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BAC BLANC N°2 CORRIGE

Exercice 1
1.1. L’atome le plus électronégatif attire davantage les électrons partagés de la liaison, il est porteur d’une 0.25
charge partielle négative ; l’autre atome est porteur d’une charge partielle positive.

Ainsi on a δ+ δ– δ– δ+
C–C et O – H
0.25
1.2. On peut envisager que l’atome de carbone central du 2-chloro-2-méthylpropane soit un site accepteur 0.5
de doublet d’électrons car la liaison C – Cl est polarisée (voir 1.1.), et que l’atome d’oxygène de l’eau
soit un donneur de doublet d’électrons car il possède deux doublets non liants.
1.3. Le produit P1 résulte d’une réaction de substitution, en effet l’atome de chlore du 2-chloro-2- 0.5
méthylpropane a été substitué par un groupe hydroxyle OH.
Le produit P2 résulte d’une réaction d’élimination : l’atome de Cl a disparu et il y a formation d’une
liaison double.
1.4. Groupe O – H : présent 0.75

Groupe C – H, C lié à une double liaison :


absent

Groupe C – H, C ayant 4 liaisons covalentes


présent

Groupe C = C : absent

La spectroscopie IR permet d’identifier P1 car P2 ne contient pas d’atomes d’oxygèene et le spectre ne


montre pas la présence de liaisons C = C.
1.5. Le spectre de RMN permet d’identifier P1. 0.75

9 atomes d’hydrogène équivalents non


couplés avec d’autres atomes
d’hydrogène : singulet

1 atome d’hydrogène
non couplés avec
d’autres atomes
d’hydrogène : singulet

1.6. Comme le produit de la réaction est P1, la réaction étudiée est une substitution. 0.25
1.7. Écrivons l’équation de la réaction : (CH3)3CCl + H2O  (CH3)3COH + Cl + H
– +
0.25
Au cours de la réaction des ions apparaissent dans le milieu réactionnel, ainsi l’augmentation de la
conductivité permet de suivre l’avancement de la réaction.
2.1. Pour l’expérience A3, à la date t = 1200 s, on constate que la conductivité σ est devenue presque 0.25
constante : la réaction est terminée. Or à cette même date, pour les expériences A2 et A3 la conductivité
augmente encore. La durée de réaction est plus courte pour l’expérience A3, ainsi la vitesse de réaction est

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plus élevée lorsque la température est plus forte.
2.2. Pour l’expérience A3, à la date t = 1200 s, on constate que la conductivité σ est devenue presque 0.5
constante : la réaction est terminée. Or à cette même date, pour l’expérience B la conductivité augmente
encore. La durée de réaction est plus courte pour l’expérience A3, ainsi la vitesse de réaction est plus élevée
lorsque la proportion eau / acétone est plus élevée.
2.3. Le temps de demi-réaction est la durée au bout de laquelle l’avancement atteint la moitié de sa valeur 0.25
finale.
2.4. 0.5
σ(xf)

σ(xf/2)

3.1. Le temps propre est la durée mesurée dans le référentiel propre, c'est-à-dire dans le référentiel de 0.5
l’engin spatial où les événements émission 1 et émission 2 du signal lumineux ont lieu au même endroit.
3.2. Les deux référentiels étudiés sont le référentiel propre qu’est l’engin spatial et le référentiel lié à la 0.25
Terre (et aux balises).
3.3. tP durée propre et tm durée mesurée. 0.25
3.4. tP mesurée dans l’engin spatial et tm mesurée dans le référentiel lié à la Terre. 0.25
3.5. Pour mesurer tP une seule horloge suffit, les événements début de la réaction et x(t = t1/2) ont lieu au 0.25
même endroit.
1 v2
3.6.  1 2
2 c
1 (0, 80.c )2 t1/2 = 2,0×102 s
 1   1 0, 802
 2
c 2

1
2 
1 0, 802
1
(0,25 pt)   = 1,7 0.25
1 0, 802
Δtm = γ.ΔtP
 1 
(0,25 pt) Δtm =    1000 = 1,7×103 s
 1 0, 80
2 0.25

3.7. Δtm > ΔtP. 0.25


La vitesse du vaisseau spatial est très élevée et proche de celle de la lumière, elle entraîne une dilatation
des durées pour un observateur situé dans le référentiel lié à la Terre.
3.8. La dilatation des durées est constatée expérimentalement avec des particules cosmiques que sont les 0.25
muons. Leur durée de vie est plus grande mesurée sur Terre quand dans leur référentiel propre.

Exercice 2
 À l’aide d’une analyse dimensionnelle, retrouvons la bonne expression de la période propre parmi
celles proposées dans le document 2.

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T0 = 2.
g
 
dim(T0) = dim(2) . dim  
 g
dim(T0) = dim(2) . dim  .g 
1/ 2 1/ 2

0.25
dim(T0) = 1. L1/2. dim(g-1/2)
g est l’accélération de la pesanteur, exprimée en m.s–2 ; g est homogène à une accélération.
dim(T0) = L1/2 . (L.T–2)–1/2 = L1/2 . L–1/2.T1 = L0.T 0.25
dim(T0) = T

L’expression T0 = 2. est homogène à une durée.


g
0.25
 Calcul de la période du pendule de Galilée : m = 50 g, = 4 coudées = 4×0,573 = 2,292 m
T0 = 2. 2, 292 = 3,04 s
9, 81
 Détermination expérimentale de la période du pendule :

6T  13,6 cm

xm

14,9 cm

Pour plus de précision, on mesure plusieurs périodes T.


14,9 cm  20 s
13,6 cm  6T 0.25

20  13, 6 0.25
Donc T = = 3,04 s
6  14, 9
 Conclusion : Le pendule réalisé aurait pu être celui de Galilée puisqu’il possède exactement la
même période que celui-ci.
1.2.1. On détermine sur le document 3, l’amplitude xm = 400 mm. 0.25
xm
sin αm = 0.25
xm
αm = arcsin( )

 400  103 
αm = arcsin   = 10,1°
 4  0, 573 
0.25

1.2.2. ECmax = 1 .m.v max


2

2
vmax = 2.ECmax 0.25
m
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La fenêtre n°2 du document 3, montre que l’énergie cinétique maximale vaut ECmax = 17,2 mJ
(Raisonnement : 5,0 cm  17,5 mJ
4,9 cm  ECmax mJ)

vmax = 2  17, 2 103 = 0,83 m.s-1


50  103 0.25

1.2.3.
Em = E C + E P
En l’absence de frottements, l’énergie Em 0.25
mécanique se conserve.
EC
Em = Cte = ECmax

EP
0.25

Exercice 3
1.1. 0.25

Groupe carboxyle caractéristique de la


fonction acide carboxylique *

1.2.1. La molécule d’ibuprofène possède un seul atome de carbone asymétrique (atome qui est lié à 4 0.25
atomes ou groupes d’atomes tous différents), elle est donc chirale.
On repère par un astérisque (*) l’atome de carbone asymétrique. 0.5
1.2.2. Deux énantiomères sont images l’un de l’autre dans un miroir, mais non superposables. 0.25
1.2.3. (0,5 pt) 0.25
C6H4CH2CH(CH3)2

HOOC C
H COOH
H
CH3
0.25

2.1.1. L’équation de l’étape 1 est CxHyOz + C4H6O3  C12H16O + C2H4O2


Conservation du C : x + 4 = 12 + 2 donc x = 10
Conservation de H : y + 6 = 16 + 4 donc y = 14
Conservation de O : z+ 3 = 1 + 2 donc z = 0
La molécule 1 a pour formule brute : C10H14 0.25
On peut plus simplement transformer la formule topologique en formule semi-développée, puis compter les
atomes.
2.1.2. la réaction de l’étape 2 est une addition car il n’y a qu’un seul produit pour deux réactifs (disparition 0.25
d’une liaison double) 0.25

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2.1.3. Le carbone est site accepteur de doublets d’électrons, en effet l’oxygène étant plus électronégatif 0.25
que le carbone, il a tendance à attirer vers lui les électrons en portant une charge partielle , le carbone 0.25
portera alors une charge partielle +.
2.2. 0.75
C10H14 + C4H6O3 + C2H5ONa + C4H7ClO2 + H3O+ + NH2OH + 2 H2O  C13H18O2 + sous-produits
M(produit souhaité)
UA =
Mj (réactif)
j
M(C13H18O2 )
UA =
M(C10H14 )  M(C4H6O3 )  M(C2H5ONa)  M(C4H7ClO 2 )  M(H3O )  M(NH2OH)  2.M(H2O)

206,0 206,0
UA = = = 40,04%
134,0  102,0  68,0  122,5  19,0  33,0  2  18,0 514,5
2.3. Plus l’indicateur est proche de 1 et plus le procédé est économe en termes d’utilisation des atomes 0.25
(moins la synthèse génère des déchets). Le procédé BHC avec un UA de 77% (= 0,77) répond mieux à la
minimisation des déchets que le procédé Boots (UA de 40%).

Exercice 4
1.1. D’après les données : - le pH d’un lait, même non frais, est supérieur à 5,2. 0.25
- le pKa du couple acide lactique / ion lactate : pKa (C3H6O3 / C3H5O3 ) = 3,9 0.25
Ainsi, quelle que soit la fraîcheur du lait, le pH > pKa (acide lactique / ion lactate) donc l’ion lactate est
l’espèce prédominante du couple acide/base.

1.2. On utilise une solution aqueuse d'hydroxyde de sodium (Na+(aq) + HO(aq)) pour doser l’acidité du lait :
l’espèce titrante est donc la base HO.
D’après l’énoncé : On admettra que l'acidité du lait est uniquement due à l'acide lactique.
Donc l’espèce titrée est l’acide lactique C3H6O3.
L'équation de la réaction support du titrage est donc : C3H6O3(aq) + HO(aq)  C3H5O3(aq) + H2O
0.5
1.3. Un indicateur coloré convient à un titrage pH-métrique si le pH à l’équivalence est inclut dans la zone
de virage de l’indicateur coloré.
D’après la courbe de titrage pH-métrique similaire donnée, le pH à l’équivalence est environ égal à 8 ce qui
confirme le choix de la phénolphtaléine (les deux autres indicateurs changeraient de teinte avant 0.25
l’équivalence).
1.4. La phénolphtaléine appartient à un couple acide/base dont les deux formes ont une couleur différente. 0.25
Sa forme acide réagit donc avec la base HO lors du titrage et augmente donc légèrement le volume à
l’équivalence.
Il est ainsi nécessaire d’en verser très peu (« 2 gouttes ») pour ne pas fausser le titrage.
1.5. Pour savoir si le lait dosé est frais, il faut déterminer son degré Dornic (c’est-à-dire la masse d’acide 0.25
lactique dans un litre de lait) et donc exploiter les résultats du titrage réalisé par le technicien.
Récapitulatif :
Espèce titrée : acide lactique du lait Espèce titrante : l’ion hydroxyde
Volume titré : Vtitré = 10,0 mL Volume versé à l’équivalence : VE = 2,1 ± 0,1 mL
Concentration molaire CA inconnue Concentration molaire CB = 0,111 mol.L1
L’équivalence d’un titrage est définie par le changement de réactif limitant.
À l’équivalence, le réactif titré et le réactif titrant ont été introduits dans les proportions stoechiométriques
de l’équation de titrage : il n’en reste donc plus.
n(acide lactique) n(HO  ) versé
On peut donc écrire : titré

1 1

0.25
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CB .VE
Soit CA .Vtitré  CB .VE  CA  (concentration molaire)
Vtitré

Or la concentration massique t et la concentration molaire sont liées par la relation : t  CA .M A

CB .VE
Donc : t  . M(acide lactique) 0.25
Vtitré

0,111 2,1
AN : t   (3  12, 0  6 1, 0  3 16, 0) = 2,1 g.L-1
10, 0 0.25
0.25
D’après la définition du degré Dornic, le lait titré a une acidité de 21 °D.

Il n’est donc pas frais car son acidité Dornic est supérieure à 18 °D.
1.6. On peut être étonné de la valeur particulière de la concentration de la soude Dornic (0,111 mol.L 1)
mais celle-ci a été choisi pour déterminer facilement l’acidité Dornic : en effet, comme CB.M(acide lactique)
= 10, on constate que pour un volume à l’équivalence de 2,1 mL, la concentration massique en acide
lactique est 2,1 g.L-1 et donc son acidité Dornic est 21 °D.
En titrant avec de la soude Dornic, Il suffit de multiplier le volume à l’équivalence par 10 pour déterminer
0.25
l’acidité Dornic ce qui est fort pratique.
2.1. Espèce titrée : les ions chlorure Cl–(aq) Espèce titrante : les ions argent Ag+(aq) 0.25
L’équation support du titrage est : Ag+(aq) + Cl–(aq)  AgCl(s)

2.2. Le changement de pente correspond à l’équivalence, c’est-à-dire au changement de réactif limitant.


Avant l’équivalence : A chaque fois qu’un ion Cl– réagit avec un ion Ag+, un ion spectateur NO3– tombe dans 0.25
le bécher. C’est comme si un ion NO3– remplaçait un ion Cl–. Comme les ions Cl– ont une meilleure
 
conductivité molaire ionique ( λ(Cl )  λ(NO3 ) ), la conductivité σ du milieu diminue. On obtient ici une
0.25
droite de pente négative.
Après équivalence: Il n’y a plus d’ions Cl–. La concentration en ion Ag+ et NO3– augmente donc la
0.25
conductivité augmente. On obtient une droite de pente positive.
Conclusion : c’est la proposition 3 qui convient pour ce titrage.
2.3. Pour déterminer si le lait est mammiteux, il faut déterminer sa concentration massique en ions chlorure 0.25
en exploitant les résultats du titrage.
Récapitulatif :
Espèce titrée : les ions chlorure Cl–(aq) Espèce titrante : les ions argent Ag+(aq)
Volume titré : Vtitré = 20,0 mL Volume versé à l’équivalence : VE = 11,6 ± 0,1 mL
Concentration CA inconnue Concentration CB = 5,00 x 102 mol.L1
n(Cl - ) titré n(Ag  ) versé
D’après la définition de l’équivalence (cf 1.5.) : À l’équivalence : 
1 1
CB .VE
Soit CA .Vtitré  CB .VE  CA  (concentration molaire) 0.25
Vtitré
CB .VE
Or t  CA .MA donc : t  .M(Cl- )
Vtitré
0.25
A.N. : t  5,00  10  11,6  35,5 = 1,03 g.L-1
-2

20,0 0.25
Le lait étudié n’est donc pas «mammiteux» car sa concentration massique en ions chlorure est comprise
entre 0,8 g.L1 et 1,2 g.L1. 0.25

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