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Plan
1. Structure du système nerveux entérique.
2. Circuits réflexes dans le système entérique.
3. Sites d’action des principes actifs dans le
système nerveux entérique.
4. Contrôles nerveux de la motricité intestinale.
5. Système nerveux entérique et contrôle
physiologique de la sécrétion et la circulation.
6. Pathologie
1)Structure du système nerveux entérique.
– Les plexus
– Innervation du système nerveux entérique.
– Développement du système nerveux entérique.
– Les neurones du système nerveux entérique
– Classification des neurones.
– Classification fonctionnelle des neurones.
1)Structure du système nerveux entérique.
• Plexus entériques
– Plexus subsereux relient les fibres extrinsèques
et les plexus plus profonds.
– Plexus myentérique
entre la musculaire longitudinale et la circulaire. Il s’étend de l’œsophage au colon. Il forme un filet qui
entoure l’intestin. Trois structures sont reporté es: Plexus primaire, secondaire et tertiaire.
– Plexus muqueux.
Qu’est ce qu’un Plexus?
• Organes innervés
– Innervation musculaire longitudinale par les
plexus tertiaires et plexus Auerbach.
– Innervation de la musculaire circulaire chez les
petits animaux corps cellulaires des neurones
dans les plexus d’Auerbach (paroi épaisse
quelques fibres de Meissner)
– Innervation de la musculaire muqueuse
– Innervation des glandes
Evolution du système digestif
4 9 12 24 34
6
semaines
Plexus myenterique
Crête neurale Idem adulte synchronisation
Les Ipans sont des cellules de type Dogiell II. Les potentiels d’action sont
provoqués par des stimuli physiologiques ou nociceptifs. Ces potentiels se
propagent de façon classique mais également de façon rétrograde (réflexe
d’axone). Ces cellules font des contacts synaptiques avec des ganglions
submuqueux et myentériques
Fonctions des ipans
• Analyse la chimie de la lumière intestinale
(myentére et sous muqueuse)
• Sensible au cisaillement de l’intestin ou à
l’étirement au niveau du plexus myenterique
• Mécanorécepteurs de la muqueuse
• Messages nociceptifs
Ipans comme relais des
informations
• Relai les informations de certain récepteur de
la muqueuse. (sérotonine)
• Informations des cellules endocrines
• Nature polymodale
• Contacts entre les Ipans
• IFANs intestino fuge afferents neurones
résumé
• Les cellules nerveuses correspondent à 15 types de cellules
Elles sont classées en tant que motrice sensitive et
interneurone
• Les IPANS qui sont des recepteurs polymodaux. Ils se
projettent dans la muqueuse et les plexus. (type AH)
• Les interneurones (type s) ils se projettent sur de courtes
distances.
• Les motoneurones (types s) peuvent être inhibiteur ou
excitateur.
• Des neurones intestinofuges se projettent dans les ganglions
sympathiques ou dans le SNC
Circuit réflexe du système nerveux
entérique
• Contrôle de la motricité de l’intestin
• Contrôle intrinsèque vasomoteur et
sécrétomoteur
• Circuit de l’œsophage et de l’estomac
• Reflexe cordonnée motricité vasodilatation
sécrétion
• Circuit reliant système biliaire et pancréas
• Innervation sympathique du tractus gastro-
intestinal.
Réponses coordonnées des neurones
• Grand nombre de cellules:
– Par mm :
• 650 IPANs
• 1100 neurone sous muqueux (100 IPANS sous
muqueux)
• 400 neurones inhibiteurs
• 300 motoneurones excitateurs
• 1000 secretomoteurs.
Contrôle de la motricité de l’intestin
Enregistrement de l’activité contractile d’un intestin
à l’arrivée d’un bol alimentaire d’un bol alimentaire
• excitateur:
– Ach bloqué par l’atropine. Action sur des
récepteurs M2 et M3
– Tachykinine Substance P et Neurokinine A
reconnaissent les récepteurs NK1 et NK2
Secrétions des neuromédiateurs régulé par le GABA
(Gaba b), les opioïdes (enképhalines) K, Ach
(Muscarinique)
Neuromusculaire
inhibiteur
• Cellule NANC
• ATP > canal K+
• VIP > récepteur Vpac (canaux chlorure)
• NO > Guanylate cyclase soluble
• Les neurones en possèdent souvent 2
neuromédiateurs: ATP NO et VIP NO
Les neuromédiateurs et récepteurs
de la transmission musculaire
Neuroneuronale
• Trois grandes familles de neurones
– ACH
– ACH ATP
– ACH 5 HT
– Récepteur nicotinique
Résumé
• Chaque neurone a un neuromédiateur principal et peut avoir un deuxième
neuromédiateur qui agit sur le même élément post synaptique et ceci permet de
moduler l’action du premier. Le neuromédiateur principal au niveau des motoneurones
excitateurs des muscles lisses est l’acéthylcholine. Il agit sur les récepteurs
muscariniques au niveau des cellules musculaires et des cellules de Cajal.
• Le deuxième neuromédiateur excitateur sont les tachykinines.
• GABA et Les opioïdes sont des modulateurs inhibiteurs de la libération des
neuromédiateurs excitateurs.
• Le principal neuromédiateur inhibiteur est le NO avec comme second neuromédiateur
le Vip et l’ ATP . La transmission au niveau musculaire est principalement indirecte par
les cellules de Cajal.
• Les neuromédiateurs des sécrémotoneurones intestinaux sont le VIP et l’ACH. Ces
neuromédiateurs sont impliqués dans la vasodilatation.
• La libération de la gastrine dépend du GRP. Le GRP est le neuromédiateur de la
sécrétion de la pepsine.
• Le principal neurotransmetteur de la transmission rapide excitatrice entre les neurones
entériques est l’ACH mais qui reconnaît les récepteurs nicotoniques. Le second est
l’ATP P2x et le 5 HT récepteur (5 ht3).
4) Contrôle neuronal de la motricité digestive
Activité électrique en A à
l’arrivée du bolus de
nourriture en B le bolus est
déplacé trois cm plus loin.
Mobilité du Colon
présence de variations de potentiel (slow wave)
Mouvement mixte colon droit
Mouvement en masse du colon mouvement propulsif (origine
sensitive)
Contrôle de l’oesophage
Double innervation
• Contrôle de la vésicule biliaire
• Contrôle des sphincters
– Oesophagien supérieur
– Oesophagien inferieur cardia
– Pylore
– Sphincter d’Oddi
– Jonction iléo caecale
– Anal interne
Inhibition par le sympathique de la
motricité
• Principalement par inhibition du
parasympathique inhibition présynaptique
principalement.
• Sphincter contraction de œsophage inférieur ,
Oddi, ileo colique, anal. (bloqué par des alpha
bloquant)
Résumé
• Le système nerveux entérique est essentiel à la motilité intestinale .
Les mouvements intestinaux sont: les mouvements de mélange et de
propulsion qui ne se propagent que sur une petite distance et le
mouvement péristaltique.
• Dans l’estomac, le mouvement est le résultat d’une onde de
dépolarisation. L’intensité de la contraction est déterminée par
l’activité du nerf vague. L’estomac proximal est capable de
relaxation durant la prise nourriture
• Les sphincters sont composés de muscles lisses. Ils contrôlent le
passage des aliments. Les aliments en provenance de la partie
proximal provoque l’ouverture des sphincters par contre en
provenance de la partie distal provoque une fermeture.
La vitesse de progression des aliments est diminuée par le
sympathique qui provoque une diminution de l’activité motrice et
augmente la contraction des sphincters . Ceci diminue le transit.
5) Contrôle nerveux des sécrétions
digestives
• Sécrétion de l’eau et électrolytes dans
l’intestin
• Reflexe et contrôle de la sécrétion
• Sécrétion d’acide gastrique
• Sécrétion bicarbonate gastrique
• Sécrétion biliaire
• Sécrétion pancréatique
Sécrétion de l’eau et électrolytes
dans l’intestin
• Sécrétion de l’eau dans le petit et gros intestin
• Osmolarité identique entre la lumière et le milieu interstitielle
1 molécule de glucose pour 180 d’eau 1 molécule de glucose pour 180 d’eau
Eau Na +Cl-
7 à 10 litres / jour
Reflexe et contrôle de la sécrétion
Le but de ce réflexe est de maintenir le pH et la
pression osmotique et statut électrolytique constant
Réflexe entérique
Expérience: Remplace le glucose par du mannitol dans la lumière
intestinale
flux net d’absorption n’est plus que de 60%.
Ce réflexe augmente la sécrétion d’eau par les entérocytes lorsque
que le glucose est absorbé.
Ce réflexe entérique est bloqué par la tetrodotoxine
(injection locale)
Ce réflexe est supprimé si l’on détruit les plexus myénterique.
Il est indépendant de l’atropine sans doute VIP
Réflexe entérique augmente la quantité de Bic lors de l’ acidification
du duodénum qui passe par les canaux chlorures.(différent du
système passant par les prostaglandines)
Contrôle de la sécrétion intestinale par le
système nerveux sympathique
+
+
+
Cellules
immunit
aires Neurone
Spasme
Hypertonie
Cible thérapeutique
• Relaxant musculaire (NO)
• Inhibiteur calcique (Nifedipine)
• Système nerveux (Imipramine)
Motricité Gastrique
Phase I: quiescence
Phase II: contractions irrégulières
• Phase III: contractions régulières
Rythme:3/min antre, 11-12/min jejunum
pdt 2-15 min propagation sens aboral
Durant la Digestion
ach
• Au niveau proximal
augmentation du tonus (contrôle la
vidange gastrique)
• Au niveau distal GIP
le péristaltisme est l’activité Adrenaline
caractéristique. Lorsque l’onde arrive
au niveau du pylore et que celui-ci est Somatostatine
fermé: les aliments sont violemment
rejetés vers l’estomac. gastrine
Somatostatine
cck
Activité de l’estomac dista
Le pylore. En période de réplétion
gastrique, le pylore s’ouvre et se ferme
en phase avec les contractions antrales. Gastrine
Le pylore est ouvert lorsque la l’onde secrétine adrenaline
péristaltique démarre dans la région glucagon Ach
antrale et se ferme lorsque l’onde GIP Nonchol
approche du pylore. Seuls les éléments vip atp N0
du chyme finement broyés peuvent Ferme le pylore
passer, le chyme grossier est refoulé
vers l’estomac. C’est le moulin antral.
Ouvre le pylore
Motiline
La vidange gastrique dépend de
l’activité de l’estomac proximal
Vidange gastrique
SNA
Parasympathique et sympathique
Plexus
Intramuraux Diminution de la vidange gastrique
Gastrine
Sécrétine CCK Inconnu
Récepteur du Duodénum
Acide Graisse Hypertonique Acide aminé
Vidange gastrique
• Antikinetiques
– Glucagon somatostatine
– Butylscopolamine (anticholinergique)
– Opioide (loperamide)
Constipation
• Manque de Ballaste
• Obstruction: contraction , ischémie, …
• Pseudo obstruction.
– Cause ICC diminue ou activité modifiée
– Modification des mitochondries
– atteintes des nerfs (présence dAc)