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Les propriétés de la

lumière et Dualité
Lumiere - Matiere

GHOUALI Samir
Quantification de
la lumière et de la
matière

GHOUALI Samir
Le spectre électromagnétique

1666 : Newton découvre que le prisme décompose la lumière solaire en les


mêmes couleurs que l’arc-en-ciel

→ montre que la lumière blanche est composée des différentes couleurs

Il postule que chaque radiation


monochromatique est constituée de
particules → photons

Cette hypothèse sera abandonnée


jusqu’au 20e siècle, lorsqu’on s’apercevra
que la lumière présente à la fois des
comportements ondulatoires et
corpusculaires
GHOUALI Samir
Un peu d’histoire

Max PLANCK (1858 - 1947)


Wilhelm WIEN (1864 - 1928)
Josef STEFAN (1838 - 1893)
GHOUALI Samir
Max PLANCK (1858 - 1947)
Wilhelm WIEN (1864 - 1928)
Josef STEFAN (1838 - 1893)

M. Planck propose une théorie des quanta d’énergie (1900).

Il suppose que l’échange d’énergie entre matière et rayonnement se fait


de façon discontinue, c’est-à-dire par quanta.

Ces quanta (ε) sont proportionnels aux fréquences ν du rayonnement et


l’énergie échangée a pour expression :
E = hv
avec h, une constante de proportionnalité ou constante de Planck
valant : 6,62 × 10-34 J·s.

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Un rayonnement monochromatique ne peut
échanger que des énergies multiples du
quantum d’énergie hv.

Attention ! Comme la fréquence ν varie, les


quanta d’énergie peuvent prendre différentes
valeurs ! GHOUALI Samir
Le modèle
corpusculaire de
la lumière
Albert Einstein (1879 - 1955)
En 1905, Albert Einstein va plus loin dans cette
réflexion et introduit la notion de quantification
de la lumière.

Il crée un nouveau concept : celui du grain


d‘énergie ou photon.

Lors de son émission ou son absorption,


l’énergie échangée par le photon est un
quantum d’énergie d’expression :

E = hv
Il existe une relation liant la fréquence ν et la
longueur d’onde λ :
v = c/ λ
c : vitesse de la lumière dans le vide c = 3,00.108 m.s-1
λ : longueur d’onde de la lumière en m
Expression de l’énergie d’un photon :
E=hν=hxc/λ
GHOUALI Samir
L'expérience des fentes
d'Young commentée :
comprendre la dualité
onde-particule
L'expérience des fentes d'Young commentée :
comprendre la dualité onde-particule

Des particules (électrons, atomes, photons) devront passer


par l’une des deux fentes pour atteindre l'écran
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L'expérience des fentes d'Young commentée :
comprendre la dualité onde-particule

Ce que l’on observe si la première fente est fermée


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L'expérience des fentes d'Young commentée :
comprendre la dualité onde-particule

Ce que l’on observe si la deuxième fente est fermée


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L'expérience des fentes d'Young commentée :
comprendre la dualité onde-particule

Quand les deux fentes sont ouvertes, on s'attend à observer


ceci…
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L'expérience des fentes d'Young commentée :
comprendre la dualité onde-particule

Un comportement
typiquement
ondulatoire

?
Interférences constructives Interférences destructives
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 Observation des propriétés ondulatoires de la
matière par interférence:

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On diminue l’intensité du faisceau jusqu’à ce que
les électrons passent un par un

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Dualité onde-corpuscule (suite)

 Observations

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Révision: Les propriétés de la
lumière
1. La lumière se propage en toute direction
2. La lumière voyage en ligne droite (rayons)
3. La lumière voyage en forme d’onde
4. La lumière est un type d’énergie
5. La lumière peut être réfléchie ou refractée

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Modèle ondulatoire
 Modèle ondulatoire: une façon d’expliquer le
comportement de la lumière
 La lumière voyage sous la forme d’une onde
 Voyage dans le vide et transmet l’énergie d’un
point à un autre
 Le Soleil à la Terre

 Lumière visible: une onde que tu peux voir

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 Avec les lampes de poche, vous avez vu que:
1. Les objets transparents laissent traverser
toute la lumière
2. Les objets translucides laissent passer une
partie de la lumière
3. Les objets opaques bloquent le passage de la
lumière

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Pourquoi peut-on dessiner les lignes ci-
dessous pour représenter le trajet de la
lumière?
La réfraction de la lumière
 Réfraction: le changement de direction
d’une onde quand elle passe d’une
substance à une autre
 Quand une onde lumineuse est réfractée:
 Les différentes longueurs d’onde sont
réfractées à des angles différence
 Les différentes couleurs émergeront séparées
du prisme
Les ondes électromagnétiques

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Réception de la composante électrique

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Énergie transportée par une
onde électromagnétique
On calcule l’intensité moyenne S d’une onde électromagnétique à l’aide de la définition
suivante:

E B
S 
2 m0
où E est le champ électrique en volt/mètre, B est le champ magnétique en tesla, m0 est
une constante connue, la même que celle utilisée avec les sources de champ magnétique,
la perméabilité magnétique égale à 4p x 10–7 tesla/ampère·mètre et S est l’intensité
moyenne de l’onde électromagnétique exprimée en watt par mètre carré (W/m2 ).

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La réfraction de la lumière
 Un prisme réfracte la lumière en
différentes couleurs, à des angles
différents
Les couleurs de l’arc-en-ciel
 Les gouttelettes d’eau réfractent la lumière
 Les couleurs de la lumière:
 Le rouge, l’orange, le jaune, le vert, le bleu, l’indigo,
et le violet
 Le spectre: les couleurs ou de fréquences de la
lumière visible
 Chaque couleur du spectre visible possède sa
propre longueur d’onde
 Le rouge a la longueur la plus grande
 Le violet a la longueur la plus courte
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Le spectre électromagnétique
La lumière invisible

Vers 1800, Herschel découvre le rayonnement infrarouge et


Ritter les rayons ultraviolets
Progressivement, on se rend compte que le rayonnement
visible ne représente qu’une toute petite partie du spectre
électromagnétique, correspondant aux fréquences auxquelles
l’œil humain est sensible
Le domaine visible correspond :
• au maximum d’émission du soleil

Herschel Ritter
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Le spectre électromagnétique
Les domaines spectraux

Historiques / Conventionnels
Correspondent aussi à des
processus de différentes natures /
énergies
Fréquence ν – Longueur d’onde λ
  c /

Vitesse de la lumière :
c = 3 × 108 m/s

Énergie E = hv E=hf
Constante de Planck :
h = 6.63 × 10−34 J·s
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Spectre électromagnétique

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La lumière visible

400 500 600 700


 (nm)

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Exemple 2
Une onde électromagnétique est donnée par : E  2 5 s in 2 p  x  t  1 0  v o lt / m è tr e
 0 , 0 3 1 1 0 
a) Déterminez la longueur d’onde de cette onde électromagnétique:

 = 0,03 mètre

b) Déterminez la fréquence de cette onde électromagnétique:


f = c /   (3 x 10 8 m/s)/ 0,03 m = 1 x 10 10 Hertz

c) Déterminez l’amplitude du champ magnétique de cette onde électromagnétique:

2 5 v o l t/ m 8 T
B  E   8 , 3 3 1 0
c 3  1 08 m / s

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La réflexion
 La réflexion: quand une onde frappe un objet et
rebondit
 Quand les rayons du Soleil frappent un vêtement coloré,
certaines couleurs sont réfléchies et les autres sont
absorbées
 Seulement les couleurs réfléchies sont visibles

 On a besoin seulement 3 couleurs (bleu, rouge, et jaune)


pour produire toutes les couleurs de l’arc-en-ciel
 Les couleurs primaires additives

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l’unité d’intensité lumineuse
 La candela tire son nom du mot latin
candela [kãdela] signifiant chandelle
(candelabrum,

 Intensité lumineuse : candela (cd)


 Flux lumineux : lumen (lm)
 Éclairement lumineux : lux (lx)
Le lux est l’éclairement d'une surface qui reçoit, d'une manière uniformément
répartie, un flux lumineux de 1 lumen par mètre carré. C’est de la lumière reçue.
Exemples d’éclairement
- sensibilité d’une caméra bas niveau 0,001 lux
- nuit de pleine lune 0,5 lux
- local de vie 100 – 200 lux
- local de travail 200 - 3 000 lux
- stade de nuit 1 500 lux
- journée ensoleillée > 50 000 lux

 Luminance : candela par mètre carré cd/m 2


- - disque solaire à midi 1,6.10 9 cd/m 2
- - surface de la lune 2 500 cd/m 2
- - ciel couvert 2 000 cd/m 2
- - ciel très sombre 10 -3 cd/m 2
Remarque:

Si la source est orthotrope (même


luminance dans toutes les directions), alors
M, l’émittance est égale à la luminance L.
M (lm/m 2 ) = L (cd/m 2 )
Mise en garde

L’unité courante de nos systèmes d’éclairage est le watt. Il s‘agit en fait de la


consommation électrique et le lien entre puissance électrique et quantité de
lumière n’est valable que pour un type donné de lampe, soit à incandescence,
soit à fluorescence.
Les niveaux
d’énergie de la
matière

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En 1913, Niels Bohr suggère que l’atome ne
peut exister que dans certains états d’énergie
définis par leur niveau d’énergie.

Le niveau d’énergie le plus bas ou niveau


fondamental est celui où la stabilité de
l’atome est la plus grande. Sa valeur est n = 1.
Pour n > 1, l’énergie est notée En et l’atome
est dans un état excité.

Lorsque n tend vers l’infini, alors l’énergie est maximale et,


pourtant, c’est pour cet état que, conventionnellement,
l’énergie est considérée nulle. L’atome devient ionisé : il perd
son électron.

Remarque : avec cette convention, les énergies En sont


négatives. GHOUALI Samir
Interaction
lumière-matière
Dualité onde-corpuscule
 La matière (une particule) comme la lumière (un photon)
manifeste une dualité de comportement onde-corpuscule

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Dualité onde-corpuscule
 La matière (une particule) comme la lumière (un photon)
manifeste une dualité de comportement onde-corpuscule
 Relation de de Broglie (1924):

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Dualité onde-corpuscule
 La matière (une particule) comme la lumière (un photon)
manifeste une dualité de comportement onde-corpuscule
 Relation de de Broglie (1924):

h h
  
p mv

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Dualité onde-corpuscule
 La matière (une particule) comme la lumière (un photon)
manifeste une dualité de comportement onde-corpuscule

h h
  
p mv
Longueur d`onde impulsion
(de Broglie)

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Dualité onde-corpuscule
 La matière (une particule) comme la lumière (un photon)
manifeste une dualité de comportement onde-corpuscule
 Relation de de Broglie (1924):

h h
  
p mv
Longueur d`onde
impulsion
(de de Broglie)
Attribut
Attribut corpusculaire
ondulatoire

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Dualité onde-corpuscule
 Pour une balle de 140 g se déplaçant à 40 m/s

p= mv=(0.14 kg)(40 m/s)=5.6 kg.m/s


= h/p=(6.626x10-34 J.s)/(5.6 kg.m/s)=1.2x10 -34 m

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Dualité onde-corpuscule

 Pour un électron se déplaçant à une vitesse v=c/100:

p= mv=(9.109x10-31 kg)(2.998x106 m/s)=2.73x10-24 kg.m/s


= h/p=(6.626x10-34 J.s)/(2.73x10-24 kg.m/s)=2.43x10 -10 m

 comparable aux dimensions atomiques

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Passer d’un niveau à un autre

Observons le
schéma ci-contre.
Récapitulons ce
qui produit un
photon sur un
atome et
inversement

Un photon peut être émis ou absorbé par un atome ou un ion.


Cela provoque un changement de niveau d’énergie appelé
transition.

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Absorption d’un photon

Voici un spectre d’absorption, expliquons avec l’intervention


d’un photon l’existence des raies noires.

Lors de l’absorption d’un photon dont l’énergie E vaut l’énergie


de transition ΔE, l’atome passe d’un niveau d’énergie plus faible
Ei à un niveau d’énergie plus élevé Ef (Ef > Ei).
Cette absorption n’est possible que si
Ef – Ei = ΔE = E = h c / λ
Dans un spectre d’absorption, on observera une raie noire
d’absorption correspondant à cette transition pour la longueur
d’onde λ = h c / E = h c / ΔE
Énergie du photon absorbé : E = ΔE
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Absorption d’un photon

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Émission d’un photon

Voici un spectre d’émission, expliquons avec l’intervention d’un


photon l’existence des raies colorées.

Lors de l’émission d’un photon dont l’énergie E vaut l’énergie de


transition |ΔE|, l’atome passe d’un niveau d’énergie plus grand
Ei à un niveau d’énergie plus faible Ef (Ef < Ei).
Cette émission n’est possible que si |Ef – Ei| = |ΔE| = E = h c / λ

Dans un spectre d’émission, on observera une raie colorée


d’émission correspondant à cette transition pour la longueur
d’onde λ = h c / E = h c / |ΔE|
Énergie du photon émis : E = |ΔE|
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Émission d’un photon

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Présentation de l’électronvolt

C’est une énergie parfaitement adaptée aux faibles valeurs


d’énergie dans l’atome.

Conversion utile : 1 eV = 1,60.10-19 J


ΔE (J) = ΔE (eV) x 1,60.10-19

Attention ! Si vous calculez une énergie en


eV, vous devez ensuite la convertir en
Joule pour calculer v ou λ

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Photoélectron
L'effet photoélectrique est un phénomène physique durant lequel un matériau,
généralement métallique, émet des électrons Ceci peut se produire lorsque le
matériau est exposé à la lumière ou un rayonnement électromagnétique de
fréquence suffisamment élevée; ce seuil de fréquence, non prévu par la
mécanique classique, dépend du matériau.

Constatations expérimentales de l'émission photoélectrique

1.Les électrons ne sont émis que si la fréquence de la lumière est


suffisamment élevée et dépasse une fréquence limite appelée fréquence seuil.

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Le nombre d'électrons émis par unité de temps lors de l'exposition à la
lumière, qui détermine l'intensité du courant électrique, est proportionnel à
l'intensité de la source lumineuse.

La vitesse des électrons émis ne dépend pas de l'intensité de la source


lumineuse.

L'énergie cinétique des électrons émis dépend linéairement de la fréquence


de la lumière incidente.

Le phénomène d'émission photoélectrique se produit dans un délai


extrêmement petit inférieur à 10-9 s après l'éclairage, ce qui rend le
phénomène quasi instantané.

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Photoconductivité
la photoconductivité survient chaque fois que la résistance électrique d'un
corps varie lorsqu'on l'éclaire avec un rayonnement électromagnétique
appartenant à tous les domaines du spectre lumineux (domaine visible, ultra-
violet et infrarouge).

Principe

Ce phénomène s'observe sur les matériaux semi conducteurs hautement


résistifs. Une lumière avec une fréquence (donc une énergie) suffisante va
restituer suffisamment d'énergie aux électrons de la bande de valence pour
atteindre la bande de conduction.

Les électrons résultants et leurs trous associés vont permettre la conductivité


électrique, donc la diminution de la résistance.

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Un matériau photoélectrique peut l'être de manière intrinsèque ou extrinsèque.

Dans le 1er cas, seuls les électrons dans la bande de valence du matériau
pourront être excités, et un photon doit avoir suffisamment d'énergie pour exciter
les électrons à travers la bande interdite.

Dans le 2e cas, des impuretés sont ajoutées au matériau, celles-ci possédant un


état énergétique proche de celui de la bande de conduction. Cela a pour effet de
faciliter le transfert des électrons, et le matériau a besoin de photons moins
énergétiques, donc une longueur d'onde plus grande, et une plage d'utilisation
plus importante.

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photoionisation

Un détecteur par photoionisation (en anglais, PhotonIonization Detector : PID)


permet de connaître la composition d’un gaz

Il permet de connaître la composition d'un gaz immédiatement et de la contrôler


en continu

Il est notamment utilisé pour :

 la détection de l'ammoniac
 la manutention de matériaux dangereux
 les enquêtes sur les incendies d'origine criminelle
 l'hygiène et la sécurité industrielle
 la qualité de l'air intérieur (QAI)
 l'identification de sols pollués (dépollution)
 l'entretien des salles blanches
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Principe
Un détecteur par photoionisation est un détecteur d'ions utilisant des photons énergétiques
pour ioniser les molécules de gaz.
Le gaz est bombardé par des photons, ce qui permet d'arracher des électrons aux
molécules du gaz, les transformant ainsi en cations.
Le gaz est alors ionisé (on parle de plasma), ce qui permet l'établissement d'un courant
électrique, qui est le signal de sortie. Ce courant est alors amplifié et affiché sur
un ampèremètre.

Applications
Un détecteur par photoionisation ne détecte que les composants qui ont une énergie
d'ionisation inférieure ou égale à l'énergie des photons émis par le détecteur.
Cette sélectivité peut être utile pour rechercher un composant spécifique dans un mélange
gazeux.
Ce type de détecteur est non destructif, car il ne modifie pas les composés qu'il détecte. Il
peut par conséquent être utilisé en amont d'autres détecteurs.
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Effet photovoltaïque
L'effet photovoltaïque est un des effets photoélectriques.

Il est mis en œuvre dans les cellules photovoltaïques pour produire de l'électricité à
partir du rayonnement solaire.

L’effet photovoltaïque a été découvert par le physicien français Edmond


Becquerel et présenté à l'académie des sciences en 1839.

Il est le produit du choc des photons de la lumière sur un matériau semi-


conducteur qui transmet leur énergie aux électrons qui génèrent une tension
électrique.

Il est obtenu par absorption des photons dans un matériau semi-conducteur qui
génère alors des paires électrons-trous créant une tension ou un courant électrique.

Plusieurs types de composants peuvent être créés à partir de ce principe. Ils sont
appelés photodiodes, phototransistors ou des photopiles.
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Ipv CARACTERISTIQUE ELECTRIQUE

C’est la puissance crête


des constructeurs
Icc

Vpv
5 10 15 20 Vc0
•Sa tension à vide : Vco. tension générée par une cellule éclairée non raccordée.
•Son courant court-circuit : Icc. courant généré par une cellule éclairée raccordée à elle-
même.
Son point de puissance maximal : MPP (en anglais : maximal power point) obtenu pour
une tension et un courant optimaux : Vopt, Iopt (parfois appelés aussi Vmpp, Impp).
CARACTERISTIQUE ELECTRIQUE
Ipv Influence de la température Ipv Influence de l’éclairement
Photométrique
Icc
ou
radiomètrique ?

Vc0 Vpv

Une augmentation de la température Icc est directement proportionnel à


va réduire la puissance (MPP ou PPM l’éclairement mais la f.e.m. reste
en français) disponible en diminuant un quasiment indépendante sauf à très
peu la tension des cellules. faible éclairement où elle peut être
plus beaucoup plus faible
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EFFET PHOTOVOLTAIQUE
Eg : Energie de Gap Bande de conduction
Bande de valence (électrons
(électrons libres)
liés cohésion du solide)

Energie en ev

- électron
libre
E = h > Eg
- -
Niveau de
Fermi
Eg Eg = 1,1 ev
+ + pour le Si
+ trou

Etat excité par


Etat fondamental
rayonnement

Métal Isolant Semi conducteur

E =h.v=h.c/λ en Joules et en ev si divisé par 1,6 10-19.


Quand un paquet de photons « heurte » la cellule, il peut transmettre son
énergie aux électrons des semi-conducteurs. GHOUALI Samir
EFFET PHOTOVOLTAIQUE
Production paire électron-trou
Effet de jonction pn et apparition d’une f.e.m.

P N
- +

Ei

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EFFET PHOTOVOLTAIQUE
Lorsque la jonction est exposée à un rayonnement, les photons
incidents dont l’énergie est suffisante peuvent créer des paires
électrons-trous dans les zones N et P.

P N
- +

Ei

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EFFET PHOTOVOLTAIQUE

+ P N -
- +
+ -
e- + - I
Ei
-
+
-
+
+ -

+ -

V
I

e-
A

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COMPOSANT OPTOELECTRONIQUE
Une cellule constitue donc un générateur de très faible puissance,
insuffisant pour des applications électriques…autres que de la
détection.
Les modules ou panneaux solaires sont donc réalisés par association,
en série et/ou en parallèle, de cellules élémentaires. La connexion en
série augmente la tension pour un même courant.

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COMPOSANT OPTOELECTRONIQUE
La connexion en parallèle augmente le courant pour une tension identique

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COMPOSANT OPTOELECTRONIQUE
u>0
Caractéristique d’une cellule. + V
i
Convention i> 0 P N
i N
P
mA
+
u
Jonction en direct
PHOTOPILE = JONCTION PN RECEPTEUR
Q1
sensible à la lumière Q2 DIODE CLASSIQUE
DEGRADEE
u
Ev
GENERATEUR
Jonction en inverse
Q4 PHOTOPILE
Q3
OU CELLULE
RECEPTEUR
u <0 u >0 PHOTOVOLTAIQUE
PHOTODIODE
+ V Icc + V

i <0 P N i <0 P N

mA mA
+ +
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RENDEMENT DE LA CONVERSION

Photons
incidents 1,1 ev
E en ev 2,65 1014 Hz
f en Hz 
max
1,12 µm Pas d’effet photovoltaïque
Effet photovoltaïque
possible
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RENDEMENT DE LA CONVERSION
Photons
incidents 1,1 ev
E en ev 2,65 1014 Hz
f en Hz 
max
1,12 µm
Effet photovoltaïque Pas d’effet photovoltaïque
Pas d’effet possible
photovoltaïque
Photons utilisables
donc d’énergie suffisante

Photons Photons Réflexion


efficaces inefficaces

Paires électrons-trous libérées Absorption


I
Porteurs libres Porteurs piégés Absorption
V disponibles (recombinés)

Transmission
Le rendement quantique rapport du nombre
de porteurs disponibles sur le nombre de
photons incidents est mauvais. Le rendement « énergétique »
est encore beaucoup plus faible.
RENDEMENT DE LA CONVERSION
Photons Photons
Photons
transmis absorbés
réfléchis
 trop faible dissipation thermique
3à5% 18 à 22 %
28 à 32 %
PHOTONS
Porteurs
D’ENERGIE Cellules photovoltaïques libres
SUFFISANTE disponible
s
15 à 18 % 8 à 17 % pour le
8 à 10 %
silicium !
Courant de
Recombinaisons
fuite et
des paires
résistances
électrons-trous
de jonction
métal-SC

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