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Exercice 1
1.1. L’atome le plus électronégatif attire davantage les électrons partagés de la liaison, il est porteur d’une 0.25
charge partielle négative ; l’autre atome est porteur d’une charge partielle positive.
Ainsi on a δ+ δ– δ– δ+
C–C et O – H
0.25
1.2. On peut envisager que l’atome de carbone central du 2-chloro-2-méthylpropane soit un site accepteur 0.5
de doublet d’électrons car la liaison C – Cl est polarisée (voir 1.1.), et que l’atome d’oxygène de l’eau
soit un donneur de doublet d’électrons car il possède deux doublets non liants.
1.3. Le produit P1 résulte d’une réaction de substitution, en effet l’atome de chlore du 2-chloro-2- 0.5
méthylpropane a été substitué par un groupe hydroxyle OH.
Le produit P2 résulte d’une réaction d’élimination : l’atome de Cl a disparu et il y a formation d’une
liaison double.
1.4. Groupe O – H : présent 0.75
Groupe C = C : absent
1 atome d’hydrogène
non couplés avec
d’autres atomes
d’hydrogène : singulet
1.6. Comme le produit de la réaction est P1, la réaction étudiée est une substitution. 0.25
1.7. Écrivons l’équation de la réaction : (CH3)3CCl + H2O (CH3)3COH + Cl + H
– +
0.25
Au cours de la réaction des ions apparaissent dans le milieu réactionnel, ainsi l’augmentation de la
conductivité permet de suivre l’avancement de la réaction.
2.1. Pour l’expérience A3, à la date t = 1200 s, on constate que la conductivité σ est devenue presque 0.25
constante : la réaction est terminée. Or à cette même date, pour les expériences A2 et A3 la conductivité
augmente encore. La durée de réaction est plus courte pour l’expérience A3, ainsi la vitesse de réaction est
σ(xf/2)
3.1. Le temps propre est la durée mesurée dans le référentiel propre, c'est-à-dire dans le référentiel de 0.5
l’engin spatial où les événements émission 1 et émission 2 du signal lumineux ont lieu au même endroit.
3.2. Les deux référentiels étudiés sont le référentiel propre qu’est l’engin spatial et le référentiel lié à la 0.25
Terre (et aux balises).
3.3. tP durée propre et tm durée mesurée. 0.25
3.4. tP mesurée dans l’engin spatial et tm mesurée dans le référentiel lié à la Terre. 0.25
3.5. Pour mesurer tP une seule horloge suffit, les événements début de la réaction et x(t = t1/2) ont lieu au 0.25
même endroit.
1 v2
3.6. 1 2
2 c
1 (0, 80.c )2 t1/2 = 2,0×102 s
1 1 0, 802
2
c 2
1
2
1 0, 802
1
(0,25 pt) = 1,7 0.25
1 0, 802
Δtm = γ.ΔtP
1
(0,25 pt) Δtm = 1000 = 1,7×103 s
1 0, 80
2 0.25
Exercice 2
À l’aide d’une analyse dimensionnelle, retrouvons la bonne expression de la période propre parmi
celles proposées dans le document 2.
0.25
dim(T0) = 1. L1/2. dim(g-1/2)
g est l’accélération de la pesanteur, exprimée en m.s–2 ; g est homogène à une accélération.
dim(T0) = L1/2 . (L.T–2)–1/2 = L1/2 . L–1/2.T1 = L0.T 0.25
dim(T0) = T
6T 13,6 cm
xm
14,9 cm
20 13, 6 0.25
Donc T = = 3,04 s
6 14, 9
Conclusion : Le pendule réalisé aurait pu être celui de Galilée puisqu’il possède exactement la
même période que celui-ci.
1.2.1. On détermine sur le document 3, l’amplitude xm = 400 mm. 0.25
xm
sin αm = 0.25
xm
αm = arcsin( )
400 103
αm = arcsin = 10,1°
4 0, 573
0.25
2
vmax = 2.ECmax 0.25
m
Mme A. Riahi-Morteveille Corrigé Bac Blanc N°2 TS Page 3 sur 6
La fenêtre n°2 du document 3, montre que l’énergie cinétique maximale vaut ECmax = 17,2 mJ
(Raisonnement : 5,0 cm 17,5 mJ
4,9 cm ECmax mJ)
1.2.3.
Em = E C + E P
En l’absence de frottements, l’énergie Em 0.25
mécanique se conserve.
EC
Em = Cte = ECmax
EP
0.25
Exercice 3
1.1. 0.25
1.2.1. La molécule d’ibuprofène possède un seul atome de carbone asymétrique (atome qui est lié à 4 0.25
atomes ou groupes d’atomes tous différents), elle est donc chirale.
On repère par un astérisque (*) l’atome de carbone asymétrique. 0.5
1.2.2. Deux énantiomères sont images l’un de l’autre dans un miroir, mais non superposables. 0.25
1.2.3. (0,5 pt) 0.25
C6H4CH2CH(CH3)2
HOOC C
H COOH
H
CH3
0.25
206,0 206,0
UA = = = 40,04%
134,0 102,0 68,0 122,5 19,0 33,0 2 18,0 514,5
2.3. Plus l’indicateur est proche de 1 et plus le procédé est économe en termes d’utilisation des atomes 0.25
(moins la synthèse génère des déchets). Le procédé BHC avec un UA de 77% (= 0,77) répond mieux à la
minimisation des déchets que le procédé Boots (UA de 40%).
Exercice 4
1.1. D’après les données : - le pH d’un lait, même non frais, est supérieur à 5,2. 0.25
- le pKa du couple acide lactique / ion lactate : pKa (C3H6O3 / C3H5O3 ) = 3,9 0.25
Ainsi, quelle que soit la fraîcheur du lait, le pH > pKa (acide lactique / ion lactate) donc l’ion lactate est
l’espèce prédominante du couple acide/base.
1.2. On utilise une solution aqueuse d'hydroxyde de sodium (Na+(aq) + HO(aq)) pour doser l’acidité du lait :
l’espèce titrante est donc la base HO.
D’après l’énoncé : On admettra que l'acidité du lait est uniquement due à l'acide lactique.
Donc l’espèce titrée est l’acide lactique C3H6O3.
L'équation de la réaction support du titrage est donc : C3H6O3(aq) + HO(aq) C3H5O3(aq) + H2O
0.5
1.3. Un indicateur coloré convient à un titrage pH-métrique si le pH à l’équivalence est inclut dans la zone
de virage de l’indicateur coloré.
D’après la courbe de titrage pH-métrique similaire donnée, le pH à l’équivalence est environ égal à 8 ce qui
confirme le choix de la phénolphtaléine (les deux autres indicateurs changeraient de teinte avant 0.25
l’équivalence).
1.4. La phénolphtaléine appartient à un couple acide/base dont les deux formes ont une couleur différente. 0.25
Sa forme acide réagit donc avec la base HO lors du titrage et augmente donc légèrement le volume à
l’équivalence.
Il est ainsi nécessaire d’en verser très peu (« 2 gouttes ») pour ne pas fausser le titrage.
1.5. Pour savoir si le lait dosé est frais, il faut déterminer son degré Dornic (c’est-à-dire la masse d’acide 0.25
lactique dans un litre de lait) et donc exploiter les résultats du titrage réalisé par le technicien.
Récapitulatif :
Espèce titrée : acide lactique du lait Espèce titrante : l’ion hydroxyde
Volume titré : Vtitré = 10,0 mL Volume versé à l’équivalence : VE = 2,1 ± 0,1 mL
Concentration molaire CA inconnue Concentration molaire CB = 0,111 mol.L1
L’équivalence d’un titrage est définie par le changement de réactif limitant.
À l’équivalence, le réactif titré et le réactif titrant ont été introduits dans les proportions stoechiométriques
de l’équation de titrage : il n’en reste donc plus.
n(acide lactique) n(HO ) versé
On peut donc écrire : titré
1 1
0.25
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CB .VE
Soit CA .Vtitré CB .VE CA (concentration molaire)
Vtitré
CB .VE
Donc : t . M(acide lactique) 0.25
Vtitré
0,111 2,1
AN : t (3 12, 0 6 1, 0 3 16, 0) = 2,1 g.L-1
10, 0 0.25
0.25
D’après la définition du degré Dornic, le lait titré a une acidité de 21 °D.
Il n’est donc pas frais car son acidité Dornic est supérieure à 18 °D.
1.6. On peut être étonné de la valeur particulière de la concentration de la soude Dornic (0,111 mol.L 1)
mais celle-ci a été choisi pour déterminer facilement l’acidité Dornic : en effet, comme CB.M(acide lactique)
= 10, on constate que pour un volume à l’équivalence de 2,1 mL, la concentration massique en acide
lactique est 2,1 g.L-1 et donc son acidité Dornic est 21 °D.
En titrant avec de la soude Dornic, Il suffit de multiplier le volume à l’équivalence par 10 pour déterminer
0.25
l’acidité Dornic ce qui est fort pratique.
2.1. Espèce titrée : les ions chlorure Cl–(aq) Espèce titrante : les ions argent Ag+(aq) 0.25
L’équation support du titrage est : Ag+(aq) + Cl–(aq) AgCl(s)
20,0 0.25
Le lait étudié n’est donc pas «mammiteux» car sa concentration massique en ions chlorure est comprise
entre 0,8 g.L1 et 1,2 g.L1. 0.25