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REVUE NUMISMATIQUE DmiciE PAR A. DE BARTHELEMY, @, SCHLUMBERGER, 2. BABRLON Sxcaitamme pg ta Répaction : J.-A. BLANCHET Ontendite mihi numisma ccasus..... Cujue ent imago hme, et superscriptio? Martu., x21, 19, 20. TROISIEME SERIE — TOME DOUZIEME eH) PARIS CHEZ C. ROLLIN ET FEUARDENT 4, place Lonvois, 4 1894 SCEAUX ARABES EN PLOMB AN aD Kase Lo aga La piéce de plomb représentée ci-dessus appar- tient 4 M. Clermont-Ganneau, qui a bien voulu m’autoriser 4 la publier. Elle porte le nom du kha- life ommeiade Hicham et se trouve ainsi en téte de la série des sceaux arabes, qui n’était connue jus- qu'ici que par la collection formée en Perse par le général Bartholomazi et donnée au Cabinet d’Iéna'. M. Drouin a bien voulu aussi me communiquer une importante collection formée en Perse comme la précédente par feu M. Richard. Elle comprend un certain nombre d’exemplaires nouveaux. Enfin, le vénérable conservateur du Cabinet d’léna, M. Stic- kel, par une lettre fort aimable, m’informe qu'il en a acquis quelques nouvelles récemment, et m’en signale une au Cabinet de Vienne. La collection de M. Drouin en contient vingt-trois, celle du Cabinet d'léna quarante. Enfin, la collection Siouffi comprend une médaille de plomb carrée qui me parait devoir étre un sceau du méme genre. 1. Elle a été décrite par M. Stickel, Z.D.M.G. a, 1866, XX, p. 336. 189% — 1 7 98 P. CASANOVA “Si Yon ajoute les sceaux bilingues, décrits par M. Schlumberger, on aura, je crois, épuisé la série de ces documents peu connus. Les sceaux en question sont de diverse nature. Les uns étaient appendus a des documents officiels en parchemin, comme le dit Bartholomwi au sujet de ceux qu'il donna au Cabinet d’léna. D’autres étaient apposés sur divers meubles. Ainsi le dessin que je donne plus haut montre que le sceau de Hicham avait été coulé dans un orifice : il est resté comme un troncon de tige. Des traces de rouille prouvent que Vorifice était en fer; selon toute vraisemblance, c'est une serrure qui a été ainsi cachetée. Le revers de quelques autres atteste, a n’en pas douter, qu’ils ont été coulés sur un sac!. La trame de la toile y a laissé une empreinte trés nette. Par la, j'ai été amené a conclure que beaucoup de ceux qui étaient appendus par des fils, dont le passage est facile & constater (voir la planche n° {0), avaient été apposés a des boites ou caisses. C’est un usage prati- qué dans toutes les administrations du monde. Les inscriptions de ces sceaux sont fort intéres- santes et forment un supplément curieux a la numis- matique arabe qu’elles rappellent par certains points. Aussi classerai-je les piéces suivant l’ordre du cata- logue des monnaies arabes de M. Stanley Lane Poole. 1. Une curieuse anecdote de Mason itteste cet usage. Les habitants d’une ville ne se hdtant pas de payer l'impot, le gouverncur fit couper les tttes des notables, les fit mettre dans des sacs qu'on scella uprés qu'on eut écrit: «un tel a payé sa dette. » ~ Prairies d'or (traduction Barbier de Meynard, V, p. 393.)

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