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Monsieur le Directeur de la
Publication
Les Promenades
28, boulevard Mal. Joffre
BP 1094
51054 REIMS CEDEX
Suite à votre article intitulé Tinqueux : une cavalière touchée par une balle perdue, le stand de tir
voisin pointé du doigt, paru le 11 octobre 2018 sur votre site Internet, la Société de Tir de Reims
entend exercer son droit de réponse et vous prie de bien vouloir insérer le texte ci-joint dans les
conditions prévues par l’article 6, IV, de la loi du 21 juin 2004 (73) et le décret
du 24 octobre 2007 (74).
Ce droit de réponse comporte un nombre de mots identique à celui de l’article auquel il répond.
Suite à l’article intitulé Tinqueux : une cavalière touchée par une balle perdue, le stand de tir voisin
pointé du doigt, paru le 11 octobre 2018, la Société de Tir de Reims tient à rectifier les
inexactitudes qu’il comporte et apporter les précisions suivantes :
Fin novembre 2017, nous avons été informés que des projectiles seraient retombés sur le centre
équestre. Par précaution nous avons immédiatement fermé les pas de tir desquels ces projectiles
auraient pu provenir.
Début décembre 2017, notre société de Tir a confié à Monsieur Pierre LAURENT, Expert en
balistique inscrit près la Cour d’Appel de PARIS, une mission d'audit de l’ensemble de nos pas de
tir. Dans le cadre de cette mission, l’Expert a procédé à une visite complète de nos installations,
s'est rendu sur le centre Equestre et s’est entretenu avec les services de Police. Le 2 janvier 2018,
l’Expert a établi un rapport qui démontre que la conception de notre stand de tir répond aux normes
en vigueur, tant dans sa géométrie que dans l’absence de porosité des murs pare-balles. L’Expert a
procédé, le 1er juillet 2018, à une nouvelle visite de contrôle suite à laquelle il a indiqué que notre
stand est « réputé sécurisé pour tous calibres tirés depuis le pas de tir prévu à cet effet ».
Le 26 septembre 2018, nous avons été informés qu’un nouveau projectile serait retombé sur une
cavalière du centre équestre. Notre vice-président, monsieur GRANIER, s’est immédiatement rendu
sur place et a rencontré les deux cavalières mentionnées dans l’article de France Bleu et a pu
examiner le projectile incriminé. Il n’a toutefois pas pu constater de marque sur la victime laquelle
lui a d’ailleurs indiqué ne rien avoir senti. Ceci excluait donc que ce projectile provienne d’un
ricochet et encore moins d’un tir direct. Monsieur GRANIER ne pouvant demeurer sur place plus
longtemps, un rendez-vous a été pris avec ces deux cavalières le jour même à 17h. Elles ne s’y sont
pas présentées, rendant, de facto et de leur fait, tout dialogue impossible.
Monsieur GRANIER a toutefois été en mesure de discuter avec la direction du centre équestre.
C’est à cette occasion qu’on lui a indiqué que les corbeaux du parc de la Muire laissent
fréquemment retomber de petits objets ramassés sur le sol. Cette hypothèse, qui n’a rien d’absurde
(voir à ce sujet les études du Professeur John Marzluff qui traite de ce phénomène habituel chez les
corvidés), n’émane donc pas de la Société de Tir de Reims qui ne l’a jamais évoquée.
- le lieu de retombée du projectile rend très improbable le fait qu’il provienne de notre stand ;
- l’absence d’écrasement de la balle retrouvée rend improbable le fait qu’il s’agisse d’un ricochet ;
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- la conception du stand rend hautement improbable les sorties directes de projectile ;
D’autre pistes doivent donc être explorées. En effet, outre l’hypothèse des oiseaux, la présence de
balles dans le sol du Centre équestre, sur lequel étaient autrefois installés des pas de tir, rend
possible leur projection par les sabots des chevaux.
Une enquête menée par les services de Police est actuellement en cours et nous tenons à la
disposition des autorités l’intégralité des rapports et correspondances établis par l’Expert lequel
pourra d’ailleurs être entendu par les personnes en charges de l’enquête.
Enfin, nous contestons formellement que la Société de Tir de Reims a été négligente dans la mesure
où elle a toujours, et sans délai, apporté les actions correctrices nécessaires aux problèmes qui lui
ont été signalés. La Société de Tir de Reims déposera une plainte auprès du Procureur de la
République s’il apparait qu’elle a été mise en cause de façon abusive. La Société de Tir de Reims.
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