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Variateur de vitesse pour modélisme a NE 544 et MOS-FET Testeurde servomoteurs Stag 433 MHz ee Lat ee 3) ice UL 2 voies/ordre 4 a triodes 6922 eta) Clarets [ty alLs Initiation 6 Internet pratique 40 La transmission infrarouge 45 Simulateur logique Micro/Robot/Domotique 20 Sonnette télecommandée 25 Modélisme : variateur de vitesse de forte puissance 31 Girouette électronique 38 Modélisme : Testeur de servomoteurs 41 Détecteur d'incendie Audio 4g Et si on parlait tubes (cours n°43) : Yampli Conrad Johnson MV75 (1° partie) 54 Les filtres en audio Divers 414 Bulletin d’'abonnement 30 Vente au numéro Electronique Pratique 53 Vente au numéro Led 65 Hors-série Audio 1 & 2 66 Petites annonces SSN 0243 4911 -N° Commission partie = 0999 T 85322. Distribution : NLP - Imorimé on France/Printed in France Imprimerie: WAULDE & RENOU AISNE 02450 GAUCHY - DEPOT LEGAL : MARS 2008 - Copyright © 2008 - TRANSOCEANIC /ABONNEMENTS: 1.24, quce a Mare 75164 Pate Cader 19- T0148 85 16-Fax: 01 40562, - Prac su Perle = Secs Abani = ATTENTION Sos i br os nie oe ce Joga erie urs dos ns uae eh eV ls PEL ae ‘Abonnements USA - Canada : Contact Express Mag - Wwe xpossrag con -eparapGavpessrag.com- Taf abomerert USH-Carads: 60 € TARIES AU NUMERO: Fane Mitepltane 5.80 € «OOM Aven 60 €+ DOM Suface 980+ TOM 00 XPF «Porta connat. 560 € ‘Beljiua’ 50 € + Espagne S80 € + Grice 60 € » Suse 0C0 CHF» Maroc 60 MAD «Tne: S200 TNO » Gaada 8.60 $CAN 1 La reprocucton et Vullisation méme partele de tout ance (communications techniques ou documentation) ex de la revue Electronique Praique sont go inlerdtes, ans que tot proce de repredution mecanque, raphaque. chmicue, opcue, photographiqus,cinmatagraphique ou slctronigus, pote Bhotoaraphie, microtim, et. Toute domande a autoreation pour repreducton, qual queso Ie proases, Sot tre abressée 8a soe TRANSOCEANI ____LE PROCHAIN NUMERO D'ELECTRONIQUE PRATIQUE SERA EN KIOSQUE LE 3 AVRIL 2008 Du nouveau chez Selectronic SELECTRONIC commercialise deux nouveaux appareils de poche pour "analyse RFs Le premier est un mesureur de champ* HF ot RF (0,1 GHz & 3 GHz) congu pour évaluer la puissance des champs électriques RF rayonnés dans les environnements domes- tiques, en particulier en ce qui concerne la sécurité. Sa plage de mesure utile s'étend de 100 MHz & 8.GHz, avec une sensibilts élevée de ~ 85 dBm a 0 dBm et un temps de réponse tr8s court. Il permet de contréler les rayonnements HF émis, par les systémes de communication radio (AWFM, TOMA, GSM, DECT, CDMA, WiF}, les telephones por- tables, les caméras sans fl es fours € micro-ondes, etc. Le second, un analyseur de spectre pour la bande Wi-Fi, se présente sous la forme d'un appareil compact de haute technologie permettant de faire analyse spectrale et de mesu- rer le champ électrique ambiant dans la bande 2,4 GHz. Il est tout particu- llgrement congu pour la mesure et la verification des réseaux. Wi WLAN, Bluetooth, DECT, téléphone cellulaire, Zigbee, ainsi que des fuites de fours & micro-ondes, des systémes sans fl, survellaice vidéo sans fi, ransmetteurs AF, etc. 1 et 0.8183 9,00 € TT fp conse) Rt 808975 6200 € 770 econo) | SELECTRONIC- BP 10060-59691 Lie cedex 9 "Ta: 0 328 650 328 -waw.selectronicsr Un boitier qui ne craint ni le froid ni le chaud LEXTRONIC commercialise un tout nouveau boltier : !OpenRISC - Alekto. Lequel est architecturé sur la base d'un processeur RISC ARM9, associé ‘Aun systéme d'exploitation embarqué Debian GNU/Linux. Ce dispositif microcontrolé embarqué « fanless » est intégré dans un boitier aluminium certfié IP30, capable de fonctionner de -10°C a +65°C. Idéalement congu. pour la réalisation de systémes de contréles et de régulations fonction- rant en milieu industriel, en environ- ements difficiles ou sur des sites de production, ce dernier dispose de 64 ‘Mo de mémoire SDRAM, de 4 Mo de mémoire Flash, d'un slot pour carte ‘compactFlash, de deux ports USB 2.0 Host, de deux ports séries RS232/420/485, de deux ports Fast Ethernet Auto-MDI(X), de huit ports G'E/S, d'une liaison FC et d'un port console. De faibles dimensions (167 x 112 x 83 mm), il peut étre allmenté sous 9 Vec a $0 Vcc avec une consom- mation de 'ordre de 6,5 W. A noter que, de par la présence de son Siot Mini-PCI, le bottier Alekto pourra facilement piloter des dispositifs WLAN, GSM/GPRS, GPS voire des modules externes d'acquisition vidéo. Module DIL/NetPC « DNP/5370 » BASE SUR UN PROCESSEUR 82 bits d’Analog Devices BFS37 Blackfin opérant a 6600 Mikz, le module DIL/NetPC « DNP/5370 » est concu pour le développement et I'inté- gration rapide de possibili- 16s VoIP au soin do sys- témes de mesures et d'au- tomations. Se présentant sous la forme d'un mini- module au format DIL 64 broches, il dispose de 32 Mo de mémoire SDRAM, de 3 Mo de mémoire flash NOR et de 8 Mo de mémoire Flash NAND, associés une carte mémoire 128 Mo de type ‘SD/MMC. En plus de sa connexion Ethernet 10/100 Mbps, le DNP/5370 dispose de deux ports UART, d'un port CAN, d'un port SSI, d'un port TWI/2C, d'un bus GPIO 20 bits ot d'un bus d'extension 8 bits avec interruptions et chip selects. Un systéme d'exploitation uClinux, associé & de nombreux drivers, est stoc- ké dans la mémoire Flash NOR. La mémoire Flash NAND et la carte SD/MMC sont utilisées comme « disque» annexes. Anoter la possibllité de disposer d'un starter-kit (DNP/SK28), lequel permet de simplifier la mise en ceuvre du module DNP/5370. LLEXTRONIC - 96-40 rue du Général de Gale - $4510 La Queue en Brie Tél: 04 5 78.63 28 - wuwextroniefr fe BBS. www .etectroniquepratique.com ELECTEONIGUE PRATIUE Depuis le Grenelle de Penvironnement, le regain d'intérét pour les solutions d’éclairages & haut rendement ne fait que se renforcer. Un attachement bien compréhensible d’autant que ces derniéres années Papparition de nouvelles diodes leds blanches a trés haute luminosité a été trés remarquée par le grand public, tant les applications sont nombreuses. oris de ce succas, les sites vantant les mérites des diodes électroluminescentes fleurissent sur la toile mon- diale de internet. Nous vous propo- sons de découvrir (ou redécouvri) les principes physiques mis en applica- tion dans ces composants électro- niques fort attrayants, Les phénoménes mis en jeu dans les semiconducteurs, dont font partie les diodes leds, reposent essentielle- ment sur les propriétés quantiques des électrons mobiles des matériaux utlisés. Le site htto:/ip.may chez-alce riopto tml propose quelques rappels sur les tions essentielles & connaltre pour comprendre le fonctionnement des diodes leds. Elles sont expliquées {rs simplement (trés peu de formules mathématiques), ce qui rend ce site accessible aux plus jeunes de nos lecteurs. ‘Aprés ce bref rappel sur les notions de base de loptoélectronique, nous vous invitons @ consulter le site tip:lletronics free.fr/dossiers/analog! analog? 2/diodeled. htm Ce site présente les caractéristiques électriques principales des diodes leds quill faut connaftre pour savoir comment polatiser corectement ce Composant. Les explications sont trés simples, comme vous pourrez vous en rendre compte par vous- meme. internet PR@TIQUE li n’est pas étonnant de constater que la majorité des électroniciens « en herbe » passent trés vite & l'expér mentation concréte dés lors quills se retrouvent avec des diodes leds dans Jes mains. Il est vrai que la simplicité de mise en couvre ne gche en rien la magie de voir, pour la premiére fol une diode s'allumer entre ses doigts (et sans se brOler J) Le site suivant, que nous vous invi- tons a consulter, reprend les mémes cexplications, mais avec quelques ilystrations un peu différentes inttp://p.may.chez-allce.tr/opto.htm! ttp://wiki jolectronique. com/diode_ electroluminescente_ou_del ‘Comme souvent en pareil cas, vous cchoisirez de conserver un lien sur le site dont la présentation vous convient le mieux. Aprés tout, c'est comme pour votre couleur préférée pour les diodes leds, ce n’est qu'une affaire de gost. En revanche, pour le fond, vous sou- halterez certainement télécharger avec nous un excellent document qui explique comment sont constituées les leds blanches. Ce document se (RD) tte tronics. ree.f/dossiers/anaiog/anaiog12/diodeled. htm RSS ww.electroniquepratique.com ELECTRONIGUE PRATIGUE situe a acresse :htp:/iuwwcnrs ub cations/imagesdelephysiquelcow-POF/ 14P2006/14_Diodes.electrolumin.PDF Pour terminer, nous vous proposons ‘do vous rendre sur tpifed. del. reer experiences-led-del-limites. html Ce site propose quelques expériences {rds simples a réaliser pour comparer une diode led & une ampoule olas- sique (sous réserve de disposer des instruments de mesures nécessaires ‘ou de pouvoir se les fair Meme si vous n'envisagez pas de passer a la pratique, ce site mérite 3 néanmoins un petit coup d'csil pour ; z - constater qu'au dela des avantages [BY te ZAK jetectronque.com/tode_electrouminescen- Peainicine inipiaher sete cir’ teou_del i | led @ haut rendement sur le plan luminous, il reste nécessaire de s'in- ‘tp:/;wuw.cnrs.fr/publications/imagesdela-_http://ed.del.free.tr_téresser également aux aspects ther- 4 physique/couv-PDF/IdP2006/14_Diodes_ Jexperiences-led- — miques. electrolumin.PDF del-limites. htm! P.MORIN hitpy//p.may.chez-aicefropto tm Eas hitp//etronics.reetr/dossiers/analog/analog12/dlodeled. itm http: /uikjelectronique.com/diode electroluminescente_ou_cel http:/mww.cnrs fr/publicattons/Imagesdelaphysique/cowv-PDF/IAP2006/14 Diodes. electrolumin. PDF hitp:/ed del ee,r/experiences-ted-del-imites. htm) hntpv/mww.sonelec-musique.comielectronique_theorie. lem! hitp:/mwwphp.ac-orleans-tours./yc-mgenevolx-ingre/Cours/Cours/Analogique/Opto-txtOptoelectronique.pat hitpy//stsphoto tre t/download/doc_elec/Del_et Aficheurs.pat http-/fewikipedia.ora/wiki/Diode_94C396Adlectroluminescento hitpy/owikipedia.org/wikVOLED htp//alain.candurosreeAr/dlodes htm http: uy ee.rfelec/composentsed. php http,/lbmatos rea fe/Lampee/Sources %20|umineusea/Sources9620huminevses htm http:/be. unlimited tree fe/ioca/cours/electronik/LED. pat http:/wwnnlad-trneted htm httpy/wnled-frnet_ectalrage_accuel:ntm hitpy/wunled-trnetvtneorie_eclairage him hitpy/wonled-fcnetfonctionnement.htm hitpvvunlod-tenatpresentations/fonctionnement.pps htipyAvnled-trnetvfonctionnement deta htm [eS www electroniquepratique com FLECTRONIGUE PRATIQUE beth acetal La transmission infrarouge Parmi les différents vecteurs possibles pour assurer une liaison sans fil, la transmission infrarouge occupe sans conteste une place de choix. Grace a sa bonne fiabilité, lorsqu’il s’agit de télécommandes a faibles distances, elle donne de meilleurs résultats que les ultrasons, voire les ondes hertziennes. ‘est sans aucun doute la, raison pour laquelle le fonctionnement des téié- commandes de diffé- rents appareils, tels que les télévi- sseurs, fait appel & ce concept. Le spectre infrarouge La figure 1 représente, sous une Schelle logarithmique de pas 10, Nétendue de la gamme des ondes électromagnétiques au sens le plus général. Dans l'ordre croissant des longueurs dondes, done dans ordre décrois- sant des fréquences, on distingue successivement les rayonnements HF de haute énergie = les rayons gamma ~ les rayons X - les rayons uitraviolets ~ le domaine visible par esl humain ~ les rayons infrarouges = les ondes suibmilimétriques = les micro-ondes ~ les ondes radio - les ondes BF de faible énergie. Rappelons que la longueur d’onde dun signal périodique correspond & la distance séparant, par exemple, deux sommets de sa courbe repré- sentative qui est généralement de forme sinuscidale. La vitesse d'une onde électromagné- ‘ique étant de 300 000 kms (3x 1° ms), on peut écriela relation de base 3.:longueur d'onde exprimée en matres T : période du signal, en secondes F : fréquence du signal, en Hertz fn BBS www 2lectroniquepratique. com FLECTRONIGUE PRATIOUE Le télémétre ee titre d'exemple, on peut ainsi calcu- ler la fréquence d'un rayonnement Infrarouge caractérisé par une lon- ueur d'onde de 1000 nm. Elle est de 3x 10" Hz, soit 300 000 GHz ! En examinant les espaces des lon- gueurs dondes correspondant & chacune de ces catégories, force est de constater que le domaine visible ppar les humains (de 400 nm & 700 nm) représente une toute petite fenétre ‘ouverte sur l'univers... ce qui ne peut que nous ramener & beaucoup de modestie. Dans cet intervalle, on retrowve bien sir toutes les couleurs de base de I'arc en ciel : du violet au rouge, en passant parle bleu, le vert, le jaune et orange. Le domaine de V'infrarouge est davantage étendu étant donné qui se situe dans un intervalle compris entre 0,780 um (780 nm) et 5 pm (6000 nm). II n'est pas tout a fait exact de dire ue humain est insensible au rayon- nement infrarouge. S'il ne peut le per- ccevoir par les organes de la vision, i peut cependant le ressentir intuitive ment sous forme de chaleur par simple exposition de la peau a une source infrarouge suffisamment puis- sante, C'est William Herschel, un astronome anglais d'origine allemande qui, en 1800, 2 mis en évidence et de manié- re scientifique, que la chaleur pouvait se transmettre par une forme invisible de lumiére, Utilisation s Type | Angled cone | Pussance | onste Lea laripoe ainffarouge sont utiiades | meen ses oe") ean dans des secteurs de production | = z _ aussi différents que l'automobile, V'agro-alimentaire ou le textile. a 38 20 Le rayonnement infrarouge reste 6ga- | ar 8 te Tableau | lement a ia base d'équipements des- | a si rai Caractéristiques tings a la vision de nuit. om ~ des diodes De méme, en thermographie infrarou- 2 28 100. infrarouges les ge; il est possible de mesurer a dis- plus courantes tance la température d'objets vers sans contact direct avec ces der -lediamatre riers. Egalement, dans le domaine - la longueur conde () émise, en miltae, les missiles air, par | nanométres Lonsinr donde) ‘exemple, sont guidés par la source | - la tension de seull (Vs) & partir de de chaleur que constitue le réacteur | laquelle elle émet des photons Photons d'un avion cible. | = la tension maximale inverse (Vv) fone Le secteur de la télécommande nous qu'elle peut supporter est le plus familie. Ainsi, le pilotage tensité nominale de fonctionne- 100 des téléviseurs est dorénavant entié- ment, en mA rement réalisé avec cette technique. Vintensité lumineuse du rayonne- eae Les rayons infrarouges servent aussi ment émis, en med (millicandela) vad ‘aux communications sur de courtes | - 'angle de dfusion du rayonnement distances entre les ordinatours et _ émis rh leurs périphériques. La figure 2 rappelle les. principes La méme remarque peut s'appliquer | essentiels de son utlsation. En part- ~ 4 toon la robotique. caller, on peut noter que la tension de Dans le domaine bancaire, les détec- | seuil est d'environ 1,6 V. Ainsi, si on ie te tours de faux billts se caractérisent | désire obtenir une intensité «i» (en A) dos ‘aussi par un fonctionnement basé sur | pour une source d'alimentation « u » "utilisation de cette longueur d'onde | (en V), il convient diinsérer, en série, ce de rayonnement. Une résistance « R (en 2) de valeur Généralement, c'est encore aux v.16 soy rayons infrarouges que l'on fait appel Ditiat 70 our les transmissions d'informations Le tableau 1 donne quelques carac- ts Rin par V'intermédiaire de fibres optiques. _ téristiques des diodes infrarouges les plus courantes. ea Diode infrarouge Dans la pratique, surtout en matiére de télécommande, pour augmenter la Généralités puissance d'émission, on place sou- meen Les diodes infrarouges se présentent | vent plusieurs diodes infrarouges en Molt le plus souvent sous la forme de leds. série. Oe plus, pour obtenir des por- = som émettant une lumiére non visible sous | t8es plus importantes, on préfere les lune longueur donde de ordre de alimenter suivant le mode « impul- eeiageuly 2, 950 nm, | sionnel ». Cela consiste & les faire el ‘Au niveau de leur constitution, notre | parcourir par un courant plusiours description publiée dans le cadre | fois supérieur a la valeur nominal, ue. lun article dinitition sur a led (vor mais pendant des durées trés a EP n°908, septembre 2006) reste courtes, ce qui évte leur destruction. ayers 001mm entigrement applicable. Il en est de cana méme en ce qui conceme leur fone- Exemple de réalisation cot tionnement. La figure 3 ilustre un exemple d’al (On peut retenir que le semiconduc- mentation impulsionnelie d'une diode Frat tur utlisé est V'arséniure de galium- infrarouge. Un premier jeu de deux chee aluminium (AlGaAs), ortes NAND montées en oscillateur Gare a tla code Interouge | gore srs codes eténoaur do provnio les caratrsues pina | forme on cane gree ou cascour | EY Peles suivants tne nlentonelerert cdi Par 25 www clectroniquepratique,.com ELECTRONIQUE PRATIOUE la présence de la diode D. La période de ce signal est denviron 1 ms, mais les états « haut » ne durent que 100 ps. Lors de cet état « haut », un second ‘oscillateur, également constitué de deux portes NAND, entre en action fen délivrant des créneaux carrés avec une période beaucoup plus faible : environ 20 us. En definitive, la portouse de 50 kHz se produit périodiquement & une fré- quence de 1 kHz. Par l'intermédiaire de lajustable, i est possible de prélever une fraction plus ou moins grande de I'amplitude des signaux. Le transistor monté en suiveur de courant délivre cos mémes signaux sur son émetteur, mals en réalisant une forte amplifica- tion du courant. Avec la limitation introduite par la résistance montée en série avec la diode, on reléve ainsi des pointes ponetuelles d’intensité pouvant attein- re plus de 500 mA. lI en résulte une fe BS ww elec troniquepratique.com ELECTRONGLIE PRATIOQUE puissance d'émission de rayonnement infrarouge d’autant plus importante. Enfin ot dans le but de ne pas provo- quer d'ondulations dues aux fortes Pointes de courant, au niveau du potential d'alimentation, la capacité se charge & travers une résistance montée entre Falimentation et le col- lecteur du transistor, lors des états « bas » d'inaction entre deux pulsa- tions consécutives. Cette méme capacité restitue alors sa charge lors des phases actives, Photodiode Généralités Une photodiode est un semiconduc- tour destiné @ détector un rayonne- ment d'origine optique, pour le trans- former en. signal électrique explot- table. Tout comme une diode, elle est onstituée d'une jonction PN (voir EP 1n°919, septembre 2007). Mais une one intrinsque a ét6 ajoutée pour obtenir un effet photovoltaique. La figure 4 montre deux exemples ‘courants de présentations des photo- diodes. Pour repérer 'anode (+) et la cathode (), I! sufit de la tester & ai- de d'un muttimétre, en labsence de lumiére. Une fois la polarité détermi- née, la photodiode est a insérer dans Un circuit de fagon & ce que la catho~ {de soit soumise & une poteité positive. La photodiode est done @ monter «en inverse ». Dans le cas général, une photodiode réagit & un rayonnement optique en sgénérant un courant. Dans la. pra- tique, tout se passe comme si sa résistance ohmique apparente dim rua lorsque Vintensité du rayonne- ‘ment qui la frappe augmente. De ce point de vue, elle se comporte comme une photorésistance. 1 existe des photodiodes prévues spécialement pour capter lerayonne- ment infrarouge. Elles sont équinées de fires « lumigre du jour » Le graphique de la figure 4 met en évidence sa réactivité en fonction de la longueur donde du signal infrarou- ge regu. En particulier, axe des ordonnées est gradué en ampéres paar watt (AW) de rayonnement regu. On observe, pour 'exemple en ques- tion, un maximum de réactivité pour tune longueur d'onde de 900 nm. Une photodiode courante est la BP 104. Ses caractéristiques électriques sont les suivantes = longueur d’onde : 950 nm tension inverse maximale : 20 V ~ puissance dissipge : 0,15 W - sensibilté spectral : 0,7 AW - intensité dans obscurité (alimenta- tion sous 10 V):2.30 nA = angle de détection : 120° Récepteur infrarouge La figure 5 illusre un exemple de récepteurifrarouge correspondant & Yrémottour décrt au chapitre précé- dent. L'amplificateur opérationnel réalise une premiére amplification du rayonnement porgu parla photodiode. Le coefficient 'ampiiication est régiable grace a la présence d'un ajustable. | Un second étage ampiiicateur est | constitué par un transistor PNP monté en émetteur commun. | | | La polarisation est telle, qu’en l'ab- sence de signaux issus de la photo- diode, le potentiel au niveau du col- lecteur est nul. | En revanche, lorsque la photodiode _ est frappée par I'émission infrarouge fen provenance de I'émetteur, on relé- vve sur le collecteur des pointes de ‘durée relativement breve, caractéri- sées par une période de 1 ms. Ces derniéres sont ensuite prises en ‘compte par la bascule monostable formée par deux portes NOR. Sur la sortie de celle-ci, on obtient des états « haut » de durée allongée a prés de 0,8 ms. Enfin, en bout de chaine, un disposi- tif intégrateur basé sur la charge rapi- de d'une capacité et d'une dcharge ralentie de cette méme capacité, délivre sur sa sortie un état quasi «haut », Phototransistor Le phototransistor est un transistor bipolaire dont la base est sensible au rayonnement optique en général Cotte base est « flotiante » parce que non soumise & une connexion. Quand elle n'est soumise @ aucun rayonnement, un courant de fuite collecteur/émetteur s'étabit. Lorsque la base est soumise & un éclairage, elle devient le siége d'un photocourant assimilable & un cou- rant de commande du transistor. Ilen résulte un accroissement du courant dans la jonction collecteur/émetteur Ce dernier est fonction du gain du transistor, comme pour un transistor classique. Par rapport & une photodiode, la réactivité est beaucoup plus impor- tante : de cent & quatre cents fois. En revanche, le courant d'obscurité est plus grand. Enfin, son temps de réaction est éga- lement plus important, ce qui limite son utilisation pour des fréquences 4levées en mode impulsionnel. Comme pour la photodiode, il existe des transistors plus particuliérement prévus pour recevoir le rayonnement infrarouge. Quant & son utilisation, elle est com- parable celle de la photodiode, & deux différences prés ~la résistance a insérer dans le circuit collecteur/émetteur est plus faible (quelques ka). + le coefficient d'ampliication a pré- voir en aval peut étre plus faible, étant donné l'amplfication propre réalisée Par le phototransistor. R. KNOERR ine BSS aww elactroniquepraniqus.com ELECTRONGUE FRATIQUE Simulateur logique Bon nombre de maquettes électroniques font appel aux circuits intégrés numériques, encore appe- lés « circuits logiques combinatoires ». II s'agit la d'une application directe de Palgébre de Boole. Nous les retrouvons dans nos schémas électro- niques sous la forme de portes logiques encore nommées « opérateurs binaires », sous la forme de circuits intégrés en boitiers DIL. e grand principe de cette branche primordiale des mathématiques modernes, consiste a reconnaitre ‘qu'une proposition peut étre vraie ou fausse. Asi, dans le domaine électronique, nous parlerons d'un état « haut » (proche de la tension d'alimentation) (ou d'un état « bas » (proche du zéro volt ou masse). En fait, ces niveaux H ou L seront notés 1 ou 0, comme i est de ragle en écriture logique. Un état sera done le complément ou le contraire de autre. Ces deux niveaux logiques ne doi- vent évidemment pas se chevaucher et ne pourront étre présents simulta- nément & un endroit donné. Une porte ouverte ne peut étre fer- rmée, tout comme une led allumée ne peut étre éteinte. est pourquoi, nous vous proposons de construe une petite maquette permettant de tester toutes les fonc- tions logiques existantes a ce jour (au nombre de uit) afin de pouvoir révi- ser voire simplement rafraichir vos connaissances dans ce domaine si important, notamment en informa- tigue. I sera possible de choisir la fonction souhaitée, affecter aux deux entrées une valeur logique immédiatement visualisée et constater le résultat obtenu en sortie. La petite taille de la maquette et son utilisation épisodique autorisent une alimentation a partir d'une simple pile de 9 V. Les niveaux logiques 1 et 0 seront clairement definis par I'utiisa- tion de leds bicolores vertouge, évi- tant toute ambiguité dans I'interpré- tation des états en entrée et en sorte. Led verte : niveau « haut » ou 1 Led rouge : niveau « bas » ou 0 Rappel sur les fonctions logiques Une fonction ou porte logique est un ensemble électronique parfois com- plexe, comportant des composants électroniques passifs et actifs asso- clés. Selon les niveaux logiques appliqués sur les entrées, un niveau logique apparait immédiatement sur la sortie, selon des régles immuables que précisément notre simulateur vous aidera a visualiser et, nous I'es- pérons, a retenir! Nous limiterons nos portes & (2) entrées seulement, mais il faut savoir que certaines fonctions peuvent également en comporter (3), 4), (6) voire davantage, pour un fone- tionnement similaire, en sorte s'en- tend. + Fonction « OU! » Elle ne comporte que (1) entrée et ne ‘modifie pas sa valeur en sortie. On écrit : sortie § = entrée A ou encore $ = A En fait, elle sera trés peu ulisée dans les schémas. ‘Fonction « NON » Elle ne comporte également que (1) entrée, l'état de la sorte est inversé par rapport a lentrée. On parle dialeurs ici dinverseur logique. On crit sortie S = entrée Abarre ouS = La barre de complémentation sur la variable A indique que sa valeur est inverse de celle sans la barre. Rest le complément ou contra de A ‘+ Fonction « ET » (en anglais « AND ») Elle comporte au minimum (2) entrées, La sortie S ne prend Fétat 1 que si toutes les entrées sont a I'état 1 simultanément. On écrit S=AetBoumieuxS=A-B + Fonction « OU » (en anglais « OR ») Elle comporte également au mi mum (2) entrées. La sortie S prend Vétat 1 si au moins une des entrées est a l'état 1 (@ orton, si plusiours se BBS weww.clectroniquepratique.com ELECTRONQUE PRATIOUE ‘Equations Table de vérité: Graphique des états Schéma électrique: ee ca cales ali. | aaa a Save Ch BT) Sees lees] ‘EXNOR NON - OU A 8 s ies e5 El apa BE ros rae | ales D> SEP |e-w-anen| 1] |e Tableau | sont & 1). On écrit: S=AouB oS Les fonctions suivantes ne sont que des associations ou variantes des fonctions précédentes, + Fonction « NON-ET » {en anglais « NAND ») Llinversion dans le nom apporte, bien entendu, une inversion de Pétat de la sortie par rapport ala fonction ET. | La sortie sera basse si toutes les | entrées sont hautes simuitanément. On écrit $= (A-B) (on dit: « A et B barrés ») La barre de complément couvre I'en- semble des variables et le symbole de ropérateur Selon le théoréme de De Morgan, qui a vécu @ la méme période que le mathématicien anglais Boole (1815- 1864), on peut opérer une inversion de variables & condition de réaliser ‘également le remplacement de Topé- rateur ET par opérateur OU. Rappelez-vous : on coupe la barre et jon ctietige cession iaies mer Aisi, S = (A=B) devient A + B Ces deux expressions sont parfalte- ment identiques et réversibles. Nous utilserons cette propriété dans notre schéma électronique. * Fonction « NON-OU » {on anglais « NOR ») C'est en sorte inverse de la fonction OU» La sorte ne sera haute que sles entrées sont basses en méme temps. On écrit: $ = (A+B) qui devient A selon De Mogan. Deux autres portes logiques viennent compléter cette collection, avec un fonctionnement un peu déroutant certes, mais... logique ! + Fonction « OU-EXCLUSIF » (en anglais « EXOR ») fhe BS Www clnctrone epratiqus. com ELEGTRONIQUE PRATIOUE Cette porte un peu spéciale se difé- rencie de la fonction OU classique par le fait que seulement 'une des entrées doit tre & 1 pour mettre la sortie & 1 Si Q) entrées ou plus sont hautes, la sortie $ restera basse. On écrit: S=A@B Qui s’écrt aussi S=A-B+ A+B Cette fonction est électriquement assimilable au montage d'éclairage va et vient. ‘+ Fonction « NON-OU-EXCLUSIF » (en anglais « EXNOR ») Elle est, bien entendu, la négation de la précédente. Sa sortie sera 1 seu- lement si toutes ses entrées présen- tent le méme niveau logique, 1 ou 0 ailleurs. Elle est tr8s utlisée dans ta ‘comparaison binaire. (On geri f S=A@B ov encore S = A+B)-(A+ 5) imo “4051 owt epoly | a Universalité de la fonction NAND ‘Avant de présenter le schéma élec- tronique du circuit complet, nous vvous devons une derniére explication importante : la totalité des fonctions décrites précédemment seront simu- ées uniquement @ partir de portes logiques NAND qui peuvent recevoir le qualificatif de porte universelle, au méme titre que la porte NOR ailleurs. Cette remarque nous permettra de ne mettre en ceuvre que des portes NAND contenues dans 'ultra-clas- sique et économique circuit intégré ‘cmos 4011 Sachez qu'il existe dans le commerce toutes les versions des portes dcrites. lI nous a cependant sembié que, dans un article aussi didactique, cette solution présentait un intérét particulier. Exemples ‘= Pour obtenir une porte ET a partir d'une porte NON-ET, iI suffit en aon somme de procéder @ une inversion supplémentaire. ‘ABest bien une fonction NON-ET inverse de cette fonction S = AB, la double barre ou négation s’annule effectiverent (inverse de inverse). Finalement on retrouve bien S = A- B ‘+ Pour obtenir une porte OU a par- tir de portes NON-ET exclusivement, (on remarque que AB peut s'écrire AsB W nous suffira done d'inverser état des variables pour retrouver 'écriture normale de la fonction OU A+B devient S=A+B Les symboles des fonctions logiques Le tableau I donne tous les éléments nécessaires pour distinguer chacune {des fonctions logiques et surtout le ‘symbole qui leur est attibué dans les ‘schémas. Nous utliserons, bien entendu, la représentation rectangulaire normali- | ‘86e (normes CEI 60617-2), bien difé- | rente des symboles américains. | 2 exon 5} wv 3 10K2 MDI. Le petit cercle en sortie rappelle u'll s'agit d'une inversion logique. Outre la représentation graphique (symbole logique), on retrouve pour chacune des portes : - Une représentation algébrique ‘quation logique = Une représentation arithmétique : tableau de verité = Une représentation temporelle cchronogramme. Analyse du schéma électronique Vous pouvez le consulter en figure 1 Lalimentation de 9 V est confiée & une pile ou & un bloc d'alimentation ‘compact avec transformateur relié au secteur, Toutes les régles précé- dentes liées a 'algebre de Boole sont ici appliquées et la quasi universalité de la fonction NAND ne fait aucun doute sur le schéma, Les deux interrupteurs A et B sont chargés de mettre un état 1 ou un état 0 sur les (2) entrées de la fonc- tion choisie. fp 325 www electroniquepratique.com ELECTRONIQUE PRATIOUE | Non utise [Non utiesé vers les résistances de forcage a la masse, R1 et R2, lorsque les interrup- teurs A et B sont ouverts. ‘Afin de diriger la sortie utilisée vers le logiciel de visualisation, nous faisons appel au circuit IC4 (C/MOS 4051), Un veritable aigullage, encore appelé rmuttiplexeur. Selon le code binaire appliqué sur trois bits, a l'aide de miniinterrup- teurs DIL sur les sorties (Q), (10) et (11), on pout sélectionner rune des entrées de IC4 qui, en fait, en com- porte huit. Le codage de la sélection, selon les caractéristiques du circuit intégré, est indiqué au tableau \Vous trouverez en figure 2 le détail de la visualisation adoptée pour les niveaux logiques. I sera fait usage, Ne soyez pas surpris de ne compter par trois fois, du méme assemblage que six fonctions, les principales en de quelques transistors et résis- fait. La fonction NON sera aisément tances alimentant une led bicolore. veriiée en donnant Ja méme valeur L’entrée IN alimente a la fois les deux aux entrées d'une porte NAND ou transistors T1 et T2, des modéles NOR. Le niveau 0 est obtenu & tra- NPN. Un état « bas » sur leur base Nomenclature Résistances RI ARS ot R21, R22, R23: 10kO Re ARI: 1.8k Ria, RIS, Rid: 47 ko. R15, RIG, BIZ: 1.5 ka. R18, R19, R20: 330 Ici, 102, 3 : C”MOS 4011 IG4: GMOs 4051, Ti, T2, T4, 15, 17, 18: BC 337 13, 76, 19: BC 547 Li, L2, 13 : led @ 5 mm, bicolore rouge/verte Condensateur C1 180 nF Divers 3 supports a souder DIL 14, broches tulips 1 support & souder DIL 16, broches tulipes Bloc de 4 interrupteurs mini Bloc de 2 bores vissé-soude, pas de § mm ‘Coupieur pression pour pile 9 V ‘ou almentation secteur 2 interuptours inverseurs & glissiére pour circuit impximé mL. respective laisse le transistor bioqué. Ainsi la led verte ne peut pas s’allu- mer a travers T1. Par contre, le tran- sistor apportant un effet d'inversion, fon s'apergoit que 73, & travers la résistance R16, alimente dans ce cas la led rouge. Un niveau 1 sur entrée IN assure lallumage inverse. ‘SIMULATEUR LOSQUE fe BS wwcclectroniquepratique.com ELECTRONIQUE PRATIQUE ES atl poe) Noel @o pee ul é nme |B Oe On | at | R stic nombreux straps sont & réaliser pour | les organes de commandes, de éviter d’avoir & se frotter & la délicate sélection et es leds de signalisation. La réalisation pratique sera menée | technique du double face. Vous disposez présent d'un aide- alsément aprés avoir gravé le circuit | On montera les Cl sur des supports | mémoire infailible pour exploiter sans, | imprimé de la figure 3. Tous les com- | de bonne qualité, broches tulipes _hésitation les fonctions logiques indis- posants sont regroupés sur celui-ci, | de préférence. Une mise en coffret | pensables a I'électronique moderne. hormis talimentation (figure 4). De est possible en laissant accessibles G. ISABEL Be ee aad Se et ee) ST oud atu, 1 EUROCARD Beery Po 9°. sledge ast, tou Passez vos commandes sur notre site www.arquie.tr [BON pour CATALOGUE papier: Nom: Adresse: ! [Code Pasta: Poke SS Voici un petit montage sans prétention qui rendra bien des services aux lecteurs désireux d’ajouter une sonnette @ leur habitation, sans avoir a tirer des fils dans toute la maison. @ projet se compose de deux modules : un émet- teur/encodeur actionné par le bouton poussoir de la sonnette et un récepteur/décodeur qui génére le signal sonore. Pour cette étude, nous n’avons fait appel qu’a des composants extrsmement classiques et bon marché, ce qui la rend accessible tous. Notre montage utilise un encodeur MC145026 associé @ un décodeur MC145027, tous deux tres répandus. Le tout est relié & distance par un ‘couple de modules HF 433 MHz dont la porteuse est modulée en amplitude. Le choix d'un émetteur AM répond aux critéres de coit que nous nous sommes fixés, sans pour autant pénaliser les performances. En effet, le signal produit par le circuit MC145026 est purement numérique et s'accommode trés bien d'une | transmission de qualité moyenne, Leémetteur (figure 1) est desting a ‘tre alimenté par une pile de 9 V rac- cordée au connecteur CN1. La diode D1 protage le montage contre inver- sion des polarités, ce qui est toujours utile pour un systéme alimenté par pile (en raison des risques d'une fausse manipulation de l'opérateur). Pour augmenter au maximum I'auto- nomie de l'émetteur, nous avons cchoisi de couper purement et simple- ment T'alimentation, lorsqu’elle n’est pas nécessaire, avec un bouton poussoir SW1 Pour éviter les phénoménes liés aux rebonds de I'interrupteur SW1, nous ‘avons ajouté le condensateur C3 de 10 uF qui fltre V'alimentation de la carte. II pénalise rs I6garement I'au- tonomie du montage, car a chaque activation de l'émetteur, la pile doit recharger ce condensateur. ine BS. wew.electroniqueprstique.com ELECTRONIGUE PRATIQUE | Lénergie emmagasinée par C3 est | Perce urement et simotement lorsque SW1 s'ouvre (I'émetteur continue d’émettre pendant quelques milisecondes pour rien, le temps de décharger C3). Ceci explique pour- quol nous avons limité sa valeur & seulement 10 pF. Avec ce compromis, une simple pile alcaline de 9 V permettra entre deux et trois mille activations de la télé- commande si l'utilisateur appuie sur le bouton poussoir moins de deux secondes (pour une température de rémetteur comprise entre -10 °C et +40 °C) La fréquence de travail du circuit encodeur (U1) est déterminge par la valeur des composants Ri, R2 et C4. Pour cette application, nous avons cchoisi une fréquence de modulation de 2 kHz qui est la limite acceptée par le module HF de transmission. Les lignes dadresse et de données du circuit U1 sont pilotées par un bloc de huit mini interrupteurs. Les lignes At a AS déterminent adresse de sélection qui représente le code que le récepteur devra sur- veiller, tandis que les lignes D6 et D7 Domotique 3 a Pieov Riana Tass. SAM intias 9 _wet4soa? ve ates etsy vation Ho | res Aare ia Lali ly ti ei F | s 2 tl or malt “ Eee ons | cose Yo Ale 71 ns alee ‘ale an) oo Rose — | wowesone uc |, 7 “en icone ® | fe) ay 1 flee sane, ot ft. Le = gels a ee os a ae “Toone oe fixent [état des signaux @ trans- | Le signal modulé (sortie sur la patte | Abordons maintenant le schéma du mettre, 15 de Ut) active ensuite entrée du | récepteur reproduit en figure 2. Le signal TE (oroche 14 de Ut) est module émetteur HF (EMIT) sur son | Le signal HF est capté par un module figé & la masse, ce qui entraine un _ entrée faible niveau (MOD VL). ‘AUREL RF290 A-5S (RECV1) parfai- fonctionnement permanent du circuit | Le choix de cette entrée est imposé tement adapté pour fonctionner avec encodeur U1. C'est volontaire puis- | par la tension de fonctionnement du | le module émetteur. Le signal de sor- tue le circuit émetteur ne fonctionne | circuit Ut. Dans ce cas de figure, il | tie (oroche 14 de RECV1) pilote le ci ue lorsque que te bouton poussor | suit Je laser etrée MOD VH nen | cut U2 qui se charge de décoder es ‘SW1 étabiit le contact. ‘connectée. Informations recues. Les composants pe 32S wow electroniquepretique.com ELECTRONIQUE PRATIQUE Domotique ‘Ampinude me mi 16238 J Tone 21880 | {Tone 1 (680 He) 438 «553 Ly He) Tone 3 (440 He) 1 THgger Gone Peri sheen | [Mode de fonctionnement ‘SWDIP1-7, —_ OFF [Posivoninterete (aucune [Simple tonaite 7 saa ~ OFF [Double fonaite = On yonalté x ON 4, C5, RS et C8 fixent la fréquence du signal a démoduler et qui doit cor- respondre la fréquence du circuit encodeur de la figure 1 Lorsqu'un signal modulé & la tré- quence requise se présente sur I'en- trée DIN (pin 9) du circuit U2 et que "adresse imposée sur les entrées At & AS correspond a l'adresse véhicu- le par le signal, le circuit U2 place Jes données regues sur ses sorties D6 D9, Puis, il active sa sortie VT (broche 11) pour indiquer que le signal regu est valide. Par sécurité, la sortie VI ne passe a l'état « haut » que lorsque les données regues ont té confirmées au moins deux fois. Pour note application, seules les sor tios D6 et D7 sont expiotes. Eles foment le code de commande qui | plot ls entrées Et et £2 du cuit générateur de son SAE800 (U1). La polarsaton des entrées E1 ot E2 (in | 7 et 8 de U1) est fournie par le signal | de sortie VT du circuit décodeur (pin 11 de U2) via los résistances Ft ot | R2, Les ciodes D2 et D3 permetent do transmoti uniquement état | « bas » des sorties D6 et D7, selon le | code fourni par Ie circuit émetteu: Cette structure permet de provoquer un font manta srl signaux E et | 2 lorsque le module émetteur fone- | tonne (i le code transmis est cor- fre BS wiww.electroniquenratique com ELEGTRONIQUE PRATIGUE rect). Sinon, étant donné que les sor- ties D6 et D7 restent dans le dernier état valide transmis, aprés un premier appui sur le poussoir du module émetteur, il n'y aurait plus jamais de front montant (car le code transmis est toujours le méme), ce qui ne déclencherait plus le générateur de son qui n'est sensible qu’aux fronts montants. Le circuit U1 (SAEBOO) est un petit générateur de sons tres répandu capable de générer une sonnerie & trols tons, comme cela apparait en figure 3, Les entrées E1 et E2 de ce circuit déterminent son mode de fonction- nement : simple tonalité, double tonalité ou triple tonalite Pour notre application, le mode sera done defini par état des mint inter- rupteurs n°6 et n°7 du bloc SWDIP1 situé sur le module émetteur. La figure 4 indique la correspondan- ce entre le made de fonctionnement du circuit SAE800 et I'état des mini interupteurs n°6 et n°7 du module émetteur. La fréquence de travail du générateur de sons (circuit U1 de la figure 2) est fixée par R3 et C7. Avec les valeurs retenues sur notre schéma (10 kQ et 4,7 nF), la fréquence de base est de 18,2 kHz. Le circuit U1 intagre des diviseurs par 20, 24 et 30 pour produire les difté- rentes tonalités. Pour notre applica- tion, les frequences des sons pro- duits seront de 660 Hz, 550 Hz et 440 Hz. Lors de nos essais, nous avons trou- vé que ces fréquences étaient un peu basses. Nous avons finalement rem- placé C7 par un condensateur de 2.2 nF, Etant donné quil s'agit avant tout d'une affaire de gotit, nous vous lais- sons le soin de déterminer vous- meme la valeur de C7 (& choisir entre 2,2 nF, 3,3 nF ou 4,7 nF} Le circuit SAE80O (U1) est capable de piloter directement un petit haut par- leur de 8 2. Cola nous arrange bien Puisque nous faisons ainsi 'écono- mie d'un amplificateur. L’étage final de sortie de Ut est un transistor NPN dont le collecteur est reli & la broche 2 (VO), tandis que I'émetteur est relié la broche 1 (GND). Dans ces condi- Domotique em || a4 gl 715 || ut sworrs QOGUBH00 ou OO] om Eom “© tions, le haut parleur doit étre polari- 86 par 'alimentation du circuit U1 Le schéma d'application du circuit ‘SAE800 préconise I'ajout des conden- sateurs de 10 uF et 100 nF en paral- léle avec le haut-parleur, ce que nous avons fait. La résistance R6 et Vajustable Pt permettent de fixer le niveau sonore du son produit par le circuit U1 Nous avons choisi R6 de fagon a limi- ter la puissance dissipée par Ut (et REG!) en cas d'utilisation intensive du montage. Cependant, si le son produit par le haut-parleur est un peu faible & votre gott, vous pourrez dimi- nuer R6 jusqu’a 10 kQ sans consé- quence, Ualimentation du module récepteur est articulée autour du régulateur LM7805 (REG). Ge module sera al mente par une tension de 12 V quin'a as besoin d'étre stabilisée. Vous pourrez faire appel & un patit bloc d'alimentation d'appoint condition que ce dernier soit capable de fournir au moins 500 mA sous 12 V (les appels de courant du circuit ‘SAEB0O peuvent atteindre 700 mA, ‘mais ils seront fitrés par C1, C10 et surtout C11). Ajoutons que la diode D1 permet de protéger le montage en cas d'inver- sion du connecteur d'alimentation (enn). Réalisation Elle nécessite la gravure de deux cit cuits imprimés de dimensions raison- nnables. Les dessins des pistes cui- vrées sont reproduits aux figures 5a 8. Les pasiilles sont percées @ l'aide | d'un foret de 0,8 mm de diamatre. En ce qui concerne les borniers a vis, les diodes 1N4001 et le régulatour, il faut repercer les pastiles avec un foret de ‘01 mm. Percer enfin a 3,2 mm le trou de passage pour la vis de fixation du régulateur. ‘Avant de graver les circuits imprimés, ll est préférable de se procurer les composants pour s'assurer quills slimplantent correctement. Cette remarque concere particuliérement les connecteurs et les blocs des mini- interupteurs. n'y a pas de diffculté particuliére pour insertion des composants mais, soyez attentif au sens des condensa- teurs et des circuits intégrés. Le régulateur REG1 peut étre plaqué contre un dissipateur thermique. Ce n'est toutefois pas une nécessité, sauf si vous envisagez de faire sonner le montage en permanence pendant de longues minutes, Les antennes sont réalisées le plus implement du monde a aide d'un fil rigide se terminant par quelques spires @ la base (quatre ou cing spires Nomenclature MODULE EMETTEUR Résistances RI : Réseau résistif 8 x 10 KO fen botier SIL Ri: 22ko 1/5 % ((ouge, rouge, orange) F247 ka 1/4 W596 (jaune, violet, orange) Condensateurs 1, 02: 220 nF 3:10 yr25v C4: 10nF ‘Semiconducteurs ur: mc145026 D1: 1NA0O1| Divers CCN1 : Borner de connexions & vis, 2 plots, au pas de 5,08 mm, & souder ‘sur circuit imprimé, profi bas ANT: Antenne accordée sur 433 MHz (et. texte) EMITY : Emetteur RF Aurel TX 433-SAW ‘SWDIPT : Bloc de 8 mini-intoruptours fn boitier BL ‘SWI : Borer de connexion & vis, 2 plots, au pas de 5,08 mm, & souder Sur circuit imprimé, profi bas et bouton ppoussoir ‘enroulées sur un mandrin de 4 mm, Un foret par exemple). Cependant elles doivent @tre accordées sur 433 MHz (en quart d'onde), sinon, la protieqio.comn ELECTRONQUE PRATOUE Domotique sworPs ’ | BOBBBG8 ont MODULE RECEPTEUR Résistances 1/4 W 5 % 1, 2, A : 10 ko marron, nor, orange) 4’: 38 ke (orange, blanc, orange) 5 : 75 kG (violet, ver, orange) 6 : 18 k& (marron, aris, orange) PI : Alustable vertical 10 ko RAI : Réseau résitif 8 x 10 ka. en bolter SiL Condensatours C1, 03, C10: 100 uF (2, C6, G3 : 100 nF C4: 10 uF 5: 22nF 7:47 nF 8: 220 nF. C11: 470 uF Semiconducteurs U1 : SAEBOO U2: Mc145007 D1: 1Naoo1| a, 03: 1NA148 REGI : LM7805 Divers Nt : Bomiar de connexions & vis, 2 plots, au pas de 5,08 mm, & souder Sur circuit imprimé, profi bas [ANT : Antenne accordée sur 433 MHz (ch texte) HPI : Bornior de connexions & vis, 2 plots, au pas de 5,08 mm, @ souder ‘sur circuit imprimé, profil bas et haut-parteur 8 0/2 W ECV! : Récepteur RF Aurel RF200 A-SS 'SWDIPT : Bloc de 8 mini-interupteurs ‘en bottier DIL. portée de 'émetteur sera déplorable. La longueur d’onde est donnée par la formule suivante oF ol « c » est la vitesse de la lumiére, soit environ 300 000 knv/s (3.10" m/s) et « F » la fréquence du signal HF. Dans notre cas, une antenne accor- dée sur 2/4 serait constituée dun brin rigide de 17 cm, ce qui est un peu long et inutile étant donné applica tion finale. Nos essais ont montré que la portée de la télécommande atteint encore facilement 10 m (récepteur situé der- Tigre une porte d'entrée) avec des antennes accordées sur 1/16, soit un brin de 4 cm seulement (distance mesurée au dessus des spires). Enfin, i convient de noter que nos cir- cuits imprimés ont été dessinés pour permettre de déporter légerement antenne a aide d'un petit cable ‘coaxial adapté pour transporter un signal @ 433 MHz. D’oi la présence de la masse sur les connecteurs notés « ANT » sur les schémas. Si, comme nous, vous préférez mon- ter 'antenne directement sur le PCB, ne vous trompez pas et vérifiez bien que vous reliez antenne au point cchaud (et non & la masse) Normalement, aprés avoir choisi le code d'adresse des deux platines fhe 32S ww elactroniquepratique.corn ELECTRONGUE PRATIOUE (Géfini par la position des mini inter upteurs 1 a 5), utilisation de ce montage doit étre immédiate das sa mise sous tension, Si jamais la sonnerie ne fonctionnait pas en activant le bouton poussoir du module émetteur, vérifier que les mini-interrupteurs des deux platines sont bien respectivement dans la méme position. Vérifier également que les interrupteurs 6 et 7 du modu- le émetteur ne sont pas fermés tous les deux (position interdite, voir ta figure 4), Le code d’adresse peut étre choisi de fagon totalement arbitrare, le risque d'une collision avec des télécom- mandes HF équipées d'un circuit MC145026 étant trés faible. En effet, pour que cela ce produise, il faudrait qu'une télécommande HF utlisant une porteuse de 433. MHz ‘modulée en amplitude, se servant de la méme fréquence de modulation et régiée sur le méme code d'adresse que votre montage, se situe dans un environnement trés proche de chez vous. Si jamais cela ce produisait quand mame, vous pourriez tout simple- ‘ment choisir un autre code d'adresse (ce jour-la, pensez aussi a jouer au Loto, on ne salt jamais ). P. MORIN LeU LLL Variateur de vitesse de forte puissance pour modélisme Pour les nostalgiques de cette époque ou ’électro- nique était une discipline magique, nous continuons de faire revivre cert: circuits intégrés tres fiables et performants, malheureusement obsolétes a ce jour. Nous prenons soin de sélectionner des circuits encore disponibles en grande quantité et offrant les applications les plus attrayantes. ce troisiéme article consacré au NES44, e circuit intégré NE544 ren- | ferme toute |'électronique | pour gérer et commander | tun servomoteur de modé- lisme. La figure 1 donne le schéma interme de ce composant par blocs de fonctions. Le NES44 a souvent été utilisé comme base afin d'élaborer des variateurs de vitesse pour moteurs courant continu destinés & mouvoir | tous types de véhicules radiocom- mandés (voitures, bateaux, avions, chars, et.) Le courant « supporté » | Constituait le probléme majour. Il alt | limité @ un maximum de 10 A (30 A dans le meileur des cas}, compte tenu de la technologie de lépoque feisant appel & des transistors de puissance bipolaires. Notre schéma se veut au « godt du jour», mettant & profit la haute quali- 16 des transistors MOS-FET. Il en Vericheur El Marcie avant maxi sv LY SesmpuisonssoH YY WW commana ronrcatenoe | | | sey Sematie ‘Variateur lp Arrét du moteur | = etter = See Servomoteur Ml Position centrale: tm be Gee ge SET Vetee m) Hrcheaite me Bre cceeesmnig art < Rees my cas ase | | ae 22S wow oloctroniquepratiaue.com ELECTRONQUE PRATIOUE Micro/Robot 2 | 2 i kel bt ‘N00? el Re r20ka| | 24K0 hs Ne 2 4 ea e S : ‘monostable non redéclenchable. Les résistances R2, RS et R4 condi- tionnent les butées a ne pas dépas- sser pour obtenir une largeur d"impul- sion comprise entre 1 ms et 2 ms. Il va de soi que la précision de ces deélais est fonction de celle des com- posants ullisés. Attention ! Un servoroteur, pour sa sauvegarde, ne doit pas travaillor au maximum de sa course, a droite ou & gauche (surcharge de I'électronique ‘et forgage mécanique) La sortie du monostable commande entrée du servomoteur via la résis- tance de protection R6. Observez la disposition normalisée des fils sur le connecteur de sortie, le positif au centre évite un éventuel court-circuit inversion entre la masse et le signal ne provoque pas de dégat. Nous avons mis @ profit les portes logiques non indispensables, Ni et N2 de type « NON-OU » montées en inverseur, afin de visualiser, avec la diode électroluminescente, le bon fonctionnement de apparell par un clignotement tres rapide. La résistance RS limite le courant cir- cculant dans la Del La diode D1 protége le testeur d'une accidentelle inversion des polarités de 'alimentation provenant, par exemple, d'un pack de batteries dont la tension n'excéde pas 6,5 V. @)|o Sak | Réalisation | Un circuit imprimé simple face de dimensions récites (71 mm x33 mm) supporte tous les composants de ce testeur de servomoteus La figure 3 donne le dessin du typon en We de son transfert selon fa méthode photographigue En suivant la procédure habituelle, révéler et raver le circuit imprimé. Avant le ta vall de percages des pastiles cu vides, nous yous recommandons vivement de vous procurr tous les composants,Utiser un foret de @ 08, | puls aléser certains trous & un dia- matre supérieur, notamment cel prévu pour le passage dela fixation 6u potentiomatre & 0 10 mm Respecter le plan dlinsertion de la figure 4 pour cablor es composants. Commencer par souder unique pont de liaison (strap) et poursuivre le tra- vail dans cet oe: les résistances a diode, les supports de circuits inté- aFés, le connecteur de sortie consti {ué de trois broches de barrette sécable SIL, les condensatours au may, a Dee borin & deux Wis et, enti, le potentiometre vissé & méme la plate. Dis le montage termins,efectur los | conte habituels avant a premiére utlistion, Vener état des sou- | dures, dos pistes curses, ainsi que fe BS www clectraniqueprauque.com ELECT Résistanes 5 % Ft: 43 KO Gaune, orange, orange) 2: 120 ke (marron, rouge, jaune) 3 : 24 ka (rouge, jaune, orange) a: 1,3 k9 (marron, orange, rouge) 5 : 680 © (bleu, gris, matron) 6 : 470 & (aune, violet, marron) Potentiometre 1 : Potentiometre simple linéaire de 10 ka. (axe de 6 mm) Condensateurs 61 :330 nF 2, 63: 10 nF 4,68 : 100 nF Semiconductours Cit: NE5SS iz : coaoot D1: 1Ndo07 DEL: Dat 05 mm Divers 1 Support de circuit integré & 8 broches 1 Support de circuit intdgré a 14 broches 1 Borner & 2 vis au pas de 5,08 mm 1 Bouton pour potentiometre avec axe de 6 mm Barrttes sécables SIL fernelles la valeur et le sens des composants. LLe testeur ne nécessite aucun régla- ge et peut immédiatement servir & essayer et régler vos servomoteurs et variateurs de vitesse pour moteurs & Courant continu de modélisme. Y.MERGY ONQUE Ce montage permet de déceler les incendies naissants par la recherche de deux critéres essentiels : la fumée ou l'augmentation de la température. Crest le premier indice relevé qui déclenche aussitét 'alarme. petit ventilateur fait cir- cculer Yair ambiant a 'in- Bp terieur d'un conduit d'une longueur de vingt centimatres environ. A Vrentrée, une diode infrarouge émet en permanen- ce une suite de bréves impulsions en direction dune photodiode située vers la sortie de celui-ci. Le moindre obscurcissement provo- qué par Ventrée de la fumée diminue Fintensité du rayonnement infrarouge ercu par la photodiode (figure 1). Cela a pour résultat la mise en posi- tion active d'une bascule dont la sor- tie commande, d’une part, un buzzer de puissance et, d'autre part, la fer- meture d'un relais d'utilisation pou- vant commander d'autres servitudes. Toujours a entrée du conduit, est également disposée une CTN (résis- tance & Coefficient de Température Négatif) qui réagit & tout depasse- ment de température par rapport a tune valeur normale préalablement fixée, Une seconde bascule enre- gistre l'anomalie et entraine les memes conséquences : mise en action du buzzer et fermeture du relais. La tension primaire du secteur 230 V est abaissée & 12 V par un transfor- mateur d'une puissance de 2,5 VA (figure 2). Les deux alternances sont redres- ssées par un pont de diodes, tandis, que la capacité C1 effectue un pre- rier fitrage. En sortie du régulateur, un 7809, on reléve un potentiel continu stabilisé 9V. La capacité C2 réalise un fitrage complémentaire et C4 fait office de condensateur de découplage. Lallumage de la led verte L1, dont le | courant est limité par R1, signalise la mise en service du détecteur. Les portes NAND (ll) et (IV) de IC1 forment un oscillateur générant des créneaux de forme non carrée étant donné fe déséquiliore introduit par la présence de la diode Dt La durée des états « bas » se déter- ‘mine par la relation Th=4,1xR7xC7 Ce qui correspond a environ une mil liseconde (1 ms). De la méme maniare, on peut calculer la durée des états « haut » en appli- quant la relation simplifi6e T2=1,1xR13x C7 Le résultat obtenu est du dixieme de miliseconde, soit 100 ys. Les portes NAND (I et (l) de IC1 for- ment également un oscillateur. A la différence de celui évoqué cl- dessus, il est du type commandé, Clest-a-dire quill n'est actif que lorsque son entrée (6) est soumise & Un état « haut ». Pendant ces trés bréves durées de fne BS wwuelectroniquepretique.com ELECTRONIQUE PRATIOUE Domotique Diode narouge uke om cescurcasrent (cone Prowoaut par | compere) Terumee Fike) rominaie ms rach 100 pis 04 cette condition est respec t€e, on relave sur la sortie (3) des cré- eaux de forme carrée, caractérisés Par une période dont la valeur se cal- ‘cule en appliquant la relation : T=22xR14x C8 Dans le cas présent, la période ainsi | obtenue est de ordre de 20 is. Cela revient & dire que lors des phases actives de I'émission, on enregistre cing impulsions caractérisées par ne fréquence porteuse de 60 kHz. Emission infrarouge Grace @ Faustabie At, il est possible de prélever une fraction plus ou | ‘moins importante de amplitude des impulsions daivtées par la sortio () de la porte NAND (I) de IC1. Ce potential est ensuite dirigé sur la base du transistor T1 monté en col lecteur commun, c'esta-dire en sui- veur de potenti Rappelons que o2 type de montage réalise un important gain en courant, ‘tout en présentant au niveau de son émetteurle potentiel de base diminué de ia tension de jonction de ordre de 066 V. Par linterméalaire de la résis- tance de limitation R25, ce potential alimente la diode infrerouge sous forme de courants mpulsionnes tres intenses dont les valours de pointe uvent atteindre 200 mA & 500 mA, suivant la position anguiaire du cur~ seur de At. Afin de ne pas créer des er i cant Pte | chutes de tension ponctuelles au niveau de I'alimentation du montage, la capacité C12, de par sa charge périodique a travers R34, accumule "énergie nécessaire lors des temps morts pour la restituer pendant les phases actives du rayonnement. Premiére amplification du rayonnement regu Par la photodiode Les impulsions infrarouges sont recueilies au point commun de la chaine formée par ia photodiode PHD et R26, Elles sont transmises & len- tr60 inversouse d'un ampii-op de IC3 (qui en contient deux) par I'intermé- diaire de R36 et C9. La sortie (7) pré- sente un niveau constant de repos de 4,5 V, valeur imposée parle pont aivi- seur RI5 ot RI6. Les impulsions apparaissent alors sur cette sortie sous la forme de petits décrochements négatifs par rapport au potential constant de 4,5 V. Ces impulsions sont, bien évidemment, le reflet de a configuration donnée par Ia diode émettrice, a savoir quelques créneaux caractérisés par une période de 20 ps, séparés par des repos de Vordre de 1 ms (igure 3). Elles ont Une amplitude relativement faible, de ordre du dixiéme de volt. Le coeff- cient d'amplification dépend de la position du curseur de Majustable AS ese détermine par le rapport A2/R36. ne BS www etectronquepratique.com ELECTHONIQUE PRATIQUE Mise en forme du signal Les signaux sont ensuite transmis sur la base du transistor PNP/TS, monté en émetteur commun. La polarisation de ce dernier est telle qu’a son état de repos, son collecteur présente un potentiel nul, En revanche, la récep- tion des impulsions négatives issues de l'ampli-op par I'intermédiaire de C10 a pour conséquence l'apparition d'impulsions positives sur le collec- teur de TS. Etant_donné ['intégration apportée Par C15, la composante de 20 us a disparu. II reste done une suite d'im- pulsions d'une durée d’environ 100 ps séparées par des pauses de 1 ms. Calibrage du signal Le second ampl-op de IC3 est monté fen comparateur. Lientrée inverseuse fest soumise en permanence & un potenticl fixe de 4,5 V, grice au pont diviseur RI7/R18. Dans ces condi tions, deux cas peuvent se présenter = les crétes des impulsions positives délvrées par le collecteur de TS se ccaractérisent par une valeur inférieure 44,5 V: la sortie (1) du comparateur présente un état « bas » permanent. = les mémes erétes dépassent la bare des 4,5 V : la sortie présente alors des états « haut » de durée trés. bréve et d'une périodicité de 1 ms. En fat, c'est Ie réglage du curseur de Vajustable AS qui est déterminant, Comme nous le verrons ultéieure- iment, ce réglage dott éte tel que ces tats « haut » se produisent, mais ‘qu'un obscurcissoment, méme léger, de espace compris entre la diode infrarouge et la photodiode, ait pour conséquence immédiate la dispar- tion de ces états « haut» Intégration du signal Les portes NOR (ifjet (IV) de IC4, avec R10 et R19, constituent un tig- {ger de Schmitt. Ce dernier délivre sur sa sortie des états « haut » et « bas » netiement marqués, avec des fronts ‘montants et descendants bien vert- caux, grace @ la réaction positive introdute par R10 lors des bascule- ments es refs états « haut » sont ensuite acheminés sur 'enirée d'une bascule monostable formée par les portes NOR (I) et (ll) de IC4. Pour chaque = a o ] A 3 peer: iS [-) a ax oka CF Domotique Seiten eT Be sf | front montant présenté, elle délivre sur sa sortie un état « haut » de durée fixe, déterminée par la relation T=0,7 x R31 x C6 Dans le cas présent, cette dernigre est de l'ordre de 0.8 ms. Enfin, le dispositif intégrateur 02, R28, R11 et C13 prend en compte cette succession d’états « haut » pour présenter en definitive, sur les ne BS ww. olectronquepranque:.com EL entrées réunies de la porte NOR (Ill) de IC5, un état psoudo « haut » En effet, lors des états « haut » dei vwés par la bascule monostable, la capacité C13 se charge rapidement travers D2 et R28, Elle se décharge lors des états « bas », mais @ une allu- re plus modérée, étant donnée la valeur plus grande de R11, si bien que les entrées de fa porte NOR (ll) | restent soumises & un état « haut », La sortie de la porte (IV) de ICS pré- sente alors un état « haut » qui est & Vorigine de I'allumage de la led jaune 2, signalisant ainsi le fonctionne- ment correct de la transmission infra- rouge. Détection de la fumée En situation normale, la sortie de la porte NOR (lll) présente un état «bas », En cas d'obscurcissement du conduit ppar de la fumée, la détection infrarou- ge cesse. La led jaune L2 s'éteint et la sortie de la porte NOR (tl) passe & état « haut ». Plus exactement, le front montant qui en résuite est pris, en compte par le dispositit dérivateur 5, R20 et D3. Au niveau de la catho- de de D3, on observe une breve impulsion positive. Les portes NOR () et (l) de ICS consti- tuent une bascule R/S (Reset/Set) dont il n'est peut étre pas inutile de rappeler le fonctionnement. ‘Toute impulsion positive, méme trés bréve, sur entrée (1) a pour consé- ‘quence le passage & un état « haut » permanent de la sortie (4) de la bas- cule. De méme, toute impulsion positive sur rentrée (6) remet la bascule sur sa position de repos. La sortie repasse & Vrétat « bas » Ala mise sous tension du montage, la capacité C3 se charge a travers R23, len découle apparition d'une breve impuision positive au niveau de I'ar- mature négative de C3 et donc de entrée (6) de la bascule. Ce phénoméne s'accompagne ainsi de initialisation de la bascule, & savoir la présentation d'un état ‘bas » sur sa sortie. A noter que l'appui sur le bouton- oussoir BP produit le méme résultat. Mais revenons a la détection d'une fumée. Limpulsion positive disponible sur la cathode de D3 arme la bascule. La sortie de cette derniére passe alors & état « haut », len est de méme en ce qui conceme la sortie de la porte NOR (I) de IC6. La led rouge L3 s’allume et signalise, par la méme occasion, la mise en alarme du systeme, suite a une détection de fumée. Entrée du canal d’aspiration avec présence des détecteurs : une diode infrarouge pour la fumée ct une CTN pour la température A entrée du canal d’aspiration, se trouve disposée une CTN. II s'acit d'une résistance & coefficient de tem- pérature négatif : sa résistance dimi ue lorsque la température augmente et inversement. entrée non inverseuse de l'ampli-op ICT est soumise & un potentiel fixe imposé par la position angulaire du courseur de l'ajustable Ad. Lentrée inverseuse est en relation avec le point de jonction R22/CTN. Tant que la température reste infé- rieure & une valeur de réglage don- née, le potentiel auquel est soumise entrée inverseuse est supérieur & celui qui caractérise entrée non inverseuse. | en résulte un état «bas » sur la sortie (6) de l'ampli-op, ala tension de déchet prés, c'est-2- dire environ 1,8 V. En revanche, lorsque la température de I'air ambiant en contact avec la TN augmente, la résistance ohmique de la CTN diminue. ten est de meme ‘en ce qui concerne le potentiel pré- senté sur I'entrée inverseuse. A pattir d'une limite donnée, ia situa- tion comparative des potentiels sur les entrées de 'ampli-op, s‘inverse. I! sien suit la présentation d'un état «haut » sur la sortie de l'ampli-op. Le trigger formé par les portes NAND (ll et (V) de IC2 présente alors sur sa sortie un état « haut » nettement caractérisé, aussitét transmis V'en- trée d'une seconde bascule R/S constituée des portes NOR I) et (IV) Ventilateur monté en « aspirateur ». Derriére lu, on peut observer les deux pattes de ta photodiode PHD de IC6. La sorte de a bascule passe | du ells utilisation, Sagissant d'un un état « haut » stable et, comme c'était déja le cas pour la bascule d'enregistrement de la détection de fumée, la sortie de la porte NOR (I) de IC6 passe également a |'état «< haut », d’od allumage de Ia led rouge L4, signalisant ainsi le décien- chement d'une alarme ayant pour cause une élévation de la température Comme pour le cas précédent, cet enregistrement peut étre effacé en appuyant sur le bouton-poussoir BP. Quelle que soit origine de la détec: tion, un état « haut » apparait sur les cathodes réunies des diodes D4/D5. Loscillateur formé par les portes NAND (0) t () de 1C2, qui présente un état « bas » sur sa sortie a état de repos, devient alors acti. (On relave sur sa sortie des créneaux de forme carrée d'une période de Vordre de 05 s. Lore des états « haut », le transistor 8 se sature en alimentant le buzzer ‘monté dans son circuit collecteur. Ce demier émet alors un son discon- tinu, ‘Anoter que le buzzer peut étre neu- tralisé en ouvrant 'interrupteur « |» Le méme état « haut » disponible sur les cathodes de D4 et DS sature éga- lement le transistor T4. ll comporte dans son circuit collecteur la bobine | relais. prévu. pour fonetionner sous une tension nominale de 12 ¥, il est alimenté par le potentiel présent sur armature positive de Ct, c'est-a- dite environ 18 V a 20 V. C'est la raison pour laquelle il a été nécessaire d’insérer R32 dans le cir- cuit afin de produire la chute de ten- sion adaptée. Lallumage de la led jaune LS signali- se la fermeture du relais. La diode D6 protage T4 des effets és a la surten- sion de self qui se manifestent lors des coupures de I'alimentation de la bobine. Les contacts C/R/T (Commun/Repos/ Travail) peuvent étre utlisés pour ‘commander d'autres servitudes : allu- mage de points lumineux, mise en action d'une siréne, voire enclenche- ment dextincteurs, i i Le ventilateur utilisé est prévu pour fonctionner sous 12 V. Mais compte tenu de son utilisation dans la pré- sente application, il n’est pas néces- saire de le faire tourner & sa vitesse maximale. Grace au curseur de I'ajustable A2, il est possible de présenter a la base du transistor T2 une tension réglable dedagv. Etant donné que T2 est monté en sui- vveur de tension, on recueile sur son 4metteur cette méme tension dimi- nuée de 0,6 V, en raison du potenti! de jonction base/émetteur BS wwn.electroniquepratique.com ELEGTRONQUE PRATIUE Domotique Réalisation Circuit imprimé Le circuit imprimé est prévu pour ser- vir également de support au tunnel aspiration, C'est la raison pour laquel- le son dimensionnement est plus impor- tant figure 4). Ilregoit aussi le buzzer de puissance. Pour le reste, il n'ap- pelle aucune remarque particular. Toutes les pastiles sont & percer au départ avec un foret de 0,8 mm de diamatre. Certains trous seront ensui- te A agrandir 8 1, voire 1,8 mm, pour les composants les plus volumineux. Implantation des composants ‘Apres la mise en place des straps, on implantera d'abord les diodes et les résistances, puis on passera aux ‘supports des circuits intégrés, aux leds ot aux capacités. On terminera implantation par les composants les plus volumineux (figure §). lI convient d'apporter un grand soin au respect de orientation des composants polarisés et particuliérement a la diode infrarouge et la photodiode. Crest la cathode qui est a relier au «+» de lalimentation et non Finverse. Dans un premier temps, la CTN n'est, pas montée. Nous en reparlerons lors des mises au point. De méme, et tou- jours avant les réglages, les curseurs des quatre ajustables sont a placer provisoirement dans la position mini, Clest-a-dire & fond dans le sens Inverse des aiguilles d'une montre Le buzzer utilisé est un modele relat vement sonore. iI comporte un oscil latour intégré et peut ainsi étre ali- menté directement par la tension d'alimentation du montage. Le ventilateur est du type de ceux uti- lisés pour |'aération des alimenta- tions. I s'agit du plus petit modéle. Le tunnel de passage de I'air a sim- plement été réalisé avec du carton rigide. II se caractérise par une sec- tion carrée et épouse de ce fait les contours du ventilatour. Réglages Les mises au point consistent essen- tielloment a agir sur les curseurs des ajustables pour aboutir un fonction- nement optimal du montage. * Ajustable At Il est destiné a ajuster la puissance de la ciode infrarouge émettrice. La puissance augmente si on tourne le curseur dans le sens horare, La posi- tion médiane convient généralement. * Ajustable A2 La position angulare du curseur détermine la vitesse de rotation du ventilateur, Cette derniére augmente si on tourne le curseur dans le sens hora. Une rotation do Vordre de 75 96 dans le sens horare suft géné- ralement pour obtenir une eficacits ‘acceptable de 'aspiration de lair. * Ajustable AS Le bon réglage de cet ajustable est déterminant. Pour 'ffectue il convient de tourner trés lentement le curseur dans le sens horaire jusqu'au mo- ment ol! la led jaune L2 sallume. ‘Alors, on peut méme essayer de revenirtrés légbroment en arri@re tout ‘en conservant 'alumage de la led. Le Nomenclature Résistances 9 straps (8 horizontaux, 1 vertical) RI &R4: 1 KO (marron, noir, rouge) 5, RB: 1 Ma (marron, noir, vert 7 & R12: 100 kO (marron, noir, jaune) R13 a R24: 10 KO (marron, nor, orange) R25 : 10 © (marron, noir, noi) R26 : 220 kSt (rouge, rouge, jaune) R27, R28 : 4,7 KS (aun, violet, rouge) R29 : 330 © (orange, orange, marron) R30 : 33 ke (orange, orange, orange) R31 : 12 KO (marron, rouge, orange) 32: 470 @ (jaune, violet, marron) 8S : 1,8 KO (marron, gris, rouge) R34 : 220 © (rouge, rouge, marron) R35 : 10 kA (maton, no'r, orange) R36 : 1 k& (marron, noir rouge) GTN: Résistance @ coefficient de température négatif: 10 ks. ‘Al: Austable 4,7 KO ‘A2: Ajustable 10 KO ‘AS: Ajustable 470 KO ‘Ad: Ajustable 100 k ‘Somiconducteurs D1aD5: iN 4148, De : 1N 4004 1: Led verte @3 mm LZ: Led jaune © 3 mm 1, L4: Led rouge 2 3 mm LS: Led jaune 0 3. mm DIR : Diode infrarouge o § mm = LD 271-IRS5 PHD : Photodiode ~ BPW 41 ~ TraT4: BC 547 15:80 557, er, 102: cD 4011 Ica: LM 358 G4, 165, 106 : CD 4001 lor: LM rat Pont de diodes REG ; Régulatour 9 V ~ 7809 Condensateurs (C1: 2200 pres Vv (C2, 63: 100 pF/16 V C4, 65, C8 0,1 HF C710 nF Ceacit: 1 nF C12, 618, 14:22 UF C1547 nF BP 104 Divers 2 supports 8 broches 5 supports 14 broches 4 support 16 broches Mini ventiateur 12 V ‘Transformateur 220 V/2x6V/2,5 VA Borner soudable 2 plots Bornier soudable 3 plots Flas FINDER 12 V/2 RT — Série 3022 Buzzer 9~ 12 V A oscllateur incorpors 1: Interrupteur unipolaire OIL [BP : Bouton-poussoir & contact travail réglage peut étre considéré comme correct lorsque le relais d'alerte se ferme suite & Introduction d'un peu de fumée de cigarette, par exemple, dans le tunnel d'aspiration. UTILISATION 220VALT Domotique je@eq pa wed © U E| Oca z om Omar ae rea g 6. ae, oe ‘| abet} eal) ye fa ae : e Boon) ae Alba |e] 8°28 =} 8 beain@) Olas ) B he. TT. VENTILATEUR + Alustable A Cet ajustable permet le réglage du seuil de la température considérée comme trop élevée. Un exemple de ‘température limite peut étre la valeur de 36°C. Une méthode simple de régiage consiste & enfermer la CTN, préala- blement reliée au module par des fils, souples, dans un sachet plastique 4tanche, que I'on plongera dans un bain d’eau 35°C. Il sufft alors de tourer le curseur de I'alustable dans le sens horaire jusqu'a la fermeture du relais d'alorte, Par la suite, la CTN sera implantée & a place definitive sur le module, R. KNOERR fp BES ww etectroniquepratique.cam ELECTRONIQUE PRATOUE Lanalyse des célébres circuits électroniques & tubes faisant partie des applications pratiques de notre série de cours, nous allons étudier, en deux numéros consécutifs, le MV75 de Conrad Johnson. Lequel constitue une belle illustration de notre cours n°26 (EP n°308) qui traitait des amplificateurs fonc- tionnant en ultra-linéaire. vant de réviser ce clas- sique, un peu d'histoire est nécessaire. Outre- atlantique, la marque qui remit au «godt du jour» les tubes Glectroniques en audio fut Audio Research, en 1972, avec la naissance de la célabre « série D » (075, D76 et D789). Audio Research avait prouvé, & re du « tout transistor », que le tube n’était pas mort, au prix il est vrai, d'un circuit extremement complexe. Pendant ce temps, quelques petits constructeurs britanniques et améri- cains, considérés comme « under- ground », se lancarent & leur tour dans la fabrication d'électroniques & tubes destinges & ‘audio dont les performances subjectives devaient tre supérieures aux électroniques & semiconducteurs de I'époque, Nous avons choisi le MV75 pour deux raisons. La premiére réside dans son circuit ui perdure encore de nos jours. IIn'y 4, en effet, que quelques différences STRONIQUE FRANC minimes entre un Conrad Johnson de 1975 et celui fabriqué aujourd'hui Crest remarquable, cela signifie quill s'agissait d'un bon circuit (dont on peut siinspirer ). Les utlisateurs ne | sly sont pas trompés puisque la ‘marque existe toujours et s'est impo- sée dans le club (tres fermé !) des dgrands de I'électronique a tubes. La seconde raison est plus didac- tique. Nous avons étudié 'amplifica- teur classe B (Mc Intosh) et de mul- tiples ampiificateurs en classe AB (voir précédents numéros). Si nous choisissons aujourd'hui le MV75, C'est, certes, parce quil fonctionne en classe AB, mais surtout parce qu'il Utilise le cél8bre montage ultra-inéai- re inventé par David Hafler et Herbert Keroe en 1951 Ge montage est tombé en désuétude en 1975, date de la création du MV75, bonne occasion pour nous d'effectuer une petite révision, 43° partie 1) @ ow rs 0020 50% our we) Tétrode Montage classique Montage Montage montée en triode en tétrode « ultra-linéaire » expérimental 11D] Q Courbe ta = f(Va) Courbe la = 1(Va) la = 1(Va) Drolte en « ultra-linéaire » Vg = constante Vg = constanto ‘en « ultra-linéalre » du montage triode du montage tétrode /I/ = Sill existe un circuit qui a fait couler des hectolitres d’encre de la part de théoriciens plus ou moins inspirés et de mathématiciens fameux, c'est bien celui-lé ! Le seul concurrent res- ponsable d’autant de « dégoulinades » d'encre est, a notre connaissance, le montage SRPP ! II faut bien avouer que l'étude théo- rique du fonctionnement de ce circuit (surtout en classe AB) est particu rement « torturante » si on veut entrer dans les détails. Mais comme toute idée géniale, le point de départ de Hafler et Keroe était d'une simplicité enfantine. Elle était mathématique- ment fausse, mais cela a fonctionné du premier coup ! La fortune sourit aux audacieux... A méditer Liidée est la suivante : regardons ensemble les figures 1a a4 a. Nous avons reproduit les schémas de la communication originale de Hafler et Keroe en 1951 (Audio Engineering). | En figure 2a, est représenté un mon- tage push-pull classique de deux tétrodes & faisceau dirigé (ci des | eusiKré6). ‘Sion examine les courbes caractéris- | tiques d'une des tétrodes du monta- | ge. on obtent le réseau de courbes | convexes en figure 2b, caractéris- tiques des tétrodes (génératrices Tempe de mania Sse ration se produit a partir de 18 Vp. Les figures 214 et 21B montrent le signal pilote et la mesure de la distor- sion d'intermodulation. La fréquence basse de 50 Hz est de 1 Vac et supé- rieure de 12 dB (4x) a la fréquence haute de 7 kHz, La DIM est inférieure & 0,3 %. La figure 21C présente le résultat de la re-combinaison des voies graves et aigués, excitées par un signal carré alla fréquence de croisement. Ce graphe met en évidence a distor- sion temporelle due au Temps de Propagation de Groupe (figure 1). Le temps de montée s’éiéve & 4 ys (igure 21D) Bande passanie [Temps de montée - Sortie Aigies Gain |Taux de distorsion 100H2 > 10KHz Distorsion cintermodulation (SMPTE) [Signal de sortie maximum JAtténuation & la fréquence de croisement JatiSnuation des fires (> -10d8) Déphasage entre los deux voles Rontiement & Brut - Sortie Graves Bruit - Sortie Aigies Rapport Signal/Brut Impédance dentrée Impédance de sortie Diaphonie 100H2 > 10 KHz |Connecteurs entrées - sorties [Consommation Dimensions Poids La figure 22 montre 'ondulation rési- uelle présente a la sortie passe-bas, le niveau de référence est a -40 dBV ct la visualisation de 0 Hz & 500 Hz. ‘Au milivoltmatre, Vondulation + le bruit en sortie passe-bas est de Caractéristiques Techniques 2orz> 4OKRZa-1 cB 7Hz > 80 KHz A-3.0B. <5 uSec “00> +208 <0,5% a 1 Vac (0.15% a 1 KHz) <0,3% a1 Vao (Vac a 2% de DHT 608 ¥/-0,5 68 24 dB / Octave < 10°de Fol10 > 10xF> <40 Vac = 20 pVac > 80.48 pour 1 Vac en sortie. 47 Ka 25Ka +6008 RCA 2230 Vac / 195 mA/ 45 VA '300 x 280 x 88 mm 40K 40 Vac et de 20 Vac en sortie asse-haut. Le rapport signal/bruit pour une amplitude de 1 Vac en sortie est de 88 dB au passe-bas et de 94 dB au passe-haut Malgré la complexité du concept, la mise en cure est aisée et ne néces- site pas de grands moyens, ni une mise au point fastidieuse. En pratique, dans une installation audiophile, la restitution des aigus peut éire prise en charge par un amplificateur d'une dizaine de watts a tubes et les graves par un ampli & transistors de 40 watts ou plus. En configuration « trois voies », deux Petits haut-parleurs large bande judi- cieusement espacés et un caisson de graves offrent une excellente image spatiale. Cette solution présente le mérite de ne pas prendre beaucoup de place et le caisson, accessoire incongru dans la piéce de séjour, peut aisément étre dissimulé, 4J-L VANDERSLEYEN Pour les données de fabrication, des cartes imprimées ou quelque probleme dlapprovisionnement, mhésiter pas @ contacter autour & 'adresse jvanders syendskynet.be ou via san site internet wwwnovotone.bertr Et si on parlait tubes. 33 COURS EN UN SEUL CO-ROM Connaitre et maitriser le fonctionnement des tubes électroniques Bon a retourner 4: TRANSOCEANIC - 3, boulevard Ney 75108 Paris - France (fichiers PDF) « Et si on parlait tubes. France Union européenne :52€ Autres destinations : o (fichiers PDF) « Et si on pariait tubes précédemment proposé. France Union européenne : 32 € Autres pays o Cl par cheque joint a rordre de Transocéanic 1 par virement bancaire (IBAN : FR76 2005 6000 2000 9020 1728 445/BIC : CCFRFRPP) Prénom Adresse Tél. ou e-mail Code postal : Ville-Pays

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