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Croisille 1
Exercices - Feuille 2
2- Splines cubiques
1) a) Rappeler le principe du calcul de la spline cubique d’une fonction f (x) sur l’intervalle [a, b]
avec n + 1 points régulièrement espacés
b) On considère la fonction f (x) = Log (x). En utilisant la fonction spline de matlab (faire help
spline), tracer la spline cubique s̃(x) qui approche f (x) sur l’intervalle [a, b] = [0.01, 1.01] avec
n + 1 points régulièrement espacés pour différentes valeurs de n: n = 4, 9, ... et les conditions limite
de Hermite.
c) Ecrire un programme qui calcule cette spline et la représenter. On mettra le nombre de points
en paramètres. Evaluer numériquement kf (x) − s̃(x)k∞ .
d) On considère la fonction f (x) = sin(2πx) sur l’intervalle [a, b] = [0, 1]. Calculer et représenter la
spline cubique avec conditions limite périodiques pour n = 3, n = 7, n = 15 points régulièrement
espacés.
Université Paul Verlaine-Metz, année 2008/2009 - J-P. Croisille 2
1) Tracer l’interpolé spline cubique s(x) basée sur les données marquées >.
2) Evaluer pour les autres données la prédiction faite par s(x) et la valeur effectivement mesurée.
Comparer avec l’interpolé de Lagrange.
4- Spline cardinale
On considère sur R les points xk = kh, h > 0 étant un pas de discrétisation. La spline cardinale
lj (x) est l’unique spline cubique sur R attachée aux xj telle que lj (xk ) = δjk .
1) Rappeler la définition d’une spline cubique s(x) ∈ S3 [x0 , x1 , .., xn ].
2) Montrer que les dérivées lj′ (xk ) sont solution de
3
lj′ (xk−1 ) + 4lj′ (xk ) + lj′ (xk+1 ) = [δj,k+1 − δj,k−1 ] , k∈Z (3)
h
3) En déduire qu’il existe deux constantes α, β ∈ R tel que
√ √
lj′ (xk ) = α(−2 + 3)k−j + β(−2 − 3)k−j , k ≥j+1 (4)
4) Montrer qu’il existe une unique fonction lj (x) bornée sur R vérifiant (3) et que les dérivées
lj′ (xk ) vérifient
√
−3(−2 + 3)j−k /h, k < j
4) En intégrant par parties, montrer que (9) est vrai sous la condition au bord
Montrer que cette condition est vérifiée dans chacun des trois cas ci-dessus.
5) On souhaite à présent montrer que les conditions de collocation + conditions au bord définissent
bien la spline cubique de façon unique. Pourquoi suffit-il de montrer que f ≡ 0 ⇒ s ≡ 0 ? On
considère la décomposition de s(x) sur la base des splines
3 n−1
X xλ X ′ (x − xν )3+
s(x) = a′λ + bν (11)
λ! p=1
3!
λ=0
Montrer que si f ≡ 0, alors s(x) = a0 + a1 x, puis montrer que chacun des 3 types de conditions
limite entraı̂nent s(x) ≡ 0.
7- Estimations d’erreur pour l’interpolation spline
Soit s ∈ S2m−1 (Ωn ), une spline d’ordre impair attachée à l’ensemble
pourvu que s(x) vérifie la relation aux limites, (on note d(x) = f (x) − s(x)),
m−2
X m−2
X
(−1)µ s(m+µ) (a)d(m−µ−1) (a) = (−1)µ s(m+µ) (b)d(m−µ−1) (b) (14)
µ=0 µ=0
1) Vérifier que cette relation intégrale est toujours valable pour les splines linéaires.
2) Déduire des questions précédentes et de l’inégalité de Wirtinger que la spline linéaire s̃ vérifie
h ′
kf − s̃k2 ≤ kf k2 (15)
π
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3) a) Montrer que l’on a pour toute fonction f ∈ C 2 [a, b] et s̃ la spline linéaire, que
où (., .)2 designe le produit scalaire de L2 [a, b]. b) En déduire que
h2 ′′
kf − s̃k2 ≤ kf k2 (17)
π2
4) Soit a = x0 < x1 , ..., < xn = b, n + 1 points distincts de [a, b] et s̃ la spline cubique associée avec
conditions aux limites de Hermite.
a) En intégrant par parties et en utilisant l’inegalité de Wirtinger, montrer que
h ′
kf − s̃k2 ≤ kf − s̃′ k2 (18)
π
b) En appliquant le théorème de Rolle à f − s̃, montrer que
(2h)2
kf ′ − s̃′ k22 ≤ kf − s̃k2 kf (4) k2 (19)
π2
c) En déduire que
h4 (4)
kf − s̃k ≤ 4 kf k2 (20)
π4