inférieure eb rb est le coefficient de résistance superficielle inférieure (en m’ KAW) défini ci-dessous. - Lépaisseur équivalente e du plancher ~ Le facteur d’émission haute oh = Le facteur d’émission basse ob Lorsque ah est compris entre 1/3 et 4 (cas général), le coefficient rh est égal a 0,08 mr KAW. Lorsque ab est plus petit que 0,25 (cas général), le coefficient rb est égal a 0,20 m’ KAW. Wl Si Pépaisseur équivalente inférieure eb est proche de l'une des trois valeurs retenues par hypothase de 0,5 - 1 - 1,5 m’ K/W, celle-ci peut alors étre utilisée pour décerminer, par lecture directe sur l'un des trois diagrammes représentés en figures 4, 5 et 6, le coefficient d’émission linéique global phb en fonction du pas et de Pépaisseur équivalente supérieure eh. EXEMPLE .95 donc peu Le diagramme 5 donne directement la valeur de phb soit 1.15 W/¢m.K) I Si Mépaisseur équivalente iniéricure cb est intermédiaire entre deux des ois valeurs retenues, on peut déterminer le coefficient d’émission lingique phb pour chacune des deux valeurs «encadrantes» de cb et procéder par interpolation pour obtenir la valeur recherchée du coefficient phb. EXEMPLE eb = 1.2 donc intermédiaire entre 1 et 1.5: on procede cette fois par interpolation phb = 1.15 pour eb = 1 (diagramme 5) phb = 1.10 pour eb = 1.5 (diagramme 6) Aphb = 1.15 - 1.10 =0.05 phb = 1.15 - (1.2 - 1)/(1.5 - 1) x 0.05 13 W/(m.K) WF Si Pépaisseur équivalente inféricure eb est nettement inférieure a 0.5 ou neitement supérieure 2 1,5, il est préférable d’utiliser le logiciel pour obtenir des résultats satisfaisants. oso sro oro 3YNIIYIdNS JLNITVAINO] YNISSivdd SEO 080 80 ozo. avo Figure 4 $0 © 9]989 aunaypyut ajuajoninbp snassyody : | .U S09, 44 1¥8019 3NDIFNIT NOISSIW3,G LN3ID144309 NOISSIW3.@ LNJID144309 FYNAIYIUNS FINIWAINOI wnassivda gure 5 Fi 19 9969 sunaysayus aiusjorinbg snassiody : z ,u 50> q4¢ 1v8019 ANOIZNIT NOISSIW3,/d LN319144309 000 oso ool ost 00% ost NOISSIW3.0 LN3IDI44309 svo aUNaIYIdNS JLNITVAIND] Ynassivaa 960 oro Figure 6 $/1 9 01069 asne1s9ju1 ausjoainbg anossiody : g ,u SoD 449 1¥d019 3NDIANIT NOISSI 3/0 IN3ID144909 NOISSIW3,d 1N3I9144303, r TTT Rea ceased Lémission calorifique globale Qhb nécessaire a l'installation est égale a la somme de Vémission haute Qh utilisée pour chauffer le local qui est gale aux deperditions D, et de ’émission basse Qb qui est une perte pour le local consideéré. Lénission globale Qhb nécessaire pour assurer le chauffage du local en fonction des déperditions totales D, est ainsi donnée par la formule : qnb= 2 (en watt) En toute rigueur, cette formule n’est valable que lorsque la température dam: biance est la méme de part et d’autre du plancher. Dans le cas contraire, elle reste valable mais il faut util les déperditions calorifiques par le plancher comme si celui-ci n't ($3.4) EM ae Eien Larrété interministériel du 23 juin 1978, dans son article 35, titre III, fixe a 28 °C la température superficielle de sol maximale admissible en tout point dun plancher chauffant, Cette limitation entraine celle de la température de Teau a Fentrée des guilles. Comme, par définition, la température superficielle de sol est la plus élevée & Vaplomb du tube chauffant a Fentrée dans le local considéré, on peut établir, pour chaque pice, la température maximale admissible de l'eau To qui résulte de Pépa scur équivalente supérieure et qui est donnée au tableau 2, Cette température To est fonction de la température ambiante ; les caleuls ont été faits pour une tempé- rature intérieure égale & 19 °C. tableau 2 TEMPERATURE MAXIMALE DE L’EAU A L’ENTREE DES GRILLES 5S sh 0m 118 (ats jaa gan aos [oa laze asst oom isn a asm a 25 e Bley HP O Hele 7 8 Liincertitude due a la méthode de calcul de la température superficielle du sol est assez importante, ce qui justifie un choix de To éventuellement supéricur de 142°C 4 la température luc dans le tableau Le choix d'une valeur de To doit satisfaire a deux contraintes essentielles : re égale a la valeur limite supéricure qui permette de respecter Ia valeur maximale de la température superficielle de sol de 28 °C. C'est la pide qui a lépaisseur équivalente supérieure eh la plus faible qui détermine cette valeur 2°) Avoir une valeur suffisante pour permettre le chauffage a la température de contort souhaitée du local le plus défavorisé, ’est-2-dire celui dont la charge calorifique est la plus élevée. Si ces deux contraintes ne sont pas compatibles, il faut impérativement > respecter la premiére et trouver pour le local défavorisé un complé- ment de chauffage pour obtenir la température intérieure souhaitée. Un moyen rapide de savoir s'il est possible de chauffer le loval défavorisé uni- quement par le plancher est de s‘assurer que la charge calorifique est égale ou infé- rieure a la charge calorifique maximale envisageable. Ja tempér ératures d’ambiance ture maximale superficielle de sol de 28 °C et est Vintérieur des locaux chaufiés comme Celle-ci est lié fonction des temp défini au tableau 3 Tableau 3 ‘CHARGE CALORIFIQUE MAXIMALE ADMISSIBLE TEMPERATURE CHARGE CALORIFIQUE D’AMBIANCE, MAXIMALE ADMISSIBLE lsc 125 Wen ae 312 Wi 20°C 100 War aie 81 Wis 22°C 75. Win Si la charge calorifique d’un local dépasse la valeur maximale admissible, il faut nécessairement envisager 'installation d’un chauffage complémentaire. Cela peut étre un radiateur 4 eau chaude directement raccordé sur la grille chaut fante ou le circuit correspondant. Un radiateur électrique a faible temps de réponse est une solution bien adaptée au cas des salles de bains & occupation intermitiente. Dans le cas d’un local dont la charge calorifique est nettement plus élevée que celle des autres locaux a chauffer, sans cependant dépasser la vaieur maximale admissible, ona généralement intérét a envisager également un chauflage complémentaire afin de pouvoir choisir une température d’eau plus faible a entrée des grilles. En effet, choisir une température d’eau relalivement élevée uniquement pour satisfaire les besoins calorifiques d’un seul local pénalise Ven- semble de Finstallation et peut entrainer pour les locaux a faible charge une réduction sensible des surfaces actives, ce qui est contraire a 'ob- jectif recherché, Pa ae a ol aide ad Leusage des tables de dimensionnement fait appel a l’écart ATo de température entre eau a l'entrée des grilles et la température intérieure du local Dans un certain nombre de cas, la température d’ambiance n'est pas la méme de part et d’autre du plancher. Plutot que de faire tous les calculs en tenant compte de la température d’am- biance supérieure et de la température d’ambiance inférieure, on peut substituer & ces deux valeurs une température unique dite température d'ambiance équivalente {teq) On aalors : On obtient teq & Paide de la formule suivante teq= chxth+ obxth formule dans laquelle th et th sont les températures ambiance supérieure et inférieure de part et d’autre du plancher chaulfant Pour obtenir la valeur de tb, il faut distinguer plusieurs cas - cas des planchers sur sous-sol : tb est égal a la température estimée du sous-sol ; - cas des planchers sur terre-plein : tb est égal approximativement a la tempéra- ture extérieure de base majorée de 10 °C ; cas d'un vide sanitaire ; lorsque le vide sanitaire est bien ventilé, on prend th Ggal A la température extéricure de base. Si le vide sanitaire est peu ventilé, on ajoutera quelques degrés & la température extérieure de base. Cette fagon de procéder implique que l'on calcule les déperditions caloritiques du local chautfé, y compris par le plancher comme si celui-ci n’était pas chauffant

You might also like