« LA TERRE NOTRE MERE >»
Les Arhuacos : une le¢on décologie
Le Pinail, Sservi
e Pinail, une réserve pour demain Numéro 2.Décembre 2007CP oat sur
la montagne.
Un des derniers peuples racine d’Amérique du sud, les indiens Arhuacos vivent aujourd hui
une existence paisible & mille lieux de notre civilisation. Rencontre,
ja Sierre Nevada... Une montagne impo-
sante et secréte qui abrite en son sein bien
des surprises... C'est la-bas, dans cet uni-
vers qui, par son atmosphére de calme et de mys-
tére, contraste fortement avec le monde occidental,
{que vivent les indiens Arhuacos. Ce peuple paci-
fique, refusant de combattre, n’a fait que subir au
cours de toute son histoire. Autrefois, les colons
rasaient leurs villa-
ges ct brillaient
leurs récoltes. Au-
jourd’bui, la guéril-
la, les para-
militaires, les narco-
trafiquants et 1’Etat
les ont remplacés.
Jour aprés jour, les
‘Athuacos — voient
leurs terres leur éire
dérobées ou ire
utilisées comme
zone de combat.
Face a tout cela, ils|,
ne pésent pas bien |
lourds.... Le poids
une souris entre les pattes d'un matou bien gras,
tout au plus.
Toute la civilisation de ce peuple indigene est ba-
sée sur la force spirituelle et Pharmonie avec 1a
nature, Leur enlever leurs terres, pour eux, c"est
rompre une partie de cette harmonic. En effet,
avant, ils étaient le lien entre le ciel et la mer,
‘mais, maintenant, ce lien est brisé parce qu’on
Jeur a enlevé leurs territoires les plus en hauteur.
Ces champs sont indispensables & leur survie car
ils sont semés de mais, laliment de base de leur
alimentation. C’est pour toutes ces raisons que des
associations les aident & racheter leurs propres
terres.
‘Trés t6t, les enfants sont initiés & leur philosophie
et apprennent & privilégier les valeurs morales. Ce
sont des sortes de sages, les « Mamos » qui font
office de médecins, de juges et de philosophes au
sein de la communauté.
« Des maisons de réflexion »
Toute cette culture aurait beaucoup & apprendre &
notre civilisation, bien trop matérialiste et su-
perficielle. Un exemple : & l’intérieur de la com-
munauté Arhuaca, la peine de mort n’existe pas.
Iya seulement 2 petites maisons, une pour les
hommes et une pour les femmes, dans lesquel-
les on enferme les « criminels » afin qu’ils ré-
Aléchissent & leurs actes. Quand ils ont vraiment
compris leur « erreur », ils sont autorisés & sortir
et reprennent leur
place dans le vil
lage. C’est un pro-
céde bien difficile
& imaginer dans
notre société qui
n'est pas basée sur
la confiance : ici,
mensonges et vio-
lence sont monnaie
courante, Li-bas,
* c'est & peine si on
“vole un objet une
DAS) fois par an
(En somme deux
ssortes desprits
“bien différents...
tellement différents qu’ils fagonnent presque
eux mondes étrangers I'un a l'autre : Je nétre,
bruyant, défiant et hypocrite, le leur ot le mot
« guerre » n’existe pas, ott un oiseau qui vole
dans le ciel n’est pas synonyme de repas mais
messager de paix. Un monde dont, ici, on ne
peut que réver.
Manon A
Le mochita, un compagnon
de toujours pour les arkuacos
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RO ORAFORT ERE HAM BO OREO,
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