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Mécanique - Chapitre 8 Prof.

Carmen Bucur 120

8.

TE
CALCUL PRATIQUE DES FORCES DE
LIAISON

SI
8.1
POUTRES DROITES

La poutre droite est un corps unidimensionnel caractérisé par un

PE
axe qui est une ligne droit et une section transversale.

8.1.1 Poutre droite simplement appuyée

Est une poutre droite avec un appui simple et une articulation, les
appuis étant situés aux extrémités.
DE
EXEMPLE 1 :
Déterminer les réactions pour la poutre droite simplement appuyée, figure 8.1.
AT
PI

Fig. 8.1

Caractérisation géométrique et statique :


G1 = 3x1 - (2x1 + 1x1) =0 géométrique strictement invariable
CO

E = 3 ; N = 3 ; E - N = 0 isostatique
Le système des équations d’équilibre :
 x = 0 >> H1
 M1 = 0 >> V2
 M2 = 0 >> V1
vérification :  y
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 x = 0 ; H1 - 10qa cos 30 = 0 H1 = 8.7 qa


 M1 = 0 ; -(q 6a) (a + 3a) - 10qa sin 30 8a + V2 9a = 0

TE
V2 = 7.11qa
 M2 = 0 ; +10qa sin 30 a + (q 6a) (2a + 3a) - V1 9a = 0 V1 = 3.89qa
vérification. :  y = 3.89qa + 7.11qa - 10qa sin 30 - (q 6a) = 0

8.1.2 Poutre droite en console

SI
Est une poutre droite qui a un appui de type encastrement à une
extrémité.

EXEMPLE 2 :

PE
Déterminer les réactions pour la poutre droite en console, figure 8.2.

Caractérisation géométrique et statique :


G1 = 3 x 1 - (3 x 1) = 0 géométrique strictement invariable
E = 3 ; N = 3 ; E - N =0 isostatique
Le système des équations
d’équilibre :
DE
x=0 >> H1
y=0 >> V1
 M1 = 0 >> M1
vérif. :  MA
AT

Fig. 8.2
PI

1 
x=0 ; - H1 +  q 3a = 0 H1 = 1.5qa
2 
 y = 0 ; V1 - qa = 0 V1 = qa
CO

1  1 
 M1 = 0 ; M1 -  q 3a  3a = 0 M1 = 1.5qa2
2  3 
------------------
1  2 
vérif. :  MA = 1.5qa2 +  q 3a  3a  - 1.5qa 3a = 0
2  3 
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8.1.3 Poutre droite avec console

TE
Est une poutre droite avec un appui simple et une articulation
situent suivent l’axe.

EXEMPLE 3 :
Déterminer les réactions pour la poutre droite avec console, figure 8.3.

SI
Caractérisation géométrique et statique :
G1 = 3 x 1- (2 x 1 + 1 x 1) = 0 géométrique strictement invariable
E = 3 ; N = 3 ; E - N = 0 isostatique
Le système des
équations d’équilibre:

PE
x=0 >> H1
 M1 = 0 >> V2
 M2 = 0 >> V1
vérif. :  y
DE
Fig. 8.3

x=0 H1 = 0
AT

 M1 = 0 ; -(20 x 10) (5 - 2) – 30 x 4 + V2 x 8 = 0 V2 = 90 kN
 M2 = 0 ; ( 20 x 10)5 + 30 x 4 - V1 x 8 = 0 V1 = 140 kN
vérif. :  y = 140 - (20 x 10) – 30 + 90 = 0

EXEMPLE 4 :
PI

Déterminer les réactions pour la poutre droite, figure 8.4.

Observation : l’appuy simple (2) a une direction inclinée. L’inconnue R 2 est


décomposée en deux composants – verticale et horizontale.
CO

Caractérisation géométrique et statique :


G1 = 3 x 1 - (2 x 1 + 1 x 1) = 0 géométrique strictement invariable
E=3 ; N=3; E-N=0 isostatique
Le système des équations d’équilibre:
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x=0

TE
>> H1
 M1 = 0 >> R2
 M2 = 0 >> V1
vérif. :  y

SI
PE
Fig. 8.4

 x = 0 ; H1 - R2 cos 30 = 0 H1 = 9.09 qa


 M1 = 0 ; -(q 3a) 1.5a - 2qa x 3a + R2 sin 30 x 2a = 0 R2 = 10.5qa
 M2 = 0 ; +(q 3a) (1.5a - a) - 2qa x a - V1 2a = 0 V1 = - 0.25qa
vérif. :  y = - (q 3a) - 2qa - 0.25qa +10.5qa sin 30 = 0
DE
8.2
STRUCTURES

8.2.1 Structure simplement appuyée

EXEMPLE 5 :
AT

Déterminer les réactions pour la structure de la figure 8.5.

10pa

20pa p
2a 1 2
PI

4a 4a 4a

Fig. 8.5
CO

Caractérisation géométrique et statique :


G1 = 3 x 1 - (2 x 1 + 1 x 1) = 0 géométrique strictement invariable
E=3 ; N=3; E-N=0 isostatique
Les équations : x=0 >> H1
 M1 = 0 >> V2
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 M2 = 0 >> V1
vérif. :  y

TE
10pa
20pa
2a 10pa 1 2 4pa

SI
13,5p 2,5p
a 4a 4a a 2a 2a

 x = 0 ; H1 + 10 pa = 0 H1 = 10 pa

PE
 M1 = 0 ; - 20 pa 4a + V2 8a + (p 4a) 10a + 10 pa 2a = 0 V2 = 2,5 pa
 M2 = 0 ; - V1 8a + 20 pa 4a + (p 4a) 2a + 10 pa 2a = 0 V1 = 13,5 pa
vérif. :  y = 13,5 pa - 20 pa + 2,5 pa + (p 4a) = 0

8.2.2 Structure en console


DE
EXEMPLE 6 :
Vérifier vos calcules, fig. 8.6 :

10pa

20pa p
2a 1
AT

4a 4a 4a

Fig. 8.6

Caractérisation géométrique et statique :


G1 = 3 x 1 - (3 x 1) = 0 géométrique strictement invariable
PI

E = 3 ; N = 3 ; E - N =0 isostatique
Le schéma de forces :
10pa
20pa
CO

2a H1 1 4pa
M1
V1
4a 4a 2a 2a

Les équations et les résultats :


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x=0 >> H1

TE
y=0 >> V1
 M1 = 0 >> M1
vérif. :  MA

A 10pa
20pa

SI
2a 10pa 1 4pa
20pa2
16pa
4a 4a 2a 2a

8.2.3 Structure avec trois appuis simples

EXEMPLE 7 :
Vérifier vos calcules, fig. 8.7 : PE
DE
3 10pa

20pa p
2a 1 2
A
4a 4a 4a
AT

Fig. 8.7

Le schéma de forces
V3
3 10pa
PI

20pa
2a H1 1 2 4pa

V2
CO

4a 4a 2a 2a
Caractérisation géométrique et statique :
G1 = 3 x 1 - (2 x 1 + 1 x 1) = 0 géométrique strictement invariable
E=3 ; N=3; E-N=0 isostatique
Mécanique - Chapitre 8 Prof. Carmen Bucur 126

x=0 >> H1
 MA = 0 >> V2

TE
 M2 = 0 >> V3
vérif. :  y

Les 27pa
résultats : 3 10pa

SI
20pa
2a 10pa 1 2 4pa

43pa

PE
4a 4a 2a 2a

8.3
POUTRES CONSSOLEE

EXEMPLE 8 :
DE
Déterminer les forces de liaisons pour la structure de la figure 8.8.

p 10pa
1
5
2 4 20pa2
3
AT

4a 6a 2a 6a 2a 2a

Fig. 8.8

Caractérisation géométrique et statique :


G1 = 3 x 3 - (3 x 1 + 2 x 2 + 1 x 2) = 0 géométrique strictement invariable
PI

E=3x3 ; N=3+4+2; E-N=0 isostatique

I. En appliquant la méthode d’isolation des corps,


Le schéma de forces est donne dans la fig. 8.8.a
CO

La structure est composée par trois barres droites. La barre 1-2 est portée à
droite ; la barre 2-3-4 est porteuse à gauche et portée à droite ; la barre 4-5 est le
corps porteur.
En appliquant la méthode d’isolation des corps toutes les forces de liaisons
(extérieures et intérieures) sont mises en évidence.
Pour chaque corps on va écrit trois équations d’équilibre.
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TE
6pa
1 H2
2
V1 V2
4a 3a 3a

SI
II
V2 8pa
H2 H4
2 3 4

PE
V3 V4
2a 2a 4a
III
10pa
H4 5 H5
4 20pa2 M5
DE
V4 V5
2a 2a
Fig. 8.8.a

Corps I
∑x = 0 H2 = 0
∑M1 = 0 V2 10a – (p 6a) (4a + 3a) = 0
AT

V2 = 4,2 pa
∑M2 = 0 - V1 10a + (p 6a) 3a = 0 V1 = 1,8 pa
vérification : 1,8 pa – (p 6a) + 4,2 pa = 0

Corps II
∑x = 0 H2 – H4 = 0 H4 = 0
∑M3 = 0 4,2 pa 2a + V4 6a – (p 8a) (4a - 2a) = 0 V4 = 1,27 pa
PI

∑M4 = 0 4,2 pa 8a - V3 6a + (p 8a) 4a = 0 V3 = 10,93 pa


vérification : - 4,2 pa + 10,93 pa – (p 8a) + 1,27 pa = 0

Corps III
CO

∑x = 0 H5 = 0
∑y = 0 - 10 pa - 1,27 pa + V5 = 0 V5 = 11,27 pa
∑M5 = 10 pa 4a +1,27 pa 4a + 20 pa + M5 = 0
2
M5 = - 65,08 pa2
vérification : ∑M4 = 20 pa2 + 11,27 pa 4a - 65,08 pa2 = 0
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II. Ou, en appliquant la méthode mixte :


Le schéma de forces comprit seulement les forces extérieures : actives et de

TE
liaisons (réactions), fig. 8.8.b.

4pa 8pa 10pa


1 5

SI
H5
2 3 4 20pa2 M5
V1 V3 V5
4a 3a 3a 2a 2a 4a 2a 2a

PE
Fig. 8.8.b

Pour calculer les réactions on commence aves les parties portées : 1-2, 2-3-4.
 M gh
2  0  V1
Le théorème de l'équilibre des parties 
 M gh
4  0  V3
DE
Une fois les réactions sur les parties portées connues, il est possible de
déterminer les réactions sur la partie porteuse.
 y  0  V5
Le théorème de la solidification 
 x  0  H 5
 M  0  M
 5 5
AT

Vérification d’ensemble :
 M 2  0 l’équation de vérification doit être une équation de tipe moment
parce qu’une inconnue M 5 est de tip moment.

Les résultats :
4pa 8pa 10pa
PI

1 5 
2 3 4 20pa2 65,1pa2
1,8p 10,93p
CO

11,27p
a a a 2a
4a 3a 3a 2a 2a 4a 2a
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8.4

TE
SYSTEMES DE CADRES (ossatures)

8.4.1. Portique à trois articulations, avec des appuis au même niveau

EXEMPLE 9 :
Déterminer les réactions pour le portique à trois articulations de la figure 8.9.

SI
p

PE
4a
1 3

2a 6a 4a 2a

Fig. 9.9
DE
Caractérisation géométrique et statique :
G1 = 3 x 2 - (3 x 0 + 2 x 3 + 1 x 0) = 0 géométrique strictement invariable
E=3x2 ; N=2+2+2; E-N=0 isostatique

On applique la méthode mixte :


Le schéma des forces :
AT

8pa 4pa

4a
1 3
PI

H1 H3

V1 V3
2a 2a 4a 2a 2a 2a
CO

 M1  0  V3
a) Le théorème de la solidification 
 M 3  0  V1
Vérification pour les forces verticales : y
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 M gh
2  0  H1
b) Le théorème de l'équilibre des parties 

TE
 M dr
2  0  H 3

Vérification pour les forces horizontales : x


 8pa x 2a  4pa x 8a  V2 x12a  0

SI
4pa x 4a  8pa x10a  V1 x12a  0
vérification :  y  8pa  (p x 8a )  9p x 4a )  4pa  0
8pa x 4a  8pa x 6a  H1 x 4a  0
 4pa x 2a  4pa x 6a  H 3 x 4a  0
vérification :  x  4pa  4pa  0

Les résultats :
8pa

2
PE
4pa
DE
4a
4pa 1 H3 3 4pa

8pa 4pa
2a 2a 4a 2a 2a 2a
AT

8.4.2. Portique à trois articulations, avec des appuis dénivelés

EXEMPLE 10 :
Déterminer les réactions pour le portique à trois articulations de la figure 8.10.
PI

p 2pa

2
CO

3 2a

1 2a

2a 6a 2a 2a 2a
Fig. 8.10
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On applique les mêmes équations mais elles sont couplées deux par deux. La
vérification est au finale en appliquant le théorème de la solidification:

TE
 M1  0
 >> V3 , H 3
 M dr
2  0
 M 3  0
 >> V1 , H1
 M 2  0
gh

SI
 x
Vérification 
 y
Faire les calcules et vérifier les résultats :

PE
8pa 2pa 2pa

2
H3 3 2a

1 2a
DE
H1 V3

V1
2a 2a 4a a a 2a 2a

8pa 2pa 2pa


AT

2
H3 3 2a
2,714p
2,714p 1 4,857p a 2a
a a
PI

7,143p
2a a2a 4a a a 2a 2a
CO

8.4.3. Portique à trois articulations, avec des appuis totalement dénivelés

EXEMPLE 11 :
Déterminer les réactions pour le portique à trois articulations avec des appuis
totalement dénivelés de la figure 8.11.
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TE
2 3
4a
1

SI
2a 10a 12a

Fig. 8.11
On applique les mêmes équations, mais elles sont utilisées de la manière
suivante :

PE
 M dr
2 0  V3

 M1  0  H3
 M 3  0
 >> V1 , H1
 M gh
2 0

 x
DE
Vérification 
 y

Faire les calcules et vérifier les résultats :


12pa 12pa
H3
AT

2 3
4a V3
H1 1

V1
2a 4a 6a 6a 6a
PI

12pa 12pa
27pa
2 3
4a 6pa
CO

27pa 1

18pa
2a 4a 6a 6a 6a
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APPLICATION 8.1. :
Déterminer les forces de liaisons extérieures (les réactions) pour la structure

TE
donnée dans la figure A.8.1
2pa
3

SI
2a 10pa

2a 1 2

10a 2a

PE
Fig. A.8.1
Solution :
Caractérisation géométrique et statique :
G1 = 3 x 2 - (2 x 3) = 0 géométrique strictement invariable
E = 3 x 2 ; N = 2 x 3 ; E - N = 0 isostatique
DE
Le schéma des 2pa
3
forces :
2a 10pa

2a H1 1 H2
2
AT

V1 V2
10a 2a

Les équations : 10pa x 2a  H 2 x 4a  0


 M 3, ba  0  H 2  2pa 12a  10pa x 2a  V2 x10a  0

PI

 M1  0  V2  V1 x10a  H1 x 4a  2pa x 2a  0
 M 3, ha  0  V1 x10a  2pa x 2a  10pa x 2a  0
  V1 , H1
 2 
M 0 --------------------
CO

-----------------------
Vérification :
 x 5pa  5pa  10pa  0
Vérification : 
 y 1,6pa  0,4pa  2pa  0
Mécanique - Chapitre 8 Prof. Carmen Bucur 134

Les résultats : 2pa

TE
3

2a 10pa

2a 5pa 1 5pa
2

SI
1,6p 0,4p
a 10a a 2a

PE
APPLICATION 8.2. :
Déterminer les réactions pour la structure donnée dans la figure A.8.2.

p
DE
3
2a 2 24pa2

4a
1 4
AT

4a 6a
Fig. A.8.2

Solution :
La structure de la figure A.8.2 est composée par un portique encastrée porteur et
un portique à trois articulations portée à droite.
PI

Caractérisation géométrique et statique :


G1 = 3 x 3 - (3 x 1 + 2 x 3 + 1 x 0) = 0 géométrique strictement invariable
E=3x3 ; N=2+2+2+3; E-N=0 isostatique
CO

On commence les calculs avec la partie portée 1-2-3, en appliquant le théorème


de l’équilibre des parties :
 M 2, gh  0

  H1 , V1

 M 3, gh
 0
Apres la structure porteuse, en appliquant le théorème de la solidification :
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 x  0

TE
 y  0
 M 0
 4
--------------------
Vérification :  M3

SI
4pa 6pa
Le schéma des
forces :
3
2a 2 24pa2

PE
4a
H1 1 H4 4 M4

V1 V4
2a 2a 3a 3a
DE
H1 x 4a  0
>> H1  0 , V1  2pa
H1 x 6a  V1 x 4a  4pa x 2a  0
H4  0  0
2pa  V4  4pa  6pa  0
M 4  24pa 2  6pa x 3a  4pa x 8a  2pa x 10a  0
H 4  0 , V4  8pa , M 4   54pa 2
AT

>>
Vérification:  2pa x 4a  4pa x 2a  6pa x 3a  24pa 2  8pa x 6a  54pa 2  0

Les résultats : 4pa 6pa

3
PI

2a 2 24pa2

4a
CO

 1  4
M4

2pa 8pa 54pa2


2a 2a 3a 3a
Mécanique - Chapitre 8 Prof. Carmen Bucur 136

APPLICATION 8.3. :
Déterminer les forces de liaisons intérieures et extérieures pour la structure de la

TE
figure A.8.3
p

5
2a 4

SI
a 6

2a
3

PE
3a
1 2

4a 6a

Fig. A.8.3

Solution :
DE
La structure est composée par deux portiques à trois articulations.
La structure 4-5-6 est totalement portée et la structure 1-2-3 est porteuse.
La structure portée forme un contour fermé. Pour déterminer les réactions est
nécessaire d’ouvrir le contour.
On doit commencer les 2a 2a 3a 3a
calcules avec la structure 4-5- 4pa 6pa
6. Donc est nécessaire de
AT

déterminer des forces de


5
liaisons intérieures dans les 2a H 4
4
articulations 4 et 6. a H 6
6
V4
Structure 4-5-6 – portique à V6
trois articulations avec des V4
PI

appuis dénivelés : 4 H4 V6
 M 4  0 a 6 H6
 >> V6 , H 6
 M 5dr  0 2a
 M 6  0
CO

3
 >> V4 , H 4 3a
 M 5gh  0 1 2
H1 H2
 x
Vérification 
 y
V1 V2
4a 6a
Mécanique - Chapitre 8 Prof. Carmen Bucur 137

La structure 1-2-3 – portique à trois articulations avec les appuis au même

TE
niveau :
 M1  0  V3

 M3  0  V1
Vérification pour les forces verticales : y
 M gh
2  0  H1

SI

 M dr
2  0  H 3
Vérification pour les forces horizontales : x
2a 2a 3a 3a

PE
Vérifier vos 4pa 6pa
calcules :
5
2a 5pa 4
a H6 6 5pa
4,5p
DE
a 5,5p
4,5p a
4
a 5pa 5,5p
a 5pa 6 a H6

2a
3
AT

3a
H1 1 4,333p 4,333p 2
a a
5pa 5pa
4a 6a
PI

APPLICATION 8.4. :
Déterminer les réactions en calculant le nombre minime des forces de liaisons
intérieures, fig. A.8.4.
CO

Solution :
La structure est composée par quatre sous ensembles :
- la barre 4-6 est une barre droite avec des articulations aux extrémités pas
chargée - elle porte le nome « le pendule » et représente une seule liaisonne qui
a la direction de la barre ; la force de liaison port le nome « effort axial » ;
- aussi la barre 3-5 ;
Mécanique - Chapitre 8 Prof. Carmen Bucur 138

- la partie 6-5 est totalement portée ;


- la partie 1-4 est simplement appuyée et portée à droite ;

TE
- la barre 4-5 est totalement portée ;
- la barre 2-4 est une console - la structure porteuse.
6 16pa2

SI
2a p 4 5

4a

PE
1 2 3

4a 8a

Fig. A.8.4

Le schéma
DE
des forces : 6 16pa2

2a N4–6 H5 5

V5

N4–6 V5
AT

4 5 H5

2a 4pa N3–5

2a 1 H2 2 M2
PI

V1 V2
4a 8a

Les équations :
CO

 M 5  0  N 46

La structure 5-6  x  0  H 5
 M  0  V
 6 5

Vérification:  y
Mécanique - Chapitre 8 Prof. Carmen Bucur 139

La structure 1-2-3-4-5
- en appliquant le théorème d’équilibre des partis :

TE

 M 4  0  N 35
dr


 M 4  0  V1
 gh

- en appliquant le théorème de la solidification :


 x  0  H 2

SI

 y  0  V2
 M  0  M
 4 2
Vérification :  M C

PE
 N 46 x 8a  16pa 2  0
H5  0 >> N 46   2pa ; V5  2pa
 16pa 2  V5 x 8a  0
6 16pa2
DE
2a N4–6 2pa  5

2pa

N4–6 2pa 2pa


4 5 
C
AT

2a 4pa 2pa

2a 1 H2 2 4pa
16pa2
2pa V2
PI

4pa
2a 2a 8a

N 45 x 8a  2pa x 8a  0
N 45  2pa ; V1  2pa
CO

>>
(p 4a ) x 2a  V1 x 4a  0

(p 4a )  H1  0
2pa  2pa  V2  2pa  2pa  0
 2pa x 4a  (p 4a ) x 2a  M 2  2pa x 8a  2pa x 8a  0
Mécanique - Chapitre 8 Prof. Carmen Bucur 140

>> H1   4pa ; V2   4pa ; M 2  16pa 2

TE
Vérification d’ensemble :  MC
 (p 4a ) x 2a  16pa  2pa x 2a  16pa 2  4pa x 4a  4pa x 2a  2pa x 10a  0
2

SI
APPLICATION 8.5. :
Déterminer les réactions en calculant le nombre minime des forces de liaisons
intérieures, fig. A.8.5.

10pa 10pa

6a
PE
DE
6pa 2 6pa
10pa2 10pa2

6a
AT

1 3

2a 2a 2a 2a 2a 2a

Fig. A.8.5
PI

Solution :
La structure est composée symétrique et chargée symétrique.
On peut faire le schéma des forces par moitié parce qu’on connaît que :
- les forces de liaison extérieures sont symétriques ;
CO

- dans l’articulation qui est placée sur l’axe de la symétrie il y a seulement une
force de liaison intérieure – la force horizontale H (la force verticale intérieure
est nulle).
Mécanique - Chapitre 8 Prof. Carmen Bucur 141

Les équations :
 M 1  0  H 2

TE

 y  0  V1
 M  0  H
 2 1

Vérification:  M C

SI
Le schéma des forces Les résultats

10pa 10pa

6a

6pa 2 H2
6a

PE
6pa 2 11pa
DE
10pa2 10pa2

6a 6a

H1 1 5pa 1
AT

V1 10pa
2a 2a 2a 2a 2a 2a

 6pa x 6a  10pa 2  10pa x 2a  H 2 x 6a  0


PI

 10pa  V1  0
 10pa x 4a  H1 x 6a  10pa 2  10pa x 2a  0
 H 2  11pa ; V1  11pa ; H1  5pa
CO

Vérification: 6pa x 6a  11pa x 6a  10pa 2  5pa x 12a  10pa x 2a  0


Mécanique - Chapitre 8 Prof. Carmen Bucur 142

9.

TE
POUTRES A TREILLIS
Poutre à treillis est un système plan de barres liées entre elles

SI
par des rotules et qui est lié avec le milieu extérieur par un
nombre de liaisons suffisant pour la fixer dans son plan, fig.
9.1.

Les poutres à treillis sont utilisées comme poutres pour les ponts de voie ferrée,

PE
poutres pour les hales industrielles, pour les poteaux qui soutiennent les câbles,
pour les grues, pour les coupoles des pavillons d'exposition et pour d'autres
structures à grande portée.

panneau P2 nœud
2 4 6 8 10 12
membrure P1
14
DE
(semelle)
supérieure 1
13
S2,4
3 5 7 9 11 membrure
diagonale P3 (semelle)
D2,3 montant inférieure
V3,4 I7,9
AT

Fig. 9.1

Les dénominations caractéristiques sont: les nœuds, les membrures (semelles)


inférieure et supérieure, les diagonales, les montants, les panneaux [15].
Les nœuds sont numérotés; les barres portent aussi des nombres différents.
On remarque que ce système de corps peut être aussi composé spatial. Le terme
PI

poutre à treillis est utilisé seulement pour les systèmes plans.

Au point de vu de la forme les poutres à treillis sont très variées, fig. 9.2. Elles
peuvent être classifiées:
CO

a) poutres à treillis simples, fig. 9.2.a


b) poutres à treillis composées, fig. 9.2.b
c) poutres à treillis complexes, fig. 9.2.c.
Mécanique - Chapitre 8 Prof. Carmen Bucur 143

p. triangulaire p. trapézoïdale p. parabolique

TE
(a)

SI
(b)
(c)

PE
Fig. 9.2

9.1
HYPOTHESES SIMPLIFICATRICES
DE
Les hypothèses qui sont en générale faites pour le calcul des poutres à treillis
sont les suivantes :

1) Les nœuds sont considérés comme des articulations idéales en permettant


sans aucune restriction la rotation, fig. 9.3.
AT

REMARQUE :
En réalité, par la manière de réaliser le nœud, la liaison empêche en certaines
limites la rotation, elle offre une certaine rigidité.
* L'effet de la rigidité des nœuds change les résultats dans des limites
acceptables, donc l'hypothèse "le nœud = articulation parfaite" est utilisée pour
les poutres à treillis avec une portée < 70.0 m.
PI

2 4 6

1 5
CO

3
Fig. 9.3

2) Les axes des barres sont concourants aux nœuds (cela dépend de la solution
constructive).
3) Les barres sont des éléments droits entre chaque nœud.
Mécanique - Chapitre 8 Prof. Carmen Bucur 144

4) Les forces extérieures effectivement appliquées et les forces de liaison


extérieures agissent seulement dans les nœuds.

TE
Les conséquences de ces hypothèses:
1. Toute barre d'une poutre à treillis est une barre qui a deux articulations à ses
bouts et aucune force entre ces deux points, fig. 9.4.a.

R1 2 2

SI
N21
1
1 R2
R1= – R2 N12 = effort axial

a. b.

PE
Fig. 9.4

2. Chaque barre se trouve en équilibre sous l'action des forces de liaison dans
les articulations. Ces deux forces ont comme support l'axe de la barre, fig.
9.4.b

Conclusion: Chaque barre d'une poutre à treillis est sollicitée par une force qui a
DE
la direction de la barre, nommée effort axial, qui peut être de tension ou de
compression.
Par convention on travail avec l'effort qui agit sur le nœud, pas au bout de la
barre, fig. 9.5.
Ri i j Rj

Ri i Ni Nj j Rj nœuds
AT

Ni i j Nj barre

Ri i j Rj
PI

Ri i Ni Nj j Rj nœuds

Ni i j Nj barre
CO

Fig. 9.5

9.2
CARACTERISATION GEOMETRIQUE ET STATIQUE

Pour qu'une poutre à treillis soit en équilibre, chaque nœud de la poutre doit être
Mécanique - Chapitre 8 Prof. Carmen Bucur 145

en équilibre. Le nœud isolé est actionné par un système de forces concourantes

TE
et coplanaires.
Dans ce cas on peut écrire deux équations d'équilibre pour chaque nœud.
n le nombre de nœuds
2n le nombre d'équations distinctes d'équilibre.
* LES INCONNUES
b - les efforts dans les barres (le nombre des barres)

SI
r - les réactions dans les liaisons avec le milieu extérieur (r = 3, le nombre
minime nécessaire pour fixer la poutre en plan est 3).

2n  b  r (9.1.a)
2n  b  3 (9.1.b)

PE
 la condition pour que la poutre soit isostatique.

Exemple, fig. 9.6:


n  10 ; 2n  20
b  17 2 4 6 8 10
  20
DE
r3 
1 9
3 5 7

Fig. 9.6

Conclusion: la poutre est isostatique.


AT

Attention! Cette relation est une relation quantitative, il faut faire attention à la
modalité de placer les barres. Par exemple, fig. 9.7: la relation (9.1) continue à
être satisfaite mais l'ensemble n'est pas bien conçu.
2
PI

1
3

4
CO

Fig. 9.7
Mécanique - Chapitre 8 Prof. Carmen Bucur 146

9.3

TE
METHODES POUR LE CALCUL DES EFFORTS DANS LES BARRES.

Pour les poutres à treillis simples, les méthodes de calcul sont :


- la méthode des nœuds ;
- la méthode de la section simple.

SI
Nous allons considérer une poutre à treillis avec 3 conditions extérieurs d'appuis
et la première étape est de déterminer ces 3 forces de liaison extérieures en
écrivant 3 équations d'équilibre pour l'ensemble de la poutre. On applique le
théorème de la solidification, fig. 9.8 :

x  0

PE
 M1  0  H16 ; V16 ; V1
 M16  0
vérification y
DE

9
AT

7 11
5 13
3 15
S1 16
H16

V1 V16
PI

2 4 6 8 10 12 14

Fig. 9.8
CO

1. La méthode des nœuds.

Chaque nœud de la poutre est isolé. Il doit être en équilibre


sous l'action des forces extérieures et des efforts des barres.

Dans chaque nœud, les forces connues et inconnues forment un système de


Mécanique - Chapitre 8 Prof. Carmen Bucur 147

forces concourantes en plans. Donc on peut écrire deux équations d'équilibre


pour chaque nœud :

TE
nœud i  
 x0
(9.2)
 y  0
Soit la poutre à treillis donnée dans la figure 9.8. Dans quelques barres on aura

SI
des efforts de tension, dans d’autres barres on aura des efforts de compression,
mais pour les calcules on considère les efforts inconnus comme des efforts de
tension, fig. 9.9. Bien sure qu’après l’effectuation des calcules résulte le sens
réel des efforts (voire l’application 9.2).
9

PE
7 11
5 13
3 15
1 16
H16

V1 V16
2 4 6 8 10 12 14
DE
Fig. 9.9

Pour la poutre donnée on peut écrire 2x16=32 équations d'équilibre pour


déterminer 29 inconnues - les efforts dans les barres. La différence entre 32
équations et 29 inconnues représente 3 équations qui doivent être satisfaites,
donc la possibilité de vérifier les résultats.
AT

REMARQUE:
La succession des nœuds n'est pas aléatoire. Parce qu'on peut écrire seulement
deux équations d'équilibre, il faut commencer et continuer par de nœuds où il y a
seulement deux barres d'effort inconnu.

L'avantage de la méthode: elle permet de calculer les efforts dans toutes les
PI

barres. Elle se trouve à la base de tous les logiciels spécialisés dans le calcul de
ce type de structure en barre.
Le désavantage: le grand nombre d'inconnues qu'on doit déterminer sans avoir
la possibilité de vérifier la correction qu'à la fin.
CO

2. La méthode de la section simple


Cette méthode utilise le théorème d'équilibre des parties, en
comprenant par partie un ensemble de barres et de nœuds,
fig. 9.10.b.
Mécanique - Chapitre 8 Prof. Carmen Bucur 148

TE
7 11
5 13
3 15
1 16
H16

SI
a. V1 V16
2 4 6 8 10 12 14

S
S S

PE
d
d
D d D D
b. I I C I
V1 V1 V1

Fig. 9.10
DE
On pratique une section, fig. 9.10.a, qui doit satisfaire les conditions suivantes:
1. La section doit diviser la poutre en deux parties distinctes,
2. De sectionner au maximum trois barres d'effort inconnu.
On choit une de ces deux parties, fig. 9.10.b, qui doit être en équilibre sous
l'action des forces extérieures (connues) et des efforts dans les barres
sectionnées (inconnus).
Sur cette partie agisse un système de forces coplanaires. On peut écrire trois
équations distinctes d'équilibre.
AT

L'avantage de la méthode: elle permet de calculer directement l'effort dans une


barre sans connaître les efforts d'autres barres.
La méthode est aussi utilisée surtout pour vérifier les résultats.
PI

9.4
L'IDENTIFICATION DES BARRES AYANT L'EFFORT EGAL A ZERO

Il y a les situations suivantes:


CO

I. Si dans un nœud se rencontrent deux barres de directions différentes, il y a


deux situations:
I.a On n'agit aucune force extérieure, les efforts dans ces deux barres sont
égaux à zéro, fig. 9.11.a.
Mécanique - Chapitre 8 Prof. Carmen Bucur 149

N1  P N 1  N 2
y  X  0  

TE
N1  N 2  0 N 3  0
1  Y  0 y y
2 x N1 N3
x N2 x
N2 P 2 3
N2 N1

SI
a. b. c.
Fig.9.11

I.b La force extérieure a la direction d'une barre, l'effort dans la deuxième


barre est égale a zéro, fig. 9.11.b

PE
II. Si dans un nœud se rencontrent trois barres dont deux ont la même direction
et la troisième a une direction quelconque et sur le nœud n’agit aucune force
extérieure, fig. 9.11.c, les efforts dans les barres colinéaires sont égaux et
l’effort dans la troisième barre est nul.
DE
APPLICATION 9.1. :
Déterminer les efforts dans les barres de la poutre à treillis, fig. A.9.1.a

6a
AT

a.
2P 6P
3a 3a 3a

V2
H2
PI

Les étapes de calcul: 2 4

6a 0 6
0
CO

7
H1
1 3 5
2P 6P
3a 3a 3a
b.
Fig. A.9.1
Mécanique - Chapitre 8 Prof. Carmen Bucur 150

1. Vérification de la condition pour laquelle la poutre est isostatique

TE
2n (b + 3) = 2 x 7 - (11 + 3) = 0 géométrique : strictement invariable

2. Déterminer les réactions dans les liaisons extérieures. Le schéma des forces
est donné dans la figure 9.1.b
 y  0  V2   8 P

SI
 M1  0  H 2   11 P
 M 2  0  H1  11 P

Verif : x

PE
3. Identifier les barres ayant l'effort égal à zéro
V1,2 = 0 – le cas Ib ; V3,4 = 0 – le cas II

4. Déterminer les efforts dans les barres en utilisant une de deux méthodes de
calcul.
DE
* en appliquant la méthode des nœuds

8P
11P
 12,62P
2 
4 12,62P
AT

6a 0 1,11P 6
0 
 10,81P
11P 2P 7

1 11P 3 9P 5 9P
2P 6P
3a 3a 3a
PI

cos   0,447 ; sin   0,895 ; cos   0,832 ; sin   0,555


CO

L’isolation du nœud 1 donne la valeur de l’effort N1 3   11P

On peut passer au nœud 2 : V2


 x  0 H2 2 
(2)   N 2  3 ; N 2  4 
 y  0 N2–10
N2–3 N2–4
Mécanique - Chapitre 8 Prof. Carmen Bucur 151

N 24 cos   N 23 cos   11P  0

TE
8P  0  N 24 sin   N 23 sin   0
>> N 23  1,11 P ; N 24  12,62 P

Maintenant le nœud 3 :
N3–40
 x  0 N3–2
(3)   N3 6 ; N35 N3–6

SI
 y  0  
N3–1 3 N3–5
N 36 cos   N 35  1,11 P cos   11 P  0
N 36 sin   1,11 P cos   0
>> N 36   1,8 P ; N 35   9 P

PE
Le nœud 4
N3 4  0 ; N 2  4  12,62 P  N 4  6  N 2  4  12,62 P

Le nœud 5
 x  0
DE
(5)   N 53  N 5  7   9 P ; N 5 6  2 P
 y  0

N5–6 N7–6
 7
N5–3 N5–7
N7–5
5
AT

2P 6P

Le nœud 7
 x  0
(7)   N 7 5  N 7 6
 y  0
PI

 N 7 6 cos   N 7 5  0
 6 P  N 7 6 sin   0
>> N 76   10,81 P ; N 75   9 P
CO

L’équilibre du nœud 6 peut être utilisé comme N6–4


6
vérification : 
N6–3
N6–5 N6–7
Mécanique - Chapitre 8 Prof. Carmen Bucur 152

 x   12,61 P cos   1,8 P cos   10,81 P cos   0


(6) 

TE
 y   1,8 P sin   10,81 P sin   12,62 P sin   2 P  0

APPLICATION 9.2. :
En utilisant les schémas suivants déterminer les efforts dans les barres notées de la poutre

SI
a treillis de la figure A.9.2

4P
8P
2a

PE
a
a a a a a a a a
DE
a.

a b 9 c
7 11 d 4P
8P 5 13
2a 3 15
1 16 H
16
AT

a
V1 V16
2 4 6 8 10 12 14
a c b d
a a a a a a a a
PI

b.
Fig. A.9.2
CO

Solution :
Vérification de la condition pour laquelle la poutre est isostatique
2n (b + 3) = 2 x 16 - (29 + 3) = 0 géométrique : strictement invariable

Le schéma des forces est donné dans la figure 9.1.b.


La détermination des réactions dans les liaisons extérieures :
Mécanique - Chapitre 8 Prof. Carmen Bucur 153

 x  0  H16

TE
 M1  0  V16
 M16  0  V1 H16  0; V16  4P; V1  8P

Verif : y

SI
L’identification des barres ayant l'effort égal à zéro – aucune barre

La détermination des efforts dans les barres en utilisant une des deux méthodes
de calcul.

PE
Pour déterminer les efforts dans les barres 5-6 et 4-6 – la section a-a

a–a 7
8P 5  MC  0  N 56
N5–7
a 1   M5  0  N 46
N5–6
DE
a C N4–6
V1
4 6
N 5  6  1.79P
2a a a a N46  4 P

a 2a
AT

cos    0.447 ; sin    0.894


a 5 a 5

On peut déterminer l’effort dans la barre 8-9 en deux modes :


i) la section b-b pour déterminer l’effort dans la barre 7-9 et après l’isolement
du nœud 9 pour déterminer l’effort dans la barre 8-9
PI

b–b 9
7
8P N7–9  9 
CO

1,5a 1 N7–8 N9–7 N9–11



a C 8 N9–8
V1
6 N6–8
2a a a a a
Mécanique - Chapitre 8 Prof. Carmen Bucur 154

x  0
 M8  0  N 79 >> N 911 ; N 98

TE
y  0
N 7  9   2.98 P N9 11   2.98 P; N9 8  2.67 P

a 2.5a
cos    0.371 ; sin    0.929

SI
a 7.25 a 7.25

a 0.5a
cos   0.894 ; sin    0.447
a 1.25 a 1.25

PE
ii) la section b-b pour déterminer l’effort dans la barre 6-8 et après la
section c-c pour déterminer l’effort dans la barre 8-9

 M7  0  N 68

N 6 8  3.20 P
DE
c–c D

h N11–9 4P
9 11
7  MD  0  N 89
1,5a N8–9 16 H
16
N8–7
AT

a N8  9  2.67 P
6 N8–6 8 V16

x a a a a a
PI

x  2a ; h  5a

Pour déterminer l’effort dans la barre


d–d N13–11 4P
11-13 – la section d-d 11 13
CO

a  16 H16
N13–12
 M12  0  N1311 a 12
V16
N14–12 14 C’
N1311   3.58 P
a a a 2a
Mécanique - Chapitre 8 Prof. Carmen Bucur 155

APPLICATION 9.3. :

TE
Déterminer les efforts dans les barres notées de la poutre a treillis, fig. A.9.3.a

A C

6a

SI
6P

6a 20P

PE
B

3a 3a 3a 3a 3a 3a 3a

a.
a VC
DE
HA A 2 4 b 6 8 10 C HC HC C
0 0 0 0
VA 0 0 0 0 VC c
6a 3 11

5 9 12 13 6P
a 7 b

6a 20P
AT

c
3a 3a 3a 3a 3a 3a HB
B
VB
3a 3a
PI

b.
Fig. A.9.3

Solution :
CO

Vérification de la condition pour laquelle la poutre est isostatique


2n - (b + 3) = 2 x 15 - (26 + 4) = 0 géométrique : strictement invariable

Observation : le schéma statique de la structure est un portique à trois


articulations.
Le schéma de calcul est dans la figure A.9.2.b
Mécanique - Chapitre 8 Prof. Carmen Bucur 156

Les réactions dans les liaisons extérieures : du point de vue statique la structure
est une ossature avec trois articulations totalement dénivelées

TE
 M gh
C 0  VA  10P
 MB  0  H A  () 3P
 M drC  0  H B  () 3P

SI
 MA  0  VB  10P

Verif :  x   3P  6P  3P  0
y  10P  20P  10P  0

PE
Les forces des liaisons intérieures ont les valeurs H C   3P ; VC  10P

Les barres avec les efforts nuls sont 2-3, 3-4, 4-5, 5-6
10-11, 11-8, 8-9, 9-6
6-7
DE
12-C, 12-B

Donc l’effort dans la barre notée N 4 5  0

La section a-a est utilisée pour déterminer les efforts dans la barre 5-7

a–a A 4 N4–6 6
AT

2a HA=3P N5–60
2a 
VA=10P
5 
sin   0,555
N5–7 7
cos   0,832
3a 3a 3a
PI

 M6 0  N 57
 10P x 9a  N 57 cos  x 4a  N 57 sin  x 3a  0
CO

 N 57  18 P

L’effort dans la barre 6-7 est zéro, déterminé avec les règles connues de la
théorie. Si nous ne connaissons pas ça, on peut déterminer l’effort dans la barre
6-7 en deux modes :
Mécanique - Chapitre 8 Prof. Carmen Bucur 157

i) en appliquant la méthode b–b


de la section – section b-b 4 N6–4 6 C HC =3P

TE
 2a
N6–50 N6–7
VC = 10P 2a
5 9
7 2a
N9–7

SI
3a 3a 3a

Parce que l’effort dans la barre 5-6 est connu on écrit :

 MC 0  N 67  0

PE
ii) en appliquant l’isolement du nœud 7, N7–5 N7–6
l’effort N 75  18P N7–9
 
 x  0
(7 )   N 7  6 ; N 7 9 7
 y  0 20P
DE
 N 7 5 cos   N 7 9 cos   0
N 75 sin   N 7 6  N 7 9 sin   20P  0 C
>> N 7  5  N 7  9  18 P ; N 7  6  0
0=N12–C

Pour déterminer les efforts dans la barre 12-C, B-C et 12


AT

B-13 on fait la section c-c ; l’effort N12C  0


déterminé avec les règles connues NB–C
6a
NB–13
 x  0  N B 13 γ

 y  0  N B  C
B
HB=3P
PI

VB=10P
 3P  N B13 cos   0 3a
10P  N B13 sin   N BC  0
CO

>> N B13  6,71 P ; N BC   16 P

sin   0,894 ; cos   0,447


Si l’effort N12  C n’est pas connu, on peut le déterminer en écrivant une
équation de moment par rapport au point B. Il en résulte N12C  0 .
Mécanique - Chapitre 8 Prof. Carmen Bucur 158

10.

TE
EQILIBRE DES FILS
Le fil idéal * est un corps matériel qui se caractérise par les propriétés

SI
suivantes :
- il a une dimension, la longueur, beaucoup plus grande que les
deux autres dimensions de la section transversale – corps
unidimensionnel ;
- il est inextensible ;

PE
- il est parfaitement flexible
* on peut considérer le fil comme un système de petites barres
rigides articulée entre elles [11, 33].

L’étude de l’équilibre d’un fil comporte deux aspectes :


- la détermination de la forme d’équilibre;
- la détermination de la tension.
DE
Soit le fil AB, fig. 10.1, soumis aux forces distribuées p . Une partie PP'  ds
chargée avec la force élémentaire p ds et les tensions T et T  dT , est en
équilibre. Les équations vectorielles d’équilibre sont :
B
R  0

AT

M P '  0
ds T  dT
P’ T+dT
P
A
p  ds
T p·ds
Fig.T10.1
PI

Il en résulte :
- l’équation différentielle d’équilibre d’un élément de longueur ds :
CO

dT
p0 (10.1)
ds
où : T est la tension, tangente au fil
p est la force distribuée, qui agit sur le fil sur l’unité de longueur
- la tension a la direction de la tangente au fil.
Mécanique - Chapitre 8 Prof. Carmen Bucur 159

L’équation vectorielle (10.1) peut être décomposée sur divers système de


référence :

TE
1. si on prend un système 2. si on prend un système
cartésien intrinsèque (Frenet)
P  Px i  Py j  Pz k P  P   P   P 
d dx dT
(T )  Px  0  P  0

SI
ds ds ds
d dy T
(T )  Py  0  P  0
ds ds 
d dz
(T )  Pz  0 P  0
ds ds

PE
où ρ est le rayon de courbure

Fil soumis aux forces concentrées fig. 10.2.


A D

noeud
DE
B C

P2
P1

Fig. 10.2

La forme d’équilibre est une ligne polygonale. Dans chaque point application
AT

d’une force, la tension a une discontinuité.

APPLICATION 10.1. :
Pour le fil de la figure A.10.1.a, on doit déterminer :
- les tensions ;
PI

- la longueur ;
- la flèche du point C

a a a
CO

a A D
2
B C P
2
P
Fig. A.10.1,a
Mécanique - Chapitre 8 Prof. Carmen Bucur 160

Solution :
on exprime l’équilibre pour l’ensemble, fig. A.10.1.b ; l’angle  est connu.

TE
T1 T3
α
A D
γ
C

SI
B β
P
P 2
Fig. A.10.1.b

 x  0 ;  T1 cos   T3 cos   0

PE
3P
 y  0; T1 sin   T3 sin   2  0
Pa
 M D  0; 2Pa  2  3aT1 sin   0
5 5P 29P 2
T1  T3  tg 
DE
; ;
6 3 5
f f 1
f C  a  tg ; tg  B C 
a 10
L  AB  BC  CD  3,2a

pour déterminer T2 on isole le nœud B noeud B


AT

 x  0;  T1 cos   T2 cos  0 y

T1
P 101 T2
T2  α
6 β x
PI

APPLICATION 10.2. :
CO

Soit le fil de la fig. A.10.2, déterminer :


- les tensions dans le fil;
- la flèches dans les points B et D.

Solution :
Parce que le fil est composé symétrique et chargé symétrique, la forme déformée
et les tensions sont aussi symétriques.
Mécanique - Chapitre 8 Prof. Carmen Bucur 161

a a a a

TE
A E
T1 T4 a
B D
T2 T3
P C P

SI
P

Fig. A.10.6

On exprime l’équilibre pour l’ensemble, l’équilibre de la partie CDE et

PE
l’équilibre de nœud C;

a a a a T4
T1
A θ θ E
DE
T1 T4 a
B D
T2 T3
P C P
P
noeud C
y
AT

T2 5 17
T3 T1  T4  P; T2  T3  P;
  2 2
x
3
fB  fD  a
P 4
PI

On peut faire une vérification en exprimant l’équilibre de nœud B :


noeud B
y 4 4
cos   ; cos 
CO

T1 5 17

 x 17 4 5 4
T2
x  2
P  P  0
17 2 5
P
Mécanique - Chapitre 8 Prof. Carmen Bucur 162

APPLICATION 10.3. :

TE
Un fil a le poids total G et la longueur totale l, fig. A.10.3.a. Une partie du fil se
trouve sur un plan incliné avec l’angle α par rapport à l’horizontale et le
coefficient de frottement μ ; une autre partie de longueur l1 est librement
suspendue.
Déterminer la longueur l1.
y
G

SI
G, 1
t·g  x
f 1=? Ff
α α
N
G
  1 

PE

a. b.
Fig. A.10.3
DE
Solution :
Parce qu’on suppose que le fil est idéal, les problèmes spéciaux qui apparaissent
dans son point de courbure (au sommet du plan) ne sont pas pris en
considération, fig. A.10.3.a.

G
indication : * est le poids de l’unité de longueur du fil
l
* l’équilibre de la partie du fil qui se trouve sur le plan, s’exprime
AT

pour les deux possibilités de la tendance de glissement

sin    cos  sin    cos 


l  l1  l
1  sin    cos  1  sin    cos 
PI
CO

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