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Aide-mémoire à l’usage
des étudiantes et étudiants
de Master de Musicologie
Master 1 – musique et musicologie
Sommaire
Préambule ........................................................................................................................................... 5
___________________
3
Recherche et documentation en musicologie
Objectifs :
1. maîtriser la forme de l’écrit académique, qui est le premier médium de la recherche scientifique : il
s’agit d’apprendre à pratiquer – et donc de respecter – les normes de présentation universitaires, tant
concernant la présentation du mémoire que celle de la bibliographie.
2. ceci pour pouvoir également gérer au mieux le fond de l’écrit académique. Il s’agit de savoir
comment mettre en place une démonstration et comment garantir la scientificité du propos,
condition première de l’écrit scientifique et a fortiori de l’écrit académique (démontrer la pertinence
– apporter la ‘preuve’ – de ce que l’on avance : par la démonstration, via notamment la citation,
l’exemple [musical ou autre], le renvoi bibliographique).
3. de là, savoir comment constituer et gérer un corpus, une bibliographie de sources et de travaux. Une
recherche ne se fait jamais totalement ex-nihilo et à vide ; il faut absolument se familiariser avec les
outils de recherche.
___________________
Ce fascicule, attaché au premier parmi les principaux objectifs de ce cours énumérés ci-dessus
constitue un aide-mémoire des principales normes qui doivent être mises en application dans le dossier
de Master 1 puis dans le mémoire de Master réalisé, quant à lui, au terme de l’année de Master 2.
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Master 1 – cours de méthodologie
A. Le mémoire
La forme sert le fond, rend le propos intelligible. La norme est une convention, faite tout d’abord et en
premier lieu pour se faire comprendre. C’est un langage commun.
Normes de présentation
1. Forme du mémoire
2. Normes pour la bibliographie
La forme
Forme du document Universitaire / Gestion des dossiers / pratique de la bureautique
Cf. dossiers Moodle et autres « didacticiels » proposés par les applications de traitement de texte, etc.
- Gérer sa mise en page (se servir notamment du « saut de page », du retrait de la première ligne en
début de paragraphe, des interlignes, de la justification des paragraphes, etc.)
1
Par exemple, les police Times new roman ou Garamond, ou Georgia, sont serif ou avec impattement (par
exemple, en Times la lettre l est bien distinguée de la lettre I).
En revanche, les polices Arial ou Helvetica sont sans serif (par exemple, en Arial, confusion possible entre la
lettre l et de la lettre I).
→ Nota bene : contrairement à ce qui se passe dans cette note qui en est un contrexemple, évitez de mélanger
plusieurs polices dans le document, surtout dans le cours du texte (éventuellement possible entre la page de
titre et le texte).
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Recherche et documentation en musicologie : forme et normes de présentation
Paragraphes justifiés.
Hiérarchisation des titres.
Les différents niveaux de titre doivent être clairement signifiés.
Les titres peuvent être numérotés : plusieurs options sont usuelles, retenant dans tous les cas un
type de numérotation par niveau.
Hiérarchisation articulée aussi au moyen de la taille des caractères / emploi des majuscules ou
bas de casse / gras ou pas, romain ou italique / position sur la ligne.
Bannir définitivement le souligné dans tout texte dactylographié (ceci par les normes de
typographie ; en normes de correction d’épreuves, le souligné est utilisé en écriture manuscrite
ou il vaut l’italique en imprimé).
Pagination.
Les pages doivent obligatoirement être numérotées [généralement en bas de page, soit au milieu,
soit à droite pour les pages impaires et à gauche pour les pages pares] ; la numérotation tient
compte de toutes les pages hormis la couverture ; elle commence à figurer à la première page de
texte [et non sur la page de titre ; de même, s’il y a des pages de titre intermédiaires (têtes de
partie ou d’annexe), ces pages ne sont pas paginées (mais comptées dans la pagination)].
La pagination doit être continue. Dans le cas d’impression en recto-verso, la page droite est
toujours une page impaire.
Reproduction.
Prévoir un exemplaire pour chacun des membres du jury et un pour vous-même ; le dossier de
Master 1 n’est pas déposé en bibliothèque ; en revanche, prévoir un exemplaire supplémentaire
pour votre mémoire de Master 2 pour le déposer à la bibliothèque universitaire, mais seulement
après la soutenance : il faudra le cas échéant y inclure des corrections et recommandations du
jury à l’issue de la soutenance, lequel autorisera (ou pas) le dépôt.
La disposition du mémoire suit celles pratiquées dans l’édition. Vous devez par conséquent penser et
présenter votre mémoire comme un livre, comme une monographie. Voici les différents
éléments/parties qui peuvent y figurer (en gras : parties obligatoires).
. couverture (suivie d’une page blanche)
Elle peut être en couleur ; éviter des illustrations pleine page (lourd visuellement).
. page de faux titre (dit aussi « avant-titre ») : simple rappel du titre et sous-titre, sans autre
information supplémentaire [facultatif]
. page de titre : identique à la couverture, mais sur papier blanc
. remerciements, dédicace :
vous pouvez remercier toutes les personnes qui vous ont aidé et accompagné au cours du
travail ; dans ce cas, il est aussi d’usage de remercier votre directeur/directrice de recherche,
même si c’est son travail (autrement dit, a priori vous n’avez aucune obligation à le remercier
mais c’est l’usage et une certaine élégance qui le suggèrent ; cela n’a pas tant d’importance en
fin de compte).
→ Ceci peut aussi se trouver en fin d’introduction
. sommaire
voir ci-après, la table des matières
. avertissement
Il peut être composé d’un texte qui attire l’attention du lecteur sur un point particulier ; il peut
être donné à la fin de la préface ou de l’introduction. Cela peut concerner par exemple le
protocole de rédaction, une particularité (tel système de renvois ou articulation du mémoire
adaptée à un besoin spécifique, ou autre chose).
. avant-propos ou préface
Très courte introduction (qui, dans un livre, peut être de l’auteur ou par quelqu’un d’autre).
Comme son nom l’indique, l’avant-propos vient avant le propos essentiel de l’ouvrage,
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Master 1 – cours de méthodologie
contrairement à l’introduction, qui fait entrer le lecteur dans l’objet même du mémoire
(possible en thèse, rarissime en Master).
. introduction
Présenter le sujet ; sa problématique. La motivation et les objectifs de l’auteur, et son apport
personnel. L’introduction doit esquisser :
- Sujet et problématique ;
- Justification du choix du sujet ;
- Limites du sujet ;
- État de la question : intérêt, originalité et faisabilité du sujet, bilan historiographique ;
- Définition du corpus et de la méthode que vous envisager de déployer pour son élaboration ;
- Description des objectifs et du plan du mémoire.
corps du mémoire
Organisé en parties et divisé en chapitres, composé de paragraphes. Ces parties, sous-parties,
chapitres etc. doivent être articulés par des titres (hiérarchisés : titre de partie, de sous-partie,
de chapitre, etc.). Ils constituent en fait le squelette de l’ouvrage, et vont composer la table des
matières. Et surtout votre plan. La subdivision et disposition ne reflète pas en général la
chronologie du travail. Elle évolue au fil de la recherche. Du reste, ne pas hésiter à rédiger les
points les plus simples au début et conserver les plus longs pour la suite…
. conclusion(s)
La conclusion peut faire la synthèse des conclusions de chacun des chapitres. Mais elle doit
surtout faire la synthèse des éléments qui découlent de l’ensemble des chapitres. Elle doit faire
écho à l’introduction (du reste vous devez les rédiger plus ou moins au même moment, c’est-à-
dire à la fin) : répondre ou commenter les objectifs posés au départ. Ne pas hésiter, à ce niveau
du travail, à ouvrir des perspectives de recherches ultérieures ; c’est même obligatoire dans le
cadre du dossier de Master 1, puisque le dossier doit être dans la plupart de cas pensé comme
un bilan d’étape d’un travail dont la forme complète sera le mémoire soutenu en Master 2.
. annexe(s)
Tableaux, pièces justificatives (par exemple pièces d’archives), listes, voire fac-similés,
compléments du texte principal : les numéroter (en général en chiffres romains : Annexe I,
Annexe II…). En cas d’annexes volumineuses, les insérer dans un volume séparé (volume I :
mémoire ; volume II : annexes), avec page de titre, et sommaire/table des matières
- les tableaux : ils peuvent être insérés en cours du texte ou en annexe (idem exemples
musicaux), selon le cas (la façon dont ils doivent être lus, leur longueur, etc.)
. corpus et bibliographie
Classer et présenter selon une série de normes dont il sera question plus tard et en détail.
. index : des noms cités mais aussi, le cas échéant, des lieux ou des matières
Vivement recommandé, essentiellement index des noms cités. Les traitements de texte
permettent la création automatique d’index. Néanmoins, il faut uniformiser la présentation, et
donner : le Nom et le prénom des personnes citées. Dans certains cas, il n’est pas inutile
d’établir véritablement des autorités pour les personnes physiques citées : Nom, prénom,
qualités, dates. L’indexation des noms cités en notes de bas de p. est facultative ; ne pas
indexer les noms des auteurs des ouvrages cités en note.
. table des illustrations / des abréviations : le cas échéant.
Outre les abréviations usuelles (p. pour page, éd. pour édition/édité, vn pour violon, etc.), on a
le droit d’utiliser des abréviations bibliographiques, comme les sigles de bibliothèques,
moyennant une table des abréviations qui en donne l’explication.
Abréviations bibliographiques : voir ci-après, VARIA, p. 12
. table des matières
Elle se trouve toujours en dernier lieu, après tout le reste. Plus détaillée que le sommaire. Il
n’est pas inutile d’introduire un sommaire au début, mais c’est facultatif. Le sommaire oblige
en fait le lecteur de lire votre plan avant toute chose. La table des matières reproduit les titres
des parties, sous-parties, chapitres et sous-chapitres (c’est donc aussi un plan très détaillé de
votre travail).
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Recherche et documentation en musicologie : forme et normes de présentation
→ Les parties présentées ici, avec une certaine exhaustivité valent pour le mémoire de Master (le
Master 2), comme pour les mémoires du Master-Pro gestion. Pour le dossier de Master 1 (le « dossier
d’étape »), on reste davantage dans la logique du projet, donc on n’attendra pas de vous pour l’instant
de fournir des conclusions. Il sera question plus tard plus amplement de la structure « idéale » du
dossier de Master 1 (projet de Master 2).
[éventuellement logotype]
Université de Paris-Sorbonne
UFR de Musique et musicologie
TITRE DU MÉMOIRE
Sous-titre du mémoire (éventuellement)
[éventuellement visuel/image/illustration,
à condition que cela ne gêne pas la clarté des informations]
Prénom NOM
Dossier de Master 1 [Mémoire de Master]*
Préparé sous la direction de
Prénom Nom du directeur
date
*
A l’issue de l’année de Master 2, vous rédigerez un mémoire de « Master » (et non de « master 2 »), dont la
rédaction et soutenance, combinée avec les cours et séminaires validés sera récompensée par l’acquisition
d’un Master.
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Master 1 – cours de méthodologie
Université de Paris-Sorbonne
UFR de Musique et musicologie
Université de Paris-Sorbonne
UFR de Musique et musicologie
Mémoire de Master
présenté par
Jean DUPONT Martine Dupuits
Dossier de Master 1
Préparé sous la direction de sous la direction de
Théodora PSYCHOYOU Catherine Deutsch
Nota : envisager des formulations du type « sous la direction de Monsieur Xyzxyz », « … de Madame
Abcde Xyzxyz », « … de Monsieur le Professeur Abcde Xyzxyz », « … de Madame la Professeure
Abcde Xyzxyz », de « … Madame le Professeur Abcde Xyzxyz » (en cas de doute demandez à votre directrice).
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Recherche et documentation en musicologie : forme et normes de présentation
C. La bibliographie
· 3. S’adapter au sujet : la bibliographie doit être classée selon les critères les mieux appropriés à
sa lisibilité
Par exemple :
A. Écrits de Berlioz / B. Autres sources du XIXe siècle / C. Écrits après 1900
A. Sources manuscrites / B. Sources imprimées / C. Travaux
A. Sources musicales / B. Sources théoriques / C. Travaux
· il est peu utile de séparer les publications par format d’écriture [donc à éviter les classements du
type « articles », « thèses », « livres »]
· en revanche, il convient de séparer les différents supports (classer les partitions à part, séparer la
discographie des ouvrages imprimés, grouper les documents d’archives et/ou manuscrits, les
ressources audio-visuelles, etc.)
En particulier :
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Master 1 – cours de méthodologie
• Par-delà les normes élémentaires de présentation typographique, rappelées par les manuels typographiques de
l’Imprimerie nationale, de la Bibliothèque nationale de France (et dont plusieurs outils sont accessibles en
ligne), il s’agit, d’une certaine façon, d’imposer ses propres normes : il existe diverses manières de présenter
une bibliographie. La règle essentielle est la cohérence, c’est-à-dire l’uniformité. En d’autres termes, il faut
choisir un système et s’y tenir tout au long du mémoire de façon très rigoureuse. Celui proposé ici fait
largement consensus à travers les différents guides de présentation de travaux universitaires français et
normes de présentation bibliographiques de différents éditeurs français (parmi d’autres les normes des
éditeurs Garnier-Flammarion, Belles Lettres, des PUPS, de la Revue de musicologie).
• Distinguer la citation bibliographique en fin de document et celle d’en bas de page : dans la bibliographie, les
références doivent être absolument complètes, et introduites par le nom de famille de l’auteur. Dans la note
infrapaginale (c’est-à-dire la note de bas de page), on peut éventuellement omettre quelques éléments afin de
ne pas trop alourdir cette zone (par exemple la mention de collection), et l faut introduire la référence par le
prénom suivi du nom de son auteur. Surtout, il faudra dans les notes de bas de page localiser une information
ou renvoyer à un passage précis d’un ouvrage, il faudra donc indiquer, en plus, les pages précises qui y sont
concernées.
• À l’intérieur des différentes rubriques définies (par exemple sources/travaux etc.) la bibliographie doit être
classée par ordre alphabétique d’auteur et par ordre chronologique des travaux à l’intérieur (dans le cas où
vous avez plusieurs travaux du même auteur, plusieurs partitions du même compositeur etc.
Principes généraux
Pour identifier un document, il faut préciser les éléments suivants :
· Responsabilité d’auteur (un ou plusieurs noms) ;
· Titre (titre de l’ouvrage ou titre de l’article et de la revue/ouvrage/dictionnaire qui le contient) ;
· Ville et éditeur (ce que l’on appelle « adresse du document ») ;
· Date ;
· Mention de collection ou autre information complémentaire.
Au-delà des principes généraux, la forme exacte de présentation des différentes entrées
bibliographiques dépend de la nature du document, que nous présenterons séparément.
Attention, cette typologie de rubriques ne constitue pas un critère de classement de la bibliographie
mais simplement explore différents cas de figure de documents et supports, qu’il convient de présenter
dans leurs spécificités au sein d’une bibliographie.
Ouvrages monographiques
Articles de périodiques
Chapitres d’ouvrages
Notices de dictionnaire
Ouvrages collectifs
Mémoires et thèses
Musique (partitions, parties, etc.)
Ressources électroniques
Documents audiovisuels / documents multi-support
Tableaux / objets [de musée]
Manuscrits
Les différentes « zones » de responsabilité (nom d’auteur, titre, adresse et collation, pagination, etc.)
sont séparées par des virgules (sauf en cas de parenthèse, qui est un élément séparateur suffisant) : il
en sera question plus loin (articles de revue, mention de collection).
Pour les livres anciens : ajouter systématiquement le format et la collation (p., f., + pl.) [nombre de
pages ou de feuillets, présence ou non de planches ajoutées et combien].
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Recherche et documentation en musicologie : forme et normes de présentation
I. MONOGRAPHIE
Document référencé en bibliographie
1. Le nom de l’auteur
→ Un seul auteur
HIS, Isabelle, Claude Le Jeune (v. 1530-1600) : un compositeur entre Renaissance et baroque, Arles,
Actes Sud, 2000.
→ Deux ou trois auteurs : les mentionner tous
HIS, Isabelle et Pierre DUPOND, Claude Le Jeune (v. 1530-1600) […]
HIS, Isabelle, Pierre DUPOND et Richard MARTIN, Claude Le Jeune (v. 1530-1600) […]
→ Plus de trois auteurs : mentionner le premier signalé, suivi de la mention et alii (e.a.)
HIS, Isabelle et alii, Claude Le Jeune (v. 1530-1600) […]
→ Aucun auteur signalé (rare mais qui existe, par exemple pour des catalogues et brochures) :
le champ n’est pas renseigné, on commence directement avec le titre du recueil
Renoir au XXe siècle, catalogue de l’exposition du Grand Palais (29 septembre 2009-4 janvier 2010),
Paris, Réunion des musées nationaux, 2009.
- pas d’auteur signalé, assez fréquent pour les ouvrages anciens (pamphlets et autres) :
ANONYME, La musique du Diable, ou le Mercure Galant dévalisé, Paris, Robert Le Turc, rue d’Enfer,
1711.
- ouvrage « anonyme par excès d’auteurs » :
ANONYME, Cas de conscience sur les danses, décidé par Messieurs les docteurs en théologie
de la faculté de Paris, Paris, Philippe-Nicolas Lottin, 1721.
2. Le titre
Il est mentionné en italiques
LEGRAND, Raphaëlle, Rameau et le pouvoir de l’harmonie, Paris, Cité de la Musique, 2007.
Il est suivi d’éventuelles précisions de responsabilité complémentaire, par exemple :
- traducteur
DAHLHAUS, Carl, Untersuchungen über die entstehung der harmonischen tonalität, Kassel,
Bärenreiter, 1967 ; trad. en français par Anne-Emmanuelle Ceulemans, La tonalité harmonique. Étude
des origines, Liège, Mardaga, 1993.
ou
DAHLHAUS, Carl, La tonalité harmonique. Étude des origines, trad. de l’allemand par Anne-
Emmanuelle Ceulemans, Liège, Mardaga, 1993.
- préfacier
JURGENS, Madeleine, Documents du minutier central concernant l’histoire de la musique (1600-
1650), préface de François Lesure, Paris, SEVPEN, 1967.
Puis d’éventuelles précisions concernant l’édition ou réédition :
CESSAC, Catherine, Marc-Antoine Charpentier, 2e édition, Paris, Fayard, 2004.
ou
CESSAC, Catherine, Marc-Antoine Charpentier, 2e édition, Paris, Fayard, 2/2004.
Et de précisions de plusieurs volumes
Hoppin, Richard, La musique au Moyen âge, 2 vol., Liège, Mardaga, 1991.
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Master 1 – cours de méthodologie
*
À noter, dans cet exemple, l’absence d’espace avant le signe « : », qui est contenu dans le titre de l’ouvrage.
En effet, en anglais, comme en italien et dans la plupart des langues européennes, il n’y a pas d’espace avant
les signes de ponctuation doubles, contrairement au français : il faut respecter cela au sein d’un titre
d’ouvrage anglophone. En outre, notez que les initiales de chaque mot figurent en majuscules dans les titres
anglophones (à l’exception des mots de moindre importance, comme les articles ou les prépositions).
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Recherche et documentation en musicologie : forme et normes de présentation
4. Mention de collection
LEMAÎTRE, Edmond (éd.), Guide de la musique sacrée et chorale profane, l’âge baroque, 1600-1750,
Paris, Fayard, 1992 (coll. « Les indispensables de la musique »).
ou
CHARRAK, André, Musique et philosophie à l’âge classique, Paris, PUF, 1998 (coll. « Philosophies »,
105).
ou
LACOSTE, Jean, La philosophie de l’art, Paris, PUF, 1981 (coll. « Que sais-je ? », 1887).
ou
DURON, Jean, L’œuvre de Sébastien de Brossard (1655-1730). Catalogue thématique, Versailles,
CMBV ; Paris, Klincksieck, 1995 (coll. « Domaine musicologique », II. CMBV-a 1).
- En note de bas de page, même présentation que pour la fin de document, avec indication
uniquement de la page précise concernée :
12
. Sur la modalité cistercienne voir Christian Meyer, « Le tonaire cistercien et sa tradition », Revue de
Musicologie, 89/1 (2003), p. 63-64.
ou
1.
Isabelle His, « Claude Le Jeune (v. 1530-1600) : un compositeur entre Renaissance et baroque », La musique
de la Renaissance, Arles, Actes Sud, 1995, p. 230-285.
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Master 1 – cours de méthodologie
• Mettre « éd. » avant le nom de l’éditeur scientifique comme dans les exemples ci-dessus, et non pas « (éd.) »
après le nom principal, sauf lorsque le nom de l’éditeur est donné en entrée principale, par exemple :
MASSIN, Brigitte (éd.), Histoire de la Musique Occidentale, Paris, Fayard, 1986 (coll. « Les indispensables de la
musique », 5).2
• Plusieurs éditeurs :
LESURE, François et Jean Mongrédien (éd.), …3
V. THÈSES
Nota : selon certaines normes, le titre est donné en romain et entre guillemets, car un mémoire ou une thèse ne
constitue pas une publication à proprement parler. Afin d’éviter des confusions constantes, nous avons
néanmoins opté à l’UFR de musicologie pour une présentation sur le modèle de la monographie, avec le titre en
italiques.
Date : prendre soin d’indiquer celle de la soutenance. Attention : à ne pas confondre avec une date parfois
ultérieure de l’éventuelle reproduction de la thèse, qui figure sur les documents publiés par UMI ou ANRT 5.
DEPERSIN, Françoise, Les tombeaux en France à l’époque baroque : essai d’analyse rhétorique, thèse, université
de Paris-Sorbonne, 2011.
DUPONT, Pierre, Le pavillon du hautbois, mémoire d’acoustique musicale, Paris, CNSM, 1995.
Italien : Tesi di Ricerca (ou « Tesi di Dottorato » ; nota : Tesi di Laurea ou “di laura Magistrale” → mémoire de
Master et non thèse)
2
N.B. : mention de collection après la date, entre parenthèses, pas de virgule après la date, point final en
dehors des parenthèses.
3
N.B. : minimum d’interversions (NOM, Prénom) et de virgules ; indiquer « (éd.) » une seule fois et donner
l’ouvrage en bibliographie une seule fois (choisir un des noms des éd.). Dans ce cas, on peut faire des renvois
à l’intérieur de la bibliographie. Ainsi : « MONGRÉDIEN, Jean voir LESURE, François ».
4
Pour les dictionnaires courants (NG, MGG), de même que pour les revues (RdM, MQ ...) vous pouvez utiliser
les titres abrégés, surtout pour les références récurrentes. En général, nous considérons acquises toutes les
abréviations (bibliographiques et autres) proposées dans les pages liminaires du NG. Dans ce cas, insérer une
table d’abréviations bibliographiques.
5
UMI : University Microfilms International, dorénavant ProQuest ; ANRT : Atelier national de reproduction
des thèses.
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Recherche et documentation en musicologie : forme et normes de présentation
VII. PARTITIONS
Même présentation que pour les monographies (ou pour les chapitres, dans le cas des recueils) ; donner les
références de l’édition consultée
DUMONT, Henri, Petits Motets, éd. Jean Duron, Versailles, CMBV, 1992 (Coll. « Les Monumentales », II-2).
MARAIS, Marin, Pièces de viole, Paris, Ballard, 1701 ; fac-similé Courlay, Fuzeau, 2001.
PALESTRINA, Giovanni Pierluigi da, « Missa Papæ Marcelli, a 6 voci », Le Opere complete di Giovanni Pierluigi
da Palestrina. Vol.4. Il libro secondo delle messe a 4, 5, e 6 voci, Rome, Edizione Fratelli Scalera, 1939 (rééd.
1973), p. 167-201.
– . Textes en Préface de Partition (Édition critique).
DURON, Jean, « Introduction », Henri Dumont. Petits motets, .....
ou, plutôt
DUMONT, Henri, Petits Motets, éd. Jean Duron, .....
Athéna, bas-relief dit Athéna mélancolique, stèle votive, marbre, ca 460 av. J.-C., Athènes, Musée de l’Acropole,
n° inv. 695.
CHAMPAIGNE, Philippe de, Ex voto, 1662, huile sur toile, 165x229 cm, Paris, Musée du Louvre.
6
RISM : Répertoire international des sources musicales. Pour les sigles de bibliothèques, utilisés largement
en musicologie (par exemple par le New Grove, Oxford Music On-line, etc.), voir ici :
http://www.rism.info/fr/sigla.html
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Master 1 – cours de méthodologie
KERTÉSZ, André, Quatuor, Paris, 1926, photographie, épreuve gélatino-argentique, 4x4,4 cm, The Art Institute
of Chicago, collection Nicholas Pritzker, 472.2009.
X. RESSOURCES ÉLECTRONIQUES
Il faut ici distinguer les documents numérisés des ressources électroniques à proprement parler. Un article
ou livre numérisé (sur JSTOR, Google Books, Gallica, ProQuest ou autres bibliothèques numériques), possède
ses propres références et sa propre « adresse » (ville, éditeur, date), etc. Dans ce cas, il convient de le traiter sur
le plan de la bibliographie en fonction de nature première (monographie, article, thèse, etc.)
Pour ce qui concerne des ressources électroniques à proprement parler (publications électroniques, bases de
données, etc.), il convient de les référencer de façon à la fois précise et lisible. Souvent les éditions électroniques
(les journaux/périodiques en ligne par exemple) proposent une façon de citer les textes (avec même des onglets
« comment nous citer »).
Par exemple :
O’REGAN, Noel, « Asprilio Pacelli, Ludovico da Viadana and the Origins of the Roman Concerto
Ecclesiastico » Journal of Seventeenth-Century Music 6/1 (2000), par. 4.3, http://www.sscm-
jscm.org/v6/no1/oregan.html [consulté le 15/9/2013]
ou plus simplement [15/9/2013]
Quoi qu’il en soit, il convient de donner l’intitulé de la publication concernée, un lien web d’accès suivi
toujours de la date de consultation. En effet, le contenu des pages web étant fluctuant et évolutif, il se peut que
l’information à laquelle vous faites allusion dans votre référence ou renvoi disparaisse entre le moment de la
consultation par vous et le moment de vérification par votre lecteur. La mention de la date apporte ainsi un
cadrage nécessaire au statut de vos informations.
→ Ne jamais donner, en guise de référence, un lien web sans autre précision (intitulé de la source notamment) :
un pavé de signes diacritiques n’est en général pas utile ni signifiant à la lecture…
Exemple :
Barbara NESTOLA, Catalogue des œuvres de Antonia Bembo (ca 1640-ca 1720), Base de données Philidor –
Centre de musique baroque de Versailles, http://philidor.cmbv.fr/ark:/13681/9qg7kvhcmlu4k9ft6chz [10/9/2013]
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Recherche et documentation en musicologie : forme et normes de présentation
1. Pour la bibliographie
une erreur)
Ne pas abuser des « ! » ou « … » ; voire bannir les « ! » : le sens de la phrase porte a priori lui-même le caractère
insolite, inutile donc de le souligner davantage. Toutefois en cas d’utilisation, n’y introduire qu’un seul (et
jamais ceci !!!!!).
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Master 1 – cours de méthodologie
- Uniformiser la note : en faire un lieu de renvoi bibliographique et éviter d’en faire un lieu de digression dans la
rédaction ; car, à terme, une note rédactionnelle trop longue nuit à la compréhension du texte. La question se
pose alors, si cette ne note ne peut faire l’objet d’un paragraphe dans le texte.
- Composition des cahiers : in-folio, in-4°, in-8° etc. → se renseigner sur cette typologie le cas échéant.
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