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Thermométrie par résistance

„ Résistance métallique
Mesure de la température
R(T) = R(T0) (1 + αR (T – T0)

αR : coefficient de température de résistance

LGE 408 section B 14 Mai 2009


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Cuivre Nickel Platine Tungstène


Critères de choix d’un métal
Température de fusion 1083 1453 1769 3380
Tf (°C)
Chaleur massique 400 450 135 125
c (J/°C/kg) „ Pt obtenu avec pureté = 99.999 % + inertie
Coefficient de dilatation 16.7 10-6 12.8 10-6 8.9 10-6 6 10-6 chimique + pas de changement dans la
linéaire
αl ( °C-1) structure cristalline ⇒
Conductivité thermique 400 90 73 120
λt (W/°C/m) ses caractéristiques électriques stables
Résistivité électrique à 1.72 10-8 10 10-8 10.6 10-8 5.52 10-8
20°C
ρ (Ω.m) „ Ni a αR le + important mais il s’oxyde ⇒
Coefficient de 3.9 10-3 4.7 10-3 3.9 10-3 4.5 10-3
température Ses caractéristiques électriques moins stables
αl ( °C-1)

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Critères de choix d’un métal


Plages de température

„ Cu : s’oxyde et encombrement plus grand


„ Pt : -200°C < T < 650°C
R=100Ω à T=0°C

„ W : αR (W) > αR (Pt) ⇒ utilisable à des T + R=138.5 Ω à T=100°C


∆T = 0.1°C
élevées que Pt mais stabilité + faible que Pt
à cause des défauts introduits par le tréfilage
Ni : -60°C < T < 180°C
⇒ Pt est le meilleur candidat. 1.1°C ≤ ∆ T ≤ 2.1°C

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Sonde Pt : montage 2 fils Sonde Pt : montage 3 fils

„ La tension mesurée V2 est


„ Câbles appariés
supérieure à la tension V1 aux
bornes de la résistance Pt. „ Chutes de tension dans les
fils appariés opposées

„ Résistance du fil de retour


Motif : chute de tension dans les
indifférente
résistance de lignes RL

„ Tension mesurée = V1

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Sonde Pt : montage 4 fils Thermométrie par thermistance CTN

„ Résistances constituées à partir de mélanges


d’oxydes métalliques semiconducteurs
polycristallins comme MgO, Mn203, NiO,Co2O3
„ Ze très grand ⇒ chute de
tension dans RLx négligeable
„ ρ élevée ⇒ faible encombrement
R(T) = R0 exp [ B( 1/T - 1/T0 ) ]= A exp(B/T)
„ Ce montage donne la meilleure
précision mais est le plus cher 3000K < B < 5000K

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Thermométrie par thermistance CTP Thermocouple

„ Résistances constituées à partir de


céramiques
(en général du titanate de baryum)
„ Capteur de température le plus
répandu
ƒ la résistance augmente fortement avec
la température dans une plage de
„ Constitué de deux conducteurs
température limitée (typiquement
entre 0 °C et 100 °C), mais diminue électriques réalisés avec des matériaux
en dehors de cette zone. différents et soudés entre eux à une
des extrémités

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Thermocouple Thermocouple

„ A et B deux métaux différents


„ Tr ≠ Tm ⇒ ddp entre a et f „ Soudure chaude (jonction) placée dans le milieu dont
„ C (moins cher) ne change rien on cherche la température
à la ddp entre a et f tant que
Tc=Td „ L'autre extrémité de chacun des matériaux (soudure
froide) placée sur un socle isothermique (elles sont
donc toutes deux à la même température) et on
mesure la force électromotrice (f.e.m) entre ces deux
2 soudures :
„
extrémités.
„ soudure chaude (jonction de
mesure)
Soudure froide (jonction de
„ La f.e.m dépend de la température de la première
jonction.
„

référence)

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Remarques

„ Valeur de température de la soudure chaude facile à déduire si


température de la soudure froide (ou jonction de référence) connue

„ Conducteurs électriques du thermocouple homogènes sur la section


de mesure ⇒ f.é.m. inchangée même s'ils traversent des zones de
températures différentes entre jonctions

„ Possibilité d'introduire dans un circuit thermoélectrique des


conducteurs de nature différente sans modifier la f.é.m. résultante si
ces conducteurs sont deux à deux à la même température ⇒
possibilité d'insertion d'un appareil de mesure dans le circuit

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Câble de compensation

-Pour chaque type de thermocouple existe une table de référence


„ Le thermocouple est coûteux. Il est donc exclu que sa longueur
donnant la tension de sortie en fonction de la température de la
excède quelques mètres.
soudure chaude.

„ Si la distance entre le lieu de mesure et l'appareil de mesure est


-Ces tables de référence sont normalisées selon les méthodes NF EN importante, alors, on utilise un câble de compensation (a,b) dont le
60584.1 (1996) ou CEI 584.1 (1995) sauf pour les thermocouples G, C coût au mètre est moindre.
et D.

-Les f.e.m. sont données en microvolts pour une température de


jonction de référence à 0 °C.

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Câbles de compensation

Utilisés pour prolonger les couples à moindre frais, ces câbles ont la
même caractéristique mV/T que le couple auquel ils sont associés, mais
dans une plage de température restreinte (généralement de 0 à 200°C).
Ceci signifie, que le câble de compensation doit être raccordé au
thermocouple dans une zone ou la température est inférieure à 200 °C.

Dans ces conditions, le couple prolongé par le câble de compensation


forme un couple dont la soudure froide est reportée à l'extrémité du
câble.

Des normes existent et tous les thermocouples et les câbles de


compensation ont, pour les différencier, des codes de couleurs normalisés

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Détermination de la température

„ Les tables numériques de la littérature fournissent, pour tous les couples A/B,
les f.e.m. délivrées lorsque la soudure est à la température θ et les fils de
raccordement à la température de référence de 0ºC(θa = 0ºC), soit
e(θ,0,A/B) = Eθ . La tension e(θ, θa), mesurée aux bornes d'un thermocouple
par liaison directe avec l'appareil de mesure à la température ambiante θa , ne
peut être entrée directement dans les tables ; elle permet cependant le calcul de
e(θ,0), puis la détermination de la température θ de la soudure, à l'aide de la
table, à condition de réaliser la somme suivante :

e(θ,0) = e(θ, θa) + e(θa ,0)

„ En pratique, il suffit donc de rajouter à la valeur e(θ, θa ) mesurée


expérimentalement, la tension e(θa ,0) fournie par les tables à partir de la
connaissance de la température θa des fils de raccordement (Tambiante)

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Les tables de référence

„ Fonction liant la température à la f.é.m. non linéaire pour les


thermocouples

„ Pour chaque type de thermocouple existe une table de référence


donnant la tension de sortie en fonction de la température de la
soudure chaude.

„ Tables de référence normalisées selon les méthodes NF EN 60584.1


(1996) ou CEI 584.1 (1995) sauf pour les thermocouples G, C et D.

„ Les f.é.m. sont données en microvolts pour une température de


jonction de référence à 0 °C.
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Résumé thermocouple Pyrométrie optique

1. On mesure e(θ, θa) (soudure de mesure à θ, θa


température ambiante).

2. On note la température ambiante θa .

3. On recherche dans la table la valeur de e(θa,0), que l'on


ajoute à e(θ, θa) pour obtenir e(θ,0) .

4. On cherche dans la table numérique appropriée la valeur de


θ associée à celle de e(θ,0).

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Intérêt de la pyrométrie

„ Mesure sans contact de T


„ Possible quand les conditions ne permettent pas les
méthodes « électriques »:
„ T>2000°C

„ Mesures à grande distance

„ Milieu agressif

„ Corps mauvais conducteurs de la chaleur

„ Pièces en mouvement

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„ Tout corps émet spontanément et en permanence un


rayonnement électromagnétique dont le spectre continu a
une répartition énergétique fonction de la température:
c’est le rayonnement thermique.

„ Emittance (W cm-2 µm-1): puissance totale émise par


unité de surface par unité de longueur d’onde autour de λ

„ Loi de Planck donne l’émittance spectrale d’un corps noir


en fonction de λ et de T

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Rayonnement thermique d’un corps réel

„ Loi de Wien Eλ (T) = e(λ, T) . E λn(T)

⇒ λmax du maximum
Eλ (T) : émittance du corps réel
de l’émittance d’une source
à T donné.
Eλn (T) : émittance du corps noir
λmax = 2898/T pour un corps
noir e(λ, T) : émissivité du matériau cible

Si e(T) alors corps gris (émissivité ne varie pas avec λ)


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Pyrométrie ou thermographie?

Si on associe à l’observation d’une même scène


Mesure de niveau
„

thermique un système radiométrique de captation


spatiale adjoint à un calculateur qui à la fois convertit
les rayonnements infrarouges en points lumineux et
en températures, on obtient une caméra infrarouge.

„ Cet équipement permet de visualiser et de quantifier


les températures d’une scène thermique. C’est la
thermographie infrarouge

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Détecteurs de niveau Détecteurs de niveau

„ Détecteur de fin de niveau basé


„ Détecteur de niveau à base sur une barrière lumineuse (LED
pressostat P similaire à celui + Photorésistance PR)
utilisé dans les lave-linges

„ Détecteur de niveau à flotteur et „ Détecteur de niveau pour liquides


à tige filetée reliée à un conducteurs à base d’une mesure
détecteur de fin de course DFC de résistance R entre deux
via une came disposée à la électrodes
hauteur désirée

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Sondes conductrices

„ I faible a une amplitude


ƒ Chaque électrode installée par un passage étanche
de telle sorte que leur extrémité inférieure se situe proportionnelle à la longueur
au niveau à détecter. d'électrode immergée.
„ I actionne un relais.
„ Basse tension alternative utilisée
ƒ Elle doit être isolée électriquement de la pour éliminer tout risque
masse du réservoir quand il est métallique. d'électrolyse du liquide.
„ Il faut des produits conducteurs
(liquides, pâtes, granuleux..)
ƒ Dès que le liquide touche une électrode, il met à la „ Pas d’usure et détection d'un
masse un circuit alternatif basse tension. niveau haut, bas ou intermédiaire.
„ Sont dotées d'une ou plusieurs
ƒ La masse est constituée soit par le réservoir électrodes
métallique, soit par une deuxième électrode quand le
réservoir n'est pas métallique.
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Sondes capacitives Principe de mesure (conducteurs)

„ Sonde + produit + tige de masse (contre électrode)


„ Utilisées dans les liquides conducteurs forment un condensateur électrique.

(G>30 µS/cm) pour la mesure continue de „ Si sonde dans air alors Ci faible mesurée.
niveau. „ Si cuve remplie alors C augmente d’autant plus que
„ Adaptées pour les petites gammes de la sonde est recouverte.
mesure (ex : H≥ 150 mm) „ A partir d’une certaine conductivité (ex: 30 µS/cm),
la mesure est indépendante de ε du liquide.
„ Adaptées pour les mesures en citerne et les
liquides agressifs tels que acides et bases, „ L’ électronique de la sonde convertit C en I
indépendamment du matériau de la cuve proportionnel au niveau dans la gamme de 4-20 mA
(matière synthétique, inox ou béton) et de la et permet ainsi d’interpréter le niveau.
forme de la cuve.

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Principe de mesure (isolants) Sondes à ultrasons

„ Le principe est basé sur l'émission


„ la sonde est constituée d'une tige métallique d'une onde ultrasonore réfléchie sur
isolée du réservoir. la surface de l'eau.

„ Quand la sonde est découverte, le diélectrique „ On capte l'écho et on mesure le


est alors l'air ambiant (ε = 1). temps de parcours.

„ En présence d'un produit isolant, C augmente „ Le temps de parcours est


car ε > 1. indépendant de la nature du fluide
et de la pression.
„ Cette variation de capacité est traitée pour
actionner un relais ou fournir un signal de „ Il faut toutefois respecter une zone
sortie proportionnel au niveau du produit. dite " morte " à proximité du capteur
(30 à 60 cm selon les sondes).

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Radars

„ Fonctionne successivement en
émetteur et en récepteur.

„ placé au sommet du réservoir


et émet dans un cône de faible
ouverture une onde qui après
réflexion sur la surface du
liquide retourne vers le
transducteur qui les convertit
en signal électrique
„
Précision : 0,5 % de la distance
mesurée, soit 5 à 10 mm dans
la plupart des cas.

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Mesures avec lames vibrantes

„ Comme un diapason, la fourche du


détecteur de niveau est amenée à sa
fréquence de résonance.

„ Cette fréquence se modifie lorsque la


fourche est recouverte de liquide.

„ L’ électronique du détecteur de
niveau surveille la fréquence de
résonance et indique si la fourche
oscille librement ou si elle est
recouverte de liquide.

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