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Université de Paris-Sorbonne

UFR de musique et musicologie


Master « Musique et Musicologie »

RECHERCHE ET DOCUMENTATION EN MUSICOLOGIE

Normes de présentation du mémoire,


normes bibliographiques

Aide-mémoire à l’usage
des étudiantes et étudiants
de Master de Musicologie
Master 1 – musique et musicologie

Sommaire

Préambule ........................................................................................................................................... 5

I. Présentation et forme du mémoire


. Le mémoire ................................................................................................................................... 7
. Couverture / page de titre ............................................................................................................ 10
. La bibliographie .......................................................................................................................... 12

II. Normes de présentation bibliographique ..................................................................................... 13


Monographie ................................................................................................................................. 14
Article de revue ............................................................................................................................. 16
Article dans un ouvrage collectif .................................................................................................. 16
Article de dictionnaire ................................................................................................................... 17
Thèses ........................................................................................................................................... 17
Document audiovisuel................................................................................................................... 18
Partitions ....................................................................................................................................... 18
Manuscrits ..................................................................................................................................... 18
Tableaux, sculptures, objets d’art.................................................................................................. 18
Ressources électroniques .............................................................................................................. 19

Diverses remarques .......................................................................................................................... 20

___________________

Normes de présentation du mémoire, normes bibliographiques.


Aide-mémoire à l’usage des étudiants et étudiantes en Master de l’UFR de musique et musicologie
réalisé par Théodora Psychoyou – v. 3.4, 2015

3
Recherche et documentation en musicologie

Ce cours constitue une initiation à la méthodologie et à l’épistémologie de la discipline

Objectifs :

1. maîtriser la forme de l’écrit académique, qui est le premier médium de la recherche scientifique : il
s’agit d’apprendre à pratiquer – et donc de respecter – les normes de présentation universitaires, tant
concernant la présentation du mémoire que celle de la bibliographie.

2. ceci pour pouvoir également gérer au mieux le fond de l’écrit académique. Il s’agit de savoir
comment mettre en place une démonstration et comment garantir la scientificité du propos,
condition première de l’écrit scientifique et a fortiori de l’écrit académique (démontrer la pertinence
– apporter la ‘preuve’ – de ce que l’on avance : par la démonstration, via notamment la citation,
l’exemple [musical ou autre], le renvoi bibliographique).

3. de là, savoir comment constituer et gérer un corpus, une bibliographie de sources et de travaux. Une
recherche ne se fait jamais totalement ex-nihilo et à vide ; il faut absolument se familiariser avec les
outils de recherche.

4. éléments d’épistémologie et d’histoire de notre discipline : qu’est-ce que la musicologie ? Quelle


logique et quels principes régissent ses méthodes ?

___________________

Ce fascicule, attaché au premier parmi les principaux objectifs de ce cours énumérés ci-dessus
constitue un aide-mémoire des principales normes qui doivent être mises en application dans le dossier
de Master 1 puis dans le mémoire de Master réalisé, quant à lui, au terme de l’année de Master 2.

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Master 1 – cours de méthodologie

I. PRÉSENTATION ET FORME DU MÉMOIRE

A. Le mémoire

La forme sert le fond, rend le propos intelligible. La norme est une convention, faite tout d’abord et en
premier lieu pour se faire comprendre. C’est un langage commun.

Normes de présentation
1. Forme du mémoire
2. Normes pour la bibliographie

La forme
Forme du document Universitaire / Gestion des dossiers / pratique de la bureautique
Cf. dossiers Moodle et autres « didacticiels » proposés par les applications de traitement de texte, etc.

- Gérer et organiser ses fichiers


Il est peu pratique voire imprudent d’inclure tout un mémoire ou une thèse dans un seul document
informatique. Par ailleurs, vous aurez sans doute divers documents de travail, ou travaillerez plusieurs
semaines sur une seule partie sans toucher aux autres. Il vaut mieux donc prévoir un document [un
fichier] par partie, un autre pour la bibliographie, etc.
Penser à faire régulièrement des sauvegardes de vos fichiers, car personne n’est à l’abri d’un accident :
copier régulièrement votre dossier « Mémoire de Master » sur un support de sauvegarde, une clé USB,
un autre disque dur, en ligne (par exemple sur une dropbox ou autre support équivalent), enfin ne pas
hésiter à imprimer de temps en temps. Il est inutile que cela devienne une source d’angoisse.
Simplement, il faut s’organiser avec un peu de rigueur.

- Manipuler l’outil informatique : le traitement de texte (World, OpenOffice ou autre).


C’est un outil de travail : il faut imposer ses propres paramètres, normes, choix et préférences, même
s’ils sont différents de ceux par défaut du logiciel (fonction « styles » et copie de la mise en forme, outil
ctrl+maj+C, ctrl+maj+V pour copier/coller la mise en forme, ctrl+maj+K pour les petites capitales,
ctrl+I pour l’italique, etc.).

- Gérer sa mise en page (se servir notamment du « saut de page », du retrait de la première ligne en
début de paragraphe, des interlignes, de la justification des paragraphes, etc.)

Quelques éléments de mise en page


Tous les travaux doivent obligatoirement être dactylographiés ; police de bonne lisibilité et de
taille suffisante, mais pas non plus très grande ; taille variable selon la police, 11 à 12 points,
jamais plus grand que 12 pour la rédaction (hormis donc éventuellement pour les titres). Taille
repère : Times new roman 12 points. Privilégier une police de caractères « avec empattement »
(dites aussi polices serif) : ils sont plus lisibles que les polices de caractères « à bâton » (polices
sans serif) 1.
Format du papier A4 (21 x 29,7 cm) : blanc, épaisseur normale (un 80 gr, soit le papier
« standard » est suffisant, inutile d’utiliser du 100gr).
Marges entre 2 cm et 2,5 cm (et non davantage), prévoir en plus une marge à gauche (environ
0,5 cm) pour la reliure.
Privilégier l’impression en recto-verso (plus écologique et moins lourd et volumineux).
Interligne 1,5 maximum (pas 1, ni 2 ; pour les thèses, penser éventuellement au 1,2 ou 1,3).

1
Par exemple, les police Times new roman ou Garamond, ou Georgia, sont serif ou avec impattement (par
exemple, en Times la lettre l est bien distinguée de la lettre I).
En revanche, les polices Arial ou Helvetica sont sans serif (par exemple, en Arial, confusion possible entre la
lettre l et de la lettre I).
→ Nota bene : contrairement à ce qui se passe dans cette note qui en est un contrexemple, évitez de mélanger
plusieurs polices dans le document, surtout dans le cours du texte (éventuellement possible entre la page de
titre et le texte).

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Recherche et documentation en musicologie : forme et normes de présentation

Paragraphes justifiés.
Hiérarchisation des titres.
Les différents niveaux de titre doivent être clairement signifiés.
Les titres peuvent être numérotés : plusieurs options sont usuelles, retenant dans tous les cas un
type de numérotation par niveau.
Hiérarchisation articulée aussi au moyen de la taille des caractères / emploi des majuscules ou
bas de casse / gras ou pas, romain ou italique / position sur la ligne.
Bannir définitivement le souligné dans tout texte dactylographié (ceci par les normes de
typographie ; en normes de correction d’épreuves, le souligné est utilisé en écriture manuscrite
ou il vaut l’italique en imprimé).
Pagination.
Les pages doivent obligatoirement être numérotées [généralement en bas de page, soit au milieu,
soit à droite pour les pages impaires et à gauche pour les pages pares] ; la numérotation tient
compte de toutes les pages hormis la couverture ; elle commence à figurer à la première page de
texte [et non sur la page de titre ; de même, s’il y a des pages de titre intermédiaires (têtes de
partie ou d’annexe), ces pages ne sont pas paginées (mais comptées dans la pagination)].
La pagination doit être continue. Dans le cas d’impression en recto-verso, la page droite est
toujours une page impaire.

Reproduction.
Prévoir un exemplaire pour chacun des membres du jury et un pour vous-même ; le dossier de
Master 1 n’est pas déposé en bibliothèque ; en revanche, prévoir un exemplaire supplémentaire
pour votre mémoire de Master 2 pour le déposer à la bibliothèque universitaire, mais seulement
après la soutenance : il faudra le cas échéant y inclure des corrections et recommandations du
jury à l’issue de la soutenance, lequel autorisera (ou pas) le dépôt.

Parties du mémoire de Master

La disposition du mémoire suit celles pratiquées dans l’édition. Vous devez par conséquent penser et
présenter votre mémoire comme un livre, comme une monographie. Voici les différents
éléments/parties qui peuvent y figurer (en gras : parties obligatoires).
. couverture (suivie d’une page blanche)
Elle peut être en couleur ; éviter des illustrations pleine page (lourd visuellement).
. page de faux titre (dit aussi « avant-titre ») : simple rappel du titre et sous-titre, sans autre
information supplémentaire [facultatif]
. page de titre : identique à la couverture, mais sur papier blanc
. remerciements, dédicace :
vous pouvez remercier toutes les personnes qui vous ont aidé et accompagné au cours du
travail ; dans ce cas, il est aussi d’usage de remercier votre directeur/directrice de recherche,
même si c’est son travail (autrement dit, a priori vous n’avez aucune obligation à le remercier
mais c’est l’usage et une certaine élégance qui le suggèrent ; cela n’a pas tant d’importance en
fin de compte).
→ Ceci peut aussi se trouver en fin d’introduction
. sommaire
voir ci-après, la table des matières
. avertissement
Il peut être composé d’un texte qui attire l’attention du lecteur sur un point particulier ; il peut
être donné à la fin de la préface ou de l’introduction. Cela peut concerner par exemple le
protocole de rédaction, une particularité (tel système de renvois ou articulation du mémoire
adaptée à un besoin spécifique, ou autre chose).
. avant-propos ou préface
Très courte introduction (qui, dans un livre, peut être de l’auteur ou par quelqu’un d’autre).
Comme son nom l’indique, l’avant-propos vient avant le propos essentiel de l’ouvrage,

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Master 1 – cours de méthodologie

contrairement à l’introduction, qui fait entrer le lecteur dans l’objet même du mémoire
(possible en thèse, rarissime en Master).
. introduction
Présenter le sujet ; sa problématique. La motivation et les objectifs de l’auteur, et son apport
personnel. L’introduction doit esquisser :
- Sujet et problématique ;
- Justification du choix du sujet ;
- Limites du sujet ;
- État de la question : intérêt, originalité et faisabilité du sujet, bilan historiographique ;
- Définition du corpus et de la méthode que vous envisager de déployer pour son élaboration ;
- Description des objectifs et du plan du mémoire.
corps du mémoire
Organisé en parties et divisé en chapitres, composé de paragraphes. Ces parties, sous-parties,
chapitres etc. doivent être articulés par des titres (hiérarchisés : titre de partie, de sous-partie,
de chapitre, etc.). Ils constituent en fait le squelette de l’ouvrage, et vont composer la table des
matières. Et surtout votre plan. La subdivision et disposition ne reflète pas en général la
chronologie du travail. Elle évolue au fil de la recherche. Du reste, ne pas hésiter à rédiger les
points les plus simples au début et conserver les plus longs pour la suite…
. conclusion(s)
La conclusion peut faire la synthèse des conclusions de chacun des chapitres. Mais elle doit
surtout faire la synthèse des éléments qui découlent de l’ensemble des chapitres. Elle doit faire
écho à l’introduction (du reste vous devez les rédiger plus ou moins au même moment, c’est-à-
dire à la fin) : répondre ou commenter les objectifs posés au départ. Ne pas hésiter, à ce niveau
du travail, à ouvrir des perspectives de recherches ultérieures ; c’est même obligatoire dans le
cadre du dossier de Master 1, puisque le dossier doit être dans la plupart de cas pensé comme
un bilan d’étape d’un travail dont la forme complète sera le mémoire soutenu en Master 2.
. annexe(s)
Tableaux, pièces justificatives (par exemple pièces d’archives), listes, voire fac-similés,
compléments du texte principal : les numéroter (en général en chiffres romains : Annexe I,
Annexe II…). En cas d’annexes volumineuses, les insérer dans un volume séparé (volume I :
mémoire ; volume II : annexes), avec page de titre, et sommaire/table des matières
- les tableaux : ils peuvent être insérés en cours du texte ou en annexe (idem exemples
musicaux), selon le cas (la façon dont ils doivent être lus, leur longueur, etc.)
. corpus et bibliographie
Classer et présenter selon une série de normes dont il sera question plus tard et en détail.
. index : des noms cités mais aussi, le cas échéant, des lieux ou des matières
Vivement recommandé, essentiellement index des noms cités. Les traitements de texte
permettent la création automatique d’index. Néanmoins, il faut uniformiser la présentation, et
donner : le Nom et le prénom des personnes citées. Dans certains cas, il n’est pas inutile
d’établir véritablement des autorités pour les personnes physiques citées : Nom, prénom,
qualités, dates. L’indexation des noms cités en notes de bas de p. est facultative ; ne pas
indexer les noms des auteurs des ouvrages cités en note.
. table des illustrations / des abréviations : le cas échéant.
Outre les abréviations usuelles (p. pour page, éd. pour édition/édité, vn pour violon, etc.), on a
le droit d’utiliser des abréviations bibliographiques, comme les sigles de bibliothèques,
moyennant une table des abréviations qui en donne l’explication.
Abréviations bibliographiques : voir ci-après, VARIA, p. 12
. table des matières
Elle se trouve toujours en dernier lieu, après tout le reste. Plus détaillée que le sommaire. Il
n’est pas inutile d’introduire un sommaire au début, mais c’est facultatif. Le sommaire oblige
en fait le lecteur de lire votre plan avant toute chose. La table des matières reproduit les titres
des parties, sous-parties, chapitres et sous-chapitres (c’est donc aussi un plan très détaillé de
votre travail).

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Recherche et documentation en musicologie : forme et normes de présentation

→ Les parties présentées ici, avec une certaine exhaustivité valent pour le mémoire de Master (le
Master 2), comme pour les mémoires du Master-Pro gestion. Pour le dossier de Master 1 (le « dossier
d’étape »), on reste davantage dans la logique du projet, donc on n’attendra pas de vous pour l’instant
de fournir des conclusions. Il sera question plus tard plus amplement de la structure « idéale » du
dossier de Master 1 (projet de Master 2).

B. Couverture / page de titre


Un certain nombre d’informations doivent y figurer. C’est un travail universitaire et pour cela obéit en
un certain nombre de paramètres formels :
- il s’inscrit dans le cadre des activités d’une université : préciser laquelle
- il porte un titre
- et il est composé et réalisé par un personne qui en porte la responsabilité intellectuelle (vous-même)
- il s’inscrit dans le cadre d’un cursus
- il est encadré par un(e) enseignant(e)-chercheur qui en est le « directeur » ou la directrice
- il est présenté et soutenu publiquement à une date précise (et dans le cadre d’une année universitaire
spécifique).

La proposition de mise en page qui suit est indicative.


Vous pouvez ajouter ou pas un visuel ; attention, il ne faut pas que la couverture du mémoire soit
visuellement surchargée ou esthétiquement discutable / kitch. L’objet doit être harmonieux et propre.

[éventuellement logotype]
Université de Paris-Sorbonne
UFR de Musique et musicologie

Les informations ci-contre doivent


obligatoirement y figurer.
La mise en page est une proposition, vous
pouvez l’amender, comme naturellement les
polices

TITRE DU MÉMOIRE
Sous-titre du mémoire (éventuellement)

[éventuellement visuel/image/illustration,
à condition que cela ne gêne pas la clarté des informations]

Prénom NOM
Dossier de Master 1 [Mémoire de Master]*
Préparé sous la direction de
Prénom Nom du directeur

date

*
A l’issue de l’année de Master 2, vous rédigerez un mémoire de « Master » (et non de « master 2 »), dont la
rédaction et soutenance, combinée avec les cours et séminaires validés sera récompensée par l’acquisition
d’un Master.

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Master 1 – cours de méthodologie

Exemples fictifs à titre indicatif :

Université de Paris-Sorbonne
UFR de Musique et musicologie

Université de Paris-Sorbonne
UFR de Musique et musicologie

LE PRÉLUDE DANS LES PIÈCES DE CLAVECIN


DE LOUIS À FRANÇOIS COUPERIN La morte d’Orfeo (1619) de Stefano Landi
Évolution de la forme et de l’ornementation et l’invention de l’opéra baroque

Mémoire de Master
présenté par
Jean DUPONT Martine Dupuits
Dossier de Master 1
Préparé sous la direction de sous la direction de
Théodora PSYCHOYOU Catherine Deutsch

Juin 2016 2016

Nota : envisager des formulations du type « sous la direction de Monsieur Xyzxyz », « … de Madame
Abcde Xyzxyz », « … de Monsieur le Professeur Abcde Xyzxyz », « … de Madame la Professeure
Abcde Xyzxyz », de « … Madame le Professeur Abcde Xyzxyz » (en cas de doute demandez à votre directrice).

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Recherche et documentation en musicologie : forme et normes de présentation

C. La bibliographie

· 1. Elle doit être organisée


Il n’y a pas de modèle unique pour l’organisation de la bibliographie ; cela dépend de la morphologie
et la nature du corpus documentaire.
Exemples :
- A. Sources / B. Travaux (monographies, articles, chapitres d’ouvrages, etc.)
- A. Ouvrages avant 1800 / B. Ouvrages après 1800
[pertinent pour les sujets de musique ancienne]
- A. Sources primaires / B. Sources secondaires (c’est une façon de distinguer les sources des travaux souvent
privilégiée dans les travaux anglo-saxons).

· 2. Séparer, le cas échéant, la musique du reste [signaler les partitions séparément]


- A. Musique / B. Sources / C. Travaux ou
- A. Sources musicales / B. Sources Littéraires / C. Travaux
… et autres rubriques le cas échénat, ex. : D. Discographie / E. Ressources électroniques

· 3. S’adapter au sujet : la bibliographie doit être classée selon les critères les mieux appropriés à
sa lisibilité
Par exemple :
A. Écrits de Berlioz / B. Autres sources du XIXe siècle / C. Écrits après 1900
A. Sources manuscrites / B. Sources imprimées / C. Travaux
A. Sources musicales / B. Sources théoriques / C. Travaux

· il est peu utile de séparer les publications par format d’écriture [donc à éviter les classements du
type « articles », « thèses », « livres »]

· en revanche, il convient de séparer les différents supports (classer les partitions à part, séparer la
discographie des ouvrages imprimés, grouper les documents d’archives et/ou manuscrits, les
ressources audio-visuelles, etc.)

· consulter des ressources en ligne et manuels typographiques

En particulier :

· La plateforme Moodle consacrée à ce cours : M1MU02-Recherche et Documentation en musicologie


Clé d’inscription : Musicologie

· Les recommandations proposées par Paris-Sorbonne pour la rédaction de la thèse :


http://www.paris-sorbonne.fr/valorisation-redaction-des-theses

· Les normes proposées par l’équipe de l’Observatoire Musical Français (OMF)


http://www.omf.paris-sorbonne.fr/omf-articles.php3?id_rubrique=78&id_article=455

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Master 1 – cours de méthodologie

NORMES DE PRÉSENTATION BIBLIOGRAPHIQUE

• Par-delà les normes élémentaires de présentation typographique, rappelées par les manuels typographiques de
l’Imprimerie nationale, de la Bibliothèque nationale de France (et dont plusieurs outils sont accessibles en
ligne), il s’agit, d’une certaine façon, d’imposer ses propres normes : il existe diverses manières de présenter
une bibliographie. La règle essentielle est la cohérence, c’est-à-dire l’uniformité. En d’autres termes, il faut
choisir un système et s’y tenir tout au long du mémoire de façon très rigoureuse. Celui proposé ici fait
largement consensus à travers les différents guides de présentation de travaux universitaires français et
normes de présentation bibliographiques de différents éditeurs français (parmi d’autres les normes des
éditeurs Garnier-Flammarion, Belles Lettres, des PUPS, de la Revue de musicologie).
• Distinguer la citation bibliographique en fin de document et celle d’en bas de page : dans la bibliographie, les
références doivent être absolument complètes, et introduites par le nom de famille de l’auteur. Dans la note
infrapaginale (c’est-à-dire la note de bas de page), on peut éventuellement omettre quelques éléments afin de
ne pas trop alourdir cette zone (par exemple la mention de collection), et l faut introduire la référence par le
prénom suivi du nom de son auteur. Surtout, il faudra dans les notes de bas de page localiser une information
ou renvoyer à un passage précis d’un ouvrage, il faudra donc indiquer, en plus, les pages précises qui y sont
concernées.
• À l’intérieur des différentes rubriques définies (par exemple sources/travaux etc.) la bibliographie doit être
classée par ordre alphabétique d’auteur et par ordre chronologique des travaux à l’intérieur (dans le cas où
vous avez plusieurs travaux du même auteur, plusieurs partitions du même compositeur etc.

Principes généraux
Pour identifier un document, il faut préciser les éléments suivants :
· Responsabilité d’auteur (un ou plusieurs noms) ;
· Titre (titre de l’ouvrage ou titre de l’article et de la revue/ouvrage/dictionnaire qui le contient) ;
· Ville et éditeur (ce que l’on appelle « adresse du document ») ;
· Date ;
· Mention de collection ou autre information complémentaire.

Au-delà des principes généraux, la forme exacte de présentation des différentes entrées
bibliographiques dépend de la nature du document, que nous présenterons séparément.
Attention, cette typologie de rubriques ne constitue pas un critère de classement de la bibliographie
mais simplement explore différents cas de figure de documents et supports, qu’il convient de présenter
dans leurs spécificités au sein d’une bibliographie.
Ouvrages monographiques
Articles de périodiques
Chapitres d’ouvrages
Notices de dictionnaire
Ouvrages collectifs
Mémoires et thèses
Musique (partitions, parties, etc.)
Ressources électroniques
Documents audiovisuels / documents multi-support
Tableaux / objets [de musée]
Manuscrits

Les différentes « zones » de responsabilité (nom d’auteur, titre, adresse et collation, pagination, etc.)
sont séparées par des virgules (sauf en cas de parenthèse, qui est un élément séparateur suffisant) : il
en sera question plus loin (articles de revue, mention de collection).

Pour les livres anciens : ajouter systématiquement le format et la collation (p., f., + pl.) [nombre de
pages ou de feuillets, présence ou non de planches ajoutées et combien].

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Recherche et documentation en musicologie : forme et normes de présentation

I. MONOGRAPHIE
Document référencé en bibliographie

1. Le nom de l’auteur
→ Un seul auteur
HIS, Isabelle, Claude Le Jeune (v. 1530-1600) : un compositeur entre Renaissance et baroque, Arles,
Actes Sud, 2000.
→ Deux ou trois auteurs : les mentionner tous
HIS, Isabelle et Pierre DUPOND, Claude Le Jeune (v. 1530-1600) […]
HIS, Isabelle, Pierre DUPOND et Richard MARTIN, Claude Le Jeune (v. 1530-1600) […]
→ Plus de trois auteurs : mentionner le premier signalé, suivi de la mention et alii (e.a.)
HIS, Isabelle et alii, Claude Le Jeune (v. 1530-1600) […]
→ Aucun auteur signalé (rare mais qui existe, par exemple pour des catalogues et brochures) :
le champ n’est pas renseigné, on commence directement avec le titre du recueil
Renoir au XXe siècle, catalogue de l’exposition du Grand Palais (29 septembre 2009-4 janvier 2010),
Paris, Réunion des musées nationaux, 2009.
- pas d’auteur signalé, assez fréquent pour les ouvrages anciens (pamphlets et autres) :
ANONYME, La musique du Diable, ou le Mercure Galant dévalisé, Paris, Robert Le Turc, rue d’Enfer,
1711.
- ouvrage « anonyme par excès d’auteurs » :
ANONYME, Cas de conscience sur les danses, décidé par Messieurs les docteurs en théologie
de la faculté de Paris, Paris, Philippe-Nicolas Lottin, 1721.

2. Le titre
Il est mentionné en italiques
LEGRAND, Raphaëlle, Rameau et le pouvoir de l’harmonie, Paris, Cité de la Musique, 2007.
Il est suivi d’éventuelles précisions de responsabilité complémentaire, par exemple :
- traducteur
DAHLHAUS, Carl, Untersuchungen über die entstehung der harmonischen tonalität, Kassel,
Bärenreiter, 1967 ; trad. en français par Anne-Emmanuelle Ceulemans, La tonalité harmonique. Étude
des origines, Liège, Mardaga, 1993.
ou
DAHLHAUS, Carl, La tonalité harmonique. Étude des origines, trad. de l’allemand par Anne-
Emmanuelle Ceulemans, Liège, Mardaga, 1993.
- préfacier
JURGENS, Madeleine, Documents du minutier central concernant l’histoire de la musique (1600-
1650), préface de François Lesure, Paris, SEVPEN, 1967.
Puis d’éventuelles précisions concernant l’édition ou réédition :
CESSAC, Catherine, Marc-Antoine Charpentier, 2e édition, Paris, Fayard, 2004.
ou
CESSAC, Catherine, Marc-Antoine Charpentier, 2e édition, Paris, Fayard, 2/2004.
Et de précisions de plusieurs volumes
Hoppin, Richard, La musique au Moyen âge, 2 vol., Liège, Mardaga, 1991.

14
Master 1 – cours de méthodologie

3. Zone Adresse (ville et éditeur) et date


HIS, Isabelle, Claude Le Jeune (v. 1530-1600) : un compositeur entre Renaissance et baroque, Arles,
Actes Sud, 2000.
Si le lieu d’édition manque : mentionner « [s.l.] » (sans lieu)
ALLAIRE, Gaston G., The Theory of Hexachords, Solmization and The Modal System. A Practical
Application, [s.l.], American Institute of Musicology, 1972 (coll. « Musicological Studies and
Documents », 24).
Si la date manque : mentionner « [s.d.] » (sans date)
HIS, Isabelle, Claude Le Jeune (v. 1530-1600), Arles, Actes Sud, [s.d.]
Si le lieu et la date manquent : mentionner « [s.l.n.d.] » (sans lieu ni date)
ANONYME, Nouvelle méthode pour apprendre à jouer du violon et à lire la musique, divisée en deux
parties, [s.l.n.d.], in-fol., 52 p.
Si la date peut être déduite par des éléments qui ne figurent pas sur le document (tel un
catalogue d’éditeur ou un « achevé d’imprimer »), la signaler entre crochets carrés :
COHEN, Albert (éd), Guillaume-Gabriel Nivers (1617-1714): Treatise of the Composition of Music,
New York, Institute of Mediaeval Music, [1961]. *
Si l’éditeur manque : mentionner « [s.n.] » (sans nom d’éditeur)
COHEN, Albert (éd), Guillaume-Gabriel Nivers (1617-1714): Treatise of the Composition of Music,
New York, [s.n.], 1961.
· Privilégier l’orthographe originale des noms de villes ; pour les cas compliqués, privilégier la
forme telle qu’elle est mentionnée dans l’ouvrage.
Fac-similé : il s’agit d’une reproduction photographique d’un document. Mentionner les références du
fac-similé après les références complètes de l’ouvrage original : il s’agit en fait d’une nouvelle adresse.
LOULIÉ, Étienne, Éléments ou principes de musique, Paris, Ballard, 1696 ; fac-similé Genève,
Minkoff, 1972.
Translittération
· Ouvrages en alphabets autres que le latin : d’une façon générale, donner le nom en version française,
le titre en version translittérée accompagné de sa traduction entre crochets, ainsi que son adresse en
français :
POLLUX, Jules, Ioulios Polydeukis, Onomastikòn [Dictionnaire de noms propres], éd. Aldo Manuntio,
Venise, 1502 ; R. Gualther et W. Seber, Frankfort, 1608.
· Il est aussi possible, en fonction du contexte et de la morphologie générale de la bibliographie, de
donner le titre en langue originale suivi de la translittération et/ou traduction entre crochets.
POLLUX, Jules, Ιούλιος Πολυδεύκης, ‘Ονομαστικόν [Onomasticon : Dictionnaire (de noms propres)],
éd. Aldo Manuntio, Venise, 1502 ; R. Gualther et W. Seber, Frankfort, 1608.
→ voir les normes pour la translittération (AFNOR, Bnf, et autres)

*
À noter, dans cet exemple, l’absence d’espace avant le signe « : », qui est contenu dans le titre de l’ouvrage.
En effet, en anglais, comme en italien et dans la plupart des langues européennes, il n’y a pas d’espace avant
les signes de ponctuation doubles, contrairement au français : il faut respecter cela au sein d’un titre
d’ouvrage anglophone. En outre, notez que les initiales de chaque mot figurent en majuscules dans les titres
anglophones (à l’exception des mots de moindre importance, comme les articles ou les prépositions).

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Recherche et documentation en musicologie : forme et normes de présentation

4. Mention de collection
LEMAÎTRE, Edmond (éd.), Guide de la musique sacrée et chorale profane, l’âge baroque, 1600-1750,
Paris, Fayard, 1992 (coll. « Les indispensables de la musique »).
ou
CHARRAK, André, Musique et philosophie à l’âge classique, Paris, PUF, 1998 (coll. « Philosophies »,
105).
ou
LACOSTE, Jean, La philosophie de l’art, Paris, PUF, 1981 (coll. « Que sais-je ? », 1887).
ou
DURON, Jean, L’œuvre de Sébastien de Brossard (1655-1730). Catalogue thématique, Versailles,
CMBV ; Paris, Klincksieck, 1995 (coll. « Domaine musicologique », II. CMBV-a 1).

Citation d’une monographie en note de bas de page :


Préciser la/les page(s) concernée(s), et omettre éventuellement la mention de collection
1. Sur l’Académie de Baïf, voir Isabelle His, Claude Le Jeune (v. 1530-1600) : un compositeur entre
Renaissance et baroque, Arles, Actes Sud, 2000, p. 185-190.

II. ARTICLE DE REVUE


Article référencé en bibliographie
Titre de l’article entre guillemets
Titre de la revue en italiques
Numéro du tome et du volume (selon le système de numérotation de la revue : en chiffres arabes ou
romains, lettres, autres sigles alphanumériques)

MEYER, Christian, « Le tonaire cistercien et sa tradition », Revue de Musicologie, 89/1 (2003),


p. 57-92.
ou
NOM, Prénom, « Titre article », Revue, LII (1992), p. 57-92.
ou encore
NOM, Prénom, « Titre article », Revue, LII/2 (1992), p. 57-92.

- En note de bas de page, même présentation que pour la fin de document, avec indication
uniquement de la page précise concernée :
12
. Sur la modalité cistercienne voir Christian Meyer, « Le tonaire cistercien et sa tradition », Revue de
Musicologie, 89/1 (2003), p. 63-64.

III. ARTICLE DANS UN VOLUME COLLECTIF


HIS, Isabelle, « Claude Le Jeune (v. 1530-1600) : un compositeur entre Renaissance et baroque », La
musique de la Renaissance, éd. Jean-Michel Vaccaro, Arles, Actes Sud, 1995, p. 230-285.
1.
Isabelle His, « Claude Le Jeune (v. 1530-1600) : un compositeur entre Renaissance et baroque », La musique
de la Renaissance, éd. Jean-Michel Vaccaro, Arles, Actes Sud, 1995, p. 230-285.

ou
1.
Isabelle His, « Claude Le Jeune (v. 1530-1600) : un compositeur entre Renaissance et baroque », La musique
de la Renaissance, Arles, Actes Sud, 1995, p. 230-285.

16
Master 1 – cours de méthodologie

• Mettre « éd. » avant le nom de l’éditeur scientifique comme dans les exemples ci-dessus, et non pas « (éd.) »
après le nom principal, sauf lorsque le nom de l’éditeur est donné en entrée principale, par exemple :
MASSIN, Brigitte (éd.), Histoire de la Musique Occidentale, Paris, Fayard, 1986 (coll. « Les indispensables de la
musique », 5).2
• Plusieurs éditeurs :
LESURE, François et Jean Mongrédien (éd.), …3

IV. ARTICLE DE DICTIONNAIRE


LESURE, François, « Denis, Jean », NG, éd. Stanley Sadie, London, Macmillan, 1980, vol.5, p. 780.4

V. THÈSES
Nota : selon certaines normes, le titre est donné en romain et entre guillemets, car un mémoire ou une thèse ne
constitue pas une publication à proprement parler. Afin d’éviter des confusions constantes, nous avons
néanmoins opté à l’UFR de musicologie pour une présentation sur le modèle de la monographie, avec le titre en
italiques.
Date : prendre soin d’indiquer celle de la soutenance. Attention : à ne pas confondre avec une date parfois
ultérieure de l’éventuelle reproduction de la thèse, qui figure sur les documents publiés par UMI ou ANRT 5.

DEPERSIN, Françoise, Les tombeaux en France à l’époque baroque : essai d’analyse rhétorique, thèse, université
de Paris-Sorbonne, 2011.
DUPONT, Pierre, Le pavillon du hautbois, mémoire d’acoustique musicale, Paris, CNSM, 1995.

Italien : Tesi di Ricerca (ou « Tesi di Dottorato » ; nota : Tesi di Laurea ou “di laura Magistrale” → mémoire de
Master et non thèse)

Anglais : Ph.D. dissertation Allemand : Dissertation


• Ne pas indiquer le code UMI, Ann Arbor etc. (ceci concerne essentiellement la reproduction de thèses états-
uniennes : le code et la date UMI sont ceux de la réalisation du microfilm et non de la thèse, c’est inutile de le
mentionner outre que cela peut générer des confusions sur la date de rédaction.

2
N.B. : mention de collection après la date, entre parenthèses, pas de virgule après la date, point final en
dehors des parenthèses.
3
N.B. : minimum d’interversions (NOM, Prénom) et de virgules ; indiquer « (éd.) » une seule fois et donner
l’ouvrage en bibliographie une seule fois (choisir un des noms des éd.). Dans ce cas, on peut faire des renvois
à l’intérieur de la bibliographie. Ainsi : « MONGRÉDIEN, Jean voir LESURE, François ».
4
Pour les dictionnaires courants (NG, MGG), de même que pour les revues (RdM, MQ ...) vous pouvez utiliser
les titres abrégés, surtout pour les références récurrentes. En général, nous considérons acquises toutes les
abréviations (bibliographiques et autres) proposées dans les pages liminaires du NG. Dans ce cas, insérer une
table d’abréviations bibliographiques.
5
UMI : University Microfilms International, dorénavant ProQuest ; ANRT : Atelier national de reproduction
des thèses.

17
Recherche et documentation en musicologie : forme et normes de présentation

VI. DOCUMENT AUDIOVISUEL


BINGEN, Hildegard von, Chants de l’extase, Ensemble Sequentia, dir. Benjamin Bagby, CD Deutsche
Harmonia Mundi / BMG Classics, 1994.

Document multi-support (ex. livre + disque) :


LE BOMIN, Sylvie et Florence BIKOMA, Musique myènè, de Port-Gentil à Lambaréné, Gabon, Saint-
Maur-des-Fossés, Sépia, 2005 + 1 disque compact.
ou
Musique myènè, de Port-Gentil à Lambaréné, Gabon, éd. Sylvie Le Bomin et Florence Bikoma, Saint-
Maur-des-Fossés, Sépia, 2005 + 1 disque compact.

Émissions radiophoniques et télévisuelles


« William Christie et les Arts Florissants ou la passion du baroque », émission Musica, 1re diffusion
ARTE, 1/3/1995.
Nocturnes, émission produite par Véronique Puchala : entretien avec Benjamin Bagby, France
Culture, 25/4/2004.

VII. PARTITIONS
Même présentation que pour les monographies (ou pour les chapitres, dans le cas des recueils) ; donner les
références de l’édition consultée
DUMONT, Henri, Petits Motets, éd. Jean Duron, Versailles, CMBV, 1992 (Coll. « Les Monumentales », II-2).
MARAIS, Marin, Pièces de viole, Paris, Ballard, 1701 ; fac-similé Courlay, Fuzeau, 2001.
PALESTRINA, Giovanni Pierluigi da, « Missa Papæ Marcelli, a 6 voci », Le Opere complete di Giovanni Pierluigi
da Palestrina. Vol.4. Il libro secondo delle messe a 4, 5, e 6 voci, Rome, Edizione Fratelli Scalera, 1939 (rééd.
1973), p. 167-201.
– . Textes en Préface de Partition (Édition critique).
DURON, Jean, « Introduction », Henri Dumont. Petits motets, .....
ou, plutôt
DUMONT, Henri, Petits Motets, éd. Jean Duron, .....

VIII. LES SOURCES MANUSCRITES


Même principe que pour les monographies pour zones auteur + titre. De plus : les localiser, avec lieu de
conservation + cote a minima (puis, donner les dimensions et la collation et autres particularités du document
selon les cas).
Ne pas hésiter de se servir des sigles des bibliothèques du RISM6
CHARPENTIER, Marc-Antoine, Miserere [H. 193], ms. autogr., Paris, BnF, Mus. Rés. Vm1. 259 (7), f. 1-18v.
CHARPENTIER, Marc-Antoine, Miserere [H. 193], ms. autogr., F-Pn, Mus. Rés. Vm1. 259 (7), f. 1-18v.
CHARPENTIER, Marc-Antoine, Miserere [H. 193], ms., copie de Sébastien de Brossard, F-Pn, Mus. Vm1. 1234,
p. 98-187.

IX. TABLEAUX, SCULPTURES, OBJETS D’ART


De la même façon que les manuscrits, les œuvres picturales et sculpturales sont uniques, leur lieu de
conservation doit être localisé et si possible leur cote et/ou numéro d’inventaire. Le support, le format et le ou les
matériaux doivent aussi être spécifiés.

Athéna, bas-relief dit Athéna mélancolique, stèle votive, marbre, ca 460 av. J.-C., Athènes, Musée de l’Acropole,
n° inv. 695.

CHAMPAIGNE, Philippe de, Ex voto, 1662, huile sur toile, 165x229 cm, Paris, Musée du Louvre.

6
RISM : Répertoire international des sources musicales. Pour les sigles de bibliothèques, utilisés largement
en musicologie (par exemple par le New Grove, Oxford Music On-line, etc.), voir ici :
http://www.rism.info/fr/sigla.html

18
Master 1 – cours de méthodologie

KERTÉSZ, André, Quatuor, Paris, 1926, photographie, épreuve gélatino-argentique, 4x4,4 cm, The Art Institute
of Chicago, collection Nicholas Pritzker, 472.2009.

– . Objets « reproductibles » (design, artisanat d’art)


Dans ce genre de cas, on peut faire l’économie de la localisation de l’objet (surtout pour les ouvrages récents) :
STARCK, Philippe, fauteuil Lou Reed, avril 2011.

X. RESSOURCES ÉLECTRONIQUES
Il faut ici distinguer les documents numérisés des ressources électroniques à proprement parler. Un article
ou livre numérisé (sur JSTOR, Google Books, Gallica, ProQuest ou autres bibliothèques numériques), possède
ses propres références et sa propre « adresse » (ville, éditeur, date), etc. Dans ce cas, il convient de le traiter sur
le plan de la bibliographie en fonction de nature première (monographie, article, thèse, etc.)
Pour ce qui concerne des ressources électroniques à proprement parler (publications électroniques, bases de
données, etc.), il convient de les référencer de façon à la fois précise et lisible. Souvent les éditions électroniques
(les journaux/périodiques en ligne par exemple) proposent une façon de citer les textes (avec même des onglets
« comment nous citer »).
Par exemple :
O’REGAN, Noel, « Asprilio Pacelli, Ludovico da Viadana and the Origins of the Roman Concerto
Ecclesiastico » Journal of Seventeenth-Century Music 6/1 (2000), par. 4.3, http://www.sscm-
jscm.org/v6/no1/oregan.html [consulté le 15/9/2013]
ou plus simplement [15/9/2013]

Quoi qu’il en soit, il convient de donner l’intitulé de la publication concernée, un lien web d’accès suivi
toujours de la date de consultation. En effet, le contenu des pages web étant fluctuant et évolutif, il se peut que
l’information à laquelle vous faites allusion dans votre référence ou renvoi disparaisse entre le moment de la
consultation par vous et le moment de vérification par votre lecteur. La mention de la date apporte ainsi un
cadrage nécessaire au statut de vos informations.
→ Ne jamais donner, en guise de référence, un lien web sans autre précision (intitulé de la source notamment) :
un pavé de signes diacritiques n’est en général pas utile ni signifiant à la lecture…

Exemple :
Barbara NESTOLA, Catalogue des œuvres de Antonia Bembo (ca 1640-ca 1720), Base de données Philidor –
Centre de musique baroque de Versailles, http://philidor.cmbv.fr/ark:/13681/9qg7kvhcmlu4k9ft6chz [10/9/2013]

19
Recherche et documentation en musicologie : forme et normes de présentation

DIVERSES REMARQUES GÉNÉRALES

1. Pour la bibliographie

. Nom en petites capitales.


. En français, un seul « p » pour « pages », suivi d’espace insécable (« p. 15-18 »).
. Pour la note de bas de page observer l’ordre prénom - nom (avec ou sans petites capitales).
. La mention de collection doit figurer après la date, entre parenthèses, pas de virgule après la date, point final en
dehors des parenthèses
. Dans la bibliographie, lorsqu’on a plusieurs auteurs, faire le minimum d’interversions (Nom, Prénom) et de
virgules ; indiquer « (éd.) » une seule fois et donner l’ouvrage en bibliographie une seule fois (choisir un des
noms des éd.) ; un renvoi est possible dans ce cas, par exemple : « MONGRÉDIEN, Jean voir LESURE, François ».
. Pour les dictionnaires courants (NG, MGG), de même que pour les revues (par exemple RdM pour Revue de
Musicologie, ML pour Music & Letters, JAMS pour Journal of the American Musicological Society, etc.) penser
à la possibilité d’utiliser des abréviations pour le titre. En général, nous considérons acquises toutes les
abréviations (bibliographiques et autres) proposées dans les pages liminaires du NG2. Pour les titres de revue, se
servir des abréviations selon le contexte (et la fréquence : inutile d’abréger un titre qui ne figure qu’une seule
fois dans une bibliographie).
Ne pas hésiter à consulter une norme de typographie, tel un manuel de typographie, ou des outils de
travail sur les difficultés de la langue française

Autres erreurs à éviter :


e
XVII , 5e [et non XVIIème ou XVIIè ou XVII°]
1 ou 1re (et jamais 1ère ou 2è ou 3°, et autres fantaisies pas « canoniques », quoique souvent rencontrées : c’est
er

une erreur)

« Principe fondé sur… » et non « basé sur… »


« Par ailleurs » ou « du reste » et non « d’ailleurs »
« En revanche » plutôt que « par contre »
Éviter la locution « malgré que »
« après que » est suivi de l’indicatif et non du subjonctif en français

Penser à paginer le document

Ne pas abuser des « ! » ou « … » ; voire bannir les « ! » : le sens de la phrase porte a priori lui-même le caractère
insolite, inutile donc de le souligner davantage. Toutefois en cas d’utilisation, n’y introduire qu’un seul (et
jamais ceci !!!!!).

Accompagner son travail de :


Grevisse (Maurice GREVISSE et André GOOSSE, Le bon usage : grammaire française : 75 ans, Bruxelles, De
Boeck-Duculot, 2011
Petit Robert des noms communs, ou Lexis de Larousse
Petit Robert des noms propres
Intégrer le réflexe de la vérification en cas du moindre doute, sur ces outils de travail ou sur internet, notamment
sur le site du Trésor de la langue française (http://atilf.atilf.fr/) ou le Centre National de Ressources Textuelles et
Lexicales (http://www.cnrtl.fr/).

20
Master 1 – cours de méthodologie

2. Pour la rédaction, plus généralement

• Mettre les accents sur les petites majuscules.


• Utiliser bien les diphtongues (surtout en latin, æ, œ etc.).
• Ouvrage à plusieurs volumes : mettre “2 vol.” après le titre (et non vols.).
MASSIP, Catherine, Michel Lambert. Catalogue des airs, 2 vol., Thèse de Doctorat d’État, Université de Paris-
Sorbonne, date.
• Orthographe des noms de compositeurs : se référer au NG (hormis quelques exceptions de divergence entre
l’Anglais et le Français : Tchaikovsky, Chostakovitch ou Shosta...). En cas de doute, une autre source
éclairante se trouve dans les notices d’autorité des personnes physiques dans le catalogue de la Bibliothèque
nationale de France (www.bnf.fr)
• Consulter des manuels de typographie de la langue française (par exemple le Lexique des règles
typographiques en usage à l’Imprimerie nationale, [Paris], Impr. nationale, 2002).

Dans les notes infrapaginales :


- Employer les op. cit., idem et ibidem :
. op. cit. (opere citato) : remplace les références déjà mentionnées d’un ouvrage :
1.
Pierre Boulez, Relevés d’apprenti, op. cit., p. 25.
. idem (ou id.) : même ouvrage que la note immédiatement précédente :
5.
Pierre Boulez, Relevés d’apprenti, op. cit., p. 48.
6.
Idem, p. 57-58.
→ eadem (ou ead.) pour la forme féminine.
. ibidem (ou ibid.) : références identiques que la note immédiatement précédente (pages comprises) :
18.
Pierre Boulez, Relevés d’apprenti, p. 92.
19.
Ibidem.

- Uniformiser la note : en faire un lieu de renvoi bibliographique et éviter d’en faire un lieu de digression dans la
rédaction ; car, à terme, une note rédactionnelle trop longue nuit à la compréhension du texte. La question se
pose alors, si cette ne note ne peut faire l’objet d’un paragraphe dans le texte.

- Composition des cahiers : in-folio, in-4°, in-8° etc. → se renseigner sur cette typologie le cas échéant.

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